L’incompréhension particulière dans laquelle se retrouve ton collègue te mets d’abord mal-à-l’aise. Tu as du mal à faire face à une telle réaction, tu te demandes instinctivement si tu as bien fait de répondre à cette discussion que vous aviez eu, une fois, sur la France et ses créatures magiques. As-tu fait une erreur en l’emmenant à tes côtés sans le sonder auparavant ? Tu prends le temps de déglutir bien que ta gorge se trouve étrangement sèche sur l’instant. Serais-tu en train d’assumer les conséquences d’un geste dont l’initiative se faisait tout à fait altruiste ? Tu devines qu’il te faut maintenant répondre à ses interrogations, celles-ci lancées au quart de tour par le brun.
Tu reprends, ta voix profonde traversant la brise légère. « La France est mon pays natal, j’ai étudié à Beauxbâtons avant de rejoindre Hungcalf. » Tu passes ta main au niveau de ta barbe, un peu gêné par ce que tu t’apprêtes à dire. « Nous avions discuté de la faune magique française. » La justification est légitime, réaliste aussi. « Je me suis dit que cela te ferait plaisir d’observer ces créatures. » Ce que tu ne dis pas, c’est que tu as cette envie de mieux connaître ton collègue dragonologue. Tu ne le diras pas, pas encore du moins, parce que les confidences, ce n’est pas ton truc à toi.
L’homme confirme qu’il te suit. Mais à l’intonation de sa voix, tu perçois la difficulté dans laquelle le met la situation. Tu n’aurais probablement pas dû faire cela. Sentiment de culpabilité naissant en ton for intérieur. Tu es tenté de lui signifier qu’il n’a pas à avoir peur, que tout ira très bien, qu’il peut te faire confiance. Mais le dire ne serait-il pas une façon d’attiser encore davantage le malaise ? Tu regrettes, infiniment de l’avoir mis dans une telle impasse. Par chance, son attention et ses paroles se tournent vers les chevaux ailés.
« C’est un peu cela, oui. Il y a d’autres animaux fantastiques, bien sûr. Mais les chevaux ailés sont très souvent utilisés par la direction de l’académie dans leurs déplacements, par exemple. » Tu souris, amicalement, à sa remarque. Bien sûr qu’il reconnaît ces bêtes, tu n’en doute pas une seule seconde. fierté de magizoologiste que tu as touché par tes mots. Tu es un peu pareil, à bien réfléchir. Tu acquiesces à ce qu’il précise sur les Sombrals. « Seulement ceux ayant eu un rapport proche avec la mort » poursuis-tu d’un air grave. Ce qui n’a pas encore été le cas pour ta personne. Tu te retiens le temps de plusieurs secondes, avant d’oser. « Est-ce que tu les vois, Solal ? »
L’intérêt est palpable dans tes paroles. Intérêt professionnel, d’abord, puis plus personnel aussi. Vous avez cela en commun, certainement, d’être peu enclins à la discussion. C’est alors que tu révèles l’existence de plusieurs couvées de dragons, non loin d’ici, dans une clairière dont le seul accès se fait par les airs. Œillade bienveillante à son égard, le sentant plus détendu à présent. « Oui, tout à fait. Nous pouvions observer, puis participer à l’élevage durant nos deux dernières années d’études. C’est là que ma passion est née … » avoues-tu dans une esquisse.
Tu te hisses toi-même sur le dos d’un Gronian, ton collègue ayant fait de même. « C’était une proposition, oui. » Tu regardes le paysage en face de toi, des collines sont visibles mais bien recouvertes de hauts arbres à l’allure noble et majestueuse. « Si je me souviens bien, la couvée se trouve juste là-bas, tout droit, il faudra bifurquer légèrement à droite pour atterrir. Allez ! » Là, le cheval ailé débute une course rapide, tu baisses ton torse contre le dos de la bête afin de te cramponner durant son sprint. Puis, enfin, il s’envole. Là, tu te redresses parmi les claquements des ailes qui se font sonores. Tu cherches le trentenaire d’un coup d’œil afin de t’assurer qu’il soit bien derrière toi. Tu fais volontairement ralentir le Gronian afin de t’ajuster, ne sachant pas encore si Solal a réussi à s’envoler ou non. Si ce n’est pas le cas, tu iras le chercher. « Est-ce que tout va bien ? » lances-tu au travers de la distance qui vous sépare.
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(france - beauxbâtons) comptine d'un autre été x solal
Mer 13 Nov 2019 - 21:27
comptine d'un autre été
Solal & Lisandre
Tu attends patiemment au cœur-même de votre bureau au Département de la Régulation des Créatures Magiques. T’es vêtu plutôt élégamment sans qu’il y ait de raison apparente. T’es souvent bien habillé, tu aimes cela, c’est tout. Et puis, l’occasion est différente. C’est une veste ensorcelée de telle sorte à ce qu’elle garde une température tout à fait correcte, ce qui ne sera donc pas handicapant au regard de l’escapade attendue.
Tu as décidé de prendre de ton temps personnel pour te familiariser à ton nouvel environnement de travail. En l’occurrence, tu as souhaité inviter Solal Windsor, jeune collègue dragonologue avec lequel le courant passe plutôt bien. D’ordinaire t’es plutôt très sociable, bien que réservé. C’est donc ce caractère avenant qui t’as poussé à lui proposer une sortie, tous les deux. Une sorte d’aventure en quelque sorte puisque se trouve devant toi un haut de costume bleu clair, à l’écusson bleu marine, rapiécé toutefois.
Tu l’effleures du bout des doigts. Il s’agit de ton tout premier uniforme d’étudiant à Beauxbâtons. C’est également un portoloin qui vous mènera directement là-bas d’ici une dizaine de minutes. Tu espères que le brun ne ratera pas le coche. Dans tes pensées, tu te retournes en écoutant des pas arriver jusqu’à votre bureau. Tu gratifies l’homme avec bienveillance. « Solal » souffles-tu entre tes lèvres. Tu ne lui diras pas, trop pudique pour cela, mais tu es ravi de le voir honorer votre rendez-vous.
« C’est un portoloin. Je ne t’ai pas dit où nous nous rendons aujourd’hui » avoues-tu à demi-mots, l’esquisse amusée. Ce collègue a le don de t’intriguer, tout aussi réservé que toi. Si le courant passe bien entre vous, tu as l’espoir que ce voyage permettra de vous rapprocher. Un peu plus peut-être. « Ensemble, à trois ? » Prise de risque volontairement assumée de ta part. Va-t-il te faire suffisamment confiance pour se laisser entrainer à tes côtés ? « Un, deux, trois ... »
S’il accepte, vous serez tous les deux transportés au sein de la réserve de créatures magiques de l’Académie de Beauxbâtons. Là, vous pourrez y observer tout un groupe de Gronian, chevaux ailés et grisâtres, dans une course rapide et décadente. Egalement, au loin se dessinera le château, palais royal aux allures dorées, reliures d’or un peu partout. L’endroit est absolument divin et ton haut bleu se confond admirablement bien avec les tenues des employés du domaine.
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Re: (france - beauxbâtons) comptine d'un autre été x solal
Dim 1 Déc 2019 - 0:19
Il y a beaucoup de qualificatifs qu’on peut attribuer à Solal. Néanmoins, sociable n’en fait pas vraiment partie. Peu de gens peuvent se targuer d’avoir eu une réelle conversation à cœur ouvert avec lui. Ou même d’avoir pu passer un temps… Réellement sympathique en sa compagnie. Même au travail, dans son département, les gens ne l’approchent pas énormément. Quelques-uns s’y risquent et parfois ça passe mais la plupart du temps, il arrive à leur faire comprendre que ce n’est pas possible. Et puis, il y a ces collègues avec qui ça se passe encore différemment. C’est le cas de Lisandre Till’Orian. Un collègue dragonologue arrivé il y a quelque temps. Quand Solal a vu cette tête arriver au Ministère pour la première fois, il s’est tout de suite dit qu’il l’avait déjà vu quelque part. Et pour cause, ce garçon a aidé Solal une année, durant son parcours universitaire. Le brun lui a alors demandé quelques conseils pour se perfectionner toujours plus en dragonologie. Une matière qu’il a toujours bien maîtrisé mais pour laquelle il avait envie de donner encore un peu plus. Et ce garçon l’a particulièrement bien aidé pour ça. Depuis, il n’y a plus vraiment pensé et le voir dans le même département lui a fait bizarre. Mais en y réfléchissant, ça n’a rien de très surprenant ou d’anormal ; les deux garçons travaillant, à l’origine, dans le même domaine. Pour autant, le trentenaire ne lui a pas sauté dessus. Il a beau avoir un bon souvenir de cet homme, les démonstrations affectives ne sont pas dans les habitudes du sorcier. Sans oublier le fait qu’il soit réservé, aussi bien dans son attitude que dans ses paroles. Il veille scrupuleusement à ce que rien ne transparaisse de lui ou seulement ce qu’il veut bien laisser voir. Tout est minutieusement calculé lorsqu’il doit composer avec d’autres personnes. C’est une attitude qui lui semble nécessaire s’il souhaite ne pas perdre de vue ses objectifs.
Mais voilà que cet homme qu’il ne s’attendait pas à revoir l’invite à une sortie. Ils s’entendent bien mais l’Animagus n’imaginait pas spécialement recevoir quelque chose en retour. Il n’a jamais attendu de retour de personne et c’est difficile pour lui, d’adopter la “bonne” réaction lorsque ça se produit. Est-ce qu’il doit accepter ? Refuser ? Il ne sait même pas quelle destination est prévue. Il hésite. Longuement. Et finalement, il se décide. Il s’habille avec une tenue sobre mais classieuse. Et c’est très peu confiant qu’il rejoint le lieu où son camarade lui a donné rendez-vous. « Bonjour, Lisandre. », répond-il de manière détachée, en tentant de paraître le plus serein possible. Au fond, ça tourbillonne et ça ne s’arrange pas lorsque son collègue lui présente le portoloin. Sans préciser, même maintenant, où il a prévu de les emmener. « Tu veux garder la surprise, hein ? », tente-t-il tout de même avec un sourire mi-figue, mi-raisin. Non, il n’a pas l’air de vouloir se montrer très coopératif à ce sujet. Le brun va devoir se forcer et lui faire confiance. Quand Lisandre lui pose la question du décompte, il se contente d’hocher la tête de haut en bas. Il ne peut plus faire marche-arrière, de toute façon. Il ne peut plus simplement lui dire : non, je ne viens pas. Alors, il prend beaucoup sur lui, le brun et il attrape le bras de son aîné avant qu’ils ne se fassent emporter par le portoloin.
Quelques secondes plus tard, Solal ouvre les yeux. Il a l’impression d’être ébloui comme s’il sortait tout juste de la pénombre pour faire face à une lumière scintillante. « C’est... », magnifique. Au dernier moment, il se retient de le dire. Il le pense. Très fort. Mais il ne doit pas, il ne peut pas laisser voir son avis. Pas avec des réactions aussi spontanées. Il observe. Les chevaux ailés qui galopent, le château doré… Et Lisandre. Étrangement assorti avec ce décor qui lui semble tout droit sorti d’un paysage de conte. « Où est-ce qu’on est ? », il demande en gardant ses yeux rivés sur le palais qui s’élève au loin. « Où est-ce que tu nous as emmenés ? », il reformule sa question. Perturbé, le sorcier ne sait trop comment réagir. L’endroit est splendide mais il y a quelque chose qui ne lui plaît pas. Il ignore où il est. Il est pris au dépourvu et il n’aime pas ça. Il n’est pas le maître de la situation actuellement et ça le stresse. N’importe quoi peut lui arriver dans cet environnement inconnu. Et Solal, il n’aime pas ça, quand il y a des inconnus.
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Re: (france - beauxbâtons) comptine d'un autre été x solal
Dim 1 Déc 2019 - 22:16
comptine d'un autre été
Solal & Lisandre
C’est la mine sereine, semble-t-il, que Solal t’as rejoint aujourd’hui. Sourire à moitié assuré, il te questionne à propos de ton choix de garder votre destination secrète. Ta réaction n’en est que plus simple : un hochement de tête. C’est assez étrange que ce soit toi qui essaie de le sortir de sa zone de confort, sachant que toi-même tu n’es pas le plus expansif en matière de relations sociales. Mais le jeune dragonologue a ce petit quelque chose qui te pousse à vouloir mieux le connaître. Comme si tu souhaitais l’apprivoiser, en quelque sorte.
Le bruit sonore et caractéristique du portoloin finit par retentir alors que vous arrivez instantanément à destination. Tu lances un regard gêné au garçon à tes côtés. Celui-ci s’est tenu à ton bras durant le voyage. Contact particulier, pas déplaisant, mais tactile, qui entre un peu plus dans ta bulle. Au pire, ça ne pourra pas te faire de mal. Tu détournes très vite les yeux alors qu’il commence à lancer une exclamation qui se coupe instantanément. « Magnifique ? » complètes-tu par le hasard, le rire au bout des lèvres.
Très vite, Windsor semble s’inquiéter de savoir où vous êtes, bien qu’il ne cesse de fixer le palais doré qui trône fièrement au loin. Tu avances d’un pas, te tournant de nouveau vers lui, observant son visage un instant. Tu te veux le plus rassurant possible. Tu l’espères du moins. « Nous sommes en France, Solal. J’ai décidé de t’emmener à l’Académie de Magie de Beauxbâtons. » Tu adresses un œil ému à ton ancienne école, là où tu as finalement appris les bases de la magie, faisant le sorcier que tu es désormais.
« Tu viens ? » souffles-tu à son égard, alors que tu commences à te diriger vers l’enclos le plus proche. « Beauxbâtons est connue pour ses chevaux ailés. Tu reconnais évidemment diverses espèces ? Les Gronians, les Abraxans, les Ethonans … Et les Sombrals, mais je ne peux les voir » confies-tu, la mine un peu déçue, parce que ce serait une belle découverte, en tant que magizoologiste, bien que tu sois plus précisément spécialisé du côté des dragons.
Tu poursuis ton chemin vers ce qui ressemble à des écuries. « Non loin d’ici, il existe une clairière où les enseignants de soins aux créatures magiques avaient pour habitude de couver et d’élever de jeunes dragons. L’accès ne peut se faire que par les airs. » Tu te munies d’une selle que tu ajustes sur un Gronian dont la robe est joliment grisée. « Tu es déjà monté sur un cheval ailé ? » questionnes-tu dans un sourire, en guise d’invitation pour le voyage. Là, tu lui laisse l’opportunité de diriger la manœuvre ou de te suivre, à lui de voir.
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Re: (france - beauxbâtons) comptine d'un autre été x solal
Dim 29 Déc 2019 - 9:32
Evidemment qu’il ne va pas gâcher sa surprise maintenant en avouant tout. Solal grimace légèrement au hochement de tête de son collègue. Il a dit non. C’est inutile d’insister et il le sait très bien. Il va devoir s’adapter sur le moment et ça, c’est un exercice auquel il déteste se prêter. Il ne comprend pas, Solal, pourquoi Lisandre tient à le faire sortir de ses petites habitudes. Il mène une vie qui lui convient à merveille et il n’a pas besoin de plus. Du moins, c’est ce qu’il pense mais au final, lui-même commence à se dire qu’il n’en est pas réellement persuadé. Pourquoi avoir accepté de se rendre dans un endroit complètement inconnu avec une personne qui surgit du passé ? Cette question taraude son esprit mais il n’a pas le temps d’aller plus loin dans ses réflexions. Le bruit du portoloin retentit et les voilà soudainement propulsés dans un endroit complètement différent.
Sur le coup, Solal ne capte même pas le regard de l’homme à ses côtés, trop accaparé par ce paysage qui les entoure. Il prononce un mot avant de se rappeler que ce n’est peut-être pas le bon moment pour se laisser aller. Cela dit, c’est déjà trop tard. Lisandre vient compléter sa phrase avec une étonnante justesse. Pour autant, le brun ne développe pas plus son avis sur la question. Il se contente d’hocher très discrètement la tête en guise de réponse. Ce qui intéresse le Sorcier, pour l’instant, c’est d’enfin savoir où ils sont. Qu’il puisse mettre des noms sur ces lieux. Au prix de nombreux efforts, Solal parvient à détacher ses yeux du palais doré pour reporter son attention sur Lisandre. Et là, l’annonce de son collègue lui fait l’effet d’un violent électrochoc. Ils sont en France. « Je te demande pardon ? », demande-t-il en ayant légèrement blêmi, envisageant tout de même la possibilité d’avoir mal compris. Qu’est-ce qu’ils font ici ? Solal n’a jamais parlé de son passé à personne, ni même de son envie de venir dans ce pays pour un peu mieux appréhender une partie de lui. Il réfléchit, son cerveau carburant comme jamais il ne l’a fait jusque-là. Ah. Si. Il se souvient, il y a une fois où il a eu le malheur de parler de ses envies de voyages. Une seule. Visiblement, ça a été suffisant pour l’homme qui se trouve à ses côtés. Pour autant, Sol’ se souvient qu’au moment où il l’a évoqué, il a précisé que c’était par rapport aux créatures magiques qu’on peut trouver dans ce pays. Une excuse qui n’est pas un mensonge, seulement une partie de la vérité. Le reste étant bien bloqué dans l’esprit du trentenaire. « Pourquoi avoir choisi la France, Lisandre ? Pourquoi Beauxbâtons ? », il demande quand même, souhaitant entendre les explications de l’homme de vive voix. Dans le même temps, il essaye tant bien que mal de reprendre contenance. Dire qu’il n’était pas préparé à ça, c’est être bien en-dessous de la réalité.
« Je te suis... », répond-il, encore moins à l’aise qu’au moment du départ. De toute façon, il ne peut pas vraiment faire autrement puisqu’il n’a absolument aucune idée d’où aller. Alors il n’hésite pas plus pour emboîter le pas de Lisandre, tentant de comprendre vers où il se dirige. Rapidement, Solal remarque les enclos qui abritent les créatures magiques, toutes plus impressionnantes et fascinantes les unes que les autres. « Les chevaux ailés sont un peu la spécialité de Beauxbâtons ? », qu’il demande en observant les animaux en question qui vivent dans les enclos. Solal se détend très légèrement. Parler de ces êtres lui permet momentanément d’oublier qu’il est à des kilomètres de chez lui, dans un lieu complètement nouveau. « Bien sûr que je les reconnais ! Ce n’est pas parce que je m’intéresse plus spécifiquement aux dragons que je ne porte pas un minimum d’intérêt aux autres espèces. », explique-t-il en observant avec une grande curiosité les diverses espèces nommées par Lisandre. Oui, il les connaît. Il les a étudiées durant son cursus même s’il a moins eu l’occasion de les côtoyer dans sa vie. « Très peu de personnes peuvent voir les Sombrals. », ajoute-t-il en voyant la mine un peu déçue de son hôte. Les Sombrals ne se montrent pas à tout le monde et il faut reconnaître que c’est dommage quand cette espèce reste cachée aux yeux de ceux qui ne veulent que les comprendre et apprendre. Même Solal qui n’est pas magizoologiste apprécierait de les découvrir.
Soudain, Lisandre les mène tous les deux vers ce qui semble être des écuries. « Et… Les élèves pouvaient participer ou au moins observer les couvées et la vie de ces dragons ? », ose-t-il questionner. Il ne savait pas que cette école avait une aussi grande réserve. Et il se dit que, finalement, il aurait sûrement préféré ses études ici plutôt que celles qu’il a eu à Poudlard. Mais ce n’est pas le sujet. Même s’il se dit qu’il aurait aimé rencontrer ces professeurs de SACM. Ce n’est peut-être pas possible. Quoi qu’il en soit, il trouve fascinant l’idée de faire un accès exclusivement par les airs mais ça, il le garde pour lui. Puis, sans qu’il s’y attende, il voit Lisandre attraper une selle avant de l’installer sur un des Gronians. « Est-ce que c’est une proposition ? », il interroge en remarquant le sourire. Non, Solal n’est jamais monté sur un cheval ailé mais l’avouer à son collègue ? Certainement pas. Lui aussi, il peut se débrouiller et apprendre sur le tas en faisant croire qu’il a longuement pratiqué ça. « Dans ce cas... », il attrape une selle, l’installe sur un autre Gronian et une fois que tout lui semble correctement ajusté, il grimpe sur son dos. Il n’y a plus qu’à assumer cette décision, maintenant. « Où allons-nous ? », être monté sur cet animal, c’est sa décision. Toutefois, il ne connaît pas suffisamment bien les lieux pour prendre les devants sur la direction.
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Re: (france - beauxbâtons) comptine d'un autre été x solal
Sam 11 Jan 2020 - 13:31
Thought to be situated somewhere in the Pyrenees, visitors speak of the breath-taking beauty of a chateau surrounded by formal gardens and lawns created out of the mountainous landscape by magic.
(c) SIAL ; icons doom days