- InvitéInvité
here is some cookies and some very bad news ft. Merlin
Jeu 26 Juil 2018 - 16:25
here is some cookies
and some very bad news
and some very bad news
Even & Merlin
Avec cette année scolaire qui touchait à sa fin, Even avait commencé à revoir ses priorités. Cela faisait plus de six ans qu'il vivait dans le même studio d'à peine 25m², et la patience d'y survivre aussi longtemps, il l'avait trouvée en y passant le moins de temps possible. Les seules fois qu'il y passait, c'était pour nourrir les deux chats des rues qui campaient dans sa cour, ou bien y chercher une bouteille d'alcool à partager avec Thomas jusqu'à ce qu'il soit trop torché pour rentrer. Ceci dit, il lui arrivait d'y dormir, c'était toujours plus confortable que son coin perso à l'université. Quand il eut un peu de temps à accorder à autre chose qu'à ses obligations professionnelles, il avait lu les petites annonces dans le journal sorcier d'Inverness. Pas le Chineur, mais un des autres, beaucoup moins gossip, et il avait finit par trouver une petite note en bas de page signée par une personne qu'il connaissait bien, si ce n'est de nom. Merlin Pilliwickle, un collègue surement tout à fait respectable, du moins l'espérait-il. Certains diraient qu'il n'était lui-même pas un modèle d'adulte responsable, et, tenant à sa réputation, Even espérait bien qu'il serait la seule personnalité décalée à vivre entre ces murs.
Quand la sonnerie décréta que son temps à jouer au professeur était écoulé, l'américain s'était empressé de remballer ses affaires dans son bureau avant de prendre la route pour Myrddin Wyllt. Il n'allait que très peu souvent dans le quartier sorcier d'Inverness, c'était également l'occasion de le découvrir, maintenant qu'il allait potentiellement y vivre. Naturellement, quand il débarqua sur les routes avec sa vieille Skylark plus vieille que lui, les regards des sorciers les plus éloignés de la société moldue se posèrent sur lui et la carrosserie rouge sombre de l'antiquité qu'il traînait avec lui. Ça l’étonnerait toujours, cette interrogation dans leurs yeux grands ouverts: on était en 2018, dans une ère de mondialisation, mais certains sorciers avaient choisis de respecter des traditions millénaires qui n'avaient, aux yeux d'Even, plus aucune valeurs. Il ne leur demandait pas de démontrer à tous l'existence de la magie, juste de s'ouvrir un peu plus. Après tout, il y avait surement beaucoup plus de moldus que de sorciers sur cette Terre.
Avant de sonner aux grandes portes de la demeure du Pilliwickle, et même de mettre un pied à Myrddin, il s'était arrêté dans une petite boulangerie en coin de rue pour y acheter des cookies. Il avait donc repris sa route, légèrement inquiet du fait que Merlin pouvait être vegan, mais n'en tenu plus rigueur au moment où il se retrouva en face d'un elfe de maison, après avoir appuyé trois fois sur la sonnette. Il se rappela que Merlin avait précisé ce détail dans son annonce, et si l'américain se souvenait correctement de sa lecture, ledit elfe portait le nom de Gandy. Devant l'elfe qui le regardait avec un œil relevé, l'interrogeant sur les motifs de sa visite sans en dire un seul mot, Even salua la petite créature d'un signe de main. "Hey. Je viens pour l'annonce, si elle est toujours d'actu." Le journal datait d'il y a à peine une semaine, mais Myrddin attirait du monde. Et à la vue de la maison que le collègue se payait, Even n'aurait pas été surpris d'apprendre que quelqu'un partageait déjà la bâtisse avec Merlin et Gandy. Il attendait donc devant la porte grande ouverte alors que l'elfe le jaugeait du coin de l'oeil, un cookie à la main et le sac de gâteaux dans l'autre.
