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All those unspoken things | Riley
Dim 22 Mar 2020 - 13:09
Mon pouce hésite quelques secondes avant d'appuyer sur la touche. Message envoyé.
J'écrase ma cigarette et pousse un long soupir en découvrant mon reflet dans la glace. Des cernes plus gros que jamais, les joues creusées, le regard éteint - la fatigue me gagnait peu à peu, me rongeant de l'intérieur. Enchaîner les cours, les visites à l'hôpital et les séances de tirs depuis près de deux semaines n'était pas de tout repos. Mais il est hors de question que j'abandonne Riley. Il est également proscrit de lui donner des raisons de s'inquiéter pour moi, aussi je m'empresse de faire disparaître toute trace de faiblesse de mon visage. Malheureusement, je ne pouvais rien faire pour mon regard las. A part peut-être prendre sur moi et afficher une façade de bonne humeur.
Je commençais à manquer d'idées. Depuis quasiment deux semaines, j'allais puiser dans mon imagination pour alléger quelque peu la vie de mon ami. Je lui rendais visite presque quotidiennement, dès que le temps me le permettait - et au diable ma fatigue intense. Je lui avais déjà apporté des livres, des comics, un poster de son équipe de Quidditch favorite histoire d'égayer les murs de cette chambre d'hôpital. Les lumières blanches et ternes suffiraient à rendre malade un visiteur en bonne santé. Il était donc de mon devoir de rendre le séjour de Riley le plus aisé possible. Peut-être que ma culpabilité m'y poussait plus que de raison.
Aujourd'hui, j'ai opté pour un bibelot qui, j'espère, le ferait sourire. Je le fourre dans mon sac, enfile mon blouson en cuir au-dessus de mon pull vert bouteille, sors de l'appartement et transplane jusqu'à l'hôpital.
Un frisson me parcourt l'échine alors que j'arrive devant l'imposant bâtiment. Je me souviens de la première fois où j'ai été voir Riley ; comment, furieuse, j'avais quitté les lieux sans mot dire pour déverser ma haine contre Eliott ; comment j'y étais retournée le lendemain, l'âme meurtrie mais bienveillante, pour apaiser ses maux. Comment j'avais continué à lui rendre visite, les yeux voilés de tendresse ; comment nous avions mis de côté nos différends, nos prises de becs et nos tourments, pour nous concentrer sur l'essentiel ; comment nos échanges avaient été plus agréables que jamais en ces temps difficiles. L'abcès ne demandait pourtant qu'à être percé, alors que nous nous efforcions aussi bien l'un que l'autre d'ignorer cette ambiance pesante qui alourdissait nos coeurs, préférant prendre soin de nous et embrasser cette trêve où l'on trouvait du réconfort.
Mais la bombe continuait son compte à rebours, menaçant de nous exploser au visage d'un moment à l'autre. La bulle enflait inlassablement, attendant avec impatience le moment où le trop plein d'air prendrait le dessus.
Je fronce les sourcils et redresse nerveusement mes cheveux sur ma nuque, les attachant dans un geste désespéré - pour me donner de l'aplomb, peut-être ? La porte de la chambre devant moi me paraît soudainement immense, ou alors est-ce moi qui suis minuscule ? Je secoue la tête, tentant de chasser ces pensées parasites. On n'explosera pas. Pas aujourd'hui.
Doucement, je toque, activant la poignée. Un doux sourire se dessine sur mes lèvres alors que je découvre le visage fatigué de mon ami.
- Hey there, handsome, je murmure.
Je referme la porte derrière moi et sors une tasse à l'effigie de Legolas de mon sac.
- That's for when you get lonely, je plaisante. I got you some cigarettes too.
Je souris et dépose la tasse sur sa table de chevet, avant de me pencher vers lui pour lui embrasser le front. M'installant à ses côtés, je pose ma main sur la sienne et fixe mon regard dans ses prunelles.
- How are you feeling today?
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Re: All those unspoken things | Riley
Dim 22 Mar 2020 - 15:48
All those unspoken things
(Riley & Sidney, 05 mars)
Les jours passent et la douleur de l'accident à totalement disparu sur son corps. Son âme quant à elle, guérit lentement. Les mots ont été aussi dur que les coups, et à été le point de non-retour de la descente aux enfers du garçon. Riley souffle doucement sur le café qu'il tiens entre ses mains, adossé à son lit d'hôpital. Les jours sont long, ainsi confiné.
Maintenant, tout le monde sait.
Maintenant, tout le monde le regarde en pitié.
Son âme en morceau qui aimerait fuir et pourtant,
enfermé ici, on lui demande de faire la paix.
Avec son corps, avec son cœur,
avec la silhouette qu'il observe dans le miroir.
