Peu réceptive à la légèreté évidente de la fleur de Lys, Sizy se dirigeait vers la grande porte précédemment heurtée alors que la ballerine avançait lentement à travers la cuisine, attirée par les meules de fromage disposées sur un des comptoirs. D’ici, l’on percevait l’agitation de la pièce et c’était avec cette même ténacité d’esprit qu’elle campait sur ses positions : il ne s’agissait que d’une animation, visant à distraire ou à effrayer. Elle restait de marbre, le visage fermé, se redressant lorsque le groupe précédemment formé rejoignait la pièce. Légèrement en retrait, la croupe aplatie sur un des comptoirs, Laelia écoutait en silence, l’elfe tremblait, émue, ajoutant une touche de réel à tout ce bordel autour d’eux. Haussant les épaules, l’orchidée se sentait d’humeur charitable, bien qu’elle n’avait pas le choix, piégée dans l’enceinte du château avec un Doyen disparu, des capuches farouches, prêtes à les réduire en poussière. Sans un mot, Laelia faisait le tour du meuble sur lequel tenaient ces meules imposantes, attirée par un bonbon en forme de corne de licorne, glissé dans le creux de sa main. Alpaguée par Mirko, celle-ci se tournait vers lui, les prunelles en fusion et cet air évasif sur les traits, la baguette entre les doigts. « Je reste près de toi. » Une caresse contre sa joue et elle retournait fouiller les placards, en espérant trouver de quoi étouffer ou repousser les capuches, avec des épices ou des condiments, pourquoi pas des dés de fromages particulièrement odorants. Jetant un oeil à Mirko, elle avalait le bonbon et se sentait envahie par une vague de chaleur, les joues rougies, un sentiment agréable s’emparait de tout son être. « Diantre, quelle fragrance fétide ! » Tonalité de voix différente, montant dans les aiguës, Laelia courbait son dos vers l’arrière, une main dramatiquement posée sur son front. « C’est un réel supplice, mes chers sujets ! » Allure théâtrale et de princesse dramatique, Laelia virevoltait sur ses pointes, enchaînant sur quelques pas surjoués en direction de Mirko, s’échouant dans ses bras. « Oh, mon prince charmant ! Je suis si confuse, me pardonnerez-vous ? » Une main sur sa poitrine, Laelia se la jouait prude, embarrassée, envoûtée par la malice du bonbon ingurgité. Enfin, changement radical d’humeur, elle levait la voix, la baguette de Mirko tendue en l’air. « Allons, allons, chère plèbe ! Nous avons un monstre à attraper et un doyen à délivrer de ses chaînes ! » Enjouée, elle jetait un oeil aux meules de fromages, puis vers Mirko, gestuelle expressive. « Nous pouvons utiliser des meules de fromages, les jeter sur les capes ? » Théâtrale, la fleur n’avait pas cessé de tournoyer et de se déplacer, fluide, sur les pointes, dans de délicates enjambées, élégante, dans un univers parallèle suite au charme de la friandise.

Laelia reste en retrait, silencieuse, effacée, située sur le comptoir où siège des meules de fromage. Elle avale un bonbon Corne de licorne bretonne en sucre (cette jolie petite corne vous donnera le sentiment d'être une princesse, précieuse, élégante et sensible. Vous ne pouvez donc vous empêcher de virevolter, de parler de façon très précieuse et de prendre à coeur tout ce qu'on pourrait vous dire.) et attire l'attention sur elle, autrefois calme, peu bavarde. Entre des pointes de pied et une gestuelle théâtrale, elle voudrait utiliser les meules qui sont bien trop grandes pour être transportées, mais songe à des dés particulièrement odorants à la place pour repousser les capes.

