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everything is going wrong but we're so happy (oswald)
Sam 18 Jan 2020 - 15:40
C'est rare que je me lève tôt un samedi, mais voilà où j'en suis. A pas dormir la nuit et à être réveillée ultra tôt un jour sans cours. Autrefois, je pouvais faire des nuits blanches et me balader dans le Myrddin Wyllt District lors des premières heures de la matinée pour rentrer au château, croisant les travailleurs débutant leur journée de travail. Même ça, j'ai arrêté. Pourtant, j'aurais bien besoin de passer une nuit entière à danser et boire, essayant d'oublier toutes les pensées négatives qui emplissent mon esprit. Seulement, je n'ai pas le temps. Et pour être franche, j'ai peur de m'effondrer dans un coin et raconter au premier venu l'ampleur de mes soucis. Tous mes soucis. Surtout le plus important, celui que personne ne doit savoir. Celui dont tous les autres découlent.
Après avoir suivi le match que @Finnick Fraser disputait contre les Catapultes de Caerphilly, sur un miroir diffusant la rencontre en direct, affalée sur le canapé du salon, je me suis enfermée dans ma chambre. Pina a l'habitude de mon petit rituel des soirs de matches, mais ce n'est pas le cas d'Elsbeth. Je me suis jurée de ne pas changer mes habitudes lorsqu'elle débarquerait, mais force est de constater que c'est le cas. Installée sous ma couette, j'ai donc attenduimpatiemment le sommeil en imaginant à tour de rôle ce que mon cher et tendre faisait pour célébrer sa victoire sans moi, et ce que mes deux colocs se racontaient dans le salon, sans moi. Debout à l'aube, j'ai décidé de prendre ma journée du bon côté en étant productive. Et ça commençait par trouver, une bonne foi pour toute, le sujet de mon mémoire de MAGIC. Alors certes, c'est à rendre en fin d'année prochaine, mais il n'est pas trop tôt pour commencer à y réfléchir. Franchement, si @Rose Coldridge me voyait, je pense qu'elle n'en croirait pas ses yeux.
Transplanant depuis ma maison jusqu'au quartier sorcier d'Inverness, je me dirige d'un pas assuré jusqu'aux Trois Corneilles. Je sais que Kiran, le meilleur ami de Finn, travaille ici, mais ce n'est pas lui qui m'intéresse. Non, celui à qui je veux parler, c'est l'autre employé, mon beau-frère. Je lui ai envoyé un message il y a quelques jours, sans réponse. S'il a cru qu'il pouvait m'ignorer aussi facilement, il s'est trompé sur toute la ligne. Quelques minutes à peine après l'ouverture, je pousse la porte de la boutique. Elle se ferme discrètement, tandis que j'avance lentement à l'intérieur de l'échoppe, plissant les yeux pour m'habiter à l'obscurité du lieu. Ils pourraient quand même ouvrir les rideaux, ou nettoyer les fenêtres ! Aucun signe de vie autre que la mienne, je décide de me faire entendre. "Hello, is anybody here ?" Qui sait, peut-être que les employés sont encore dans l'arrière-boutique, ne pensant pas recevoir de client aussi tôt dans la matinée.
Déambulant dans les rayonnages, à la recherche de mon beau-frère, je pose souvent les yeux sur les étiquettes, une grimace de dégoût se créant progressivement sur mon visage. Une des raisons pour lesquelles j'ai rapidement abandonné la matière de potions, c'est l'utilisation de toutes ces parties d'animaux, qu'ils soient magiques ou non. Parfois, quand je me rappelle que ma baguette contient en son coeur un cheveu de Vélane, j'ai un frisson dans le dos, m'imaginant brièvement les conditions de prélèvement de ce cheveu. Au détour d'un rayon, je distingue une silhouette, et sursaute fortement. "γαμώτο !" Une main sur le coeur, je reprends ma respiration, les contours du sorcier que j'étais venue voir se faisant de plus en plus nets. "I didn't see you there !" Rire nerveux, je n'oublie cependant pas d'activer mon charme surnaturel en un sourire enjoué. Enfin, activer est un verbe un peu trop spécifique, car il est toujours actif, à mon plus grand déplaisir. J'arrive juste à l'amplifier un peu (voire beaucoup) en fonction de la situation. Je n'ai pas encore un super contrôle de cette malédiction, mais j'essaie. "Hi, how are you ?" Main tendue vers lui, j'ai encore un peu de mal avec les coutumes anglaises et les différences de salutation en fonction de la relation qu'on entretient avec l'autre personne, mais je suppose que le serrage de main est un bon juste milieu. Après tout, nous ne sommes pas des inconnus, mais pas non plus les meilleurs amis du monde. J'espère vraiment qu'il acceptera ma proposition.