Ses yeux se posent sur la perfusion qui coule doucement dans ses veines. Trop faible, ils disent, pleins de trous, pleins de vide dans son corps. Il s'est fait du mal, qu'ils disent. Il faut qu'il reprenne des forces. Les murmures des médecins derrière sa porte adressés à sa sœur, son frère, sa mère. Un nouveau soupire s'échappe de ses lèvres, meurtri.
Le bip de son téléphone le ramène à la réalité, le sort des penses troubles de son esprit. Son sourire, bien que léger, est immédiat. Savoir la rousse près de lui donnait répit à ses angoisses, ainsi tourné vers elle, il refusait de penser à lui. Espoir compliqué quand même dans ses yeux à elles, tristesse flotte et flirte avec son cœur.
Le lion blessé relève la tête vers la porte quand il entend toquer, sourire doux à voir sa meilleure amie entrer, comme tout les jours depuis qu'il a attiré dans ce lit d'hôpital. La possibilité de perdre quelqu'un, souvent, permet de se rendre compte à quel point sa présence est rassurante, pressente de réconfort, une délicieuse habitude. « Hey there handsome. » Riley éclate de rire en voyant la tasse à l'effigie de l'elfe, souvenir des premiers moments doux. « That's for when you get lonely. I got you some cigarettes too. How are you feeling today ? » Le garçon fit signe de prier en levant le nez vers le ciel « Merlin, thank the universe for giving me Sidney and cigarettes. » dit-il avant d'ouvrir à nouveau les yeux pour la regarder s'installer, l'air mutin. « Nobody want's me to smoke here. For fuck sake, i'm not dying ! I just have to eat a bit, let me live already ! » dit-il sur un ton plaintif mais en plaisantant, incapable de prendre le sujet de ses troubles alimentaires au sérieux.
L'air princier, Riley vint embrasser la main de la rouquine. Les étoiles étaient légèrement revenue dans le regard du lion, signe qu'il se rétablissait lentement. « No offense but you look more dead than me, Pond. Are you ok ? » Le garçon lâcha sa main le temps de reprendre son café, en versant la moitié dans la tasse que lui avait apporté Sidney, la lui tendant pour partager son bien. « did you not sleep well ? »
- InvitéInvité
Re: All those unspoken things | Riley
Dim 22 Mar 2020 - 17:13
Le blond cache ses souffrances derrière des plaisanteries, mais je ne suis pas dupe. Il réfugie son âme blessée derrière ses blagues, sa nonchalance, sa désinvolture ; et Merlin ce que j'aimerais pouvoir aller trouver cette âme meurtrie et l'envelopper de tout mon amour, lui donner la vie qui lui manque, la bercer jusqu'à ce qu'elle puisse se relever. L'impuissance et la culpabilité me serrent le cœur.
- I know, love, je murmure, tentant de paraître rassurante. But hey, at least you got me, right? Am I not enough?
Je ris doucement, serrant sa main entre mes doigts un instant. Il a l'air d'aller beaucoup mieux qu'à son arrivée. Son regard retrouve progressivement vie alors qu'à l'inverse, le mien semble s'éteindre un peu plus au fil des jours. La lueur scintillant au fond de ses prunelles me réchauffe le ventre, mais mon sourire se fige lorsqu'il reprend la parole.
- No offense but you look more dead than me, Pond. Are you ok?
- I'm fine.
La réponse a fusé d'elle-même, automatisme bien ancré dans ma peau. Je me force à esquisser un nouveau sourire alors qu'il partage son café.
- Did you not sleep well?
Le rythme de mon cœur s'accélère. Ne peut-il pas, pour une fois, cesser de lire en moi aussi facilement ? Ne peut-il donc pas se laisser berner par mon maquillage et mon don de métamorphomage, comme tout le monde ? Ne peut-il pas se contenter de la façade que je lui présente ?
Non, il fallait toujours que Riley creuse sous la carapace. Il fallait toujours qu'il s'inquiète, au lieu de se concentrer sur son bien-être à lui. Je plisse les yeux, bois une gorgée de café, et opte pour le haussement d'épaules dédaigneux.
- I'm fine, I promise. A lot of work to do, that's all. Now tell me, is there something I can do for you today? I have a chess set in my bag, if you're up for a game?
Classique stratégie de diversion. Well done, Sidney. Je lève les yeux intérieurement, me maudissant. Une fois de plus, ne pas mentir à ses proches, mais ne pas dire toute la vérité non plus. Après tout, je ne vais pas mal, ce n'est donc pas un mensonge, si ? Et je suis effectivement débordée de boulot pour rattraper mon retard accumulé depuis la rentrée de janvier. Dans ce cas, si je suis dans les règles, pourquoi ma culpabilité semble revenir, se nichant dans ma gorge ? Pourquoi je peux sentir ses racines s'enfoncer dans ma chair, donnant à l'oxygène un désagréable goût amer ?
