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Toi mon amie. Abigail / [terminé]
Jeu 11 Oct 2018 - 20:29
Assis à même le sol contre la porte d'entrée d'une serre, je suis concentré, plongé dans mon bouquin. Un volume sur les plantes tropicales qui peuples une des serres de la ferme aux oiseaux. Aaron saurait dire le nombres de pages exactes, probablement le nombre de ligne, de chapitre je dirais même. Mais ce n'est pas mon cas. Je regarde les images, retiens les espèces, touche celles qui sont en relief. Je suis ravi d'être ici, ravi de faire partie de ce club que je ne pensais pas si restreint. Je n'ai d'ailleurs pas eu l'occasion de remercier Abi, c'est grâce à elle que j'ai pu venir ici et découvrir cet endoit encore plus magique.
Je souris en tournant les pages, je ne sais pas si Fiona est déjà venue ici, il me semble qu'elle est amie avec Abi, je ne sais plus comment je l'ai su, je crois que je les ai déjà vu ensemble enfin peu importe. Je ferme le livre et lève le visage vers le ciel. Je pense que je pense beaucoup a elle parce que j'ai l'impression qu'elle a besoin d'aide, qu'elle a besoin d'avoir du monde autour d'elle. J'y pense depuis que nous nous sommes vu au travail de Nini.
Je ferme les yeux pour profiter du soleil qui réchauffe ma peau, cette année est particulièrement bonne et j'apprécie beaucoup ces températures. ça me permettra de travailler davantage dehors, j'en ai déjà profité cet été durant les vacances. Entre mes recherches, mon travail à la librairie et mes heures a ste Mangouste j'étais assez pris, j'ai pratiquement pas mis le nez dehors. Cette ferme, cete endroit me fait vraiment beaucoup de bien, c'est comme une bouffée d'oxygène, un refuge. Je souris, je suis bien ici.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Jeu 11 Oct 2018 - 21:48
Encore une fois, j'avais passé une sale nuit, parce que je l'avais passée chez moi. Toutefois, ça ne m'empêchait pas d'être de bonne humeur ce matin, sans doute grâce à ce magnifique soleil d'automne. J'appréciais l'aube, principalement au printemps, mais les couleurs de la fin de l'année m'enchantaient toujours.
Ainsi, après avoir nourri George, je transplanais directement à la ferme pour y effectuer les tâches qui m'incombaient. Même si je n'étais pas obligée de le faire, Levius pouvant s'en charger, je me faisais un malin plaisir de me lever avant lui pour lui mâcher le travail. M'occuper de la ferme me faisait tout aussi du bien physiquement, pour m'aider à récupérer ma musculation meurtrie, que moralement. Je ne pensais à rien lorsque j'étais concentrée sur ce que j'effectuais.
Voilà pourquoi je changeais ce matin rapidement les box des chevaux avant de les emmener au pâturage. Je vérifiais que le potager soit bien entretenu jusqu'à voir une poule se promener dans une zone où elle ne devait pas être, car risquée, non loin du point d'eau. D'humeur taquine ce matin, je prenais ma forme animagus pour me mettre à courir après les poules pour les rassembler.
Aedan eut donc le loisir de voir une poule passer devant lui en courant.
"Côtcôtcôtcôtcôt…"
Puis un grand chien noir, de race Berger Allemand, passer à sa suite, la langue dehors, tout content de poursuivre le poulet.
Le silence s'installa à nouveau. Inutile de préciser que je n'avais pas aperçu Dictame, trop concentrée dans mon rassemblement de volatile.
Une nouvelle fugueuse m'échappa. Elle se dirigeait aussi vers la serre. Aedan put donc revoir la même scène. D'abord la poule, trottinant rapidement en agitant ses ailes maladroites.
"Côtcôtcôtcôtcôt…"
Et à nouveau le Berger Allemand à ses trousses, lâchant de petits couinements d'excitation, courant à toutes jambes, et maladroitement, car je ne manquais pas de m'encoubler dans les racines non loin. Une deuxième fois, le silence retomba. Puis ce fut au tour du coq de pavaner devant le Lufkin. Il avait une queue magnifiquement développée, toute de plumes bleues et vertes. Une belle crête rouge trônait sur sa tête. Il s'arrêta et regarda de travers le garçon assit, avant de baisser la tête et de picorer quelque chose à terre.
*Pocpocpoc…*
Puis un aboiement raisonna et à nouveau, j'apparaissais sous ma forme canine pour sauter sauvagement sur le coq, sans l'attraper toutefois. Lui faisant peur, je le regardais prendre ses jambes à son cou jusqu'au poulailler alors que je m'étouffais de rire, donnant des espèces de gémissements étranges. Enfin, je m'arrêtais là, à quelques mètres devant Aedan, lui tournant le dos, posant mes fesses par terre en remuant la queue de droite à gauche.
Une oreille me grattait… je la remuais… jusqu'à me servir de ma patte arrière pour venir me soulager. Les yeux plissés, la tête légèrement tournée, j'aperçu enfin le jeune homme. Il savait que j'étais une animagi. Il ne connaissait cependant pas ma forme.
Sans perdre un instant, je me retournais pour me redresser sur mes quatre pattes. Je me ramassais, comme si j'étais en chasse. Soulevant mes babines, je montrais mes crocs en grognant tout en m'approchant à pas de loup, les poils de ma nuque hérissés pour me montrer impressionnante.
"Grougrou le vilain chien nouaaar"
Ainsi, après avoir nourri George, je transplanais directement à la ferme pour y effectuer les tâches qui m'incombaient. Même si je n'étais pas obligée de le faire, Levius pouvant s'en charger, je me faisais un malin plaisir de me lever avant lui pour lui mâcher le travail. M'occuper de la ferme me faisait tout aussi du bien physiquement, pour m'aider à récupérer ma musculation meurtrie, que moralement. Je ne pensais à rien lorsque j'étais concentrée sur ce que j'effectuais.
Voilà pourquoi je changeais ce matin rapidement les box des chevaux avant de les emmener au pâturage. Je vérifiais que le potager soit bien entretenu jusqu'à voir une poule se promener dans une zone où elle ne devait pas être, car risquée, non loin du point d'eau. D'humeur taquine ce matin, je prenais ma forme animagus pour me mettre à courir après les poules pour les rassembler.
Aedan eut donc le loisir de voir une poule passer devant lui en courant.
"Côtcôtcôtcôtcôt…"
Puis un grand chien noir, de race Berger Allemand, passer à sa suite, la langue dehors, tout content de poursuivre le poulet.
Le silence s'installa à nouveau. Inutile de préciser que je n'avais pas aperçu Dictame, trop concentrée dans mon rassemblement de volatile.
Une nouvelle fugueuse m'échappa. Elle se dirigeait aussi vers la serre. Aedan put donc revoir la même scène. D'abord la poule, trottinant rapidement en agitant ses ailes maladroites.
"Côtcôtcôtcôtcôt…"
Et à nouveau le Berger Allemand à ses trousses, lâchant de petits couinements d'excitation, courant à toutes jambes, et maladroitement, car je ne manquais pas de m'encoubler dans les racines non loin. Une deuxième fois, le silence retomba. Puis ce fut au tour du coq de pavaner devant le Lufkin. Il avait une queue magnifiquement développée, toute de plumes bleues et vertes. Une belle crête rouge trônait sur sa tête. Il s'arrêta et regarda de travers le garçon assit, avant de baisser la tête et de picorer quelque chose à terre.
*Pocpocpoc…*
Puis un aboiement raisonna et à nouveau, j'apparaissais sous ma forme canine pour sauter sauvagement sur le coq, sans l'attraper toutefois. Lui faisant peur, je le regardais prendre ses jambes à son cou jusqu'au poulailler alors que je m'étouffais de rire, donnant des espèces de gémissements étranges. Enfin, je m'arrêtais là, à quelques mètres devant Aedan, lui tournant le dos, posant mes fesses par terre en remuant la queue de droite à gauche.
Une oreille me grattait… je la remuais… jusqu'à me servir de ma patte arrière pour venir me soulager. Les yeux plissés, la tête légèrement tournée, j'aperçu enfin le jeune homme. Il savait que j'étais une animagi. Il ne connaissait cependant pas ma forme.
Sans perdre un instant, je me retournais pour me redresser sur mes quatre pattes. Je me ramassais, comme si j'étais en chasse. Soulevant mes babines, je montrais mes crocs en grognant tout en m'approchant à pas de loup, les poils de ma nuque hérissés pour me montrer impressionnante.
"Grougrou le vilain chien nouaaar"
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Sam 13 Oct 2018 - 12:08
J'arc un sourcils en souriant en coin, amusé par la situation. J'ai un doute quand a l'identité de la personne qui se trouve en face de moi. Si c'est bien celle que je pense, je n'aurais je crois, jamais imaginé qu'elle était un chien et un grand chien ! Je sais pourtant que la taille n'a rien à voir avec la personne. Il me semble que c'est sur la personnalité. Enfin je ne suis pas expert. Elle saurait plus m'expliquer.
Je m'approche d'elle en me relevant et pose ma main sur la tête du chien. Je ne suis pas certains que ce soit Abigail, si c'est le cas je viens de m'apercevoir que je ne devrais peut être pas lui faire de caresses...en fait je ne sais pas trop... j'ai faitcela machinalement, sans réfléchir. Je me mets à rire en repensant a la scène de tout à l'heure. Ça doit être plaisant de changer de forme. Je me souviens qu'Ellen souhaitait que je fasse de même. Mais ce n'était pas ma priorité. Pourquoi tout me fait revenir à elle...pourquoi maintenant...Je caresse sa tête en souriant. Je dois penser a autre chose. Et cet endroit me fait du bien.
- Dis moi, tu ne saurais pas par hasard où je pourrais trouver Abigail par exemple ? Petite, brune, gentille. Je voudrais la remercier, cet endroir est vraiment ce dont j'avais besoin. Et j'ai l'impression de me faire aussi des amis.
Ou bien je parle à un chien et dans ce cas je suis complètement idiot. Ou bien c'est réellement Abi et je lui parle du coup comme si elle existait dans une autre planète. En fait dans tous les cas c'est vraiment une situation assez drôle. Autant me prendre au jeu et continuer a lui parler. Idiot un peu plus un peu moins...
- tu t'amuses avec les poules ? Je n'ai même pas pris le temps de tout bien visiter réellement en fait. Je viens de me rendre compte sue je restais souvent par ici.
Parler à un chien, si ce n'est pas abi. Reviendrai a parler seul en somme. Dire mes pensées à voix haute. J'espère ne pas être surveillé sinon on risque de bien rire de moi.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Sam 13 Oct 2018 - 14:20
Malgré mon apparence menaçante, il osait venir me caresser sur la tête. Il venait de faire plusieurs erreurs monumentales et finalement, je ne pouvais que le comparer à Ayden. Le Summerbee non plus n'avait pas spécialement la fibre animale, d'ailleurs, c'était de cette manière que nous avions fait connaissance. Mais puisque je n'étais pas un chien ordinaire, je me laissais faire, cessant mes grognements et posant mes fesses à terre en remuant la queue de droite à gauche. Pour lui signifier que les caresses sur la tête d'un chien ne se faisaient pas, je la relevais pour que sa main glisse naturellement sous mon menton et mon cou. Là, je plissais les yeux en rabattant mes oreilles sur le côté tout en écoutant ce qu'il avait à me dire.
Mais lorsqu'il prononça mon prénom, je ne pouvais m'empêcher de rouvrir les yeux, intriguée. J'étais certaine qu'il se doutait que c'était moi, pourtant, il agissait comme s'il n'en était pas totalement certain.