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Re: everything is going wrong but we're so happy (oswald)
Dim 19 Jan 2020 - 19:25
Quand il était parti travailler, Murphy dormait encore. Oswald s'était assis près d'elle une fois habillé, avant de transplaner à Inverness. Il la regardait dormir dans la douce pénombre de la chambre, écoutant sa respiration profonde, comme un miracle apaisant. Cette nouvelle vie avec elle semblait une laborieuse reconquête, mais à l'aune de tout ce qui s'était passé en une année le lycan comprenait à quel point tout était allé vite. Alors il prenait le temps de se poser, de respirer, de réaliser. La sorcière et la vie qui s'était installée en elle étaient les nouveaux moteurs de ses matins. Même si le travail était morne et indigne de ses compétences, il était le chemin pavé de la rédemption.
Alors qu'il s'occupait de l'inventaire avec Donan dans l'arrière boutique, le Mancunian entendit l'ouverture de la porte. Indiquant d'un signe de tête à son employeur qu'il s'occupait de voir qui venait si tôt faire des achats ici, il reconnut la voix de l'intruse. Oz interrompit ses pas pour réfléchir avant de la rejoindre dans les allées. Non contente de lui envoyer un texto sans permission ni justification, la petite amie de Finn venait maintenant le voir sur son lieu de travail ? Supposant qu'elle ne voulait pas risquer de tomber sur Murphy chez eux, il sentait déjà sa réticence à cette entrevue. Aphrodite était mignonne, mais il ne voyait pas trop pourquoi elle tenait tellement à le voir.
Choisissant de se montrer, il la rejoignit directement dans un rayon, provoquant son sursaut. γαμώτο ! I didn't see you there ! Son rire nerveux se transforma en sourire charmant. Oz garda pour lui l'envie de sourire qui lui prenait : au moins, ses sens de lycan lui donnaient ce genre d'avantage pour surprendre les autres. Hi, how are you ? Elle lui tendit la main sans se démonter. Plus elle était enthousiaste, plus Oswald se sentait... méfiant ? Il constata qu'il n'était pas aussi agacé qu'il aurait voulu. Après tout, elle avait l'air adorable, et si Finnick l'aimait ça devait être une chouette fille. Incertain sur l'attitude à adopter, le sorcier choisit un ton un peu bourru. I'm working.
Pour joindre le geste à la parole, il contourna la jeune femme sans lui serrer la main, pour récupérer une caisse au bout du rayon. Elle était rempli de fioles à installer sur les étagères au-dessus. Quitte à devoir l'écouter, autant faire quelque chose devraiment utile en même temps. What do you want ? C'était plus de la perplexité que de l'hostilité. Il avait réellement du mal à saisir le besoin de le contacter. My phone number is for emergencies only, by the way. Il ne voulait pas que le gouvernement traque son téléphone, alors ça devait rester un outil de nécessité, connu de peu de personnes. Les seules pour qui Oswald tenait à être joignable tout le temps, et sans surveillance. Réalisant qu'il était un peu dur avec la blondinette, il délaissait les fioles un instant pour se tourner vers elle et la regarder réellement. Are you okay ? Everyone is ? Voix plus douce, attitude de grand frère.
Alors qu'il s'occupait de l'inventaire avec Donan dans l'arrière boutique, le Mancunian entendit l'ouverture de la porte. Indiquant d'un signe de tête à son employeur qu'il s'occupait de voir qui venait si tôt faire des achats ici, il reconnut la voix de l'intruse. Oz interrompit ses pas pour réfléchir avant de la rejoindre dans les allées. Non contente de lui envoyer un texto sans permission ni justification, la petite amie de Finn venait maintenant le voir sur son lieu de travail ? Supposant qu'elle ne voulait pas risquer de tomber sur Murphy chez eux, il sentait déjà sa réticence à cette entrevue. Aphrodite était mignonne, mais il ne voyait pas trop pourquoi elle tenait tellement à le voir.
Choisissant de se montrer, il la rejoignit directement dans un rayon, provoquant son sursaut. γαμώτο ! I didn't see you there ! Son rire nerveux se transforma en sourire charmant. Oz garda pour lui l'envie de sourire qui lui prenait : au moins, ses sens de lycan lui donnaient ce genre d'avantage pour surprendre les autres. Hi, how are you ? Elle lui tendit la main sans se démonter. Plus elle était enthousiaste, plus Oswald se sentait... méfiant ? Il constata qu'il n'était pas aussi agacé qu'il aurait voulu. Après tout, elle avait l'air adorable, et si Finnick l'aimait ça devait être une chouette fille. Incertain sur l'attitude à adopter, le sorcier choisit un ton un peu bourru. I'm working.