Traductions:

Résumé:

Le bonbon ensorcelé ingurgité, Laelia ne cessait de tournoyer, virevoltant d’une légèreté sans pareilles, semblable à celle du vent, au milieu du chaos, la Princesse semblait encore plus inconsciente qu’auparavant. Alors qu’elle tenait dans un petit chiffon les dés de fromages odorants dans une main, elle jetait des regards à Mirko, veillant également sur la baguette confiée qui lui servait de sceptre à l’instant. Bien que piètre surveillante, Laelia jetait des coups d’oeil à ceux qui étaient également dans la pièce, maintenant une certaine distance de sécurité (animal farouche oblige, l’on ne pouvait guère renier éternellement d’anciennes habitudes) et ceci malgré les quelques visages connus. Pourtant, Dhan venait vers elle, maigre courbette de l’échine lui octroyant une risette, de quoi ravir cette demoiselle prude de la cour qui déposait une paume sur sa propre joue, mimant la flatterie. « Vous me flattez, gentilhomme… Que votre bonté soit récompensée hihihi ! » D’un geste de baguette d’if, elle lui tapotait l’épaule et attrapait le papier entre ses mains, interprétant l’implicite des propos susurrés. Ainsi, une risette presque enfantine étirait ses pulpes et elle s’en allait devant le feu de cheminée, contemplant un bref instant les flammes avant de récolter quelques morceaux de charbon. Dans les tiroirs proches de celle-ci, Laelia se mettait à chercher quelque chose de plus précis pour tailler les morceaux ou bien un crayon. Enfin, en mettant la main sur une cape abandonnée, une idée lui passait par la tête et en quelques secondes, le lys s’approchait de ceux qu’elle avait vu avec des capes, dont Evandro et Azazel. « Puis-je emprunter vos capes, damoiseaux ? » Celles qu’ils avaient délaissées plus loin, sûrement que le bonbon lui donnait un peu plus de bonnes manières, elle qui les aurait prises sans se soucier de leur consentement autrement. Enfin, Laelia avançait timidement, l’effet enchanté de la friandise toujours présent, elle venait tapoter du bout de son index l’épaule de celui prénommé Sebastian, plusieurs fois, afin d’attirer son attention, lui qui avait été accaparé par Dhan quelques minutes plus tôt. « Excusez-moi, cher chevalier… Je voudrais emprunter votre cape, si vous me le permettez. » Petit rire de société. « Je pourrai fabriquer des tissus pouvant nous rendre invisibles ou tout autres choses, je suis ouverte aux suggestions. » Murmurait-elle au trio âgé.

Laelia est alpaguée par @Dhan Chaffinch et va chercher des morceaux de charbon pour dessiner un coq, par manque de précision, elle cherche de quoi tailler ou un crayon dans les tiroirs. Enfin, une idée lui traverse l'esprit : elle demande les capes de @Azazel Alighieri @Evandro Delgado et celle de @Sebastian Donovan, qui l'intimide (oui), encore sous l'effet du bonbon, elle est l'opposée de ce qu'elle est habituellement. Enfin, elle propose son idée au trio de mâles alpha composé par Dhan, Mirko & Seb.

INTRIGUE | L'ÉTRANGE BAL DE MONSIEUR MACARTHUR
Le ChâteauChaque personne se présenta à son tour. Azazel se concentra quelques secondes pour tenter de retenir les prénoms de chacun. En effet, son esprit était occupé par des préoccupations bien moins sérieuses, mais aux perspectives bien plus intéressantes pour lui. Si bien que les remarques d’Adalia et de Mirko parvinrent à même aux oreilles du semi-vampire. Se recevoir des remarques sur son orientation sexuelle ou son comportement de séducteur était une habitude et ça faisait bien longtemps que ça ne l’affectait plus. Il était qui il était et si ça ne plaisait pas, tant pis pour les autres. Mais ce qu’il ne manqua pas fut la réponse d’Evandro qui le surprit. Il ne s’attendait pas à quelque chose d’aussi direct, mais il était néanmoins ravi. Azazel adressa alors un sourire charmeur à son ami Lufkin. Mais Terrence eut une réaction complètement opposée à Evandro. Le semi-vampire lui adressa un sourire désolé.

_ Tant pis pour toi, tu ne sais pas ce que tu perds.

