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Chambre D'Eurydice Storm
Lun 3 Jan 2011 - 12:53
La chambre d'Eurydice n'a rien de spécial, mise à part le désordre apparent qui règne dans la pièce. Les murs ivoire contrastent avec les meubles en vieux bois foncé. Une fine couverture de laine pourpre est impeccable installée sur son lit et c'est sans doute la seule impeccable dans sa chambre. On ne trouve pas moins d'une dizaine de livres près de son lit ouvert et annoté de sa fine écriture, sur son bureau des bouts de parchemin noirci d'encre, une petite bibliothèque avec tout de sorte d'ouvrage, romans ou non, Eurydice dit les avoir tous lu au moins une fois mais, entre ce que dit la jeune femme et la réalité il y a parfois une différence donc impossible de savoir si c'est vrai ou pas. On peut voir quelques photos sur les murs de différents moments de sa vie, on remarquera qu'il n'y a aucune photo de sa famille mise à part sa soeur. Sa table de chevet composée de trois tiroirs est sans l'un des objets les plus intéressant de la chambre. En ouvrant le premier tiroir nous pouvons voir des paquet de cigarettes de différrentes marques, vides ou non dans le deuxième tiroirs Eury' entrepose ses petits trésors Shit, LSD, ecstasy, cocaïne etc... Enfin dans le dernier tiroir, que personne ne peut ouvrir mise à part Eurydice elle-même, se trouve quatre journaux intimes datant de poudlard, ils sont clefs de son passé, elle y a entreposé ses souvenirs, ses états âmes, ses joies et ses peines, une part d'elle-même. Dans un coin un piano cadeau de ses grands-parents, elle dit ne pas en jouer mais certains élèves entendent quelqu’un joué vers les trois heures du matin, est-ce elle ? Impossible de le savoir.
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Re: Chambre D'Eurydice Storm
Jeu 6 Jan 2011 - 0:53
« SO LET'S DO IT LIKE THEY DO ON THE DISCOVERY CHANNEL »
♠ eurydice && diego
♠ eurydice && diego
La route était longue et étroite parmi tous ses arbres qui penchaient dangereusement de chaque côtés, menaçant de toucher le sol de leurs branches lourdes de feuilles encore vertes. Tout était sombre et lugubre et je parvenais tout juste à voir la lumière au delà de ce chemin sinueux à travers la forêt. Mais je savais qu'il fallait que je continus, que j'avance, même si la fatigue s'emparait de moi et que mes jambes devenaient de plus en plus lourdes. Je voulais me dépêcher, sortir de là au plus vite pour arriver de l'autre côté. Je me mis à courir, mais le décors tout autour de moi changeait à peine, plus je faisais d'effort, moins j'avançais et la panique s'emparait de moi. J'allais être coincé dans ces lieux sans jamais être capable d'en sortir, je m'arrêtais pour reprendre mon souffle et m'apprêtait à repartir, une sonnerie retentit alors, c'était la fin, j'étais coincé. Le bruit se faisait de plus en plus fort, de plus en plus agaçant. Je percevais au loin d'autres bruits divers qui devenaient de plus en plus précis. J'ouvris doucement un œil, de peur d'être aveuglé par une lumière trop vive, ce qui fut le cas. Pourtant je dormais toujours les rideaux fermés... M'extirpant de mon rêve, je tendis le bras en direction de ma table de chevet pour trouver mon téléphone qui sonnait et vibrait toujours, faisant un vacarme assourdissant. Il n'y était pas, il était par terre, dans mon jean...un mal de tête insupportable s'empara alors moi quand je me redressais dans mon lit qui - j'ouvris de grands yeux étonnés – n'était à vrai dire pas du tout mon lit. Où étais-je? Quelle heure était-il? Comment avais-je atterrit ici? Trois questions simples...trois réponses un peu plus compliquée. En poussant un profond soupir je me passait une main au visage. Mon crâne allait probablement fendre en deux et se déverserait sur l'oreiller mon cerveau ramolli par la soirée de la veille que j'avais terminé avec... je tournais la tête à ma droite. Eurydice! « Eh merde... »J'avais bu quelques verres en trop la veille...effectivement. J'avais le souvenir d'être sortit d'une salle de l'école ou la soirée avait été particulièrement animée, j'étais dans un état un peu second, pour ne pas dire que j'étais complètement bourré. Je ne sais plus à quel moment j'ai rencontré la jeune femme allongée à mes côtés, était-ce avant ou après avoir vomi toutes mes entrailles dans les toilettes des filles? - elles avaient été les plus proches sur ma route et je ne tenais pas à rendre tout ce que j'avais ingurgité au milieu d'un couloir – À vrai dire maintenant que j'y repensais, c'était précisément là que j'avais rencontré Eurydice. « Bonsoir Diego » Elle m'avait parlé d'un air candide après m'avoir observé. J'étais en train de me laver le visage à grandes eaux et de me rincer la bouche de ce goût infecte. « Qu'est-ce que tu fou là? » Elle s'était mise à rire, ça raisonnait très fort dans mon crâne. « Ce serait plutôt à moi de te poser la question...tu es dans les chiottes des femmes. » Alors que je me relevais je l'avais vu avancer vers moi d'une démarche féline, en regardant dans le miroir. « Tu fais chier Eurydice. » Je me suis retourné lentement, son reflet ne rendait pas hommage à sa beauté...
Je parvins finalement à retrouver mon téléphone en me penchant sur le côté et fouillant vivement dans le tas de linge mixte qui trônait au sol. J'eus alors réponse à ma deuxième question. Je regardais le message – cause de mon réveil – '' T'es ou? Le cours va commencer! '' Il n'était pas dans mes habitudes de manquer un cours, là cependant j'étais au moins une heure en retard. Il était donc neuf heure. Je me rassis correctement dans le lit, à quatre-vingt dix degrés, mon dos appuyé contre le mur. Je me permis de clore les yeux un cours instant en soupirant à nouveau... Je m'en voulais terriblement d'être là. Il fallait que je sorte rapidement de cette chambre avant d'Eurydice ne se réveille, mais j'étais encore endormie et c'était une première. Effectivement, depuis maintenant au moins un mois, c'était la première fois que je faisais une nuit complète, sans m'endormir à 3h du matin et me réveiller à 5h... Je me sentais reposé, et malgré le mal de crâne et la rage de me retrouver dans ce lit, j'étais bien. Je ne sentais presque pas ma jambe, d'ailleurs elle ne m'avait point fait souffrir de toute la soirée alors que quand je passe un bon moment debout d'habitude, la douleur se manifeste. Il faut dire qu'avec la quantité d'alcool ingérée, je ne pouvais plus tellement sentir cette douleur. Je me décidais tout de même à me lever, il fallait que je parte. Je n'avais rien à dire à Eurydice, d'ailleurs je ne savais pas pourquoi je m'étais retrouvé là. Je n'avais pas eu envie de coucher avec elle, c'était une erreur, ce n'était pas prévu et je n'avais pas envie de lui adresser la parole maintenant. J'essayai de ne pas faire craquer le plancher en me levant et en essayant d'enfiler ma paire de boxer qui trainait parmi le reste des habits quittés à la hâte la veille. Il fallait que j'aille rapidement prendre ma douche pour ne pas être en retard au second cours.
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