Sourire crispé sur les lèvres, j'attrape mon sac. Le manque de fatigue trouble mes nerfs, et je ne sais pas combien de temps je vais tenir. Toute cette mascarade semble sur le point de s'effondrer ; mes épaules se font faibles, épuisées. Le cliquetis incessant du compte à rebours résonne dans mon esprit, réveillant mon mal de crâne. Mais je ne peux l'ignorer, alors que tous mes efforts sont rassemblés dans un but précis : ne pas inquiéter Riley.
- I know, love, je murmure, tentant de paraître rassurante. But hey, at least you got me, right? Am I not enough?
Je ris doucement, serrant sa main entre mes doigts un instant. Il a l'air d'aller beaucoup mieux qu'à son arrivée. Son regard retrouve progressivement vie alors qu'à l'inverse, le mien semble s'éteindre un peu plus au fil des jours. La lueur scintillant au fond de ses prunelles me réchauffe le ventre, mais mon sourire se fige lorsqu'il reprend la parole.
- No offense but you look more dead than me, Pond. Are you ok?
- I'm fine.
La réponse a fusé d'elle-même, automatisme bien ancré dans ma peau. Je me force à esquisser un nouveau sourire alors qu'il partage son café.
- Did you not sleep well?
Le rythme de mon cœur s'accélère. Ne peut-il pas, pour une fois, cesser de lire en moi aussi facilement ? Ne peut-il donc pas se laisser berner par mon maquillage et mon don de métamorphomage, comme tout le monde ? Ne peut-il pas se contenter de la façade que je lui présente ?
Non, il fallait toujours que Riley creuse sous la carapace. Il fallait toujours qu'il s'inquiète, au lieu de se concentrer sur son bien-être à lui. Je plisse les yeux, bois une gorgée de café, et opte pour le haussement d'épaules dédaigneux.
- I'm fine, I promise. A lot of work to do, that's all. Now tell me, is there something I can do for you today? I have a chess set in my bag, if you're up for a game?
Classique stratégie de diversion. Well done, Sidney. Je lève les yeux intérieurement, me maudissant. Une fois de plus, ne pas mentir à ses proches, mais ne pas dire toute la vérité non plus. Après tout, je ne vais pas mal, ce n'est donc pas un mensonge, si ? Et je suis effectivement débordée de boulot pour rattraper mon retard accumulé depuis la rentrée de janvier. Dans ce cas, si je suis dans les règles, pourquoi ma culpabilité semble revenir, se nichant dans ma gorge ? Pourquoi je peux sentir ses racines s'enfoncer dans ma chair, donnant à l'oxygène un désagréable goût amer ?
Sourire crispé sur les lèvres, j'attrape mon sac. Le manque de fatigue trouble mes nerfs, et je ne sais pas combien de temps je vais tenir. Toute cette mascarade semble sur le point de s'effondrer ; mes épaules se font faibles, épuisées. Le cliquetis incessant du compte à rebours résonne dans mon esprit, réveillant mon mal de crâne. Mais je ne peux l'ignorer, alors que tous mes efforts sont rassemblés dans un but précis : ne pas inquiéter Riley.
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Re: All those unspoken things | Riley
Mar 31 Mar 2020 - 21:54
« I know, love. But hey, at least you got me, right ? Am i not enough ? » Le garçon souriait, bien plus bienveillant avec elle qu'avec n'importe qui, en ce moment. Mais ses sourires et sa fausse ironie ne le duperont pas non, Riley voit bien clair dans son jeu, et depuis longtemps. Lui demandant si elle va bien, il relève un sourcil à la réponse bien trop rapide qu'elle lui donne. « I'm fine. »
Espère t-elle le duper lui, maître du mensonge rassurant, fier détenteur d'une carapace qu'il pensait impossible à briser, cachant ses monstres et les gardant à l'intérieur ? « did you not sleep well ? » Le garçon gardait sa main dans la sienne, contact rassurant comme pour lui dire, it's okay, you can say whatever is heavy on your heart. « I'm fine, I promise. A lot of work to do, that's all. Now tell me, is there something I can do for you today ? I have a chess set in my bag, if you're up for a game ? » Le lion pinça les lèvres comme pour se retenir de lui dire toute ses vérités. Il haussa les épaules, « if you want. » dit-il simplement, avant de voire une gorgée de café.
