- InvitéInvité
Bring Me That Horizon | Cleoden
Lun 19 Aoû 2019 - 16:43
« Cléopatra,
Le temps en ces périodes de fin d’année n’a pas joué en notre faveur. Je n’ai pas eu l’occasion de t’annoncer mon départ. Temporaire, bien sûr. Papa va mieux, bien mieux. Il m’a invité à passer le week-end chez lui. Enfin… Il m’y a obligé. Il a bien compris que j’étais… Distraite, ces derniers temps. Préoccupée. Rien qu’au son de ma voix au téléphone, il pouvait le percevoir. J’espère que tu comprendras ma démarche, le rassurer lui et te laisser de l’espace. J’ai bien conscience que ce que nous avons pu voir et vivre peut s’avérer troublant, tant pour l’une que pour l’autre, chacune à notre manière.
De plus… Tu me connais, je suis assez émotive en ta présence et je pense qu’une prise de recul peut nous permettre de mettre des… Mots, sur ce que nous avons vécues, sans filtre. Comme ça parait facile à dire, j’aimerais commencer. Commencer par te dire précisément ce que j’ai ressentis, ce jour là.
J’ai perdu le contrôle et je l’admet.
Une minute, je te quittais du regard, terrifiée à l’idée que tu sois blessée, puis j’ai découvert une part de toi que je ne connaissais pas. Une part brute, violente. Mais… Je suis brutale et violente, moi de même, alors ça ne m’a pas particulièrement atteint, non, j’ai eu peur parce que je ne t’ai pas reconnue immédiatement, et cela a amené plusieurs pistes de réflexion à mon esprit. La première, la peur. La seconde, la culpabilité.
La culpabilité de ne pas savoir des faits si importants te concernant. Je me suis sentis en une position d’échec, j’ai compris que mes peurs, mon passif relativement mouvementé, sont un blocage à ce que j’apprenne à te connaître réellement. A te comprendre.
En réalité, je ne suis pas certaine que tu désire que je te comprenne parfaitement, j’en doute, même, mais… Je ne t’en ai même pas donné la chance. Aussi je te présente mes excuses les plus sincères.
Ensuite, j’ai perdu le contrôle. L’idée même qu’on veuille te blesser m’a mise hors de moi. Et… Ces deux pauvres types ont subis une colère vengeresse. J’ai bien conscience de ta force, et j’ai surréagis, mais… Je ne sais pas, je n’ai pas réfléchis. Je garde au fond de moi une brutalité inouïe, un manque cruel d’arbitrage, que j’essaie sincèrement de contrôler depuis ma sortie du monde de la justice magique, mais je n’y parviens pas toujours.
Aussi, j’aimerais t’en parler, mais… Je pense que j’ai tout un apprentissage à faire, pour lutter contre cette part de moi, et comme tu représente une grande part de moi, j’aimerais que tu en sois. J’ai pris la décision de prendre le taureau par les cornes et d’affronter ma peur animalière, qui dans le fond est un raccourci, une croyance limitante. J’ai peur de faire du mal, peur de l’inconnu, et paradoxalement mes peurs entraînent une forme de violence.
Alors je me dis que… Si tu l’acceptes et veut bien m’épauler, le bon départ serait peut-être de prendre un animal de compagnie ? Moldu, peut-être, ils sont plus simple à gérer. Un chien, ou un chat, je ne sais pas trop. Il y a des centaines d’animaux abandonnés chaque jours au travers du monde, et prendre soin de l’un d’eux, nouer des liens, serait un premier pas vers un mieux, apprendre à me confronter à mes problèmes plutôt que de les fuir en… Les détruisant. Et puis j’ai conscience d’être… “trop”, parfois. Excessive, et prendre beaucoup, beaucoup de place. Alors déverser notre amour vers un autre être nous permettrait peut-être aussi d’en apprendre plus l’une sur l’autre, qui sait ?
Tu peux me répondre à cette adresse, c’est… Celle de mon père, il enverra un hiboux. J’ai hâte de lire de tes nouvelles, et si ce n’est le cas, de te voir. Je me languis de ton regard, de tes bras, de tes lèvres et de ton âme toute entière…
Je t’aime.
Eden. »
Le temps en ces périodes de fin d’année n’a pas joué en notre faveur. Je n’ai pas eu l’occasion de t’annoncer mon départ. Temporaire, bien sûr. Papa va mieux, bien mieux. Il m’a invité à passer le week-end chez lui. Enfin… Il m’y a obligé. Il a bien compris que j’étais… Distraite, ces derniers temps. Préoccupée. Rien qu’au son de ma voix au téléphone, il pouvait le percevoir. J’espère que tu comprendras ma démarche, le rassurer lui et te laisser de l’espace. J’ai bien conscience que ce que nous avons pu voir et vivre peut s’avérer troublant, tant pour l’une que pour l’autre, chacune à notre manière.
