- InvitéInvité
(zain) ✧ the silence is so loud
Mar 15 Jan 2019 - 23:59
fortune fools ft @Robin Lowe
cœurs disloqués, burning minds.
L’angoisse au bout des lèvres, tu les malmènes entre tes dents. Tu réfléchis aux mots que tu vas utiliser, mais ils se mélangent et forment une bouillie sans sens -c’est que tes sentiments sont confus et que tu n’as pas beaucoup dormi cette nuit. Les inquiétudes s’accumulent, le monde bouge autour de toi et t’écorche sans que tu puisses lutter. Mais tu dois encaisser, après tout tu vas devenir un auror, pas vrai ? Au moins, maintenant, tu as Octave à tes côtes. Oh, ce n’est pas tous les jours faciles avec le Muller mais savoir que tu peux l’appeler pour te réfugier un instant dans ses bras te suffit -malgré ses pensées guimauves qui t’auraient filé la gerbe il y a quelque temps encore. Les secondes passent et tu ne sais toujours pas comment tu vas aborder ton ami sans le faire fuir. Est-il seulement encore ton ami à ce stade ? Il t’évite comme la peste et est incapable de rester seul avec toi plus d’une poignée de minutes. C’est vrai que ça n’a jamais été simple entre Robin et toi, mais aujourd’hui, tu as peur d’avoir tout foutu en l’air. Tu t’es montré faible et tu t’es confié à lui, quelques grammes dans le sang aidant ta langue à se délier. Avec le recul tu réalises à quel point tu as été idiot de parler de ce genre de choses avec ton ex. Tellement de temps s’est écoulé, tu en as oublié les raisons qui vous ont poussé à vous séparer : ton incapacité à tomber amoureux. À l’époque, tu pensais juste que ça faisait parti de toi -certains n’ont pas le sens de l’orientation, toi, tu n’avais pas le cœur d’un romantique. Aujourd’hui, tu sais juste que c’est un fait rare, si rare qu’une seule personne a réussi à provoquer ça en toi de toute ta vie. Octave, et personne d’autre.
Mais tu ne peux pas laisser partir Robin de ta vie. Tu ne sais pas exactement ce qui l’a poussé à te fuir dans tes paroles -tes souvenirs sont flous, peut-être as-tu été blessant- mais tu es déterminé à le savoir et à t’excuser. Assez d’amis ont disparu de ta vie dans ces derniers mois, tu ne peux en laisser un de plus. Surtout Robin. Ce grand gamin. Même si tu n’as jamais pu en tomber amoureux, tu l’aimes -à ta manière. Tu ne veux pas le perdre. C’est pour ça que vous vous êtes quittés après tout, pour vous sauver.
La porte de la salle de cours de sciences-politiques magiques s’ouvre et tu te redresses, attendant de voir apparaître le jeune homme. Il est là. Une grande inspiration. Tu t’avances, un peu hésitant dans ta démarche, un sourire qui l’est tout autant quand tu l’abordes : « Robin ? Robin, je peux te parler un instant ? » Une pause, ta cervelle te crie de vous éloigner de la foule, réclame le calme. « C’est au sujet de Nate, suis-moi s'il te plait. » Mensonge, tu te hais pour ça. Tu as l’impression de tendre un piège. Mais il fuira si tu ne piques pas sa curiosité. D’un pas pressé, tu le conduis dans le bureau abandonné, attendant qu’il y entre avant de fermer la porte. Anxieux, tu essaies de ne pas le montrer quand il te fait face. « Ok, j’ai peut-être menti. Au sujet de Nate. » Tu souris en espérant que cela ne le mettra pas en colère. « C’est que t’es dur à attraper en ce moment tu sais, à croire que tu m’évites ! » Tu joues l’idiot, comme toujours, c’est ce que tu sais si bien faire Mercutio.
Mais tu ne peux pas laisser partir Robin de ta vie. Tu ne sais pas exactement ce qui l’a poussé à te fuir dans tes paroles -tes souvenirs sont flous, peut-être as-tu été blessant- mais tu es déterminé à le savoir et à t’excuser. Assez d’amis ont disparu de ta vie dans ces derniers mois, tu ne peux en laisser un de plus. Surtout Robin. Ce grand gamin. Même si tu n’as jamais pu en tomber amoureux, tu l’aimes -à ta manière. Tu ne veux pas le perdre. C’est pour ça que vous vous êtes quittés après tout, pour vous sauver.