Quand la sonnerie décréta que son temps à jouer au professeur était écoulé, l'américain s'était empressé de remballer ses affaires dans son bureau avant de prendre la route pour Myrddin Wyllt. Il n'allait que très peu souvent dans le quartier sorcier d'Inverness, c'était également l'occasion de le découvrir, maintenant qu'il allait potentiellement y vivre. Naturellement, quand il débarqua sur les routes avec sa vieille Skylark plus vieille que lui, les regards des sorciers les plus éloignés de la société moldue se posèrent sur lui et la carrosserie rouge sombre de l'antiquité qu'il traînait avec lui. Ça l’étonnerait toujours, cette interrogation dans leurs yeux grands ouverts: on était en 2018, dans une ère de mondialisation, mais certains sorciers avaient choisis de respecter des traditions millénaires qui n'avaient, aux yeux d'Even, plus aucune valeurs. Il ne leur demandait pas de démontrer à tous l'existence de la magie, juste de s'ouvrir un peu plus. Après tout, il y avait surement beaucoup plus de moldus que de sorciers sur cette Terre.
Avant de sonner aux grandes portes de la demeure du Pilliwickle, et même de mettre un pied à Myrddin, il s'était arrêté dans une petite boulangerie en coin de rue pour y acheter des cookies. Il avait donc repris sa route, légèrement inquiet du fait que Merlin pouvait être vegan, mais n'en tenu plus rigueur au moment où il se retrouva en face d'un elfe de maison, après avoir appuyé trois fois sur la sonnette. Il se rappela que Merlin avait précisé ce détail dans son annonce, et si l'américain se souvenait correctement de sa lecture, ledit elfe portait le nom de Gandy. Devant l'elfe qui le regardait avec un œil relevé, l'interrogeant sur les motifs de sa visite sans en dire un seul mot, Even salua la petite créature d'un signe de main. "Hey. Je viens pour l'annonce, si elle est toujours d'actu." Le journal datait d'il y a à peine une semaine, mais Myrddin attirait du monde. Et à la vue de la maison que le collègue se payait, Even n'aurait pas été surpris d'apprendre que quelqu'un partageait déjà la bâtisse avec Merlin et Gandy. Il attendait donc devant la porte grande ouverte alors que l'elfe le jaugeait du coin de l'oeil, un cookie à la main et le sac de gâteaux dans l'autre.
Made by Neon Demon
@Merlin Pilliwickle
- InvitéInvité
Re: here is some cookies and some very bad news ft. Merlin
Sam 28 Juil 2018 - 14:17
Even & Merlin
Here is some cookies and some very bad news
Une décision difficile mais nécessaire. Voilà ce que dut faire le professeur de métamorphose lorsqu'il décida de louer la maison familiale. La louer pour une colocation car pour rien au monde il ne voudrait quitter cette demeure. Même si certains souvenirs lui rappelaient que trop bien son défunt frère, il restait que cette maison était la seule chose qui lui restait de lui. Après le départ de sa soeur, la maison lui paraissait bien vide, mais il ne se voyait pas accueillir un étranger dedans. Et pourtant, voilà une semaine qu'il avait décidé de passer une annonce dans plusieurs journaux pour trouver un colocataire. La maison était bien trop grande pour une personne et un elfe de maison. Puis, un peu de compagnie n'allait pas lui faire du mal. Enfin une bonne compagnie car une mauvaise allait vite l'ennuyer ou le contrarier et la colocation ne serait que de courte durée.
