C’était le jour J, celui du bal mystère organisé par le Doyen. Pas réellement angoissée à l’idée de se rendre à un énième bal, ceux qui étaient devenus usuels depuis le lancement de Lilium : entre les soirées populaires, les événements et les rendez-vous, elle en côtoyait du monde, la poupée. Et ce n’était guère pour lui déplaire : signe de la renommée de sa marque, comme en témoignait la lettre du directeur d’Hungcalf. Petit mot qui lui avait fait plaisir, la félicitant pour Lilium ainsi que son courage de s’être émancipée, en se faisant renier publiquement. Quelle gloire douce amère. Selon le thème de la soirée, Laelia s’était vêtue d’une robe entièrement en dentelle avec un ensemble noir dessous et s’était donnée pour un maquillage dans le style vampirique pour le côté épouvante. Yeux foncés, fausses veines dessinées sur le visage et lèvres obscures, sa chevelure nouée dans un chignon plaqué glamour et ses fidèles tallons aiguilles, prolongement de ses petites gambettes galbées, la fleur de Lys était sublime. Elle ne pouvait pas s’empêcher de penser que le business n’était pas loin, que cet événement devait regrouper les fiertés du Doyen, d’où les invitations glissées. Mirko ainsi qu’Azazel étaient également de la partie, mais pour le reste des convives, les identités n’étaient guère connues ou dévoilées. Alors, sur le chemin, les feuilles orangées, teintes chaleureuses de l’Automne, grinçaient sous ses semelles écarlates, se pavanant au milieu des allées ensorcelées, habillées pour cette fête populaire. Des citrouilles aux charmes visant à faire virevolter des petits fantômes ou squelettes, un ciel sombre, peut-être le signe d’une averse proche, d’un orage strident, visant à rompre la voûte obscure : l’on ne pouvait guère échapper aux détails et, après quelques minutes de marche, elle atteignait finalement l’enceinte du château. Ambiance lugubre, si ce n’était macabre, un homme vêtu d’une cape sombre, capuchon voilant son visage lui tendait sa main en guise d’aide, d’appui, afin de traverser l’étendue de gravillon, grisant sous ses escarpins. À l’intérieur, nombreux étaient ceux portant une cape, semblables à des ombres, ils se déplaçaient avec légèreté, c’était presque s’ils survolaient le sol. Digne des soirées mondaines, Laelia se dirigeait vers le buffet, un verre à vin dans une main et sa série d’amuse-bouche dans l’autre, l’estomac criant famine, avant de chercher @Mirko Volkine du regard. Il serait sûrement son meilleur allié ce soir, alors, lorsque ses mirettes céruléennes décelèrent une silhouette familière, ce costume confectionné par ses soins, elle venait à sa rencontre, l’alpaguant d’une claque résonnante sur son postérieur et ce rire, semblable à un écho qui s’élevait dans la pièce remplie. « Je ne sais pas qui a fait ton costume mais il met parfaitement en avant ce fessier ramolli par le temps… » Rictus narquois, la sirène guidait ses prunelles claires sur le visage du chasseur, admirant ce costume ajusté qui lui allait parfaitement. Le verre vide déposé sur une des tables, ses mains libérées, le Doyen faisait finalement son apparition, sous le regard des convives et de ceux, prêts à virevolter au rythme des musiques, comme un de ces anciens bals de fin d’année.

Résumé a écrit:Laelia arrive au château, habillée et maquillée selon le thème de la soirée. Après s'être servie au buffet, elle alpague Mirko et le taquine, le regard qui survole la pièce tout en regardant le Doyen, sur le point d'inaugurer le bal.

INTRIGUE | L'ÉTRANGE BAL DE MONSIEUR MACARTHUR
Le ChâteauLorsque le semi-vampire avait reçu l'invitation du doyen pour un bal, l'ego d'Azazel avait été flatté. Car bien que Ezechiel Macarthur avait parler de sa relation avec son père, il avait aussi entendu parlé du jeune semi-vampire et de sa manière de vivre. Les mots du doyen étaient presque un encouragement, Macarthur l'avait même invité en tant que barman pour séduire les clients ainsi que photographe. Une telle reconnaissance de son travail était flatteur pour l'ego du semi-vampire.

