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{terminé} Stagiaire mode d'emploi [Ariadne & Darius]
Lun 15 Juil 2019 - 14:08
Je passe les portes automatiques de l'hôpital et croise des collègues qui rentrent chez eux se reposer après quelques temps ici. Je fais signe à certains, des sourires à d'autres. J'embarque pour trois jours de gardes un jour de repos et deux nuits. Je serais bien évidemment avec mon mentor, je ne suis qu'avec elle maintenant de toute façon, c'est elle qui va suivre ma thèse pour ma dernière année et qui va veiller à ce que je sois apte à devenir un bon médicomage. Je ne sais toujours quel service choisir, si je reste ici ou a Londres. Je soupire, j'ai encore le temps mais cela va passer tellement vite. Je n'arrive pas vraiment à croire que je vais entamer ma dernière année à la rentrée. J'ai entendu dire que je pourrais avoir à mon tour des stagiaires, je ne suis pas certains d'avoir les épaules pour être tuteur.
Je souris à la fille de l’accueil, je ne me souviens jamais de son prénom, elle a toujours un badge différent à chaque fois que je la croise alors je ne prends pas la peine de le retenir. J'entre dans le vestiaires, mon casier s'ouvre, ma blouse arrive à mes épaules, je pose mon sac, et mets correctement mon badge et mes lunettes. Il n'y a personne, j'ai un doute sur le fait que je sois, soit en retard, soit en avance, je n'ai pourtant pas eu l'impression d'être partie trop tard. Je remonte mes lunettes et sort des vestiaires rejoindre docteur Eberhart,je ne sais jamais où la trouver, je tente son bureau, mais il n'y a personne, elle doit être à la mine enfin aux urgences. Si elle m'entendait...J'arrive sur les lieux où l'effervescence se fait déjà ressentir, qu'est-ce qu'il se passe au juste ?
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Re: {terminé} Stagiaire mode d'emploi [Ariadne & Darius]
Mar 16 Juil 2019 - 22:15
— Aux urgences, on voit de tout. Un dicton notoire qu’on avait cessé de lui répéter à son arrivée. L’ausonien avait d’ailleurs très vite sur déceler le message caché derrière ces quelques mots : tu dois être prêt à chaque cas. Une polyvalence totalement intimidante. Exigée par ailleurs avec rapidité. En somme un défi constant qui laissait parfois sa malheureuse âme être harcelée de quelques frayeurs. Puisqu’il était scient que ses décisions auraient des impacts sur des vies réelles ; il ne jouait pas à la poupée ici. Cependant, un autre avait pris le plaisir de cette distraction à sa place… Ses lèvres se retroussant face aux radiographies qu’il avait entre ses doigts, il se libera quelques griffes pour ses masser les yeux. Derrière lui résonnant en boucle un chapelet de gémissements suivis de quelques explications foireuses de son patient quant à son état –toutes bien trop grosses pour être prises au sérieux. La dernière en date : que ce cher monsieur s’était assis et avait subitement ressenti dans son colon la présence inopportune d’un pantin à l’effigie d’un troll. La stature italienne entrepris doucement une volte-face. Son bistre couvant, perplexe, ce menteur allongé sur le ventre et les fesses à l’air. Lui qui n’aimait juger autrui, se trouva toutefois malmené par diverses émotions dans ce cas. D’une part un embarras incommensurable. La nudité était fréquente pour les médecins, mais être confronté à cette dernière chapotée de deux pieds qui sortait du derrière d’un parfait inconnu rendait l’aspect du tableau particulièrement incommodant. Aussi par agacement, à recueillir des scénarios sans queue ni tête auquel il aurait bien répondre qu’il ne fallait pas le prendre pour un idiot non plus. Et enfin le désarroi de savoir que derrière la porte de sa salle d’osculation, s’opérait une véritable effervescence de tout le personnel du service. Leur curiosité malsaine alléchée par l’obscène autant que le ridicule de la situation du malheureux accidenté. Il en venait même à ressentir de la compassion pour ce dernier dont il détaillait les joues se teindre progressivement d’un camaïeu de rouge. Allant du cramoisi de honte au vermeil de l’ire. Ce fut alors que le guérisseur à en devenir se racla la gorge. Fortement gêné mais tâchant de conserver un air professionnel –ainsi que ses pupilles sur rivées sur la radiographie qu’il détenait. Il ne pouvait décemment par lorgner ce zig cul nu et espérer conserver un peu de sérieux. « Je suis désolé de vous l’apprendre mais il y a quelques complications dans votre cas. Il semblerait que les bras de la poupée se soient ouverts et