Quoiqu'il en soit, les cours étaient terminés et Merlin avait décidé de rentrer chez lui pour quelques jours avant de revenir à Hungcalf pour préparer ses cours de l'an prochain. Oui, le professeur préférait être dans l'enceinte de l'université que chez lui pour organiser la prochaine année scolaire qui arrivait à grand pas. Deux mois, ce n'était pas grand chose après tout. Se trouvant dans le salon en train de feuilleter la gazette pour voir les nouvelles du jour, Merlin eut la surprise de recevoir une lettre de la part d'un de ces anciens amis, un ami qu'il avait connu lorsqu'il était encore un auror au service du Ministère de la Magie. Ce fut Gandy, son elfe de maison, qui lui porta son courrier. Curieux de savoir ce qu'il pouvait bien lui vouloir, le professeur ne mit pas longtemps à ouvrir l'enveloppe pour prendre le bout de parchemin qui se trouvait dedans et de lire le contenu. Lisant à voix basse, à plusieurs reprises, le professeur émit un léger rictus qui pouvait se faire entendre dans toute la pièce. « Ce vieux bouc de Mitchell va se remarier pour la quatrième fois je crois non ? » Cette question n'avait pas de destinataire précis, mais l'elfe de maison rectifia les dires de son maître. « Cinquième fois monsieur. » Oui, Gandy n'appelait pas Merlin maître mais monsieur, c'était un souhait de ce dernier, ne voulant pas avoir une relation maître/esclave avec son elfe de maison. Mais cependant, il lui demandait du respect à chaque fois qu'il s'adressait à lui. « Cinq fois ? Il doit aimer autant les mariages que les divorces ma parole. Gandy, du papier et une plume je te prie. » L'elfe de maison exécuta alors les ordres de Merlin et se retira de la pièce pour aller chercher les fournitures. Pendant ce laps de temps très court, le professeur de métamorphose relut la lettre pour être sûr de ne pas s'être trompé. Depuis quelques années maintenant, à chaque fois qu'il recevait des lettres de son ami, c'était soit pour un mariage, soit pour un divorce.
L'elfe de maison revint rapidement dans le salon avec un bout de parchemin et une plume et Merlin se mit à répondre à l'invitation de son vieil ami. Alors qu'il était en train d'écrire sa réponse, quelqu'un vint sonner à la porte. Haussant légèrement son sourcil droit, un signe qui montrait souvent son étonnement. C'était comme un tic chez lui. « Va ouvrir Gandy. Et si c'est de la publicité, dis leur que je ne suis pas là. » Continuant à écrire son message, l'elfe de maison quitta la pièce pour aller dans le hall d'entrée où il ouvrit la porte, tombant sur une personne qu'il n'avait jamais vu auparavant. « Bienvenue dans la demeure des Pilliwickle. Que puis-je pour vous ? » L'inconnu expliqua alors qu'il venait pour l'annonce. Et même si Merlin était concentré sur son texte, il écoutait également la conversation et savoir qu'une personne se montrait intéressée par son annonce le fit arrêter d'écrire, posant alors sa plume à côté du parchemin et se dirigea vers le hall d'entrée. « Laisses nous veux-tu ! » Fit-il à l'elfe de maison qui disparut rapidement de la pièce, s'en allant faire ses tâches quotidiennes. Posant alors son regard sur l'inconnu qui se trouvait sur le pas de sa porte, la surprise fut totalement en voyant que la personne était un de ses collègues de Hungcalf. « Even Helsing. Quelle surprise que voilà ! » Merlin ne l'invita pas à entrer de suite, remarquant cependant qu'il avait un cookie dans la main. Et il ne se gêna pas pour le prendre. Ce n'était pas un vol, c'était juste un cadeau que Merlin supposait être à lui. Croquant dans le cookie, il émit un petit soupire. « Humm .. Délicieux ! Merci pour ce très bon cadeau ! » Aucune gêne, voilà une caractéristique du professeur. Finissant alors son cookie, il porta son attention sur son collègue ainsi que la raison de sa présence ici. « Bon, j'ai cru comprendre que vous étiez ici pour mon annonce. Marre de dormir dans un espèce de placard qui nous sert d'appartement à l'université ? » Demanda-t-il en plaisantant. Cependant, il ne l'invita toujours pas à pénétrer dans sa demeure. Allait-il le faire ? Peut-être, cela dépendait de ce qui allait traverser l'esprit de Merlin. Il aimait bien se montrer joueur parfois.