Pour joindre le geste à la parole, il contourna la jeune femme sans lui serrer la main, pour récupérer une caisse au bout du rayon. Elle était rempli de fioles à installer sur les étagères au-dessus. Quitte à devoir l'écouter, autant faire quelque chose de
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Re: everything is going wrong but we're so happy (oswald)
Sam 25 Jan 2020 - 22:23
Nerveuse, moi ? Pas du tout. Cette entrevue pourrait être la plus importante de l'année à venir, car elle déterminera mon obtention, ou non, du diplôme qui me sépare du métier de journaliste. Et c'est à peine exagéré. Tout sourire, les charmes un peu amplifiés pour mettre toutes les chances de mon côté, j'attends que le sorcier en face de moi me serre la main. "Hi, how are you ?" Son visage fermé est un mauvais présage, mais je décide de l'ignorer, tentant de ne pas dramatiser la situation comme à mon habitude. Attendons encore un peu. "I'm working." Oswald me contourne d'un air bourru et je reste plantée là, la main tendue dans le vide. La replaçant rapidement à côté du reste de mon corps, je hausse les sourcils de stupéfaction, papillonnant des cils avec un mouvement de recul. Ne lâchant pas prise immédiatement, je tourne sur moi-même pour suivre le brun à travers la boutique, ouvrant la bouche pour déblatérer une bêtise. Il ne m'en laisse toutefois pas le temps. "What do you want ?" Arrivant à sa hauteur, je prends quelques instants pour réfléchir à la manière dont je pourrais tourner ma prochaine phrase, mais je suis à nouveau prise de court. "My phone number is for emergencies only, by the way." Vaguement irritée de ne pas pouvoir en placer une, mes joues prennent une teinte rose.
Le quart de sang Vélane qui coule dans mes veines n'a pas l'air d'agir sur lui, donc je laisse tomber la façade. "I'm sorry, I asked Finn for it and he gave it to me... I didn't know." Froncement de sourcils, j'espère vraiment qu'il n'est pas énervé contre moi. Sinon, je vais avoir beaucoup de mal à l'amadouer. Mon embarrassement - réel - semble l'apaiser un instant, puisqu'il se tourne à nouveau vers moi. "Are you okay ? Everyone is ?" Prise de court, je laisse un instant mes traits s'affaisser, songeant rapidement à tous les problèmes qui me rongent le cerveau en ce moment. Cela ne dure qu'un moment cependant, un sourire illuminant à nouveau mon visage. "I'm fine ! Everyone is fine. Everything is... fine." Nouveau petit froncement de sourcils trahissant mon trouble intérieur. Peut-être que j'en fais trop. Mais je n'ai pas besoin d'un deuxième grand frère pour effectuer des psychanalyses sur mon cerveau, Apollon s'en charge très bien tout seul.
"Oh !" Je viens de me souvenir de quelque chose. Fouillant dans le sac argenté pendu à mon épaule, je sors un petit paquet cadeau. "I have this for you. And Murphy." Au cas où cela serait mal interprété, j'ai préféré préciser. A l'intérieur du paquet, un oeil en verre bleu d'une quinzaine de centimètres de diamètre accroché à une ficelle décorée de perles. Nerveuse, je me balance d'une jambe sur l'autre tandis que mon beau-frère ouvre le cadeau. "It's a matiasma. I brought it from Greece. It's a tradition to gift them when someone is expecting a baby." Je m'emmêle dans mes explications et en oublie la partie la plus importante. "Congratulations, by the way ! You must be thrilled." Mon sourire se fait plus large, plus franc aussi. C'est la première fois qu'un bébé naît dans une sphère assez proche, je suis assez excitée. Comprenant que mes explications sont incomplètes, je me racle la gorge et reprends d'un ton plus sérieux. "It protects against the evil eye, you can hang it on the wall in the baby's room, or any wall really." Revoilà l'inconfort qui me fait parler plus que nécessaire et le rire nerveux. "I hope you like it."
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Re: everything is going wrong but we're so happy (oswald)
Mar 11 Fév 2020 - 10:52
Ce travail n'était qu'alimentaire, une part de son contrat avec la justice, rien de plus ; pourtant Oswald ne comptait pas perdre de temps dans son rangement pour écouter Aphrodite. Moyen de laisser une distance entre eux, de lui faire comprendre qu'il était mal à l'aise avec son obstination à lui parler, lui qui revenait de si loin. Le chemin vers la sociabilité, cette qualité autrefois complètement naturelle pour lui, était encore long, même si des progrès considérables avaient été faits depuis la sortie d'Azkaban. Quand la jeune femme le rejoignit, il lui demanda avec perplexité ce qu'elle voulait. My phone number is for emergencies only, by the way, ajouta-t-il parce qu'elle devait l'entendre. I'm sorry, I asked Finn for it and he gave it to me... I didn't know. Le lycan remarqua sa mine contrariée et la jugea sincère. Après tout, était-ce si grave ? Il avait du mal à jauger sa paranoïa et sa prudence légitime. That's okay. You can keep it. Just, don't give it to anyone else. Peut-être pouvait-il accepter la petite amie de Finn dans le cercle restreint de sa meute à protéger. Il devait lui laisser le bénéfice du doute, non ?