La porte de la salle de cours de sciences-politiques magiques s’ouvre et tu te redresses, attendant de voir apparaître le jeune homme. Il est là. Une grande inspiration. Tu t’avances, un peu hésitant dans ta démarche, un sourire qui l’est tout autant quand tu l’abordes : « Robin ? Robin, je peux te parler un instant ? » Une pause, ta cervelle te crie de vous éloigner de la foule, réclame le calme. « C’est au sujet de Nate, suis-moi s'il te plait. » Mensonge, tu te hais pour ça. Tu as l’impression de tendre un piège. Mais il fuira si tu ne piques pas sa curiosité. D’un pas pressé, tu le conduis dans le bureau abandonné, attendant qu’il y entre avant de fermer la porte. Anxieux, tu essaies de ne pas le montrer quand il te fait face. « Ok, j’ai peut-être menti. Au sujet de Nate. » Tu souris en espérant que cela ne le mettra pas en colère. « C’est que t’es dur à attraper en ce moment tu sais, à croire que tu m’évites ! » Tu joues l’idiot, comme toujours, c’est ce que tu sais si bien faire Mercutio.
©crack in time
- InvitéInvité
Re: (zain) ✧ the silence is so loud
Mer 30 Jan 2019 - 23:32
- info importante:
- robin s'est fait agresser dans la nuit du 3 au 4 janvier, ce qui l'a laissé avec un trouble de stress post-traumatique. on en voit plusieurs symptômes ici, entre autres l'insomnie, la nervosité, l'évitement et l'irritabilité. du coup ça va possiblement influencer la suite du rp. hésite pas si t'as besoin de plus de détails (il va sans dire que normalement zadig le remarquera pas )
so i let go and i hope you'll be happy now |
Les insomnies qui te collent aux basques, cernes de trois pieds de long et fatigue qui plombe tes membres autant que ton moral. T'as peur d'aller te coucher le soir. Peur du noir, peur des cauchemars qui prennent vie sous tes paupières dès que le sommeil t'envahit. Résultat tu dors pas, les yeux qui restent à peine ouverts pendant ton cours de sciences po. L'angoisse qui te prends aux tripes, à la gorge, alors que tu fais semblant, encore, toujours, que tout va bien. Les sourires derrière lesquels tu te caches, tu te camoufles, soleil éternel qui brille un peu trop fort, nébuleuse en approche. Tu sors du cours au milieu des autres, noyé dans la masse, le besoin d'anonymat trop fort. Mais y a une voix qui te sort de là, une voix que tu connais que trop bien. Zadig. Nouvelle explosion de désespoir dans la galaxie de tes poumons. Il t'a avoué la vérité y a pas longtemps, trop d'alcool dans les veines, l'esprit embrumé. Tu lui en as voulu, tu lui en veux encore, de pas avoir su t'aimer, d'en aimer un autre, fort, si fort. Pourtant tu ressens plus rien pour lui. Mais ça fait un mal de chien. Il marque une pause et tu le fixes, regard dans le vague, épaules tendues dans l'attente d'une attaque imminente. Ça va pas, pas vraiment, pas au milieu de cette foule. Ton cœur qui fait un bond quand il parle de Nate, alors tu le suis, loin des gens, dans un bureau abandonné qui a pas vu de prof depuis des années. L'odeur de poussière et de vieux parchemins t'apaise un peu, l'endroit clos comme un cocon autour de ton corps. Relaxation imperceptible alors que tu te poses sur un coin du bureau, les bras croisés et le regard rivé sur le jeune homme. « Alors? Il a quoi Nate, c'est grave? » Le palpitant qui s'emballe un peu, mais y a la colère et l'agacement qui prennent le dessus quand il te donne la vraie raison. « Et t'étais obligé de me faire tout ce cinéma? Tu m'as fait peur putain! Abruti. » L'insulte qui glisse entre les lèvres, s'écrase par terre en même temps que ton regard brun. Les sourcils qui se froncent et la panique qui course dans tes veines alors que tu réalises ce qu'il vient de dire. Est-ce qu'il sait? Est-ce qu'il a remarqué? Non non non non non. Personne doit savoir. Personne. « Bon vas-y, crache le morceau, qu'on en finisse. »
BY CΔLΙGULΔ ☾
- InvitéInvité
Re: (zain) ✧ the silence is so loud
Jeu 21 Fév 2019 - 0:17
the silence is loud ft @Robin Lowe
cœurs disloqués, burning minds.
