Re: INTRIGUE | l'étrange bal de monsieur MacArthur.

L’adrénaline pulsait dans les veines de la jeune femme, tant et si bien qu’elle parvenait à suivre la cadence de course en ayant des escarpins aux pieds. Il était incroyable de voir comment l’instinct de survie vous rendait capable de choses extraordinaires comme celle-ci. Mais l’envie de garder la raison et sa tête sur ses épaules était bien suffisante. Et la simple idée de se retrouver de nouveau devant ce visage marqué par la folie et la mort – et qui méritait donc bien plus qu’une nouvelle coupe de cheveux, mais plutôt un ravalement de façade complet – ne l’inspirait guère. Ses longs doigts blancs dans la main de Dhan, Alex n’avait pas perdu de temps. Elle n’avait pas désiré renouvelée son attaque de caillou, geste ridicule comme on lui avait subtilement dit, mais qui avait eu le mérite, elle tenait à le souligner, de permettre aux autres de lancer des sortilèges de protection avant de directement attaquer leur adversaire.

Et maintenant, ils se trouvaient là. Coincés entre un éboulement de pierre qui empêchait l’esprit de venir les tourmenter, un mur et un tableau mélomane. Alex resta silencieuse, écoutant ce que les membres de l’équipe avait à dire. L’un d’eux retourna le tableau, qui se révéla être le portrait d’une jeune femme. Son accent italien et sa voix douce était un répi bienvenue pour la jeune femme qui ne pouvait pas s’empêcher de se souvenir de la créature énervée qui les attendaient de l’autre côté des gravats. Sa main serra celle de Dhan, tandis qu’elle écoutait les explications de Mirko sur leur nouvelle interlocutrice – rencontre certainement la plus sympathique de la soirée. Triste vie qu’elle avait eue. Et triste mort à errer dans un souterrain que personne ne visitait sans y être forcé. Alex prit une grande inspiration, et poussa un large soupir. Elle laissa Adalia et Azazel converser avec le tableau. Ces capacités de négociations n’étaient pas ce qu’elles étaient, Alex préférait rester en arrière, avec Dhan, qui réfléchissait.

- Ca va aller, Dear. Et je n’entend rien, et ne voit pas grand-chose, soupira-t-elle. C’est plus de ton âge, tout ça ! dit-elle, un léger sourire mutin aux lèvres, tentative inespérée de détendre un peu l’atmosphère.

Après avoir adressé un léger sourire à sa moitié, Alex se tourna vers les gravats qui les séparaient encore du spectre. Mais pour combien de temps ? Il était temps de montrer de quoi elle était capable. Et si les sortilèges de protection n’était pas son forte, elle se devait d’essayer. Créer une deuxième barrière pour empêcher la créature de passer semblait être une bonne idée. Elle se concentrat, souffla un coup et fit glisser sa baguette dans l’espace devant elle.

- Repello Inimicum !

Mais quelques étincelles sortirent de sa baguette, rien de plus. Rien. Alex, à voix basse, insulta Merlin de tous les noms d’oiseaux qu’elle connaissait, dans toutes les langues qu’elle maîtrisait. L’Anglais, le Gaelic, le portugais. Rien ne lui échappait. Et puisqu’elle en était à papoter, elle switcha aux sifflements des serpents.

- *Ou êtes-vous ? Est-ce que vous m’entendez ?* Elle se rapprocha du mur qui leur bloquait la voie, et repris. *Aidez nous à sortir d’ici. S’il vous plaît.* siffla-t-elle, dans un roulement de langue parfais, le ton désespérée. Alex n’en pouvait plus. Elle aurait mieux fait d’aller affronter The Goatman.