Ne voulant pas non plus se montrer complètement désagréable, il cessa un instant de ranger les fioles pour prendre le temps de la regarder. Yeux d'un bleu acier inquisiteur et intransigeant, heureusement adoucis par le ton fraternel de sa voix. Are you okay ? Everyone is ? Elle hésita un instant, ce qui inquiéta Oswald, mais se rattrapa d'un sourire convaincant. I'm fine ! Everyone is fine. Everything is... fine. Trois fois "fine", carrément. La comédie était parfaitement jouée, mais la répétition du mot sembla suspecte au Mancunian. Right, fit-il avec une moue peu convaincue, mais sans chercher à creuser le sujet. Après tout, elle n'était pas tenue de tout lui dire. C'était elle qui était venue le trouver, il n'avait pas à lui tirer les vers du nez.
Le oh ! d'Aphrodite le surprit légèrement, et il haussa les sourcils tandis qu'elle sortait un paquet de son sac. I have this for you. And Murphy. Docile, le sorcier défit l'emballage. It's a matiasma. I brought it from Greece. It's a tradition to gift them when someone is expecting a baby. Oz découvrit l'oeil bleu et blanc, qu'il trouva délicat et raffiné. Congratulations, by the way ! You must be thrilled. Petit sourire sincère qui lui échappait, touché par la spontanéité de la blonde qui lui rappelait la sienne, et celle de Riley. It protects against the evil eye, you can hang it on the wall in the baby's room, or any wall really. Clairement, tout ce qui pourrait préserver le bébé de quelque mal qui fût était bienvenu chez lui. I hope you like it, termina la sorcière avec un petit rire nerveux. She thinks of the baby and you make her uncomfortable, you jerk. Acceptant de laisser tomber le masque de l'ours bourru, Oz acquiesça, plongeant ses yeux dans ceux de la jeune femme avec sérieux. Thanks. That's nice of you. It's pretty, I think Murphy will like it too.
Il remit l'objet dans sa boite et la déposa à côté du carton des fioles pour le moment. You didn't came - il avait voulu dire harass mais il savait qu'il exagéraitun peu - all the way here for a gift, am I right ? Il n'oubliait pas sa perplexité du départ, ce léger malaise, mais reconnaissait qu'il ne se montrait pas très accueillant. Et heureusement, Aphrodite ne l'avait pas connu avant, quand il était aussi bavard, chaleureux et sociable que Riley - du coup la différence de ton ne la choquait pas. I'm sorry I'm a bit rude. It's been a long time anyone new came into my life. Surtout une femme. Il ne savait plus trop comment se comporter avec les nouvelles personnes, habitué pendant trop longtemps à maintenir tout le monde à distance, à se méfier, à se taire. I'm wondering why you're here to see me and not Finn, or Murphy, expliqua-t-il avec pédagogie pour qu'elle comprenne son étonnement. Que pouvait-il lui apporter, lui ?
Ne voulant pas non plus se montrer complètement désagréable, il cessa un instant de ranger les fioles pour prendre le temps de la regarder. Yeux d'un bleu acier inquisiteur et intransigeant, heureusement adoucis par le ton fraternel de sa voix. Are you okay ? Everyone is ? Elle hésita un instant, ce qui inquiéta Oswald, mais se rattrapa d'un sourire convaincant. I'm fine ! Everyone is fine. Everything is... fine. Trois fois "fine", carrément. La comédie était parfaitement jouée, mais la répétition du mot sembla suspecte au Mancunian. Right, fit-il avec une moue peu convaincue, mais sans chercher à creuser le sujet. Après tout, elle n'était pas tenue de tout lui dire. C'était elle qui était venue le trouver, il n'avait pas à lui tirer les vers du nez.
Le oh ! d'Aphrodite le surprit légèrement, et il haussa les sourcils tandis qu'elle sortait un paquet de son sac. I have this for you. And Murphy. Docile, le sorcier défit l'emballage. It's a matiasma. I brought it from Greece. It's a tradition to gift them when someone is expecting a baby. Oz découvrit l'oeil bleu et blanc, qu'il trouva délicat et raffiné. Congratulations, by the way ! You must be thrilled. Petit sourire sincère qui lui échappait, touché par la spontanéité de la blonde qui lui rappelait la sienne, et celle de Riley. It protects against the evil eye, you can hang it on the wall in the baby's room, or any wall really. Clairement, tout ce qui pourrait préserver le bébé de quelque mal qui fût était bienvenu chez lui. I hope you like it, termina la sorcière avec un petit rire nerveux. She thinks of the baby and you make her uncomfortable, you jerk. Acceptant de laisser tomber le masque de l'ours bourru, Oz acquiesça, plongeant ses yeux dans ceux de la jeune femme avec sérieux. Thanks. That's nice of you. It's pretty, I think Murphy will like it too.