En discutant autour de lui, Azazel s'était rendu compte qu'il n'était pas le seul à être invité à ce bal. Laelia Trejo, la directrice de Lilium et son ami Evandro y étaient également conviés. Le semi-vampire avait d'ailleurs profité de cette occasion pour relooker complètement son ami. Il ne lui avait pas vraiment laissé le choix que de porter un magnifique costume de vampire tout droit tiré d'un vieux film romantique et gothique. De son côté, la tenue d'Azazel était en apparence plus simple, un lourd capuchon ainsi qu'un masque de crâne cachait son identité. Mais sous cette cape, le semi-vampire avait revêtu un super déguisement de prête Voodoo à l'image du Baron Samedi.

Le jour J, Azazel avait passé la tête haute les portes de la salle de bal, un rictus de fierté sous son masque. Il était accompagné d'Evandro. Il avait insisté pour l'accompagner afin d'être certain que celui porte bien le costume qu'il lui avait donné. L'appareil du semi-vampire avait été réduit magiquement et pendait autour de son cou tel un médaillon.

_ Le devoir m'appelle, mais passe au bar que je te paie un verre. Dit-il en donnant une tape dans le dos de son ami.

Le semi-vampire prit alors la direction de son lieu de travail. Une fois sur place, il commença à préparer des cocktails, des bloody mary, sa spécialité et parfaitement dans le thème de la soirée. Et il en profitait en même pour observer les invités arriver au fur et à mesure, essayant de reconnaître l'identité cachée sous les costumes.

Résumé:

le bal d'halloween

Visage couvert par un masque, cape laissée aux bons soins d’un employé à l’entrée du château, Adalia se laisse escorter jusqu’à la salle dans laquelle devait se tenir la soirée à laquelle elle avait été si aimablement invitée par le Doyen lui même. Si la lettre qu’elle avait reçue l’avait dans un premier temps laissée plutôt perplexe elle n’aurait décemment pu refuser une telle invitation. Aloysius et Claudia n’auraient de plus jamais accepté qu’elle rate une telle occasion de faire sa place dans la haute société sorcière. Alors elle avait travaillé son image, elle ne pouvait se permettre de faire mauvaise impression.

Entrant dans la salle de bal elle observa avec une certaine appréciation les efforts faits pour mettre l’ensemble des invités dans les meilleures conditions pour passer un moment agréable. Rideaux de velours sombre, citrouilles, nuit étoilée quelque peu menaçante au dessus de sa tête, Adalia s’émerveille devant le spectacle qui lui est offert. Les invités commencent à se presser dans la salle, vêtus à la mode gothique comme sir Macarthur l’avait évoqué dans sa lettre. Adalia ne faisait pas exceptions à la règle, sequins et tulles sur sa robe, mélange de matières, jeux de transparences elle avait passé bien longtemps à trouver la tenue qui lui siérait le mieux en vue de cette soirée. Face à elle, les groupes et les couples se forment, danse réconfortante de voir robes et costumes s’unir et se séparer au grès des conversations. Belle vue pour une belle soirée avec de belles personnes, du moins, elle l’espérait du haut de ses escarpins.

Une ombre qui passe devant son regard, cape noire et visage couvert lui offrant quelques victuailles « Je vous remercie. » Souffle léger, sourire aimable et main délicate récupérant une coupe de Champagne en même temps qu’un amuse-bouche sur le plateau présenté à elle, la brune scrute d’un regard distrait la salle en quête d’un visage connu malgré les masques : elle savait certains de ses amis conviés tout comme elle à cette étrange soirée. En retrait pour le moment, elle se contente de se laisser porter par la musique qui résonne dans la pièce, coupe portée à ses lèvres tandis qu’elle remarque le Doyen faisant son entrée.

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résumé:

L’élégante invitation du doyen — arrivée quelques semaines plus tôt — avait bien failli finir sa course dans une marmite de sauce au vin rouge et alors que les premiers cabarets chargés de nourriture flottaient à destination des invités, l’aîné Donovan ne pouvait s’empêcher de songer qu’il aurait peut-être mieux valu que ce fut le cas ?