Spoiler:

Résumé + Inventaire:

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'Dé de magie' : 1

intervention mj

16/12/2019

L'étrange bal de Monsieur MacArthur

Oh, croyez-moi jeune sorcière, si je le pouvais je ne me tiendrais pas moi-même compagnie. Plaisante la peinture aux paroles d'@Adalia Blackthorn malgré sa mine terne. Elle ne pouvait qu'ironiser sur la tristesse de sa situation après tout, elle a été bercé par la redécouverte des Stoïciens et tâche de s'en inspirer pour accepter la dure réalité.
Quand @Mirko Volkine prononce son nom, Maria tourne la tête vers lui pour l'écouter exposer la légende de sa famille à ceux qui ne la connaissaient pas encore. Un léger sourire se dessine alors sur ses lèvres quand le dhamphire lui adresse une remarque ironique. Stupide, n'est-ce pas cher Volkine ? L'hubris n'est pas que le fort des humains. Elle chasse ensuite cette conversation du dos de la main et ramène son attention sur le reste du groupe.
@Azazel Alighieri s'approche alors et son rictus s’agrandit. Alighieri répète-t-elle avec douceur c'est un nom qui me rappelle des doux souvenirs. Je vois que vous avez hérité du charme de votre famille giovane e bel mago. Je suis ravie d'apprendre que votre clan tient la promesse qui a été faite à ma mère. Alors qu'elle parle, Azazel peut remarquer une accroche sur le mur, bien que trop enfoncée dans le mur pour pouvoir accrocher le tableau.
@Dhan Chaffinch ramène néanmoins l'intention sur le fait présent et Maria observe la chevalière qui lui est présentée par @Adalia Blackthorn. Oh ! Oui, en effet, il s'agit bien de la bague de ma famille... Un jeune sorcier me l'a un jour volé pour que je sois incapable de laisser passer d'autres personnes par mon passage. Il en a si peu pris soin... Constate-t-elle avec tristesse. Le bout manquant sur la chauve souri correspond bien à la chevalière incomplète, néanmoins il semble qu'il faut que le tableau soit parfaitement positionné pour rejoindre la sortie. A la nouvelle question de la jeune sorcière, Maria sourit doucement. Notre cher Volkine l'a dit, la légende qui entoure ma famille n'est pas de celles qui font rêver les petits et les grands. C'est dans ces lieux même que j'ai été assassinée, et voilà pourquoi mon spectre vous hante. J'ai été placée ici pour contrôler ce que je suis devenue mais oui, aussi pour garder un passage, comme je vous l'ai déjà énoncé. Il vous mènera au réseau souterrain, mais faites très attention quand vous y serez, à où vous mettez les pieds et où vous regardez. Elle penche la tête, sous son masque une larme semble couler mais elle l'essuie discrètement. Ezechiel est venu me voir ce matin, il m'a promis qu'après ce bal il viendrait pour placer mon tableau à Hungcalf. Dans la Bibliothèque, près de mes rayons préférés. Mais il semble que cela soit compromis. Elle offre un sourire triste et soupire avant de chasser doucement ses paroles en changeant de sujet et en pointant @Evandro Delgado & @Dhan Chaffinch : vous devriez vous occupez de vos amis, ils me semblent un peu pâle pour de simples humains.
Quand @Alex Nightingal lance son sort, le fantôme de Maria commence à se dessiner à travers les décombres dans un sombre ricanement. Cela en est assez ! la peinture s'exclame mais cela ne calme pas le spectre qui commence à faire valser quelques débris dans les airs. Partez, placez mon tableau et je pourrai vous aider !
Puis, quand Alex murmure des paroles en fourchelangue, des sifflements moqueurs lui répondent : la solution est juste sous tes yeux, as-tu véritablement besoin de notre aide ? Nous nous rencontrerons bien assez toi... Suis la volonté de Maria, elle est peut-être votre seule et dernière alliée à présent.

résumé ::

↬Maria vous expose plusieurs informations et relate un peu sa vie. Une accroche (trop) enfoncée dans le mur semble pouvoir soutenir le tableau et la chevalière correspond au trou dans le cadre. Le fantôme revient cependant et Maria vous ordonne de partir.

tirage des dès (intrigue) ::

↬ 1 :: des débris touchent l'ensemble du groupe.
↬ 2 :: seuls ceux éloignés du tableau sont touchés.
↬ 3 :: seuls ceux proches du tableau sont touchés.
↬ 4 :: personne n'est touché.

prochaine réponse ::

↬ avancement le week-end prochain, ou avant si demande particulière.

autres ::

↬ playlist.
↬ moodboard.