Il remit l'objet dans sa boite et la déposa à côté du carton des fioles pour le moment. You didn't came - il avait voulu dire harass mais il savait qu'il exagérait
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Re: everything is going wrong but we're so happy (oswald)
Sam 14 Mar 2020 - 18:21
L'idée du cadeau pour amadouer l'ours bourru en face de moi semble fonctionner, puisqu'un discret sourire étire ses lèvres lorsque je lui parle du bébé. Alors certes, j'ai pas acheté le matiasma uniquement dans le but d'apaiser la bête, mais si c'est un effet secondaire, je prends. "Thanks. That's nice of you. It's pretty, I think Murphy will like it too." Un sourire sincère éclaire mon visage, étant véritablement contente d'avoir fait plaisir à mon beau-frère avec ce cadeau. "I'm really glad you like it !" Crinière qui s'illumine légèrement. Parmi toutes les pensées négatives et le stress qui m'embrouillent le cerveau actuellement, c'est plaisant d'avoir une interaction positive - même si je me doute que ça ne durera pas.
Comme s'il avait lu dans mes pensées, le lycan met les pieds dans le plat. "You didn't come all the way here for a gift, am I right ?" Prise sur le fait, je hausse les sourcils, les joues rouges. Lors qu'il prend son air paternaliste et pédagogue, je baisse momentanément les yeux, comme une enfant se faisant réprimander. "I'm sorry I'm a bit rude. It's been a long time anyone new came into my life. I'm wondering why you're here to see me and not Finn, or Murphy." Maybe because Finn prefers talking to the press instead of me ? Mais ce n'est pas de ça que je suis venue parler. Non, en plus je ne peux décemment pas parler de mes inquiétudes à Oswald Derby, peut-être l'un des hommes les plus proches de mon copain. Quoique, peut-être que justement, ça serait une bonne idée. Il sait comment il fonctionne (plus que moi, visiblement), il pourrait m'aider à mieux comprendre mon petit ami et gérer notre relation... Non, Apéro, t'es venue ici pour le travail. Pense à ton travail. Tes études. Ton projet professionnel et ton futur que tu t'apprêtes à mettre entre les mains de ton beau-frère, ancien détenu et lycanthrope. J'espère vraiment que je ne fais pas de bêtise.
Après m'être éclairci la gorge, je prends la parole, incertaine. "You're right. I, hm..." J'ai le cerveau qui mouline à essayer de trouver la formulation appropriée. "I have a favor ? to ask." Incertitude qui coupe mes phrases, qui bute sur les mots. "To ask you, I mean." Tentant de prendre mon courage à deux mains et de formuler ma demande d'une manière cohérente en même temps, je prends une brève mais grande inspiration. "I don't know if you know this, but I'm in journalism studies at Hungcalf." Poser le contexte, c'est toujours un bon début. Allez, on continue. "I'm in fifth year, and I will have to defend a thesis at the end of next year, to get my degree." Je ne sais pas s'il a fait des études, encore moins si c'était à Hungcalf, donc je préfère préciser. Ce n'est pas du tout un moyen de tourner autour du pot, non. Ce sont juste des éléments de contexte (bien sûr). "So I have to create sort of a documentary as my thesis, and I was wondering if I could talk about... you." Voilà, c'est dit. J'aimerais ajouter plein de détails et les idées de développement que j'ai déjà, mais j'ai peur de le brusquer. Alors j'attends sa réaction, le coeur battant très vite et très fort dans mes oreilles, le rouge aux joues. Qui sait, peut-être qu'il aura des questions et ne rejettera pas ma proposition tout de suite ?
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Re: everything is going wrong but we're so happy (oswald)
Jeu 26 Mar 2020 - 17:37
Le lycan bourru essaya d'excuser son comportement rude. Il avait perdu l'habitude d'accueillir des gens dans sa vie, alors même qu'il aimait énormément Finn et qu'il avait été un grand frère chaleureux et sociable pour Riley. Aphrodite avait leur âge, était leur amie ou petite amie, elle essayait de trouver sa place dans cette famille comme lui l'avait fait autrefois. Toujours perplexe de sa présence ici, alors qu'elle avait bien plus proche pour se confier ou demander de l'aide, il accepta de taire sa méfiance pour la laisser s'expliquer. You're right. I, hm... I have a favor ? to ask. To ask you, I mean. La bonne résolution fut donc de courte durée. Le Mancunian fronça les sourcils et s'accouda à l'étagère qu'il était en train de ranger. Il y déposa le cadeau d'Aphrodite pour libérer ses mains, et attendit la suite sans rien dire. Son regard parlait pour lui.