- InvitéInvité
Re: here is some cookies and some very bad news ft. Merlin
Mar 31 Juil 2018 - 10:05
here is some cookies
and some very bad news
and some very bad news
Even & Merlin
Les dépenses qu'occasionnaient une baraque pareille devaient transcender la limite du raisonnable, et l'espace d'un instant - en attendant que la porte ne s'ouvre sur l'elfe - Even avait plains le pauvre Merlin. Gérer ça tout seul en plus des copies à corriger ? Il en soupirait presque comme un automatisme, mais c'était peut-être sa paresse qui parlait. Par conséquent, le loyer qu'il allait devoir au collègue dépasserait vite celui de son précédent studio qu'il avait mis en location, étant donné qu'il était propriétaire. Trois centaines de livres et quelques poussières, c'était ce que le 25m² lui rapporterai par mois. Il n'en n'aurait surement pas assez pour payer sa part chez Merlin, mais ça déduisait tout de même une certaine somme. Le problème, c'est qu'il ne pouvait plus faire marche arrière: son petit appart' dans le quartier moldu avait marqué les potentiels acheteurs, avec son décor industriel, et maintenant qu'ils avaient signé un contrat, il devait se grouiller de trouver où coucher, faute de devoir rester à l'université ou de camper à la belle étoile dans le campus. Rien ne l'obligeait à accéder à la requête de Merlin, il aurait pu se contenter d'autre chose de moins cher en apparence, mais après six ans à Inverness, il serait peut-être temps pour lui de mettre les pattes dans le quartier sorcier.
La porte s'ouvrit rapidement après ses trois coups de sonnette, le confortant dans l'idée que le maître de maison ne prêtait pas d'importance à son côté enfantin. Trois coups de sonnette, sérieusement ? La prochaine fois, il resterait le doigt appuyé dessus, histoire de voir s'il était le seul à prendre ce geste pour du manque de respect. Even eut à peine le temps de formuler sa réponse au regard interrogateur de Gandy qu'il entendit son collègue depuis une salle adjacente. "Laisse-nous, veux-tu !" Alors que la voix de Merlin résonnait dans le hall d'entrée, Even fit la moue: s'ajoutait au programme le challenge de ne pas s'y perdre tant la maison était vaste. Il fallait déjà que le professeur de métamorphose l'accepte comme colocataire, un jeu qui n'était pas gagné d'avance. Une chose sûre par contre, c'était l'étonnement sur le visage du sorcier quand il le reconnut. Surprise ! Even lui sourit quand Merlin s'arrêta devant lui, après tout, il ne réalisait peut-être pas que le professeur de dragonologie relevait plus d'un cadeau empoisonné qu'une véritable surprise. La seconde d'après, Merlin s'empara joyeusement et sans gêne du cookie qu'il prévoyait de manger, et laissa Even pour le moins déconcerté. "Humm .. Délicieux ! Merci pour ce très bon cadeau !" Jetant un coup d'oeil au sac qui, si tout s'était passé correctement, aurait du revenir à Merlin, il fit un mouvement de recul. "De rien ... ?" Il se gratta la nuque, partagé entre croire que Merlin manquait d'un sérieux sens de l'observation, ou s'il aimait juste se montrer condescendant. En y repensant, Even réalisa qu'il aurait surement fait la même chose, si ce n'est s'approprier le sac sans se poser de questions, si les rôles avaient été inversés.
Par contre, les cookies - en l’occurrence le cookie - était censé lui garantir une porte ouverte, sans obstacle. Pourtant, Merlin était encore sur le seuil, alors qu'il reprenait la conversation comme si de rien n'était. " Bon, j'ai cru comprendre que vous étiez ici pour mon annonce. Marre de dormir dans un espèce de placard qui nous sert d'appartement à l'université ?, ajouta-t-il, plaisantin. A cela, Even ne put s'empêcher de lâcher un rire. D'une, Merlin n'avait pas tord, les locaux proposés aux enseignants à l'université méritaient une belle note de 1/5 si l'école avait participé à ces émissions où sont notés les hôtels. De deux, l'américain évitait d'avoir à dormir là-bas, mais ses soirées bouteilles avec le concierge - ancien concierge, son esprit le lui rappela - ne lui laissaient pas forcément le choix. "J'ai vu pire, commença-t-il avec un rictus aux lèvres. Le camping par exemple. Niveau confort, il fallait repasser. mais je pourrais connaitre mieux, si tu vois ce que je veux dire." Plus sérieusement: la baraque de Pilliwickle devait faire pas mal de jaloux dans le voisinage. L'idée d'appeler, ne serait-ce que pour quelques temps, ce manoir sa "maison" avait quelque chose de plaisant. Les apparences étant parfois trompeuses, peut-être que l'intérieur de la maison laissait à désirer, mais ce n'était pas l'image que donnait son propriétaire. "Tu comptes rester sur le paillasson toute la journée ?, lui fit-il remarquer en désignant les chaussures de Merlin du doigt. Il n'arrivait peut-être pas au bon moment en fait. A moins qu'il y ait un cadavre dans le salon." Well. That escalated quickly, se disait-il. Sans rire, il n'avait rien d'un tueur en série, si ?