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'Dé d'intrigue' : 2

Il y avait quelque chose d’aussi profondément apaisant que discrètement mélodieux dans le timbre de voix qu’offrait ce tableau à leur oreilles où bourdonnait encore quelques effondrements et autres explosions rocailleuses. D’où il se tenait, une main fermement appuyé à l’endos du cadrage massif, Sebastian pouvait voir les ornements dorés de la Dona se mettre à briller discrètement, suivant chaque fois le déplacement délicat d’un cou habillé de broderies. Le contraste qu’offrait cette multitude d’angles aussi doux que décoratifs était au moins aussi grand que celui qui opposait la figure spectrale qui les avait tyrannisé quelques minutes auparavant à celle de cette vamp posée et mélancolique. Comme soucieux dès lors qu’une baguette à la bouche n’offre pas la meilleure des premières impressions, l’Irlandais s’empressa de la récupérer d’une main adroite et ce, sans jamais créer de déséquilibre dans l’appui de leur précieuse… hôtesse ?

Comme tous, le cuisinier avait attentivement écouté ce que cette Maria avait à leur partager, en plus des explications complémentaires que ceux de son espèce pouvait encore offrir. Sans parvenir à bien mettre le doigt dessus, il lui semblait qu’un réconfort en clair-obscur se dégageait de la peinture magique, un sentiment qui lui fit oublier un moment ce passé ectoplasmisque et violent qui ne tarderait pas à venir les rejoindre, sans toutefois suffir à dresser une barrière entre les sentiments qui animait Maria et leur propre volonté d’échapper à la mort. Les sourcils du trentenaire s’étaient affaissés tandis que roulait au long de cette joue lisse et blanche une larme solitaire, puis la mention de leur patron disparu avait finalement ramener une lumière à son propre visage.  

— Hold on, le Sir MacArthur vous a rendu visite ? Savez-vous ce qu’on a fait de lui ? questionna t-il en se penchant encore un peu plus vers l’avant, les yeux rivés sur la seule accroche communicative qu’offrait la Dona ; des lèvres rouge carmin.

Il n’eut toutefois pas le temps d’obtenir réponse que de nouveau, les murs de leur abri de fortune s’effritèrent en prenant pour cible les sorciers les plus éloignés de cette oeuvre fredonnante qu’ils avaient récupérés face contre terre quelques instants plus tôt. Suivant le sage conseil offert par celle-ci, Baz eut le réflexe de relever une main sur l’arête la plus haute du cadre, se plaçant déjà plus ou moins perpendiculairement au-devant du portrait qu’il gardait, avant d’agiter l’autre ou trônait bien sûr sa baguette, qu’il pointa aussitôt — et bien instinctivement — en direction de Dhan, en retrait.

— Protego totalum !

Le dôme ne tarda pas à se former au-dessus de leur tête, rejoignant par endroit la lumière diffuse du sortilège de l’héritier Delgado, leur offrant encore quelques précieuses minutes pour trouver cette accroche salutaire réclamé par la défunte vampire. D’ailleurs, est-ce qu’un encadrement aussi architectural pouvait bien tenir au moyen d’un seul crochet ? Est-ce qu’ils ne devaient pas plutôt chercher quelque chose comme un appui prolongé, peut-être une série de briques plus dentelées ?

— Il nous faudrait encore un peu plus de lumière... suggéra t-il à tout hasard, incapable de distinguer quelconque variations dans le relief des murs autour d'eux.