fassent en quelque sorte un… harpon. Il existe des drogues qui permettent de dilater votre anus et toute cette partie-là de votre colon mais j’ai peur que ce ne soit pas suffisant et que l’on déchire vos tissus en la retirant par la suite. Il serait peut-être préférable de vous opérer. » Le semi-britannique se permit alors une légère pause. Aventurant ses prunelles sur le visage du malheureux qui avait blanchi soudainement. Il lui laissa quelques secondes, en attendant une quelconque réaction. Mais rien ne vint. Ce pour quoi il se permit d’enchaîner aussitôt : « C’est pourquoi, je souhaiterais me concerter avec ma supérieure, afin de savoir de quelle manière nous pourrons mieux vous venir en aide. » Il choisissait ses mots avec la délicatesse que la situation l’imposait, replaçant doucement la radiographie dans le dossier de l’apprenti Sodome, détenu entre ses mains. Et pourtant, encore une fois, il fut confronté à une absence de réponse. Tout du moins à l’oral, puisqu’une dizaine de secondes s’envolèrent avant que l’homme ne se résigne à acquiescer de la tête. « Très bien, soupira le rital. » D’un claquement de doigt, les rideaux protégeant de regards indiscrets son patient se fermèrent, tandis qu’il vogua jusqu’à la porte. A peine l’eut-il par ailleurs ouvert qu’il eut la confirmation de la pertinence de ce geste. Confronté à des paires d’yeux qui tentaient de s’éloigner discrètement de la pièce, non sans oser quelques œillades à l’intérieure de la salle. Quelle bande de tordus, râla-t-il intérieurement. Mais impassible, et surtout pressé de se débarrasser de ce cas, ses orbes cherchèrent aussitôt à l’horizon la silhouette du guérisseur Eberhart. Sans succès. Toutefois, il ne se retrouva pas totalement bredouille, ses prunelles se bloquant dans sa quête sur une trogne qu’il ne connaissait que trop bien. Et dont il s’approcha. « Hé Aedan, tu n’aurais pas vu Eberhart à tout hasard ? » Puis, il ajouta, légèrement enroué par l’embarras bien qu’il chercha à se montrer aussi distant que possible du cas qu’il possédait –comme son éthique le lui ordonnait - : « J’aurais besoin de son expertise sur un cas un peu particulier. » |
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Re: {terminé} Stagiaire mode d'emploi [Ariadne & Darius]
Mer 17 Juil 2019 - 17:57
Bipbipbipbipbip
D'un geste un peu désinvolte, sans interrompre ma lecture, j'appuyais sur mon bipeur, accroché à ma ceinture, pour le faire taire. Trop occupée dans la salle d'archive pour être dérangée. Penchée sur un dossier exceptionnellement difficile et rare, je ne souhaitais aucune soll…
Bipbipbipbipbip
À nouveau je l'éteignais en fronçant les sourcils cette fois. C'est qu'ils ne pouvaient pas se passer de moi aux urgences ou quoi ? Je n'étais pas si indispensable que ça, si ? Moucher le nez d'un gosse qui a le rhume ou recoudre une plaie, c'était à la portée de toute mon équipe, alors je ne voyais pas très bien pourqu…
Bipbipbipbipbip
- Mais par les couilles de Merlin !!!
Cette fois, je décrochais l'appareil de ma ceinture, quittant mon dossier du regard pour vérifier qui essayait de m'appeler ainsi en boucle. C'était, en gros, l'ensemble de mon service. Bon sang mais il se passait quoi aux urgences pour que tous soient enflammés ainsi soudainement ? Un car de touristes chinois aurait-il percuté un car de touristes en ski ?
Purée je n'allais pas pouvoir régler tous les soucis à moi seule, et encore moins avancer sur le cas rare que j'essayais d'éluder présentement. Bordel de merde j'allais encore faire nuit blanche, ce ne sera jamais que la troisième, sans avoir pu avancer sur quoique ce soit.
Evan… mon royaume pour être avec Evan.
Me relevant de mon tabouret, je poussais le carton que j'avais dérangé, gardant toutefois le dossier en main. Une fois sortie de la salle des archives, je murmurais une petite formule et le tas de papier s'envola pour directement rejoindre l'étage et se laisser déposer sur mon bureau. J'espérais pouvoir l'étudier rapidement, j'avais vraiment autre chose à faire que materner mon équipe… mais bon, c'était aussi ça, être cheffe. C'était de cadrer et réfléchir pour ceux qui ne voulaient pas s'exécuter d'eux-mêmes ou même penser.
C'est donc le pas rapide et précis que je pénétrais sans discrétion dans mon secteur, y découvrant une certaine effervescence. Là, j'y aboyais mes ordres en recadrant une ambiance que je trouvais étonnement frivole et légère. C'est qu'il y avait un cas particulier ou quoi ? Ils étaient où mes chinois et mes suisses ?