De plus… Tu me connais, je suis assez émotive en ta présence et je pense qu’une prise de recul peut nous permettre de mettre des… Mots, sur ce que nous avons vécues, sans filtre. Comme ça parait facile à dire, j’aimerais commencer. Commencer par te dire précisément ce que j’ai ressentis, ce jour là.
J’ai perdu le contrôle et je l’admet.
Une minute, je te quittais du regard, terrifiée à l’idée que tu sois blessée, puis j’ai découvert une part de toi que je ne connaissais pas. Une part brute, violente. Mais… Je suis brutale et violente, moi de même, alors ça ne m’a pas particulièrement atteint, non, j’ai eu peur parce que je ne t’ai pas reconnue immédiatement, et cela a amené plusieurs pistes de réflexion à mon esprit. La première, la peur. La seconde, la culpabilité.
La culpabilité de ne pas savoir des faits si importants te concernant. Je me suis sentis en une position d’échec, j’ai compris que mes peurs, mon passif relativement mouvementé, sont un blocage à ce que j’apprenne à te connaître réellement. A te comprendre.
En réalité, je ne suis pas certaine que tu désire que je te comprenne parfaitement, j’en doute, même, mais… Je ne t’en ai même pas donné la chance. Aussi je te présente mes excuses les plus sincères.
Ensuite, j’ai perdu le contrôle. L’idée même qu’on veuille te blesser m’a mise hors de moi. Et… Ces deux pauvres types ont subis une colère vengeresse. J’ai bien conscience de ta force, et j’ai surréagis, mais… Je ne sais pas, je n’ai pas réfléchis. Je garde au fond de moi une brutalité inouïe, un manque cruel d’arbitrage, que j’essaie sincèrement de contrôler depuis ma sortie du monde de la justice magique, mais je n’y parviens pas toujours.
Aussi, j’aimerais t’en parler, mais… Je pense que j’ai tout un apprentissage à faire, pour lutter contre cette part de moi, et comme tu représente une grande part de moi, j’aimerais que tu en sois. J’ai pris la décision de prendre le taureau par les cornes et d’affronter ma peur animalière, qui dans le fond est un raccourci, une croyance limitante. J’ai peur de faire du mal, peur de l’inconnu, et paradoxalement mes peurs entraînent une forme de violence.
Alors je me dis que… Si tu l’acceptes et veut bien m’épauler, le bon départ serait peut-être de prendre un animal de compagnie ? Moldu, peut-être, ils sont plus simple à gérer. Un chien, ou un chat, je ne sais pas trop. Il y a des centaines d’animaux abandonnés chaque jours au travers du monde, et prendre soin de l’un d’eux, nouer des liens, serait un premier pas vers un mieux, apprendre à me confronter à mes problèmes plutôt que de les fuir en… Les détruisant. Et puis j’ai conscience d’être… “trop”, parfois. Excessive, et prendre beaucoup, beaucoup de place. Alors déverser notre amour vers un autre être nous permettrait peut-être aussi d’en apprendre plus l’une sur l’autre, qui sait ?
Tu peux me répondre à cette adresse, c’est… Celle de mon père, il enverra un hiboux. J’ai hâte de lire de tes nouvelles, et si ce n’est le cas, de te voir. Je me languis de ton regard, de tes bras, de tes lèvres et de ton âme toute entière…
Je t’aime.
Eden. »
- InvitéInvité
Re: Bring Me That Horizon | Cleoden
Lun 19 Aoû 2019 - 20:25
« Eden,
Je suis heureuse d’avoir de tes nouvelles et de savoir que ton père va mieux. Transmets-lui ma bienveillance et mes vœux de rétablissement. C’est un homme bien. Prend le temps qu’il te faudra. Je crois qu’il nous faut prendre le temps d’encaisser les évènements récents. Je reste à l’Université pour le reste de l’été, je prépare la rentrée et travaille plus activement pour le Département des Mystères. J’imagine que me remettre au travail m’aide à avancer en étant loin de toi, à tenir le coup.
Loin de moi l’idée de vouloir te culpabiliser. J’ai foi en nos capacités de résilience. J’ai toujours cru en cette communication qui fonde notre couple. Je suis émue à la lecture de tes mots. L’écrit est parfois la meilleure façon de faire entendre nos émotions. Et puis, tu sais très bien que j’ai un faible pour ta plume que je trouve exhaustive et raffinée.
Peut-être est-ce moi qui ne t’ai pas laissé l’opportunité de mieux me cerner ? Cette forme animagus n’est pas anodine, elle retrace une part de mon histoire. Un chemin terrifiant et pour lequel j’ai encore beaucoup de rancœur. Je crois qu’il existera toujours une part de nous qui nous sera insaisissable. En fait, c’est, je pense, l’essence-même de l’être humain. Peu de personnes sont au courant que je suis une animagus. Je suis certes enregistrée au Ministère, mais j’en garde le secret le plus total. Cette panthère qui sommeille en moi reflète un profond traumatisme qui m’habite encore aujourd’hui. J’aurais dû t’en parler plus tôt.
