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Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Ven 11 Mai 2018 - 14:01
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
Je voyais mon amie se débattre sous le flash de l’appareil photo et j’en riais déjà un peu. Elle allait être sympa celle-là ! J’attendais qu’elle s’imprime, parce que oui, moi j’avais trop la classe avec mon polaroid modifié. Un ancien ami de Dumstrang m’avait montré comment modifie les objets moldus pour les rendre un peu plus « magique ». C’était illégal bien sûr mais bon…tant que ça ne faisait de mal à personne, alors pourquoi s’en priver ? « T’es réveillée depuis longtemps ? » Je la voyais se mettre assise sur son lit tandis que je récupérais la photo qui s’imprimait avec une lenteur exécrable de l’appareil. « Pas vraiment non… regarde… » Mais je n’avais pas le temps de lui tendre la photo que déjà, l’Elthered sautait de son lit, s’habillait comme une furie et me fusillait du regard. « Alors qu'est-ce que tu fais ? Habilles-toi ! » Je la regardais, surprise. Eh bien ! Elle n’avait pas mis longtemps à sortir du sommeil dit donc ! Elle allait vite déchanter une fois dehors… Et ce qui devait arriver, arriva. Une fois qu’elle fut dehors, et qu’elle comprit qu’elle était la seule du campement déjà debout, je la vis revenir sous la tente, la mine déconfite. « Heu… tu aurais du déo . ?»
Je levais les yeux au ciel tout en lui tendant la photo. « Tu veux la voir ou pas ? Tu fais une de ces têtes c’est énorme ! » Une fois prise, je me penchais sous mon lit où j’y avais glissé mon sac de voyage. Il me semblait bien avoir vu du déo quelque part quand j’avais cherché ma brosse à dents. Une fois en main je le lui tendais alors qu’elle me rendait à son tour la photo. J’allais la mettre dans un album photos celle-là ! Je repensais aussitôt à la photo que j’avais voulu prendre hier et qui avait tourné à la catastrophe. Aujourd’hui, pas de dispute. La journée commençait bien et promettait d’être génialissime, alors je n’allais pas laisser des bêtises nous pourrir encore une fois le voyage.
« Tout le monde dort encore. Je pense que nous sommes les premières debout. » À l'extérieur de la tente on pouvait entendre les oiseaux chantés au lieu du vacarme presque permanent de la foule de magizoologue qui vagabondait dans tous les sens.
Je me levais à mon tour du lit, regardant une fois de plus dans le sac ce que j’allais me mettre aujourd’hui. Nous allions devoir marcher dans la montagne aujourd’hui si j’avais bien tout compris donc il me fallait… mes converses ! hier soir, j’avais été rassuré de découvrir dans le fond de mon sac deux converses, pas les mêmes évidements, mais au moins un de chaque pied. Une rouge est une verte. Une petite paire de chaussettes, un nouveau short et un débardeur. Manquait plus qu’un chapeau et j’avais la dégaine parfaite de l’apprenti aventurière. « J’ai vu que le type dans la tente d’à côté portait hier un super chapeau à la Indiana Jones. Tu crois que je pourrais me faufiler dans sa tente pour le lui chiper ? ... » je regardais à travers la porte en rideau la tente en question. Rien ne sembler bouger en face… je ne me tournais vers ma camarade. J’affichais soudainement un large sourire, je lui fis signe de la main de se taire et vlan, je sortais sur la pointe des pieds vers la tente d’en face.
De l’autre côté, je fis un signe à Abi pour lui faire savoir que tout allait bien. Elle me regardait tenter le diable. Au pire, s’il se réveillait, je dirais simplement que j’étais somnambule. Ça pouvait marcher non ? Je passais la tête doucement à travers sa porte… Il ronflait comme un gros cochon celui-là ! Et quelle odeur… pouah ! Je sortais la tête, regardant de loin Abigail Tout en lui faisant signe que dans la tente du vieux ça sentait pas le mimosa. J’étais là, j’étais une aventurière. Go. Je mis un premier pied dans la tente avec beaucoup de légèreté et de délicatesse. Chut. Doucement. Un pas après l’autre. J’avais déjà repéré le chapeau sur une table près de l’entrée. Je n’aurais ni à chercher, ni à m’aventurer bien loin. Je tendis la main… Puis m’arrêtais paralysé. Il bougeait. Il bougeait, il bougeait, il bougeait ! vite une parade. C’était quoi l’excuse déjà ? Oh non, il se tournait vers moi, une idée, une idée, une idée ! Puis il se remit à ronfler encore plus fort qu’auparavant. Sans plus aucune hésitation je pris le chapeau et détalais de la tente sans faire attention si je l’avais réveillé ou non. Arriver devant la porte je poussais Abigail dedans et la refermais aussitôt, juste au cas où. Je la regardais paniqué. «Tout va bien. »
J’attendais quand même quelques secondes, vérifiant s’il ne se levait pas et ne venait pas toquer chez nous mais non. Rien. Au bout de quelques minutes je respirais enfin et montrais mon trésor à Abigail avec beaucoup de fierté avant de le mettre sur ma tête. « Je n'ai pas la classe comme ça ? »
FRIMELDA
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Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Ven 11 Mai 2018 - 21:49
Cette photo de moi était affreuse, mais pourtant elle m'amusait. L'extravagance d'Aislin me plaisait, même si ma tranquillité de réveil en pâtissait. J'étais de bonne humeur ce matin et j'oubliais nos tracas de la veille, j'étais vraiment motivée à partir, je voulais y aller, j'avais hâte ! Les dragons étaient toute ma vie, être ici était ce que je voulais faire depuis toute petite, être ici c'était réaliser mon rêve, être ici me montrait pourquoi je devais absolument réussir mes études et obtenir mon diplôme à Hungcalf. Je rendais donc ma photo à la rouquine avec plaisir, c'était inutile que je la garde, je connaissais ma tête et je n'avais aucun intérêt de la garder du coup. J'étais aussi soulagée qu'elle ne revienne pas sur ses idées étranges de la veille, elle semblait avoir passé outre, néanmoins je me méfiais que ça ne revienne pas.
Retournant dans la tente, j'attrapais son déodorant tout en lui rendant mon magnifique portrait de ma morning routine de dragonologue apprentie. En lui rendant son bien, je grimaçais un peu.
- Tu aurais pu me laisser dormir cinq minutes de plus alors…
Je lui souriais pour lui signifier que je ne lui en voulais pas et que je la taquinais… pourtant, j'étais à moitié sérieuse. Dormir, j'adorais ça. Même si je sacrifiais beaucoup de sommeil pour mes études et mes recherches sur les dragons, lorsque j'avais l'occasion d'être tranquille sous une couette, je ne me privais pas. Et quand bien même j'étais motivée, j'appréciais de garder le lit jusqu'au dernier instant, sans pour autant me mettre en retard.
Sans la presser, croisant les bras, j'attendais que la Pokeby termine de se préparer jusqu'à ce qu'elle s'approche de moi, avec deux chaussures différentes. Étrangement, je n'étais pas surprise par tant d'originalité de sa part. Fort heureusement pour elle, c'était deux Converses, c'était simplement original qu'elles soient chacune de couleur différente. Personnellement je préférais mes bonnes vieilles Docteur Martens, ce qui contrastait avec ma petite taille et mon côté timide. Pourtant je ne portais quasiment que ce genre de chaussure, et j'y étais aussi bien que dans des pantoufles. Alors que j'allais ressortir, j'arrêtais mon geste en plein élan tandis que je l'écoutais parler de notre voisin de tente. Elle n'était pas sérieuse là ?
Les yeux grands ouverts, je la regardais sortir et se diriger sans hésitation dans la petite habitation en toile de notre collègue. Me taisant à son signe, je croisais à nouveau les bras, la lanière de mon sac sur mon épaule droite, je posais mes lunettes de soleil sur mon nez et je la fixais faire en secouant légèrement la tête. Les extravagances étaient visiblement une marque de fabrique chez Aislin, et je savais par avance que je ne pouvais pas le lui enlever. Donc celui-ci, bien plus innocent que pour Tom et Jerry, je le lui laissais sans rien dire. De plus, je devais admettre que ça m'amusait énormément. Est-ce qu'elle mettait à exécution tout ce à quoi elle pensait ?
Ainsi, je ne perdais pas une miette de ce qui se passait juste à côté, observant ma camarade enfiler sa tête dans la tente. J'admirais sa chevelure de feu tomber sur ses épaules et son dos, son corps arqué en avant et ses longues jambes. Cette position était hilarante et je manquais de partir en fou rire lorsqu'elle me mimait l'odeur musquée qui devait y avoir à l'intérieur. Je lui avais bien dis à notre arrivée que pour moi les hommes sentaient la plupart du temps la sueur virile. L'exception que je connaissais pour l'heure, c'était Ayden. Mais après tout il était le seul garçon avec qui je m'étais vraiment rapprochée ces derniers temps.
J'eus une petite pensée nostalgique pour le Sumerbee et je songeais qu'il me fallait vraiment ne pas oublier de retourner à temps en Ecosse pour mon cours privé de sortilèges avec Madame Castilla. Mais mes pensées furent interrompues soudainement par une petite boule de feu, qui avait disparue dans la tente tantôt, me poussant pour retourner à l'intérieur de notre petit campement. Je rentrais donc sans rouspéter, décroisant les bras, attrapant la lanière de mon sac avec ma main droite.
Son regard paniqué qui n'allait pas du tout avec ses paroles m'arrachèrent un sourire franc, et même un petit rire cristallin. Ce qu'elle était bête.
- Tu mens très mal.
J'observais pourtant un moment de silence alors qu'elle semblait vérifier si personne ne venait nous courir après. Un instant passé, je la regardais poser ce chapeau sur sa tête, et je ne pouvais m'empêcher d'élargir encore mon sourire. La journée commençait vraiment très bien.
- La classe oui, mais son pauvre propriétaire ne va rien comprendre.
En effet je serai triste que l'un de mes effets personnels disparaissent, surtout dans un lieu où le professionnalisme était de mise. Pourtant je ne disais rien de plus, j'avais bon espoir qu'Aislin lui rende son bien tout à l'heure.
A mon tour j'attrapais l'appareil photo de la Pokeby, je cadrais et je la prenais en photo en manquant de rire une nouvelle fois. Ensuite, je ressortais de la tente. Qu'importe que nous étions les premières levées, je voulais déambuler un peu en attendant de partir. Et qui sait, nous allions peut-être trouver la cage des crocodiles, un peu à l'écart.
Retournant dans la tente, j'attrapais son déodorant tout en lui rendant mon magnifique portrait de ma morning routine de dragonologue apprentie. En lui rendant son bien, je grimaçais un peu.
- Tu aurais pu me laisser dormir cinq minutes de plus alors…
Je lui souriais pour lui signifier que je ne lui en voulais pas et que je la taquinais… pourtant, j'étais à moitié sérieuse. Dormir, j'adorais ça. Même si je sacrifiais beaucoup de sommeil pour mes études et mes recherches sur les dragons, lorsque j'avais l'occasion d'être tranquille sous une couette, je ne me privais pas. Et quand bien même j'étais motivée, j'appréciais de garder le lit jusqu'au dernier instant, sans pour autant me mettre en retard.
Sans la presser, croisant les bras, j'attendais que la Pokeby termine de se préparer jusqu'à ce qu'elle s'approche de moi, avec deux chaussures différentes. Étrangement, je n'étais pas surprise par tant d'originalité de sa part. Fort heureusement pour elle, c'était deux Converses, c'était simplement original qu'elles soient chacune de couleur différente. Personnellement je préférais mes bonnes vieilles Docteur Martens, ce qui contrastait avec ma petite taille et mon côté timide. Pourtant je ne portais quasiment que ce genre de chaussure, et j'y étais aussi bien que dans des pantoufles. Alors que j'allais ressortir, j'arrêtais mon geste en plein élan tandis que je l'écoutais parler de notre voisin de tente. Elle n'était pas sérieuse là ?
Les yeux grands ouverts, je la regardais sortir et se diriger sans hésitation dans la petite habitation en toile de notre collègue. Me taisant à son signe, je croisais à nouveau les bras, la lanière de mon sac sur mon épaule droite, je posais mes lunettes de soleil sur mon nez et je la fixais faire en secouant légèrement la tête. Les extravagances étaient visiblement une marque de fabrique chez Aislin, et je savais par avance que je ne pouvais pas le lui enlever. Donc celui-ci, bien plus innocent que pour Tom et Jerry, je le lui laissais sans rien dire. De plus, je devais admettre que ça m'amusait énormément. Est-ce qu'elle mettait à exécution tout ce à quoi elle pensait ?
Ainsi, je ne perdais pas une miette de ce qui se passait juste à côté, observant ma camarade enfiler sa tête dans la tente. J'admirais sa chevelure de feu tomber sur ses épaules et son dos, son corps arqué en avant et ses longues jambes. Cette position était hilarante et je manquais de partir en fou rire lorsqu'elle me mimait l'odeur musquée qui devait y avoir à l'intérieur. Je lui avais bien dis à notre arrivée que pour moi les hommes sentaient la plupart du temps la sueur virile. L'exception que je connaissais pour l'heure, c'était Ayden. Mais après tout il était le seul garçon avec qui je m'étais vraiment rapprochée ces derniers temps.
J'eus une petite pensée nostalgique pour le Sumerbee et je songeais qu'il me fallait vraiment ne pas oublier de retourner à temps en Ecosse pour mon cours privé de sortilèges avec Madame Castilla. Mais mes pensées furent interrompues soudainement par une petite boule de feu, qui avait disparue dans la tente tantôt, me poussant pour retourner à l'intérieur de notre petit campement. Je rentrais donc sans rouspéter, décroisant les bras, attrapant la lanière de mon sac avec ma main droite.
Son regard paniqué qui n'allait pas du tout avec ses paroles m'arrachèrent un sourire franc, et même un petit rire cristallin. Ce qu'elle était bête.
- Tu mens très mal.
J'observais pourtant un moment de silence alors qu'elle semblait vérifier si personne ne venait nous courir après. Un instant passé, je la regardais poser ce chapeau sur sa tête, et je ne pouvais m'empêcher d'élargir encore mon sourire. La journée commençait vraiment très bien.
- La classe oui, mais son pauvre propriétaire ne va rien comprendre.
En effet je serai triste que l'un de mes effets personnels disparaissent, surtout dans un lieu où le professionnalisme était de mise. Pourtant je ne disais rien de plus, j'avais bon espoir qu'Aislin lui rende son bien tout à l'heure.
A mon tour j'attrapais l'appareil photo de la Pokeby, je cadrais et je la prenais en photo en manquant de rire une nouvelle fois. Ensuite, je ressortais de la tente. Qu'importe que nous étions les premières levées, je voulais déambuler un peu en attendant de partir. Et qui sait, nous allions peut-être trouver la cage des crocodiles, un peu à l'écart.
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Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Dim 13 Mai 2018 - 19:23
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
Abigail était trop prudente, trop…sans fantaisie. Je n’avais pas envie de me creuser la cervelle pour trouver le bon mot. Je me regardais dans le miroir, mon nouveau chapeau sur la tête et j’étais fière de moi. J’étais une délinquante sauvage et indomptable. Avec un fouet dans la main je serais redoutable ! Mais j’avais trop peur de me faire mal. Donc pas de fouet, de martinet ou tout autre objet à la fois sexy et dangereux. Sur moi ce serait juste dangereux. Pour moi, et toutes les personnes autour, fallait l’avouer. Et dans le fond, je crois que j’étais trop prude pour ce genre d’objet fantaisie. Derrière ma facette de fille sûre d’elle j’étais assez timide en réalité. Mais pas autant qu’Abigail ça s’était certain !
Je levais les épaules suite à sa remarque. « Vu l’odeur de sa tente, je pense qu’il ne se souviendra pas d’hier soir, il pensera surement qu’il l’a perdu. » Je me passais un dernier coup de brosse et réajustais une dernière fois ma tenue. J’étais fin prête à partir la journée dans la montagne. Tout de même, j’avais beau être naïve, j’en avais parfaitement conscience, j’avais tout de même l’impression que Tom essayait un peu de me draguer. Bien sûr ce serait bizarre, après tout il était marié, une scientifique lui avait demandé des nouvelles de son épouse hier soir. Très mal à l’aise, il lui avait répondu qu’elle allait parfaitement bien et que leurs enfants faisaient leurs études à Ivermorny. Je n’en avais donc pas parlé concrètement avec Abi, elle m’aurait trouvé idiote, une fois de plus. Et vu qu’hier il y avait eu pas mal de tensions entre nous, je n’avais pas envie de provoquer une situation qui aurait pu être déplaisante pour l’une d’entre nous, voire même les deux. Mais quand même ! Il nous invitait aujourd’hui, à venir avec lui voir la meute de dragon qu’ils avaient découvert. Tous les magizoologues n’avaient pas cette chance ! Devais-je m’attendre à ce qu’il demande quelque chose en échange ? Peu importe, nous verrons bien.