La porte s'ouvrit rapidement après ses trois coups de sonnette, le confortant dans l'idée que le maître de maison ne prêtait pas d'importance à son côté enfantin. Trois coups de sonnette, sérieusement ? La prochaine fois, il resterait le doigt appuyé dessus, histoire de voir s'il était le seul à prendre ce geste pour du manque de respect. Even eut à peine le temps de formuler sa réponse au regard interrogateur de Gandy qu'il entendit son collègue depuis une salle adjacente. "Laisse-nous, veux-tu !" Alors que la voix de Merlin résonnait dans le hall d'entrée, Even fit la moue: s'ajoutait au programme le challenge de ne pas s'y perdre tant la maison était vaste. Il fallait déjà que le professeur de métamorphose l'accepte comme colocataire, un jeu qui n'était pas gagné d'avance. Une chose sûre par contre, c'était l'étonnement sur le visage du sorcier quand il le reconnut. Surprise ! Even lui sourit quand Merlin s'arrêta devant lui, après tout, il ne réalisait peut-être pas que le professeur de dragonologie relevait plus d'un cadeau empoisonné qu'une véritable surprise. La seconde d'après, Merlin s'empara joyeusement et sans gêne du cookie qu'il prévoyait de manger, et laissa Even pour le moins déconcerté. "Humm .. Délicieux ! Merci pour ce très bon cadeau !" Jetant un coup d'oeil au sac qui, si tout s'était passé correctement, aurait du revenir à Merlin, il fit un mouvement de recul. "De rien ... ?" Il se gratta la nuque, partagé entre croire que Merlin manquait d'un sérieux sens de l'observation, ou s'il aimait juste se montrer condescendant. En y repensant, Even réalisa qu'il aurait surement fait la même chose, si ce n'est s'approprier le sac sans se poser de questions, si les rôles avaient été inversés.
Par contre, les cookies - en l’occurrence le cookie - était censé lui garantir une porte ouverte, sans obstacle. Pourtant, Merlin était encore sur le seuil, alors qu'il reprenait la conversation comme si de rien n'était. " Bon, j'ai cru comprendre que vous étiez ici pour mon annonce. Marre de dormir dans un espèce de placard qui nous sert d'appartement à l'université ?, ajouta-t-il, plaisantin. A cela, Even ne put s'empêcher de lâcher un rire. D'une, Merlin n'avait pas tord, les locaux proposés aux enseignants à l'université méritaient une belle note de 1/5 si l'école avait participé à ces émissions où sont notés les hôtels. De deux, l'américain évitait d'avoir à dormir là-bas, mais ses soirées bouteilles avec le concierge - ancien concierge, son esprit le lui rappela - ne lui laissaient pas forcément le choix. "J'ai vu pire, commença-t-il avec un rictus aux lèvres. Le camping par exemple. Niveau confort, il fallait repasser. mais je pourrais connaitre mieux, si tu vois ce que je veux dire." Plus sérieusement: la baraque de Pilliwickle devait faire pas mal de jaloux dans le voisinage. L'idée d'appeler, ne serait-ce que pour quelques temps, ce manoir sa "maison" avait quelque chose de plaisant. Les apparences étant parfois trompeuses, peut-être que l'intérieur de la maison laissait à désirer, mais ce n'était pas l'image que donnait son propriétaire. "Tu comptes rester sur le paillasson toute la journée ?, lui fit-il remarquer en désignant les chaussures de Merlin du doigt. Il n'arrivait peut-être pas au bon moment en fait. A moins qu'il y ait un cadavre dans le salon." Well. That escalated quickly, se disait-il. Sans rire, il n'avait rien d'un tueur en série, si ?