Attrapant le bras d'une infirmière qui passait trop proche de moi, je l'interrogeais sur les cas présents. Pas de cars. Zut, moi qui avais soudainement envie de perdre mon temps à apprendre le mandarin… Elle me fit rapidement son rapport et je lui donnais mes ordres au fur et à mesure. Précise, rapide et efficace, voilà ma manière de travailler, et cette jeune femme le savait. Le dernier cas qu'elle m'évoqua ne manqua pourtant pas de me faire hausser les sourcils en arrondissant mes globes oculaires. Purée, c'était le combientième depuis que j'étais arrivée dans ce service ? Le pire, c'était qu'ils avaient tous la même excuse : j'ai glissé chef.
Mais bien sûr. Il poussait un peu trop le bouchon Maurice.
Comme s'ils se pensaient exceptionnels et que ce genre de cas n'arrivaient pas souvent. S'ils avaient mon quotidien, ils rangeraient mieux leurs poupées et autres objets. Ou leurs culs. À choix. Tant que c'était rangé. Au même temps, il fallait être débile. Moi par exemple, je n'étais pas à l'aise avec les enfants. Et bien je n'approchais pas une fesse d'une maternité ou même du service pédiatrique de l'hôpital. Alors c'était quoi le souci là ? L'adrénaline de l'inconnu ? Je penchais hélas surtout pour la bêtise profonde, mais merde, des fois il y avait une sélection naturelle qui devrait se faire. Non, en réalité elle se faisait, seulement l'être humain était tel aujourd'hui qu'il amoindrissait le dépeuplement de cette race de couillons.
Libérant mon infirmière, je me dirigeais alors vers l'homme à l'anus qui disait bonjour au plafond de mon service, lorsque je tombais sur mes deux protégés. Aedan devait me chercher pour sa thèse, je lui avais promis qu'on l'étudierait ensemble. Pour le coup, c'était râpé, il pouvait se la foutre dans le cul sa thèse, sans mauvais jeu de mot évidemment. C'est que, la vie aux urgences était très souvent faite d'imprévus. Darius, lui, était un élément intéressant de par sa grande prédisposition en potion. J'en vins à m'interroger s'il n'avait pas déjà prescrit un laxatif à notre homme, mais je gardais mes remarques acerbes pour moi. M'approchant des deux garçons, je les toisais, mon regard autoritaire et contrarié ne me quittant pas.
- Alors les garçons, faites-moi votre rapport.
Autant les mettre tout de suite dans le bain, surtout que je n'étais pas d'humeur. Un café. Ho oui un café, j'en aurais bien besoin.
D'un geste un peu désinvolte, sans interrompre ma lecture, j'appuyais sur mon bipeur, accroché à ma ceinture, pour le faire taire. Trop occupée dans la salle d'archive pour être dérangée. Penchée sur un dossier exceptionnellement difficile et rare, je ne souhaitais aucune soll…
Bipbipbipbipbip
À nouveau je l'éteignais en fronçant les sourcils cette fois. C'est qu'ils ne pouvaient pas se passer de moi aux urgences ou quoi ? Je n'étais pas si indispensable que ça, si ? Moucher le nez d'un gosse qui a le rhume ou recoudre une plaie, c'était à la portée de toute mon équipe, alors je ne voyais pas très bien pourqu…
Bipbipbipbipbip
- Mais par les couilles de Merlin !!!
Cette fois, je décrochais l'appareil de ma ceinture, quittant mon dossier du regard pour vérifier qui essayait de m'appeler ainsi en boucle. C'était, en gros, l'ensemble de mon service. Bon sang mais il se passait quoi aux urgences pour que tous soient enflammés ainsi soudainement ? Un car de touristes chinois aurait-il percuté un car de touristes en ski ?
Purée je n'allais pas pouvoir régler tous les soucis à moi seule, et encore moins avancer sur le cas rare que j'essayais d'éluder présentement. Bordel de merde j'allais encore faire nuit blanche, ce ne sera jamais que la troisième, sans avoir pu avancer sur quoique ce soit.
Evan… mon royaume pour être avec Evan.
Me relevant de mon tabouret, je poussais le carton que j'avais dérangé, gardant toutefois le dossier en main. Une fois sortie de la salle des archives, je murmurais une petite formule et le tas de papier s'envola pour directement rejoindre l'étage et se laisser déposer sur mon bureau. J'espérais pouvoir l'étudier rapidement, j'avais vraiment autre chose à faire que materner mon équipe… mais bon, c'était aussi ça, être cheffe. C'était de cadrer et réfléchir pour ceux qui ne voulaient pas s'exécuter d'eux-mêmes ou même penser.
C'est donc le pas rapide et précis que je pénétrais sans discrétion dans mon secteur, y découvrant une certaine effervescence. Là, j'y aboyais mes ordres en recadrant une ambiance que je trouvais étonnement frivole et légère. C'est qu'il y avait un cas particulier ou quoi ? Ils étaient où mes chinois et mes suisses ?