La sorcière prit une inspiration et entama son speech. I don't know if you know this, but I'm in journalism studies at Hungcalf. I'm in fifth year, and I will have to defend a thesis at the end of next year, to get my degree. Trop de détails et de précautions. Oswald réfléchissait déjà à ce qu'elle allait pouvoir lui demander, et aucune de ses hypothèses ne lui plaisait. So I have to create sort of a documentary as my thesis, and I was wondering if I could talk about... you. Alors qu'il s'attendait à des propos encore longs, la chute surprit le lycan. Il dévisagea le minois rouge de la jeune femme en répétant ce qu'elle venait de dire, pour être sûr de comprendre où elle voulait en venir. Me. Don't tell me this is what I'm thinking. You want to do a documentary on me ? You didn't dare. Me, the werewolf ? Il trouvait la demande tellement gonflée qu'il lui fallut ces répétitions pour y croire.
Toujours appuyé sur l'étagère, il se pencha vers Aphrodite, le regard furieux, la voix mesurée et assassine. What do you think I am, a circus freak ? I never talked to journalists, I don't see why that would change, even a pretty cute one who's dating Finn. Mais quel était le problème des femmes de cette famille, à faire comme si elles acceptaient sa nature ? Oz repensa aux cadeaux reçus à Noël, le mug d'Ymkje, le bracelet pour Murphy, tous ces symboles ridicules et naïfs concernant sa malédiction. Do you think that lycanthropy is something cool, or cute ? Or am I just an opportunity for you ? You think you can buy a gift and talk about my baby and buy my story ? Etait-elle une idiote ou une manipulatrice ?
La sorcière prit une inspiration et entama son speech. I don't know if you know this, but I'm in journalism studies at Hungcalf. I'm in fifth year, and I will have to defend a thesis at the end of next year, to get my degree. Trop de détails et de précautions. Oswald réfléchissait déjà à ce qu'elle allait pouvoir lui demander, et aucune de ses hypothèses ne lui plaisait. So I have to create sort of a documentary as my thesis, and I was wondering if I could talk about... you. Alors qu'il s'attendait à des propos encore longs, la chute surprit le lycan. Il dévisagea le minois rouge de la jeune femme en répétant ce qu'elle venait de dire, pour être sûr de comprendre où elle voulait en venir. Me. Don't tell me this is what I'm thinking. You want to do a documentary on me ? You didn't dare. Me, the werewolf ? Il trouvait la demande tellement gonflée qu'il lui fallut ces répétitions pour y croire.
Toujours appuyé sur l'étagère, il se pencha vers Aphrodite, le regard furieux, la voix mesurée et assassine. What do you think I am, a circus freak ? I never talked to journalists, I don't see why that would change, even a pretty cute one who's dating Finn. Mais quel était le problème des femmes de cette famille, à faire comme si elles acceptaient sa nature ? Oz repensa aux cadeaux reçus à Noël, le mug d'Ymkje, le bracelet pour Murphy, tous ces symboles ridicules et naïfs concernant sa malédiction. Do you think that lycanthropy is something cool, or cute ? Or am I just an opportunity for you ? You think you can buy a gift and talk about my baby and buy my story ? Etait-elle une idiote ou une manipulatrice ?
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Re: everything is going wrong but we're so happy (oswald)
Ven 27 Mar 2020 - 18:01
Plus je parle et plus je sens le sang me colorer les joues, le coeur battre la chamade et l'aura malaisante du lycan en face de moi. C'est vrai que je ne le connais pas, je l'ai brièvement côtoyé lors de la soirée d'anniversaire de Murphy, lorsque Finn m'a présentée à sa famille... Je ne connais rien de lui, en dehors de ce qui se dit dans la presse (c'est-à-dire pas grand chose, et pas grand chose de positif). Mais j'ai des idées, et je suis inspirée, et j'aimerais vraiment que mon projet voie le jour. Alors je tente le tout pour le tout, essayant d'être franche, et ne m'enlisant pas plus que nécessaire dans les précautions et les détails, les arguments et les techniques de persuasion. "I was wondering if I could talk about... you." L'aura menaçante d'Oswald s'intensifie alors qu'il répète mes mots. "Me. You want to do a documentary on me ?" Les lèvres pincées d'angoisse, un air de gosse prise au dépourvu au visage, je hoche légèrement la tête pour valider ses questions.
"Me, the werewolf ?" Alors celle là, je l'ai pas vue venir. Les yeux ronds, la bouche qui s'arrondit elle aussi, je n'ai pas le temps de rectifier le tir qu'il se penche sur moi. Je n'ai pas franchement l'impression d'avoir la même taille que lui, actuellement, tellement il me fout les jetons. Faut pas oublier qu'il a fait de la prison, le mec, quand même. Putain, comment je vais rectifier le tir, maintenant ? "What do you think I am, a circus freak ? I never talked to journalists, I don't see why that would change, even a pretty cute one who's dating Finn." Prise au dépourvue, ne sachant quoi répondre, je le laisse m'engueuler, effrayée. "Do you think that lycanthropy is something cool, or cute ? Or am I just an opportunity for you ? You think you can buy a gift and talk about my baby and buy my story ?" La dernière remarque s'enfonce dans un coin douloureux et plutôt bien entraîné de mon cerveau. L'injustice. Prenant la mouche, je rétorque vivement. "Hey, that's not fair ! I just wanted to buy something nice for the baby !" Alors certes, ai-je espéré que ça l'amadoue un peu ? Peut-être. "I don't need to bribe anyone." Vexée, je croise les bras, fronçant les sourcils.
Foutu pour foutu, autant y aller franco, non ? "I don't think you're a freak, I'm-" a freak myself "not judging anyone !" Good save. Blessée dans mon égo de journaliste intègre (presque), je m'emporte, haussant la voix. "And who do you think I am, Witch Weakly ? I take my studies seriously, this is my degree we're talking about, I would never make a trashy reality-TV kind of shit." Je suis vexée, agacée que le sorcier puisse supposer que je veuille me moquer de lui et le tourner en bête de foire ! C'est comme s'il ne connaissait rien de moi, comme si Finn ne parlait jamais de moi ! C'est peut-être ça, finalement, le souci ? Mon mec ne parle pas de moi à sa famille, il est peut-être trop bien pour moi, ils ne méritent pas de me connaître, c'est ça ?
"Do you know anything about me to make these assumptions ? I have devoted myself to my non profit, fighting for equal rights for everyone, I have a daily radio show where I talk about inequality in the wizarding world, and you think I wanna make a freak out of you ?" Les mots commencent à sortir à une vitesse trop grande pour ma bouche et je dois faire une pause afin de ravaler ma salive. "I wanted to talk about you, the man. Who's got a past, a present..." Après l'avoir pointé du doigt, je désigne l'établissement dans lequel nous nous trouvons, puis la boîte contenant le matiasma. "... and who's trying to build a future. You could help change the stigma aroud your condition, and at least help a non-studious girl who's found her passion-project." Tout ça, c'était presque le speech que j'avais préparé hier. Avec quelques changements dûs aux circonstances. Finalement, ce speech n'a servi à rien. Dégoûtée, je hausse les épaules. "But guess you don't want to help. I'll find another freak to talk about."
- InvitéInvité
Re: everything is going wrong but we're so happy (oswald)
Ven 3 Avr 2020 - 20:31
Bien sûr, la vie d'Oswald avait changé. Il avait obtenu cette seconde chance inespérée, celle de sortir de prison, de retrouver Murphy, et d'apprendre qu'elle attendait son enfant. Le sort lui souriait enfin, après des mois interminables de chaos et d'enfer intérieur. Pourtant, il n'était pas redevenu lui-même. Les blessures de sa morsure et de son incarcération avaient défiguré son âme à jamais. Il n'était plus le gamin solaire qui ne répandait que chaleur et bonne humeur autour de lui. Il avait mal, il aurait toujours mal, et il avait besoin de se défendre farouchement à la moindre approche suspecte. Aphrodite n'était peut-être pas mal intentionnée, il n'en avait aucune idée, mais il ne prendrait pas ce risque - et la futilité des cousines de Murphy à Noël lui étaient restées en travers de la gorge. La blonde payait un peu pour tout le monde.
Mesurant sa voix pour ne pas alerter son patron dans l'arrière boutique, le lycan se répandait en questions furieuses sur la jeune femme. Interdite un moment, elle sembla retrouver la langue, effrayée et vexée. Hey, that's not fair ! I just wanted to buy something nice for the baby ! I don't need to bribe anyone. Difficile à croire vu le timing du cadeau et de la demande. I don't think you're a freak, I'm- not judging anyone ! C'était facile à dire ça, surtout pour une jolie blonde qui n'avait probablement jamais rien vécu d'humiliant. And who do you think I am, Witch Weakly ? I take my studies seriously, this is my degree we're talking about, I would never make a trashy reality-TV kind of shit. Oz la laissait répondre, conscient qu'elle n'essayait pas de se défendre mais qu'elle réagissait à sa propre colère. Au moins, elle ne s'était pas effondrée en larmes, c'était déjà ça.