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: here is some cookies and some very bad news ft. Merlin
Ven 3 Aoû 2018 - 11:06
Even & Merlin
Here is some cookies and some very bad news
Une visite surprise fit suspendre les activités de Merlin, une visite qui concernait la location de sa maison. Enfin une colocataire car le professeur n'était pas prêt à quitter encore sa demeure. Quoiqu'il en soit, ce sujet fut assez important pour qu'il se déplace et qu'il aille voir la personne qui se trouvait sur le pas de sa porte. Encore une surprise, ce fut un collègue qui se trouvait en face de lui, le professeur de dragonologie. Il ne le connaissait pas vraiment, mais ils avaient pu échanger quelques mots dans la salle des professeurs dans de rares occasions. Alors comme ça, il voulait faire partit de la colocation ? Pourquoi pas. Peut-être. C'était une possibilité à envisager. Mais avant même que Merlin se mette à réfléchir, il remarqua alors le cookie que son collègue avait dans sa main, le prenant avant de le manger. Plutôt bon, il faudra lui demander l'adresse se dit Merlin dans sa tête. La réaction d'Even semblait plutôt amuser Merlin qui esquissa un sourire en l'écoutant hésiter à dire "de rien".
Après avoir fini son cookie, enfin plutôt LE cookie qu'il venait de prendre des mains de son collègue, le professeur de métamorphose revint alors sur le sujet de sa présence : la colocataire. Faisant une pointe d'humour sur la surface des appartements proposés par l'université, Merlin en vint à demander à Even s'il en avait marre de dormir dans de telles conditions. Celui-ci répondit qu'il avait vu pire. Il voulait bien le croire. Celui qui enseigne la dragonologie devait avoir quand même un minimum voyager et dans ses voyages, il avait dû avoir des lieux pour dormir bien plus médiocre que le placard à balais proposé par Hungcalf. Cependant son collègue avoua qu'il pourrait connaître mieux et sur ce point, il voulait bien le croire. Merlin remarqua qu'il le tutoya alors que lui, avait utilisé le vouvoiement. Bon, ce n'était pas un problème en soi, mais le professeur aimait bien relever certains détails qui pouvaient en dire long sur une personne. « C'est sûr que vous pourriez connaître mieux. Comme par exemple une maison dans laquelle votre chambre fait la même superficie que votre appartement à l'université ou vivre dans un grand manoir, voire un château. Quoique vous savez, les châteaux, ce n'est pas tout le temps le confort absolu. Certains sont mal isolés et d'autres sont hantés. » Conclut-il en haussant les épaules, se rappelant alors l'une de ses missions en tant qu'Auror qui se déroulait dans un château que l'on disait hanté. Lorsque lui et ses collègues étaient rentrés dans ce fameux château, au début, tout allait bien. Seulement, après quelques minutes à l'intérieur, des bruits bizarres se firent entendre et Merlin avait eu l'impression d'avoir des hallucinations à certains moments. Mais revenons à nos moutons. Les prochaines paroles d'Even laissèrent perplexes le professeur de métamorphose, haussant le sourcil droit. Une question légitime en soi, mais quelque peu étrange. Comptait-il rester sur le pas de la porte longtemps ? Ou bien cachait-il un cadavre ? La dernière question fit rire Merlin qui voyait l'étendu de l'imagination de son collègue. Il avait également vu Even désigner ses chaussures qui étaient plutôt des pantoufles. En même temps, il n'avait pas prévu d'avoir de la visite aujourd'hui. « Un cadavre dans mon salon ? Diable ! Bien sûr que non. Vous savez l'odeur que dégage un cadavre en décomposition ou déjà décomposé ? Moi non et je ne veux pas le savoir. » En gros, non, Merlin n'avait pas de cadavre dans son salon ni dans une autre pièce de sa maison.