Attrapant le bras d'une infirmière qui passait trop proche de moi, je l'interrogeais sur les cas présents. Pas de cars. Zut, moi qui avais soudainement envie de perdre mon temps à apprendre le mandarin… Elle me fit rapidement son rapport et je lui donnais mes ordres au fur et à mesure. Précise, rapide et efficace, voilà ma manière de travailler, et cette jeune femme le savait. Le dernier cas qu'elle m'évoqua ne manqua pourtant pas de me faire hausser les sourcils en arrondissant mes globes oculaires. Purée, c'était le combientième depuis que j'étais arrivée dans ce service ? Le pire, c'était qu'ils avaient tous la même excuse : j'ai glissé chef.
Mais bien sûr. Il poussait un peu trop le bouchon Maurice.
Comme s'ils se pensaient exceptionnels et que ce genre de cas n'arrivaient pas souvent. S'ils avaient mon quotidien, ils rangeraient mieux leurs poupées et autres objets. Ou leurs culs. À choix. Tant que c'était rangé. Au même temps, il fallait être débile. Moi par exemple, je n'étais pas à l'aise avec les enfants. Et bien je n'approchais pas une fesse d'une maternité ou même du service pédiatrique de l'hôpital. Alors c'était quoi le souci là ? L'adrénaline de l'inconnu ? Je penchais hélas surtout pour la bêtise profonde, mais merde, des fois il y avait une sélection naturelle qui devrait se faire. Non, en réalité elle se faisait, seulement l'être humain était tel aujourd'hui qu'il amoindrissait le dépeuplement de cette race de couillons.
Libérant mon infirmière, je me dirigeais alors vers l'homme à l'anus qui disait bonjour au plafond de mon service, lorsque je tombais sur mes deux protégés. Aedan devait me chercher pour sa thèse, je lui avais promis qu'on l'étudierait ensemble. Pour le coup, c'était râpé, il pouvait se la foutre dans le cul sa thèse, sans mauvais jeu de mot évidemment. C'est que, la vie aux urgences était très souvent faite d'imprévus. Darius, lui, était un élément intéressant de par sa grande prédisposition en potion. J'en vins à m'interroger s'il n'avait pas déjà prescrit un laxatif à notre homme, mais je gardais mes remarques acerbes pour moi. M'approchant des deux garçons, je les toisais, mon regard autoritaire et contrarié ne me quittant pas.
- Alors les garçons, faites-moi votre rapport.
Autant les mettre tout de suite dans le bain, surtout que je n'étais pas d'humeur. Un café. Ho oui un café, j'en aurais bien besoin.
- InvitéInvité
Re: {terminé} Stagiaire mode d'emploi [Ariadne & Darius]
Jeu 25 Juil 2019 - 9:52
Je devine assez rapidement la raison pour laquelle j’étais seul dans les vestiaires. Ici tout se sait rapidement, tout le monde parle sur tout le monde et les patients compris. Alors qu’elle en a été ma surprise lors que j’ai entendu parler de cet homme à la poupée coincée dans un endroit inapproprié pour ce jouet. Je n’avais encore jamais entendu une telle…pratique… Une voix, un collègue, un ami qui me demande où se trouve mon mentor. Je la cherche également mais elle reste introuvable, je la bip, une fois puis une seconde fois après avoir attendu quelques instants. On ne sait pas où se trouve le docteur Eberhart. En attendant je me fais un café, je n’en bois pas d’habitude mais j’ai l’impression qu’il va bien nous en falloir aujourd’hui avec ce qui nous attends. J’ai un regard pour cet homme, ce curieux personnage. Je remonte mes lunettes et prends le café prêt à l’emploi. Je retourne rejoindre Rius, de l’autre côté du rideau non loin du patient et lis son dossier perché au pied de son lit.
Il semble ne pas être connus de nos services, il n’a jamais eu d’accident ni quoi que ce soit d’autres. Je préfère vérifier ce genre de détails. Nous avons des patients qui aime venir ici et redoublent d’imagination pour y parvenir. Mais en presque dix années d’études, je n’avais encore jamais eu cela. J’avoue que cela me dépasse, pourquoi ? En réalité ce n’est pas la bonne question. C’est le « comment » qui compte pour nous. J’essaie déjà de réfléchir à cette question parce que je sais qu’elle se posée lorsque le chef de service des urgences va venir. Et justement en parlant de cela, la voilà. Nous nous retournons et elle demande un rapport du patient. Je regarde mon ami mais il se trouve que c’est justement moi qui ai le dossier en main.
- Cudno Bolnik, 53 ans, admis ici pour s’être coincé un pantin au niveau du…du colon…Il semble assez contradictoire lorsqu’il tente d’expliquer la raison de cet endroit pour une poupée. Le docteur Belby a pratiquer une radio et il semblerait que les bras se soient ouvert à l’intérieur ce qui complique le retrait sans crainte du jouet.
Parfois c’est compliqué de garder son calme dans ce pareil cas, je sens bien que je vais finir par aller au bar et y boire à sa santé à cet homme. Je me demande si je ne devrais pas entamer une liste des patients étranges, on commence à en avoir un certain nombre. Je devine aux lèvres pincées de mon mentor qu’elle n’est franchement pas d’humeur à ce qu’on en vienne à la rigolade. Je regarde mon café et le lui tend. On va devoir se pencher sur un anus à dilater…J’adore mon métier.