Non pas qu’il puisse douter de la qualité de ce qu’il eut préparé ou de l’application de son équipe d’adoption dans la réalisation de cette multitude de petits plats, mais là ou d’autres n’hésiteraient pas à s’enorgueillir d’une telle convocation, l’Irlandais savait que son véritable aval viendrait à la fin de la soirée, une fois que tout aurait été savouré ou dévoré puis surtout, jauger. Bien qu’à l’emploi du Sir MacArthur depuis quelques années déjà, le chef-cuistot peinait encore à s’imaginer que le distingué doyen puisse prêter à sa cuisine des qualités rivalisant à celle d’autres chefs étoilés (dont il tenait sans doute une liste) et malgré qu’il se trouvait tout disposé à faire honneur à cette nouvelle marque de confiance, il ne pouvait entièrement se détacher des commentaires de son meilleur ami Dhan sur l’importance d’Halloween pour leur éclatant employeur.

À défaut d’être un petit génie de créativité, il avait l’expérience des grands services ainsi qu’un certain talent pour l’agencement des saveurs et il n’avait suffit que d’un thème défini pour achever d’éveiller en lui cette petite part d’audace qu’il réservait aux grandes occasions. Ainsi, ses tuiles de parmesans se transformaient en dentelles élégantes, ses petits choux au fromage de chèvre baignait dans un sirop balsamique qui n’était pas sans rappeler l’épaisseur du sang, ses gaufrettes de pâtes feuilletés se présentaient comme un amas d’os disparates et finalement, un peu d’encre de seiche achevait de colorer les mousses et autres bouchées classiques pour leur donner cette teinte noire qui se mariait si bien au décor. Une part de la cuisine avait été entamé à Hungcalf, dans les espaces qu’il connaissait déjà si bien, puis de nombreux employés encapuchonnés avait progressivement pris la relève de ses elfes pour apporter la touche finale au buffet sur place, permettant ainsi à Baz de quitter sa toque de chef pour enfiler des habits plus à propos dans le cadre d’une réception publique.

Dans ce rayon, l’ex-Wright s’en était tenu au strict minimum, rien de bien fashionable en somme, mais de quoi marquer un effort suffisant pour paraître soigné. Sur une chemise noir, il avait enfilé un long gilet de costume sans manche — un clin d’oeil volontaire à son tablier — gris sombre sur lequel un subtil motif satiné illustrait chacune des 24 côtes composant la cage thoracique. Sur le tissu du dos — un lainage plus léger — plusieurs vertèbres se distinguaient jusqu’à s’effacer derrière deux rubans chargés d’ajuster la taille au creux de son dos. @Mercy donovan avait bien sûr prit soin d’ajouter une breloque argentée en forme de crâne à son col, puis il avait Dhan à remercier pour le mouchoir violacé qui pointait depuis la seule poche de son gilet. All in all, he cleaned up nice. Bien qu’en tant que chef il n’était pas tenu de se conformer au code vestimentaire, il conservait néanmoins la longue cape remise au personnel de la soirée, mais l’avais simplement rejeté derrière ses épaules pour plus de commodité. Pour Baz, la cohésion d’une brigade passait par le sentiment que chacun baignait dans la même marmite et pour ça, il préférait éviter les exceptions ou les privilèges. Du reste, il allait devoir y revenir à l’heure du service des desserts, mais pour le moment, il rejoignait son meilleur ami aux tatouages aussi fraîchement réorganisés que phosphorescent. 



— Alors Miss Nightingal, on s’est laissé convaincre par une modeste touche d’encre ? ironisa t-il légèrement, vu comme aux yeux de tous, il ne restait que bien peu de peau vierge sur la jeune femme. Je suis fan de cette idée de substitution pour le masque cela dit, très réussis. compléta t-il en repassant une main dans ses cheveux gommés vers l’arrière. Que diriez-vous d’une flûte de champagne  avant les discours ? Le service de bar n’est pas bien loin je crois… proposa t-il finalement en enveloppant la foule du regard, traversant de nombreux invités encapuchonnés, à la recherche de la station du mixologue de la soirée. Peut-être bien croiserait-il Evandro sur son chemin ? Il devait songer à le remercier pour les boutons de manchettes en onyx que l'étudiant lui avait confié.