Au bout d’une demi-heure, le camp commençait petit à petit à revivre et lorsque j’aperçus notre voisin sortir de sa tente en titubant je me sentais encore plus fière de lui avoir dérobé son bien. Bien fait. Fallait pas faire n’importe quoi. Je fis un geste en direction d’Abigail pour qu’elle profite à son tour du spectacle. « Tu as vu…je t’avais dit qu’il ne s’en rendrait même pas compte. J’espère juste que nous ne serons pas avec lui… » Pas que j’avais peur. Je me sentais alors obligé de rajouter à l’encontre de mon amie : « J’aimerais pas qu’il me vomisse dessus. »
Une fois finaliser nos sacs et prit nos sandwichs dans la tente de Suzie, une super cracmol qui travaillait pour le gouvernement magique américain et qui avait pour mission de coordonner les vivres sur les missions de sauvetage et ses sandwichs étaient tellement bons ! Surtout le végan. Je n’étais pas végan. Parfois je me disais que ce serait bien d’essayer mais j’aimais trop la viande, et le poisson, et le fromage et les œufs. Surtout les œufs. Donc, après avoir récupéré notre nourriture, nous retrouvions les deux loulous près de la tente du chef. « Bonjour Mesdemoiselles ! » Tom s’approcha de nous et m’enlaça un peu trop familièrement mais bon. Je jetais un regard à Abigail et répondais à ses embrassades. Pourquoi pas, tant qu’on en restait là. Bien que…non, ce n’était pas bien. « Vous êtes prêtes les filles ?Une longue marche nous attend ! »
FRIMELDA
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Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Dim 13 Mai 2018 - 22:24
Je ne me permettais aucun commentaire quant au chapeau pour le moment. Je n'approuvais pas le vole, encore moins sur un lieu qui se voulait professionnel, mais j'allais laisser sa petite fierté pour la journée à la rouquine. Je m'assurerai qu'elle rende son bien à son propriétaire en fin de journée... De plus, je ne voyais pas le rapport avec l'odeur dans la tente et le chapeau, mais soit… Je comprenais très bien son amusement, je l'étais moi aussi, mais j'étais aussi une personne responsable. D'autant plus que ce genre d'endroits, c'était mon avenir. J'allais vivre et revivre des campements, des observations et des fouilles, c'était ce que je voulais faire : étudier les dragons. Si avant même de vraiment commencer j'avais la réputation d'une voleuse, ou d'être l'amie d'une voleuse, ça n'allait pas aider mes affaires. Je ne voulais pas que les plaisanteries de la Pokeby ternissent l'image de ma future profession. J'y tenais plus que tout, c'était mon rêve d'enfance. La jeune femme que j'avais rencontré la veille ne pouvait pas encore rivaliser avec ça, et par ailleurs, je n'étais pas certaine que quelqu'un puisse le faire. Pas même ma sœur… mais Adélaïde n'irait pas contre mes rêves.
Une fois les sacs remplis des victuailles, je remerciais la cracmol avec respect. Je me fichais de ce qu'elle était, tout comme je me fichais des sang-purs ou des nés moldus. J'avais été élevée dans les deux mondes, les deux étaient donc importants pour moi. Je considérais donc la femme avec le respect dont elle avait le droit. En plus, ses sandwichs, ils tuaient, c'était tellement bon ! Sauf le végan par contre… ne pas manger de la viande tous les jours ça me convenait, il fallait respecter les bestioles qui passaient dans notre mâchoire… mais de là à ne plus rien manger de ce qui provient des animaux, c'était pour moi une énorme aberration. La nature nous donnait ce dont on avait besoin, et les animaux en faisaient partie. Le problème était la surexploitation du monde moldu. Tout n'était qu'une question d'équilibre et de respect. Tout. Hélas, c'étaient des bases et des règles de vie qui s'oubliaient. Le vole en faisait partie par exemple. À cette pensée, je reluquais la rouquine alors que nous étions accueillies par les deux chefs du campement.
En retenant fortement un haussement de sourcils en voyant Tom l'enlacer bien plus que dans un simple geste poli, je me contentais de tendre la main à Jerry pour mettre directement de la distance entre lui et moi, et j'agissais de la même manière avec Tom. Hors de question qu'il me prenne dans ses bras ou que je reçoive une quelconque bise. Je voyais bien le regard d'Aislin, et j'avais déjà remarqué le comportement étrange de l'homme la veille, pourtant je n'avais rien relevé puisque je voulais changer de sujet à ce moment. Néanmoins, ma compagne de voyage allait peut-être avoir besoin de moi pour la suite, je ne voulais pas qu'elle tombe dans les filets d'un homme étrange, marié mais infidèle. Ce n'était jamais très bon comme histoires, et je ne voulais pas paraître mère poule, simplement une amie avisée sur qui elle pouvait compter.
Après les politesses échangées, je me contentais de suivre le mouvement, mon sac sur mon dos, mes deux pouces tenus par les lanières, je marchais calmement mais d'un bon rythme. Même si je n'en avais pas l'air, j'étais une personne qui randonnait avec facilité et aisance. Crapahuter dans les montagnes ou les hautes herbes, ça ne me dérangeait pas, j'étais habituée depuis le temps que je le faisais pour chercher des dragons et les étudier. Avec douceur, je venais attraper la main d'Aislin en lui serrant un peu les doigts, l'emmenant discrètement un peu à l'écart de la file de marche. Pas trop loin pour ne pas les perdre, je restais prudente, mais je voulais m'assurer qu'on ne nous entende pas parler. Ainsi, je lui parlais aussi à voix basse.
- Dis donc… C'est moi ou Tom te reluques étrangement depuis hier soir ?
Je lui lâchais la main tout en continuant ma route en suivant le reste du groupe de mon rythme calme mais assuré. Je me contentais simplement de rajouter.
- Tu devrais faire attention.
Mon but n'était que de la mettre en garde, je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose et qu'elle puisse avoir une peine de cœur. Je m'emportais sûrement un peu, pourtant je savais ce qui pouvait arriver lorsque le cœur était malade. Je voulais épargner ça à la jeune femme que je souhaitais considérer comme une amie.
Je n'insistais pas davantage sur le sujet tant qu'elle ne le voulait pas, et je continuais tranquillement la marche de plusieurs heures. Enfin arrivés, nous posions nos affaires, et je m'approchais de Tom et de Jerry pour suivre les instructions. Il était difficile de repérer les dragons puisqu'ils pouvaient se camoufler, pourtant il semblait aux magizoologues et aux dragonologues présents qu'ils avaient observé bien plus de mouvements ici qu'ailleurs. Il se pouvait donc fortement que plusieurs dragons vivaient ici. J'étais très impatiente, je trépignais, pourtant je faisais preuve d'un calme incroyable et d'une grande concentration. C'était dans ces moments là que j'utilisais mes tripes.
Une fois les sacs remplis des victuailles, je remerciais la cracmol avec respect. Je me fichais de ce qu'elle était, tout comme je me fichais des sang-purs ou des nés moldus. J'avais été élevée dans les deux mondes, les deux étaient donc importants pour moi. Je considérais donc la femme avec le respect dont elle avait le droit. En plus, ses sandwichs, ils tuaient, c'était tellement bon ! Sauf le végan par contre… ne pas manger de la viande tous les jours ça me convenait, il fallait respecter les bestioles qui passaient dans notre mâchoire… mais de là à ne plus rien manger de ce qui provient des animaux, c'était pour moi une énorme aberration. La nature nous donnait ce dont on avait besoin, et les animaux en faisaient partie. Le problème était la surexploitation du monde moldu. Tout n'était qu'une question d'équilibre et de respect. Tout. Hélas, c'étaient des bases et des règles de vie qui s'oubliaient. Le vole en faisait partie par exemple. À cette pensée, je reluquais la rouquine alors que nous étions accueillies par les deux chefs du campement.
En retenant fortement un haussement de sourcils en voyant Tom l'enlacer bien plus que dans un simple geste poli, je me contentais de tendre la main à Jerry pour mettre directement de la distance entre lui et moi, et j'agissais de la même manière avec Tom. Hors de question qu'il me prenne dans ses bras ou que je reçoive une quelconque bise. Je voyais bien le regard d'Aislin, et j'avais déjà remarqué le comportement étrange de l'homme la veille, pourtant je n'avais rien relevé puisque je voulais changer de sujet à ce moment. Néanmoins, ma compagne de voyage allait peut-être avoir besoin de moi pour la suite, je ne voulais pas qu'elle tombe dans les filets d'un homme étrange, marié mais infidèle. Ce n'était jamais très bon comme histoires, et je ne voulais pas paraître mère poule, simplement une amie avisée sur qui elle pouvait compter.
Après les politesses échangées, je me contentais de suivre le mouvement, mon sac sur mon dos, mes deux pouces tenus par les lanières, je marchais calmement mais d'un bon rythme. Même si je n'en avais pas l'air, j'étais une personne qui randonnait avec facilité et aisance. Crapahuter dans les montagnes ou les hautes herbes, ça ne me dérangeait pas, j'étais habituée depuis le temps que je le faisais pour chercher des dragons et les étudier. Avec douceur, je venais attraper la main d'Aislin en lui serrant un peu les doigts, l'emmenant discrètement un peu à l'écart de la file de marche. Pas trop loin pour ne pas les perdre, je restais prudente, mais je voulais m'assurer qu'on ne nous entende pas parler. Ainsi, je lui parlais aussi à voix basse.
- Dis donc… C'est moi ou Tom te reluques étrangement depuis hier soir ?
Je lui lâchais la main tout en continuant ma route en suivant le reste du groupe de mon rythme calme mais assuré. Je me contentais simplement de rajouter.
- Tu devrais faire attention.
Mon but n'était que de la mettre en garde, je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose et qu'elle puisse avoir une peine de cœur. Je m'emportais sûrement un peu, pourtant je savais ce qui pouvait arriver lorsque le cœur était malade. Je voulais épargner ça à la jeune femme que je souhaitais considérer comme une amie.
Je n'insistais pas davantage sur le sujet tant qu'elle ne le voulait pas, et je continuais tranquillement la marche de plusieurs heures. Enfin arrivés, nous posions nos affaires, et je m'approchais de Tom et de Jerry pour suivre les instructions. Il était difficile de repérer les dragons puisqu'ils pouvaient se camoufler, pourtant il semblait aux magizoologues et aux dragonologues présents qu'ils avaient observé bien plus de mouvements ici qu'ailleurs. Il se pouvait donc fortement que plusieurs dragons vivaient ici. J'étais très impatiente, je trépignais, pourtant je faisais preuve d'un calme incroyable et d'une grande concentration. C'était dans ces moments là que j'utilisais mes tripes.
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Lun 14 Mai 2018 - 22:37
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
Nous étions un petit groupe de sept ; Abigail et moi bien sûr, Tom et Jerry, évidemment, une blondasse qui portait un short si court que j’ai dû le regarder beaucoup trop insistement pour être certaine que ce n’était pas un boxer, il y avait aussi un certain David qui aimait bien regarder le short de la blondasse lui aussi. Sérieusement, même moi j’étais plus discrète ! Et j’avais conscience d’être aussi gracieuse qu’un éléphant bourré dans une bibliothèque. Enfin bon, elle aimait visiblement ça. Et pour finir il y avait Veronica. Le genre de femme froide, insensible, que j’aurais imaginée dans mes pires cauchemars donner de la mort au rat à d'adorables chiots et du coup, je ne comprenais pas ce qu’elle pouvait bien faire dans une excursion pour admirer des dragons. À tous les coups, l’idée de se servir d’alligator comme appât c’était son œuvre.
La marche bien débuté, mon avis concernant nos compagnons de voyage s’apaisait ; David semblait visiblement bien s’y connaitre en fleur, puisqu’il passait son temps à papoter avec Blondie au sujet de toutes celles que nous croisions, quant à Blondie, justement, son truc c’était plutôt les arbres. Je laissais même mon dégout à son égard de côté le temps de parler quelques minutes avec elle des capacités magiques des espèces du coin. Conversation qui se trouva finalement très intéressante puisqu’elle me confortait dans mon envie d’utiliser du cyprès chauve pour ma baguette écaille. De temps en temps je jetais même des coups d’œil à Abigail qui regardait le paysage. Elle était vraiment sérieuse. Et je prenais cette deuxième journée avec un peu plus de sérieux puisque je sentais que pour elle, ça comptait. Tom se décida finalement à rejoindre la conversation entre Blondie et moi et les détails concernant nos vies privées et nos relations privées se firent ressentir. Une fois de plus j’étais légèrement mal à l’aise, contrairement à la blonde. Je la laissais donc planter ses griffes dans la perche que nous tendions Tom avant qu’il ne propose un plan à trois et sentant le bras d’Abigail se refermer sur les miens, je la laissais me trainer légèrement à part. « Dis donc… C'est moi ou Tom te reluque étrangement depuis hier soir ? »
Elle aussi avait remarqué. Décidément, ce n’était pas discret. « Ce n’est pas toi, j’ai presque cru qu’il allait nous proposer un plan à trois à l’instant à Blondie et moi. » Notre marche était légèrement plus lente pour mettre de la distance dans le groupe. Et nous retrouver enfin un peu seule, c’était agréable. « Tu devrais faire attention. » S’inquiétait-elle pour moi ? C’était tellement adorable. Je mourrais d’envie de lui faire un gros câlin mais je me retenais. Tom me lançait des clins d’œil sans porter la moindre attention à la femme qui lui graissait la patte. « Ne t’inquiète pas. Je ne me laisserais pas avoir. » Je repris la marche en avant, tandis que nous escaladions une petite pente, et arrivé en haut, je me retournais, regardant Abigail avec un sourire. « Même s’il a une sacrée paire de fesses, miaou ! » dis-je en murmurant, un grand sourire sur les lèvres.
Nous arrivions enfin à la clairière que les magizoologues avaient sélectionnée. L’endroit était merveilleux ; une falaise lumineuse, un cours d’eau ruisselante, des fleurs par centaines qui étincelait sous le rayon de soleil qui semblait ne briller que pour ce lieu magique. « Vous voyez ces fleurs, ce sont des péninsules floratis, une espèce de fleurs qui se fait aujourd’hui plutôt rare mais qui, il y a cent ans étaient très utilisées pour ses vertus bienfaitrices. Les dragons doivent s’en nourrir pour renforcer leurs écailles et leur vision. » Je me tournais vers David, qui était bien plus intéressant qu’il n’en donnait l’air mais dont Jerry, s’en foutait royalement. Tandis que nous l’écoutions tous, lui, regardait ailleurs. Il n’était pas très marrant. Veronica non plus d’ailleurs, elle se mit immédiatement à nous rappeler que nous étions là pour les dragons et non pour les fleurs. Notre petit groupe commença donc à s’installer. Assise contre un arbre, je sortais un petit bloc note que j’avais pris avec moi et commençais à dessiner les fleurs dont David nous avait parlé. Elles étaient belles. Peut-être qu’un jour je les sculpterais sur une de mes œuvres. Je montrais le dessin à Abigail. « Ressemblant ? »
FRIMELDA
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Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mar 15 Mai 2018 - 16:47
"Ne t'inquiète pas je ne me laisserai pas avoir". C'était aussi absurde de sa part que si moi je lui disais "ne t'inquiète pas je ne vais pas mettre ma tête dans la gueule du dragon" alors que ce dernier me soufflait sur la nuque. J'aurai aimé la croire mais une petite voix au fond de moi me disait de faire attention et de tout de même la surveiller du coin de l'œil. À tout hasard, était-ce peut-être à cause de son plan idiot de la veille à vouloir draguer Tom et Jerry ? Ho… non je n'étais sûrement pas dubitative à cause de ça… non.
Je retenais un rire dans la montée alors qu'elle me faisait sa remarque sur les fesses de l'homme. Je n'avais absolument pas du tout le réflexe de regarder ce genre de chose sur l'anatomie d'autrui, je ne regardais rien en réalité, tant ça m'était égal et tant l'amour m'indifférait. Je ressentais autant d'émotion et d'attirance pour quelqu'un qu'un encéphalogramme plat.
Une fois arrivée sur place, je poussais un petit soupir et posais mon sac non loin d'Aislin, m'armant de ma baguette, de mon stylo et de mon carnet de notes sur les dragons. Ce que disait David était particulièrement intéressant, d'autant plus que ça allait pouvoir me servir pour mon cours de botanique. Sait-on jamais, peut-être qu'un jour je serai interrogée sur ce type de fleur ? Le pourcentage de chance avoisinait le chiffre 0, certes, mais on n'était jamais à l'abris d'une éventualité. D'autant plus que si c'était effectivement une fleur qui pouvait aider les dragons, à l'instar de l'argent ou du fer, ça m'intéressait forcément. M'asseyant donc à côté de la rouquine, je me mettais à mon tour à dessiner la fleur en notant rapidement ce que venait de dire l'homme. Je prenais bien garde à rester discrète pour éviter qu'il ne me mette le grappin dessus, je n'avais vraiment pas envie de me faire draguer. Avais-je déjà précisé que ce n'était pas ma tasse de thé ? Je tournais le regard vers le dessin d'Aislin en lui souriant.
- Très ressemblant.
Son trait de crayon n'était pas mauvais lorsqu'elle se donnait de la peine, un peu comme moi en somme. Je pouvais dessiner un dragon sous ses moindres détails, mais impossible de dessiner une personne, ça finissait toujours en bonhomme bâton. Après avoir terminé mon dessin, et ne doutant pas de mon talent, je refermais mon carnet sans demander confirmation à la Pokeby. Calmement, j'observais ce qui se passait autour de nous. David et Blondie d'un côté, je n'allais pas être étonnée si à un moment donné de la journée ils disparaissaient pour terminer dans un buisson. Tom ailleurs, en train d'examiner aussi bien la végétation que ma compagne de voyage. Puis enfin Veronica et Jerry qui discutaient de quelque chose en regardant la clairière. Ma curiosité piquée au vif, je me redressais pour m'approcher d'eux. Même si j'avais apprécié ce qu'avait dit David sur les fleurs, je devais admettre que, moi aussi, j'étais ici pour les dragons. C'est donc naturellement que je me rendais vers eux pour pouvoir participer à la discussion sur les dragons qu'ils étaient en train de mener.
Ils essayaient de trouver des idées pour mettre en place un système qui nous permettrait de voir les dragons avec leur talent de camouflage. Les caméléons pouvaient changer de couleurs et se camoufler en une vingtaine de secondes… je n'étais donc pas étonnée si les dragons pouvaient en faire de même, voir encore plus rapidement. Peut-être fallait-il donc le tromper ? Je me risquais donc à prendre timidement la parole.