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Re: {terminé} Stagiaire mode d'emploi [Ariadne & Darius]
Mer 7 Aoû 2019 - 15:17
— Un bistre inquisiteur dédié à son confrère, la mangouste ne s’égaya point. Scient à cet examen que la quête à l’Eberhart n’aboutirait guère auprès de son camarade. La guérisseuse semblait absente de la fourmilière grouillante des urgences. Un zéphyr défilant sur ses lippes tandis que ses iris mignardèrent la plèbe environnante. Là où de mauvais curieux s’empressaient de culer le regard lorsque ses prunelles frôlaient leur silhouettes. Comme s’ils s’imaginaient que le rital ignorait leur intérêt indécent. Bande de vautours, rognonnait-il intérieurement. Après tout, l’ausonien n’était pas bête, bien au contraire. Brutalement agacé de ces quinquets qui lui picotaient la nuque, ainsi que ses doigts – fier fief du dossier épineux que tous lorgnaient avidement. D’autant qu’il haïssait ces égards sur sa personne. Plutôt abonné à ne siéger uniquement dans l’ombre, ce malsain projecteur n’induisait que le feu sur ses pommettes. L’amertume déferla sur sa langue ; ces sordides fouineurs l’embarrassaient gratuitement, et tout ça au nom d’un sodomite fétiche des poupées. Génial. Sa langue claqua sur son palais. On aura tout vu, se désillusionna son innocence meurtrie. Finalement, il préférait même s’entretenir avec le fessier dénudé à quelques mètres de là, plutôt que de trôner une seconde de plus dans cette cour de charognards. Ce fut d’ailleurs le choix pour lequel il opina sans tarder. Empreint à une lacune de sédition si ce ne fut quelques hésitations envers son compagnon. Le Walsh était un esprit pur, surement même plus ingénu que le sien. Son jugement ne serait alors biaisé par l’inusité du cas médical présenté à eux. Cumulant à ça le fait que le british dépendait cruellement d’un second regard sur son patient, le brun invita son ami à s’embarquer dans son sillon. Les griffes captant au même instant son bipper pour tout de même quémander après leur supérieure –ne remarquant point que son suivant avait eu le même réflexe. Après tout, en tant que stagiaire, il préférait se reposer sur l’expérience de sa tutrice. En parallèle, l’angliche s’avérait soulagé qu’un second mousse se tienne à ses côtés dans cette barque infernale. Amusé également de la confrontation de son candide camarade face à ce qui l’attendait prochainement. Surement en riraient-ils tous deux plus tard, pour le moment lui s’avérant stérile aux larmes de joie par sa gêne. Cependant, la paire ne pénétra pas à l’unisson dans la salle. Darius s’appliquant à d’abord y entrer seul, tandis que son collègue opina pour un café qu’il ne sut critiquer. L’irlandais avait bien raison, bien que le latin se réserva cette pause de détente pour plus tard. Flamboyant simplement au désir de se défaire de rif de sa besogne. Alors, la porte fermée derrière sa silhouette, de ses pattes lévita le dossier qui l’encombrait. Les phalanges ainsi débarrassées, il les mena au manche de sa baguette. « Assurdiato. » L’onde s’évada dans l’éther en cercle dont il fut l’épicentre. Grimpant sur les murs et rideaux pour que s’improvise un cabinet plus intime dans le préambule de cette pièce. Une loge de réflexion d’où personne ne pourrait percevoir le moindre laïus –ni le patient derrière les rideaux, ni un inopportun espion par-delà la porte. Quelques secondes après, son compère s’aventura dans l’antre de la panacée. Ils n’attendirent guère pour que l’italien alors lui présente leur difficulté médicale. Tachant de lui faire parvenir le dossier du malade, tout en introduisant le celte auprès de l’éclopé allongé encore sur le ventre. « Monsieur Bolnik, voici Aedan Walsh, un second stagiaire qui travaille avec moi. » Compte tenu de l’indisposition de l’homme, le duo n’avait nullement à gagner de le tendre de quelques manières que ce fut. Puis de ses orbes agiles, il capta le havane de son ami. Vérifiant que ce dernier avait eu le temps de prendre connaissance de chaque détail inscrit sur les papiers entre ses doigts. Chose faite, et dans un échange muet, ils s’accordèrent à repasser en zone neutre de la pièce. Là où il se permit plus amplement de partager ses observations. Accompagnant son récit des différents éléments du dossier, dont la fameuse radiographique qu’il incriminait de la complexité de la situation. Ses vers gardèrent toute apathie. Même auprès de l’irlandais, le sarde s’efforçait à un profond professionnalisme. Mussant le cocktail d’émotions qu’invoquait leur tâche actuelle. Une conduite qu’il suivit encore lorsque leur Messie fit son apparition dans la salle. Allégeant aussitôt les épaules de ce stagiaire, malgré l’évidente mine obombrée d’orage de la Guérisseuse. Elle ne s’étala d’ailleurs guère en politesse, les intimant aussitôt à un rapport. Ce fut alors Aedan qui se chargea des explications –malgré une gêne à évidente quand il fut question de la zone géographique en question chez leur patient. Surement une errance pour laquelle un rictus aurait orné le labre de la mangouste, si cette dernière n’était pas elle-même embourbée dans le même embarras Auditoire attentif, son menton acquiesça le discours comme pour l’appuyer. Puis, une fois fini, il se permit de prendre le relais en bloquant la radiographie énoncée par son collègue sur le présentoir prévu à cet effet. Aussitôt, l’image ridicule du jovial pantin parut. Son sourire dessiné en négatif tandis que ses prunelles jugeaient ses spectateurs, comme goguenard à leur attention. Le rital se mordit de rif l’intérieur de la joue à cette vue, conservant difficilement son impassibilité. « Comme l’a dit Aedan, débuta-t-il un peu enroué, avant de toussoter pour s’éclairer la voix. On voit que ses bras sont écartés et que ses doigts sont déjà plantés dans les parois de son colon. Même en dilatant, j’ai peur que l’on vienne quand même déchirer les tissus et que l’on provoque une hémorragie. Une chirurgie semblerait alors plus appropriée même si cela implique un processus de guérison bien plus handicapant pour le patient. » Sa tête opina à cette réflexion, ne pouvait fermer son imagination à la future difficulté de l’homme lorsqu’il aurait à faire ses besoins. Pourrait-il même le faire ? se questionna-t-il, une moue indécise s’étendant sur ses lèvres. Mais rattrapa aussitôt le cours de ses pensées sur l’instant présent. Ses prunelles bifurquant des rideaux derrière lesquels le patient était installé à ses vis-à-vis. Il s’empressa alors d’ajouter –comme pour shunter un quelconque reproche potentiel qui ne semblait pas si loin aux vues de la mine sévère de leur tutrice : « Nous savons que ce type d’entrevue n’est pas réglementaire, mais nous n’avions pas le choix compte tenu du cas… et de l’intérêt qu’il suscite. Nous nous sommes assurés qu’un sort insonorise les lieux jusqu’aux rideaux. Le patient ne perçoit rien de ce qui est dit ici. » |
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Re: {terminé} Stagiaire mode d'emploi [Ariadne & Darius]
Mar 13 Aoû 2019 - 12:11
Les deux jeunes hommes devant moi semblaient confus, et les explications l'étaient tout autant. Néanmoins, je devais reconnaître que le cas était pour le moins particulier, je ne portais donc pas attention à la gêne environnante. Des deux, ce fut pourtant Darius qui réussissait à mieux exposer le cas tout en me soumettant une radio pour le moins surprenante et originale. Si la petite poupée aurait pu sourire davantage et faire coucou de la main, ça aurait sans doute été davantage malsain. Pour le coup, j'étais fort aise qu'elle ne soit effectivement pas animée, il n'aurait manqué plus que ça. Promesse silencieuse à moi-même, je n'offrirais jamais ce genre d'objets à Evan. Jamais. À Tiki, éventuellement.
Attentive, mes yeux de métal posés sur l'image, obstinément sur le petit pantin au sourire aussi angélique que diabolique, j'écoutais les propositions des deux stagiaires afin d'aider le malheureux. Les sourcils légèrement froncés sur mon visage signifiaient que je réfléchissais à la meilleure option à adopter pour épargner le malheureux. Puis, tranquillement, je pivotais mes deux prunelles sur le patient à la posture pour le moins insolite. Il fallait agir rapidement avant que les dégâts ne s'aggravent, le moindre mouvement de son séant pouvait déplacer le jouet et fausser complètement notre opération. D'un profond soupir, je revenais sur les deux jeunes sorciers.
- Vous avez bien fait de tout insonoriser, quant à l'intérêt, je l'ai éparpillé.
En effet, puisque j'avais chassé les vautours d'employés que j'avais à mes ordres. En travaillant dans ce service, il fallait, en se levant le matin, être prêt à tout voir et tout affronter. Je n'acceptais donc guère ce genre de comportement, je l'avais fait savoir et je n'allais pas me contenter de cela. Des séances extraordinaires allaient apparaître sur les divers plannings.
Croisant alors les bras, je reposais mes prunelles d'acier sur la radio avant de reprendre la parole tranquillement.