Résumé:

Résumé:

Parce, elle ne savait quelle force mystérieuse ou magie, Alex était à l’heure. Surement la magie d’être à l’heure venait de Dhan. Il était certain que sinon, avec le début d’après-midi qu’ils avaient passé, si proche et dans un état d’esprit si léger et amusé, le couple secrétaire et nouvelle diplômée aurait très bien pu décider de changer leur plan. Il fallait croire, cependant, qu’une invitation telle qu’ils l’avaient tous deux reçu, une invitation de la part du doyen – le seul et unique ! - ne se refusait, ni se reportait. Le dilemme avait été grand pour la rouquine, qui s’était tourmenté entre deux idées : l’idée d’une soirée Halloween chic et amusante, à celle d’une soirée en tête à tête avec son secrétaire. Mais les sourires, les regards pétillants d’une envie non dissimulée n’avaient pas eu raison de Dhan et de son flegme britannique. Et ils étaient arrivé à l’heure. En avance, même ! Presque les premiers sur place ! Une chose assez extraordinaire pour être soulignée !

Ils entrèrent alors dans la salle réservée à cette soirée, Alex ne prêtant que très peu attention aux personnes qui s’activaient dans l’ombre, caché par un masque mystérieux. Peut-être que  si elle avait une opportunité au cours de la soirée, elle tenterait de libéré ses mystères qui passaient entre les convives, souples et agiles. Perchée sur ses hauts talons, dans sa petite robe noire de dentelle, et sa peau à moitié recouverte des merveilles du tatoueur qu’était Dhan, Alex, à ses côtés, s’émerveilla, elle aussi, de la beauté de la pièce.  Il n’y avait pas à dire : le Doyen avait des goûts raffinés et ne manquait pas du sens de la fête ou du théâtre. Toute excitée, la rouquine était déjà prête à virevolter, à passer d’un buffet à l’autre, à danser et surtout, surtout, à voir ce qu’Ezechiel MacArthur leur avait prévu. Car il avait forcément prévu quelque chose. Comment en serait-il autrement ?  

Mais Alex resta bien sagement aux côtés de Dhan, qui semblait avoir compris l’envie de sa compagne d’aller papillonner à droite à gauche. Loin d’être déçue, Alex répondit par un sourire au salut du doyen, salua d’un remuement de main @Laelia Trejo qu’elle avait aperçu au loin –  qui allait très certainement reconnaître l’une de ses robes, Alex était une très grande fan ! - en discussion avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas, mais qui ressemblait, de là où elle était, à quelqu’un de sanglant.  

- C’est magique ! Et inutile de s’imaginer cela, laisse donc le travail à ceux qui en sont responsable. Ce qui signifie : pas toi., dit-elle, referma-t-elle aussi sa prise autour du bras de Dhan. Il me manquait plus qu’il aille demander au doyen s’il ne pouvait pas faire quelque chose pour aider à l’organisation. Ah, il y avait des secrétaires sous-efficace, et puis il y avait Dhan. Si elle l’avait laissé assouvir ces envies de travail pendant le bal de fin d’année, il était hors de question de renouveler l’expérience cette fois-ci.

Alex repéra rapidement @Sebastian Donovan, et indiqua d’un geste à Dhan que son meilleur ami était là, et qu’il allait visiblement les rejoindre. La rouquine accueilli la remarque du cuisinier avec un grand sourire. Il était vrai qu’avait Dhan, elle n’avait pas fait les choses à moitié. Son henné magique recouvrait toute la moitié droite de son corps, de son visage, à la jonction entre ses chevilles et ses escarpins. Un process qui avait pris un certain temps, mais qu’elle n’avait pas moins trouvé agréable.  Elle avait aussi pris le temps de se coiffer: sa chevelure, ainsi ensorcelé, était d'un roux vif inégalable. Elle l'avait ramené en un amas de bouche désorganisé sur le côté droit. Quant à son visage non recouverte des arabesques de Dhan, il était maquillé normalement : du khol autour de ses yeux clairs, du fond de teins, et un rouge à lèvres qui accentuait davantage la dualité de son déguisement.

