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gavin (刘) silence can be loud
Lun 26 Fév 2018 - 13:33
SILENCE CAN BE LOUD ZADIG & GAVIN I see the wires pulling while you're breathing. You knew you had a reason, it killed you like diseases, I can hear it in your voice while you're speaking... Brutus se balade sur ton bras alors que tu as le nez plongé dans un de tes vieux comics, mais ta tête n’arrive clairement pas à suivre les aventures palpitantes de Spiderman cette nuit. Ton corps est coincé dans un étrange état, engourdi par le sommeil, le froid et une fin de rhume, mais ton esprit est bien trop vivace pour que tu restes sagement allongé dans ton lit, ce qui explique ta présence dans le salon commun de la colocation à une heure aussi tardive. Tu laisses la lune t’éclairer doucement alors que les ronflements de Carpette, le chat de gouttière qui fait parti des meubles maintenant, sont la seule chose qui te sauve d’un silence pesant. C’est étrange de voir votre colocation si calme, si vide, le manque de sommeil a sûrement eu raison des plus studieux et des plus fêtards, deux groupes qui ne sont pas si incompatibles finalement. Il y a aussi ceux qui travaillent de nuit, comme Gavin. Gavin. C’est une des raisons pour lesquelles tu fais nuit blanche. Ce garçon t’est aussi étranger que familier, et puis, tu n’es pas idiot, tu vois bien ses regards instants, ses tentatives pour se rapprocher de toi. Tu trouverais ça mignon, surtout venant d’un garçon aussi farouche que Gavin, si ses intentions n’étaient pas aussi obscures. Tu sais, au plus profond de toi, qu’il y a une raison derrière le moindre de ses gestes, tu sais qu’il y a un silence de plus en plus pesant entre vous. Sans oublier le fait qu’il soit si proche d’Octave, et tu ne sais pas dans quel sens ça te dérange le plus, est-ce le fait que Gavin passe autant de temps avec ton Et puis, en dehors de ça, tu es inquiet ce soir, Zadig. Tu es inquiet pour le jeune homme qui a insisté pour aller travailler dans son état. C’est ton côté protecteur, avec les plus jeunes de la collocation, mais aussi avec les plus âgés, Penny et Caleb n’y ont pas échappé. Mais avec les autres, tu te serais contenté de mettre une assiette garnie à réchauffer et des médicaments, avec Gavin, c’est différent. Si on oublie toutes autres raisons pour lesquelles tu ne peux pas fermer l’œil (Octave, tes amis licornes, tes cours, tes projets d’avenir, tes cauchemars, tes recherches de plus en plus extrêmes), tu te sens responsable de Gavin. Tu es persuadé d’être la raison de son état, de lui avoir refilé les quelques microbes que tu as amassé. Oui, c’est l’excuse complètement bancale que tu as trouvée pour justifier ton attente de Gavin dans le salon. Tu entends des pas, tu les reconnais, tu les reconnais tous dans la colocation maintenant. Gavin approche, et quand sa silhouette se dessine dans le rayon de lune, tu lui offres un sourire de bienvenue, sincère. Tu te lèves, pieds nus, avec un simple jogging et un débardeur en guise de pyjama, essayant de paraître naturel : « Ah, content de te voir en un seul morceau, ça s’est bien passé ? » Ta voix est basse, bien que tu saches qu’il y a peu de chances que vos colocataires vous entendent. C’est comme si, pour une fois, tu ne voulais pas exploser le silence dans un grand éclat de rire, ou de colère. Tu ajoutes aussi, en désignant les boites de nourritures à emporter sur la table : « Il en reste un peu si tu veux, je n’ai pas eu la foi de préparer quelque chose de plus appétissant. J’ai aussi des cachets, si tu as besoin. » Ton côté grand frère ressort, celui que tu as habituellement avec tes protégés ou avec ta petite sœur. Ce n’est peut-être pas au goût de Gavin, mais c’est plus fort que toi. Si tu savais. code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS. |