Se poussant un peu dans son lit pour qu'elle puisse poser le plateau à côté de lui, Riley la regardait faire, silencieux, tentant de trouver la meilleure stratégie pour la faire craquer. « Did you pass the last defense of the dark arts test ? How was it ? » La stupidité de ses actes revenaient en pleine figure à Riley maintenant qu'il était bloqué là, loins des bancs de l'université. Une fois le plateau de jeu en place, Riley déplaça son premier pion, relevant les yeux vers son amie. « Do you want to... talk about what happened ? » Quand bien même il n'avait pas relevé le regard, il pouvait sentir sidney bouillir en face de lui. Et cela avait assez durer. « Do you have any questions about... well, my tca, or... what happened with Eliott ? »
- InvitéInvité
Re: All those unspoken things | Riley
Ven 3 Avr 2020 - 12:30
Je sors le plateau de jeu et le dépose sur le lit, préparant les pièces.
- You know you're gonna lose, right?
Mais alors que je tente de me tenir à ma stratégie de diversion, Riley ne semble pas vouloir en faire de même.
- Did you pass the last defense of the dark arts test ? How was it ?
- I did, je réponds sans le regarder. I aced it, obviously.
Mensonge. Je ne m'étais jamais autant rétamée à un examen.
Les pulsions sur ma tempe résonnent dans mon crâne. Mon attention se porte sur le plateau de jeu, alors que Riley déplace son premier pion. Je fais de même, contrôlant du mieux que je peux les tremblements de mes doigts, concentrant toute mon énergie sur cette façade d'assurance qui menace de se briser d'une minute à l'autre.
- Do you want to... talk about what happened ?
Trois.
Je ne relève pas les yeux ; les pulsions se font plus fortes.
- There's nothing to say, really.
Deux.
La gorge serrée, ma voix se mue dans un murmure agacé. Un sifflement me brûle l'oreille, perçant mon crâne, et j'attends que le lion joue son tour. Mais il ne lâche pas l'affaire.
- Do you have any questions about... well, my tca, or... what happened with Eliott ?
Un.
Ma mâchoire se contracte, mes yeux se plissent. La fureur fait bouillir le sangimpur dans mes veines.
- Actually, I do.
Enfin, je plante mon regard dans celui de Riley - dur, fermé, protégeant mon âme.
- Why?
Boum.
- Why do you want to talk about him? Haven't I suffered enough? Don't you think my punishment's been going on more than I deserve?
La hargne rythme mes paroles, camouflant, une fois de plus, la réalité en dessous de cette énième couche protectrice. La rage, éternel mécanisme de défense, explose en premier plan pour dissuader les véritables émotions de se montrer. Une fois de plus, nous allions nous disputer. Mais là, le sujet de notre discorde faisait partie de ceux à prendre avec des pincettes... Chose que je semblais être incapable de faire aujourd'hui. Mais à présent que mon venin réclamait sa liberté, comment revenir à cet état de tendresse et de bienveillance qui avait bercé nos rencontres pendant deux semaines de paix ?
Ou n'était-ce, en réalité, qu'une trêve entre deux batailles ?
- You know you're gonna lose, right?
Mais alors que je tente de me tenir à ma stratégie de diversion, Riley ne semble pas vouloir en faire de même.
- Did you pass the last defense of the dark arts test ? How was it ?
- I did, je réponds sans le regarder. I aced it, obviously.
Mensonge. Je ne m'étais jamais autant rétamée à un examen.
Les pulsions sur ma tempe résonnent dans mon crâne. Mon attention se porte sur le plateau de jeu, alors que Riley déplace son premier pion. Je fais de même, contrôlant du mieux que je peux les tremblements de mes doigts, concentrant toute mon énergie sur cette façade d'assurance qui menace de se briser d'une minute à l'autre.
- Do you want to... talk about what happened ?
Trois.
Je ne relève pas les yeux ; les pulsions se font plus fortes.
- There's nothing to say, really.
Deux.
La gorge serrée, ma voix se mue dans un murmure agacé. Un sifflement me brûle l'oreille, perçant mon crâne, et j'attends que le lion joue son tour. Mais il ne lâche pas l'affaire.
- Do you have any questions about... well, my tca, or... what happened with Eliott ?
Un.
Ma mâchoire se contracte, mes yeux se plissent. La fureur fait bouillir le sang
- Actually, I do.
Enfin, je plante mon regard dans celui de Riley - dur, fermé, protégeant mon âme.
- Why?
Boum.
- Why do you want to talk about him? Haven't I suffered enough? Don't you think my punishment's been going on more than I deserve?
La hargne rythme mes paroles, camouflant, une fois de plus, la réalité en dessous de cette énième couche protectrice. La rage, éternel mécanisme de défense, explose en premier plan pour dissuader les véritables émotions de se montrer. Une fois de plus, nous allions nous disputer. Mais là, le sujet de notre discorde faisait partie de ceux à prendre avec des pincettes... Chose que je semblais être incapable de faire aujourd'hui. Mais à présent que mon venin réclamait sa liberté, comment revenir à cet état de tendresse et de bienveillance qui avait bercé nos rencontres pendant deux semaines de paix ?