- Je voulais venir en T-Rex, mais Dhan n’avait pas l’air convaincu, dit-elle, faussement triste. La prochaine fois, elle irait avec Mercy, et Merlin seul savait ce qu’il était probable qu’il arrive.  

Et puis, aussi rapidement qu’il était nécessaire pour dire “pouf”, le regard de la jeune femme s’illumina : du Champagne ? Avant que Dhan ne puisse dire quoique ce soit, Alex passa son bras libre autour de celui de Bash, et tira les deux hommes vers le buffet. Boire un verre en attendant l’ouverture officielle du bal, en voilà une très bonne idée !!

- C’est proposé si gentiment, allons-y ! Et si tu nous parlais de ce que tu as préparé pour le buffet ? Ma cousine m’a dit qu’elle t’avait aidé, mais n’a pas voulu me donner plus de détails ! Avoua-t-elle, son nez remuant un peu, frustré de ne pas avoir eu ce qu’elle souhaitait. Il fallait garder la surprise, parait-il !

Résumé:

La poupée échangeait un regard mesquin avec son partenaire de la soirée, dont le décor autour d’uex faisait écho à une de leur rencontre, moins glauque en matière d’ambiance cependant. Alors que la fleur de Lys s’était longuement pavanée, la superbe échangeait quelques pics avec le chasseur, une manière de se saluer, en quelque sorte. « On peut remettre ça, avant que tu ne meurs, babe. » La taquinerie jusqu’à parodier le langage du Russe, elle en devenait moqueuse, la vipère, les répliques toujours accompagnées d’une risette envoûtante, éblouissante, le soleil dans le sourire, la chaleur dans les réverbérations. « Je sais, je suis divine. » Elle ne pouvait pas s’en empêcher, Laelia, de se vêtir de ce masque d’illusion, monstre de confiance qui ne perdait jamais son sourire en mêlant ses phalanges à celles de son partenaire pour les enlacer délicatement, les ronces moins piquantes. Tandis que la créatrice notifiait @Alex Nightingal au loin, qu’elle lui revoyait son signe de main en complimentant silencieusement sa tenue, confectionnée par ses petites mimines, le Doyen faisait enfin son apparition sur scène, bercé par l’orchestre. « Toujours aussi théâtral… » Qu’elle murmurait, la langue frappant son palais afin de ponctuer sa remarque d’une légère sonorité, l’attention captivée par cet exubérant directeur et la mise en scène de choix, bien qu’il serait davantage à son avantage dans un costume Lilium… Soudainement, une fumée noire siégeait aux pieds du Doyen, lui arrachant un cri sourd et l’éclair de quelques instants, il fut emporté par des mains ombrées, limpides, sous les regards incrédules des invités. « Il en fait toujours trop. » Rire moqueur, railleur, Laelia jetait un coup d’oeil aux convives, à ce cri lui déchirant les tympans, suffisant à la crisper. En un rien de temps, les silhouettes couvertes de capuches envahissaient la salle, condamnant la lumière de l’astre lunaire à l’extérieur. Émeute incontrôlable, la brune était bousculée de chaque côté, perdant Mirko dans la foule et dans son individualisme, elle tentait de s’échapper par la grande porte, chemin barré par des silhouettes, les sorties condamnées. Forcée à reculer, l’orchidée était désormais aux côtés d’autres figures familières, dont des visages parfaitement connus. Elle en profitait pour adresser un sourire à Adalia et Azazel, jetant un oeil de défi à ceux qui les entouraient. « Vous en faites un peu trop, les chatons… » Et parce que l’inconsciente avait promis de faire attention, de ne pas foncer tête baissée, elle se tenait immobile sur ses gambettes, pas pour le moins anxieuse (l’on savait les effets dévastateurs de l’angoisse chez elle, évitons le bain de sang). Provocante au travers ses prunelles céruléennes, dédain naturel, sa main venait tout de même s’enrouler autour du bras de Mirko, échangeant un bref regard avec ce dernier.