- Une opération sera effectivement la meilleure façon d'agir pour nous, mais pas la plus saine pour notre patient pour son rétablissement. Nous pourrions également simplement ouvrir à la hauteur où se situe le pantin, mais cela va nécessiter une adresse hors norme… Le plus simple pour son rétablissement, mais bien sûr le plus délicat pour nous, ce serait une dilatation. Je regardais alors Darius, lui signifiant ainsi que j'avais bien pris en compte son avis, et il n'avait absolument pas tort. La capacité de cet endroit de notre corps à s'ouvrir et se fermer était pour le moins surprenant. Toutefois, pour éviter les déchirements avec les bras de la mademoiselle en plastique, nous pourrions y déposer une protection contre lequel le jouet va glisser lors de l'extraction, comme un tube. Au pire, il n'y aura que les premiers millimètres d'atteint, ce qui se soigne par la suite bien mieux qu'un déchirement entier sur plusieurs centimètres. Je n'en attendais pas moins de la part de monsieur Belby. Pourtant, en direction du jeune Walsh, je fronçais les sourcils, adoptant un air un peu plus sévère. Alors, vos suggestions ?
C'est que, j'avais déjà ma solution en tête, mais la stagiaire et celle qui devait apprendre ici, ce n'était pas moi. Je ne faisais qu'omettre des possibilités à mes jeunes apprenants pour les mettre sur la bonne voie. La décision finale leur appartenait.
Attentive, mes yeux de métal posés sur l'image, obstinément sur le petit pantin au sourire aussi angélique que diabolique, j'écoutais les propositions des deux stagiaires afin d'aider le malheureux. Les sourcils légèrement froncés sur mon visage signifiaient que je réfléchissais à la meilleure option à adopter pour épargner le malheureux. Puis, tranquillement, je pivotais mes deux prunelles sur le patient à la posture pour le moins insolite. Il fallait agir rapidement avant que les dégâts ne s'aggravent, le moindre mouvement de son séant pouvait déplacer le jouet et fausser complètement notre opération. D'un profond soupir, je revenais sur les deux jeunes sorciers.
- Vous avez bien fait de tout insonoriser, quant à l'intérêt, je l'ai éparpillé.
En effet, puisque j'avais chassé les vautours d'employés que j'avais à mes ordres. En travaillant dans ce service, il fallait, en se levant le matin, être prêt à tout voir et tout affronter. Je n'acceptais donc guère ce genre de comportement, je l'avais fait savoir et je n'allais pas me contenter de cela. Des séances extraordinaires allaient apparaître sur les divers plannings.
Croisant alors les bras, je reposais mes prunelles d'acier sur la radio avant de reprendre la parole tranquillement.
- Une opération sera effectivement la meilleure façon d'agir pour nous, mais pas la plus saine pour notre patient pour son rétablissement. Nous pourrions également simplement ouvrir à la hauteur où se situe le pantin, mais cela va nécessiter une adresse hors norme… Le plus simple pour son rétablissement, mais bien sûr le plus délicat pour nous, ce serait une dilatation. Je regardais alors Darius, lui signifiant ainsi que j'avais bien pris en compte son avis, et il n'avait absolument pas tort. La capacité de cet endroit de notre corps à s'ouvrir et se fermer était pour le moins surprenant. Toutefois, pour éviter les déchirements avec les bras de la mademoiselle en plastique, nous pourrions y déposer une protection contre lequel le jouet va glisser lors de l'extraction, comme un tube. Au pire, il n'y aura que les premiers millimètres d'atteint, ce qui se soigne par la suite bien mieux qu'un déchirement entier sur plusieurs centimètres. Je n'en attendais pas moins de la part de monsieur Belby. Pourtant, en direction du jeune Walsh, je fronçais les sourcils, adoptant un air un peu plus sévère. Alors, vos suggestions ?
C'est que, j'avais déjà ma solution en tête, mais la stagiaire et celle qui devait apprendre ici, ce n'était pas moi. Je ne faisais qu'omettre des possibilités à mes jeunes apprenants pour les mettre sur la bonne voie. La décision finale leur appartenait.
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Re: {terminé} Stagiaire mode d'emploi [Ariadne & Darius]
Mer 28 Aoû 2019 - 11:49
Je n’étais pas concentré, le patient n’en n’était pas la cause, je n’étais tout simplement pas dedans. Je viens tout juste de prendre ma garde, j’ai fait que dormir et j’ai la sensation de continuer à le faire, que je suis dans un rêve de mauvais goût, je n’ai pas pour habitude d’avoir cela dans mes songes. Parfois je rêve de nourriture ou bien de mes livres mais certainement pas de ce genre de cas à l’hôpital…J’ai certainement passé trop de temps dans mon lit, trop dormir n’est pas bon et je n’ai fait presque que ça.
J’ai déjà commis une erreur en parlant devant le patient sans réellement m’en rendre compte, heureusement que rius est intervenue en mettant un sort pour ne pas que l’on soit entendu de lui. Docteur Eberhart doit certainement croire que je suis incapable de garder mon sérieux, d’avoir une attitude professionnel dans pareil cas, elle doit avoir probablement raison en tout cas sur le moment, mais je vais lui prouver le contraire. Le patient a des plaisirs étrange mais ce n’est pas à nous d’en juger, nous devons l’aider, retirer cette poupée avec la meilleure solution possible, pour moi celle de mon collègue est la meilleure approche tout du moins jusqu’à ce que j’entende mon mentor. Son regard et le son de sa voix me laisse à penser qu’il faut à mon tour que je propose quelque chose.