Le bonbon faisait toujours son effet et Azazel ne pouvait encore moins tenir sa langue que d’habitude. Le semi-vampire se mit alors à fouiller les placards et il finit par tomber sur une fiole d’essence de Dictame qu’il rangea dans sa poche. Il aurait peut-être dû prévenir les autres membres du groupe, mais il n’y pensa pas. Son esprit était occupé avec des images d’Evandro et d’une nuit possible entre les deux hommes. Alors quand Alex alla dans son sens et prit sa défense, Azazel remercia le jeune femme d’un signe de tête avant de s’approcher d’Evandro. Il posa une main sur les hanches de son ami avant de l’embrasser langoureusement. Puis, il se détacha, son sourire charmeur toujours sur les lèvres.

_ Questo è solo un assaggio, je te réserve la suite quand on saura sorti de ce château.

L’attention du semi-vampire fut ensuite captée par les mots du secrétaire. Il ne faisait pas beaucoup de sens et il n’allait pas se gêner pour le faire remarquer.

_ Laelia croquait une basse-cour ? Tu as pris un coup sur la tête ou quoi ? Laelia peut sans doute être croquée par de nombreux hommes lorsqu’elle se balade en sous-vêtements. Je dois bien avouer qu’elle a un sacré charme, mais un poulailler ? N’importe quoi !

Et voilà que maintenant les choses risquaient d’empirer. Azazel devait se concentrer. Il attrapa une bouteille de vin et put une bonne gorgée, faisant se dissiper au passage les effets du mystérieux bonbon. Le semi-vampire se tourna alors Laelia qui lui demandait sa cape. Il lui la donna sans vraiment comprendre pourquoi. Après tout, s’en débarrasser était une bonne idée s’il devait se battre.

_ Vas-y, fais en ce que tu veux.

Le semi-vampire se mit ensuite à fouiller dans le placard sous l'évier.

Résumé:

Résumé:

le bal d'halloween

Le coffre s’ouvre mais il ne contient que quelques vieux parchemins qui ne semblaient pas avoir grand intérêt pour qu’ils puissent se défendre contre les êtres qui se trouvaient de l’autre côté de la porte. Soupirant légèrement, Adalia continua néanmoins à fouiller, dans l’espoir peut-être de trouver autre chose qu’un tas de documents antiques et elle finit par sentir son regard attiré par un reflet doré glissant d’une étoffe en velours. Récupérant l’objet elle se redressa, l’observant avec un peu de plus de lumière : un anneau, une chevalière qui semblait être abimée, comme si un morceau était manquant. Fronçant légèrement les sourcils elle s’apprêtait à la reposer lorsque les paroles d’Evandro, non loin d’elle attirèrent son attention tandis qu'elle conserve le bijou entre ses doigts. Palabre étrange bien que possédant une résonance qui semblait des plus honnêtes, cela ne ressemblait en rien au comportement habituel de son ami. Et il y avait ce surnom qu’il ne lui offrait jamais et qui sembla le décontenancer, étaient-ils tous entrain de perdre la raison ? Excuse murmurée par le brésilien qui n’arrachent qu’une moue agacée à l’espagnole : « Que demonios ?! Has perdido la cabeza ? » Elle sent la main du sorcier glisser dans son dos mais se dégage brusquement, à la fois agacée de son comportement, perdue et plus que perplexe de la tournure que prenait cette soirée. Secret, petite protégée, ne rien lui dire : une centaine de questions tournaient dans sa tête mais elle se rendait bien compte que ce n’était en aucun cas le moment de s’épancher sur des problèmes personnel.