Ou n'était-ce, en réalité, qu'une trêve entre deux batailles ?
- InvitéInvité
Re: All those unspoken things | Riley
Dim 19 Avr 2020 - 20:51
Jeu d'échec comme pour l’amener doucement à se confier, chacun y va de son pion, grappillant doucement les centimètres manquant jusqu'au cœur de l'autre. « Do you want to talk about what happened ? » Cloué dans cette chambre d'hôpital, Riley n'avait pas le choix que de penser et repenser à ce qu'il s'était passé, et jamais en deux semaines n'avait-elle ne serait-ce qu'évoquer le sujet, ignorant superbement la cause des blessures du lion. « There's nothing to say, really. » Son accent roulait sur sa langue alors que Riley relevait le regard de ses pions pour l'observer. « do you have any questions about... well, my tca, or, what happened with Eliott ? »
Il senti le courant électrique et la rage s'allumer dans le cœur de son amie alors qu'il bougeait un nouveau pion. « Actually, I do. » Ses yeux se plongèrent dans ceux sans fond de Sidney, ne lui laissant voir qu'une infime partie d'elle. « Why ? Why do you want to talk about him ? Haven't I suffered enough ? Don't you think my punishment's been going on more than I deserve ? »
Un mouvement de recul d'abord, puis son sourcil qui se lève alors qu'il l'observe, silencieux, piqué par sa réponse. Sa première pensée fut de lui rire au nez, épuisé par le combat qu'il menait contre lui-même, obligé de le mener pour la simple et bonne raison qu'Eliott lui avait casser la gueule à cause d'elle. Mais ce n'était que remettre le problème sur quelqu'un d'autre. Il pinça les lèvres en inspirant longuement, les yeux fixés sur les pions d'échecs entre eux. « Well, maybe we all needed a good kick in the ass for going up and not down anymore. »
Riley osa relever à nouveau le regard vers la tornade d'émotions en face de lui. « I'm not your ennemy, Sidney. Don't kill me. » Le ton se voulu plaisantant mais la réalité était bien là, entre eux. Ils avaient souffert, tout les deux, et souffraient encore, beaucoup trop fort. « Talking about it make it real. If it's real, it's possible to get rid of it. » Un silence, Riley regarde à nouveau ses mains. « The pain, i mean. »
- InvitéInvité
Re: All those unspoken things | Riley
Ven 24 Avr 2020 - 14:38
Son regard se fixe en moi, comme pour m'empêcher de craquer davantage, pour m'ancrer dans la réalité, me ramener à ce qui nous entoure. Mais c'est trop tard ; la vanne est ouverte, et le flot d'émotions contenues bien trop longtemps ne demande qu'à sortir.
Je le vois m'observer, m'analyser, se contenir. Il serre les lèvres, s'empêchant de répondre trop vite, trop fort, trop dur. Pour une fois, c'est lui qui a la tête sur les épaules. Pour une fois, il joue à l'adulte. Le patient montre sa force d'esprit et lutte contre ses propres instincts, mais je ne cède pas.
Mes prunelles, féroces, le défient de me contredire. Et, enfin, la sentence tombe.
- Well, maybe we all needed a good kick in the ass for going up and not down anymore.
- No.
Mon refus fuse, le ton déterminé, la voix grave - presque inébranlable. Presque, parce que le trémolo quasiment imperceptible qui anime discrètement ma gorge parvient à mes oreilles. Les mâchoires serrées, je ne lâche pas Riley des yeux, l'éternelle lueur sanguine faisant frémir mes paupières, comme pour le faire relever la tête par la simple force de ma pensée.
Look at me if you dare. Look at me, look at me, look at me.
- I'm not your enemy, Sidney. Don't kill me.
L'humour marque ses mots, mais sa plaisanterie est loin d'avoir l'effet voulu. Au lieu d'esquisser un sourire, mes lèvres se mettent à trembler, et toute la concentration du monde ne suffit pas à les contrôler.
- Talking about it makes it real. If it's real, it's possible to get rid of it.
- No, je souffle.
Je secoue la tête, coincée dans mon refus catégorique, ne voulant croire à ses paroles.
- The pain, I mean.
- But it's already there!
Malgré moi, je m'emporte. Mes doigts tremblants font tomber les pièces de l'échiquier. Mes yeux s'humidifient, mes joues sont parcourues de tics nerveux ; mon assurance, mon contrôle, ma façade, toutes mes défenses se sont fait la malle.
- I feel it. Every day. Every time I look at you, every damn time I hear that sadness in your voice. Every night, I go to bed with that fucking pain. And I wake up, every freaking morning, and it's still there.
Et là, pour la première fois depuis des années, mon corps décide de me trahir de la pire des manières qui soit. Pour la première fois, depuis si longtemps que je ne saurais m'en souvenir, des larmes s'enfuient de mes yeux, brûlant mes joues sur leur sillage.
- I can't stand it, Riley. If I could, I'd replace your heart with mine so you'd heal faster. I'd give you anything. I'd do anything...
Les trémolos sont clairement perceptibles, à présent. Lassés de se cacher, ils se montrent au grand jour et embrassent fièrement l'espace, ne me laissant d'autre choix que de les accepter. Les larmes coulent en un torrent libre, craquelant le masque et creusant leur chemin à travers les fissures.
Ma main se pose sur sa joue, lui intimant de soutenir mon regard. De me croire. De saisir l'ampleur de ma culpabilité, et de ma volonté de me repentir. De tout réparer. De l'aimer avec une force telle qu'elle suffirait à panser ses blessures.
- Do you know what I want more than anything in the world? More than being the best Auror there is? More than all I ever worked for?
Un faible sourire fend mes lèvres, alors que mes yeux ne cessent de pleurer, comme pour rattraper tout le temps que j'ai passé à me taire.
- You to be happy, je murmure. That's all I want. And I'd do anything to make that happen.
Je le vois m'observer, m'analyser, se contenir. Il serre les lèvres, s'empêchant de répondre trop vite, trop fort, trop dur. Pour une fois, c'est lui qui a la tête sur les épaules. Pour une fois, il joue à l'adulte. Le patient montre sa force d'esprit et lutte contre ses propres instincts, mais je ne cède pas.
Mes prunelles, féroces, le défient de me contredire. Et, enfin, la sentence tombe.
- Well, maybe we all needed a good kick in the ass for going up and not down anymore.
- No.
Mon refus fuse, le ton déterminé, la voix grave - presque inébranlable. Presque, parce que le trémolo quasiment imperceptible qui anime discrètement ma gorge parvient à mes oreilles. Les mâchoires serrées, je ne lâche pas Riley des yeux, l'éternelle lueur sanguine faisant frémir mes paupières, comme pour le faire relever la tête par la simple force de ma pensée.
Look at me if you dare. Look at me, look at me, look at me.
- I'm not your enemy, Sidney. Don't kill me.
L'humour marque ses mots, mais sa plaisanterie est loin d'avoir l'effet voulu. Au lieu d'esquisser un sourire, mes lèvres se mettent à trembler, et toute la concentration du monde ne suffit pas à les contrôler.
- Talking about it makes it real. If it's real, it's possible to get rid of it.
- No, je souffle.
Je secoue la tête, coincée dans mon refus catégorique, ne voulant croire à ses paroles.
- The pain, I mean.
- But it's already there!
Malgré moi, je m'emporte. Mes doigts tremblants font tomber les pièces de l'échiquier. Mes yeux s'humidifient, mes joues sont parcourues de tics nerveux ; mon assurance, mon contrôle, ma façade, toutes mes défenses se sont fait la malle.
- I feel it. Every day. Every time I look at you, every damn time I hear that sadness in your voice. Every night, I go to bed with that fucking pain. And I wake up, every freaking morning, and it's still there.
Et là, pour la première fois depuis des années, mon corps décide de me trahir de la pire des manières qui soit. Pour la première fois, depuis si longtemps que je ne saurais m'en souvenir, des larmes s'enfuient de mes yeux, brûlant mes joues sur leur sillage.
- I can't stand it, Riley. If I could, I'd replace your heart with mine so you'd heal faster. I'd give you anything. I'd do anything...
Les trémolos sont clairement perceptibles, à présent. Lassés de se cacher, ils se montrent au grand jour et embrassent fièrement l'espace, ne me laissant d'autre choix que de les accepter. Les larmes coulent en un torrent libre, craquelant le masque et creusant leur chemin à travers les fissures.
Ma main se pose sur sa joue, lui intimant de soutenir mon regard. De me croire. De saisir l'ampleur de ma culpabilité, et de ma volonté de me repentir. De tout réparer. De l'aimer avec une force telle qu'elle suffirait à panser ses blessures.
- Do you know what I want more than anything in the world? More than being the best Auror there is? More than all I ever worked for?
Un faible sourire fend mes lèvres, alors que mes yeux ne cessent de pleurer, comme pour rattraper tout le temps que j'ai passé à me taire.
- You to be happy, je murmure. That's all I want. And I'd do anything to make that happen.
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Re: All those unspoken things | Riley
Ven 24 Avr 2020 - 15:36
Quand bien même le masque de sidney met du temps à tomber, il sait maintenant, qu'il en a le pouvoir et surtout les épaules pour la soutenir. Il l'a vu, une fois. L'éclat de tornade dans ses yeux, son masque s'effriter pour laisser, l'espace de quelques minutes, la vraie sidney éclater. Et avec elle, se laisser engloutir, lui et toute la pièce, emplissant l'air de sa douleur, sa tristesse, sa colère. Les réponses négatives fusent à chacune de ses phrases mais il ne se laisse pas démonter.
En douceur, il creuse, et en récolte les frais quand ses traits tremblent, ses yeux s'humidifiant, se remplissant de toute la peine du monde. How could they think about each other without raping they hearts out ? How could they heal when the pain is so deeply attached to them ? Elle est là à quelques centimètres, et pourtant elle paraît si loin, créent ce fossé entre eux dont Riley connait chaque gouffre, chaque recoin, chaque tremblement. L'envie de s'y cacher n'est plus, et il aurait voulu caresser de son pouce ses lèvres tremblantes, calmer la tempête avant qu'elle n'arrive.
Trop tard. « But it's already there ! » Son cri déchire le cœur du garçon alors qu'il ferme les yeux quelques instants, contrôlant ses propres émotions pour pouvoir écouter celles de sa meilleure amie. Le bruit des pièces s'écrasant sur le sol déchirent les tympans du garçon, comme s'il s'agissait de bien pire, morceaux de cœurs déchirés de deux âmes en peine. « I feel it. Every day. Every time I look at you. Every damn time I hear that sadness in your voice. Every night, I got to bed with that fucking pain. And I weak up, every freaking morning, and it's still there. » Les yeux du lion se ferment une nouvelle fois, sous le coup des paroles, des émotions, du masque qui tombe, enfin. And it fucking hurts. Son cœur se serre, ses phalanges blanchissent alors que ses doigts se referment avec force sur le draps. Incapable de baisser la tête, son regard ancré à celui de Sidney sans pouvoir y échapper, il subit sa peine comme elle subit la sienne. « Do you know what I want more than anything in the world ? More than being the best Auror there is ? More than all I ever worked for ? » Le contact de ses doigts sur sa joue s'intensifie alors que riley penche un peu la tête, comme pour l'obliger à garder le contact, sentant le bout de ses doigts chatouillant sa peau. Son cœur battait la chamade alors qu'il restait là, silencieux et impuissant face à l'ouragan d'émotion, son corps refusant de lui donner la force nécessaire pour la soutenir. Il s'accroche à ses yeux, se laisse envahir par son feu. « You to be happy. » Inspiration intense alors qu'il se retenait de respirer. « That's all I want. And I'd do anything to make that happen. » Sanglot incontrôlé, unique bruit s'échappant de ses lèvres alors qu'il l'attire vers lui avec force, l'entourant de ses bras, la serrant aussi fort qu'il puisse sans la casser. (Could i break her with all this love that she gave me ?) Les larmes se mélangent aux siennes alors qu'il plonge dans son cou, refusant de la lâcher. Leurs émotions se partagent, enfin, réellement, pour la première fois.
Sa voix est rauque quand elle reprend enfin la parole, dans un murmure « I love you so much, Sid, you know that ? » Il redresse doucement la tête, juste assez pour poser son front contre le siens, ramenant ses pouces sur ses joues pour y sécher les larmes. « You did so much for me. You gave me so much, every freaking day. You were always there by my side. » Ses yeux s'ouvrent pour découvrir ses traits, plus fatigués, plus réels que jamais. « How on earth could you think that you've not done enough ? » Il recule de quelques centimètres, juste assez pour pouvoir poser ses yeux sur ce visage qu'il tiens entre ses mains, refusant simplement de la lâcher. « i wish i could make you happy. Relieve you of all this pain. » Le lion rapproche ses lèvres des siens sans pour autant les toucher, murmurant d'un cœur à un autre. « I'd like to be as good to you as you are to me » Et au diable les engueulades, les colères, les mots dures et les coups bas.
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Re: All those unspoken things | Riley
Ven 24 Avr 2020 - 17:53
Ses bras se referment fortement autour de moi. Ses larmes se joignent aux miennes, alors qu'il enfouit sa tête dans mon cou ; instinctivement, mes doigts trouvent leur chemin dans ses cheveux, mes lèvres se posent sur son crâne, je le serre tout aussi fort - avec autant d'amour.
Sa voix éraillée m'arrache un sourire. Je hoche doucement la tête avant qu'il ne s'approche, faisant toucher nos fronts. Ses doigts essuient mes larmes, et je m'empêche de sangloter à nouveau.
- You did so much for me. You gave me so much, every freaking day. You were always there by my side.
Malgré moi, je secoue la tête, mes mains posées sur les siennes, toujours sur mes joues.
- How on earth could you think that you've not done enough ?
- No...