- Je suis du même avis que Darius, la chirurgie est je pense la meilleure option. Après…Je n’y connais pas grand-chose aux poupées mais certainement qu’avec l’aide du tube, les bras pourront probablement se relever ce qui permettrais l’extraction du jouet sans mal ? Certaines poupées peuvent lever les bras. Nous pouvons mettre un anesthésiant locale pour éviter au patient d’avoir mal, les complications diminueraient ainsi.
Je les regarde tour à tour ignorant si ce que je dis est clairement du vent ou non, ce ne sont que des propositions, des suggestions, qu’elles bonnes à prendre ou non m’importe peu, je veux ce qui a de mieux pour le patient, une autre idée me viens.
- Nous pouvons aussi combiner les idées sans passer par la chirurgie, anesthésier l’endroit, utiliser le tube et tâcher d’être adroit pour retirer la poupée en tentant de baisser nous même les bras du jouet si jamais les bras ne se lève pas, nous pouvons penser cette option. Il va falloir dans tous les cas tenter quelque chose avec cette poupée…
L’après ne sera pas sans douleur pour cet homme mais s’il faut, nous tâcherons avec Rius de faire au mieux pour qu’il se rétablisse rapidement et allons veiller à ce qu’il souffle le moins possible.
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Re: {terminé} Stagiaire mode d'emploi [Ariadne & Darius]
Ven 30 Aoû 2019 - 11:37
— Sous les voutes de cette aube, sa bonne étoile se montrait particulièrement gouailleuse. Mauvais clown qui après avoir agité sous son naze un derrière en bien singulière posture, impliquait désormais une dilatation anale ainsi que l’introduction dans l’orifice malmené d’un tube chirurgicale. Somme toute, une chouette matinée qui s’égaya cependant par l’efficacité de leurs jugements et concertations. Un brin d’admiration pétilla au travers du bistre de l’éphèbe. Jugeant sa cheffe avec toute la sympathie qu’induisait la qualité de son épaulement auprès de ses stagiaires. Et surtout, éprouvant une infinie gratitude envers sa réactivité. L’ausonien étant scient que les nuages parsemant la grisaille de son moral ne s’effaceraient que lorsque cette histoire de fessier encombré toucherait à sa fin. « Tentons le tube alors. Je m’accorde aussi à l’idée de l’anesthésie locale. En revanche, plutôt que de se baser sur des spéculations sur l’ouverture des bras de la poupée, je serais plus d’avis de préparer le patient afin de pouvoir acquérir une certaine élasticité des tissus de la zone. » Une pause vint ponctuer le premier jet de son discours. Intimée par des hésitations sur sa manière de présenter ses réflexions, sans que cela n’impacte la vision que possédaient ses collègues sur sa vie personnelle. Non pas qu’être pris pour adorateur de son sexe le vexait outre mesure, toutefois sa pudeur se serait irritée à cette méprise. D’autant que le rital ne pouvait déterminer l’origine de telles connaissances si ce n’était certainement ces fameuses discussions avec certains accointants en soirées, bien plus curieux que lui. Alors, comme pour se rassurer, ses prunelles s’attachèrent au compère de guerre à ses côtés. La mine sculptée dans des traits sérieux, les lunettes penchées au bout de son nez, l’irlandais semblait terriblement en décalé vis-à-vis de la particularité de leur patient. Une vision sans doute qui invoqua chez le Belby le même professionnalisme. De rif, plus combattif à l’encontre de son embarras malgré l’incarnat siégeait sur ses pommettes. « Je sous-entends plus particulièrement l’utilisation de différentes formulations. Le poppers, par exemple, est couramment utilisé en préparation de la sodomie. C’est un vasodilatateur reconnu qui a aussi pour effet de dilater l’anus. Nous pourrions mettre le patient sous un système d’inhalation de ce produit –ou d’un autre de même effet. Puis cumuler à ce traitement un décontractant musculaire en dose modérée. On aiderait cette fois-ci à assouplir le rectum. En maniant avec précaution le tube, nous pourrions normalement dégager les mains de la poupée qui sont accrochées aux parois. » Un silence couva la fin de ses mots. Ses méninges établissant la liste des différents produits et mesures à installer pour leur patient. Cependant, une fois confronté à cette procédure, le motard gagna en confiance. Il suffirait que le Walsh et lui se partagent les préparations de chaque étape avant de faire appel à un anesthésiste pour finaliser l’intervention. Néanmoins sa cime revint faire pleinement face à sa supérieure. « Si vous pensez bien entendu que cela ne fera pas trop. » |