Je suis touchée à l’idée que tu aies souhaité me protéger. A la seconde où nos assaillants se sont attaqués à toi, je n’ai pas réfléchis plus longtemps. Je me suis métamorphosée. Je voulais également te protéger, te venir en aide. J’ai perdu le contrôle. Tout comme toi. Peut-être un peu moins. Je ne sais pas. C’est compliqué. Peut-être t’ai-je donné l’impression d’être plus raisonnable ? Le suis-je vraiment ? Je n’en suis pas certaine. Aussi longtemps que je puisse m’en souvenir, j’ai été habitée de forces contraires, sombres et violentes, protectrices et altruistes. Cette transformation est certainement la somme de ces deux alternatives.
Je souris bêtement en poursuivant la lecture de ton écrit. J’ai l’impression d’être une adolescente. C’est une excellente idée. Les animaux possèdent des qualités qui préservent l’être humain de l’anxiété, du moins, c’est ce que rapportent les récentes recherches en médicomagie. J’y suis donc favorable, clairement. Je pense qu’un chien serait un animal de compagnie fidèle, qui saurait nous apporter une affection différente de la nôtre. Qu’en penses-tu ? C’est aussi un nouveau pas, une nouvelle projection de notre couple vers le futur. Un futur plus harmonieux, à n’en pas douter.
Comme convenu, je te réponds à l’adresse de ton père. Embrasse-le pour moi. A l’occasion de la rentrée, il faudra que tu puisses rencontrer Amelya et Evan, ce sont des amis proches qui enseignent également à Hungcalf. Je suis certaine qu’ils seront ravis de faire ta connaissance. J’ai hâte de te présenter à eux et d’avoir de tes nouvelles.
Je t’aime.
Bien à toi,
Cléopatra.
P.S. : le hibou pince. »
Je suis heureuse d’avoir de tes nouvelles et de savoir que ton père va mieux. Transmets-lui ma bienveillance et mes vœux de rétablissement. C’est un homme bien. Prend le temps qu’il te faudra. Je crois qu’il nous faut prendre le temps d’encaisser les évènements récents. Je reste à l’Université pour le reste de l’été, je prépare la rentrée et travaille plus activement pour le Département des Mystères. J’imagine que me remettre au travail m’aide à avancer en étant loin de toi, à tenir le coup.
Loin de moi l’idée de vouloir te culpabiliser. J’ai foi en nos capacités de résilience. J’ai toujours cru en cette communication qui fonde notre couple. Je suis émue à la lecture de tes mots. L’écrit est parfois la meilleure façon de faire entendre nos émotions. Et puis, tu sais très bien que j’ai un faible pour ta plume que je trouve exhaustive et raffinée.
Peut-être est-ce moi qui ne t’ai pas laissé l’opportunité de mieux me cerner ? Cette forme animagus n’est pas anodine, elle retrace une part de mon histoire. Un chemin terrifiant et pour lequel j’ai encore beaucoup de rancœur. Je crois qu’il existera toujours une part de nous qui nous sera insaisissable. En fait, c’est, je pense, l’essence-même de l’être humain. Peu de personnes sont au courant que je suis une animagus. Je suis certes enregistrée au Ministère, mais j’en garde le secret le plus total. Cette panthère qui sommeille en moi reflète un profond traumatisme qui m’habite encore aujourd’hui. J’aurais dû t’en parler plus tôt.
Je suis touchée à l’idée que tu aies souhaité me protéger. A la seconde où nos assaillants se sont attaqués à toi, je n’ai pas réfléchis plus longtemps. Je me suis métamorphosée. Je voulais également te protéger, te venir en aide. J’ai perdu le contrôle. Tout comme toi. Peut-être un peu moins. Je ne sais pas. C’est compliqué. Peut-être t’ai-je donné l’impression d’être plus raisonnable ? Le suis-je vraiment ? Je n’en suis pas certaine. Aussi longtemps que je puisse m’en souvenir, j’ai été habitée de forces contraires, sombres et violentes, protectrices et altruistes. Cette transformation est certainement la somme de ces deux alternatives.
Je souris bêtement en poursuivant la lecture de ton écrit. J’ai l’impression d’être une adolescente. C’est une excellente idée. Les animaux possèdent des qualités qui préservent l’être humain de l’anxiété, du moins, c’est ce que rapportent les récentes recherches en médicomagie. J’y suis donc favorable, clairement. Je pense qu’un chien serait un animal de compagnie fidèle, qui saurait nous apporter une affection différente de la nôtre. Qu’en penses-tu ? C’est aussi un nouveau pas, une nouvelle projection de notre couple vers le futur. Un futur plus harmonieux, à n’en pas douter.
