nom : Fraser, éclat de feu dans une Ecosse aux terres vallonnées et boueuses, paysage magique et magnififque, un nom qui se fait entendre, un nom symbole d’une famille unie, aimante, où les liens du sang supplantent toute espèce de discorde  prénom(s) : Kerr, un prénom qui trahit les origines de l’homme abîmé par la vie. Un prénom qui décrit la terre qu’il aime, une terre brouissalleuse, marécageuse, dans laquelle poussent les plantes les plus vigoureuses que l’on voit en Grande-Bretagne. Archibald, la nature et l’audace, deux qualités qui ont toujours défini l’écossais. Symbiose et équilibre, un tempérament de feu fermement ancré dans la terre de ses ancêtres âge : 38 années foulées sur cette terre, un nomade qui pourtant n’est bien que proche de ses racines. Racines de fer dans une terre de bronze. date & lieu de naissance : Le 29 janvier 1982, sur l’Isle de Fair Isle, sa mère ayant choisi l’accouchement à domicile. Un fils de l’hiver, un fils du Verseau, un fils de la terre glacée et humide. nationalité : Ecossais, tartan fermement affirmé devant les envahisseurs britanniques origines : Sang fier d’écossais, sang fier de viking, mais sang fougueux de gaulois, père écossais, mère bretonne ancienne école : Poudlard comme tout bon écossais, avec une place toute trouvée dans la maison du Blaireau, loyauté et fidélité, puis Hungcalf, maison du Summerbee, altruisme, travail et loyauté. Des valeurs qui ne l’ont jamais quitté. années d'études : filière & options (ou matière enseignée ou métier) : Conférencier en botanique & Fleuriste de l’Emporium orientation sexuelle : Même si les dragons furent son premier amour, c’est vers la gente masculine que l’homme de la Terre s’est finalement tourné. Une attirance dont il n’aime point parler, par pudeur plus que par honte même si ce fut le cas dans un premier temps. état civil : Célibataire pour le bien de tous, qui aimerait s’accoquiner avec un homme brisé ? statut financier : Les gallions ne furent jamais un obstacle nature du sang : Un sang-mêlé, fils d’un père cracmol fruit de nés-moldus, et d’une mère sorcière au sang-mêlé

Loyal – Altruiste – Psychologue – Brave – Aimant – Protecteur – Paternel – Brisé – Sensible – Têtu – Obstiné – Joueur – Pudique – Pédagogue


1.0 ━ Sa famille. Son clan. Kerr est un homme attaché à ses racines, même si sa famille n’est pas des plus conventionnelles. Fils d’un cracmol et d’une sorcière au sang de gaulois breton, il n’a pourtant que peu connu cette dernière, n’ayant que des souvenirs fugaces de celle qu’il aurait dû appeler maman. Fantôme surplombant sa vie, il n’a pourtant jamais douté qu’elle le veillait et le protégeait des dangers de la vie, jusqu’à fort récemment. Morrigane – c’était son prénom – était décédée alors que l’enfant aux cheveux roux n’avait encore que quatre ans. C’était un hiver, peu de temps avant le cinquième anniversaire de l’aîné de la famille. Une mauvaise toux, qu’elle pensait sans danger, mais qui s’était avéré bien plus grave, et quand le sang s’était mêlé à l’air expulsé pendant ses quintes de toux, il était trop tard pour qu’elle puisse être guérie…  Orphelin de mère, son père se remit pourtant avec une autre femme, Ashley Fawley. Elle était très gentille, et ce mariage lui avait offert une sorte de seconde mère, même s’il n’arrivera jamais à l’appeler par ce nom, comme si une force invisible l’en empêchait. Alors qu’il entrait à Poudlard, ce second mariage fut fertile, et il eut une première sœur, du nom de Caoimhe. Plus tard, elle préférera le prénom Isalynn, le deuxième qui lui fut donné. Cette petite sœur, Kerr l’aimera très vite. Petite bouille aux cheveux de feu comme leur père, il ne pouvait que l’aimer. Alors que le jeune homme avançait dans l’adolescence, ses parents eurent la merveilleuse idée d’agrandir la famille en adoptant une nouvelle fille, Regina, qui pourtant avait le même âge qu'Isalynn. Kerr se retrouvait ainsi aîné et seul fils de la famille, double mission de protection pesant sur ses épaules comme la couronne que tout héritier se doit de supporter, quelque soit le poids de l’acier et des âges, quelque soit le poids des responsabilités qui lui incombent. Un clan qu’il ne cesse de défendre, bouclier-lige face aux attaques dont ses sœurs auraient pu être victimes, même si celles-ci ont toujours se défendre sans qu’il n’ait besoin de leur venir en aide.