Résumé:

Inventaire:

Protego please.:

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'Dé de magie' : 1

INTRIGUE | L'ÉTRANGE BAL DE MONSIEUR MACARTHUR
Le ChâteauUn léger sourire s’étira sur le visage du semi-vampire lorsque l’étrange Maria évoqua que le clan Alighieri lui rappelait des souvenirs positifs, mais lorsque le spectre d’huile évoqua une promesse faite à sa mère, Aazel leva un sourcil. Il n’avait jamais eu vent d’une telle promesse, mais peut-être que cette dernière s’était transformée en la légende que l’héritier des Alighieri connaissait. Pour en savoir plus, il devra sans doute poser quelques questions à son père. Alors que le semi-vampire essayait de coller les morceaux de l’histoire de Maria entre eux, il aperçut quelque chose dans le mur. Était-ce l’accroche du tableau ? Il n’en était pas très sûr.

Azazel écouta le reste des propos de Maria avec beaucoup d’attention. Rare était les occasions de discuter avec quelqu’un relié au passé de sa famille. De plus, ce qu’était devenu l’hybride avant sa mort faisait peur à Azazel, non pas à cause du spectre, mais parce que ça réveillait sa phobie la plus puissante, celle de manquer de temps. Le semi-vampire n’avait déjà pas le temps des vampires pour découvrir tout ce que le monde avait à offrir, alors subir une malédiction comme celle qu’avait été victime Maria risquait sûrement de le détruire, bien avant que le maléfice ne prenne son esprit.

Le doyen était passé par ici, mais qu’est-ce que ça voulait dire ? Tout ça avait été prévu, était-ce une mise en scène où MacArthur avait conscience du destin qui l’attendait ? La seule certitude qu’avait le semi-vampire était que le doyen était un homme étrange empli de mystères.

A la remarque du spectre, Azazel tourna la tête vers Evandro, véritablement inquiet pour son ami. D’un signe de tête, il lui proposa une nouvelle fois son aide. Il observa aussi le secrétaire qui semblait éreinté, bien plus qu’il ne devrait l’être. Le semi-vampire n’avait peut-être pas d’affection pour Dhan, mais il n’avait aucune envie que les choses s’aggravent, ni pour lui ni pour Evandro.

Mais il n’eut pas le temps de faire quelque chose que le spectre recommença à s’en prendre au groupe, mais heureusement Sebastian réagit à temps et lança un dôme protecteur.

_ Là-bas, je crois qu’il y a une accroche, mais elle est étrange. Montra Azazel en tendant le doigt dans la direction de ce qu’il avait aperçu sur le mur.

Il se mit ensuite à fouiller dans son sac pour en sortir sa fiole d’essence de dictame. Il venait de se souvenir qu'il en avait trouvé dans la cuisine. Il s’approcha de nouveau d’Evandro et lui tendit la petite bouteille.

_ Mets ça sur ta plaie, ça devrait t’aider à cicatriser.
Mais pour vous, je ne sais pas si ça sera efficace. Dit-il avec un sourire désolé à l’attention de Dhan.
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Résumé:

Inventaire:

Il avait oublié. Peut-être était-ce sa relation particulière avec Azazel qui lui avait permis de reléguer cette information au plus profond de son esprit ou peut-être était-ce sous la panique de leur horrible soirée, mais qu’elle que ce soit la raison, le lufkin avait oublié le côté prédateur, avant tout, des vampires ; leur capacité à sentir le sang de l’autre bout de la pièce, d'en goûter la saveur métallique sans même y mettre le bout de la langue. Au final, l’héritier Delgado avait aperçu, au fil des années, plusieurs des caractéristiques vampiriques de son ami, mais il devait avouer que sa soif pour le sang frais n’avait jamais été l’une d’entre elles. Mais voilà, qu’aujourd’hui de tous les jours, Evandro observait l’effet que les précieuses perles rouges créaient chez les deux semi-vampires, un certain malaise s'immisçant en lui à voir leur corps s'agiter légèrement à l'odeur. Si la phrase de Volkine ne lui avait pas déjà donné l'envie de refermer sa plaie avec vivacité, l'apparition soudaine d'Azazel à ses côtés ajouta la preuve ultime que les paroles de l'aîné étaient imbibées de vérité. D'ordre général, le beau gosse jouait de son impulsivité, s'amusant jovialement sans réelles considérations pour les possibles conséquences ; une caractéristique que le Lufkin lui avait toujours admiré. Mais voilà, que si près de lui, Az faisait preuve d'une retenue qui lui était étrangère, douceur pour laquelle Evandro ne pouvait que lui être reconnaissant en cet instant précis. Un petit sourire désolé éclaircissait son visage aux traits légèrement fatigués tandis qu'il répondait aux paroles de son ami d'un murmure : "Pardon Az. Ce n'est pas dans mon habitude d'oublier des détails aussi évidents". Une main se posa sur l'épaule de l'italien et sans plus, ce dernier rejoignit le vif de l'action.

D'une beauté ravissante, la demoiselle peinte souriait mystérieusement. Son accent latino révélait en douceur ses origines italiennes, l'accent colorant son ton aristocrate tandis qu'elle s'amusait à discuter auprès de ses nouveaux convives. Si son prénom n'était que des plus anodins, son histoire quant à elle relevait d'une certaine horreur, la voix grave du semi-vampire ajoutant solennité et lourdeur au drame raconté. Et si Evandro aurait pu écouter l'étendue de son histoire pendant des heures, le destin désirait quant à lui le contraire. Le retour du spectre était imminent, son corps s'imbibant d'adrénaline en réponse. La demoiselle de feu n’avait point réussi son sort, pas qu’il ne pouvait en vouloir à qui que ce soit : la soirée avait le don de vous distraire, de détruire votre concentration au moindre son. Mais heureusement, Baz, abandonnant son rôle de chevalet improvisé, lançait un sort des plus efficaces, entourant le groupe d'un dôme protecteur. Quelques minutes de répit leur étaient accordées, une opportunité dont la charmante dame peinte profitait pour pointer le ton pâle que le secrétaire et le Lufkin partageaient. Telle la cloche sonnant l'alarme, l'essence de dictame lui fut proposé et d'un nouveau sourire désolé, le brésilien attrapa la bouteille des mains de son ami. S'accroupissant, il déposa doucement quelques gouttes de la potion sur sa plaie, les yeux fixés sur la cicatrice qui commençait déjà à se former lentement, une légère fumée verdâtre s'élevant. "Grazie. Qu'est-ce que je ferais sans toi ?", chuchota-t-il, levant les yeux vers le semi-vampire, un petit sourire rieur étirant ses traits ; les échos de leurs habitudes jouant sur son attitude.

Mais si la jovialité était douce, elle était d'autant plus éphémère. Les rires délirants du spectre avaient le tour de vous ramener dans l'anxiété du moment présent et d'un mouvement rapide, l'héritier se releva. La baguette toujours illuminée par son sort, Evandro s'approcha du mur, observant d'un oeil critique l'accroche dépassant légèrement du mur. Une moue incertaine se glissa sur son visage et d'une main hésitante, le jeune homme tira sur l'accroche, tentant d'offrir un jeu dont le tableau pourrait bénéficier pour s’accrocher convenablement.