Colère refoulée, masque qui se voulait de glace elle essaye de rester calme, ne pas être un poids de plus en se laissant aller aux ressentiments. Le groupe était totalement hasardeux, le comportement de certains insensé et elle avait l’impression d’être en plein milieu d’une véritable foire. Les uns tentant de maitriser les autres, les tensions exacerbées, sortilèges amis manqué,  cela n’avait aucun sens. Serrant les dents, voyant Azazel et Evandro échanger un baiser Adalia fronça les sourcils, soit ils étaient ensorcelés, soit ils n’avaient aucune notion du danger dans lequel ils pouvaient tous se trouver en ce moment même. Se rapprochant brusquement du lufkin elle lui donne un coup sec dans les côtes peinant à conserver son calme tout en sifflant à son oreille : « Evandro, lo juro por Dios, si tu ne reviens pas à toi très vite, tu n’auras pas besoin des ombres dehors pour te faire la peau, je m’en occuperai moi même. » Elle n’évoque même pas ce secret qu’il semble avoir révélé, elle veut juste qu’il soit à nouveau lui-même, capable de trouver un moyen quelconque de les sortir de là comme il l’avait toujours fait lorsqu’elle se trouvait en mauvaise posture. De l’autre côté de la pièce, l’échange semble être beaucoup moins contenu, elle entend nombres de paroles rageuses en russe et Mirko tenait Azazel par le col, n’ayant visiblement pas apprécié les paroles de ce dernier à l’égard de Laelia. Princesse, au sens littéral du terme qui avait finalement semblé avoir trouvé une occupation, au moins elle ne se mettrait pas inutilement en danger, du moins, elle l’espérait pour son amie.

Le semi vampire finit par retrouver son calme, délaissant ce qui devait être un cousin plus ou moins éloigner pour s’adresser à l’ensemble du groupe non sans un ton de menace. Elle serre les dents Adalia, consciente qu’il ne pouvait pas exagérer. Mais il lui manquait quelque chose, il y avait des infos qu’elle n’avait pas. Se rapprochant légèrement du groupe, tout en scrutant les plans de travail en quête d’un objet qui pourrait leur être utile dans la quête suicidaire qu’ils semblaient, plus ou moins tous prêts à entreprendre elle finit par s’arrêter près d’un tiroir entrouvert, tirant un peu sur la poignée pour faire céder le bois gonflé d’humidité à la recherche d’une arme, d’une potion ou de quoi que ce soit pouvait être défensif ou offensif bien qu’il ne faudrait pas qu’ils en usent les uns contre les autres. « Qu’avez vous découvert ? Vous avez tous l’air mortifiés il n’y a que ceux qui ont perdu la raison pour ne pas le remarquer. » Elle demande finalement à qui voudra bien lui répondre parmi les trois hommes tout en jetant un coup d’oeil à la jeune femme rousse qui sembler écouter une toute autre conversation que celle qui avait lieu dans la cuisine.

solsken (code) Prima Luce. (icon)

résumé:

Résumé:

Sebastian plongea une main dans le tiroir ouvert pour en récupérer les éléments qui lui semblait digne d’être conservés, puis il rangea ceux-ci dans une pochette de l’étui qui l’accompagnait. Il ne lui fallut ensuite que l’espace de quelques secondes pour répondre à l’appel de son meilleur ami, qui s’entretenait déjà avec le dénommé Volkine à propos d’un ouvrage tout droit sorti d’un rayonnage à proximité, un livre de compte à en juger par les colonnes qui s’y alignaient en de multiples séries de chiffres et autres énumérations de provisions. Pour avoir lui-même complété ce type de registre à maintes reprises, le cuisto s’étonna bien sûr d’y voir apparaître de travers une phrase qui devait servir d’avertissement ;
« gare au chant du coq ».

- Je préfère ne pas paniquer tout le monde, mais c’est apparu au moment même où plusieurs runes de protection ce sont activés sur moi. Eihwaz et Hagalaz , si cela vous parle. Pour ce que l’aîné Donovan avait retenu de ses cours à Poudlard, la rune Hagalaz en était une bien ambivalente, annonciatrice de danger et de perturbation, mais aussi de victoire. Ni bonne ni mauvaise donc, quoique la suite s’annonçait déjà moins ambiguë. - Oh, et ma délicieuse compagne qui colle l’oreille au mur là bas est fourchelang, et il semblerait qu’elle ait entendu quelque chose, impression confirmée par des réactions de l’ouroboros ensorcelé que si promène, complètement paniqué, sur ma peau depuis cinq minutes.