En compagnie de @Mirko Volkine, elle assiste à l'enlèvement. Elle n'y croit pas et accuse le côté théâtral du Doyen, malgré le tumulte de la foule, des cris qui la crispent. Laelia tente de s'enfuir et est forcée de reculer parmi le petit groupe formé, adressant un sourire à @Adalia Blackthorn & @Azazel Alighieri : elle n'y croit toujours pas et se rit du potentiel danger, bien qu'elle prend sur elle et ne fonce pas tête baissée.

le bal d'halloween

Plongée dans l’observation de la salle et de ses invités, ombre silencieuse qui se plaisait à connaitre le terrain dans lequel elle s’aventurait avant de prendre part aux échanges, Adalia ne se rend pas immédiatement compte qu’elle est rejointe par un étudiant bien particulier à ses yeux. Léger sursaut lorsqu’il murmure à son oreille. « Evandro, Cariño. » Doux murmuré lâché entre ses lèvres maquillées, un sourire illuminant son visage masqué la brune vient déposer une bise sur la joue de son tendre ami. « C’est un plaisir de te trouver ici » Mots sincères prononcés par l’espagnole, plus que ravie de pouvoir profiter de la présence du brésilien lors de cette soirée. Prenant le temps de l’observer elle répond d’un ton solennel. « Tu es fort élégant ma foi que je ne serais pas saine d’esprit si je te refusais une danse. » Léger rire qui s’échappe de ses lèvres, petite main qui vient lisser d’un geste la veste du brésilien comme pour faire disparaitre une poussière qui s’y était déposée elle porte à nouveau la coupe à ses lèvres, petite gorgée de sa boisson pétillante avant qu’elle ne fasse à nouveau glisser son regard sur leur environnement : « La salle est magnifique tu ne trouves pas ? » Elle avait beau être habituée aux événements mondains, plongés dans ceux ci depuis son plus jeune âge, elle savait apprécier les belles choses. Les deux lufkins n’eurent néanmoins pas le temps de se perde dans des banalités que le Doyen sort de la foule pour prendre la parole : « Oh Sir Macarthur va faire son discours, viens approchons nous ! » S’exclame-t’elle d’une voix enjouée, se rapprochant du centre de la salle où se trouvait la majorité des invités, tirant Evandro avec elle, main accrochée à la sienne. De là, elle peut finalement reconnaitre quelques autres invités qu'elle salue furtivement d'un sourire. L’étudiante écoute d’une oreille le discours du Doyen tout en continuant à parcourir la salle des yeux, attention captée par des mouvements vers l’entrée de celle ci, elle n’y prêta néanmoins pas grande attention avant que le chaos ne s’installe brusquement sur le l’assemblée.

Cri qui déchire le rythme imposé par les instruments, le Doyen disparait dans l’ombre entrainé par des capes noires. Les pas se pressent, des coupes sont renversées, verres brisés et invités paniqués la soirée tourne au cauchemars. Emportée par le mouvement de foule malgré-elle, Adalia se retrouve bloquée dans un coin de la salle avec d’autres invités, parmi lesquels elle reconnait Laelia, Azazel, Sebastian le chef cuisinier d’Hungcalf et Dhan, le responsable administratif de l’université. Entourés de ce qui semblait au premier abord être des employés, ces derniers n’étaient visiblement plus au service de quiconque. Laelia semble sûre d’elle, comme d’habitude et ne croit pas une seconde que la scène n’eut pas été préparée à l’avance. Adalia, cherchant à se frayer un passage jusqu’au bras d’Evandro, soutien silencieux dont la présence apaisante lui permettait de réfléchir plus facilement n’était pas vraiment de cet avis bien que plutôt hésitante sur ce qui venait de se passer. D’un côté, la nuit d’Halloween était évident propice à diverses frayeurs et aux jeux, elle ne doutait d’ailleurs pas que le Doyen eu été friand de telles représentations, néanmoins elle avait cru lire une réelle note d’inquiétude dans son attitude lorsqu’il avait été enlevé. Peut-être avait-elle faux, il pouvait très bien être excellent acteur : cela ne serait pas le seul dans la salle. Tentant de rester rationnelle, sans risquer d’heurter la fierté de quiconque l’étudiante chercher à trouver une issue, essayant de se glisser entre deux de leurs adversaires, mais elle s’heurte aux ombres encapuchonnées qui les entourent et qui la repoussent sans ménagement. Se reculant légèrement, rentrant dans le groupe elle soupire doucement. « Et bien c’est Halloween n’est-ce pas ? Que serait la fête sans un peu d’épouvante. » S’enquiert-elle d’une voix qui se voulait égale, accompagné d’un sourire paisible, bien que, de son regard sombre, elle tentait de percer l’obscurité qui les entourait, esprit bouillonnant de milles questions et baguette venue se glisser au bout de ses doigts.

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résumé:

INTRIGUE | L'ÉTRANGE BAL DE MONSIEUR MACARTHUR
Le ChâteauLa soirée ne faisait que commencer et Azazel ne manquait pas d'observer les invités. Il avait beau être en service pour le doyen, les habitudes du semi-vampire avaient la vie dure. Ses yeux de prédateur étaient toujours à la recherche d'un bel homme ou d'une belle femme avec qui passer un agréable moment. Et avant qu'Azazel n'eût jeté son dévolu sur quelqu'un, son cousin Mirko s'approcha du bar. Les deux semi-vampires avaient beau partager un lointain ancêtre commun, la route des deux hommes ne se croisait pas souvent. Azazel côtoyait plus souvent la fille de Mirko avec qui il partageait des cours à Hungcalf.

_ Pas grand-chose, il n'y aurait personne pour mettre de l'ambiance. Répondit Azazel avec une certaine ironie dans le ton de sa voix.

Le semi-vampire servit son verre à son cousin et le laissa repartir à ses occupations. De son côté, Azazel avait repéré un jeune homme aux moustaches de chat. Le doyen venait de lui adresser quelques mots et de se diriger vers la scène. Le semi-vampire délaissa son bar quelques instants pour rejoindre le jeune homme pendant que Macarthur commençait son discours.

_ Ce bal a l'air d'avoir été organisé d'une main de maître. Il serait idiot de ne pas en profiter. Dit-il le semi-vampire en tendant une coupe de champagne au sorcier aux moustaches de chat.

Il retira ensuite son masque et sa capuche. Il accrocha le visage squelettique sur le côté de son visage, légèrement vers le haut.

_ Au fait, je m'appelle Azazel. E tu, il mio gattino? Susurra avec sensualité.

Le discours du doyen se termina et à peine Macarthur eût-il refermer ses lèvres que des mains fantomatiques l’empoignèrent et l'entraînèrent dans les ténèbres. Par réflexe, le semi-vampire plongea ses regards dans les abysses pour essayer d'utiliser sa vision nocturne afin de percer les ténèbres qui venaient d'engloutir le doyen. Et l'instant d'après un groupe d'employés vêtus de capes et de masques. Le semi-vampire regarda autour de lui, observant de plus près avec qui il se trouvait. Il reconnaissait Evandro avec qui il était venu et qui d'ailleurs semblait avoir trouvé une charmante compagnie, Mirko et Laelia qui semblaient se connaître, le jeune homme qu'Azazel venait d'aborder ainsi que quelques autres personnes qu'il ne connaissait pas personnellement.

_ Et ben, Evandro tu sei un rubacuori. Tu ne me l'avais pas dit. Ne put s’empêcher de taquiner Azazel, malgré la situation.

Il se tourna ensuite vers son cousin. Ce dernier était chasseur de loup-garous, il serait sans doute quoi faire.

_ Mirko, je crois que c'est le moment que l'on montre de quoi les semi-vampires sont capables.

La situation amusée Azazel plus qu'elle ne l'inquiétait. Il ne connaissait pas le doyen, alors ce qui lui arrivait lui importait peu. Et puis il n'était pas censé être un grand sorcier ? Il serait se débrouiller. Le semi-vampire sortit sa baguette et lança un sort de lumière pour tenter d'éclairer les étranges créatures et de comprendre leur nature.

_ Lumos !

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Résumé:

Alex, Bash et Dhan n’eurent guère le temps d’arriver au niveau du bar que la voix du doyen leur vint aux oreilles. La rouquine poussa un petit soupir, alors qu’elle se retournait, déçue, en direction de l’histoire. L’homme aurait au moins put attendre que les trois compères attrapent une petite coupe ?

- J’espère qu’il ne fera pas un long discours, souffla-t-elle, une moue faussement agacée par ce changement de programme. Mais, nul doute qu’elle pourrait rattraper ce petit contre temps à la suite. Et qui sait, le discours du doyen amènerait probablement une activité excitante.

Après tout, qui était dans l’esprit du doyen ? Qui pouvait prévoir ce que l’homme avait prévu pour ses invités. Ces derniers, d’ailleurs, n’étaient pas nombreux. Alex se questionna sur la façon dont Macarthur les avait choisis. Avait-il fait en fonction de leur dossier ? De leurs inspirations ? La rouquine ne serait pas capable de le dire. Elle ne réfléchissait pas, et encore moins à ça. Accrochée au bras de Dhan, elle se contentait de profiter d’un moment qu’elle n’aurait jamais cru possible. Mettant toute la mise en scène de côté – elle ne doutait plus de l’excentricité de son cher doyen – et préféra écouter ses mots, rire à ses blagues, bien choisies. L’homme maîtrisait la langue et les mots à la perfection et Alex se mit à penser qu’il devait peut-être se mettre à donner des cours de locution, afin d’aider les élèves les moins maîtres en la matière.

Mais, alors qu’Ezechiel signe le début de cette soirée d’Halloween, le tonnerre résonne dans la salle, et une épaisse fumée noire s’élève de la scène, et entoure le doyen. Ce dernier d’ailleurs.. Alex plissa les yeux. Qu’est-ce qu’il se passait ? Un frisson la parcouru. Elle se rapprocha instinctivement de Dhan, le regard toujours rivé sur la scène, et sur ce qui s’y passait. La diva poussa un hurlement tandis que la musique restait égale à elle-même, inquiétante, constante, angoissante. Et puis, des silhouettes masquées, les mêmes que celle qui servaient coupe et mise en bouche.

Perchée sur ses escarpins, Alex se retrouva aux côtés de Dhan, Bash et d’autres gens. Elle en connaissait certain, Laelia, notamment, mais pas tout le monde. Elle tiqua un instant à la remarque d’un grand brun, @Azazel Alighieri, qui s’adressait à un certain Mirko et proposait de montrer la puissance des semi-vampires. Peut-être que cela n’était pas une si mauvaise idée. Après tout, la présence d’Alex dans ce petit groupe de neuf indiquait clairement qu’elle ne faisait pas parti des forces à abattre, alors, qu’avait-elle à craindre des deux vampires ? L’esprit de la jeune femme était en ébullition. Est-ce que tout cela était réel ? Est-ce que le doyen allait bien ? La rouquine n’était pas certaine. Ces silhouettes encapuchonnées ne lui plaisait pas. Peut-être avait-elle raison, peut-être avait-elle tort.

- Alex, swear to god, dis-moi que tu as pensé apporter ta baguette cette fois ?, demanda alors Sebastian.

Alex s’arrêta un instant de respirer. Elle lâcha le bras de Dhan, qu’elle avait tenu tout ce temps, et chercha un instant sa baguette. Mais.. mais. Elle n’avait rien. Rien du tout. Son visage se décomposa. Elle n’avait pas encore oublié sa baguette, n’est-ce pas ? Elle s’aida du lumos d’un camarade, mais le résultat resta le même. Elle n’avait pas sa baguette. La sorcière déglutit, et se haussa sur la pointe des pieds pour souffler quelques mots à l’oreille du secrétaire.

- Hm. Dhan. J’ai pas ma baguette.

Non, et son instinct lui soufflait qu’elle en aurait besoin. Et Alex, elle, elle écoutait ses tripes et ce soir, elles lui criaient de lancer un sortilège. Mais, ce n’était pas possible.

Résumé:

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