Résumé:

Inventaire:

le bal d'halloween

Concentrée sur son échange avec l’icône, Adalia fait un peu abstraction de l’agitation autour d’elle. Elle tente d’obtenir le plus d’informations possibles sur la vampire et sur les raisons de sa présence dans ce couloir glauque. La sorcière semble résignée, et attristée des évènements qui pourraient la condamner à rester à tout jamais dans cet endroit. « Je vous promets que nous ferons en sorte que vous puissiez rejoindre un nouveau foyer Señorita Maria. » Elle esquisse un léger sourire : étrange comme l’empathie pouvait la toucher pour des personnages n’étant plus de ce monde alors qu’elle restait imperméable aux émotions des autres, parfois même de ses plus proches. Le calme éphémère fut néanmoins vite brisé par les cris du spectre et la colère de ce dernier ne mit pas longtemps pour faire s’effondrer une partie des objets qui se trouvaient dans le passage. Heureusement pour le groupe, le réflexe de Sebastian permit à tout le monde de s’en sortir sans nouvelle blessure. Nouvel instant de répit grâce à la protection du sortilège, les baguettes s’illuminent pour que chacun puisse inspecter les murs.

Coup d’oeil jeté autour d’elle, elle remarque Evandro qui venait de tirer sur un crochet dépassant du mur : « Ce doit-être là-bas, vous êtes prêts ? » Elle demande à la fois à Sebastian qui soutenait le tableau mais aussi à Maria. D’un geste elle attrape un côté du cadre pour le soulever mais surprise par le poids de ce dernier elle peine à le soulever, néanmoins, deux mains supplémentaires viennent soutenir la peinture et la porter jusqu’à ce qui semblait être sa place d’origine, bien triste tombeau pour la douce jeune femme. Une fois délestée de son poids Adalia se tourne vers son ami : « Estás bien ? » Elle demande dans un murmure à Evandro, main qui vient s’accrocher un instant au bras du lufkin tandis qu’elle jette un oeil à la blessure qui se cicatrise grâce au dictame délivré par le semi-vampire. Simulacre de sourire à l’intention de ce dernier, comme un remerciement silencieux qui refusait de passer la barrière de ses lèvres. Crispation légère de sa mâchoire et elle finit par se détourner pour se concentrer à nouveau sur le tableau, maintenant bien accroché sur le crochet grâce à Sebastian et Mirko.

« Señorita, il est temps pour nous de vous quitter, du moins pour le moment, je vous en prie, le temps presse. » Elle essaye de faire abstraction du danger qui est à leur trousse, elle reste courtoise même si une once d’inquiétude se lit aisément dans son ton. Dans sa main, la chevalière pèse un peu plus lourd. Peut-être que… Pensée réprimée elle s’élève sur la pointe des pieds pour essayer de faire correspondre le bijou avec une encoche du cadre : peut-être était-ce qui manquait pour leur ouvrir le passage jusqu’aux sous-sols. Comme s’ils n’étaient pas suffisamment égarés dans ce labyrinthe, ils allaient s’enfoncer un peu plus dans les profondeurs. Dans son autre main, elle serre fermement sa baguette, prête à en faire usage contre le spectre si ce dernier s’approchait de trop, ou bien, contre quoi que ce soit pourrait se trouver en bas. « Je ne sais pas ce qui nous entend là-bas, peut-être ferions nous mieux de nous préparer à un combat, Señor Volkine votre visage va bien ? Gardons nous la même première ligne ? » Elle demande en se tournant vers Mirko, se reculant légèrement du tableau pour laisser le champ libre à quiconque pourrait se porter volontaire pour mener le groupe.