Le regard de Baz se teinta d’inquiétude alors qu’il passait de Dhan à Alex — toujours occupée à longer les murs — certain désormais de comprendre à quel type de mauvaise surprise le secrétaire venait de faire référence. Contrairement à l’agent des forces publiques, les talents linguistiques de la rouquine n’étaient pas inconnus du cuisiner, mais il n’avait jamais entendu parler d’un contexte où leur usage impliquait une créature plus menaçante qu’une simple couleuvre.

— Good golly. Ici, dans le château ?

Ainsi, la vue de cette effigie fantastique qui s’animait à son tour sur la peau de Mirko venait sans doute confirmer leurs appréhensions les plus sombres à tous les trois, le vampire ayant déjà déterminé que cette menace ne pouvait être conjugué à la brigade hétéroclite qui avait trouvé refuge aux cuisines.

« C'est du suicide. Je ne les emmène pas. »

Le regard de Sebastian n’eut d’autre choix que de suivre celui de son interlocuteur, couvant dès lors une elfe terrorisée et un Summerbee qui ne semblait pas en mener bien plus large, une brillante diplômée qui parlait aux canalisations, un semi-vampire au slip plus chaud que ses fourneaux, un héritier mortifié par la perte de ses filtres sociaux, une voleuse de viennoiseries agacée et finalement, une artisane au dialecte moyenâgeux et autres dérives fromagères. Well.

— Alors quoi, vous suggérez que nous nous séparions? questionna t-il sans trop élever le ton, incertain de ce que la dernière résolution de leur aîné pouvait signifier à l’égard de la suite.



Dans l’attente d’un retour, Baz mit un temps à réaliser qu’on tapait doucement à son épaule, si bien que ce n’est que l’insistance de Miss Trejo qui le fit finalement se retourner.

« Excusez-moi, cher chevalier… Je voudrais emprunter votre cape, si vous me le permettez. »

Perdu pendant un instant dans ce regard sombre et pourtant bien inoffensif, Sebastian hésita, puis il se défit du noeud qui maintenait le vêtement accroché à son cou. Le jargon chevaleresque ne figurant point au registre de ses habiletés, le cuisiner se contenta de tendre le bras en présentant la cape à la reine des étoffes, le tout en élevant deux sourcils bien circonspects, presque dans l’attente que le Sir Volkine ainsi que Dhan lui confirme qu’il s’agissait bien de la marche à suivre. Toujours est-il qu’Azazel s’immisça finalement dans l’échange, coupant court aux tergiversations de chiffons et d’équipes d’élites. Le ton et la température ne tardèrent pas à monter, ce qui n’était pas pour plaire à l’Irlandais, dont les instincts de chef de cuisine remontait aux lèvres comme les couleurs montaient aux joues de Mirko.

« C'est valable pour vous tous. »

Dans une brigade, c'était toujours après le service qu'on ouvrait religieusement les valves et entre temps, on serrait les dents et on se serrait les coudes, point.

— Hey, easy. répondit-il d’un calme égal à celui de leur vampiresque leader par qualifications, à défaut de l’être par dispositions.

Vu comment celui-ci s’en était prit à son semblable,  Baz préférait éviter de découvrir quel sort il réserverait à l’humain ayant partager le baiser prohibé, cette autre moitié de l’échange étant en fait une âme à laquelle il tenait tout personellement. Evandro avait bien assez de recouvrer ses esprits — et cette contenance qu’il lui connaissait en toutes occasions — sans avoir en plus à affronter la colère bouillante d’un homme qui avait probablement noyé son juste lot de détraqueurs dans les cuvettes de W.C. du Ministère quelques années auparavant. 

À la question d'Adalia, l’aîné Donovan se tourna simplement vers la seule personne encore apte à y répondre sans détours.

— Alex, tu veux bien nous dire ce que tu entends ?

En gros...: