Résumé:

Inventaire:

Suite à ses fouilles, elle trouvait une dague, utile pour tailler un bout de charbon et dessiner un coq, comme suggéré par Dhan un peu plus tôt. L’effet du bonbon commençait à s’atténuer et bientôt, le lys replongeait dans ce silence caractéristique, espérant que ce comportement de princesse fromagère soit oublié. Quelques pas et elle cachait la dague sous sa robe, autour de sa cuisse, tout comme la baguette de Mirko, en revenant vers Dhan. « J’ai dessiné ce que tu m’as indiqué. » En quelques secondes, la situation basculait et Azazel lançait des propos presque scandaleux sur sa personne, de quoi faire bouillir suffisamment son sang pour changer d’attitude et s’avancer brusquement, le sang chaud. Mirko, plus vif s’en prenait à lui et le plaquait au mur, de quoi lui arracher un rictus narquois, la provocation dans les iris pour le photographe amateur, bim. Ses doigts, eux, tiraient le chasseur en arrière, hors du petit groupe pour lui jeter un regard, lui glisser quelques mots au creux de l’oreille. « J’ai trouvé une dague, mais je préfère la garder. Sous ma robe, contre ma cuisse, si jamais tu en as besoin. » Quelque chose de mauvais se passait, attentive à toutes les conversations et les indices donnés, dont Alex qui écoutait aux portes, contre les murs, cette tension qui s’installait, ponctués par les interrogations ainsi que les remarques des plus âgés. « Dhan m'a dit de dessiner un coq, je pourrai l'animer si jamais quelque chose arrive. » Murmurait-elle à son partenaire. Soudainement, une secousse fit tomber de la vaisselle et trembler tout le château, de quoi faire prendre conscience du danger à Laelia, s’agrippant à Mirko, son repère pour ce soir. Sizy finissait par bondir et céder à la panique, l’angoisse qui la prenait depuis le début en indiquant une sortie, une fameuse trape dans un garde-manger, qu’elle ouvrait avant de partir se cacher, terrifiée et sûrement dépassée par les débordements de cette équipe. La baguette rendue à Mirko, elle gardait la sienne en main et ne lâchait pas sa paume, plus rassurée d’être avec lui qu’avec n’importe qui d’autre dans la pièce. Le temps pressait et les capes étaient maintenant à leur recherche, il leur faudrait peu de temps pour vérifier les cuisines. Agir vite, dans le calme si possible et tenter de rester en vie, bien que la Texane n’hésiterait pas à sacrifier tous les autres pour se sauver. Alors, Laelia se déplaçait rapidement jusqu’à la pièce en tirant Mirko, décidée à sauver sa peau, rejoignant ainsi Evandro qui venait de déplacer le tapis. Trappe verrouillée par un cadenas et pour une fois, la jeune fille approuvait les propos de quelqu’un, gardant le silence sans lâcher Mirko, soudainement prise par la peur lui serrant les entrailles, camouflée par ce visage impassible qui ne laissait rien apparaître.

Laelia montre son dessin à @Dhan Chaffinch et indique sa trouvaille à @Mirko Volkine, alors que le bonbon fait de moins en moins effet. Elle prend enfin conscience du danger et se réfugie près de Mirko, son repère, tout en analysant le comportement des autres dont celui d'Alex, écoutant les conversations. La fleur prend ensuite le chemin du garde-manger en tirant son sugar daddy, faisant désormais face à la trappe fermée par un cadenas, la peur commence à l'envahir bien qu'elle ne montre aucune émotion.

Inventaire : un coq dessiné (elle sait donner vie aux dessins), une dague trouvée dans les tiroirs, ses dés de fromage cachés dans une poche indétectable de sa robe, sa baguette.

INTRIGUE | L'ÉTRANGE BAL DE MONSIEUR MACARTHUR
Le ChâteauPorté par les effets du bonbon et par son tempérament de séducteur, Azazel n’avait pas hésité à venir embrasser le beau Evandro, goûtant avec envie à ses lèvres. Le semi-vampire n’avait pas la moindre idée de la gêne que tout cela pouvait créer chez son ami. Azazel n’avait aucun problème à afficher sa sexualité aux yeux tous et il avait tendance à croire que c’était la même chose pur tout le monde. Alors quand Evandro le repoussa avec douceur, Azazel lui annonça qu’il comptait bien aller plus loin qu’un simple baiser avec lui. Mais il n’insista pas plus que ça, le semi-vampire restait de conscient de là où il se trouvait et du danger qui n’était sans doute plus très loin.

Soudain Azazel se retrouva coincé entre le mur et son cousin. Des insultes étaient crachées à son visage sans qu’il ne puisse les comprendre. Se battre avec son cousin ou n’importe qui ne lui faisait pas peur. Alors quand Mirko commença à crier en anglais, prenant sans aucun doute la défense de Laelia, un petit sourire se dessina sur les lèvres d’Azazel. Son cousin lui avait fait une remarque quelques minutes plutôt sur le fait de séduire ses camarades et voilà que Mirko sortait avait une jeune femme qui avait l’âge d’être sa fille. Néanmoins, le plus jeune des semi-vampires ne dit rien de plus. Il se contenta d’hocher la tête. Malgré sa légèreté, Azazel comprenait parfaitement que la situation était loin d’être idéale pour se battre avec son cousin. Sans même parler du doyen qui était apparemment bientôt mort, le groupe était coincé dans la cuisine, avec un elfe de maison paniqué. Il fallait sortir de là.

L’esprit clair, l’influence de la sucrerie, ayant disparu, Azazel avait repris l’exploration des placards de la cuisine. Il tomba alors sur une boîte contenant plusieurs œufs des plus étranges. Il rangea le paquet de son sac. Il ne savait pas trop ce que c’était, mais il avait l’impression que les œufs avaient de l’importance et dans le pire des cas, il pourrait sans doute les revendre lorsqu’il sera sorti de ce château.

Un nouvel événement vint bousculer le petit groupe de sorciers. L’entièreté du château se mit à trembler. Azazel cessa ses fouilles et regarda l’elfe de maison crier des mises en garde. Le semi-vampire commençait à perdre sa légèreté et à réellement s’inquiéter. Des esprits ? Le doyen avait réveillé des esprits en organisant ce bal ? Comme un sorcier aussi puissant que Macarthur avait pu faire une erreur pareille ? Et soudain, un passage s’ouvrit dans le mur, apparemment c’était la seule issue. Azazel n’était pas certain que ce soit une bonne idée de s’engouffrer dans un souterrain inconnu. Mais la voix du spectre ayant capturé le doyen lui fit comprendre qu’il n’y avait pas d’autre choix. Et à l’exclamation d’Evandro d’attendre tout le monde, le semi-vampire hocha doucement la tête. Azazel n’était peut-être pas quelqu’un d’altruiste, mais il ne pouvait pas consciemment abandonner quelqu’un.

Sa baguette en main, le semi-vampire s’avança en direction de la trappe. Il se plaça aux côtés d’Evandro, à distance raisonnable de son cousin. La dispute récente venait de montrer qu’avoir le sang chaud était quelque chose de famille et même si Azazel n’avait pas peur de se battre, il comptait bien sauver sa peau avant de régler ses comptes avec son cousin.

Résumé:

Inventaire:

Des détraqueurs ? Comment ça ? Pourquoi ? Où ? S’était-elle endormie à la suite de leur séance de Body painting ? Dhan en avait-il profiter pour aller faire un tour ailleurs.. Et.. Tout cela n’avait aucun sens. Alex ne dormait pas. Et ils ne s’étaient que peu quitter de la journée et.. Ce n’était pas le moment de se poser ce genre de question – si ? Alex se contenta de prendre l’optimisme de Dhan. Et puit, il y eu le murmure, celui-là même qui disparu aussi vite qu’il était arrivé. Alex secoua la tête à la négative lorsque son compagnon lui fit part de ses interrogations. Non. Elle n’avait rien entendu de bien compréhensible. Un murmure lointain. Déjà prête à suivre cette nouvelle piste, Alex ne fit que hocher la tête, étrangement silencieuse et concentrée. Elle laissa partir Dhan à regret avant de s’afférer. Elle s’était approchée du mur autant qu’elle le pouvait, de large plan de travail l’empêchait parfois d’y accéder, et y collait son oreille. Concentrée, une légère pointe d’angoisse, elle tendait l’oreille, suivant le sifflement autant qu’elle en était capable. Elle était si absorbée par sa mission – ravie de pouvoir faire quelque chose qui ne réclamait pas de disposition particulière, pour elle ! Mais le sifflement restait ce qu’il était, un sifflement et la rouquine n’était pas certaine de pouvoir en tirer quelque chose. Jusqu’à..

- Est-ce être une bonne petite fille que d'écouter aux portes ?

Les mots lui furent susurrer à l’oreille, et tirèrent un nouveau frisson à la rouquine. Qu’était-ce donc ? Cela venait du mur, sans nul doute. Mais la voix s’était éteinte de nouveaux, après un sinistre rire. La jeune femme posa son point sur le mur en pierre de la cuisine et siffla quelques jurons en fourchelangue. *Shit. Fuck. Shit.. Mais rien de plus. Pas un mot. Pas un rire. Même pas un souffle. Etait-ce une bonne chose ? Certainement pas. Est-ce qu’entendre un sifflement lointain était mieux ? Certainement pas. Elle s’apprêtait à prononcer quelques mots dans sa langue maudite, dans l’espoir de parvenir à avoir une réponse, mais fût interrompus par la voix de Bash.

- Alex, tu veux bien nous dire ce que tu entends ?
- Shhhh, souffla-t-elle, jetant un regard plissé en direction du cuisinier. Plus rien !, répondit-elle tout de même agacée, avant de reposer son attention sur le mur duquel plus aucun son ne venait.

Rien. Plus rien. Juste le souvenir de cette voix lointaine et angoissante. Une grimace sur le visage, Alex se tendit lorsqu’un tremblement secoua tout le château. What the heck ?Elle quitta sa position pour rejoindre ses camarades, à l’écoute de la petite elfe de maison. Tiens donc, si on lui avait dit un jour qu’une elfe de maison allait la sortir d’un mauvais pas.. Enfin la sortir d’un mauvais pas. Il s’agissait tout de même d’aller dans des souterrains et il était, certes, nécessaire de passer par le garde-manger, mais ce petit détail n’était pas suffisamment intéressant pour rassurer l’anglaise qui poussa alors un profond soupire.  La petite elfe ouvre alors un mur, avant de les mettre de nouveaux en garde sur la présence d’esprits en colère. Alex se rapprocha automatiquement de Dhan sans vraiment s’en rendre compte. Elle n’aurait jamais penser que mettre un pied dans un garde-manger lui serait si compliqué. Et si l’elfe mentait ? Et s’il y avait une créature, la-bas ? Quelque chose d’abominable ? Elle n’eut guère le temps d’y penser, la voix du Goatman se fit entendre suivit d’une multitude de voix s’entremêlant, lui tirant un rire d’angoisse manquant de peu de se déclencher en fou rire.

- N’aie crainte, n’aie crainte, grogna-t-elle, enserrant ses doigts autour du manche de sa baguette, avant d’ajouter, en fourchelangue. *V’nez voir un peu par ici !V’NEZ*. Et il était difficile de traduire la suite, mixte d’insultes en tout genre.
- Personne ne débarre la trappe..

La trappe ? LA TRAPPE !

- Il ne faut pas ouvrir cette trappe ! Il.. Il y’a quelque chose la dessous ! Une chose.. Je ne sais pas ce que c’est mais. Non. ce qu'il y a sous cette trappe... cela fait tant d'années qu'elle attend des amis., répéta-t-elle alors, elle-même incapable d’en savoir davantage ou de comprendre le sens de ces paroles.

Dans tous les cas, elle refusait d’aller la dedans et peu lui importait s’il s’agissait du garde à manger ou pas. Elle préférait presque affronter l’homme à la tête de chèvre, certaine que cela ne pouvait pas être pire qu’une ancienne créature sous une trappe cadenassée.

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Inventaire:

le bal d'halloween

Le tiroir de bois eu quelques difficultés à s’ouvrir, gorgé d’humidité et n’ayant certainement pas servi depuis bien longtemps mais lorsqu’elle parvint à l’ouvrir, trois fleurs bien connues de l’étudiante se trouvaient dedans négligemment posées sur quelques morceaux de parchemin qui ne semblaient avoir de réel intérêt. Elle en connaissait bien les propriétés, les ayant étudiées en cours de potions, en dehors d’être ingrédients pour certaines potions, elles étaient capables, si on les croquait, de neutraliser des enchantements. Ainsi, elles pourraient être bien utiles pour que les sorciers victimes de ces pertes de raison momentanées retrouvent leurs esprits. Mais, en jetant un coup d’oeil autour d’elle elle se rend compte que les uns après les autres, ils semblent revenir à eux mêmes, Evandro s’était concentré sur une nouvelle tâche, recherchant peut être une issue tandis qu’Azazel restait plus calme qu’à l’accoutumée et que Laelia avait cessé de virevolter comme une princesse de conte de fées. Ce n’était pas une mauvaise nouvelle, elle sentait que l’ambiance était suffisamment tendue, et le danger suffisamment présent sans y ajouter les divagations d’esprits de certains d’entre eux. Glissant les plantes dans sa pochette elle garde l’anneau entre ses doigts, le faisant tourner quelques fois comme pour passer son anxiété dans la manipulation de l’objet. Tentant d’en obtenir plus sur ce que les autres avaient appris, elle se trouva face à un mur tandis que, sans même prendre la peine de lui donner une quelconque information, le cuisinier de l’université détourna sa question en se tournant vers la jeune femme qui tentait d’entendre quelque chose à travers le mur. Retenant une remarque qui n’arrangerait certainement rien à la situation, l’étudiante croisa les bras, assez mécontente de ne pas avoir le fin mot de l’histoire mais n’eut pas vraiment le temps de faire part de ses états d’âme.