Do you know anything about me to make these assumptions ? I have devoted myself to my non profit, fighting for equal rights for everyone, I have a daily radio show where I talk about inequality in the wizarding world, and you think I wanna make a freak out of you ? Inégalité ? La tournure du discours commença à chiffonner le Mancunian, qui croisa les bras et fronça les sourcils, comme s'il ne voyait plus le rapport avec lui. I wanted to talk about you, the man. Who's got a past, a present... and who's trying to build a future. Ce fut la seule phrase qui le toucha. La seule qui aurait pu le mettre de bonne disposition pour écouter la demande d'Aphrodite sans montrer les crocs. You could help change the stigma aroud your condition, and at least help a non-studious girl who's found her passion-project. But I guess you don't want to help. I'll find another freak to talk about, conclut-elle en haussant les épaules, visiblement dégoûtée.
Après s'être fait la réflexion que la jeune femme ne supportait pas qu'on lui dise non, Oswald reprit sa voix grave et froide. Il se pencha à nouveau vers elle, le regard droit et tranchant. I don't want to talk about that. I don't want to "change the stigma around my condition", reprit-il avec mépris. I'm a werewolf, there's a reason there's a stigma around me. Il était dangereux pour les autres, pour ses proches, pour n'importe qui. Il refusait qu'on le présente comme inoffensif. I'm not a cause to defend. I just want to be left alone. Oz insista sur les deux derniers mots en dévisageant la sorcière. You're right, reprit-il avec une voix plus mesurée. I don't know you, as much as you don't know me. You don't have any idea what I've been through. And I certainly don't trust you enough. Peut-être qu'il avait mal réagi, mais sa position ne changeait pas. Find another passion. A less morbid one, ajouta-t-il d'un ton paternaliste en reprenant sous le bras la ciasse qu'il avait vidée au début de leur conversation. I guess you know the way out. L'ours bourru retourna danssa tanière l'arrière boutique.
Mesurant sa voix pour ne pas alerter son patron dans l'arrière boutique, le lycan se répandait en questions furieuses sur la jeune femme. Interdite un moment, elle sembla retrouver la langue, effrayée et vexée. Hey, that's not fair ! I just wanted to buy something nice for the baby ! I don't need to bribe anyone. Difficile à croire vu le timing du cadeau et de la demande. I don't think you're a freak, I'm- not judging anyone ! C'était facile à dire ça, surtout pour une jolie blonde qui n'avait probablement jamais rien vécu d'humiliant. And who do you think I am, Witch Weakly ? I take my studies seriously, this is my degree we're talking about, I would never make a trashy reality-TV kind of shit. Oz la laissait répondre, conscient qu'elle n'essayait pas de se défendre mais qu'elle réagissait à sa propre colère. Au moins, elle ne s'était pas effondrée en larmes, c'était déjà ça.
Do you know anything about me to make these assumptions ? I have devoted myself to my non profit, fighting for equal rights for everyone, I have a daily radio show where I talk about inequality in the wizarding world, and you think I wanna make a freak out of you ? Inégalité ? La tournure du discours commença à chiffonner le Mancunian, qui croisa les bras et fronça les sourcils, comme s'il ne voyait plus le rapport avec lui. I wanted to talk about you, the man. Who's got a past, a present... and who's trying to build a future. Ce fut la seule phrase qui le toucha. La seule qui aurait pu le mettre de bonne disposition pour écouter la demande d'Aphrodite sans montrer les crocs. You could help change the stigma aroud your condition, and at least help a non-studious girl who's found her passion-project. But I guess you don't want to help. I'll find another freak to talk about, conclut-elle en haussant les épaules, visiblement dégoûtée.
Après s'être fait la réflexion que la jeune femme ne supportait pas qu'on lui dise non, Oswald reprit sa voix grave et froide. Il se pencha à nouveau vers elle, le regard droit et tranchant. I don't want to talk about that. I don't want to "change the stigma around my condition", reprit-il avec mépris. I'm a werewolf, there's a reason there's a stigma around me. Il était dangereux pour les autres, pour ses proches, pour n'importe qui. Il refusait qu'on le présente comme inoffensif. I'm not a cause to defend. I just want to be left alone. Oz insista sur les deux derniers mots en dévisageant la sorcière. You're right, reprit-il avec une voix plus mesurée. I don't know you, as much as you don't know me. You don't have any idea what I've been through. And I certainly don't trust you enough. Peut-être qu'il avait mal réagi, mais sa position ne changeait pas. Find another passion. A less morbid one, ajouta-t-il d'un ton paternaliste en reprenant sous le bras la ciasse qu'il avait vidée au début de leur conversation. I guess you know the way out. L'ours bourru retourna dans
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