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29/12/2019

l'étrange bal de monsieur macarthur

Le sortilège de Terrence fut un succès et ils découvrirent rapidement que la chose au sol n'avait rien d'un piège. Il s'agissait d'un portrait, qui n'était nulle autre que la même personne qui était en train de les poursuivre sous forme de spectre. Cependant les deux n'avaient pas tourné de la même façon et le tableau s'avéra bien plus sympathique. Et bavarde. Elle blâma Terrence et son sortilège pour cela. Le tableau en tout cas ne semblait pas inconnu à certains d'entre eux là où le métis fut complètement paumé et se contenta de jouer les spectateurs suivant les dialogues des uns et des autres. Cependant son attention fut happée par la vengeance du spectre qui ne se fit clairement pas attendre et des débris volèrent dans leur direction. Heureusement Mr.Donovan le chef de l'université, réussit à ériger un bouclier bien assez tôt pour les protéger. « Lumos ! » prononça Terrence à la demande de son ainé pour produire de la lumière afin d'éclairer les lieux et de guider Adalia qui avait décidé de résoudre le puzzle. « Je... je peux continuer pour ma part... » lança Terrence lorsque sa camarade demanda s'ils gardaient la même première ligne d'attaque. Son manque d'assurance n'avait rien de rassurant, mais Terrence, le visage éclairé par sa baguette magique, affichait un regard déterminé.

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Jeu 2 Jan 2020 - 17:24

Le membre 'Dhan Chaffinch' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé d'intrigue' : 1

Jeu 2 Jan 2020 - 17:40

Le crochet semblait avoir été la bonne idée. À peine avait-il tiré sur le bout dépassant du mur de pierre qu’un espace tout dédié se créait, taille parfaite pour le tableau de la donna Maria. Le groupe ne tarda pas à s’affairer à la tâche. Bien que le sort de protection de Baz tenait toujours le fort, protégeant les membres de l’esprit enragé qui s'époumonait derrière la barrière magique, affronter de nouveau ce dernier n’était point dans les plans de quiconque. Le cadre vint se suspendre parfaitement, efforts partagés par sa petite protégée, son ami cuisinier et le semi-vampire au caractère explosif. Adalia resta quelques instants à ses côtés, présence bienveillante qu’il appréciait toujours autant. Il déposa sa main sur celle de la brunette, message tactile tandis qu’il répondait d’un hochement de tête simple à sa question. La blessure n’était que superficielle et avec l’aide d’Azazel, elle ne serait bientôt plus que souvenir, chose que la cicatrice témoignait d’elle-même par sa présence nouvelle sur sa jambe.

Maintenant placée, la demoiselle italienne offrit un doux sourire à son amie, avant d’adopter les airs d’un dégoût douloureux, sa voix résonnant contre les murs tandis qu’elle criait à son alter ego sa façon de penser. Rapidement, elle adressa ses dernières paroles au groupe, menace répercutante d’un destin bien sombre tandis qu’elle ouvrait finalement le chemin. D’un esprit stratégique digne d’un général en guerre, Volkine ordonna le positionnement de l’équipe d’infortune, les devants de leur avancée fortifiés par les meilleurs dualistes et les sens puissants des deux vampires. Une fois les premiers passés, Evandro suivit, écoutant sans dire un mot les échanges se déroulant autour de lui. La compagne du secrétaire informa rapidement le groupe des sifflements qui continuaient de les accompagner, seulement perçue par la fourchelangue. Bien que cette langue avait le don de le faire frissonner, il ne pouvait nier l’utilité de ce talent tandis qu’ils s’avançaient au travers les catacombes. Malgré sa fatigue, Monsieur Chaffinch savait encore surprendre et d’un sort continuel, il ajouta de nouvelles protections autour du groupe, barrière magique reluisant contre les murs. Comme leur présence était déjà bien annoncée, le lufkin décida d’ajouter un sort additionnel, murmurant doucement “Lumos” tandis qu’il levait de nouveau sa baguette vers le plafond, étirant le faisceau lumineux bien devant. Les deux semi-vampires n’avaient peut-être pas besoin de lumière pour les guider, mais l’optique d’avancer dans le noir ne plaisait guère au brésilien qui préférait être sur ses gardes que l’inverse.

Le corridor était sombre, humide. Les murs semblaient plus que serrés et tandis qu’il sentait son coeur battre fortement contre sa poitrine, il ne pouvait que se sentir coincé entre tous et chacun. La marge de manoeuvre était mince et au groupe qu’ils étaient, la fuite ne serait point possible ou du moins, des plus chaotiques si celle-ci était la seule option. Prospect qui n’enchantait guère Evandro qui avançait malgré tout à la suite des autres.