Faisant quelques pas en arrière, laissant l'entrée libre, Merlin fit signe à Even d'entrer dans sa maison avant de fermer la porte derrière lui. « Vous voilà à l'intérieur maintenant. Mais sachez qu'on ne m'achète pas avec un cookie ! » Lui lança-t-il avec un ton quelque peu ironique et lui faisant un clin d'oeil. « Suivez moi, j'vais vous montrer le salon, comme ça, vous pourrez voir par vous même s'il y a un cadavre ou pas. » Passant devant lui, Merlin l'emmena alors dans le salon où se trouvait encore son parchemin sur lequel il avait commencé à rédiger sa réponse pour un de ses amis qui allait encore se marier, pour la cinquième fois. Pour le moment, le professeur de métamorphose ne savait pas trop quoi penser du fait d'avoir Even en tant que colocataire. C'était un collègue alors ça présentait des avantages mais aussi des inconvénients. La décision ? Il allait certainement la prendre sur un coup de tête sauf si Even arrivait à le convaincre avant la fin de leur entrevue.
- InvitéInvité
Re: here is some cookies and some very bad news ft. Merlin
Mer 22 Aoû 2018 - 13:47
here is some cookies
and some very bad news
and some very bad news
Even & Merlin
Merlin ne fit qu'une bouchée du cookie, alors qu'Even faisait le deuil de son stratagème crevé dans l’œuf. Mort avant d'avoir pu tenter sa chance, et il se retrouvait donc sans aucune autre magouille sous la main. Sur le perron, Merlin évoqua les appartements de l'université, même pas plus grands qu'un placard à balais. Even y avait la place pour entasser tout ce qui touchait de près ou de loin aux cours, et un petit coin pour ranger quelques affaires persos, comme son vieux balais de quidditch où des souvenirs de ses petites escapades au bout du monde. Là-dedans, il ne lui restait de la place que pour un canapé - trop petit pour lui - au cas où il aurait à rester la nuit dans l'enceinte de l'école. L'article premier prix, avec supplément 'surface qui gratte' si on y restait allongé plus de deux heures. A côté, le manoir Pilliwickle était un véritable palace. "C'est sûr que vous pourriez connaître mieux. Comme par exemple une maison dans laquelle votre chambre fait la même superficie que votre appartement à l'université ou vivre dans un grand manoir, voire un château. Quoique vous savez, les châteaux, ce n'est pas toujours le confort absolu. Certains sont mal isolés et d'autres sont hantés." Dans un monde où l'existence des fantômes était avérée, la mise en garde avait de quoi faire froid dans le dos. Certains étaient loin d'être des enfants de cœur, et généralement, les vivants en faisaient les frais. "Je m'y connais en bâtiments hantés, et certains ne sont pas toujours des châteaux." Even aurait volontiers rajouté un clin d'oeil, mais Merlin ne ferait pas le lien: l'américain faisait référence à l'époque où ses pouvoirs s'étaient manifestés dans une école primaire moldue. Fermée quelques semaines plus tard pour 'présence invisible perturbant l'ensemble des occupants des lieux'. Even, lui, en gardait de très bons souvenirs.
Maison hantée ou pas, Merlin avait une carrière d'auror dans les bottes. Naturellement, tout fantôme digne de ce nom aurait donc déserté les lieux face au pedigree du propriétaire. Ce dernier ne tarda d'ailleurs pas à répondre à la plaisanterie d'Even sur un ton sérieux, comme si les mots du visiteur n'étaient que conversation classique. Le lot des aurors, surement. Ces gens là voyaient des choses qui sortaient tellement de l'ordinaire que la frontière entre les deux en devenait floue. En tout cas, Even plaignait les passants qui captureraient les mots 'odeur', 'cadavre' et 'décomposé', les pauvres se mettraient surement à éviter le voisinage désormais.
Merlin fit quelques pas en arrière, la semelle des ses pantoufles traînant sur le sol. Déjà, un type en pantoufle à cette heure de la journée, c'était quelqu'un qui ne prenait pas la tête sur des détails sans importance. Il reprit. "Vous voilà à l'intérieur maintenant. Mais sachez qu'on ne m'achète pas avec un cookie !" Dommage, pensa l'expatrié, mais le simple fait d'avoir réussi à entrer était une victoire pour lui. L'objectif suivant était de convaincre Merlin qu'il était un bon coloc'. Déjà, il était américain. Si Merlin avait regardé Friends, Even ne savait pas ce qu'il lui fallait de plus. La mode des roomates, ça venait de chez-lui aussi, et s'il le fallait, l'enseignant était prêt à appeler ses anciens colocataires Thunderbirds pour le prouver. "C'est pour ça qu'il y a plusieurs cookies," plaisanta-t-il en agitant le sachet sous le nez de Merlin, pour en revenir aux gâteaux.