Tremblement brutal qui surprend le groupe, brisant quelques verres et faisant sursauter l’espagnole. L’elfe qui restait jusqu’à présent tremblante dans un coin de la pièce sauta sur une table pour attirer l’attention de tous, les pressant à fuir l’endroit, libérant le passage jusqu’à un garde-manger dans lequel une trape menait au sous-sol. Une issue bien agréable, mais cela ne pouvait être si simple, des esprits qui prendraient contrôle des leurs, cela n’avait rien de bien rassurant. Le ton menaçant de la créature arrive à leurs oreilles et si quiconque avait hésité à suivre les conseils de l’elfe de maison en quittant la cuisine, il semblait bien qu’ils n’aient désormais plus d’autre choix que de se perdre dans les sous-sols, du moins, c’est ce qu’elle pensait. Tour à tour, les sorciers s’avancent vers le garde manger sous le regard redevenu sérieux d’Evandro qui montait la garde, baguette à la main pour s’assurer que personne ne serait resté en arrière. Pourtant, Alex, après avoir laissé échapper quelques sifflements qui laissèrent Adalia qu’elle peu perplexe, s’agita brusquement, s’adressant d’un air paniqué au reste du groupe en indiquant que le sous-sol abritait une créature qui n’avait rien à envier aux spectres à l’extérieur. Cela voudrait dire que Sizy les menait dans un piège ? Elle savait que les esprits habitaient le château, était-elle aussi au courant pour cette fameuse créature ? Aurait-elle oublié de le préciser dans la précipitation ? Cela semblait incongru. « C’est un elfe de maison, elle est liée à MacArthur… Elle ne pourrait nous tendre un piège, right ? » Ses connaissances concernant les créatures étaient plutôt limités mais cela semblait être une évidence. Néanmoins, l’inquiétude de la sorcière semblait être des plus réelles, elle avait entendu quelque chose, et quoi que ce soit, elle refusait d’entrer dans le garde-manger. Même si elle était consciente qu’elle ne serait pas la mieux placer pour la rassurer ou la résonner, la lufkin s’arrêta à mi chemin s’adressant à la rousse pour essayer de l’entrainer vers le garde-manger : « Aussi nombreux que les autres invités soient à l’extérieur de la cuisine, ils n’ont pas réussi à maitriser les spectres et leur maitre, je ne pense pas que nous parvenions à le faire nous-même. » Tandis qu’elle prononçait ses derniers mots elle entendit un grand bruit de l’autre côté de la porte de la cuisine, comme si on cherchait à en forcer l’entrée. « On a pas vraiment d’autre choix on ne les battra pas. » Adalia n'était pas la meilleure pour être compréhensive ou rassurante, sa voix même si elle tentait du mieux qu'elle pouvait de la rendre plus avenante restait légèrement cassante : elle restait persuadée que s'ils restaient là, ils couraient un immense danger.

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Reparo:

La rouquine n’avait vraiment, vraiment pas envie d’aller dans les souterrains. Elle n’avait rien contre l’aventure, et avait d’ailleurs parcouru les dessous de l’université bien de nombreuses fois. Ce soir, cependant, les choses étaient bien différentes. Ces voix qu’elle avait entendue lui fichait la trouille, la vraie. La jeune femme, en tant qu’ancienne membre du club de duel, se sentait bien plus d’attaque à l’idée d’affronter les créatures masquées qu’ils avaient tous vu plus tôt, et ce, même si la chance n’était certainement pas en sa faveur. Tout cela n’avait peut-être aucun sens, mais dans l’esprit de la sorcière, tout était limpide, clair comme de l’eau de roche et évident. Ainsi, les mots d’Adalia n’eurent aucun effet, si ce n’était une petite moue sur le visage d’Alex. La phrase d’appui du Semi-Vampire, Mirko, ne changea rien de plus.