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Re: gavin (刘) silence can be loud
Ven 16 Mar 2018 - 16:56
Tu arrivais à l'appartement, tu ouvrais délicatement la poignet de la porte parce que quand tu rentrais, généralement chacun était déjà dans sa chambre ou même couché. Mais en entrant, tu te rendis compte que le salon était allumé. Tiens, quelqu'un était encore levé ? Et c'est là que tu tombais nez à nez avec Zadig, en pyjama qui avait visiblement décidé de poser le camps dans la pièce à vivre. Mais qu'est-ce qu'il faisait là, encore debout ? Surtout que lui aussi, était fébrile, est-ce qu'il attendait quelque chose ou quelqu'un ? Les questions fusaient dans ta tête, ta curiosité commençait à s'étendre au fur et à mesure, alors que l'Ethelred se leva et te salua d'une voix basse, un sourire accueillant sur les lèvres. « Ah, content de te voir en un seul morceau, ça s’est bien passé ? » Tu arquais un sourcil, avant de répondre de manière nonchalante. « J'étais pas parti en expédition non plus. Mais oui ça s'est bien passé, mais en même temps c'est juste un petit rhume. » Tu déshabillais alors, maintenant que ton corps était réchauffé, tu t'installais dans le canapé, tout en soufflant un long soupire de soulagement, le bonheur d'être enfin affalé comme un gros tas. Il désigna la nourriture à emporter qui gisaient sur la table, qu'il te proposa avec en prime des cachets. « Non, j'ai déjà mangé, mais merci. Je t'ai dit que ça allait, je sais me soigner tout seul, merci maman. » Tu lui répondis d'une manière un peu agacée et un peu moqueuse mais ton expression changea lorsque tu te rendis compte du dernier mot que tu avais balancé sans faire vraiment gaffe. Ton regard était devenu triste voire mélancolique, tu te souvenais de son visage même si les traits après ses trois années, étaient devenus de plus en plus flous. C'est vrai que prévenant, attentionné comme il était, il te faisait penser à elle, et tu sentais que ton cœur en souffrait encore. Tu essayais de détourner l'attention, enfin surtout la tienne, en continuant à blablater. « Mais dis moi qu'est-ce que tu fais encore debout, surtout dans l'état dans lequel tu es ? Tu veilles sur les autres, en tant que bon grand frère c'est ça ? Ca te ressemble bien. » Un rire étouffé. Tu savais plus si il était amer, indifférent ou moqueur. Tu savais plus trop ce que tu ressentais pour être honnête, tout était tellement emmêlé dans ta tête, dans ton cœur, où peut-être était-ce juste ce qu'on appellait être humain, se sentir en vie ? Mais une chose était sûre, ça lui ressemblait bien oui. Bonheur ou malheur ?
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Re: gavin (刘) silence can be loud
Sam 21 Avr 2018 - 18:24
SILENCE CAN BE LOUD ZADIG & GAVIN I see the wires pulling while you're breathing. You knew you had a reason, it killed you like diseases, I can hear it in your voice while you're speaking... « J'étais pas parti en expédition non plus. Mais oui ça s'est bien passé, mais en même temps, c'est juste un petit rhume. » Tu arques un sourcil à sa réponse, peu convaincu. Ce matin encore, tu l’as observé du coin de l’œil avant qu’il parte en cours et il t’a suffi de le frôler un instant avant de quitter la collocation pour sentir l’excès de chaleur de sa peau. Pourtant, tu te contentes juste de mettre une main sur la hanche et de prendre un air dubitatif, au moins il a l’air d’avoir parfaitement survécu à son service ce qui n’est pas une moindre affaire. Tu as déjà bossé malade, plusieurs même, et à chaque fois, tu avais pu compter sur Primrose pour venir t’aider à tenir le coup. Peut-être que Gavin a aussi la chance d’avoir des amis et des collègues sur qui compter là-bas, c’est tout ce que tu lui souhaites. Alors qu’il te répond pour la nourriture et s’installe sur le canapé, tu prends un des rares plaids épargnés par Malo et toutes les autres boules de poil pour lui jeter sur les genoux. Vieux réflexe qui date de l’époque de Poudlard, quand Lucas et Octave s’étaient déjà endormi sur le plancher de ta chambre et que tu n’osais pas les réveiller. Tu finissais par les rejoindre et vous vous réveillez avec le dos et la nuque raides et douloureux. Mais au moins, vous n’aviez pas froid. Gavin te répond qu’il peut prendre soin de lui tout seul sur un ton qui se veut moqueur et agacé, jouant au sale gosse qu’il semble adorer être. Un peu embarrassé, tu vas pour lui faire une remarque quand sa langue dérape sur « merci maman ». Aussitôt, ton visage s’adoucit puis tu lèves un sourcil moqueur malgré toi. « Maman ? Je ne savais pas que c’est comme ça que tu me vois, mais soit. Tu marques une pause en remarquant ses traits soudainement plus tristes et mélancoliques, alors tu t’approches de lui et poses une main sur son épaule. T’as pas à tout endurer tout seul, tu sais. » Si Gavin se plaît à jouer aux gros bras, tu sais très bien ce que c’est d’être déraciné et loin de ses proches. Et tu sais aussi qu’il a tendance à ruminer ses problèmes dans son coin sans laisser personne essayer de l’aider, ce qui est un de vos nombreux points communs. Mais encore une fois, tu as des proches qui sont prêts à venir de chercher au fond du gouffre pour te faire remonter à coups de pied dans le cul. Parce que oui, une licorne, ça peut être agressif parfois. Chassant cette pensée de ton esprit, tu vas t’affaler dans le fauteuil près du canapé, te positionnant pour faire face à Gavin remarquant un peu trop tard Jingzi sur l’accoudoir, il a dû sentir son maître rentrer. Tu n’as pas peur de la bestiole, ce serait idiot venant du passionné de dragon et propriétaire d’une salamandre que tu es, mais cette position de te donne l’impression d’être un méchant d’un vieux film d’espionnage. Tu reportes ton attention du Gavin, qui reprend du poil de la bête et choisit l’attaque pour se défendre -même si tu aimerais qu’il comprenne qu’il n’a pas besoin de se défendre avec toi. Si tu as jusqu’ici gardé un sourire sur les lèvres, il disparaît un peu avec le ton et le rire du plus jeune. Tu as la soudaine impression d’en avoir trop fait, ou que ton côté protecteur soit en réalité un défaut. Pourquoi le « en tant que bon grand-frère » sonne comme une accusation dans tes oreilles ? Tes yeux quittent un instant Gavin et se perdent sur les fenêtres fermées. « C’est mal que je m’inquiète pour toi ? » Tes mots sont presque un murmure mais tu sais qu’il les a très bien entendu. Tu finis par reporter ton regard vers lui, même si tu essayes de garder un air détendu, ton regard est beaucoup plus sérieux et perçant. « Pour te répondre, je vais beaucoup mieux, j’ai juste du mal à dormir. Et oui, je veille sur les autres, mais en réalité, je veille surtout sur toi. Parce que plus tu te comporteras en sale gosse et plus je me sentirai responsable. Tu marques une pause avant de rajouter sur un ton que tu veux désinvolte. Et plus tu sembles avoir tes petits secrets avec moi, plus je serais curieux. C’est un défaut que l’on a en commun. » Tes yeux le fixent toujours, ta main frôlant les écailles du serpent et de nouveau un sourire aux lèvres. Mais tu ne sais pas toi-même ce qu’il veut dire. Tu es sincèrement inquiet pour Gavin, mais tu es aussi plus qu’intrigué par son comportement et sa volonté à toujours être autour de toi sans jamais l’assumer pleinement. Si ce soir n’est pas le meilleur moment pour briser le silence et les non-dits qui vous entourent, tu espères juste qu’il arrivera bientôt à s’ouvrir un peu plus à toi. code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS. |
- Spoiler:
- désolée du retard
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