Résumé:

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Ven 3 Jan 2020 - 11:48

INTRIGUE | L'ÉTRANGE BAL DE MONSIEUR MACARTHUR
Le ChâteauLe semi-vampire ne cherchait pas à cacher qui il était ni sa nature. Néanmoins, il n’aimait pas que le prédateur assoiffé de sang prenne le contrôle. Ce n’était pas lui. Il pouvait se contrôler. De plus, il n’avait pas besoin de sang et surtout pas celui de son ami. Evandro était bien la dernière personne à qui il voudrait faire du mal. Avec les années, le Lufkin était devenu quelqu’un de précieux aux yeux de l’être de la nuit, presque comme un membre de sa famille.

_ Ce n’est pas à toi de t’excuser. Dit-il au Lufkin avec un petit sourire avant de repartir au cœur de l’action.

Il était temps de se séparer de Maria, mais ce n’était pas un adieu. Azazel l’espérait. La jeune femme était en quelque sorte une ancêtre. Ils n’étaient pas liés par le sang sans quoi le semi-vampire serait sans doute lui aussi victime de la malédiction, mais pourtant Maria avait en eu un fort impact dans sa vie sans même qu’il ait conscience de son existence.

Le passage ouvert, Azazel s’engouffra à la suite de son cousin. Ses yeux scrutaient les recoins obscurs, tentant de percer les ténèbres à l’aide de sa vision nocturne. Il était aussi concentré sur son ouïe, à la recherche du moindre bruit suspect, prêt à pointer sa baguette et à lancer un sort en cas de danger. Soudain, Alex prit la parole pour évoquer les sifflements qu’elle avait déjà entendus dans la cuisine.

_ Je ne sais pas quoi en penser. Est-ce que tu arrives à connaître leur attention ? Est-ce qu’on doit se préparer à un accueil comme avec le spectre de Maria ? Demanda-t-il en tournant la tête vers Alex.

Les propos de Dhan ne rassurèrent pas beaucoup le semi-vampire. Azazel était peut-être un bon duelliste, mais lorsqu’il s’agissait d’affronter des créatures magiques, il était bon expérimenté. Mais le secrétaire était lui aussi inquiet et ce dernier lança un sort de protection qui sembla des plus efficaces, bien plus que ceux que le semi-vampire avait tenté de lancer jusqu’à maintenant. Leur équipe improvisée semblait assez équilibrée entre des mages offensifs et défensifs.

Tout en avançant, le semi-vampire se retournait régulièrement pour jeter un rapide coup d’œil à son ami Evandro et s’assurer qu’il allait bien. Puis, il continua de suivre le groupe à travers le couloir sombre.
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29/01/2020

l'étrange bal de monsieur macarthur

Le jeune summerbee fut remis à sa place. Si déterminé il apparaissait sur son visage, sa voix avait trahi son manque d'assurance et Mirko préféra alors le relayer en queue de peloton sans manquer d'autorité ce qui n'incita pas Terrence à dire quoique ce soit. Comme si de toute façon il aurait été capable de dire quoique ce soit face à un parfait inconnu, semi vampire en plus de cela. Ils entrèrent les uns après les autres dans le tunnel ouvert par le tableau. Le silence pesant des lieux rendait clairement audible ce que disait Alex en tête du groupe, mais cela ne laissait rien présager de bon. Entendre des sifflements... Un peu plus tôt ils ont parlé de Fourchelang, s'ils étaient en présence de serpents il y avait de quoi s'inquiéter parce que Terrence n'avait absolument pas de quoi fabriquer un quelconque antidote si l'un de ces reptiles était venimeux. Il ne savait même pas non plus la capacité de la magie face à ces créatures d'autant plus qu'il en existait de différentes tailles et parfois même des géantes.

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