Comme convenu, je te réponds à l’adresse de ton père. Embrasse-le pour moi. A l’occasion de la rentrée, il faudra que tu puisses rencontrer Amelya et Evan, ce sont des amis proches qui enseignent également à Hungcalf. Je suis certaine qu’ils seront ravis de faire ta connaissance. J’ai hâte de te présenter à eux et d’avoir de tes nouvelles.
Je t’aime.
Bien à toi,
Cléopatra.
P.S. : le hibou pince. »
- InvitéInvité
Re: Bring Me That Horizon | Cleoden
Mar 20 Aoû 2019 - 19:47
« Cléopatra,
Papa te salue en retour. Je ne serai plus si longue à rentrer, ne t’en fais pas. Il m’est tout aussi difficile d’être séparée de toi longtemps. J’espère que tes travaux avancent bien, j’aimerais bien qu’on puisse partir un petit peu avant la rentrée ! Une petite excursion entre nous, loin de toutes sources de dangers ou de conflits pourrait nous faire du bien. J’ai dû écourter quelques nuits, mais j’ai bouclé l’ensemble de mes cours pour le prochain semestre !
Exhaustif et raffiné sont assez opposés en terme d’écriture je trouve. Mais merci. Tes mots me font du bien aussi. J’avais un sourire niais en lisant ta lettre, affalée sur le canapé avec un plaid, Papa s’est moqué de moi ! “On dirait une adolescente qui reçoit sa première lettre d’amour”, m’a-t-il dit.
Peut-être, oui, mais ce petit côté mystérieux m’attire terriblement en le sens où il est une part de toi et que je suis follement amoureuse. Je pense que les mystères qui existent autour de nous existent tant par désir que par volonté de nous protéger mutuellement. Il n’y a pas de chemin inverse viable possible une fois certaines révélations faites, et même extraire certains souvenirs n’est pas une solution viable, puisqu’elle ne ferait que créer une boucle sempiternelle ou laisser l’une des deux dans la souffrance. Mais ça me convient. Le silence me convient.
Ce mal sombre qui sommeil en toi t’appartiens, et fait partis d’un vécu en lequel je n’étais pas à tes côtés, alors je ne peux que t’apporter tout mon soutien, et faire tout ce qu’il faut pour que tu surmontes les épreuves qu’il te reste à surmonter, t’aider autant que possible pour faire du mal ce qui te rends plus forte et une meilleure personne.
C’est assez ironique que nos instincts de protections nous aient finalement mutuellement blessées. Mais comme je l’ai susmentionné, nous en ressortiront plus fortes. Ensemble. J’ai confiance en toi. En nous.
La raison épouse la culture. Nous avons vécu différentes choses à différentes périodes de nos vies, je me considère comme une meurtrière depuis le collège et les derniers souvenirs de ma réelle apparence sont des cheveux cassants, des ongles brisés, une peau fantomatique, rongée par les stigmates d’une âme se consumant. Ma soif de justice est devenue avec le temps une soif de sang et pendant une période de ma vie, la seule chose qui pouvait m’émuler un tant soit peu était de pouvoir blesser ou être blessée. La seule source d’adrénaline, la seule source de plaisir. Comme je le disais, c’est différent. La douleur, le passé ne se compare pas en plus ou un moins, mais en “pourquoi ainsi”, je pense.
Je suis contente que nous ne nous soyons pas côtoyer plus que ça durant mes années au ministère. Enseigner m’a appris à cesser de détruire, pour construire. Construire l’esprit des gens. C’est la première chose qui m’a aidé à parallèlement sortir de ce cercle de haine qui m’habite depuis l’enfance et ne faisait que croître. La seconde, c’est toi. Tu m’as apporté ce bras, cet clé, vers un monde différent, un monde en lequel il est possible de ne plus avancer seul et de se reposer sur autrui. L’enseignement m’a fait prendre conscience du cercle vicieux dont j’étais prisonnière, notre amour me donne chaque jours l’occasion et l’espoir de continuer à m’améliorer et devenir une meilleure personne, et pour ça, je t’en suis infiniment reconnaissante.
Il y a… Une troisième. Un médicament en quelque sorte ! J’ai discuté un peu avec Papa par rapport à nos plans d’adoptions et tout. Je voulais qu’on fasse ça ensemble, mais quand je suis rentrée de ma promenade matinale… Bah. Regarde la photo derrière la lettre, ça sera plus explicite !
Elle a été retrouvée en forêt il y a peu par un couple du village de mon père qui ne pouvait pas en prendre soin, elle n’a pas encore de nom. Du coup je me disais que comme on a pas forcément pu choisir ensemble tu voudrais peut-être la baptiser ? Elle est un peu craintive, je crois. Enfin j’ai lu une trentaine de bouquins sur l’éducation canine dernièrement et c’est ce que les signes ont l’air de dire, mais elle commence à se se laisser toucher sans avoir trop peur, cette nuit elle a même dormis avec moi !