Le britannique l'invita dans le salon et, point positif, il n'avait pas menti au sujet de l'absence de cadavre dans celui-ci. La pièce était plongée dans le calme, pas une seule âme qui vive avant que les deux collègues n'y face irruption. Even se mordit la lèvre discrètement en pensant aux deux chats qui avaient investi son ancien appart', et qu'il ne pouvait pas laisser à charge de quiconque le louerait. Il ne partagea pas ses inquiétudes avec son potentiel futur colocataire, préférant apprécier la grandeur des lieux qui s'offrait à lui. "Si le reste de la baraque est comme ça, dis-moi tout de suite ou signer." Cela devait être l'habitude de camper à la belle étoile ou dans des chambres d'hôtel pourries qui parlait, mais ça ne changeait rien au fait que la maison dégage une certaine aura. "Même mon vieux ne pourrait pas se payer ça, chuchota-t-il en se rappelant qu'il s'agissait d'une demeure familiale. Le compte en banque des Pilliwickle devait resplendir. Mais, si Merlin en était venu à louer cette demeure, c'est que le sien ne devait pas avoir la même allure.
Maison hantée ou pas, Merlin avait une carrière d'auror dans les bottes. Naturellement, tout fantôme digne de ce nom aurait donc déserté les lieux face au pedigree du propriétaire. Ce dernier ne tarda d'ailleurs pas à répondre à la plaisanterie d'Even sur un ton sérieux, comme si les mots du visiteur n'étaient que conversation classique. Le lot des aurors, surement. Ces gens là voyaient des choses qui sortaient tellement de l'ordinaire que la frontière entre les deux en devenait floue. En tout cas, Even plaignait les passants qui captureraient les mots 'odeur', 'cadavre' et 'décomposé', les pauvres se mettraient surement à éviter le voisinage désormais.
Merlin fit quelques pas en arrière, la semelle des ses pantoufles traînant sur le sol. Déjà, un type en pantoufle à cette heure de la journée, c'était quelqu'un qui ne prenait pas la tête sur des détails sans importance. Il reprit. "Vous voilà à l'intérieur maintenant. Mais sachez qu'on ne m'achète pas avec un cookie !" Dommage, pensa l'expatrié, mais le simple fait d'avoir réussi à entrer était une victoire pour lui. L'objectif suivant était de convaincre Merlin qu'il était un bon coloc'. Déjà, il était américain. Si Merlin avait regardé Friends, Even ne savait pas ce qu'il lui fallait de plus. La mode des roomates, ça venait de chez-lui aussi, et s'il le fallait, l'enseignant était prêt à appeler ses anciens colocataires Thunderbirds pour le prouver. "C'est pour ça qu'il y a plusieurs cookies," plaisanta-t-il en agitant le sachet sous le nez de Merlin, pour en revenir aux gâteaux.
Le britannique l'invita dans le salon et, point positif, il n'avait pas menti au sujet de l'absence de cadavre dans celui-ci. La pièce était plongée dans le calme, pas une seule âme qui vive avant que les deux collègues n'y face irruption. Even se mordit la lèvre discrètement en pensant aux deux chats qui avaient investi son ancien appart', et qu'il ne pouvait pas laisser à charge de quiconque le louerait. Il ne partagea pas ses inquiétudes avec son potentiel futur colocataire, préférant apprécier la grandeur des lieux qui s'offrait à lui. "Si le reste de la baraque est comme ça, dis-moi tout de suite ou signer." Cela devait être l'habitude de camper à la belle étoile ou dans des chambres d'hôtel pourries qui parlait, mais ça ne changeait rien au fait que la maison dégage une certaine aura. "Même mon vieux ne pourrait pas se payer ça, chuchota-t-il en se rappelant qu'il s'agissait d'une demeure familiale. Le compte en banque des Pilliwickle devait resplendir. Mais, si Merlin en était venu à louer cette demeure, c'est que le sien ne devait pas avoir la même allure.
Made by Neon Demon
|
|