- Et si nous lancions un sortilège d'illusion ? Pour faire apparaître un prédateur… ou pourquoi pas un potentiel rival ?
La menace ferait sûrement changer la couleur du dragon qui oubliera alors son camouflage pour prendre une teinte menaçante et impressionnante. Ainsi, il sera peut-être plus facile de le voir et de pouvoir l'étudier. Ce serait au moins un début pour en apprendre plus sur cette espèce. Néanmoins, je trouvais un peu mon idée idiote, surtout parce que j'étais encore étudiante, mais aussi parce que je ne savais pas où en était véritablement les recherches. Peut-être avaient-ils déjà pensé à ce genre de stratagème ?
Pourtant Jerry me regardait et me souriait, approuvant mon idée. Il s'avançait alors dans la clairière pour lancer un sort puissant, faisant apparaître un faux dragon, de taille moyenne, il me semblait reconnaître une race surtout observée au Mexique. Astucieux… une espèce qui serait plus probable de croiser les dragons de Louisiane serait une menace d'autant plus convaincante pour le dragon que nous voulions étudier ici.
Je retenais un rire dans la montée alors qu'elle me faisait sa remarque sur les fesses de l'homme. Je n'avais absolument pas du tout le réflexe de regarder ce genre de chose sur l'anatomie d'autrui, je ne regardais rien en réalité, tant ça m'était égal et tant l'amour m'indifférait. Je ressentais autant d'émotion et d'attirance pour quelqu'un qu'un encéphalogramme plat.
Une fois arrivée sur place, je poussais un petit soupir et posais mon sac non loin d'Aislin, m'armant de ma baguette, de mon stylo et de mon carnet de notes sur les dragons. Ce que disait David était particulièrement intéressant, d'autant plus que ça allait pouvoir me servir pour mon cours de botanique. Sait-on jamais, peut-être qu'un jour je serai interrogée sur ce type de fleur ? Le pourcentage de chance avoisinait le chiffre 0, certes, mais on n'était jamais à l'abris d'une éventualité. D'autant plus que si c'était effectivement une fleur qui pouvait aider les dragons, à l'instar de l'argent ou du fer, ça m'intéressait forcément. M'asseyant donc à côté de la rouquine, je me mettais à mon tour à dessiner la fleur en notant rapidement ce que venait de dire l'homme. Je prenais bien garde à rester discrète pour éviter qu'il ne me mette le grappin dessus, je n'avais vraiment pas envie de me faire draguer. Avais-je déjà précisé que ce n'était pas ma tasse de thé ? Je tournais le regard vers le dessin d'Aislin en lui souriant.
- Très ressemblant.
Son trait de crayon n'était pas mauvais lorsqu'elle se donnait de la peine, un peu comme moi en somme. Je pouvais dessiner un dragon sous ses moindres détails, mais impossible de dessiner une personne, ça finissait toujours en bonhomme bâton. Après avoir terminé mon dessin, et ne doutant pas de mon talent, je refermais mon carnet sans demander confirmation à la Pokeby. Calmement, j'observais ce qui se passait autour de nous. David et Blondie d'un côté, je n'allais pas être étonnée si à un moment donné de la journée ils disparaissaient pour terminer dans un buisson. Tom ailleurs, en train d'examiner aussi bien la végétation que ma compagne de voyage. Puis enfin Veronica et Jerry qui discutaient de quelque chose en regardant la clairière. Ma curiosité piquée au vif, je me redressais pour m'approcher d'eux. Même si j'avais apprécié ce qu'avait dit David sur les fleurs, je devais admettre que, moi aussi, j'étais ici pour les dragons. C'est donc naturellement que je me rendais vers eux pour pouvoir participer à la discussion sur les dragons qu'ils étaient en train de mener.
Ils essayaient de trouver des idées pour mettre en place un système qui nous permettrait de voir les dragons avec leur talent de camouflage. Les caméléons pouvaient changer de couleurs et se camoufler en une vingtaine de secondes… je n'étais donc pas étonnée si les dragons pouvaient en faire de même, voir encore plus rapidement. Peut-être fallait-il donc le tromper ? Je me risquais donc à prendre timidement la parole.
- Et si nous lancions un sortilège d'illusion ? Pour faire apparaître un prédateur… ou pourquoi pas un potentiel rival ?
La menace ferait sûrement changer la couleur du dragon qui oubliera alors son camouflage pour prendre une teinte menaçante et impressionnante. Ainsi, il sera peut-être plus facile de le voir et de pouvoir l'étudier. Ce serait au moins un début pour en apprendre plus sur cette espèce. Néanmoins, je trouvais un peu mon idée idiote, surtout parce que j'étais encore étudiante, mais aussi parce que je ne savais pas où en était véritablement les recherches. Peut-être avaient-ils déjà pensé à ce genre de stratagème ?
Pourtant Jerry me regardait et me souriait, approuvant mon idée. Il s'avançait alors dans la clairière pour lancer un sort puissant, faisant apparaître un faux dragon, de taille moyenne, il me semblait reconnaître une race surtout observée au Mexique. Astucieux… une espèce qui serait plus probable de croiser les dragons de Louisiane serait une menace d'autant plus convaincante pour le dragon que nous voulions étudier ici.
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Jeu 17 Mai 2018 - 11:56
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
« Très ressemblant. » Je souriais à sa remarque et me remettais au travail tandis que je la voyais se lever. L’ambiance était douce et calme dans la clairière et on en oubliait presque pourquoi nous étions venue ici. Tom s’approcha de moi et s’installa à mes côtés. « Vous et votre amie vous nous avez prouvé que vous étiez digne de confiance. C’est agréable de vous avoir parmi les vieux loups que nous sommes. » Je lui rendais son sourire même si je me sentais un peu comme une coccinelle prise dans les filets d’une plante vénéneuse. Les plus dangereuses étaient toujours les plus belles. Il s’approchait de moi, réduisant nos espaces personnelles pour n’en faire plus qu’un commun mais miraculeusement, comme si le destin me tendait un bras, Veronica prit la parole. « Nous allons faire une illusion pour les encourager à sortir de leur trou. Professeur Landry ? Souhaitez-vous vous en charger ? » Elle me jetait un regard de haine, comme si je détournais Tom de ses occupations. Je n’avais rien demandé ! Mon regard croisa celui d’Abigail et je tentais de lui faire comprendre par la penser qu’il ne s’était rien passé. « Oui, j’arrive. »
Une fois Tom debout, je me remettais à mon tour sur mes deux jambes et me rapprochais d’Abigail tandis que Jerry donnait des instructions très précise sur nos positions ; dans l’ensemble, on devait être assez proche pour donner l’impression d’une meute, mais pas assez pour que le sortilège ne nous fonde pas en un être bizarre aux yeux des dragons. Nous étions enfin tous en position et Tom lança son sortilège. Aux aguets, nous étions tous focalisés sur la végétation alentour, attendant impatiemment que l’un d’entre eux ne s’avance pas. Puis une ombre apparut. J’en tremblais. C’était à la fois excitant et terrifiant. J’attendais, j’attendais, puis l’un d’entre eux commença à apparaître. Il gardait sa transparence mais nous pouvions clairement distinguer, de temps à autre, une écaille sombre et brillante. J’attrapais la main d’Abigail d’un coup, sans jamais le quitter des yeux. Il allait apparaître ! Puis David tomba en avant et la créature, effrayer disparut à nous dans un froissement de végétation.
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Jeu 17 Mai 2018 - 14:02
M'approchant de Tom lorsqu'il lançait le sort d'illusion, j'étais très fière de mon idée, et surtout de voir que tout le monde semblait l'avoir approuvé. Un sentiment de gloire m'envahissait, comme si je me sentais déjà comme une dragonologue accomplie, alors que je savais que ce n'était pas le cas. L'espoir et les rêves font vivre parait-il. En tout cas, je me sentais profondément excitée par ce qui était en train d'arriver même si aucun dragon n'était encore apparu. Je laissais Aislin s'approcher de moi et je lui lançais un petit sourire compatissant à propos de Tom. Il dépassait un peu les bornes, et je l'avais vu du coin de l'œil, faire son manège avec la Pokeby. Hors de question que je la laisse seule un instant, j'étais à présent condamnée à ne pas lui lâcher les semelles jusqu'à notre retour en Ecosse… ou alors c'était elle qui était condamnée à m'avoir sans arrêt aux fesses… je ne savais pas trop la quelle des deux allait être la plus à plaindre… mais pouvait-on vraiment parler de malheur ?
Plus le temps passait et plus je me sentais à l'aise avec elle. J'aimais son franc parler et ses extravagances. Elle était ce que je devenais lorsque je faisais la fête et que j'avais bu un ou deux verres pour me faire perdre ma timidité. Non pas qu'elle soit un modèle pour moi, loin de là, mais j'aimais nos contraires et nos opposés. Souvent ils se repoussent, dans mon cas, ils m'attirent. J'aimais être en sa présence et ce, même si j'avais toujours de petites angoisses de ce que seront ses prochaines théories fumeuses ou ses prochaines lubies.
C'est le cœur battant la chamade que je regardais le sort d'illusion et autour de nous. J'étais comme sur un fil en suspension, au-dessus du vide. Je scrutais la moindre parcelle de végétation autour de nous, oubliant presque la présence des autres. Je devais serrer les poings et la mâchoire pour m'éviter de trembler. Je voulais rester concentrée et professionnelle, après tout, c'est ce que je vivrais régulièrement plus tard. C'était cette sensation que j'aimais et que je voulais retrouver à chaque fois. Cette impression d'être tenue par un fil de la tête aux pieds. Cette main qui me remuait les tripes et qui me faisait me sentir vivante et entière. Je n'arrivais pas à ressentir de telles sentiments ailleurs, ni avec personne.
Lorsque dans les buissons, une forme venait à se détacher du reste. Toujours camouflé mais d'une couleur légèrement différente, nous pouvions presque entièrement le voir. Je sentais Aislin prendre ma main, que j'arrivais alors à ouvrir pour la lui serrer doucement. Ainsi, nous partagions toutes deux notre stimulation et notre transe de l'instant. Alors qu'auparavant j'étais tremblante, maintenant que je voyais l'animal, je ne bougeais plus, totalement dans mon élément, je savais qu'il ne fallait surtout pas remuer, rester totalement immobile pour essayer, à notre tour, de nous fondre dans la masse et ne pas effrayer le dragon. Ironique d'effrayer un dragon me direz-vous, mais lorsque c'était une espèce inconnue, il fallait mettre toutes les chances de son côté. J'étais si concentrée à observer le comportement de l'animal que j'en oubliais sûrement de respirer. Je le contemplais dans les moindres détails, ses courbes, sa morphologue, sa tête, tout, même si je le devinais plus que je le distinguais vraiment.
Mais un bruit à ma droite me perturbait, et je n'étais pas la seule, car je regardais à regret, et impuissante, notre belle créature s'enfuir, comprenant notre subterfuge. Il me fallait plusieurs minutes pour réussir à détourner mes yeux de l'endroit où le dragon avait disparu. Je regardais David, complétement décontenancée. Pourquoi avait-il trébuché bon sang ? Même moi qui n'était qu'une élève en formation ne faisait pas d'erreur aussi grossière… que ça aurait pu être Aislin ne m'aurait guère surprise… mais un sorcier de sa trempe ? J'écarquillais de grands yeux alors que Tom et Veronica vociférèrent contre David qui voyait en Blondie une bien maigre défense.
Personnellement, je ne perdais pas de temps et je courais vers mon sac pour en sortir mon journal consacré aux dragons. Concentrée, sans écouter les hurlements et les cris des soient disant professionnels non loin, je dessinais rapidement, mais avec des traits précis, notre dragon. Une fois retournée à Hungcalf je terminerai mieux les traits et je dessinerai mieux son corps… mais au moins déjà deux pages de mon carnet étaient consacrées uniquement à cette race inconnue de Louisiane. J'étais véritablement fière et heureuse d'être venue ici, et sans Aislin, ça n'aurait jamais été possible. Une fois mon dessin terminé, je me redressais d'un bond, mon carnet en main, et je retournais vers le groupe. La rouquine semblait s'inquiéter du sort de David, moi je n'étais préoccupée que d'une chose.
Je sautais dans les bras d'Aislin pour venir lui coller un gros bisou sur la joue, devant tout le monde.
Plus le temps passait et plus je me sentais à l'aise avec elle. J'aimais son franc parler et ses extravagances. Elle était ce que je devenais lorsque je faisais la fête et que j'avais bu un ou deux verres pour me faire perdre ma timidité. Non pas qu'elle soit un modèle pour moi, loin de là, mais j'aimais nos contraires et nos opposés. Souvent ils se repoussent, dans mon cas, ils m'attirent. J'aimais être en sa présence et ce, même si j'avais toujours de petites angoisses de ce que seront ses prochaines théories fumeuses ou ses prochaines lubies.
C'est le cœur battant la chamade que je regardais le sort d'illusion et autour de nous. J'étais comme sur un fil en suspension, au-dessus du vide. Je scrutais la moindre parcelle de végétation autour de nous, oubliant presque la présence des autres. Je devais serrer les poings et la mâchoire pour m'éviter de trembler. Je voulais rester concentrée et professionnelle, après tout, c'est ce que je vivrais régulièrement plus tard. C'était cette sensation que j'aimais et que je voulais retrouver à chaque fois. Cette impression d'être tenue par un fil de la tête aux pieds. Cette main qui me remuait les tripes et qui me faisait me sentir vivante et entière. Je n'arrivais pas à ressentir de telles sentiments ailleurs, ni avec personne.
Lorsque dans les buissons, une forme venait à se détacher du reste. Toujours camouflé mais d'une couleur légèrement différente, nous pouvions presque entièrement le voir. Je sentais Aislin prendre ma main, que j'arrivais alors à ouvrir pour la lui serrer doucement. Ainsi, nous partagions toutes deux notre stimulation et notre transe de l'instant. Alors qu'auparavant j'étais tremblante, maintenant que je voyais l'animal, je ne bougeais plus, totalement dans mon élément, je savais qu'il ne fallait surtout pas remuer, rester totalement immobile pour essayer, à notre tour, de nous fondre dans la masse et ne pas effrayer le dragon. Ironique d'effrayer un dragon me direz-vous, mais lorsque c'était une espèce inconnue, il fallait mettre toutes les chances de son côté. J'étais si concentrée à observer le comportement de l'animal que j'en oubliais sûrement de respirer. Je le contemplais dans les moindres détails, ses courbes, sa morphologue, sa tête, tout, même si je le devinais plus que je le distinguais vraiment.
Mais un bruit à ma droite me perturbait, et je n'étais pas la seule, car je regardais à regret, et impuissante, notre belle créature s'enfuir, comprenant notre subterfuge. Il me fallait plusieurs minutes pour réussir à détourner mes yeux de l'endroit où le dragon avait disparu. Je regardais David, complétement décontenancée. Pourquoi avait-il trébuché bon sang ? Même moi qui n'était qu'une élève en formation ne faisait pas d'erreur aussi grossière… que ça aurait pu être Aislin ne m'aurait guère surprise… mais un sorcier de sa trempe ? J'écarquillais de grands yeux alors que Tom et Veronica vociférèrent contre David qui voyait en Blondie une bien maigre défense.
Personnellement, je ne perdais pas de temps et je courais vers mon sac pour en sortir mon journal consacré aux dragons. Concentrée, sans écouter les hurlements et les cris des soient disant professionnels non loin, je dessinais rapidement, mais avec des traits précis, notre dragon. Une fois retournée à Hungcalf je terminerai mieux les traits et je dessinerai mieux son corps… mais au moins déjà deux pages de mon carnet étaient consacrées uniquement à cette race inconnue de Louisiane. J'étais véritablement fière et heureuse d'être venue ici, et sans Aislin, ça n'aurait jamais été possible. Une fois mon dessin terminé, je me redressais d'un bond, mon carnet en main, et je retournais vers le groupe. La rouquine semblait s'inquiéter du sort de David, moi je n'étais préoccupée que d'une chose.
Je sautais dans les bras d'Aislin pour venir lui coller un gros bisou sur la joue, devant tout le monde.
- Dessin:
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Jeu 17 Mai 2018 - 15:41
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
Je tournais la tête, effrayé, vers David qui était à terre. Comment avait-il réussi à tomber ? En fait je l’imaginais très bien : Il avait dû se pencher en avant pour voir un maximum de détails et il avait perdu l’équilibre. Ça m’arrivait souvent, ça aurait pu m’arriver d’ailleurs. C’était même étonnant que ce se soit pas moi à terre, à cet instant. Je me penchais immédiatement vers lui, tandis que les autres étaient encore en train de comprendre ce qui venait de se passer. Le sorcier se tenait la cheville et je clamais des phrases destinées à le calmer et le rassurer. Sa cheville était malgré tout déjà enflée, il se l’était peut-être cassé. Zut. Je tâtais la blessure en lui posant des questions pour estimer des dégâts tandis que les autres étaient fou de rage. Sérieusement, n’y avait-il pas plus urgent là maintenant ? « Comment pouvez-vous être aussi incapable David ! à cause de vous nous venons de perdre ce qui sera peut-être la seule et unique chance de faire face à l’un d’entre eux ! » Je soupirais à la remarque de Tom. Oui, il avait raison mais tout de même ! « Quel sombre imbécile ! Où avez-vous eu votre diplôme ! Vous êtes fichu maintenant ! » David commençait à s’agiter et je sentais à quel point il souffrait, physiquement et mentalement.