Evan et Amelya… Ce sont les enseignants de musique et d’histoire de la magie si je ne m’abuse ? Invite-les à manger à la maison avec plaisir, si tu veux ! Préviens moi juste un peu en avance pour que je planque mes plants assez peu… Légaux, ça pourrait éviter quelques petits soucis !
Hâte de rentrer, je reste encore quelques jours le temps que mon frère rentre de voyage pour lui faire un coucou et passer une soirée avec lui et je rentre. D’ici la fin de la semaines, ça devrait être bon ! J’ai tant hâte de retrouver la chaleur et la douceur de tes bras…
Bien à toi et avec tout mon amour,
Je t’aime, encore et toujours plus ;
Eden.
(Pour le hiboux, pense à mettre un gant ! Je m’occuperai de tes blessures en rentrant.) »
Papa te salue en retour. Je ne serai plus si longue à rentrer, ne t’en fais pas. Il m’est tout aussi difficile d’être séparée de toi longtemps. J’espère que tes travaux avancent bien, j’aimerais bien qu’on puisse partir un petit peu avant la rentrée ! Une petite excursion entre nous, loin de toutes sources de dangers ou de conflits pourrait nous faire du bien. J’ai dû écourter quelques nuits, mais j’ai bouclé l’ensemble de mes cours pour le prochain semestre !
Exhaustif et raffiné sont assez opposés en terme d’écriture je trouve. Mais merci. Tes mots me font du bien aussi. J’avais un sourire niais en lisant ta lettre, affalée sur le canapé avec un plaid, Papa s’est moqué de moi ! “On dirait une adolescente qui reçoit sa première lettre d’amour”, m’a-t-il dit.
Peut-être, oui, mais ce petit côté mystérieux m’attire terriblement en le sens où il est une part de toi et que je suis follement amoureuse. Je pense que les mystères qui existent autour de nous existent tant par désir que par volonté de nous protéger mutuellement. Il n’y a pas de chemin inverse viable possible une fois certaines révélations faites, et même extraire certains souvenirs n’est pas une solution viable, puisqu’elle ne ferait que créer une boucle sempiternelle ou laisser l’une des deux dans la souffrance. Mais ça me convient. Le silence me convient.
Ce mal sombre qui sommeil en toi t’appartiens, et fait partis d’un vécu en lequel je n’étais pas à tes côtés, alors je ne peux que t’apporter tout mon soutien, et faire tout ce qu’il faut pour que tu surmontes les épreuves qu’il te reste à surmonter, t’aider autant que possible pour faire du mal ce qui te rends plus forte et une meilleure personne.
C’est assez ironique que nos instincts de protections nous aient finalement mutuellement blessées. Mais comme je l’ai susmentionné, nous en ressortiront plus fortes. Ensemble. J’ai confiance en toi. En nous.
La raison épouse la culture. Nous avons vécu différentes choses à différentes périodes de nos vies, je me considère comme une meurtrière depuis le collège et les derniers souvenirs de ma réelle apparence sont des cheveux cassants, des ongles brisés, une peau fantomatique, rongée par les stigmates d’une âme se consumant. Ma soif de justice est devenue avec le temps une soif de sang et pendant une période de ma vie, la seule chose qui pouvait m’émuler un tant soit peu était de pouvoir blesser ou être blessée. La seule source d’adrénaline, la seule source de plaisir. Comme je le disais, c’est différent. La douleur, le passé ne se compare pas en plus ou un moins, mais en “pourquoi ainsi”, je pense.
Je suis contente que nous ne nous soyons pas côtoyer plus que ça durant mes années au ministère. Enseigner m’a appris à cesser de détruire, pour construire. Construire l’esprit des gens. C’est la première chose qui m’a aidé à parallèlement sortir de ce cercle de haine qui m’habite depuis l’enfance et ne faisait que croître. La seconde, c’est toi. Tu m’as apporté ce bras, cet clé, vers un monde différent, un monde en lequel il est possible de ne plus avancer seul et de se reposer sur autrui. L’enseignement m’a fait prendre conscience du cercle vicieux dont j’étais prisonnière, notre amour me donne chaque jours l’occasion et l’espoir de continuer à m’améliorer et devenir une meilleure personne, et pour ça, je t’en suis infiniment reconnaissante.
Il y a… Une troisième. Un médicament en quelque sorte ! J’ai discuté un peu avec Papa par rapport à nos plans d’adoptions et tout. Je voulais qu’on fasse ça ensemble, mais quand je suis rentrée de ma promenade matinale… Bah. Regarde la photo derrière la lettre, ça sera plus explicite !