Alors, postée près du mur, les bras croisés, ses doigts serrés autour de sa baguette, Alex observait du coin de l’œil s’activer ses petits camarades. L’esprit ailleurs, elle s’attendait à entendre de nouveaux ce mix de voix. Rien, cependant, ne vint à ses oreilles. Ou si. Une voix bien plus agréable. Une voix qui respirait la confiance, comme une ancre dans la réalité. Alex leva son regard clair pour le plonger dans celui de Dhan. Tout ce qu’il lui dit lui resta en tête, et tandis qu’elle intégrait toutes ces informations, pesait le pour et le contre, se demandait aussi comment Dhan pouvait être aussi parfait, aussi.. Alex poussa un long soupire lorsqu’il insista sur le fait qu’il devait au moins le ramener en un seul morceau, sous peine de subir la colère d’une Mercy sauvage. Et en même temps, s’ils mouraient tous les deux sous les assauts des spectres masqués, Mercy ne pourrait pas leur en vouloir, n’est-ce pas ? Les lèvres de la rouquine s’étirèrent en un petit rictus.

En effet, ils n’avaient même pas eu le temps, ni de danser, ni de boire une coupe de champagne.

Imitant le sorcier, Alex fit tourner sa baguette entre ses doigts. Dhan avait raison. Ils avaient tous raison. Ils ne pouvaient pas rester là. Peut-importait ce qui se passait en dessous, ils étaient nombreux, ils s’en sortiraient. Avant de rejoindre les autres dans le garde-manger, la rouquine se percha plus encore sur ces talons – déjà haut – et embrassa le secrétaire, avant de lui murmure quelques mots, rien qu’à lui.

- I love you, Dhan.

Un nouveau regard, l’esprit presque plus serein. Alex se sentait presque prête à affronter ce qui allait se passer dans les souterrains. Après tout, peut-être que cette créature n’avait rien de belliqueuse. Les voix n’avaient rien dit sur le sujet. Maintenant qu’elle y pensait, les voix n’avaient pas dit énormément de choses..  Remotivée par les paroles et l’optimisme de Dhan, Alex s’approcha de la trappe. Baguette en main, le regard brillant d’un tout nouveau courage, la jeune femme lâcha quelques mots.

- Allons-y. *Wait for me*, siffla-t-elle, à l'intention de ces voix mystérieuses. Wait and see.

Résumé:

Résumé:

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Tirage du dé:

De nouveau en retrait, elle écoutait d’une oreille distraite les diverses conversations, mais ne s’en mêlait pas, les yeux rivés sur cette trappe finalement ouverte. Pas une excellente duelliste, Laelia restait dans les derniers, les bras croisés, cet air désinvolte, ouvertement détaché sur les traits. Plongés dans le noir, l’extrémité de sa baguette s’éclairait, de manière à percevoir un quelconque détail, mais rien. Pièce sinistre, quelques voûtes qui apparaissaient devant sa baguette et le silence omniprésent jusqu’à ce qu’une voix retentisse, semblable à celle plus tôt, qui les avait menacés, les frissons le long du dos, s’échouant sur sa nuque. Mouvement de panique, éclat d’une boule de cristal, la fleur reconnaissait la voix de Mirko et elle poussait ceux devant elle, la baguette toujours éclairée pour s’approcher de lui, leur lien leur permettait quelques privilèges. « C’est pas en l’insultant que t’arriveras à quelque chose. » Lumière éteinte, ses doigts se resserraient sur ceux de Mirko, tâtant sa peau jusqu’à son visage, récoltant quelques perles de sang sur ses doigts. « Ne me laisse plus jamais au fond. On reste tous ensemble. » Décidée à divertir le spectre, Laelia se baissait, les genoux au sol et récoltait quelques cailloux de manière à distraire l’ombre des autres, afin d’éviter les blessures, les doigts s’appuyant parfois sur les chaussures du chasseur. Un éclat dans l’oeil pouvait être dangereux alors, la créatrice se redressait et faisait quelques pas sur la pointe des pieds, jetant un caillou en face, quelques secondes de battement puis un autre lancé ailleurs, dans le noir, là où personne n’était. Suffisamment pour créer le doute, semer la pagaille dans l’esprit du tyran invisible, Laelia retournait dans le giron de son partenaire, légèrement devant lui de manière à lui épargner une nouvelle attaque. Rester ensemble, avant tout, un effort considérable pour cette individualiste.

Laelia retrouve Mirko et l'engueule. Elle fait diversion avec des cailloux, qu'elle jette dans les coins de la pièce, afin de semer le doute dans l'esprit du spectre.