Amusée par ce qu'il avait à me confier sous ma forme canine, je bondissais alors en arrière, penchant le haut de mon corps à terre, la croupe relevée en signe de jeu. Lorsqu'il fit un pas dans ma direction, je me mis à sauter comme un cabri dans tous les sens, changeant de direction en une seconde, dérapant toutefois de temps à autre comme une Formule 1. Passant alors dans son dos, je venais le bousculer avec force pour le faire tomber. Là, je m'immobilisais sur lui et venais lui lécher le visage, comme le ferait n'importe quel chien. Je continuais ce manège encore un petit instant avant de le libérer de mon emprise et m'asseoir à côté de lui.
Reprenant alors forme humaine, mes jambes repliées devant moi, mes bras les entourant, mon menton posé sur mes genoux, mon visage n'était presque pas visible. Seuls les soubresauts de mes épaules trahissaient mon fou rire. Je restais ainsi plusieurs secondes alors que je le regardais s'essuyer le visage. Habillée d'un jean bleu, ma veste en cuir noir camouflait ma manière d'être vêtue en haut.
Après avoir repris mes esprits, je redressais un peu le menton, mes grands yeux bruns fixant le jeune homme alors qu'un grand sourire amusé restait peint sur mon visage.
- Excuse-moi, c'était trop tentant.
Me redressant lentement, je prenais le temps de m'épousseter, non sans continuer de glousser, restant sur mon fou rire. Lui faisant à nouveau face, je cachais mon grand sourire moqueur derrière une main distraite.
- Tu… tu veux que je te fasse visiter ?
Mais lorsqu'il prononça mon prénom, je ne pouvais m'empêcher de rouvrir les yeux, intriguée. J'étais certaine qu'il se doutait que c'était moi, pourtant, il agissait comme s'il n'en était pas totalement certain.
Amusée par ce qu'il avait à me confier sous ma forme canine, je bondissais alors en arrière, penchant le haut de mon corps à terre, la croupe relevée en signe de jeu. Lorsqu'il fit un pas dans ma direction, je me mis à sauter comme un cabri dans tous les sens, changeant de direction en une seconde, dérapant toutefois de temps à autre comme une Formule 1. Passant alors dans son dos, je venais le bousculer avec force pour le faire tomber. Là, je m'immobilisais sur lui et venais lui lécher le visage, comme le ferait n'importe quel chien. Je continuais ce manège encore un petit instant avant de le libérer de mon emprise et m'asseoir à côté de lui.
Reprenant alors forme humaine, mes jambes repliées devant moi, mes bras les entourant, mon menton posé sur mes genoux, mon visage n'était presque pas visible. Seuls les soubresauts de mes épaules trahissaient mon fou rire. Je restais ainsi plusieurs secondes alors que je le regardais s'essuyer le visage. Habillée d'un jean bleu, ma veste en cuir noir camouflait ma manière d'être vêtue en haut.
Après avoir repris mes esprits, je redressais un peu le menton, mes grands yeux bruns fixant le jeune homme alors qu'un grand sourire amusé restait peint sur mon visage.
- Excuse-moi, c'était trop tentant.
Me redressant lentement, je prenais le temps de m'épousseter, non sans continuer de glousser, restant sur mon fou rire. Lui faisant à nouveau face, je cachais mon grand sourire moqueur derrière une main distraite.
- Tu… tu veux que je te fasse visiter ?
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Dim 14 Oct 2018 - 22:17
Je passe les manches de mon pull sur mon visage, je dois être couvert de bave à l'heure qu'il est, heureusement pou rmoi, je n'attends personne et n'ai rendez-vous avec personne. Surtout pas en ce moment. Est-ce que je fais le bon choix en ayant choisis la distance ? Je soupire, je dois me reprendre et arrêter de penser...à elle. Je me relève et m'essuie de nouveau le visage. Je lui souris doucement, c'est bien ce que je me disais, c'était bien Abi.
- Oui je veux bien visiter les lieux.
Nous nous mettons en marche, je souris en repensant à la scène avec les poules de tout à l'heure. Je me demande si elle fait cela souvent. ça doit bien l'amuser en tout cas. Je me demande ce que cela apporte d'être un animal, ça doit l'aider à comprendre le comportement d'un chien ou en tout cas de l'animal incarné. Je devrais lui demander également. Mais avant cela, j'ai une autre question.
- Alors...Levius et toi...vous êtes ensemble ?
C'est plus un constat, je ne suis pas un pro des couples, pas un pro en matière de sentiments mais je sais voir des gestes, des regards et cela ne trompe pas. Ou alors...c'est en bonne voie. Je ne connais pas vraiment Levius, j'espère apprendre à le connaître avec le temps, j'ai l'impression qu'auprès de lui je vais apprendre davantage en matière de botanique. Mais je commence à connaître un peu Abi. Je suis content qu'elle ait quelqu'un auprès d'elle, je ne sais pas pour quelle raison mais je suis certains qu'elle en avait besoin. Mon instinct probablement,en général, il ne me trompe que rarement. Je me rends compte soudain que ça ne me regarde probablement pas...
- En fait tu n'es pas obligé de répondre, c'est...privé, je veux dire, j'ai été trop curieux.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Dim 14 Oct 2018 - 22:40
J'emboite le pas de mon nouvel ami tandis que je prends le chemin en direction du potager. Ce dernier se trouve entre la maison et la serre, il est plutôt imposant. Le commerce de fleurs a cet avantage de faire pousser également fruits et légumes avec facilité. J'allais ouvrir la bouche, la main tendue en direction du dit potager alors que le Lufkin vint me poser la question du siècle. En un clin d'œil, mon teint passa du joli rose habituel à rouge écarlate. J'étais toujours surprise qu'on puisse me poser cette question, car je n'y étais pas habituée. Trop dans le secret avec Adoración, je n'avais pas pour réflexe de parler de ma vie sentimentale, et il était vrai qu'avec Levius nous ne nous cachions pas forcément en publique. La déduction de mon nouvel ami était donc correcte et tout à fait légitime, tout comme sa question. Or, j'agissais toujours avec mon compagnon sans penser aux conséquences et aux répercutions qui suivront cette révélation.
Ramenant alors ma main rejoindre l'autre, je commençais à m'entremêler les doigts nerveusement en baissant la tête. Toutefois, la délicatesse du Walsh eu pour effet de me détendre un peu. Il avait cette gentillesse et cette sensibilité qui le caractérisait si bien. C'était ce qui m'avait toujours mise en confiance avec lui. Osant lui jeter un regard en biais, je hochais la tête timidement.
- Heu… oui… ça ne fait pas longtemps, même pas un mois.
Après tout pourquoi lui cacher la vérité ou la nier ? Ma relation avec mon ami d'enfance était bien différente que celle que j'avais pu avoir avec l'enseignante. Pouvoir la vivre au jour le jour et sans se cacher était un véritable soulagement, même si nous aurions pu le faire avec l'espagnole puisque le sortilège du Fidelitas avait été mis en place.
Chassant mes souvenirs douloureux concernant la femme de ma vie, je me raclais un peu la gorge pour reprendre contenance.
- Tu n'es pas indiscret ne t'en fais pas, c'est normal que tu poses la question. Et c'est bien… que notre cercle proche soit au courant. Ça nous permet plus de liberté.
Retrouvant mon calme au fur et à mesure de la discussion, je souriais au jeune homme, réussissant même à reprendre le cours des événements.
- Donc oui là tu as le potager. Évite de te servir sans demander à Levius ou à Susan, sa grand-mère. Ah et, en parlant d'elle, si tu la croise, elle est sourde. Tu peux lui parler mais il faut bien articuler les mots pour qu'elle puisse lire sur tes lèvres. Elle est aussi animagus, c'est un petit bichon blanc. Au cas où.
J'appréciais cette grand-mère comme si c'était la mienne, et je savais qu'elle m'avait toujours comptée comme l'une de ses petites filles, moi qui venais en ces lieux depuis enfant. J'étais ici à l'aise, et ça se voyait, je connaissais chaque recoin du territoire, chaque plante et chaque animal.
Ainsi, prenant sur la droite, je menais le jeune homme non loin de l'enclos des lapins et du parc pour les chèvres et les moutons.
Retrouvant mon air taquin, je m'arrêtais en tournant le dos aux clapiers, fixant Aedan d'une œillade malicieuse avant de lui retourner sa question indiscrète mais non pas moins amusante.
- Et toi alors, avec Fiona ?
Oui, mon petit doigt est bavard.
Ramenant alors ma main rejoindre l'autre, je commençais à m'entremêler les doigts nerveusement en baissant la tête. Toutefois, la délicatesse du Walsh eu pour effet de me détendre un peu. Il avait cette gentillesse et cette sensibilité qui le caractérisait si bien. C'était ce qui m'avait toujours mise en confiance avec lui. Osant lui jeter un regard en biais, je hochais la tête timidement.
- Heu… oui… ça ne fait pas longtemps, même pas un mois.
Après tout pourquoi lui cacher la vérité ou la nier ? Ma relation avec mon ami d'enfance était bien différente que celle que j'avais pu avoir avec l'enseignante. Pouvoir la vivre au jour le jour et sans se cacher était un véritable soulagement, même si nous aurions pu le faire avec l'espagnole puisque le sortilège du Fidelitas avait été mis en place.
Chassant mes souvenirs douloureux concernant la femme de ma vie, je me raclais un peu la gorge pour reprendre contenance.
- Tu n'es pas indiscret ne t'en fais pas, c'est normal que tu poses la question. Et c'est bien… que notre cercle proche soit au courant. Ça nous permet plus de liberté.
Retrouvant mon calme au fur et à mesure de la discussion, je souriais au jeune homme, réussissant même à reprendre le cours des événements.
- Donc oui là tu as le potager. Évite de te servir sans demander à Levius ou à Susan, sa grand-mère. Ah et, en parlant d'elle, si tu la croise, elle est sourde. Tu peux lui parler mais il faut bien articuler les mots pour qu'elle puisse lire sur tes lèvres. Elle est aussi animagus, c'est un petit bichon blanc. Au cas où.
J'appréciais cette grand-mère comme si c'était la mienne, et je savais qu'elle m'avait toujours comptée comme l'une de ses petites filles, moi qui venais en ces lieux depuis enfant. J'étais ici à l'aise, et ça se voyait, je connaissais chaque recoin du territoire, chaque plante et chaque animal.
Ainsi, prenant sur la droite, je menais le jeune homme non loin de l'enclos des lapins et du parc pour les chèvres et les moutons.
Retrouvant mon air taquin, je m'arrêtais en tournant le dos aux clapiers, fixant Aedan d'une œillade malicieuse avant de lui retourner sa question indiscrète mais non pas moins amusante.
- Et toi alors, avec Fiona ?
Oui, mon petit doigt est bavard.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Lun 15 Oct 2018 - 15:43
Je note dans un coin de ma tête toutes les recommandations qu'Abi me donne. Le potager est impressionnant et à perte de vue, je souris, je demanderai à Levius s'il y a besoin de bras pour y cultiver ce qu'il faut retirer et prêt et mur. ça ne me dérange pas de participer à la continuité de ce potager. Nous arrivons près des animaux, je n'arrive vraiment pas du tout à me dire quel est la superficie de cet endroit. Je vais probablement me perdre une ou deux fois, mais ce n'est pas plus mal, il n'y a pas un endroit que je n'apprécie pas. Je regarde Abi, sa question sur Fiona me fait sortir de mes pensées. Je la regarde, pas le moins surpris de sa question. Elles sont amies il me semble, c'est fort probable que Fiona lui ai parlé de moi, en tout cas, c'est ce que sa question me laisse sous-entendre.
- Avec Fiona il n'y a rien et en même temps...il y a quelque chose. Je ne saurais dire s'il y aura un jour une histoire. Pour le moment je la laisse respirer, réfléchir, je ne sais pas si je fais bien d'agir ainsi mais elle en a besoin. Je pense que c'est nécessaire.
Je repense à notre premier et dernier rencard, enfin si je peux appeler cela ainsi...nous avons mis les choses au clair mais finalement cela reste assez flou.
- J'ai agis tellement comme un idiot...je crois n'avoir jamais été ainsi...même avec mon ex...là j'étais...carrément...comment dire, je suis quelqu'un d'expressif de base mais là, j'étais un livre ouvert. Vraiment il fallait être aveugle pour ne pas voir que devant Fiona, j'étais un idiot. Je n'ai plus l'habitude.
Je ris doucement, quand j'y repense, je pense que je me serais tiré moi-même les oreilles en me sommant de me reprendre. Mais fort heureusement, je me suis repris un peu. Disons que j'ai pu prendre assez d'assurance pour lui dire qu'elle me plaisait, même si elle le sentait également. Je regarde Abi.
- Elle me plaît beaucoup, je lui ai dit que j'allais patienter le temps qu'il fallait. Tu penses que j'ai bien fait ?
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Lun 15 Oct 2018 - 16:13
Avec un sourire non feint, je continuais à déambuler dans le domaine de la ferme tout en écoutant les explications d'Aedan, qui ne semblait pas si surpris que ça de ma question. Dommage, c'était un coup d'épée dans l'eau mais il n'y avait rien de grave à cela, je saurai me rattraper un jour ou l'autre. Les balbutiements du jeune homme me prouvèrent au moins une chose très simple, c'est qu'il n'était pas indifférent au charme de l'arc-en-ciel, et ça, je n'en aurai jamais douté. Tout du moins, pas depuis qu'elle était venue m'en parler. Elle me l'avait assez bien décrit pour que je m'en fasse une idée assez précise, et il ne le faisait que la confirmer à l'instant. Il était presque mignon et touchant à être aussi gêné de me parler d'elle en ces termes.
Pourtant à sa conclusion, je ne pouvais m'empêcher de sourire fièrement et de venir lui donner une tape dans le dos. Enfin, au milieu du dos puisque j'étais beaucoup plus petite que lui.
- Oui je pense que tu as bien fais si tu as ressenti que c'est ce dont elle avait besoin. Elle assez franche et sûre d'elle pour te dire si c'était trop ou pas assez j'en suis sûre.
Lâchant son dos, je joignais mes mains devant moi, comme une enfant, avant de reprendre mon chemin en direction des pâturages des chevaux.
- Une fille aime toujours à savoir que le mec est patient et pas pressé de commencer une relation. Ça fait moins… bête du sexe tu vois ce que je veux dire ?
Je riais un peu avant de le regarder, une lueur on ne peut plus sérieuse dans les yeux.
- Tu es un futur médicomage, et un super bon médicomage, tu as du talent. Tu as beaucoup d'empathie et de patience envers les gens, je l'ai tout de suite compris en faisant ta connaissance à l'infirmerie. Ta compassion t'as permis de comprendre et de sentir qu'elle avait besoin de temps et c'est ce que tu lui as donné. Pourquoi est-ce que ce serait mal ?
Regardant à nouveau en face de moi, je venais m'accouder aux planches formant la clôture du parc des chevaux. Les fixant un instant silencieusement, je réfléchissais avant de reprendre.
- Je ne peux pas garantir qu'il va se passer quelque chose entre vous, je suis nulle en divination. Mais faut qu'il y ait le feeling quoi. Et faut que vous soyez honnêtes l'un envers l'autre, ne jamais hésiter à parler et dire ce qui va, ou ce qui ne va pas.
C'était l'une des règles que j'avais eu du mal à mettre au point avec Adoración. Nous avions mis un point d'honneur avec Levius à tout se dire. Il nous était déjà difficile de cacher quoique ce soit à l'autre à cause, ou grâce, à nos deux âmes jumelles.
Quoiqu'il en soit, j'en étais persuadée depuis l'enfance et bien avant même de tomber amoureuse. Le dialogue, c'est la clé de tout.
Pourtant à sa conclusion, je ne pouvais m'empêcher de sourire fièrement et de venir lui donner une tape dans le dos. Enfin, au milieu du dos puisque j'étais beaucoup plus petite que lui.
- Oui je pense que tu as bien fais si tu as ressenti que c'est ce dont elle avait besoin. Elle assez franche et sûre d'elle pour te dire si c'était trop ou pas assez j'en suis sûre.
Lâchant son dos, je joignais mes mains devant moi, comme une enfant, avant de reprendre mon chemin en direction des pâturages des chevaux.
- Une fille aime toujours à savoir que le mec est patient et pas pressé de commencer une relation. Ça fait moins… bête du sexe tu vois ce que je veux dire ?
Je riais un peu avant de le regarder, une lueur on ne peut plus sérieuse dans les yeux.
- Tu es un futur médicomage, et un super bon médicomage, tu as du talent. Tu as beaucoup d'empathie et de patience envers les gens, je l'ai tout de suite compris en faisant ta connaissance à l'infirmerie. Ta compassion t'as permis de comprendre et de sentir qu'elle avait besoin de temps et c'est ce que tu lui as donné. Pourquoi est-ce que ce serait mal ?
Regardant à nouveau en face de moi, je venais m'accouder aux planches formant la clôture du parc des chevaux. Les fixant un instant silencieusement, je réfléchissais avant de reprendre.
- Je ne peux pas garantir qu'il va se passer quelque chose entre vous, je suis nulle en divination. Mais faut qu'il y ait le feeling quoi. Et faut que vous soyez honnêtes l'un envers l'autre, ne jamais hésiter à parler et dire ce qui va, ou ce qui ne va pas.
C'était l'une des règles que j'avais eu du mal à mettre au point avec Adoración. Nous avions mis un point d'honneur avec Levius à tout se dire. Il nous était déjà difficile de cacher quoique ce soit à l'autre à cause, ou grâce, à nos deux âmes jumelles.
Quoiqu'il en soit, j'en étais persuadée depuis l'enfance et bien avant même de tomber amoureuse. Le dialogue, c'est la clé de tout.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Lun 15 Oct 2018 - 20:48
Je reste de nouveau silencieux, gardant dans un coin de ma tête toutes les paroles pleines de sagesse de mon amie. Je ne peux m'empêcher de sourire malgré tout, malgré la situation que je juge bien compliqué.
- D'habitude ce qui me préoccupe c'est les combinaisons entre une plante et une quelconque potion et si tel sortilège va fonctionner. Je n'ai pas l'habitude, je n'ai plus l'habitude du tout.
Je regarde les chevaux vaquer à leurs occupations en face de moi. Elle a raison sur toute la ligne. Je la pousse légèrement pour la taquiner, je lui souris, je la rattrape par le coude pour lui éviter de tomber, je l'ai prise par surprise.
- Désolée. Tu es pour le moment la seule avec qui je parle de Fiona. Ma sœur n'est même pas au courant, enfin je crois. Je passe mon temps ici de toute façon lorsque je ne suis pas en cours.
Je la regarde de nouveau, je travail essentiellement sur sa pommade, pour le moment j'attends d'extraire entièrement les bienfait de cette fleurs, prendre toutes les particules et en utiliser à bon escient.
- J'avance sur mes recherches au fait, je regarde si ce que j'ai extrait de la fleur agis durant la pleine lune si c'est le cas je pourrais avancer. Mais je dois le faire à la lumière naturelle pour en être certains. Je voulais que tu le sache, je ne t'oublie pas pour autant.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Lun 15 Oct 2018 - 21:42
C'était difficile à imaginer que je puisse avoir ce genre de conseil, moi qui ne connaissais après tout rien à l'amour. Pourtant, j'agissais à l'instinct, et j'avais très peu réfléchit pour mes trois relations. Timide et entourée de bien peu de personnes, je n'avais pas eu beaucoup d'amis jusqu'à ce début d'année. Néanmoins seule, je n'en avais pas moins observé les gens, les autres élèves, d'abord à Poudlard, puis durant sept ans à Hungcalf. Je ne pouvais donc pas m'empêcher de rire un peu à ses paroles en baissant la tête pour regarder mes pieds.
- Si ça peut te rassurer, je n'avais que les dragons en tête jusqu'au mois de mai. Je n'ai jamais rien connu d'autre avant, l'amour, ça m'était égal… durant plus de vingt-cinq ans. T'imagines ?
Je gloussais un peu à cette ironie avant de lever les yeux pour observer les trois chevaux. Avec un ton un peu amer et remplit de regret, je continuais.
- Et… il y a eu ce coup de foudre…
C'était difficile d'en parler, même de simplement l'évoquer de cette manière. D'un geste un peu gêné et surtout nerveux, je passais une main dans mes cheveux. J'allais éviter ensuite d'évoquer mon lien avec Ayden. Relevant mes yeux sur Arthur, le grand hongre dans le pré, je continuais.
- Et maintenant il y a Levius… je n'ai pas du tout l'habitude non plus tu sais… mais le fait que je veuille devenir dragonologiste m'incite à agir à l'instinct. Alors… je ne réfléchis pas trop, j'agis. Au final. Si je réfléchis trop je… je me perds dans des peurs et des doutes, souvent infondés.
D'un sourire, je repassais sur lui, de mon air tranquille et doux.
- Pourquoi t'excuser ? Si tu as besoin d'en parler, vas-y parle. Je n'ai peut-être pas beaucoup de conseils, ni des bons, mais au moins je sais écouter. Mais promis, je ne dirai rien à personne.
Je n'allais pas non plus lui forcer la main, il saura me dire ce qu'il voulait me dire quand il en avait envie. Après tout, il connaissait l'un de mes plus lourds secrets : ma rencontre avec le loup-garou, et la difficulté que j'avais à accepter ma nouvelle apparence. Et comme s'il avait lu dans mes pensées, je l'entendais essayer de me rassurer, comme si je craignais qu'il m'ait oublié. Haussant un sourcil en élargissant mon sourire, je ricanais doucement.
- Du calme Aedan, je n'ai jamais pensé que tu aies pu m'oublier, bien au contraire, ta présence ici me le prouve. Tu devrais peut-être même lever le pied.
Me baissant, je me permettais de ramasser une feuille orange qui se trouvait à mes pieds. La faisant tournoyer entre mon pouce et mon index, je terminais par lui souffler dessus pour qu'elle prenne une lente course pour planer autour de nous, adoptant de légers reflets dorés que je lui avais donné par magie.
- D'ailleurs, dis-moi si tu as besoin de mon aide, pour quoique ce soit. Tu sais que je veux travailler là-dessus avec toi.
- Si ça peut te rassurer, je n'avais que les dragons en tête jusqu'au mois de mai. Je n'ai jamais rien connu d'autre avant, l'amour, ça m'était égal… durant plus de vingt-cinq ans. T'imagines ?
Je gloussais un peu à cette ironie avant de lever les yeux pour observer les trois chevaux. Avec un ton un peu amer et remplit de regret, je continuais.
- Et… il y a eu ce coup de foudre…
C'était difficile d'en parler, même de simplement l'évoquer de cette manière. D'un geste un peu gêné et surtout nerveux, je passais une main dans mes cheveux. J'allais éviter ensuite d'évoquer mon lien avec Ayden. Relevant mes yeux sur Arthur, le grand hongre dans le pré, je continuais.
- Et maintenant il y a Levius… je n'ai pas du tout l'habitude non plus tu sais… mais le fait que je veuille devenir dragonologiste m'incite à agir à l'instinct. Alors… je ne réfléchis pas trop, j'agis. Au final. Si je réfléchis trop je… je me perds dans des peurs et des doutes, souvent infondés.
D'un sourire, je repassais sur lui, de mon air tranquille et doux.
- Pourquoi t'excuser ? Si tu as besoin d'en parler, vas-y parle. Je n'ai peut-être pas beaucoup de conseils, ni des bons, mais au moins je sais écouter. Mais promis, je ne dirai rien à personne.
Je n'allais pas non plus lui forcer la main, il saura me dire ce qu'il voulait me dire quand il en avait envie. Après tout, il connaissait l'un de mes plus lourds secrets : ma rencontre avec le loup-garou, et la difficulté que j'avais à accepter ma nouvelle apparence. Et comme s'il avait lu dans mes pensées, je l'entendais essayer de me rassurer, comme si je craignais qu'il m'ait oublié. Haussant un sourcil en élargissant mon sourire, je ricanais doucement.
- Du calme Aedan, je n'ai jamais pensé que tu aies pu m'oublier, bien au contraire, ta présence ici me le prouve. Tu devrais peut-être même lever le pied.
Me baissant, je me permettais de ramasser une feuille orange qui se trouvait à mes pieds. La faisant tournoyer entre mon pouce et mon index, je terminais par lui souffler dessus pour qu'elle prenne une lente course pour planer autour de nous, adoptant de légers reflets dorés que je lui avais donné par magie.
- D'ailleurs, dis-moi si tu as besoin de mon aide, pour quoique ce soit. Tu sais que je veux travailler là-dessus avec toi.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Mar 16 Oct 2018 - 12:10
- Pour le moment, j'attends de voir ce que donne les résultats avant de continuer. Je te ferais venir lorsque cela sera fait. Nous pourrons continuer nos recherches.
Je lui souris. Je repense à ce qu'elle m'a dit, ses confidences, parce que c'est ce que c'est. A mon tour de lui parler davantage de moi.
- A poudlard j'ai connu une fille. Elle a été ma seule véritable histoire. Je pense que depuis ça, je me mets des barrières. ça ne s'est pas très bien terminé, j'ai eu la plus grosse cuite de ma vie par la suite, Caël Muller et Ren peuvent en témoigner. Je ne réfléchis plus vraiment non plus et surtout lorsque Fiona est dans les parages c'est pourquoi j'agis comme un idiot parfois...
Les chevaux sont vraiment beaux, j'ai l'impression que tout est beau ici. Que tout est en grand nombre. La ferme peut les nourrir, les faire vivre grâce aux récoltes du grand potager, même aux bêtes qui sont ici. La ferme peut subvenir aux besoins des personnes qui y habitent et bien plus encore, c'est vraiment incroyable.
- Je ne suis pas le genre de personne à parler des secrets des autres non plus tu sais. Si un jour tu ressens le besoin de parler, tu peux venir me trouver. De toute façon je pense venir travailler ici lorsque je n'ai pas cours et lorsque je ne suis pas à la librairie.
Je m'y sens bien. Je n'ai d'ailleurs pas eu l'occasion de la remercier. Enfin pas lorsqu'elle était humaine.
- Je l'ai fait lorsque tu étais sous ta forme animal, mais merci pour m'avoir fait intégrer le club. Vous avez d'ailleurs des critères pour en faire partie ?
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Mar 16 Oct 2018 - 12:58
- La pleine lune de ce mois est le 24… si jamais…
Je lui souriais, un peu pâle, puis me contentais de hocher la tête après qu'il m'ait confié sa marche à suivre concernant ses recherches. Inutile donc pour moi d'insister davantage sur le sujet, et après tout, je n'en avais ni l'envie, ni les compétences. C'était lui le médicomage, pas moi. C'était lui qui savait le mieux comment agir et réunir les ingrédients que nous avions rassemblés.
Depuis mon agression, je connaissais par cœur les cycles de pleine lune. J'étais devenu ce qu'on pouvait appeler une paranoïaque. Je ne sortais plus du tout à la nuit tombée et n'osais sortir que lorsque le jour était bien prononcé. J'évitais au maximum de passer ces nuits seule, hélas, ce n'était pas toujours possible. J'étais devenue un peu folle…
Pourtant, les confidences de mon ami chassèrent mes sombres pensées, et mes images de terreurs, ses souvenirs douloureux, se muèrent pour devenir celles d'Aedan. J'imaginais sans mal ce qu'il avait pu vivre et ressentir. C'était ce qui m'arrivait en ce moment, et ce dont je luttais : ma rupture… essayer d'aller de l'avant malgré les sentiments que je portais toujours à l'enseignante, et que je porterai sans doute toute ma vie. C'était mon fardeau. Le fait qu'il connaisse Sterenn n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde, et je pus enfin faire le rapprochement. Ils étaient tous les deux des Walsh… je n'avais jamais réalisé avant.
C'est avec un petit sourire et un léger gloussement que je l'imaginais perdre ses moyens face à Fiona. C'était ce qu'elle m'avait décrit, mais pourtant moi, je connaissais une autre facette du Lufkin. Une personne responsable, sérieuse, et bien que timide, professionnelle, juste et droite. Je ne le voyais donc guère perdre ses moyens face à une femme extrêmement colorée.
Touchée par sa proposition, je baissais une nouvelle fois les yeux sur mes pieds avant de répondre tranquillement.
- Merci, je saurai m'en souvenir, même si je me doutais déjà que tu serais à mon écoute. Tu l'es depuis le premier jour. Je ne crois pas t'avoir dit à quel point ça m'a touché.
C'est un regard plein de reconnaissance que je lui renvoyais, allant à l'unisson de ses propres remerciements quant au fait que je l'avais emmené ici. Gardant un sourire amusé et doux, je réfléchissais un instant à son questionnement pour pouvoir lui répondre de la meilleure manière possible.
- Non pas spécialement en fait, en dehors de cette passion qu'on partage tous sur la botanique. Nous ne cherchons pas spécialement à être connu tu vois, on voudrait juste se rassembler, faire des expériences et des découvertes, partager. Sans doute que nous partirons en voyage aussi de temps à autre. Non seulement pour passer du temps ensemble, mais aussi pour continuer à découvrir. C'est pour ça qu'on ne cherche pas à intégrer le premier venu qui aime la botanique non… on cherche ceux qui pourraient nous rapporter quelque chose, et surtout, qui s'entendraient avec tout le monde.
Je me laissais aller à un léger rire.
- Notre groupe est assez hétéroclite tu l'as remarqué.
Détournant mes prunelles sur les chevaux, je continuais.
- Lorsque nous nous sommes vus à la serre, je me suis permise de t'observer, ta manière d'agir avec les mandragores, par exemple. Ta manière de réfléchir aux plantes qui allaient être utiles pour nos recherches, et tout le reste… j'avais eu cette intuition que avec nous, tu serais bien, et à ta place. Et je crois que je ne me suis pas trompée.
Revenant sur lui, je souriais de plus belle avant de me décrocher de la barrière et de reprendre mon chemin, flânant un peu avec le sorcier. Puis, une pensée me traversa, comme un éclair.
- Ça ne te fait pas un peu peur ?... de t'engager.
Ma question avait un double sens. Je connaissais le secret de Fiona, mais j'ignorais si c'était son cas. Ainsi, je lui posais la question de savoir s'il était prêt à assumer l'éducation d'un enfant qui n'était pas le sien. Mais au-delà de ça aussi, savoir s'il était prêt à tracer un trait sur ses histoires passées, à s'engager corps et âme avec une autre… car là était mon problème, et je n'arrivais plus à savoir si ce que je faisais était bien ou mal. Je n'arrivais plus à me rassurer et ne plus avoir peur. J'avais sans cesse l'impression de fauter. Je m'étais engagée avant tout avec Adoración… et m'engager avec Levius, bien que cela me rassurait et me faisait beaucoup de bien, me terrorisait.
Je lui souriais, un peu pâle, puis me contentais de hocher la tête après qu'il m'ait confié sa marche à suivre concernant ses recherches. Inutile donc pour moi d'insister davantage sur le sujet, et après tout, je n'en avais ni l'envie, ni les compétences. C'était lui le médicomage, pas moi. C'était lui qui savait le mieux comment agir et réunir les ingrédients que nous avions rassemblés.
Depuis mon agression, je connaissais par cœur les cycles de pleine lune. J'étais devenu ce qu'on pouvait appeler une paranoïaque. Je ne sortais plus du tout à la nuit tombée et n'osais sortir que lorsque le jour était bien prononcé. J'évitais au maximum de passer ces nuits seule, hélas, ce n'était pas toujours possible. J'étais devenue un peu folle…
Pourtant, les confidences de mon ami chassèrent mes sombres pensées, et mes images de terreurs, ses souvenirs douloureux, se muèrent pour devenir celles d'Aedan. J'imaginais sans mal ce qu'il avait pu vivre et ressentir. C'était ce qui m'arrivait en ce moment, et ce dont je luttais : ma rupture… essayer d'aller de l'avant malgré les sentiments que je portais toujours à l'enseignante, et que je porterai sans doute toute ma vie. C'était mon fardeau. Le fait qu'il connaisse Sterenn n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde, et je pus enfin faire le rapprochement. Ils étaient tous les deux des Walsh… je n'avais jamais réalisé avant.
C'est avec un petit sourire et un léger gloussement que je l'imaginais perdre ses moyens face à Fiona. C'était ce qu'elle m'avait décrit, mais pourtant moi, je connaissais une autre facette du Lufkin. Une personne responsable, sérieuse, et bien que timide, professionnelle, juste et droite. Je ne le voyais donc guère perdre ses moyens face à une femme extrêmement colorée.
Touchée par sa proposition, je baissais une nouvelle fois les yeux sur mes pieds avant de répondre tranquillement.
- Merci, je saurai m'en souvenir, même si je me doutais déjà que tu serais à mon écoute. Tu l'es depuis le premier jour. Je ne crois pas t'avoir dit à quel point ça m'a touché.
C'est un regard plein de reconnaissance que je lui renvoyais, allant à l'unisson de ses propres remerciements quant au fait que je l'avais emmené ici. Gardant un sourire amusé et doux, je réfléchissais un instant à son questionnement pour pouvoir lui répondre de la meilleure manière possible.
- Non pas spécialement en fait, en dehors de cette passion qu'on partage tous sur la botanique. Nous ne cherchons pas spécialement à être connu tu vois, on voudrait juste se rassembler, faire des expériences et des découvertes, partager. Sans doute que nous partirons en voyage aussi de temps à autre. Non seulement pour passer du temps ensemble, mais aussi pour continuer à découvrir. C'est pour ça qu'on ne cherche pas à intégrer le premier venu qui aime la botanique non… on cherche ceux qui pourraient nous rapporter quelque chose, et surtout, qui s'entendraient avec tout le monde.
Je me laissais aller à un léger rire.
- Notre groupe est assez hétéroclite tu l'as remarqué.
Détournant mes prunelles sur les chevaux, je continuais.
- Lorsque nous nous sommes vus à la serre, je me suis permise de t'observer, ta manière d'agir avec les mandragores, par exemple. Ta manière de réfléchir aux plantes qui allaient être utiles pour nos recherches, et tout le reste… j'avais eu cette intuition que avec nous, tu serais bien, et à ta place. Et je crois que je ne me suis pas trompée.
Revenant sur lui, je souriais de plus belle avant de me décrocher de la barrière et de reprendre mon chemin, flânant un peu avec le sorcier. Puis, une pensée me traversa, comme un éclair.
- Ça ne te fait pas un peu peur ?... de t'engager.
Ma question avait un double sens. Je connaissais le secret de Fiona, mais j'ignorais si c'était son cas. Ainsi, je lui posais la question de savoir s'il était prêt à assumer l'éducation d'un enfant qui n'était pas le sien. Mais au-delà de ça aussi, savoir s'il était prêt à tracer un trait sur ses histoires passées, à s'engager corps et âme avec une autre… car là était mon problème, et je n'arrivais plus à savoir si ce que je faisais était bien ou mal. Je n'arrivais plus à me rassurer et ne plus avoir peur. J'avais sans cesse l'impression de fauter. Je m'étais engagée avant tout avec Adoración… et m'engager avec Levius, bien que cela me rassurait et me faisait beaucoup de bien, me terrorisait.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Mar 16 Oct 2018 - 14:41
Je note la date que mon amie me donne, je fais devoir veiller, Voir si seulement quelques gouttes suffisent à faire jaillir la lumière de cette fleur. Je vais utiliser le minimum tout d'abord. Les expériences sont faites pour ça, tester, rajouter, retirer, s'il y a la possibilité de faire plus ou au contraire faire moins. Je ne compte pas m'arrêter là. Les recherches pour Abi me porte à coeur au delà du fait que cela pourra probablement aider de nombreuses personnes, elle va tout d'abord aider une amie. Je ris doucement en repensant au club et à ses membres si différents.
- Nos différences apportent la force de ce club je trouve et nos expériences également. On s'apporte les uns les autres. Et cet endroit...je n'arrive pas à croire que ça pouvait exister.
Des voyages ? ça fait longtemps que je ne suis pas partie en dehors du Royaume-unis, je ne sais pas ce qu'ils entendent par des voyages, rester dans le pays ? Si elle parle de découvrir de nouvelles plantes, il y a de fortes chance pour que nous partons vers des pays reculés peut-être. Nous verrons bien. J'ai bien hâte en tout cas.
Je prends le temps de réfléchir quand à sa dernière question. Je sais qu'elle concerne Fiona. Je ne m'offusque pas de sa question au contraire.
- L'engagement ne me fait pas peur. Je sais qu'elle a un passé, je sais qu'elle a également en quelque sorte un futur que je pense accepter. Mais le tout maintenant est de savoir si elle est prête à le faire auprès de moi.
Je la regarde en souriant. Je ne sais pas qui de son entourage est au courant de la grossesse de Fiona, je sais que c'est une situation particulière et assez difficile. Peu d'hommes accepteraient cette situation je pense, mais moi...je suis assez fou pour le faire. Je me demande ce que dirais Caël dans cette situation ou même encore ma sœur...
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Mar 16 Oct 2018 - 16:18
Je souriais en continuant à déambuler en direction de l'un des champs cultivés. Son admiration pour la ferme des Bird m'amusais autant qu'elle ne me touchais. Moi je suis habituée à venir ici depuis toute petite, et en retrouvant Levius, j'avais retrouvé la ferme. Elle m'avait manqué, mais jamais sa beauté n'avait été oubliée, encore moins tarie. Bien au contraire, même si petite j'étais déjà consciente de la richesse du lieu, je l'étais d'autant plus aujourd'hui, avec mes connaissances.
- C'est ça… nous cherchons à être complémentaires sans être compétitifs. On n'a rien à prouver ou à se prouver…
Joignant mes mains dans mon dos, je marchais d'un pas tranquille le long du champ en le lorgnant, distraite tandis qu'un oiseau prenait son envol de peur d'avoir été démasqué du fait de notre présence.
- Hé si, ça existe… le grand-père de Levius était un génie… et… Levius l'est aussi, à sa manière.
J'hésitais un peu, ce qui se voyait, avant de reprendre la parole.
- Tu peux venir à la serre quand tu le souhaites, tu es le bienvenue, comme nous te l'avons dit l'autre jour mais… enfin, je vais peut-être te dire ça maladroitement excuses-moi par avance. Mais Levius aura besoin de moments de calme régulièrement. Il est….
Particulier ? Différent ? Étrange ? Je n'aimais pas ces qualificatifs, car pour moi ce n'était pas ce qui le représentait. Je n'étais pas en train d'essayer de dire à Aedan de moins venir, mais je savais qu'en temps de crise, Levius allait être perturbé par la moindre différence dans son entourage. Même si lorsque nous étions amis je n'y portais pas spécialement d'attention, aujourd'hui en étant sa compagne, je marchais sur des œufs. Et je savais que ce n'était pas non plus une solution.
Amusée toutefois en imaginant les deux garçons discuter, je riais sous cape en passant une main dans mes cheveux, un peu gênée et nerveuse. Sans doute cela pouvait-il se lire sur mon visage, que j'étais follement amoureuse de lui.
- Disons qu'il est dans son monde. Même ma présence des fois il a du mal à la supporter. Ce n'est pas contre nous. C'est juste qu'il est comme ça.
D'une œillade amusée et énigmatique, le rouge un peu sur les joues, je regardais à nouveau le sorcier qui m'accompagnait tandis qu'il me parlait de son engagement. J'étais contente de constater que je ne m'étais pas trompée sur mon jugement et sur les conseils que j'avais donnés à Fiona. Après tout, j'aurai pu être totalement à côté de la plaque. Par ces paroles, je constatais que en effet, il connaissait son secret, qui n'allait bientôt plus vraiment en être un, mais je m'abstenais de tout commentaire. Ce n'était pas mes affaires.
- Tu le sauras, avec du temps je pense. Le temps qu'elle ait rassemblé ses idées.
Son passé, je ne le connaissais que dans les grandes lignes, et je ne désirais pas le savoir plus en détail tant qu'elle ne l'aurait pas décidé. Je savais simplement qu'elle désirait réfléchir, alors il fallait la laisser faire, même si cela pouvait être long et éprouvant pour Aedan. Au moins à présent, il savait que j'étais présente s'il avait besoin d'une oreille. Un peu pensive, je reprenais.
- Avant ça ne me faisait pas peur… l'engagement. Et même si ce que je désire du fond du cœur avec Levius, ça me fait peur aussi… Tu sais, je ne me suis jamais trop préoccupée de ce qu'on pouvait penser de moi. Avec lui je suis souvent en soucis. C'est idiot… parce que je sais qu'il m'accepte comme je suis… c'est… c'est con…
- C'est ça… nous cherchons à être complémentaires sans être compétitifs. On n'a rien à prouver ou à se prouver…
Joignant mes mains dans mon dos, je marchais d'un pas tranquille le long du champ en le lorgnant, distraite tandis qu'un oiseau prenait son envol de peur d'avoir été démasqué du fait de notre présence.
- Hé si, ça existe… le grand-père de Levius était un génie… et… Levius l'est aussi, à sa manière.
J'hésitais un peu, ce qui se voyait, avant de reprendre la parole.
- Tu peux venir à la serre quand tu le souhaites, tu es le bienvenue, comme nous te l'avons dit l'autre jour mais… enfin, je vais peut-être te dire ça maladroitement excuses-moi par avance. Mais Levius aura besoin de moments de calme régulièrement. Il est….
Particulier ? Différent ? Étrange ? Je n'aimais pas ces qualificatifs, car pour moi ce n'était pas ce qui le représentait. Je n'étais pas en train d'essayer de dire à Aedan de moins venir, mais je savais qu'en temps de crise, Levius allait être perturbé par la moindre différence dans son entourage. Même si lorsque nous étions amis je n'y portais pas spécialement d'attention, aujourd'hui en étant sa compagne, je marchais sur des œufs. Et je savais que ce n'était pas non plus une solution.
Amusée toutefois en imaginant les deux garçons discuter, je riais sous cape en passant une main dans mes cheveux, un peu gênée et nerveuse. Sans doute cela pouvait-il se lire sur mon visage, que j'étais follement amoureuse de lui.
- Disons qu'il est dans son monde. Même ma présence des fois il a du mal à la supporter. Ce n'est pas contre nous. C'est juste qu'il est comme ça.
D'une œillade amusée et énigmatique, le rouge un peu sur les joues, je regardais à nouveau le sorcier qui m'accompagnait tandis qu'il me parlait de son engagement. J'étais contente de constater que je ne m'étais pas trompée sur mon jugement et sur les conseils que j'avais donnés à Fiona. Après tout, j'aurai pu être totalement à côté de la plaque. Par ces paroles, je constatais que en effet, il connaissait son secret, qui n'allait bientôt plus vraiment en être un, mais je m'abstenais de tout commentaire. Ce n'était pas mes affaires.
- Tu le sauras, avec du temps je pense. Le temps qu'elle ait rassemblé ses idées.
Son passé, je ne le connaissais que dans les grandes lignes, et je ne désirais pas le savoir plus en détail tant qu'elle ne l'aurait pas décidé. Je savais simplement qu'elle désirait réfléchir, alors il fallait la laisser faire, même si cela pouvait être long et éprouvant pour Aedan. Au moins à présent, il savait que j'étais présente s'il avait besoin d'une oreille. Un peu pensive, je reprenais.
- Avant ça ne me faisait pas peur… l'engagement. Et même si ce que je désire du fond du cœur avec Levius, ça me fait peur aussi… Tu sais, je ne me suis jamais trop préoccupée de ce qu'on pouvait penser de moi. Avec lui je suis souvent en soucis. C'est idiot… parce que je sais qu'il m'accepte comme je suis… c'est… c'est con…
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Jeu 18 Oct 2018 - 10:05
[/quote]
-Je ferais attention concernant Levius. Je ne le connais pas vraiment, mais j'aurais probablement de nombreuses occasions d'apprendre à le connaître.
Je lui souris. Sa façon de parler de son petit-ami me touche, je ne saurais pas expliquer la raison. Ses joues qui rosies, sa façon nerveuse de parler de Levius, elle n'a pas l'habitude d'aimer et d'une certaine façon, je suis comme elle. Je sais aimer ma famille, apprécier des personnes qui me sont chers, mais aimer d'amour, tomber amoureux...tout ceci est nouveau pour moi. Aujourd'hui, je peux dire que je commence à être amoureux, où alors je l'ai toujours été mais je le comprends maintenant, en tout cas je mets le doigts dessus. Mais j'en reviens à Levius.
- J'avais remarqué déjà lors de ma venue ici pour la première fois qu'il était un peu à part de nous. Je ne m'en suis pas offusqué. Je ne suis pas une personne qui juge, tu dois le savoir maintenant ou le comprendre. Je ne ferais pas medicomage si je devais juger les personnes autour de moi...
Je pose doucement ma main sur son épaule pour la rassurer. Je lui souris doucement.
- Le tout n'est pas de savoir s'il accepte ou non comment tu es ou que toi tu acceptes ce qu'il est. Mais qu'il soit avec toi malgré tout, et inversement. Je pense qu'il est important d'avancer ensemble et de communiquer, c'est la base de toute relation solide, parler, avec franchise. Parfois il peut y avoir des tensions, des pleurs mais au fond c'est ça un couple, c'est ça l'engagement. Je n'avais pas forcément conscience de ce que c'était l'amour pour ma part. J'ai été amoureux une seule fois dans ma vie et j'ai tout gâché. Je n'ai pas envie de faire les mêmes erreurs avec Fiona. Je suis plus vieux maintenant, j'ai plus de recul.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Jeu 18 Oct 2018 - 11:16
Je souriais au sorcier en entendant ses propos. Bien sûr que je ne doutais absolument pas qu'il ferait attention et qu'il ne jugeait pas les gens. C'était ce qui m'avait le plus surprise en le rencontrant. C'était ce qui me l'avait tout de suite rendu sympathique et appréciable. Je lui avais fait rapidement confiance en partie grâce à ça. Peut-être aurais-je pu me tromper et qu'au final il n'aurait fait que se servir de moi, mais il fallait croire que j'avais de la chance.
Lorsqu'il vint poser sa main sur mon épaule, je sursautais très légèrement de surprise, parce que je ne m'attendais pas à ressentir son contact, mais je n'en étais que plus attentive à ce qu'il me disait.
Et alors que je continuais à marcher tranquillement, je faisais le parallèle entre ses mots, et la discussion très lourde que j'avais eue avec Levius. Je lui avais tout raconté. Ça n'avait pas été facile, aussi bien pour l'un que pour l'autre, mais au moins c'était dit… et maintenant nous allions enfin pouvoir construire notre couple sans avoir de doutes, ou se poser trop de question. Ma crainte de l'engagement était davantage due à lui, à ne pas être à la hauteur. Malgré nos discussions, je n'arrivais pas tout à fait à me défaire de ce sentiment.
- Oui tu as raison… enfin… c'est ce que je me dis aussi. Mais des fois ce n'est pas facile quoi…
Tout en continuant mon chemin, je m'arrêtais non loin du puits. Posant mes avant-bras sur le muret, je regardais en bas, pensive avant de me redresser, d'attraper le sceau et de l'envoyer jusqu'au fond tout en tenant la corde. Je le laissais se remplir puis le remontais tranquillement en tirant sur la dite corde.
- Qu'est-ce que tu as fais ? Comme erreur, pour avoir tout gâché la première fois ? Si ce n'est pas indiscret.
Une fois le sceau remonté, je le posais sur le muret avant de me munir de ma baguette et de l'agiter à côté du puits pour faire apparaître deux verres sur les pierres du puits. J'en remplissais un pour le tendre à Aedan, avant de me servir à mon tour.
- Des fois c'est compliqué… et faut être prudent…
Lorsqu'il vint poser sa main sur mon épaule, je sursautais très légèrement de surprise, parce que je ne m'attendais pas à ressentir son contact, mais je n'en étais que plus attentive à ce qu'il me disait.
Et alors que je continuais à marcher tranquillement, je faisais le parallèle entre ses mots, et la discussion très lourde que j'avais eue avec Levius. Je lui avais tout raconté. Ça n'avait pas été facile, aussi bien pour l'un que pour l'autre, mais au moins c'était dit… et maintenant nous allions enfin pouvoir construire notre couple sans avoir de doutes, ou se poser trop de question. Ma crainte de l'engagement était davantage due à lui, à ne pas être à la hauteur. Malgré nos discussions, je n'arrivais pas tout à fait à me défaire de ce sentiment.
- Oui tu as raison… enfin… c'est ce que je me dis aussi. Mais des fois ce n'est pas facile quoi…
Tout en continuant mon chemin, je m'arrêtais non loin du puits. Posant mes avant-bras sur le muret, je regardais en bas, pensive avant de me redresser, d'attraper le sceau et de l'envoyer jusqu'au fond tout en tenant la corde. Je le laissais se remplir puis le remontais tranquillement en tirant sur la dite corde.
- Qu'est-ce que tu as fais ? Comme erreur, pour avoir tout gâché la première fois ? Si ce n'est pas indiscret.
Une fois le sceau remonté, je le posais sur le muret avant de me munir de ma baguette et de l'agiter à côté du puits pour faire apparaître deux verres sur les pierres du puits. J'en remplissais un pour le tendre à Aedan, avant de me servir à mon tour.
- Des fois c'est compliqué… et faut être prudent…
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Ven 19 Oct 2018 - 11:43
Repenser à Ellen me donne toujours une boule dans le ventre. Je ne sais plus qui me disait que l'on oubli jamais son premier amour, je me demande si ce n'était pas mon frère. Je prends une gorgée de l'eau fraîche du puits,elle est excellente. Je repose le verre pas encore vide sur le muret pour regarder le fond du puits, avec les reflets du jour, je peux apercevoir l'eau, mais sans rien de plus. Mon histoire avec Ellen m'a permis d'ouvrir les yeux et surtout de me dire que je ne ferais pas la même chose. Un mal pour un bien comme j'ai pu souvent l'entendre. Je me racle la gorge et continue de regarder au fond du puits, un peu perdu dans mes souvenirs.
- En cinquième année j'ai rencontré une fille, elle était pour moi une de plus jolies fille de Poudlard, elle était souriante, avenante, toujours présente pour aider, elle était très populaire. Quand à moi, le Quidditch à forgé une certaine réputation que je n'assumais pas, je commençais à être vu différemment de la part des filles, je n'étais plus l'intello mais le grand mur de Gryffondor, je ne laissais rien passer. De fil en aiguille, j'en suis venu à croiser régulièrement Ellen dans les couloirs de l'école, je l'ai toujours soupçonner de l'avoir fait exprès mais elle ne me l'a jamais confirmé. Rapidement j'ai pris les devants et nous nous sommes vu plusieurs fois à pré-au-lard. Notre histoire à commencée. Seulement, j'avais pris la décision à la fin de ma sixième année que je voulais faire un cursus de médicomage et qu'il était impératif que j'ai des notes excellentes pour être intégrer à Hung. Je passais plus de temps à être avec mes livres et à la bibliothèque qu'avec ma petite-amie qui se sentait délaissée. Enfait en y repensant, j'aurais pu passer moins de temps à travailler, mais je ne sais pas, j'avais plus que cela en tête. Au milieu d'année de la septième, Ellen et moi avons rompus. Je ne suis plus tomber amoureux depuis...
Je me retourne cette fois pour regarder le ciel, je n'ai jamais su ce qu'elle faisait de sa vie maintenant,je pense qu'elle est partie en France, pays qu'elle a toujours aimer. Elle m'avait dit vouloir y vivre et m'avait demander si cela ne me dérangeait pas d'y aller. Pour elle j'aurais fait le tour de monde je crois bien. J''ai un petit pincement au coeur et ne peut m'empêcher d'avoir un rire.
- Lorsque j'ai réalisé que c'était bel et bien fini, j'ai pris la plus grosse cuite de ma vie. Je ne me souviens même plus de toute ma soirée. J'étais avec Renn et Caël ce soir-là.
Nous avons un petit rire tous les deux. Aujourd'hui cette histoire est loin derrière moi, aujourd'hui il y a Fiona, et j'espère que je n'aurais pas les mêmes soucis. Je suis plus mâture et plus organisé dans mon travail, je pense y arriver. Je regarde mon amie. Je viens de penser à sa dernière phrase.
- En parlant de prudence...rien à voir avec ce que je viens de dire mais...tu as besoin de potions enfin je veux dire, des moyens de contraceptions ? Ne sois pas gênée avec moi, je suis médecin...ça ne me dérange pas de parler de ça, c'est surtout que j'ai la possibilité si tu le souhaite de t'en confectionner si cela peut t'éviter d'aller à Ste mangouste où l'attente est...longue. Je peux t'en faire. J'en fais pour Renn.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Ven 19 Oct 2018 - 14:44
J'écoutais l'histoire de mon ami avec cet air quelque peu distrait mais pourtant bien concerné qui me caractérisait. Le regard ailleurs, j'avais ce froncement de sourcil léger qui démontrait que j'imaginais sans peine ce qu'il avait pu vivre. Qui plus est, je faisais le parallèle avec mes propres années à Poudlard. De la maison Poufsouffle et du même âge que lui, j'étais en train de me dire qu'en fait, je connaissais Aedan depuis bien plus longtemps que je ne le croyais, seulement, je ne m'en étais jamais rendue compte avant aujourd'hui. Je l'avais sans doute croisé au détour d'un couloir, et je l'avais bien évidemment vu joué au Quidditch lors des matchs contre ma maison jaune et noire. Bien sûr, je ne lui avais pas porté attention, comme à la plupart de ce qui m'entourait à Poudlard. J'avais été une véritable feuille transparente, tout d'abord aperçue avec cet étrange garçon, ce Levius de la même maison, pourtant si à part, nous l'étions lorsque nous trainions ensemble. Puis lorsqu'il s'en alla à la fin de sa scolarité, j'étais rejoindre par une doublure, ma sœur. En dehors de cela, j'avais été comme de l'eau s'insinuant dans la moindre faille pour s'y glisser et disparaître. Je m'étais appliquée à agir de la sorte même à Hungcalf, jusqu'au début de cette année.
Posant mon verre contre le muret, je posais mes avant-bras de chaque côté pour joindre mes mains, ainsi légèrement penchée en avant, je me permettais à un soupir léger.
- Désolée, je ne voulais pas remuer quelque chose de douloureux. Je voulais juste comparer.
Comparer avec ma propre situation. Puisque je n'y connaissais rien, je n'arrivais toujours pas à définir si ma rupture avec Adoración avait été aussi légitime que nous l'avions crues toutes les deux. Pourtant, le simple fait d'être à présent étroitement liée avec Levius ne devrait même plus engendrer cette simple question. Sans doute que dans un sens, j'essayais de me rassurer. Pour mieux passer outre ma situation compliquée.
- Ça n'a pas été facile pour moi non plus. Je suis rentrée en profonde dépression… et j'ai fait des conneries que je vais mettre du temps à me pardonner…
Fermant lentement les paupières, je soupirai une nouvelle fois, songeant à la conversation douloureuse que j'avais eue avec mon aimé, en rapport avec cette dite connerie. Au moins, lui, il le savait et je n'avais plus rien de secret à son encontre. C'était tout ce qui comptait… mais je me serais bien passée d'avoir agis ainsi. Mais comme quoi il fallait croire que nous étions obligés de passer par des moments aussi pénibles pour tester notre amour et nous rendre compte à quel point nous étions fait l'un pour l'autre, une fusion si parfaite qu'elle en était sans faille.
Sentant ma gorge s'assécher par ces aveux silencieux et lancinant, je me redressais pour attraper mon verre et boire une longue gorgée alors que j'écoutais distraitement mon ami… jusqu'à ce que je comprenne de quoi il parlait.
Tant et si bien surprise par le sujet, j'écarquillais de grands yeux en une grimace crispée. Dégageant rapidement mon verre de devant moi, je ne réussissais pas à avaler l'eau que j'avais dans la bouche. Je la crachais, purement et simplement devant moi en un large jet d'eau.
- PRRRRRRRRRRRRRFFFFFFFFFFFFFFFFTTTTTTTTTTTTTTTTT
Avalant le reste de travers, je me mettais à tousser, rajoutant du rouge à mon visage qui l'était déjà par la gêne occasionnée. Mais pourquoi est-ce qu'il venait me parler de choses aussi intimes ? D'ordinaire, je ne le faisais qu'avec Aileas, et avec Sterenn ce n'était pas comparable puisque avec elle, même si les sujets étaient sérieux, ils restaient légers. Avec Aedan, il y avait ce côté sérieux et professionnel qui me surprenait, apparemment, toujours. C'est bien et rassurant, mais dans des moments simples, ça pouvait franchement devenir dérangeant et surprenant. Au moins, je ne m'ennuyais pas.
Après avoir repris mes esprits, les mains crispées autour de mon verre, j'inspirais longuement avant de répondre.
- Alors toi, tu as l'art et la manière d'aborder ce genre de sujet wah… ça doit être une déformation professionnelle.
Sans compter qu'il passait comme ça du coq à l'âne. C'était vraiment inhabituel. Enfin, il n'était pas un Vert pour rien.
M'essuyant le menton en sentant qu'il y avait toujours un peu d'eau suite à mon cracha, je clignais plusieurs fois des paupières. Il était vrai qu'avec Ayden j'avais dû courir en urgence à la pharmacie de mon quartier pour obtenir une contraception avant que le mal ne soit fait. Je n'étais clairement pas prête pour une quelconque maternité, et Levius encore moins, pour la paternité. Et il était hors de question de s'engager là-dedans après seulement un mois de relation, même si nous nous connaissions depuis que nous étions enfants.
Ainsi, malgré la gêne, je haussais les yeux au ciel en réfléchissant tout de même à son offre. Il était vrai que mon coffret commençait à manquer de potions contraceptives, et avec Levius, je préférais être prudente. C'était une activité à laquelle nous aimions nous adonner tous les deux. Rougissant alors, je sentais ma gorge se serrer, par la gêne, avant de répondre d'une toute petite voix timide et effacée.
- Oui je crois qu'il me faudra un nouveau stock… s'il te plait.
Il me le proposait, je serai idiote de refuser après tout. Et si ça allait me permettre de faire des économies, financières donc, je n'allais pas l'ignorer.
Posant mon verre contre le muret, je posais mes avant-bras de chaque côté pour joindre mes mains, ainsi légèrement penchée en avant, je me permettais à un soupir léger.
- Désolée, je ne voulais pas remuer quelque chose de douloureux. Je voulais juste comparer.
Comparer avec ma propre situation. Puisque je n'y connaissais rien, je n'arrivais toujours pas à définir si ma rupture avec Adoración avait été aussi légitime que nous l'avions crues toutes les deux. Pourtant, le simple fait d'être à présent étroitement liée avec Levius ne devrait même plus engendrer cette simple question. Sans doute que dans un sens, j'essayais de me rassurer. Pour mieux passer outre ma situation compliquée.
- Ça n'a pas été facile pour moi non plus. Je suis rentrée en profonde dépression… et j'ai fait des conneries que je vais mettre du temps à me pardonner…
Fermant lentement les paupières, je soupirai une nouvelle fois, songeant à la conversation douloureuse que j'avais eue avec mon aimé, en rapport avec cette dite connerie. Au moins, lui, il le savait et je n'avais plus rien de secret à son encontre. C'était tout ce qui comptait… mais je me serais bien passée d'avoir agis ainsi. Mais comme quoi il fallait croire que nous étions obligés de passer par des moments aussi pénibles pour tester notre amour et nous rendre compte à quel point nous étions fait l'un pour l'autre, une fusion si parfaite qu'elle en était sans faille.
Sentant ma gorge s'assécher par ces aveux silencieux et lancinant, je me redressais pour attraper mon verre et boire une longue gorgée alors que j'écoutais distraitement mon ami… jusqu'à ce que je comprenne de quoi il parlait.
Tant et si bien surprise par le sujet, j'écarquillais de grands yeux en une grimace crispée. Dégageant rapidement mon verre de devant moi, je ne réussissais pas à avaler l'eau que j'avais dans la bouche. Je la crachais, purement et simplement devant moi en un large jet d'eau.
- PRRRRRRRRRRRRRFFFFFFFFFFFFFFFFTTTTTTTTTTTTTTTTT
Avalant le reste de travers, je me mettais à tousser, rajoutant du rouge à mon visage qui l'était déjà par la gêne occasionnée. Mais pourquoi est-ce qu'il venait me parler de choses aussi intimes ? D'ordinaire, je ne le faisais qu'avec Aileas, et avec Sterenn ce n'était pas comparable puisque avec elle, même si les sujets étaient sérieux, ils restaient légers. Avec Aedan, il y avait ce côté sérieux et professionnel qui me surprenait, apparemment, toujours. C'est bien et rassurant, mais dans des moments simples, ça pouvait franchement devenir dérangeant et surprenant. Au moins, je ne m'ennuyais pas.
Après avoir repris mes esprits, les mains crispées autour de mon verre, j'inspirais longuement avant de répondre.
- Alors toi, tu as l'art et la manière d'aborder ce genre de sujet wah… ça doit être une déformation professionnelle.
Sans compter qu'il passait comme ça du coq à l'âne. C'était vraiment inhabituel. Enfin, il n'était pas un Vert pour rien.
M'essuyant le menton en sentant qu'il y avait toujours un peu d'eau suite à mon cracha, je clignais plusieurs fois des paupières. Il était vrai qu'avec Ayden j'avais dû courir en urgence à la pharmacie de mon quartier pour obtenir une contraception avant que le mal ne soit fait. Je n'étais clairement pas prête pour une quelconque maternité, et Levius encore moins, pour la paternité. Et il était hors de question de s'engager là-dedans après seulement un mois de relation, même si nous nous connaissions depuis que nous étions enfants.
Ainsi, malgré la gêne, je haussais les yeux au ciel en réfléchissant tout de même à son offre. Il était vrai que mon coffret commençait à manquer de potions contraceptives, et avec Levius, je préférais être prudente. C'était une activité à laquelle nous aimions nous adonner tous les deux. Rougissant alors, je sentais ma gorge se serrer, par la gêne, avant de répondre d'une toute petite voix timide et effacée.
- Oui je crois qu'il me faudra un nouveau stock… s'il te plait.
Il me le proposait, je serai idiote de refuser après tout. Et si ça allait me permettre de faire des économies, financières donc, je n'allais pas l'ignorer.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Mar 23 Oct 2018 - 12:18
- Désolé, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise, lorsque je pense à quelque chose...je préfère le dire dans l'immédiat. Désolé c'était sans transition, je n'ai pas de tact.
Je la regarde en souriant, un sourire d'excuse. Parfois je ne réfléchis vraiment pas à ce que je compte dire, je devrais tourner ma langue sept fois dans la bouche avant de parler, c'est ce que ma mère me disait souvent. J'aurais tellement aimé qu'elle soit là, elle m'aurait conseillé j'en suis certaine, elle aurait été là pour nini et moi, m'aurais permis de ne pas me comporter comme un maladroit avec Fiona et j'aurais évité de faire cracher mon amie. Je lui tends un mouchoir pour qu'elle me pardonne.
- Tu sais je me suis enfermé totalement dans les études en arrivant à Hung, jusqu'a...ce qu'un jour je réalise que je devais arrêter, tout arrêter. Je ne pouvais pas continuer ainsi, enfermer dans mes bouquins, sans jamais voir le monde, les filles...ça m'a ouvert les yeux lorsque je suis revenu étudier. Aller de l'avant, m'ouvrir aux autres. Réintégrer une équipe, intégrer un club, avoir probablement une copine...Je me suis dit que c'était le bon moment d'être...oui ouvert.
Pour en revenir à ma proposition, je vais devoir m'atteler, c'est relativement rapide à faire, mais je sais que le goût de ses potions contraceptives sont affreuses, j'y apporterais un changement, quelque chose disons le goût. Lorsque j'avais fait un stage au service gynécologie, j'avais eu vent du goût infâme des potions qui sont faites pour les femmes. J'avais pensé à travailler dessus, mais j'ai eu d'autres recherches plus importantes, Abi est encore une fois l'occasion d'aider plus d'une fille.
- J'y apporterais une modification, pas grand chose si ce n'est le goût, il y en aura des différents, tu me diras ce que tu en pense.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Mar 23 Oct 2018 - 20:11
D'un geste simple de la main je signifiais au sorcier que je n'avais cure de ce qui venait de se passer. Son manque de tact m'amusait plus qu'il ne m'offusquait en réalité. Après tout, ma timidité m'avait permise à devenir une hyper adaptée. J'étais comme un caméléon, à arborer les couleurs qui plaisaient à mon entourage pour plaire et convenir, ou mieux, être invisible. C'était sur ce dernier point que je m'étais attardée durant des années, et lorsque quelqu'un venait me parler, j'adoptais les images qu'on voulait voir de moi. J'avais ainsi appris à ne pas m'offusquer de la moindre maladresse, d'autant plus lorsqu'elle était motivée par de bonnes intentions, comme pour Aedan à l'instant.
Terminant mon verre d'eau, j'écoutais ce qu'il avait encore à me confier, toujours de cet air distrait. Au fond, nous étions presque semblables tous les deux. Au détail près que lui c'était ouvert au monde bien avant moi et qu'il avait eu une histoire, et peut-être même plus, bien avant l'âge que nous avions à présent les deux. Des fois j'avais cette sensation d'être retardée, arriérée.
- Des fois… il faut souffrir pour avancer. C'est dans la nature humaine, et c'est un peu… con. Je trouve…
Même si je n'avais pas encore pu exploiter totalement le sentiment amoureux, ceux de la tristesse, de la souffrance et de la douleur, j'avais l'impression de les avoir fait en long, en large et en travers dernièrement. Sans doute que ce n'était pas fini, puisque j'avais encore des secrets… j'espérais simplement qu'après la tempête, le beau temps reviendrait.
- Ce serait bien de… d'apprendre sans faire de connerie. Non ? Et surtout, sans que ça impact notre entourage.
Baissant à nouveau le regard au fond du puis, j'écoutais le Lufkin accepter ma demander. Mais une précision me fit froncer les sourcils et le regarder, intriguée.
- Des modifications ? Le goût, je veux bien, ce truc est dégueulasse à avaler. Mais tu as quoi comme autres idées de modifications ?
Je croyais assez en lui pour lui faire confiance. D'un revers de la main, je fis disparaître mon verre d'eau vide, que j'avais invoqué par magie, avant de reprendre ma route en direction du potager, non loin de la serre. Nous avions fait le tour, rapidement.
- Est-ce que tu as des questions concernant l'endroit ?
Terminant mon verre d'eau, j'écoutais ce qu'il avait encore à me confier, toujours de cet air distrait. Au fond, nous étions presque semblables tous les deux. Au détail près que lui c'était ouvert au monde bien avant moi et qu'il avait eu une histoire, et peut-être même plus, bien avant l'âge que nous avions à présent les deux. Des fois j'avais cette sensation d'être retardée, arriérée.
- Des fois… il faut souffrir pour avancer. C'est dans la nature humaine, et c'est un peu… con. Je trouve…
Même si je n'avais pas encore pu exploiter totalement le sentiment amoureux, ceux de la tristesse, de la souffrance et de la douleur, j'avais l'impression de les avoir fait en long, en large et en travers dernièrement. Sans doute que ce n'était pas fini, puisque j'avais encore des secrets… j'espérais simplement qu'après la tempête, le beau temps reviendrait.
- Ce serait bien de… d'apprendre sans faire de connerie. Non ? Et surtout, sans que ça impact notre entourage.
Baissant à nouveau le regard au fond du puis, j'écoutais le Lufkin accepter ma demander. Mais une précision me fit froncer les sourcils et le regarder, intriguée.
- Des modifications ? Le goût, je veux bien, ce truc est dégueulasse à avaler. Mais tu as quoi comme autres idées de modifications ?
Je croyais assez en lui pour lui faire confiance. D'un revers de la main, je fis disparaître mon verre d'eau vide, que j'avais invoqué par magie, avant de reprendre ma route en direction du potager, non loin de la serre. Nous avions fait le tour, rapidement.
- Est-ce que tu as des questions concernant l'endroit ?
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Sam 27 Oct 2018 - 18:23
Je réfléchis, oui j'ai des questions. J'aurais dû les poser la dernière fois que nous étions tous réunis ici, mais je sais qu'Abi est à même de me répondre.
-Il y a justement des lieux à ne pas voir ici ? Des endroit interdit ?
Peut-être qu'il y a des endroits réservé à la famille. Le club n'a pas autorisation probablement partout. En tout cas je dois tout savoir. Je ne veux pas commettre de faux pas.
- En fait je ne veux pas faire de faux pas tu vois. Je sais que j'ai accès aux nombres incroyables et fascinantes de serres qui excitent ici, que je n'ai pas le droit de me servir du potager sans l'autorisation de la grand-mère de Levius et qu'il ne faut pas parler de Groot. J'espère ne pas avoir omis quelque chose.
Je viens de penser que je ne lui ai pas répondu sur le changement que je compte opérer sur les potions contraceptives. Elle va encore me dire que je passe du coq à l'âne même si c'était dans notre conversation...mais tant pis, elle va avoir l'habitude à force.
- Je parlais de modifier juste le goût, rien d'autres. Il y aura des arômes différents, tu me diras si je dois intensifier ou bien retirer un peu le goût. Tu auras une liste avec le numéro des potions. Nous pourrons procéder à une devinette, je dirais que tu pourrais essayer de savoir ce que c'est, tu auras de tout façon la réponse. Ou je fais plus simple, tu auras la liste, tu me diras juste si tu apprécies ou non le goût. Je ne sais pas si j'ai été assez explicite, je pars un peu dans tous les sens lorsque les idées fusent.
Je lui souris en guise d'excuse. Elle m'a déjà vu ainsi, partir dans tous les sens.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Dim 28 Oct 2018 - 9:31
Repassant devant le potager pour ramener Aedan jusqu'à la serre, là où nous nous étions rencontrés, je réfléchissais un instant à ses questions avant d'y répondre en haussant légèrement les épaules.
- Des endroits interdits non pas vraiment, mais il vaudrait peut-être mieux que tu évites de rentrer dans la ferme comme si c'était un moulin, la demeure je veux dire. Ça reste une propriété privée. Essaie de te contenter de la serre principalement, mais tu peux déambuler un peu où tu le souhaites.
En plissant légèrement, j'élargissais lentement mon sourire.
- Sinon, passe un peu de temps avec Levius, il saura mieux te répondre que moi, et de toute façon il t'avait proposé de participer à son projet de laboratoire. C'est un chouette projet ce sera intéressant pour vous deux je crois. En dehors de ça, il faut éviter d'ébruiter l'existence du club, mais ça on te l'a déjà dit à ton entrée.
Passant mes mains dans mon dos, je riais légèrement aux suggestions de mon nouvel ami. Décidément, il avait de la suite dans les idées, ça me plaisait beaucoup, ça changeait des soins traditionnels auxquels j'avais été confrontées durant des mois. Aedan avait ça de plus d'être un proche qui amenait de la légèreté où la situation pouvait être pénible, voire grave.
- Aller, partons pour un peu de devinette… mais évite les trucs dégueu hein, c'est déjà infâme à boire sans ça.
Je ne faisais même plus attention lorsque l'esprit du sorcier partait dans tous les sens et qu'il le suivait verbalement. Je m'y amusais même, j'appréciais les gens pour ce qu'ils étaient sans chercher à les faire changer. Chacun avait sa petite particularité que je trouvais charmante et qui faisait ce petit plus, qui faisait que c'était eux, tout simplement. Reposant mes yeux sur la serre après avoir observé le jeune homme en face de moi, je soupirai un peu d'aise.
- En tout cas… essaie de ne pas trop t'enfermer dans tes études et tes recherches en venant ici. Tu as d'autres choses à faire maintenant.
Je lui adressais un petit sourire taquin tandis que je rebondissais sur l'histoire qu'il m'avait racontée un peu plus tôt. J'avais bien compris qu'il aimait passer du temps ici, mais je n'étais guère certaine que ça apporte quelque chose au confort de Levius, bien au contraire.
- Des endroits interdits non pas vraiment, mais il vaudrait peut-être mieux que tu évites de rentrer dans la ferme comme si c'était un moulin, la demeure je veux dire. Ça reste une propriété privée. Essaie de te contenter de la serre principalement, mais tu peux déambuler un peu où tu le souhaites.
En plissant légèrement, j'élargissais lentement mon sourire.
- Sinon, passe un peu de temps avec Levius, il saura mieux te répondre que moi, et de toute façon il t'avait proposé de participer à son projet de laboratoire. C'est un chouette projet ce sera intéressant pour vous deux je crois. En dehors de ça, il faut éviter d'ébruiter l'existence du club, mais ça on te l'a déjà dit à ton entrée.
Passant mes mains dans mon dos, je riais légèrement aux suggestions de mon nouvel ami. Décidément, il avait de la suite dans les idées, ça me plaisait beaucoup, ça changeait des soins traditionnels auxquels j'avais été confrontées durant des mois. Aedan avait ça de plus d'être un proche qui amenait de la légèreté où la situation pouvait être pénible, voire grave.
- Aller, partons pour un peu de devinette… mais évite les trucs dégueu hein, c'est déjà infâme à boire sans ça.
Je ne faisais même plus attention lorsque l'esprit du sorcier partait dans tous les sens et qu'il le suivait verbalement. Je m'y amusais même, j'appréciais les gens pour ce qu'ils étaient sans chercher à les faire changer. Chacun avait sa petite particularité que je trouvais charmante et qui faisait ce petit plus, qui faisait que c'était eux, tout simplement. Reposant mes yeux sur la serre après avoir observé le jeune homme en face de moi, je soupirai un peu d'aise.
- En tout cas… essaie de ne pas trop t'enfermer dans tes études et tes recherches en venant ici. Tu as d'autres choses à faire maintenant.
Je lui adressais un petit sourire taquin tandis que je rebondissais sur l'histoire qu'il m'avait racontée un peu plus tôt. J'avais bien compris qu'il aimait passer du temps ici, mais je n'étais guère certaine que ça apporte quelque chose au confort de Levius, bien au contraire.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Lun 29 Oct 2018 - 21:10
Je prends note de tout ses conseils. Je ne suis pas le genre de personne à aller à l'encontre des règles. Je préfère venir ici et savoir tout ce que je dois savoir justement. Je ne vais importuner personne, je sais me faire discret, je sais me faire tout petit malgré ma grande taille. Je souris, qu'est-ce que je raconte moi. Je la regarde.
- Mince tu m'as démasqué ! Je voulais te mettre des goûts comme les dragées surprise de Bertie Crochue, tant pis je ferais au plus simple.
Je me retiens de rire un instant. J'avais réellement envie de lui faire ces farces au départ mais en même temps...ça ne se fait pas trop. Ce n'est pas un jeu les contraceptions...Je vais partir sur des arômes de fruit, de bonbon, de fleurs probablement. Je verrais bien. Je peux également faire des mélanges, mais des bons mélanges. J'hoche la tête. Je vais faire cela.
- Je plaisante bien entendu, tu auras de très bonnes potions.
Oui maintenant je dois penser à une autre personne que moi. Je dirais même deux autres personnes. En y repensant c'est quand même fou...
- Je ne compte pas faire les mêmes erreurs qu'a Poudlard, j'ai vieilli, mûri. Je saurais faire la part des choses. En tout cas, je ne veux pas tout gâcher.
Je la regarde en souriant, prêt pour de nouvelles aventures maintenant, aussi bien pour elle que pour moi.
- InvitéInvité
Re: Toi mon amie. \ Abigail / [terminé]
Mer 31 Oct 2018 - 12:11
Retenant un rire à sa plaisanterie, je passais mes mains dans mon dos tout en l'écoutant me donner ses idées. Au moins, il en avait, et sans doute était-ce une qualité dans son futur métier. Toutefois, je lui faisais pleinement confiance pour me confectionner des potions contraceptives efficaces et aux goûts relevés et moins désagréable. Tout comme je lui faisais confiance concernant mes cicatrices et l'élaboration d'une pommade pouvant aider à les réduire. Ce n'était bien sûr mais une mince affaire et j'avais conscience que le tout allait prendre des années. Le pire, c'est que depuis la fin du mois de juin, je n'avais pas réalisé que certaines de mes marques s'étaient déjà atténuées grâce aux nombreux soins que je leur prodiguais, aussi sous les bons conseils de Sainte Mangouste. Néanmoins, j'avais régulièrement l'impression d'être considérée comme un cobaye de laboratoire. La maladie de la lycanthropie et tout ce qui touchait cette matière était difficile à étudier et jauger. La magie aidait beaucoup à soigner, à guérir et à cicatriser, mais toutes les marques ne disparaissaient pas forcément. Le corps gardait obstinément les traces des douloureux souvenirs.
C'est avec un léger soupir que la conclusion de mon ami me tirait de mes sombres pensées. Il voulait faire attention, tant mieux. À présent, personne ne savait vraiment de quoi demain était fait, souvent, il fallait laisser les choses venir à nous. Je m'estimais déjà chanceuse d'être entourée de ma famille, de mes amis et d'un homme qui m'acceptaient comme j'étais. Comme je suis devenue : scarifiée et profondément marquée. Que ce soit de corps et d'esprit. Et fort heureusement que je sentais leurs présences autour de moi. C'était particulièrement sécurisant pour moi.
En souriant, je clignais tranquillement des paupières.
- Dans ce cas, je ne vais pas prendre plus de ton temps. Je vais te laisser à tes recherches et te permettre de retourner chez toi et à tes autres occupations à l'heure. Je ne voudrais pas être responsable d'une dispute.
Avec un rire volatil, je venais saisir le bras d'Aedan en le serrant légèrement, d'un geste purement amical, et aussi dans le sens caché du remerciement. Car profondément, je me sentais redevable envers lui, de bien des manières, et je ne savais toujours pas comment le lui rendre. Ce sorcier était devenu mon ami alors que notre rencontre avait été tout à fait hasardeuse à l'infirmerie. Sans doute ne l'aurais-je jamais connu sans mon accident.
Comme quoi, le hasard n'existait sans doute pas, même au sein des événements les plus graves et les plus difficiles à affronter.
D'un dernier regard affectueux, je me détournais pour retourner au potager et ramasser ce que je devais cueillir pour venir en aide à Susan sans imposer ma présence dans le travail de Levius. Je me sentais bien heureuse. Comme quoi, il ne fallait pas grand-chose.
Fin du RP
C'est avec un léger soupir que la conclusion de mon ami me tirait de mes sombres pensées. Il voulait faire attention, tant mieux. À présent, personne ne savait vraiment de quoi demain était fait, souvent, il fallait laisser les choses venir à nous. Je m'estimais déjà chanceuse d'être entourée de ma famille, de mes amis et d'un homme qui m'acceptaient comme j'étais. Comme je suis devenue : scarifiée et profondément marquée. Que ce soit de corps et d'esprit. Et fort heureusement que je sentais leurs présences autour de moi. C'était particulièrement sécurisant pour moi.
En souriant, je clignais tranquillement des paupières.
- Dans ce cas, je ne vais pas prendre plus de ton temps. Je vais te laisser à tes recherches et te permettre de retourner chez toi et à tes autres occupations à l'heure. Je ne voudrais pas être responsable d'une dispute.
Avec un rire volatil, je venais saisir le bras d'Aedan en le serrant légèrement, d'un geste purement amical, et aussi dans le sens caché du remerciement. Car profondément, je me sentais redevable envers lui, de bien des manières, et je ne savais toujours pas comment le lui rendre. Ce sorcier était devenu mon ami alors que notre rencontre avait été tout à fait hasardeuse à l'infirmerie. Sans doute ne l'aurais-je jamais connu sans mon accident.
Comme quoi, le hasard n'existait sans doute pas, même au sein des événements les plus graves et les plus difficiles à affronter.
D'un dernier regard affectueux, je me détournais pour retourner au potager et ramasser ce que je devais cueillir pour venir en aide à Susan sans imposer ma présence dans le travail de Levius. Je me sentais bien heureuse. Comme quoi, il ne fallait pas grand-chose.
Fin du RP
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