- Wafwaf:
Elle a été retrouvée en forêt il y a peu par un couple du village de mon père qui ne pouvait pas en prendre soin, elle n’a pas encore de nom. Du coup je me disais que comme on a pas forcément pu choisir ensemble tu voudrais peut-être la baptiser ? Elle est un peu craintive, je crois. Enfin j’ai lu une trentaine de bouquins sur l’éducation canine dernièrement et c’est ce que les signes ont l’air de dire, mais elle commence à se se laisser toucher sans avoir trop peur, cette nuit elle a même dormis avec moi !
Evan et Amelya… Ce sont les enseignants de musique et d’histoire de la magie si je ne m’abuse ? Invite-les à manger à la maison avec plaisir, si tu veux ! Préviens moi juste un peu en avance pour que je planque mes plants assez peu… Légaux, ça pourrait éviter quelques petits soucis !
Hâte de rentrer, je reste encore quelques jours le temps que mon frère rentre de voyage pour lui faire un coucou et passer une soirée avec lui et je rentre. D’ici la fin de la semaines, ça devrait être bon ! J’ai tant hâte de retrouver la chaleur et la douceur de tes bras…
Bien à toi et avec tout mon amour,
Je t’aime, encore et toujours plus ;
Eden.
(Pour le hiboux, pense à mettre un gant ! Je m’occuperai de tes blessures en rentrant.) »
- InvitéInvité
Re: Bring Me That Horizon | Cleoden
Lun 26 Aoû 2019 - 20:06
« Eden,
J’ai suffisamment avancé dans mes travaux pour me permettre une pause bien méritée – du moins je l’espère. Nous nous devons bien un moment de répit après les récents évènements. As-tu une idée d’endroits où nous pourrions aller ? La France et l’Italie sont des pays merveilleux et pleins de surprises …
Nous sommes deux adolescentes attendries par l’amour.
Va pour le silence, pour l’instant du moins. Un jour viendra où il sera peut-être temps que je te parle de mon passé. Ce n’est pas encore le bon moment, mais cela viendra. Par ailleurs, j’ai déjà longuement réfléchis sur le fait d’extraire mes souvenirs douloureux. Mais finalement ils font la personne que je suis désormais. Ils sont une part de moi.
Ta réelle apparence semble être à l’opposé de celle que tu arbores aujourd’hui. Mais je ne juge pas, je comprends simplement que tu te sentes mieux dans celle-ci. Sache toutefois que la Eden que j’ai rencontré au Ministère était bien différente de celle que je fréquente dans le présent. Toutefois, cela ne signifie pas que je ne serais pas tombée amoureuse de toi auparavant. Peut-être que si, après tout.
Tu m’étais si mystérieuse et inaccessible lorsque je devais te surveiller. Tu te rappelles de cette époque ? J’étais la seule Langue-de-Plomb à qui ils pouvaient faire confiance pour une telle mission. Ou peut-être étais-je la seule qui n’avait pas d’affinités avec toi ? La seule qui aurait pu te tenir tête ? Je ne sais pas. J’ignore encore leurs motivations. Tout cela pour souligner le changement radical de notre relation.
J’ai beaucoup ris à cette photo que tu as glissée en compagnie de ton écrit. Elle est adorable. Et toi, tu es sublime. Si elle se montre de nouveau craintive, essaie de lui montrer la paume de ta main pour lui signifier que tu viens en paix. En général c’est un geste qui fonctionne bien avec les chiens. Il semble qu’ils soient capables d’associer tel ou tel revers de main aux caresses. C’est surprenant mais pas étonnant.
Tu as tout juste pour mes amis. Je lancerais les invitations d’ici Septembre. Un repas pour la rentrée serait une excellente idée. Tes plants, parlons-en ! Ils empestent tes appartements ! Tu devrais faire attention avec ça. McArthur va finir par se douter de quelque chose si tu n’es pas plus prudente. (Aussi, pense un peu à tes neurones).
Profite de tes derniers jours en compagnie de ton frère.
Je suis désolée de ne pas davantage m’épancher ce soir. Je suis fatiguée par la journée qui vient de passer. J’ai passé ma journée à étudier les rouages d’anciens maléfices apposés sur une vieille malle dont le contenu intéresse le Département des Mystères. J’en suis venue à bout. Après de longues et pénibles heures de travail.
Sur ce, je te souhaite une belle soirée et t’embrasse.
Avec tout mon amour,
Cléopatra.
P.S. : J’ai suivi ton conseil, ça m’évitera quelques entailles. Il n’y a pas que des blessures dont tu devras t’occuper). »
J’ai suffisamment avancé dans mes travaux pour me permettre une pause bien méritée – du moins je l’espère. Nous nous devons bien un moment de répit après les récents évènements. As-tu une idée d’endroits où nous pourrions aller ? La France et l’Italie sont des pays merveilleux et pleins de surprises …
Nous sommes deux adolescentes attendries par l’amour.
Va pour le silence, pour l’instant du moins. Un jour viendra où il sera peut-être temps que je te parle de mon passé. Ce n’est pas encore le bon moment, mais cela viendra. Par ailleurs, j’ai déjà longuement réfléchis sur le fait d’extraire mes souvenirs douloureux. Mais finalement ils font la personne que je suis désormais. Ils sont une part de moi.
Ta réelle apparence semble être à l’opposé de celle que tu arbores aujourd’hui. Mais je ne juge pas, je comprends simplement que tu te sentes mieux dans celle-ci. Sache toutefois que la Eden que j’ai rencontré au Ministère était bien différente de celle que je fréquente dans le présent. Toutefois, cela ne signifie pas que je ne serais pas tombée amoureuse de toi auparavant. Peut-être que si, après tout.
Tu m’étais si mystérieuse et inaccessible lorsque je devais te surveiller. Tu te rappelles de cette époque ? J’étais la seule Langue-de-Plomb à qui ils pouvaient faire confiance pour une telle mission. Ou peut-être étais-je la seule qui n’avait pas d’affinités avec toi ? La seule qui aurait pu te tenir tête ? Je ne sais pas. J’ignore encore leurs motivations. Tout cela pour souligner le changement radical de notre relation.
J’ai beaucoup ris à cette photo que tu as glissée en compagnie de ton écrit. Elle est adorable. Et toi, tu es sublime. Si elle se montre de nouveau craintive, essaie de lui montrer la paume de ta main pour lui signifier que tu viens en paix. En général c’est un geste qui fonctionne bien avec les chiens. Il semble qu’ils soient capables d’associer tel ou tel revers de main aux caresses. C’est surprenant mais pas étonnant.
Tu as tout juste pour mes amis. Je lancerais les invitations d’ici Septembre. Un repas pour la rentrée serait une excellente idée. Tes plants, parlons-en ! Ils empestent tes appartements ! Tu devrais faire attention avec ça. McArthur va finir par se douter de quelque chose si tu n’es pas plus prudente. (Aussi, pense un peu à tes neurones).
Profite de tes derniers jours en compagnie de ton frère.
Je suis désolée de ne pas davantage m’épancher ce soir. Je suis fatiguée par la journée qui vient de passer. J’ai passé ma journée à étudier les rouages d’anciens maléfices apposés sur une vieille malle dont le contenu intéresse le Département des Mystères. J’en suis venue à bout. Après de longues et pénibles heures de travail.
Sur ce, je te souhaite une belle soirée et t’embrasse.
Avec tout mon amour,
Cléopatra.
P.S. : J’ai suivi ton conseil, ça m’évitera quelques entailles. Il n’y a pas que des blessures dont tu devras t’occuper). »
- InvitéInvité
Re: Bring Me That Horizon | Cleoden
Mar 27 Aoû 2019 - 0:22
« Cléo’,
Contente d’apprendre qu’on va pouvoir passer un peu de temps ensemble ! Je ne connais pas si bien l’Italie, la France assez bien. J’irais bien faire un tour dans les gorges du Tarn, je ne sais pas si tu connais l’endroit, mais le week end d’avant la rentrée il n’y aura plus de touristes et nous aurons le coin rien que pour nous. La météo annonce beau temps, en plus de ça.
Il n’y a pas de mal à être des adolescentes ! Les adultes sont de grands enfants qui jouent à être sérieux, je trouve.
Prends ton temps, ne t’inquiète pas. J’ai assez confiance en nous pour être certaine que tu ne me fuis pas et que tu dois faire face à tes propres limites avant que nous ne les partagions. Je serai toujours prête à recevoir tes mots, sois en certaine.
Je m’en souviens vaguement, oui. C’est une période de ma vie à laquelle j’essaie de ne plus attacher trop d’importance pour être honnête. Cela dit, malgré la confiance qu’ils avaient en toi, j’ai réussi à duper ta surveillance et agir “à ma manière” plusieurs fois ! En un sens Candide, j’ai envie de croire qu’ils ont cherché à nous rapprocher, mais je n’y crois pas trop. J’étais un monstre aux yeux d’une grande partie du ministère et ceux qui adherraient à mes méthodes s’en cachaient bien pour qu’on ne se mette pas à enquêter sur eux.
Je ne pense pas que tu aurais aimé l’ancienne moi, en toute franchise. Je surcalculais tout, la justice passait avant tout pour moi. Bien avant mon humanité. J’étais le monstre auquel je devrais ressembler si je n’avais pas reçu ce don à la naissance. Quelque chose que je ne veux plus être, grâce à toi et pour toi. Je veux être une amoureuse qui fait chaque jours des efforts pour rendre celle qu’elle aime heureuse, une amoureuse qui veut grandir à tes côtés, réaliser l’impossible et jouir du possible.
Contente que tu la trouve adorable, merci du conseil ! Et… Tout autant de te plaire ! J’avais peur en changeant d’apparence que tu n’aimes pas la nouvelle ! Bon en réalité j’avais surtout peur que tu me quittes, mais c’était l’une des angoisses sous-jacentes qui occupaient mon esprit pendant que je dessinais cette nouvelle apparence. Je suis désolée d’avoir paniqué à ce point d’ailleurs, j’ai encore beaucoup à apprendre sur le fait de partager sa vie.
Et tu as oublié son petit nom ! Réfléchis d’ici à ce que je rentre.
Mes neurones vont très bien ! Quant à l’odeur, il fallait le dire, j’enchanterai les pots ! Je l’aime bien moi cette odeur ! J’essaie de ralentir, un peu. Surtout depuis que je suis capable de sentir quelque chose en fait. L’odeur du tabac froid c’est vraiment pas très agréable.
Je comprends, ne t’en fais pas. Prends un peu de temps pour toi, aussi. Mais en parlant de maléfice, il y a un bouquin que j’ai chipé lors d’une intervention qui était ensorcelé et je n’ai jamais réussi à en venir à bout, autant lancer de la magie noir et lier des sorts pour créer des ensembles complexes, c’est mon dada, autant supprimer des maléfices… Je te le montrerai quand on aura un moment !
J’espère que tu as pu te reposer, entre la réception de nos lettres, je rentre demain dans la journée. Pas la peine de me répondre, donc. J’ai hâte de te retrouver et de m’occuper de ces vilaines blessures...
Je t’aime,
Eden.
Contente d’apprendre qu’on va pouvoir passer un peu de temps ensemble ! Je ne connais pas si bien l’Italie, la France assez bien. J’irais bien faire un tour dans les gorges du Tarn, je ne sais pas si tu connais l’endroit, mais le week end d’avant la rentrée il n’y aura plus de touristes et nous aurons le coin rien que pour nous. La météo annonce beau temps, en plus de ça.
Il n’y a pas de mal à être des adolescentes ! Les adultes sont de grands enfants qui jouent à être sérieux, je trouve.
Prends ton temps, ne t’inquiète pas. J’ai assez confiance en nous pour être certaine que tu ne me fuis pas et que tu dois faire face à tes propres limites avant que nous ne les partagions. Je serai toujours prête à recevoir tes mots, sois en certaine.
Je m’en souviens vaguement, oui. C’est une période de ma vie à laquelle j’essaie de ne plus attacher trop d’importance pour être honnête. Cela dit, malgré la confiance qu’ils avaient en toi, j’ai réussi à duper ta surveillance et agir “à ma manière” plusieurs fois ! En un sens Candide, j’ai envie de croire qu’ils ont cherché à nous rapprocher, mais je n’y crois pas trop. J’étais un monstre aux yeux d’une grande partie du ministère et ceux qui adherraient à mes méthodes s’en cachaient bien pour qu’on ne se mette pas à enquêter sur eux.
Je ne pense pas que tu aurais aimé l’ancienne moi, en toute franchise. Je surcalculais tout, la justice passait avant tout pour moi. Bien avant mon humanité. J’étais le monstre auquel je devrais ressembler si je n’avais pas reçu ce don à la naissance. Quelque chose que je ne veux plus être, grâce à toi et pour toi. Je veux être une amoureuse qui fait chaque jours des efforts pour rendre celle qu’elle aime heureuse, une amoureuse qui veut grandir à tes côtés, réaliser l’impossible et jouir du possible.
Contente que tu la trouve adorable, merci du conseil ! Et… Tout autant de te plaire ! J’avais peur en changeant d’apparence que tu n’aimes pas la nouvelle ! Bon en réalité j’avais surtout peur que tu me quittes, mais c’était l’une des angoisses sous-jacentes qui occupaient mon esprit pendant que je dessinais cette nouvelle apparence. Je suis désolée d’avoir paniqué à ce point d’ailleurs, j’ai encore beaucoup à apprendre sur le fait de partager sa vie.
Et tu as oublié son petit nom ! Réfléchis d’ici à ce que je rentre.
Mes neurones vont très bien ! Quant à l’odeur, il fallait le dire, j’enchanterai les pots ! Je l’aime bien moi cette odeur ! J’essaie de ralentir, un peu. Surtout depuis que je suis capable de sentir quelque chose en fait. L’odeur du tabac froid c’est vraiment pas très agréable.
Je comprends, ne t’en fais pas. Prends un peu de temps pour toi, aussi. Mais en parlant de maléfice, il y a un bouquin que j’ai chipé lors d’une intervention qui était ensorcelé et je n’ai jamais réussi à en venir à bout, autant lancer de la magie noir et lier des sorts pour créer des ensembles complexes, c’est mon dada, autant supprimer des maléfices… Je te le montrerai quand on aura un moment !
J’espère que tu as pu te reposer, entre la réception de nos lettres, je rentre demain dans la journée. Pas la peine de me répondre, donc. J’ai hâte de te retrouver et de m’occuper de ces vilaines blessures...
Je t’aime,
Eden.
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