Il n’est pas heureux de te voir, tu peux aisément le lire sur son corps. Ça te fait mal, terriblement mal. Ça te fait mal parce qu’il y a quelques semaines encore, ses yeux brillaient quand il te voyait et un sourire ornait ses lèvres. Une amitié que vous aviez sauvée, mais t’as tout foutu en l’air. Bien sûr que c’est de ta faute Zadig, tu connais assez Robin pour savoir qu’il ne t’aurait pas dit en face que tu l’avais blessé d’une quelconque manière et malgré tout tu as agi comme un sans-cœur, le genre de mec que tu détestes être.
Ta poitrine se compresse quand vous arrivez dans le bureau et que tu avoues ton message -un sourire d’idiot sur les lèvres mais le regard anxieux. Tu confesses ton mensonge qui t’a écorché la bouche, bien-sûr il réagit mal, t’insulte, tu ne fais même pas semblant d’être vexé. Tu essayes de faire le fou du roi face à sa colère, mais tu réalises bien vite qu’il n’a pas la patience et que tu n’as pas la force. Rassurant, c’est ce que tu essayes d’être dans ton attitude mais tu es comme un gosse qui a peur qu’on l’abandonne. « Je suis désolé. » cela sonne comme si tu t’excusais pour l’avoir inquiété au sujet de Nate, mais ce désolé résonne bien plus profondément pour toi -et peut-être pour lui. « Je suis désolé pour cette nuit-là, je- » Tu t’interromps, cherches tes mots, te mords les lèvres. « Je ne me souviens pas de tout ce que j’ai dit ou fait mais si j’ai fait quoi que ce soit, s’il te plaît dis-le moi. Parle-moi, fais au moins semblant que j’existe -même si c’est des insultes. Tout, mais pas ce silence. Il te fait autant de mal qu’à moi. » Tu t’approches de lui, pas trop, de peur qu’il prenne fuite. Dans le clair-obscur, tu vois ses traits fatigués, ces cernes qui ne devraient pas être aussi marqués sur ce visage. Ta vision se brouille, tu détournes le regard et te mords les lèvres -tics nerveux. Ta voix est tremblante quand tu relèves les yeux, puisant dans ton courage. Un aveu glisse de tes lèvres, égoïste, sûrement cruel -mais sincère. « J’ai pas envie de te perdre, Robin. »
Ta poitrine se compresse quand vous arrivez dans le bureau et que tu avoues ton message -un sourire d’idiot sur les lèvres mais le regard anxieux. Tu confesses ton mensonge qui t’a écorché la bouche, bien-sûr il réagit mal, t’insulte, tu ne fais même pas semblant d’être vexé. Tu essayes de faire le fou du roi face à sa colère, mais tu réalises bien vite qu’il n’a pas la patience et que tu n’as pas la force. Rassurant, c’est ce que tu essayes d’être dans ton attitude mais tu es comme un gosse qui a peur qu’on l’abandonne. « Je suis désolé. » cela sonne comme si tu t’excusais pour l’avoir inquiété au sujet de Nate, mais ce désolé résonne bien plus profondément pour toi -et peut-être pour lui. « Je suis désolé pour cette nuit-là, je- » Tu t’interromps, cherches tes mots, te mords les lèvres. « Je ne me souviens pas de tout ce que j’ai dit ou fait mais si j’ai fait quoi que ce soit, s’il te plaît dis-le moi. Parle-moi, fais au moins semblant que j’existe -même si c’est des insultes. Tout, mais pas ce silence. Il te fait autant de mal qu’à moi. » Tu t’approches de lui, pas trop, de peur qu’il prenne fuite. Dans le clair-obscur, tu vois ses traits fatigués, ces cernes qui ne devraient pas être aussi marqués sur ce visage. Ta vision se brouille, tu détournes le regard et te mords les lèvres -tics nerveux. Ta voix est tremblante quand tu relèves les yeux, puisant dans ton courage. Un aveu glisse de tes lèvres, égoïste, sûrement cruel -mais sincère. « J’ai pas envie de te perdre, Robin. »
©crack in time
|
|