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Re: (orion) I will follow you over stars (+18/HIDE and so much romance ok)
Mer 25 Jan 2017 - 15:44
Le point de non-retour est franchi, tant pour Orion que pour toi, Charlie. Il n’y a aucune marche arrière possible. Hier encore pourtant, tu réfutais les mots de ton amie et cadette aux abords du terrain de Quidditch, reniant l’évidence et faisant la chose que tu sais faire le mieux : te plonger dans le déni. Mais c’était une chose que de nier face à une autre personne, ç’en était une autre que de te laisser embarquer par les vagues du raz-de-marée Orion en sa présence.
charion
Where to, Miss ?
To the stars.
To the stars.
Au final, tu n’as jamais lutté contre lui, Charlie. Peut-être parce que tu savais que c’était un combat perdu d’avance. Ou tout simplement parce que tu n’en avais pas envie. Toi qui te bats contre tout et tout le monde, tu réalises qu’avant même d’avoir essayé, les armes étaient déjà à terre. Dans la carrière, tu avais tenté un bref instant de les ramasser. En vain. Réflexe inutile et chassé par ton Orion contre lequel tu es, encore une fois, blottie tendrement. Ses mains puissantes dans ton dos qui semblent capable de te soutenir contre l’univers tout entier.
Les mots, ces fameux mots encore tabous un peu plus tôt dans la journée, vous les avez échangés. Il te les a offerts, tu les lui as rendus. Et Merlin, qu’est-ce que ça fait du bien. Lui aussi, ton chasseur, il rit alors que tu réponds à son amour en lui donnant le tiens sans hésitation aucune. Bonheur incommensurable. Au creux de ses bras, tes lèvres contre les siennes, tu te sens vivante, Charlie. Plus que jamais. L’Orion déjà lumineux t’aveugle, espoir incarné d’un futur meilleur qui s’offre à toi. Et ça te coupe le souffle, Charlie, de réaliser que non, tu ne rêves pas. Que tu y as droit. Qu’il est à toi. Ça bloque doucement ton souffle dans ta gorge. Mais pas autant que le sombre regard du sorcier qui s’accroche au tiens, vos pupilles brillant encore de concert. Mais pas autant que sa barbe qui vient frotter ta joue en te tirant un long frémissement. Mais pas autant que sa voix qui prend des airs suaves alors qu’il murmure à ton oreille. Et encore moins que ses lèvres qui s’égarent dans ton cou, t’arrachant un soupir alors que tu répètes sa question pour former une réponse : « Tout. » Un sourire étire tes lippes alors que tu ajoutes d’un ton exagérément sérieux : « La preuve, je suis entrée dans une boutique de lingerie. C’était effrayant. »
Mais à ton plus grand regret, l’Orion se détache de toi pour laisser à nouveau aller son dos dans l’eau chaude. Quoi que, c’est sans doute plus raisonnable en effet, même si être raisonnable n’est clairement pas votre maître mot. Devant son air faussement songeur, exagéré, tu ris doucement et te laisses également aller en arrière à l’opposé de lui. Haussant finalement un sourcil étonné alors que la voix grave de ton bel Orion s’élève à nouveau. Un désir ? Une envie ? Et encore une fois, ce surnom employé exprès pour te taquiner. Evidemment, tu souris, Charlie. En réalité, il te semble que ce sourire ne quitte pas tes lèvres un seul instant depuis de nombreuses minutes, tu vas finir par avoir mal aux joues. Pour ça ou pour autre chose…
Doucement, tu hausses les épaules d’un air innocent et, sans te départir de ton sourire, tu viens lever une jambe pour la poser sur ton petit ami, pied reposant légèrement sur son torse. « J’allais dire que je n’avais besoin de rien de plus également mais.... » Tu t’interrompts un instant pour retenir un léger rire, ton regard se plantant dans celui d’Orion. « J’ai vraiment très mal aux pieds, professeur. » Toi aussi, tu peux jouer à ce petit jeu de provocation, et tu ne te prives pas pour le faire en accentuant gravement le dernier mot employé. Professeur. Tu sais que ce titre, utilisé en dehors du cadre scolaire, à tendance à faire de l’effet à ton petit ami et pour le provoquer davantage alors que tu l’appelles ainsi, tu le fixes en mordillant ta lèvre inférieure. Saleté, voilà ce qu’il doit penser à cet instant, alors que ton pied endoloris d’avoir été dans des chaussures à talons toute la journée repose sur lui dans l’attente d’un petit massage. Et alors tu te rends compte encore fois d’à quel point tu te sens bien avec Orion. D’à quel point tu arrives à être toi-même sans que cela ne soit douloureux ni effrayant. Tout semble naturel à ses côtés, encore plus dans ses bras, même maintenant dans cette baignoire. Pendant que tu le fixes d’un air amoureux, sourire définitivement accroché à ton visage, tu te plais à repenser à certaines choses, dites ou insinuées un peu plus tôt dans la journée. L’après Hungcalf. Ensemble. Parce que maintenant tu le sais, Charlie, que quoi qu’il arrive, quels que soient tes résultats cette année, tu as déjà gagné un avenir.
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Re: (orion) I will follow you over stars (+18/HIDE and so much romance ok)
Mer 1 Fév 2017 - 17:51
Voilà. Les choses sont revenues à notre normalité. Aux non-dits amusés et sous-entendus tendancieux. Aux sourires en coin et rires amusés. A ce détail près que maintenant, nous sommes plus que jamais ensemble. A deux. Et sans trop de possibilité de faire marche arrière. Mais ça, peu importe, l’idée ne m’effleure absolument pas l’esprit.
charion
Where to, Miss ?
To the stars.
To the stars.
J’hoche admirativement la tête à l’évocation du l’exploit de ma Charlie, réalisé plus tôt dans l’après-midi. Même si je ne suis pas bien certain que cet acte de bravoure m’était totalement destiné. Sauf si se promener fesses dénudées était bel et bien un de ses principes de vie. Idée qui ne me réjouissait guère. En tout cas pas dans un environnement dit « civilisé ». Mais elle aime véritablement vivre dangereusement la rouquine. A l’instar de cette nouvelle provocation. Elle s’imagine en dompteuse de grosses bêtes la petite étudiante ? Enfin j’étais plutôt docile dans le genre ours mal léché. Rien de bien exceptionnel là-dedans. Je secoue doucement la tête en observant ce petit pied tout blanc contrastant avec force sur mon épiderme. Je l’attrape, mine circonspecte, entre mes deux grandes mains et le tire hors de l’eau comme pour l’examiner de plus près. [b] « Il y aurait un truc pas petit chez toi princesse ?[b] Je ris silencieusement. Au-delà de la taille ridicule de la poupée rousse à mes côtés, c’est surtout cette force qu’elle a sur moi, malgré son gabarit, qui m’amuse. Comme quoi …
Bon prince je m’exécute, sans détacher mon regard du sien, et même si mes doigts cherchent parfois plus à chatouiller sa voute plantaire qu’à la soulager des tensions de cette journée sur talons. Encore pour quelques heures, ou minutes peut-être, c’est encore sa journée, alors je peux toujours faire ça pour elle. Oh et puis arrête de te voiler la face mon vieux. Je sais très bien que je ferais toujours ce genre de choses pour elle, qu’elle me le demande ou pas, tant qu’elle m’offrirait de son temps à mes côtés. Alors, autant, le faire avec le sourire. Et autant en profiter. Je n’étais pas sans ignorer l’invitation bien dissimulée sous ce service pratique et sa petite provocation.
Alors mes mains qui s’affairent sur ses petits petons ne se font guère prier pour s’aventurer plus en amont, le long des cuisses de la belle. La belle, elle sait que l’encre sur mon avant-bras gauche symbolise mon totem familial. Et jusque-là, je pense lui avoir plutôt bien montré que comme le requin, je chassais les ténèbres autour d’elle et y apportais ce que je pouvais de ma propre lumière. Mais ce n’était pas le seul talent de squale que je possédais. Enfin, loin de respirer sous l’eau, j’étais néanmoins un très bon apnéiste. Aussi, j’adresse un clin d’œil amusé à ma petite amie avant de disparaitre sous la surface de l’eau. Mes mains laissent place à mes crocs voraces qui griffent l’intérieur de ses cuisses blanches. Ouvrant la voie à une langue pas moins envieuse, s’égarant sur son intimité. Et quand l’air vient à ma manquer, c’est contre la bouche de la belle que je viens reprendre mon souffle. Contre sa peau blanche que mes mains cherchent un ancrage. Et nos corps retrouvent leurs marques l’un contre l’autre. Ses jambes s’enroulent autour de mes hanches, moi en elle et nos souffles qui se nourrissent l’un l’autre. Dans une nouvelle tendresse et un amour qui ne se retient pas de s’exprimer, dans des sourires et peut-être des rires. Surtout devant toute cette eau qui aura largement inondée le tapis et le sol de la chambre.
Chambre largement réchauffée quand nous sortons finalement de l’eau, pour nous effondrer, à peine séchés sur le tartan presque inutile du lit de ma Charlie. C’est sous ses ordres insistants que je me glisse en grommelant sous les draps. Mais elle n’a pas tort, sinon j’allais à nouveau geler au bout de quelques minutes, cheminé grondante ou pas. Ma petite amie, je la récupère sitôt dans mes bras. Son petit corps gardant le mien au chaud, et sa présence réchauffant encore et toujours mon âme. Et je suis presque sûr d’avoir, juste avant de m’endormir, murmurer à nouveau mon amour pour elle.
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