2.0 ━ Baguette, précieux instrument de bois qu’il me semblait ne jamais devoir m’en séparer jusqu’à ce jour maudit où la ciel lui était tombé sur la tête, fils de gaulois qu’il était. Et pourtant, cette fière baguette au bois de sorbier et en son cœur une écaille de dragon, lui avait pourtant fait défaut, et elle s’était brisé comme son corps sous les coups et les griffes acérées de la bête aux écailles d’orichalque. Fidèle baguette, amie de jeunesse, elle n’avait pourtant pu le défendre avec efficacité et s’était brisé, pour ne laisser qu’un sorcier apeuré et démuni. Il aura fallu de longs mois pour que le sorcier reprenne confiance en sa magie, qu’il reprenne confiance dans son corps et dans la solidité de son poignet. Ce n’est qu’une fois la convalescence terminée que l’écossais retourna dans l’antique boutique d’Ollivander et qu’il dût prendre une nouvelle baguette comme compagne. Le destin semblait farceur, et une nouvelle fois le dragon avait pris place au cœur de ses mains, dans cette baguette nouvelle en bois de chêne blanc avec en son âme un ventricule de dragon, du même dragon d’ailleurs que la première baguette. Pourtant, malgré cette fidélité renouvelée, Kerr a bien du mal à être à l’aise avec celle qui contient en son cœur ce qui est depuis devenu son épouvantard, le fier dragon au souffle infernal. Lui qui était pourtant courageux et brave, lui dont l’épouvantard prenait assez simplement la forme de la solitude, avait vu son univers changer, et désormais, quand le sorcier se trouvait confronté à l’épouvantard, c’est un immense dragon aux écailles noirs et au regard de braise qui surgit, réveillant ses souvenirs, et sa douleur… Pour tout patronus, celui-ci avait changé également. Le dragon du Komodo d’argent avait laissé place à une créature bien plus rassurante pour le nouveau sorcier qu’était devenu Kerr, un mouton de Soay, qui n’hésite pas à défendre son sorcier avec ses cornes lumineuses. Son amortentia a lui aussi changé, essentiellement composé de l’odeur délicieusement fumante de la bouse de dragon, de cuir et de viande, ce sont désormais les notes de whisky, de framboise et de feu de bois qui ont pris le dessus…

3.0 ━ Fervent passionné de botanique et de magizoologie, c’est avec un naturel évident que Kerr avait choisi cette filière alors étudiant à Hungcalf parmi les Summerbee. Le jeune adulte avait alors une affinité toute particulière avec ces êtres vivants dont beaucoup de sorciers ne se préoccupent guère. Il adorait ainsi passer des matinées entières à parler avec des cricasses ou à prendre soin de ses mandragores, et il ne laissait jamais passer l’occasion de donner un coup de main au professeur de soins aux créatures magiques pour brosser le poil des bébés croups ou pour s’occuper de nourrir les Fléreurs. Mais sa plus grande passion avec deux grandes ailes, une armure d’écailles impénétrables, une gueule reptilienne et un regard de braise… Le dragon. Kerr n’en avait qu’entendu parler, et c’est à Hungcalf qu’il rencontra les premiers spécimens de son existence. Et il en tomba profondément amoureux. Il comprenait mieux ces créatures que certains sorciers au caractère volubile et profondément mauvais. Il avait commencé par dessiner ces créatures avant de les apprivoiser, en les nourrissant, en ramassant leur bouse qui était un terreau particulièrement fertile en botanique, à condition bien sûr de ne pas le surdoser ce qui aurait pour effet de brûler la terre plus qu’autre chose. Mais cette passion était dangereuse, ce que son père ne cessait de lui répéter. Pourtant, Kerr n’avait pas écouté ces solides conseils, et après avoir terminé ses études à Hungcalf, son sujet de fin d’études portant sur le langage des dragons. Un tel mémoire avait rendu la suite professionnelle du Fraser évidente : l’élevage de Noirs des Hébrides du clan MacFusty, aux Hébrides. L’espèce était connu pour son agressivité, mais c’était sûrement l’espèce que préférait Kerr, avec l’Opaloeil des Antipodes. L’écossais admirait son armure de cuir noir, ses yeux violets étincelants, ses ailes de chauve-souris et sa queue qui se terminait telle une flèche médiévale. Un dragon agressif, mais Kerr n’était pas un sorcier à avoir peur, il avait déjà une ou deux cicatrices, quasiment invisibles, sur l’avant-bras droit alors qu’il nourrissait des bébés de cette espèce. Mais rien ne l’avait préparé à subir l’accident dont il fut la victime… Un horrible accident, un nouveau sorcier venait d’arriver, du Ministère, pour contrôler les lieux. Or, il avait été mettre son nez un peu trop près d’une mère dragonne, dont les œufs n’allaient pas tarder à éclore. Kerr avait voulu le prévenir, mais il s’était quand même approché. Alors, pour le protéger, il s’était mis entre le dragon et l’employé du ministère, pensant que son odeur rassurerait la dragonne. Mais que nenni… Le dos lacéré une première fois par la flèche qui lui servait de queue, Kerr n’était plus qu’une menace aux yeux du dragon, qui lui avait asséné plusieurs coups de queue et de griffes, avant de cracher du feu. Ce n’était qu’avec l’aide de ses collègues que l’homme en était ressorti vivant… Baguette brisée lors du premier coup, son corps n’était plus qu’une loque. Même les médicomages avaient douté de pouvoir le guérir. Ce n’est qu’après plusieurs mois de convalescence et de rééducation que Kerr avait réussi à remarcher … Son dos portait encore les stigmates de l’épisode : d’immenses cicatrices l’avaient marqué, ainsi qu’une plus légère cicatrice sur la paume de la main, et un léger boitillement, sa hanche ayant été touché. Depuis lors, depuis qu’il avait frôlé la mort, jamais plus Kerr ne s’était approché d’un dragon… Il ne supportait plus que la compagnie des humains, des plantes, qui ne l’avaient jamais trahi et des bêtes dont le dos n’était pas recouvert d’écailles, tels ses quelques moutons et son berger australien, Caraid