« Eh vous deux on se calme, vous ne voyez pas qu’il est blessé ? » Je n’aurais sans doute jamais dû parler mais je ne pouvais pas rester comme ça sans rien dire alors qu’on s’en prenait à un blesser. Ce n’était pas humain. « De quoi vous vous mêlez vous . ? Fermez là vous n’y connaissez rien ! » QUOI ? Je me tournais vers Jerry qui avait osé me parler comme si j’étais une sous-merde. Je donnais une indication douce à David de ne pas bouger et je me relevais et faisais face à l’autre con à lunettes. « Je ne m’y connais certes pas autant que vous en dragons, mais en attendant, tout votre savoir monseigneur ne sert à rien pour soigner cet homme alors je crois que c’est plutôt à vous de la fermer ! » Tom se mit immédiatement entre nous deux pour nous séparer et me jeta un regard furieux tandis qu’il réprimanda le sorcier et que je revenais à notre blesser à terre.
Je ne suivais pas le cursus de médicomagie mais mes connaissances en botanique et en potions me permettaient de repérer immédiatement dans les alentours des plantes qui pourraient me servir pour créer un onguent. Je laissais donc Blondie se mettre à quatre pattes devant David, au plus grand plaisir de ce dernier et ramassaient quelques plantes autours que j’écrasais ensemble et mélangeait grâce à la magie. Une fois la pâte prête, Blondie l’appliqua dans le silence le plus total.
L’ambiance était lourde et plus personne ne disait le moindre mot quand Abigail se décida à revenir, toute pimpante et heureuse et qu’elle se jeta à mon cou pour m’embrasser sur la joue sous le regard étonné et curieux de toute l’assemblée. Même moi, ne m’y attendait pas mais prenait ce cadeau avec grand plaisir. « Qu’est-ce qui te rend si heureuse Abi ? » Je regardais le carnet qu’elle avait en main et le prix pour le regarder. Les dernières pages étaient consacrées au nouveau dragon et le dessin final qu’elle avait fait était splendide. Je revenais à elle. « Il est...wouaw. Je comprends mieux. » Tom m’arracha subitement le carnet et le consulta, toujours aussi fou furieux. « Au moins l’une d’entre vous aura vraiment considéré cette chance d’être parmi nous pour en apprendre davantage. » Je restais muette. Pardon ? Pourquoi s’en prenait-il soudainement à moi ? C’était vraiment une attitude de gamin de se comporter comme ça parce que la mission ne s’était pas déroulée comme il le souhaitait. Je ne prenais même pas la peine de répondre et quittais Abi et Tom pour retourner vers David. Au moins là-bas je servais à quelque chose.
Sa cheville allait mieux et je le voyais déjà bouger un peu plus. Nous allions pouvoir transplaner jusqu’au campement. Tom ramassa toutes les affaires avec Jerry qu’ils avaient installé pour pouvoir étudier le dragon et une fois tout empaqueter, Blondie se chargea de transplaner avec le blesser tandis que moi et Abigail transplanait de notre côté. La journée se terminait bien vite, et pas dans l’idée que nous nous en étions tous fait. Une fois sur place, Victoria repartit de son côté, Tom et Jerry du leur et moi je laissais Abigail sur place pour accompagner Blondie et David à l’infirmerie.
Au moins la médicomage sur place me félicita pour l’onguent que j’avais élaboré et m’indiqua même qu’elle aurait été ravi de me prendre comme assistante si je décidais finalement de changer de voie. C’était agréable d’entendre ce genre de chose et je retrouvais mon habituel sourire à ses paroles mais ma voie était déjà tracée ; je voyagerais dans le monde entier pour découvrir de nouvelles espèces de plantes et de créatures magique qui m’aideront à créer des baguettes extraordinaires et magnifiques. David prit le temps de me remercier et de s’excuser dont la manière dont les autres m’avaient parlé alors que je ne faisais que l’aider. Je le rassurais et repartais à travers le camp pour retrouver mon amie. La mission avait tourné court mais nous avions du coup toute l’après-midi pour nous.
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Jeu 17 Mai 2018 - 17:10
Je n’avais pas du tout suivi les querelles qui avaient eues lieu alors que je dessinais dans mon coin. J’étais comme ça, je détestais les conflits, et j’étais douée pour les fuir et m’en cacher. Néanmoins pour le coup, j’étais un peu arrivée comme un cheveu sur la soupe alors que je sautais dans les bras d’Aislin. Je lui accordais un grand sourire fière et heureux au compliment de mon dessin, mais quand Tom lui arrachait mon carnet des mains, je perdais toute ma joie pour adopter une expression de terreur et d’horreur. Lorsqu’on me le demandait gentiment, je montrais volontiers mon journal. Pourtant, je n’avais ni confiance en Tom, ni vu une quelconque douceur lorsqu’il attrapait mon livre. Je me sentais presque violée dans mon intimité alors qu’il parcourait les pages, tout en y allant d’un avis cinglant. Comme une tortue, j’enfonçais ma tête dans mes épaules en levant néanmoins l’index de ma main gauche. Dans un murmure timide, j’essayais de m’opposer.
- Mon carnet…
Dans un petit coup d’épaule, puisque j’étais contre elle, je sentais Aislin pivoter et retourner vers David. Je la sentais alors contrariée, et je la suivais du regard, pourtant, je ne bougeais pas. Je voulais récupérer mon carnet. Il était trop important pour moi. Mais comme un sadique ayant compris son importance à mes yeux, Tom rangeait mon précieux dans une poche et ordonnait à tout le monde de plier bagage. Quoi… déjà ? Nous interrompions une observation aussi importante à cause de la maladresse d’un sorcier et d’un bobo ? Nous n’étions pas tous obligés de l’accompagner pour le faire transplaner au campement. La preuve, nous n’y allions pas tous ensemble. Blondie et David partaient devant. Moi, je suivais Tom et Jerry comme un chien pour récupérer mon carnet, sauf que les deux hommes ne faisaient plus attention à moi. Ils transplanèrent aussi… ensemble… avec mon carnet.
Totalement anéantie, je manquais presque de souffle jusqu’à ce qu’Aislin vint me prendre la main pour me faire transplaner à mon tour.
Mon carnet… mon carnet… rendez-moi mon carnet… Arrivées sur place, je voyais la rouquine me laisser en plan et se diriger vers l’infirmerie, me faisant comprendre que je n'avais soudainement plus aucune importance pour personne… encore que ça, j’étais habituée… Mais être séparée aussi soudainement d’un dragon, de ma joie, de mon amie et de mon précieux journal… c’était trop là. D’une transe de bonheur, je retombais en enfer. L’ascenseur émotionnel ce n’était pas bon pour moi, et je laissais une larme couler le long de ma joue…
Je restais plantée là, au milieu de tout le monde, et pourtant au centre de nulle part, complétement déboussolée et décontenancée. Il me fallut plusieurs secondes pour reprendre mes esprits et réussir à joindre le geste aux pensées. Mon carnet… Lentement, et avec courage, je me rendais à la tente de Tom et Jerry en séchant ma joue humide… je devais le récupérer coûte que coûte. Sans trop d’hésitation je pénétrais dans l’habitation de fortune des chefs de groupe.
- Bonjour…
Les deux têtes se levant dans ma direction me donnèrent envie de rapetisser et disparaître dans un trou. Pourtant, je serrais les poings pour me donner du courage.
- Je viens récupérer mon carnet, s’il vous plait.
Les hommes se regardèrent puis Tom posait sur la table de camping mon carnet. Soulagée de la revoir en un seul morceau, je m’avançais pour le récupérer, mais lorsque j’allais l’attraper, il le retira une nouvelle fois, me coupant à nouveau le souffle.
- Vos notes sont intéressantes… mais incomplètes. Vous êtes douée… pensez à venir me voir lorsque vous aurez votre diplôme.
Surprise, je clignais frénétiquement des yeux. Je ne savais pas trop si c’était un compliment ou un genre de menace, mais lorsqu’il me souriait, Jerry de même, je me sentais un peu rassérénée, d’autant plus quand sa main dirigeait mon carnet dans ma direction.
- M… merci.
"Compte là-dessus oui…"
Hors de question que je devienne collaboratrice avec un homme tel que lui. Surtout pas pour me faire draguer durant mes missions.
Une fois mon dû récupéré, je les saluais et ressortais de la tente en soupirant, mon carnet serré contre moi. Je croyais l’avoir perdu pour toujours… et puisque j’étais seule car Aislin avait trouvé mieux à faire, je me mettais à déambuler dans le campement pour rassembler un peu mes idées. À force, mon instinct me dirigeais à l’extérieur du camp pour m’isoler un peu et retrouver ce calme dont j’avais tant besoin. Ayant enfin repéré la grande cage pour les crocodiles destiné à nourrir les dragons, je me posais assise non loin d’eux, au pied d’un arbre, pour les observer. Les animaux, aussi dangereux soient-ils, me calmaient grandement. Les genoux remontés contre ma poitrine, mon carnet toujours tenu contre moi, je regardais les reptiles. Même si le désir de vouloir les sauver était présent, je n’en faisais rien. Les dragons avant tout.
- Mon carnet…
Dans un petit coup d’épaule, puisque j’étais contre elle, je sentais Aislin pivoter et retourner vers David. Je la sentais alors contrariée, et je la suivais du regard, pourtant, je ne bougeais pas. Je voulais récupérer mon carnet. Il était trop important pour moi. Mais comme un sadique ayant compris son importance à mes yeux, Tom rangeait mon précieux dans une poche et ordonnait à tout le monde de plier bagage. Quoi… déjà ? Nous interrompions une observation aussi importante à cause de la maladresse d’un sorcier et d’un bobo ? Nous n’étions pas tous obligés de l’accompagner pour le faire transplaner au campement. La preuve, nous n’y allions pas tous ensemble. Blondie et David partaient devant. Moi, je suivais Tom et Jerry comme un chien pour récupérer mon carnet, sauf que les deux hommes ne faisaient plus attention à moi. Ils transplanèrent aussi… ensemble… avec mon carnet.
Totalement anéantie, je manquais presque de souffle jusqu’à ce qu’Aislin vint me prendre la main pour me faire transplaner à mon tour.
Mon carnet… mon carnet… rendez-moi mon carnet… Arrivées sur place, je voyais la rouquine me laisser en plan et se diriger vers l’infirmerie, me faisant comprendre que je n'avais soudainement plus aucune importance pour personne… encore que ça, j’étais habituée… Mais être séparée aussi soudainement d’un dragon, de ma joie, de mon amie et de mon précieux journal… c’était trop là. D’une transe de bonheur, je retombais en enfer. L’ascenseur émotionnel ce n’était pas bon pour moi, et je laissais une larme couler le long de ma joue…
Je restais plantée là, au milieu de tout le monde, et pourtant au centre de nulle part, complétement déboussolée et décontenancée. Il me fallut plusieurs secondes pour reprendre mes esprits et réussir à joindre le geste aux pensées. Mon carnet… Lentement, et avec courage, je me rendais à la tente de Tom et Jerry en séchant ma joue humide… je devais le récupérer coûte que coûte. Sans trop d’hésitation je pénétrais dans l’habitation de fortune des chefs de groupe.
- Bonjour…
Les deux têtes se levant dans ma direction me donnèrent envie de rapetisser et disparaître dans un trou. Pourtant, je serrais les poings pour me donner du courage.
- Je viens récupérer mon carnet, s’il vous plait.
Les hommes se regardèrent puis Tom posait sur la table de camping mon carnet. Soulagée de la revoir en un seul morceau, je m’avançais pour le récupérer, mais lorsque j’allais l’attraper, il le retira une nouvelle fois, me coupant à nouveau le souffle.
- Vos notes sont intéressantes… mais incomplètes. Vous êtes douée… pensez à venir me voir lorsque vous aurez votre diplôme.
Surprise, je clignais frénétiquement des yeux. Je ne savais pas trop si c’était un compliment ou un genre de menace, mais lorsqu’il me souriait, Jerry de même, je me sentais un peu rassérénée, d’autant plus quand sa main dirigeait mon carnet dans ma direction.
- M… merci.
"Compte là-dessus oui…"
Hors de question que je devienne collaboratrice avec un homme tel que lui. Surtout pas pour me faire draguer durant mes missions.
Une fois mon dû récupéré, je les saluais et ressortais de la tente en soupirant, mon carnet serré contre moi. Je croyais l’avoir perdu pour toujours… et puisque j’étais seule car Aislin avait trouvé mieux à faire, je me mettais à déambuler dans le campement pour rassembler un peu mes idées. À force, mon instinct me dirigeais à l’extérieur du camp pour m’isoler un peu et retrouver ce calme dont j’avais tant besoin. Ayant enfin repéré la grande cage pour les crocodiles destiné à nourrir les dragons, je me posais assise non loin d’eux, au pied d’un arbre, pour les observer. Les animaux, aussi dangereux soient-ils, me calmaient grandement. Les genoux remontés contre ma poitrine, mon carnet toujours tenu contre moi, je regardais les reptiles. Même si le désir de vouloir les sauver était présent, je n’en faisais rien. Les dragons avant tout.
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Ven 18 Mai 2018 - 10:05
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
J’étais partie un peu à la hâte et j’espérais qu’Abigail ne se soit pas retrouvée perdu et seul dans le campement mais l’agitation qui s’était produit à la clairière m’avait tellement échauffé que j’avais eu besoin de me focaliser sur quelque chose et ce quelque chose s’était bien David. Quel gros lourdaud n’empêche. Presque à pleurer pour une petite piqure. Enfin bon, j’avais quitté la tente de soin et je me retrouvais dans le campement à la recherche d’Abi. Depuis que nous étions arrivé nous n’avions jamais été séparés et en ce moment je ressentais vraiment un manque. J’en étais presque inquiète de ne pas l’avoir à mes côtés. Elle avait dû être tellement déçut de voir qu’on ne restait pas là-bas ! je repensais à son bisou sur ma joue, comme si le monde entier venait de se recouvrir de barbe à papa et de chocolat au lait. C’était son rêve les dragons, et en voir un comme ça, qui n’était pas encore répertorié ce devait être plus que fantastique. J’aurais aimé être dans le même état de joie intense mais comment passer outre les insultes qu’il proférait à David ? Aussi stupide et incompétent qu’il pouvait être, il restait un être humain qui méritait qu’on le respecte un au minimum. Je détestais l’injustice ! Je détestais le manque de respect et pire que tout, je ne supportais pas qu’on s’en prenne à plus faible. D’habitude c’était moi le plus faible alors j’en savais quelque chose.
Le camp n’était pas si grand que ça, pas plus que le marché du dimanche matin à Inverness, j’en avais donc rapidement fait le tour et je ne la voyais nulle part. Est-ce qu’elle aurait pu repartir là-bas ? Toute seule ? je l’en pensais sérieusement capable mais en même temps, elle n’avait pas la même fougue que moi et je misais sur son esprit de fille sage qui respecte les règles pour ne pas avoir pris un tel risque. Je sortais donc légèrement du camp, espérant qu’elle aurait piu s’installer non loin pour dessiner la végétation alentour. Au bout de quelques minutes j’entendis des bruis étrange et je m’y dirigeais. Devant la cage des alligators, appuyé contre un arbre je voyais enfin Abigail et venais me mettre assise à côté d’elle, regardant à mon tour, l’horrible spectacle qui se jouait devant nos yeux. « Je suis désolé que ça ne se soit pas passé comme tu l’aurais voulu là-haut. » Et d’ailleurs, je doutais très sérieusement que nous soyons à nouveau convié à ce genre d’expédition tant que nous serons là. « Ce qui est certain en revanche, c’est que tu peux être fière de toi. Grâce à toi, on a pu voir le visage d’une nouvelle espèce de dragon et chair et en os ! »
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Ven 18 Mai 2018 - 15:11
J'observais les animaux devant moi sans me préoccuper véritablement de leurs sorts ou les conditions dans lesquels ils allaient être dévorés. Je continuais à penser qu'il était mieux d'observer les dragons chasser, mais avec cette espèce c'était véritablement difficile, et j'en serai sûrement arrivée aux mêmes conclusions que la personne qui avait suggéré d'enfermer le repas dans cette cage. D'un coup d'œil sur ma droite je voyais une petite flamme s'approcher de moi. Après l'avoir identifiée sans mal, je retournais mon regard vers les reptiles. Elle avait donc terminé de se préoccuper de David, c'est qu'il allait bien. Tant mieux c'était une bonne nouvelle. Mon attitude jusqu'ici envers lui avait pu refléter de l'indifférence, pourtant ça n'avait pas été le cas. J'avais simplement un ordre de priorité… et les dragons passaient toujours en premiers, toujours. Surtout bien loin devant un gros balourd dragueur qui, seul avec Blondie actuellement, devait être en train de se la faire sur le lit de l'infirmerie. J'en lâchais un léger frisson de dégoût en m'imaginant la scène alors qu'Aislin vint s'asseoir à mes côtés pour prendre la parole. Sans me déplier ou défaire mon emprise sur mon journal, je tournais mon regard brun dans sa direction. Je haussais un sourcil, sans trop comprendre pourquoi elle s'excusait. Elle n'avait rien fait, ce qui était surprenant, mais c'était la vérité. Pour la rassurer, je lui souriais doucement, toujours pas décidée à desserrer mes muscles, comme si j'étais fermée comme une huître sur moi-même.
- Tu n'y es pour rien tu sais.
Je reposais un instant mon regard sur les crocodiles avant d'ajouter.
- Ce sont les aléas de mon futur métier, je dois m'y habituer.
C'était peut-être dis un peu sèchement, pourtant je le pensais vraiment. Dans une profession il n'y avait pas exclusivement des bons côtés. Souvent on dépendait des autres, comme ici, car la découverte était exceptionnelle, et il fallait faire avec les personnes que nous côtoyions à ce moment. Ce n'était pas la première fois que je le vivais, et ce ne sera pas la dernière. Autant que je prenne cet événement comme expérience acquise pour sortir grandie de ce voyage. En apprendre plus, toujours plus.
Lorsque la jeune femme à mes côtés reprit la parole, j'interrompais le fil de mes pensées pour revenir sur elle et l'écouter. J'étais touchée par ses mots. J'ignorais s'ils étaient véritablement sincères ou si elle le disait pour me remonter le moral, car j'avais sans doute du mal à cacher ma petite angoisse, surtout ainsi posée comme une boule. Néanmoins ils m'allaient droit au cœur.
- Merci.
Comme si c'était logique que je le fasse, je venais poser ma tête sur l'épaule de la rouquine en lâchant un léger soupir, mon regard revenant sur la cage devant nous. Dans cette position, je réussissais enfin à déplier un peu mes jambes et les étendre quelque peu devant moi. Suivant le mouvement, mes bras et mes mains sur mon carnet se relâchèrent et j'osais poser mon journal sur mes cuisses remontées.
Je laissais un instant de silence s'écouler avant de reprendre.
- Tu as eu d'excellents réflexes pour soigner le pied de David. Rappelle-moi de ne pas sortir sans toi la prochaine fois, tu seras ma secouriste.
- Tu n'y es pour rien tu sais.
Je reposais un instant mon regard sur les crocodiles avant d'ajouter.
- Ce sont les aléas de mon futur métier, je dois m'y habituer.
C'était peut-être dis un peu sèchement, pourtant je le pensais vraiment. Dans une profession il n'y avait pas exclusivement des bons côtés. Souvent on dépendait des autres, comme ici, car la découverte était exceptionnelle, et il fallait faire avec les personnes que nous côtoyions à ce moment. Ce n'était pas la première fois que je le vivais, et ce ne sera pas la dernière. Autant que je prenne cet événement comme expérience acquise pour sortir grandie de ce voyage. En apprendre plus, toujours plus.
Lorsque la jeune femme à mes côtés reprit la parole, j'interrompais le fil de mes pensées pour revenir sur elle et l'écouter. J'étais touchée par ses mots. J'ignorais s'ils étaient véritablement sincères ou si elle le disait pour me remonter le moral, car j'avais sans doute du mal à cacher ma petite angoisse, surtout ainsi posée comme une boule. Néanmoins ils m'allaient droit au cœur.
- Merci.
Comme si c'était logique que je le fasse, je venais poser ma tête sur l'épaule de la rouquine en lâchant un léger soupir, mon regard revenant sur la cage devant nous. Dans cette position, je réussissais enfin à déplier un peu mes jambes et les étendre quelque peu devant moi. Suivant le mouvement, mes bras et mes mains sur mon carnet se relâchèrent et j'osais poser mon journal sur mes cuisses remontées.
Je laissais un instant de silence s'écouler avant de reprendre.
- Tu as eu d'excellents réflexes pour soigner le pied de David. Rappelle-moi de ne pas sortir sans toi la prochaine fois, tu seras ma secouriste.
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mar 22 Mai 2018 - 18:16
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
« Merci. » Je sentais qu’elle doutait de ma sincérité mais je n’avais pas envie de me lancer dans des explications qui n’auraient que renforçait l’incertitude. Je la laissais se reposer sur moi, sans un mot. Les yeux rivés sur les alligators je ne pouvais tout de même pas m’empêcher de me dire que c’était cruel. Certes, c’était nécessaire et vu la difficulté de les voir, les appâter semblait logique mais...l’histoire nous avait montré l’horreur que c’était que d’enfermer des humains dans des cages pour abattoir. Alors pourquoi continuons-nous à le faire aux animaux ? « Tu as eu d'excellents réflexes pour soigner le pied de David. Rappelle-moi de ne pas sortir sans toi la prochaine fois, tu seras ma secouriste. » Je souriais à sa remarque. c’est vrai que j’avais assuré et la remarque de la medicomage me faisait vraiment plaisir. Mais ma voie était déjà tracée. « C’est gentil. Il faut dire qu’à force de partir en vadrouille j’ai appris quelques trucs. En revanche, si un jour ils nous arrivent un truc, je te promets que je ne te laisserais jamais tombé ! »
Je me relevais du tronc, la journée n’était pas terminée et nous avions du coup tout l’après-midi pour nous. « Et si on trouvait de quoi se rendre utile sur le camp . » Puisqu’il était évident que la prochaine balade en montagne de Tom et Jerry ne nous serait pas accordée, je voulais tout de même profiter de tout ce qu’on allait pouvoir apprendre. « Voyons ce que l’on peut apprendre sur les dragons dans le camp, on pourrait en faire un compte rendu pour améliorer nos notes tu en pense quoi . »
Un des alligators se mit à hurler ce que fut, très, très dur à entendre. J’en voyais des petits, des plus gros mais surtout, des tonnes entassées au soleil sans assez d’eau pour tous. c’était monstrueux. Je fronçais les sourcils. « Mais avant... » Je passais devant Abigail et me positionnais face à la clôture. Un regard autour de nous pour vérifier que nous étions bien seules. « alohomora ! » La porte de la clôtures’ouvrit sous les regards surpris des alligators et j’attrapais le bras de mon amie tandis que je commençais à courir vers le camp. « Cours ! » je la tirais derrière moi jusqu’à ce qu’elle reprenne le relais et nous filions comme des furies vers le camp. Une fois arrivé à l’entrée je l’arrêtais, lui faisant signe d’être naturel. Un sourire malicieux sur les lèvres j’avançais l’air de rien vers la première tente, faisant mine de m’intéresser à ce qui se trouvait autour de nous jusqu’à ce qu’un sorcier hurlât que les alligators s’étaient échappé et que le camp se retrouva sens dessus dessous. Je regardais Abigail, me disant qu’elle serait forcément fâché. « Quoi ? c’était pour la bonne cause. » je regardais autour de nous et l’encourageait à me suivre vers l’intérieur du camp, pour nous cacher comme tout le monde. « Ne faudrait pas qu’on ait l’air louche... »
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mer 23 Mai 2018 - 14:20
J'aimais cet instant de tranquillité que nous étions en train de vivre les deux. C'était un peu étrange comme sensation puisque je n'avais jamais vécu ça avant. Un peu comme si le silence nous murmurait nos secrets les plus enfouis et qu'il nous rapprochait sans que nous nous en rendions compte. Les yeux rivés sur les alligators je souriais à cette image qui me venait en tête. Quoiqu'il en soit ça ne faisait que deux ou trois jours que je m'étais rapprochée de la rouquine, et même si nous avions vécu des moments intenses ensemble, est-ce que ça faisait d'elle mon amie ? Pour l'instant j'en doutais, même si j'aurai aimé que ce soit le cas. Après tout, je ne connaissais rien d'elle, et c'était réciproque. Les amis, ça se confie des secrets, ça connait tout de l'autre. Disons que nous étions en bonne voie puisque je ne doutais pas de ce qu'allait faire Aislin dans les minutes qui suivraient. Elle était mon exact opposé, ce n'était donc pas bien difficile à deviner. Si je disais oui, elle disait non. S'en était presque risible tant je trouvais la situation amusante.
Je redressais le visage de son épaule à sa promesse, la regardant d'un air surpris. J'étais touchée par ce qu'elle venait de dire, et ça me paraissait si évident que je n'avais pas songé un seul instant à le lui dire. Pourtant la communication était importante n'est-ce pas ?
- Évidemment, moi non plus je ne te laisserais jamais tomber s'il devait nous arriver quelque chose.
Néanmoins je ne voyais pas pourquoi nous devions nous promettre ce genre de choses, il n'y avait pas de raison que nous terminions dans une situation réellement dangereuse. Aislin n'était pas dragonologiste contrairement à moi, même si elle l'étudiait aussi. Les probabilités pour que je sois en danger en son absence étaient bien plus importantes que si nous étions ensemble. Quoique… connaissant ce que la rouquine était capable de faire comme conneries, ça devait bien peser son poids dans la balance de mon inconscience… Et pour preuve, maintenant qu'elle se relevais et se rapprochait des crocodiles, j'avais une légère appréhension. Ne pouvait-elle jamais tenir en place plus de cinq minutes ?
Sa proposition d'aider au camp était tout à fait sensée, peut-être trop venant d'elle, ce qui me fit lever un sourcil. Pourtant je réussissais à retrouver la force de me relever, mon carnet toujours dans ma main. Attrapant mon sac, je posais mon journal à l'intérieur alors que j'entendais le sortilège que venait de lancer la jeune femme non loin.
Ah… c'était ça ma fameuse appréhension ?
Je n'eus guère le temps de réaliser ce qui venait de se passer qu'on m'agrippait le bras et qu'on m'entrainait. Quoi ? Quoi ? Complétement larguée, je n'eus pas d'autre choix que de me mettre à courir moi aussi, essayant de remettre mentalement dans l'ordre les événements qui venaient de se passer. Elle voulait aider au camp et voilà qu'elle venait de foutre un capharnaüm d'enfer en libérant la nourriture des dragons. Je n'aurais pas dû être si surprise, elle m'avait dit qu'elle voulait le faire, mais là, maintenant, tout de suite ? Je n'avais pas eu mon mot à dire et je n'aimais pas quand on me forçait la main, encore moins sur mon terrain de prédilection.
Ainsi, une fois revenue au campement, je fixais ma camarade avec un regard vociférant. À son excuse, je me contentais de rouler des yeux, un brin agacée mais je préférais ne rien dire pour ne pas paraître désobligeante. Enfonçant mes poings dans mes poches je la suivais dans le campement qui était sans dessus dessous avec la panique. Avec mon petit air contrarié, je la regardais du coin de l'œil, me décidant à desserrer les lèvres.
- Tu te souviens que je t'ai demandé de ne pas mettre mon avenir en péril avec tes fantaisies ?
Moi aussi j'avais trouvé le sort des alligators un peu cruel. Pourtant, pour les dragons, je pouvais l'admettre. Ce genre de campement était mon avenir, et que ça me plaise ou non, j'allais devoir faire des concessions sur certaines choses. Même dans les réserves tout ne me convenait pas, je l'avais bien réalisé lors de notre sortie avec les Dandelions par exemple. Dans chaque métier il y avait de bons et de mauvais côté. Mais si ma réputation de future dragonologiste était entachée à cause d'Aislin, je ne lui pardonnerais jamais. Je n'étais pas certaine qu'elle me remercie de tant de fantaisie si ça concernait les baguettes.
Un magizoologue, dans la précipitation, me fonçais dedans et me bousculais, me faisant tomber à terre. J'avais l'habitude, j'étais transparente… pourtant ça ne faisait que m'agacer davantage. Un peu plus, et j'allais transplaner pour rentrer… pourtant je n'en avais aucune envie.
Je redressais le visage de son épaule à sa promesse, la regardant d'un air surpris. J'étais touchée par ce qu'elle venait de dire, et ça me paraissait si évident que je n'avais pas songé un seul instant à le lui dire. Pourtant la communication était importante n'est-ce pas ?
- Évidemment, moi non plus je ne te laisserais jamais tomber s'il devait nous arriver quelque chose.
Néanmoins je ne voyais pas pourquoi nous devions nous promettre ce genre de choses, il n'y avait pas de raison que nous terminions dans une situation réellement dangereuse. Aislin n'était pas dragonologiste contrairement à moi, même si elle l'étudiait aussi. Les probabilités pour que je sois en danger en son absence étaient bien plus importantes que si nous étions ensemble. Quoique… connaissant ce que la rouquine était capable de faire comme conneries, ça devait bien peser son poids dans la balance de mon inconscience… Et pour preuve, maintenant qu'elle se relevais et se rapprochait des crocodiles, j'avais une légère appréhension. Ne pouvait-elle jamais tenir en place plus de cinq minutes ?
Sa proposition d'aider au camp était tout à fait sensée, peut-être trop venant d'elle, ce qui me fit lever un sourcil. Pourtant je réussissais à retrouver la force de me relever, mon carnet toujours dans ma main. Attrapant mon sac, je posais mon journal à l'intérieur alors que j'entendais le sortilège que venait de lancer la jeune femme non loin.
Ah… c'était ça ma fameuse appréhension ?
Je n'eus guère le temps de réaliser ce qui venait de se passer qu'on m'agrippait le bras et qu'on m'entrainait. Quoi ? Quoi ? Complétement larguée, je n'eus pas d'autre choix que de me mettre à courir moi aussi, essayant de remettre mentalement dans l'ordre les événements qui venaient de se passer. Elle voulait aider au camp et voilà qu'elle venait de foutre un capharnaüm d'enfer en libérant la nourriture des dragons. Je n'aurais pas dû être si surprise, elle m'avait dit qu'elle voulait le faire, mais là, maintenant, tout de suite ? Je n'avais pas eu mon mot à dire et je n'aimais pas quand on me forçait la main, encore moins sur mon terrain de prédilection.
Ainsi, une fois revenue au campement, je fixais ma camarade avec un regard vociférant. À son excuse, je me contentais de rouler des yeux, un brin agacée mais je préférais ne rien dire pour ne pas paraître désobligeante. Enfonçant mes poings dans mes poches je la suivais dans le campement qui était sans dessus dessous avec la panique. Avec mon petit air contrarié, je la regardais du coin de l'œil, me décidant à desserrer les lèvres.
- Tu te souviens que je t'ai demandé de ne pas mettre mon avenir en péril avec tes fantaisies ?
Moi aussi j'avais trouvé le sort des alligators un peu cruel. Pourtant, pour les dragons, je pouvais l'admettre. Ce genre de campement était mon avenir, et que ça me plaise ou non, j'allais devoir faire des concessions sur certaines choses. Même dans les réserves tout ne me convenait pas, je l'avais bien réalisé lors de notre sortie avec les Dandelions par exemple. Dans chaque métier il y avait de bons et de mauvais côté. Mais si ma réputation de future dragonologiste était entachée à cause d'Aislin, je ne lui pardonnerais jamais. Je n'étais pas certaine qu'elle me remercie de tant de fantaisie si ça concernait les baguettes.
Un magizoologue, dans la précipitation, me fonçais dedans et me bousculais, me faisant tomber à terre. J'avais l'habitude, j'étais transparente… pourtant ça ne faisait que m'agacer davantage. Un peu plus, et j'allais transplaner pour rentrer… pourtant je n'en avais aucune envie.
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mer 23 Mai 2018 - 15:08
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
Mon cœur battait à tout rompre comme un petit colibri qui aurait peur. Mais je n’étais pas effrayé. J’avais moi-même provoqué le danger et je savais les risques que nous prenions. Non, ce qui me donnait des palpitations c’était l’idée que nous aurions pu être vus à commettre cet acte. Moi pour être précise. Abigail aurait été au pire, complice, mais pas responsable. Je n’étais pas du genre à faire ça, ou plutôt, je n’étais pas du genre à saboter un camp de recherches mais ce qu’il faisait, et surtout, les personnes qui dirigeaient ce camp n’étaient pas des gens bien. Sérieusement, qui laissait derrière lui un homme ? Bon, ils ne l’avaient pas laissé, pas vraiment, mais ils auraient franchement pu le frapper si je n’avais pas été là au vu de la haine dans leurs yeux. L’homme en venait vite aux poings lorsque la haine prenait place dans son cœur. Et je n’étais pas pour la maltraitance animale. Vous voulez voir les dragons ? Alors observez-le calmement, dans leur milieu naturel. Pensaient-ils vraiment qu’ils allaient se montrer quand ils voyaient ce que nous faisions aux autres animaux ? Je savais qu’Abi était fâché mais je m’en fichais un peu. Elle tenait à sa crédibilité, je tenais à mon humanité.
« Tu te souviens que je t'ai demandé de ne pas mettre mon avenir en péril avec tes fantaisies ? » Je levais les yeux au ciel, vexé et un peu énervé de toujours la sentir se braquer à la moindre chose qui n’allait pas dans son sens. C’était la vie ça, parfois on devait subir des choses que l’on n’aimait pas. J’allais lui répondre du tac au tac quand une femme lui fonça dessus sans même se retourner. Je dépassais Abi. « Non mais vous pourriez vous excuser au moins ! Espèce de baleine, t’est pas encore un fantôme ! » Je levais la voix pour qu’elles m’entendent mais elle se fichait bien de nous, et je pense qu’elle n’avait pas entendu la moindre mes remarques. Je tendais la main à Abigail et l’aidais à se relever. « Est-ce que ça va ? » je l’aidais à se dépoussiérer et regardais vers le fond du camp où certains sorciers lançaient des sortes et des jurons. Je devinais qu’une grande partie des alligators avaient filé en douce et j’étais contente. J’en aurais au moins sauvé une partie.
Quelques secondes plus tard la médicomage revint vers vous toute en sueur et essoufflée. « Vous n’avez rien les filles ? Il semble que certains sorciers se sont fait mordre. » Là, ok, je m’en voulais énormément. Ce n’était pas du tout le but et je sentais le regard lourd d’Abigail se poser sur moi. « J’aurais bien besoin d’aide Aislin et vous… » Elle se tourna vers Abigail. « Vous êtes une étudiante en Magizoologie si j’ai bien compris ? J’aurais bien besoin de votre expertise aussi. Les alligators ne sont pas les seuls à avoir mordu une partie des sorciers, certains ont couru dans la forêt et se sont fait attaquer par la faune sauvage, si vous pouvez nous aider à distinguer les animaux par leurs morsures ont gagné du temps. Les tentes sont pleines de blesser ! À se demander si on est dans un camp de vacances pour sorcier pré ado ou dans un camp de professionnelle ! »
Je me tournais vers Abigail l'air plutôt content. Ce n’était pas un dénouement heureux mais nous allions chacune pouvoir faire ce que nous aimions. « Bien sûr Nessa, on vous suit ! »
La tente médicale était pleine de monde et Nessa m’orienta vers des blessures superficielles tandis qu’elle entrainait Abigail avec elle vers des blessés dans le fond donc elle ne connaissait pas les morsures.
Devant moi se trouvait Jerry, fou de rage et presque en larmes. « Vous trouvez la situation amusante n’est-ce pas ? me voir blesser à mon tour alors que je n’avais pas aidé l’autre con ! » Je n’y avais pas pensé mais maintenant qu’il me le disait… « Je ne suis pas contente non, mais je pense que c’est bien fait, pour être franche. Maintenant, je n’aurais pas souhaité que vous vous fassiez mordre pour autant. » J’appliquais une crème à base de plante que Nessa avait confectionnée et lui donnait quelques instructions au passage pour le calmer et le rassurer. « Néanmoins, je suis navré que la mission de ce matin ait échoué. Je crois que c’est vous qui l’aviez programmé. » Je voyais dans son regard qu’il était triste et immédiatement, je ressentais de l’empathie pour lui. « Je suis sure que vous y arriverez. Mais la prochaine fois, n’enfermez pas d’alligators ! » L'ambiance plus détendue, il en rigola également et je passais au patient suivant.
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mer 23 Mai 2018 - 18:43
Je pouvais lire sans mal l’exaspération d’Aislin, et c’était tant mieux, ou moins nous étions deux à ressentir la même chose. L’imprévu ne me dérangeait pas, même si ça n’allait pas dans mon sens. Même si je n’avais pas été spécialement blessée durant ma vie, je savais me faire porter par le courant. J’étais contrariée uniquement parce que ces événements arrivaient parce que la Pokeby l’avait décidé. Mon humanité ou ma crédibilité n’entraient pas en jeu pour le coup. Je voyais la rousse vouloir répondre mais elle fut interrompue par ma bousculade qui me fit mordre la poussière. Au lieu de s’en prendre à moi, elle s’en prenait donc à la chauffarde qui ne prenait même pas le temps de s’arrêter. Dans un sens, je n’en voulais pas à la femme qui venait de passer comme un train à grande vitesse. Ça nous avait permis d’éviter encore une fois de se disputer, et si ça avait été le cas, je serais retournée à l’université. Je n’étais pas du genre à vouloir me prendre la tête, encore moins lorsqu’il s’agissait de dragonologie.
À l’arrivée de la medicomage qui nous informait des blessés, je ne pouvais m’empêcher de croiser les bras et de rouler mes yeux dans leurs orbites, pourtant, je m’abstenais de tout commentaire. À quoi bon ? Le mal était fait. Libérer les alligators en soit n’était pas un problème pour moi, je n’en voulais pas à Aislin pour ça. Je lui en voulais pour ses méthodes. Le yolo ne fonctionnait pas toujours, et encore moins en présence de dragons. C’était ça qui me hérissait le plus. Néanmoins la culpabilité que j’avais vue un peu plus tôt chez la rouquine disparu bien vite lorsqu’on nous demandait notre aide. Sérieusement elle pensait que c’était si simple ? Comment pouvait-elle ne pas culpabiliser davantage alors que le campement était sans dessus dessous et qu’il y avait des blessés.
C’est donc sans réussir à me dépêtrer de mon air un peu contrarié que je suivais la femme jusqu’à la tente de médecine. Je me rendais au fond de celle-ci pour y voir de véritables sales blessures dégueulasses. Heureusement ce genre de vue ne me dérangeait pas, quand on travaille en dragonologie il vaut mieux avoir le cœur accroché. Mais pour le coup, les morsures ou les griffures n’avaient rien à voir avec des dragons.
Évidemment il y avait les animaux non magiques, donc je tablais sur les crocodiles, les alligators et les ours, mais il y avait d’autres créatures. Mes connaissances en faune locale étaient limitées et je devais faire de réelles efforts pour certains. D’autant plus qu’il m’était difficile de me concentrer tandis que tous les regards étaient sur moi, à attendre qu’il fallait métriser un poison mortel ou non. Je n’aimais pas travailler dans la pression, mais au fond, qui aimait ça ? ça ne faisait qu’accroitre ma rapidité d’exécution. Je trouvais vite et presque toujours du premier coup les animaux responsables des dégâts. Fort heureusement il y avait d’autres magizoologiste pour étayer mes dires ou au contraire me corriger. Je devais au moins reconnaitre que cette débandade avait l’utilité de me faire apprendre des astuces en magizoologie et en botanique. Disons que c’était mieux que rien, encore une fois c’était simplement le contexte qui me dérangeait mais je ne disais rien, trop occupée par mon devoir du moment.
Je ne savais pas combien de temps s’était écoulé avant que le calme revint dans le camp. J’étais restée trop concentrée pour me préoccuper du temps qui passait. Mentalement, je prenais des notes sur ce que j’apprenais, sur mes remarques ou sur ce que j’ignorais. Je les noterai plus tard dans l’un de mes nombreux cahiers de note. Durant tout ce temps les sorciers et sorcières à l’extérieur faisaient en sorte de remettre le campement en place et de s’assurer que les alligators soient soit hors de vue, soit à nouveau capturés pour retourner dans leur cage. Évidemment.
La fatigue finissait par se faire sentir à un moment et lorsque j’avais enfin l’occasion de sortir de la tente, je remarquais que le ciel avait enfilé son habit rosâtre, signe que le soleil était en train de se coucher. Je soupirai un peu en passant ma main sur ma nuque. J’étais fatiguée… mais c’était une bonne fatigue. Même si la journée ne s’était pas déroulée tout à fait comme prévu, elle avait été riche en rebondissement et en émotion.
En voyant la rouquine me rejoindre, je la regardais calmement, mon agacement étant passé. Je priais pourtant qu’elle ne recommence pas ses fantaisies. Son attaque sur le crocodile, ses idées farfelues pour se rapprocher de Tom et Jerry, libérer les alligators… ça allait être quoi ensuite ? Très sincèrement, j’en avais peur. Et même si j’envisageais bien sûr de retourner en voyage avec elle, ce ne sera pas concernant les dragons. C’était bien trop risqué pour moi.
- J’ai faim. Pas toi ?
À l’arrivée de la medicomage qui nous informait des blessés, je ne pouvais m’empêcher de croiser les bras et de rouler mes yeux dans leurs orbites, pourtant, je m’abstenais de tout commentaire. À quoi bon ? Le mal était fait. Libérer les alligators en soit n’était pas un problème pour moi, je n’en voulais pas à Aislin pour ça. Je lui en voulais pour ses méthodes. Le yolo ne fonctionnait pas toujours, et encore moins en présence de dragons. C’était ça qui me hérissait le plus. Néanmoins la culpabilité que j’avais vue un peu plus tôt chez la rouquine disparu bien vite lorsqu’on nous demandait notre aide. Sérieusement elle pensait que c’était si simple ? Comment pouvait-elle ne pas culpabiliser davantage alors que le campement était sans dessus dessous et qu’il y avait des blessés.
C’est donc sans réussir à me dépêtrer de mon air un peu contrarié que je suivais la femme jusqu’à la tente de médecine. Je me rendais au fond de celle-ci pour y voir de véritables sales blessures dégueulasses. Heureusement ce genre de vue ne me dérangeait pas, quand on travaille en dragonologie il vaut mieux avoir le cœur accroché. Mais pour le coup, les morsures ou les griffures n’avaient rien à voir avec des dragons.
Évidemment il y avait les animaux non magiques, donc je tablais sur les crocodiles, les alligators et les ours, mais il y avait d’autres créatures. Mes connaissances en faune locale étaient limitées et je devais faire de réelles efforts pour certains. D’autant plus qu’il m’était difficile de me concentrer tandis que tous les regards étaient sur moi, à attendre qu’il fallait métriser un poison mortel ou non. Je n’aimais pas travailler dans la pression, mais au fond, qui aimait ça ? ça ne faisait qu’accroitre ma rapidité d’exécution. Je trouvais vite et presque toujours du premier coup les animaux responsables des dégâts. Fort heureusement il y avait d’autres magizoologiste pour étayer mes dires ou au contraire me corriger. Je devais au moins reconnaitre que cette débandade avait l’utilité de me faire apprendre des astuces en magizoologie et en botanique. Disons que c’était mieux que rien, encore une fois c’était simplement le contexte qui me dérangeait mais je ne disais rien, trop occupée par mon devoir du moment.
Je ne savais pas combien de temps s’était écoulé avant que le calme revint dans le camp. J’étais restée trop concentrée pour me préoccuper du temps qui passait. Mentalement, je prenais des notes sur ce que j’apprenais, sur mes remarques ou sur ce que j’ignorais. Je les noterai plus tard dans l’un de mes nombreux cahiers de note. Durant tout ce temps les sorciers et sorcières à l’extérieur faisaient en sorte de remettre le campement en place et de s’assurer que les alligators soient soit hors de vue, soit à nouveau capturés pour retourner dans leur cage. Évidemment.
La fatigue finissait par se faire sentir à un moment et lorsque j’avais enfin l’occasion de sortir de la tente, je remarquais que le ciel avait enfilé son habit rosâtre, signe que le soleil était en train de se coucher. Je soupirai un peu en passant ma main sur ma nuque. J’étais fatiguée… mais c’était une bonne fatigue. Même si la journée ne s’était pas déroulée tout à fait comme prévu, elle avait été riche en rebondissement et en émotion.
En voyant la rouquine me rejoindre, je la regardais calmement, mon agacement étant passé. Je priais pourtant qu’elle ne recommence pas ses fantaisies. Son attaque sur le crocodile, ses idées farfelues pour se rapprocher de Tom et Jerry, libérer les alligators… ça allait être quoi ensuite ? Très sincèrement, j’en avais peur. Et même si j’envisageais bien sûr de retourner en voyage avec elle, ce ne sera pas concernant les dragons. C’était bien trop risqué pour moi.
- J’ai faim. Pas toi ?
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Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Ven 25 Mai 2018 - 23:38
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
Les patients s’enchaînaient et plus le temps passait, plus la fatigue qui me prenait les tripes me rendait plus heureuse. Finalement, c’était vraiment ce dont j’aimais ; rendre service. Apprendre tous les jours de nouvelles choses. Aujourd’hui j’avais appris comment fabriquer un baume cicatrisant avec des éléments naturels, par forcément magique qui me serviront dans mes voyages. Quoi qu’il en soit, la journée se terminait petit à petit et le remue-ménage du campement se calmait enfin. Ils avaient réussi à récupérer quelques alligators et finalement les responsables du campement en avaient déduit que les alligators avaient réussi à ouvrir eux-mêmes la cage, énervé par le soleil qui leur tapait dessus. Entendant cette conclusion je n’avais qu’une envie, c’était d’aller rassurer Abigail. Je l’avais bien énervé tout à l’heure. Promis, je ne partirais plus avec elle en vadrouille pour des dragons ! Elle devenait légèrement irritable sur le sujet.
La voyant quitter la tente, je terminais mon bandage et la suivais dehors. La journée avait finalement été longue et lorsqu’elle me proposa d’aller manger je ne pouvais résister de lui dire oui. Un grand oui même. Surtout boire dans mon cas. Je mourrais de soif. La température ici était chaude mais aussi très humide à cause de tous les marécages environnants. C’est donc d’un pas certain mais silencieux que je me dirigeais aux côtés de l’Elthered vers la tente-cantine du campement.
Au repas ce soir ; des fruits, des fruits et des fruits. Et une salade verte. Je ne tenais pas compte des quelques morceaux de viande grillées dont je ne reconnaissais pas l’animal. Je préférais prendre des fruits. Et un grand verre d’eau. Une fois à table, je me plaçais face à mon amie et me penchais légèrement vers elle. « J’ai entendu certains sorciers dirent que c’était les alligators eux-mêmes qui avaient ouvert la cage, énervés par le soleil qui leur tapait dessus. » je ne lui disais pas ça dans l’espoir qu’elle me pardonnerait ou qu’elle passerait outre à mes plans foireux mais plutôt pour qu’elle se rassure ; je n’avais pas gâché son avenir.
Très vite de nombreux sorciers arrivèrent et je préférais passer à autre chose pour ne pas éveiller le moindre soupçon. Blondis et David arrivèrent vers nous, main dans la main, le sourire aux lèvres et le pantalon de David mal fermé. Cette journée aussi avait finalement bien terminé pour lui. Ils s’installèrent à notre table et tandis que David commençait une discussion sur les dragons avec Abigail, moi et Blondie on parlait coiffure et maquillage. Son histoire était plutôt amusante, elle était devenue magizoologue après avoir vu une publicité dans un magazine de mode sorcière sur un défilé au thème des animaux sauvages, et ils cherchaient un magizoologuepour dompter les animaux au cas où il y aurait une bavure. Elle avait triché, menti sur son Cv et s’en était tiré après avoir appris quelques trucs et astuce. Finalement, travailler avec les animaux lui avait tellement plu qu’elle avait réellement passé le diplôme. C’est vrai qu’elle avait plus une tête de mannequin que de zoologiste.
Elle nous demanda finalement ce que nous, nous souhaitions faire plus tard. « Mon but est de devenir fabricante de baguettes. J’aime voyager pour en apprendre plus sur les arbres et les créatures magiques. » Elle approuva mon idée et se tourna vers son nouvel amant et mon amie. « Et toi Abigail ? Qu’est-ce que tu aimerais faire plus tard ? »
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Dim 27 Mai 2018 - 15:09
J'adorais ce genre de repas, totalement locaux. J'allais cependant faire une overdose de fruits si je continuais d'en grignoter de la sorte. Je m'autorisais donc des morceaux de viandes grillées qui firent orgasmer mes papilles. Même si je défendais la cause animale et que je n'aimais pas qu'on puisse leur faire du mal, je n'en étais pas pour autant végétarienne ou végétalienne. J'adorais la viande, j'avais même dû être un dragon dans mon ancienne vie car je me considérais comme une véritable carnivore. Néanmoins, je prenais toujours garde de la provenance de la dites bête, et de comment elle avait été traitée avant sa mort, et durant son décès. Il y avait assez d'horreur dans notre monde, que ce soit chez les moldus ou chez les sorciers. Je ne voulais pas cautionner ce genre d'acte. Ce n'était pas toujours évidant de comprendre la provenance des produits, pourtant j'avais la conscience tranquille.
Alors que je mâchais un morceau de fruit, je laissais la rouquine se placer en face de moi et se pencher dans ma direction pour me chuchoter des rumeurs qui circulaient. Si ça lui permettait d'avoir la conscience tranquille, tant mieux pour elle. Je n'étais toujours pas très encline à accepter la manière dont avaient été libérés les crocodiles. Ce n'était pas le fait qu'ils l'aient été qui me dérangeait, mais de comment. Qu'importe, je ne voulais pas revenir sur le sujet, j'étais bien trop fatiguée, et heureuse, mine de rien, de cette journée, pour à nouveau me prendre la tête avec la Pokeby. Nous n'étions pas ici pour ça. Je me contentais donc d'avaler mon fruit en hochant la tête aux paroles de la sorcière sans pour autant lui répondre. J'économisais toujours ma salive lorsqu'il n'y avait rien à dire. Et là, il n'y avait rien à dire.
D'une œillade légèrement inquiète, motivée par ma timidité, je regardais les sorciers arriver en nombre dans la cantine. Plus il y avait de monde et plus j'enfonçais ma tête dans mes épaules. Je n'aimais pas la foule. Sans pour autant être ochlophobe, je n'aimais pas être entourée par tant de personne… et encore moins lorsqu'ils étaient sous les traits de David et de Blondie qui se tenaient la main comme des adolescents de première heure. Mais c'était surtout le pantalon de ce cher blessé qui me donnait des vertiges. Ptin pas pendant que je mangeais quoi, je suis sensible moi, je n'avais pas besoin des détails, ou tout du moins, pas besoin d'imaginer les détails, merde. Moi qui n'étais pas du tout portée sur la chose, ça me dérangeait véritablement. Un peu comme si un fumeur venait me cracher sa fumée à la figure alors que je discutais avec lui. Berk.
Néanmoins, je prenais sur moi et les laissait prendre place avec nous non sans me retenir de pousser un léger petit soupir. Lentement, je me poussais à l'autre bout de la table, millimètre par millimètre, au point que je ne puisse plus m'accouder sans risquer de tomber. Mais je n'avais véritablement pas envie d'être approchée par un homme tel que lui. Pourtant sa conversation était intéressante puisqu'il me parlait de dragon. J'étais toujours disposée à parler de dragons, et ça me rassurait légèrement, pourtant je n'arrivais pas à me débarrasser de l'image que je venais d'avoir d'eux, et du pantalon mal fermé de l'homme à quelque centimètre de moi. Vite, que cet instant se termine, par pitié.
Décrochant un peu de ma conversation en sentant Aislin et Blondie se tourner vers nous, j'écoutais ce que la rouquine confiait, à propos des baguettes. J'en profitais pour reprendre un bout de viande. J'avais l'impression de m'empiffrer, pourtant, là, tout de suite, c'était la seule solution que j'avais trouvé pour ne pas m'enfuir en courant dans notre tente et me cacher dans mon sac de couchage. Mes épaules trahirent un léger sursaut de ma part lorsque la femme s'adressa à moi. Merde, elle ne m'avait pas oubliée. J'avalais ma nourriture en regardant autour de moi comme si j'essayais de trouver une échappatoire. Celui-ci ne venant pas, je me décidais à répondre, un peu fuyante à cause de ma timidité qui prenait largement le dessus.
- Je heu… souhaite devenir dragonologiste.
Je ne m'étendais pas davantage et la réaction des deux protagonistes ne m'étonnait pas. Elle ne me blessait pas non plus. Je les voyais sourire, avec les yeux pétillants du rire retenu. Oui moi, femme timide, du haut de mon mètre soixante, avec ma tête de gamine de seize ans, je désirais étudier des animaux pouvant être aussi grands que des immeubles. Et alors ? Je savais que ça en étonnait certains, ça provoquait l'hilarité chez les autres. J'avais l'habitude, voilà plus de vingt ans que je savais ce que je voulais faire de ma vie, et plus de vingt ans qu'il y avait toujours la même réaction. Ho, oui, des fois il y avait de la peur, mais ça, je ne l'avais vu que chez ma famille. Normal, ils étaient inquiets.
Sans me soucier d'eux ou les regarder, je prenais une gorgée de mon verre d'eau, comme si j'étais à présent seule au monde. J'avais cette capacité étonnante à faire abstraction de tout ce qu'il y avait autour de moi lorsque ça me déplaisait. Je n'étais plus à ma place ici. Je n'étais pas certaine de l'avoir été un instant d'ailleurs. Je n'entendais donc pas les questions suivantes qu'on me posait, ni les remarques désobligeantes qu'on pouvait me lancer par moquerie. Moquez-vous oui, au moins moi, j'avais pris des notes sans me péter le pied comme un idiot et je ne trémoussais pas mon arrière train comme une biche en rut. Une fois mon verre d'eau terminé, comme si je venais d'avaler une pilule pour m'éveiller, ou me détendre, je revenais sur ma tablée, retournant à la réalité.
- Et vous David ? Avez-vous des ambitions ?
Autre que faire le con et sauter toutes les femmes ? Mais ça, je le gardais pour moi en me pinçant les lèvres.
Alors que je mâchais un morceau de fruit, je laissais la rouquine se placer en face de moi et se pencher dans ma direction pour me chuchoter des rumeurs qui circulaient. Si ça lui permettait d'avoir la conscience tranquille, tant mieux pour elle. Je n'étais toujours pas très encline à accepter la manière dont avaient été libérés les crocodiles. Ce n'était pas le fait qu'ils l'aient été qui me dérangeait, mais de comment. Qu'importe, je ne voulais pas revenir sur le sujet, j'étais bien trop fatiguée, et heureuse, mine de rien, de cette journée, pour à nouveau me prendre la tête avec la Pokeby. Nous n'étions pas ici pour ça. Je me contentais donc d'avaler mon fruit en hochant la tête aux paroles de la sorcière sans pour autant lui répondre. J'économisais toujours ma salive lorsqu'il n'y avait rien à dire. Et là, il n'y avait rien à dire.
D'une œillade légèrement inquiète, motivée par ma timidité, je regardais les sorciers arriver en nombre dans la cantine. Plus il y avait de monde et plus j'enfonçais ma tête dans mes épaules. Je n'aimais pas la foule. Sans pour autant être ochlophobe, je n'aimais pas être entourée par tant de personne… et encore moins lorsqu'ils étaient sous les traits de David et de Blondie qui se tenaient la main comme des adolescents de première heure. Mais c'était surtout le pantalon de ce cher blessé qui me donnait des vertiges. Ptin pas pendant que je mangeais quoi, je suis sensible moi, je n'avais pas besoin des détails, ou tout du moins, pas besoin d'imaginer les détails, merde. Moi qui n'étais pas du tout portée sur la chose, ça me dérangeait véritablement. Un peu comme si un fumeur venait me cracher sa fumée à la figure alors que je discutais avec lui. Berk.
Néanmoins, je prenais sur moi et les laissait prendre place avec nous non sans me retenir de pousser un léger petit soupir. Lentement, je me poussais à l'autre bout de la table, millimètre par millimètre, au point que je ne puisse plus m'accouder sans risquer de tomber. Mais je n'avais véritablement pas envie d'être approchée par un homme tel que lui. Pourtant sa conversation était intéressante puisqu'il me parlait de dragon. J'étais toujours disposée à parler de dragons, et ça me rassurait légèrement, pourtant je n'arrivais pas à me débarrasser de l'image que je venais d'avoir d'eux, et du pantalon mal fermé de l'homme à quelque centimètre de moi. Vite, que cet instant se termine, par pitié.
Décrochant un peu de ma conversation en sentant Aislin et Blondie se tourner vers nous, j'écoutais ce que la rouquine confiait, à propos des baguettes. J'en profitais pour reprendre un bout de viande. J'avais l'impression de m'empiffrer, pourtant, là, tout de suite, c'était la seule solution que j'avais trouvé pour ne pas m'enfuir en courant dans notre tente et me cacher dans mon sac de couchage. Mes épaules trahirent un léger sursaut de ma part lorsque la femme s'adressa à moi. Merde, elle ne m'avait pas oubliée. J'avalais ma nourriture en regardant autour de moi comme si j'essayais de trouver une échappatoire. Celui-ci ne venant pas, je me décidais à répondre, un peu fuyante à cause de ma timidité qui prenait largement le dessus.
- Je heu… souhaite devenir dragonologiste.
Je ne m'étendais pas davantage et la réaction des deux protagonistes ne m'étonnait pas. Elle ne me blessait pas non plus. Je les voyais sourire, avec les yeux pétillants du rire retenu. Oui moi, femme timide, du haut de mon mètre soixante, avec ma tête de gamine de seize ans, je désirais étudier des animaux pouvant être aussi grands que des immeubles. Et alors ? Je savais que ça en étonnait certains, ça provoquait l'hilarité chez les autres. J'avais l'habitude, voilà plus de vingt ans que je savais ce que je voulais faire de ma vie, et plus de vingt ans qu'il y avait toujours la même réaction. Ho, oui, des fois il y avait de la peur, mais ça, je ne l'avais vu que chez ma famille. Normal, ils étaient inquiets.
Sans me soucier d'eux ou les regarder, je prenais une gorgée de mon verre d'eau, comme si j'étais à présent seule au monde. J'avais cette capacité étonnante à faire abstraction de tout ce qu'il y avait autour de moi lorsque ça me déplaisait. Je n'étais plus à ma place ici. Je n'étais pas certaine de l'avoir été un instant d'ailleurs. Je n'entendais donc pas les questions suivantes qu'on me posait, ni les remarques désobligeantes qu'on pouvait me lancer par moquerie. Moquez-vous oui, au moins moi, j'avais pris des notes sans me péter le pied comme un idiot et je ne trémoussais pas mon arrière train comme une biche en rut. Une fois mon verre d'eau terminé, comme si je venais d'avaler une pilule pour m'éveiller, ou me détendre, je revenais sur ma tablée, retournant à la réalité.
- Et vous David ? Avez-vous des ambitions ?
Autre que faire le con et sauter toutes les femmes ? Mais ça, je le gardais pour moi en me pinçant les lèvres.
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mer 30 Mai 2018 - 22:09
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
« Je heu… souhaite devenir dragonologiste. » J’avais eu le sentiment que l’ambiance était bonne mais le ton employé par Abi me donnait une sensation bien différente. Quelque chose n’allait pas . Je me demandais instinctivement si sa conversation avec David n’était pas gênante pour elle. « Je suis certaine que vous y parviendrez sans mal ! » Lui répondit Blondie d'un ton très enjoué. Je n’étais pas dingue ! L’ambiance était plutôt bonne. Qu’est-ce qui n’allait pas alors ? « C’est vrai ! elle a raison ! » Renchérie David. « Tu as vraiment prouvé, malgré ma maladresse que tu étais déjà très capable. J’espère qu’un jour nous seront partenaires. » Je préférais ne rien die mais un regard avec Abi me convainquit qu’on pensait la même chose : J’espère que non. Jamais. NEVER. Nous échangions un sourire et je passais à autre chose.
« Et vous David ? Avez-vous des ambitions ? » Je retenais un rire de justesse et le regard de David pour moi était d’un coup plus très amical. Désolé mais c’était franchement culotté de la part d’Abi de demander ça comme si l’homme avait un poste de souffifre. Ce n’était pas très…délicat disons. D’ailleurs lui non plus n’était pas très content. « Que voulez-vous dire par là ? » Blondie non plus n’était pas très contente. Je n’étais pas très à l’aise. Leurs regards étaient tous viré sur mon amie et je savais qu’elle n’aimait pas ça du tout. Je la connaissais assez pour savoir que ce genre de situation n’était pas son fort et je voulais l’aider. « Non mais je crois qu’elle s’est mal exprimé n’est-ce pas Abi ? Tu voulais dire, est-ce que vous avez des projets d’évolutions ou est-ce que le terrain vous convient encore après toutes ces années. » Je jetais un regard à Abi, attendant sa validation. Mais David semblait être content de ce rattrapage. « Je vois…je pense en effet, à prendre un poste de responsable dans mon département au ministère. Vadrouiller dans la campagne, c’est bon pour les jeunes. » Blondie tenta de rassurer l’homme sur son âge, ne cachant absolument pas ses intentions de s’en faire un époux bourré de fric.
Au bout d’un petit moment gênant où Blondie se mais assise sur les genoux de David, je prétextais la fatigue pour laisser le couple se bécoter dans leur coin et proposais à Abi de rentrer à notre tente. Un petit signe de main vers les amoureux qui nous avaient déjà complètement oubliés je me tournais vers ma compagne de voyage. « C’était très, très gênant. »
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Jeu 31 Mai 2018 - 22:25
Les regards que j'échangeais avec la rouquine me confortaient dans mon idée ou dans mon dégoût… à moins que ce ne soit moi qui la mettais dans cet état ? J'avais néanmoins du mal à y croire, rien ne semblais pouvoir la mettre mal à l'aise. Fort heureusement ça ne durait plus très longtemps et lorsque les deux amants se mirent à se bécoter à table, nous en profitions pour prendre la poudre d'escampette. Une fois en dehors de la tente, je prenais une grande inspiration en profitant de l'air frais. Cette journée avait véritablement été bizarre, et j'avais l'intuition que ça n'allait pas s'arrêter là. Je me contentais de hocher frénétiquement la tête à la phrase de la Pokeby. Gênant n'était pas le mot… je parlerais plus de malaise voire même de … dégueulasse… mais bon, je savais que j'étais coincée par rapport à la rouquine, je n'allais donc pas m'aventurer sur un terrain glissant encore ce soir. Néanmoins, j'espérais pouvoir être davantage à l'aise avec elle lorsque nous serons retournées en Ecosse. Je souhaitais véritablement mieux la connaître. Le contexte ici, avec les dragons, faisaient que je ne pouvais pas me lâcher ou me permettre de plaisanter. C'était mon futur métier, et j'avais ça dans le sang. Je devais être sérieuse, c'était presque dans mon code génétique.
Une fois sous la tente, je m'effondrais dans mon lit sans même prendre le temps de me changer, simplement pour apprécier quelque chose de moelleux en cette fin de journée. Mon après-midi m'avait éreintée et j'avais dû ressortir toutes mes connaissances en faune et flore pour pouvoir aider les blessés. J'en avais mal au crâne, maintenant que nous étions au calme je le réalisais. J'avais un genre de sifflement à l'intérieur des oreilles, c'était extrêmement désagréable. Je venais me masser les paupières tout en laissant Aislin se changer. Après quelques minutes à rester allongée pour reprendre mes esprits, je faisais la même chose qu'elle puis je m'endormais rapidement. Demain allait encore être une longue journée, je voulais être au top.
Je me réveillais aux aurores. Malgré ma fatigue, je ne voulais pas faire de grasse matinée. Voyant que ma colocataire de voyage était toujours endormie, je profitais pour me glisser sans bruit hors de mes draps. J'allais lui subtiliser son appareil photo, puis je me penchais au-dessus d'elle.
- Aaaaiiiislllinnnn ?
Comme elle l'avait fait la veille pour moi, je la prenais en photo dès qu'elle ouvrait les yeux, ne pouvant m'empêcher de ricaner en attendant son développement. Je posais l'appareil sur mon lit tout en allant me préparer. Je savais que le campement devait encore dormir, comme la veille, pourtant je n'aimais pas trainer en tenue de nuit lorsque j'étais sur le terrain. J'étais toujours prête à certaines éventualités, comme une attaque par exemple… et c'était vachement plus glamour de fuir habillée qu'en pyjama. Déjà pleine d'entrain, comme si j'avais pris 15 café, je regardais la rouquine en train de s'éveiller.
- Je me demande ce qu'on va faire aujourd'hui, peut-être qu'on va retourner sur place chercher les dragons ? Qu'est-ce que tu en penses ?
Nouvelle journée, je balayais tout ce qui était arrivé de mauvais la veille et je recommençais à zéro. Au moins, je n'étais pas rancunière. Assise sur mon lit, j'attendais que ma compagne de voyage soit prête pour sortir et commencer notre atelier de bénévoles du jour.
Une fois sous la tente, je m'effondrais dans mon lit sans même prendre le temps de me changer, simplement pour apprécier quelque chose de moelleux en cette fin de journée. Mon après-midi m'avait éreintée et j'avais dû ressortir toutes mes connaissances en faune et flore pour pouvoir aider les blessés. J'en avais mal au crâne, maintenant que nous étions au calme je le réalisais. J'avais un genre de sifflement à l'intérieur des oreilles, c'était extrêmement désagréable. Je venais me masser les paupières tout en laissant Aislin se changer. Après quelques minutes à rester allongée pour reprendre mes esprits, je faisais la même chose qu'elle puis je m'endormais rapidement. Demain allait encore être une longue journée, je voulais être au top.
Je me réveillais aux aurores. Malgré ma fatigue, je ne voulais pas faire de grasse matinée. Voyant que ma colocataire de voyage était toujours endormie, je profitais pour me glisser sans bruit hors de mes draps. J'allais lui subtiliser son appareil photo, puis je me penchais au-dessus d'elle.
- Aaaaiiiislllinnnn ?
Comme elle l'avait fait la veille pour moi, je la prenais en photo dès qu'elle ouvrait les yeux, ne pouvant m'empêcher de ricaner en attendant son développement. Je posais l'appareil sur mon lit tout en allant me préparer. Je savais que le campement devait encore dormir, comme la veille, pourtant je n'aimais pas trainer en tenue de nuit lorsque j'étais sur le terrain. J'étais toujours prête à certaines éventualités, comme une attaque par exemple… et c'était vachement plus glamour de fuir habillée qu'en pyjama. Déjà pleine d'entrain, comme si j'avais pris 15 café, je regardais la rouquine en train de s'éveiller.
- Je me demande ce qu'on va faire aujourd'hui, peut-être qu'on va retourner sur place chercher les dragons ? Qu'est-ce que tu en penses ?
Nouvelle journée, je balayais tout ce qui était arrivé de mauvais la veille et je recommençais à zéro. Au moins, je n'étais pas rancunière. Assise sur mon lit, j'attendais que ma compagne de voyage soit prête pour sortir et commencer notre atelier de bénévoles du jour.
- Spoiler:
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mar 3 Juil 2018 - 14:32
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
Je rêvais du grand amour. Ce n’était un secret pour personne. J’étais le genre de fille à pleurer devant les films d’amour de l’après-midi ou ceux diffusé juste avant Noël du genre ; un amour à Noël, romance sous le gui ou l’amour sous la neige. Je pleurais. Toujours. J’aimais ça, parce que dans le fond, je rêvais de vivre le même genre d’histoire. J’avais même essayé plus jeune de faire de la sculpture sur glace parce que l’héroïne d’un film en faisait et qu’à la fin elle était en couple avec un prince étranger qui s’était fait passer pour un apprenti. Ouais bah dans la vraie vie c’est vachement dur la sculpture sur glace ! Sérieux sans magie c’était presque impossible ! Bref, je n'étais pas fiancé à un prince et je me contentais de faire des glaçons. Tout ça pour dire que finalement, j’aurais dû aimer voir ces deux magizoologue tombés amoureux ; il se casse la gueule, détruit des années de recherches sur les dragons mais il trouve l’amour. C’était un happy end. Sauf que là on n'était pas sur une romance de l’après-midi mais sur un mauvais porno du jeudi soir.
Et quitter les lieux devenait plus qu’une évidence, c’était un besoin vital. Trop d’amour là, trop d’amour sale. Beurk. J’avais l’impression d’être une gamine qui voit ses parents s’embrasser. Heureusement que mes parents n’ont jamais fait un truc du genre ! Le traumatisme éternel. Et les regards d’Abi me le confirmaient. Une fois éloignées des deux tourtereaux en chaleur Abi et moi pouvions rire de leur comportement. Finalement, derrière toutes les engueuladeset nos caractères très différents, on s’entendait bien et j’espérais vraiment que cette amitié naissance pourrait s’accroitre de retour à la maison. Je n’avais pas envie de perdre ces petits moments là.
Dans la tente Abigail était exténuée et moi j’étais épuisé. Elle ne prit même pas la peine de se changer, ce qui me donna un petit rire. À ce point ? Je la laissais dormir comme une carpe tandis que je pris discrètement son carnet sur les dragons une fois qu’elle fut endormie. Ce recueil était vraiment bien tenu et extrêmement complet. Je reconnaissais des explications qui nous avaient été donné lors de la visite en Bulgarie avec les dandelions et d’autres ici même dans le camp. C’était vraiment une petite geek des dragons et très franchement, je trouve que ça lui allait bien. J’étais persuadé qu’un jour elle serait une célèbre dragonologiste. Sa manière d’écrire est de répertorier tout ce qu’elle apprenait sur les dragons me donnait envie de faire de même, pas avec les dragons bien sur, mais plutôt sur les plantes locales, les arbres, les créatures magiques capablesde fournir l’essence des baguettes. Nos manuels étaient vieux quand on y pensait. Peut-être pourrais-je écrire quelque chose de nouveau. Donner mon avis et répertorier tout ce que les peuples qui voyaient les créatures ou les arbres alentour en pensaient. J’étais certaine que de nombreuses capacités magiques de certains arbres étaient sous-estimés. Il fallait que j’y songe sérieusement. Mais tandis qu’Abi se mettait à ronfler, je rangeais à nouveau son carnet à sa place et m’endormais, à mon tour, dans mes draps.
« Aaaaiiiislllinnnn ? » J’avais l’impression d’entendre mon prénom, comme sortis d’outre-tombe. Une impression bizarre qui pourtant, me donnait la furieuse envie d’ouvrir les yeux. Pour être assommé par un flash. De quoi ?
je me débattais dans mes draps sous le regard amusé d’Abigail et d’un coup, ces deux derniers jours m’apparaissaient, dont, hier matin, le même coup que je lui avais joué. Elle avait pris sa revanche, c’était tout pardonné. « Je me demande ce qu'on va faire aujourd'hui, peut-être qu'on va retourner sur place chercher les dragons . Qu'est-ce que tu en penses ? »
Abigail était aussi vive qu’un chat sur une souris et moi je tentais de sortir de ma bulle. Je me relevais sur mon lit, me frottais les yeux tout en suivant partiellement la conversation qu’Abi tentait d’instaurer entre nous. Il me fallut me répéterses mots au moins deux fois pour bien comprendre le sens des mots. « Je crois qu’on ne retournera jamais sur le terrain avec Tom. Jerry peut-être mais Tom était vraiment en colère hier et même si on n’y était pour rien, on est là en bénévole donc on est des cibles parfaites pour ses humeurs. Il nous fera sans doute faire quelque chose qu’il jugera rabaissant. » Et cette perspective me donnait envie de retourner sous la couette.
Quand je pense qu'hier matin encore je le trouvais admirable…vraiment j’étais fasciné par cet homme, je le trouvais génial ! Mais maintenant…je réalisais que c’était juste un vieux fou trop orgueilleux, pervers sur les bords et avec un gros complexe émotionnel visiblement. J’aurais pu apprécier Jerry qui semblait plus intelligent s’il n’avait pas été aussi…coincé. En fait Jerry et Abigail se ressemblaient un peu. Je riais d’un rire étouffé sous les couvertures. Je ne pouvais pas lui dire qu’elle ressemblait à Jerry, elle m’aurait étouffé ! Mais je me retournais tout de même pour lui faire face, toujours sous mes draps. « En fait, la personne la plus intéressante que j’ai rencontrée ici c’était la médico-mage, et la plus calée en dragon c’était toi. Même si je ne t’ai pas rencontré ici. » C’est vrai, dans le fond, si hier la mission avait presque été accomplis c’était grâce à elle.
Je trouvais enfin le courage de lever mes fesses de là et de m’habiller correctement. Dernier jour. Demain au plus tard, il faudrait qu’on rentre. Lorsque je quittais la tente, de nombreuses tentes semblaient également se vider comme si nous avions tous un réveil mental. À la tente du petit déjeuné j’apercevais le couple mythique des lieux mais jetais un regard à Abigail pour qu’elle fasse comme si elles n’ont plus ne les avaient pas vu. J’entrainais donc ma camarade à ma suite, très loin d’eux, sur une petite table bancale et isolée. Certes ce n’était pas génial mais au moins, nous serons en paix.
J’attaquais mon café quand Tom s’approcha de nous la mine satisfaite. Tiens ? Il était redevenu l’homme sympa et charmant du début ? « Mesemoiselles, étant donné que vous ne nous avez pas été d’une grande aide l’autre jour… » Je m’étouffais presque. Pas d’une grande aide ? J’avais sauvé l’autre pomme et Abi avait fait venir le dragon. Mais je ravalais ma rage. Ce n’était pas le moment. « Aujourd’hui vous resterez au camp et examineraient les excréments des dragons pour étudier leur habitude alimentaire. Maintenant que les alligators ont disparu en grand nombre dans le coin, il faut savoir de quoi ils se nourrissent. » Si un regard avait pu dire Avada kedavra je l’aurais liquidé sur place. « C’est une mission très importante aussi » se sentait-il obliger de dire, comme pour remuer le couteau avec son sourire narquois. Connard. Il restait à notre table, attendant notre réponse mais moi, je ne disais rien. Que dire ? Quel enfoiré. C’était tellement… ce n’était même pas pour moi, dans le fond, que je m’énervais mais pour Abi. Elle ne méritait pas ça. La traiter d’inutile alors qu’elle avait faits un boulot génial. J’avais tellement envie de le frapper. Je détournais mon regard de l’homme. Je préférais laisser Abigail gérer cette situation, pour une fois, je pétais un câble.
FRIMELDA
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Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mar 3 Juil 2018 - 16:42
Ce matin ce n'était pas moi qui avait du mal à me réveiller, et je ne pouvais en être qu'amusée. Aislin semblait encore bien endormie, et je sentais un sentiment de vengeance et de satisfaction monter en moi, en tout bien tout honneur, évidemment. Je voyais bien qu'elle avait du mal à accrocher ce que j'étais en train de dire, et il lui fallait du temps pour me répondre, mais ce qu'elle disait était étonnement censé, et je lui souriais alors que j'enfilais des habits propres. Après tout, je ne m'étais pas changée la veille, bien trop attaquée par la fatigue.
- Bah tu sais… on ne choisit pas toujours avec qui on veut travailler.
Encore et toujours, je restais pragmatique. Mais lorsque nous n'avions pas comme envie d'ouvrir une boutique avec son cousin, nous n'avions pas le choix. Il fallait faire avec les collègues incompétents, chiants et loubards. Exactement l'équipe que nous avions eu la veille. Ce n'était pas toujours un plaisir d'aller sur le terrain, comme par exemple avec monsieur Helsing. Lorsque j'étais avec lui, c'était toujours incroyable. Ses compétences et son savoir me rappelaient à ma petite place d'étudiante inexpérimentée, et ça ne faisait que me motiver pour m'améliorer, encore !
Boutonnant mon pantalon, j'élargissais un peu mon sourire aux paroles de la Pokeby concernant la Medicomage et ma propre personne. Ça me touchait, et au fond, je ressentais à peu près la même chose.
- Je ne suis pas venue ici pour faire des rencontres en dehors de celles avec les dragons.
Je me penchais pour attraper mon sac et ma baguette, ma plume autour de mon cou qui s'échappait alors de mon haut, perdait de sa couleur orange pour redevenir multicolore.
- Et je suis très heureuse de t'avoir rencontrée aussi.
Pour lui montrer que j'étais sincère, je plongeais un instant mon regard dans le sien. Ensuite, j'attrapais mon sac et le passais sur mes épaules, comme les jours précédents, puis sortait de la tente en observant les allées et venues. Aislin à mes côtés, je me dirigeais vers la cantine pour prendre mon petit déjeuner. Travailler le ventre vide ce n'était jamais bien. Alors que simultanément nos regards se posèrent sur le couple de la dégueulasserie un peu plus loin, nous n'avions pas besoin de mot pour nous éloigner d'un commun accord et aller carrément à l'autre bout de la cantine. Je suivais la petite flamme devant moi en fixant sa longue chevelure. Un petit sourire se dessinait aux coins de mes lèvres. Oui, vraiment, j'étais contente de l'avoir rencontré, même si nous n'étions pas toujours d'accord sur certains sujets, ça rendait la relation d'autant plus riche. Et le fait qu'elle ne me force pas à aller voir le couple, et qu'elle prenne d'elle-même une table vide me soulageait et me la rendait davantage sympathique. La journée commençait bien, c'était une bonne chose.
Mais l'orage pointait bientôt à l'horizon lorsque notre responsable, ce très cher Tom, vint vers nous. J'avais un mauvais pressentiment. Je ne réagissais pas outre mesure à ses paroles, j'étais bien trop détachée des critiques que l'on pouvait me faire, car j'étais trop habituée à en recevoir, et trop habituée à l'injustice. C'était ce qui m'avait poussée depuis toute petite à me perdre dans la timidité, et alors que je jetais un regard sur Aislin qui manquait de cracher son café, je me disais que ça me réussissait plutôt bien. Pourtant, je ne prenais pas cette nouvelle information sur notre journée me la gâcher. Bien au contraire, j'appréciais les dragons, et c'était pour un tout. Ça englobait également leurs excréments. Évidemment, c'était bien moins intéressant qu'être sur le terrain pour les observer, mais j'avais la sensation que Tom souhaitait se venger de quelque chose. De quoi, je n'étais pas certaine de bien le saisir, mais c'était l'impression que ça me donnait, et l'attitude d'Aislin qui ne m'échappais pas, me le confirmais. Je décidais donc de jouer le tout pour le tout. Prenant sur moi, et embrassant pleinement ma passion et ma dévotion pour les dragons, je levais enfin le regard sur notre chef. Prendre le taureau par les cornes ne me faisait pas peur, après tout, j'avais déjà fait face à un Maghyar à Pointes.
- Nous comprenons l'importance de cette tâche. Merci pour votre considération.
Je lui souriais avec un regard aimable et ma voix était sincère. Oui, ma passion me faisait tout faire, absolument tout. Et lorsque l'homme se détournait de nous pour disparaître derrière une tente, je soupirai mais ne pouvais m'empêcher de me laisser à un rire nerveux tout en regardant la Pokeby. Décidément, ce voyage était bien étrange, et la situation d'autant plus.
Il me fallut plusieurs minutes pour réussir à me calmer, à terminer de manger et finir mon café. Une fois le plein d'énergie faites, je me levais, attrapais mon sac et regardais Aislin.
- Bien… Dans le ventre de la bête… ou le cul du diable.
Ricanant encore une fois, je me rendais, étrangement motivée, à l'atelier des Magizoologue responsables des fouilles du genre. Une fois les instructions prises, nos petits bocaux en main avec nos petites pinces, nos mains cachées dans de jolis petits gants, nous nous trouvions attribuées à un terrain balisé, dans la forêt. Comme au premier jour. Et c'est toujours le sourire aux lèvres, pas du tout atteinte par les provocations de Tom, que je me mettais au travail.
- Bah tu sais… on ne choisit pas toujours avec qui on veut travailler.
Encore et toujours, je restais pragmatique. Mais lorsque nous n'avions pas comme envie d'ouvrir une boutique avec son cousin, nous n'avions pas le choix. Il fallait faire avec les collègues incompétents, chiants et loubards. Exactement l'équipe que nous avions eu la veille. Ce n'était pas toujours un plaisir d'aller sur le terrain, comme par exemple avec monsieur Helsing. Lorsque j'étais avec lui, c'était toujours incroyable. Ses compétences et son savoir me rappelaient à ma petite place d'étudiante inexpérimentée, et ça ne faisait que me motiver pour m'améliorer, encore !
Boutonnant mon pantalon, j'élargissais un peu mon sourire aux paroles de la Pokeby concernant la Medicomage et ma propre personne. Ça me touchait, et au fond, je ressentais à peu près la même chose.
- Je ne suis pas venue ici pour faire des rencontres en dehors de celles avec les dragons.
Je me penchais pour attraper mon sac et ma baguette, ma plume autour de mon cou qui s'échappait alors de mon haut, perdait de sa couleur orange pour redevenir multicolore.
- Et je suis très heureuse de t'avoir rencontrée aussi.
Pour lui montrer que j'étais sincère, je plongeais un instant mon regard dans le sien. Ensuite, j'attrapais mon sac et le passais sur mes épaules, comme les jours précédents, puis sortait de la tente en observant les allées et venues. Aislin à mes côtés, je me dirigeais vers la cantine pour prendre mon petit déjeuner. Travailler le ventre vide ce n'était jamais bien. Alors que simultanément nos regards se posèrent sur le couple de la dégueulasserie un peu plus loin, nous n'avions pas besoin de mot pour nous éloigner d'un commun accord et aller carrément à l'autre bout de la cantine. Je suivais la petite flamme devant moi en fixant sa longue chevelure. Un petit sourire se dessinait aux coins de mes lèvres. Oui, vraiment, j'étais contente de l'avoir rencontré, même si nous n'étions pas toujours d'accord sur certains sujets, ça rendait la relation d'autant plus riche. Et le fait qu'elle ne me force pas à aller voir le couple, et qu'elle prenne d'elle-même une table vide me soulageait et me la rendait davantage sympathique. La journée commençait bien, c'était une bonne chose.
Mais l'orage pointait bientôt à l'horizon lorsque notre responsable, ce très cher Tom, vint vers nous. J'avais un mauvais pressentiment. Je ne réagissais pas outre mesure à ses paroles, j'étais bien trop détachée des critiques que l'on pouvait me faire, car j'étais trop habituée à en recevoir, et trop habituée à l'injustice. C'était ce qui m'avait poussée depuis toute petite à me perdre dans la timidité, et alors que je jetais un regard sur Aislin qui manquait de cracher son café, je me disais que ça me réussissait plutôt bien. Pourtant, je ne prenais pas cette nouvelle information sur notre journée me la gâcher. Bien au contraire, j'appréciais les dragons, et c'était pour un tout. Ça englobait également leurs excréments. Évidemment, c'était bien moins intéressant qu'être sur le terrain pour les observer, mais j'avais la sensation que Tom souhaitait se venger de quelque chose. De quoi, je n'étais pas certaine de bien le saisir, mais c'était l'impression que ça me donnait, et l'attitude d'Aislin qui ne m'échappais pas, me le confirmais. Je décidais donc de jouer le tout pour le tout. Prenant sur moi, et embrassant pleinement ma passion et ma dévotion pour les dragons, je levais enfin le regard sur notre chef. Prendre le taureau par les cornes ne me faisait pas peur, après tout, j'avais déjà fait face à un Maghyar à Pointes.
- Nous comprenons l'importance de cette tâche. Merci pour votre considération.
Je lui souriais avec un regard aimable et ma voix était sincère. Oui, ma passion me faisait tout faire, absolument tout. Et lorsque l'homme se détournait de nous pour disparaître derrière une tente, je soupirai mais ne pouvais m'empêcher de me laisser à un rire nerveux tout en regardant la Pokeby. Décidément, ce voyage était bien étrange, et la situation d'autant plus.
Il me fallut plusieurs minutes pour réussir à me calmer, à terminer de manger et finir mon café. Une fois le plein d'énergie faites, je me levais, attrapais mon sac et regardais Aislin.
- Bien… Dans le ventre de la bête… ou le cul du diable.
Ricanant encore une fois, je me rendais, étrangement motivée, à l'atelier des Magizoologue responsables des fouilles du genre. Une fois les instructions prises, nos petits bocaux en main avec nos petites pinces, nos mains cachées dans de jolis petits gants, nous nous trouvions attribuées à un terrain balisé, dans la forêt. Comme au premier jour. Et c'est toujours le sourire aux lèvres, pas du tout atteinte par les provocations de Tom, que je me mettais au travail.
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mer 4 Juil 2018 - 20:08
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
Je faisais la gueule. Oui ce n'était pas joli et ce n’était pas pro une seconde mais vraiment. Je trouvais la situation injuste et détestable. Nous étions les seules à avoir vraiment fait quelque chose d’utile hier et nous étions punis comme des gamines qui ont volé des biscuits. Abi n’avait pas l’air perturbé mais moi, rien que l’odeur me donnait envie de vomir. De la merde de dragon. Elle mettait ses mains dans de la merde de dragon ! Décidément sa passion n’avait aucune limite. Mais la mienne si, carrément même. J’avais beau avoir des gants, je regardais le tas devant moi avec un dégout non dissimulé.
Autour de nous, je devais reconnaître en revanche, qu’il n’y avait que des gens attentifs et concentrés. À croire que tous les bons magizoologue étaient ici, retranchés loin des feux des projecteurs. Quel dommage ! la journée d’hier aurait été sensiblement différente si
nous avions fréquenté le groupe de dragonogeek de la table d’à côté. Ils passaient leur temps à réciter des donnés sur les dragons et à se poser des questions entre eux. Parfois j’entendais même Abi murmurer dans sa barbe des réponses, trop timide pour leur demander des rejoindrais. Ou alors, trop timide pour me dire que ma compagnie n’était pas aussi stimulante que la leur. Il faut dire qu’elle avait examiné au moins deux tas dont je n’avais pas commencé les miens. C’était au-dessus de mes forces. Je regardais les arbes, la nature, j’imaginais les moyens de m’éclipser sans me faire voir puis…
Un petit brui. Presque imperceptible. Je donnais un coup de coude à Abi. « Regarde par là… » je déchiffrais dans son regard qu’elle pensait que je ne cherchais qu’une occupation mais non, c’était vrai. Un nouveau mouvement fit bouger des feuilles non loin. Et elle aussi, fit attirer par le bruis plus que la merde de dragon. Je lui fis un mouvement en silence pour qu’elle me suive et tandis que je vérifiais que personne ne regarde où nous nous dirigions, je m’enfonçais dans la forêt avec Abi sous mes talons suivant la trace invisible sur le sol.
Nous arrivions dans une petite clairière. Je faisais signe à l’elthered de ne pas faire de brui. Nous suivions forcément une créature magique puis finalement je l’arrêtais un geste. Devant nous, près d’un rocher, un museau allongé apparut. J’en avais une boule dans la gorge tellement j’étais sous un WOUAW. Oh mon Dieu, nous observions un dragon de Louisiane qui retirait sa capacité d’invisibilité. Il était tellement beau. Je ne respirais même plus. J’avais peur qu’il ne s’en aille. Puis un autre apparut. J’attrapais la main d’Abi. C’était sa mère. Elle ne nous apparut pas d’une fraction de seconde mais je la voyais parfaitement récupérer son petit calmement. Je croisais son regard je t’en tremblais. Mais bien qu’elle ait remarqué notre présence elle ne s’en sentit pas en danger puisqu’elle reprit son petit et tous les deux disparurent dans les marées.
« Si c’est pour vous balader dans la forêt vous feriez mieux de rentrer chez vous mesdemoiselles. » Je ne notais même pas la colère dans la voix de la vieille femme qui était apparu derrière nous tant j’étais encore sous le choc. « Heu…d’accord. » Je pris la main d’Abi et la tirais avec moi vers notre tente pour partir d’ici. Finalement, nous avions retrouvé la trace des dragons perdus.
FIN
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Sam 1 Déc 2018 - 21:10
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