Ma voix n'est qu'un murmure. Je ferme les yeux, luttant contre les larmes ; un sourire faible, triste, lui montre bien qu'il n'en est rien.
- It's not enough.
Je rouvre les paupières pour me perdre dans ses pupilles. Elles aussi ont leur mot à dire. Elles aussi me crient de le croire, tout comme mes propres yeux lui intimaient quelques instants plus tôt d'entendre ce que j'avais à exprimer. Malgré tous les arguments que je pourrais lui avancer, il ne changera pas d'avis.
Alors je me tais, et le laisse parler. Mes lèvres tremblent toujours, les larmes emplissent mes yeux mais ne coulent pas. Je meurs d'envie de le contredire, de lui dire que ce n'est pas son rôle. Que ce qui me ferait plaisir serait qu'il aille mieux, et que c'était la seule chose qui me ferait moins souffrir. Lui aussi en a fait assez. Lui aussi n'a jamais manqué à l'appel, même lorsque je n'avais même pas conscience d'avoir besoin de sa présence ; même dans ces moments là, il était à mes côtés.
- I'd like to be as good to you as you are to me.
- Oh but you are so much more, je souffle, ne pouvant garder le silence plus longtemps.
Mes pouces caressent le dos de ses mains. Mon regard s'adoucit, et je retrouve la tendresse échangée ces dernières semaines, prête à s'exprimer pleinement cette fois.
- You are the best thing that ever happened to me, Riley. And I'll be strong for you.
Je hoche doucement la tête, cherchant son accord implicite.
- I'll be strong enough for the both of us. I promise.
And I fucking mean it. Parole de Pond.
Sa voix éraillée m'arrache un sourire. Je hoche doucement la tête avant qu'il ne s'approche, faisant toucher nos fronts. Ses doigts essuient mes larmes, et je m'empêche de sangloter à nouveau.
- You did so much for me. You gave me so much, every freaking day. You were always there by my side.
Malgré moi, je secoue la tête, mes mains posées sur les siennes, toujours sur mes joues.
- How on earth could you think that you've not done enough ?
- No...
Ma voix n'est qu'un murmure. Je ferme les yeux, luttant contre les larmes ; un sourire faible, triste, lui montre bien qu'il n'en est rien.
- It's not enough.
Je rouvre les paupières pour me perdre dans ses pupilles. Elles aussi ont leur mot à dire. Elles aussi me crient de le croire, tout comme mes propres yeux lui intimaient quelques instants plus tôt d'entendre ce que j'avais à exprimer. Malgré tous les arguments que je pourrais lui avancer, il ne changera pas d'avis.
Alors je me tais, et le laisse parler. Mes lèvres tremblent toujours, les larmes emplissent mes yeux mais ne coulent pas. Je meurs d'envie de le contredire, de lui dire que ce n'est pas son rôle. Que ce qui me ferait plaisir serait qu'il aille mieux, et que c'était la seule chose qui me ferait moins souffrir. Lui aussi en a fait assez. Lui aussi n'a jamais manqué à l'appel, même lorsque je n'avais même pas conscience d'avoir besoin de sa présence ; même dans ces moments là, il était à mes côtés.
- I'd like to be as good to you as you are to me.
- Oh but you are so much more, je souffle, ne pouvant garder le silence plus longtemps.
Mes pouces caressent le dos de ses mains. Mon regard s'adoucit, et je retrouve la tendresse échangée ces dernières semaines, prête à s'exprimer pleinement cette fois.
- You are the best thing that ever happened to me, Riley. And I'll be strong for you.
Je hoche doucement la tête, cherchant son accord implicite.
- I'll be strong enough for the both of us. I promise.
And I fucking mean it. Parole de Pond.
- InvitéInvité
Re: All those unspoken things | Riley
Ven 24 Avr 2020 - 18:43
« I'd like to be as good to you as you are to me. » La myocarde battant la chamade dans sa cage thoracique, Riley n'arrive pas à quitter ses yeux du regard. Refusant d'entendre ses plaintes, ses refus, refusant d'imaginer qu'elle puisse encore penser le contraire. « Oh but you are so much more. » Et c'était si dur, de l'entendre dire ça. Si dur de l'imaginer, de l'accepter, d'en faire une réalité. Lui qui passait ses journées à combattre ses démons et ses nuits à se faire envahir par eux. How can she think i'm good enough ? I'm a useless piece of trash. I don't deserve any of this attention. Il ferme fort les yeux riley, comme pour chasser ses pensées, comme si ça suffisait. « You are the best thing that ever happened to me, Riley. And I'll be strong for you. »
Yeux dans les yeux, cœur contre cœur, les deux amants entrent dans une toute nouvelle dimension. Ils se regardent pourtant, comme si l'avenir était clair, l'espace d'une seconde. Les laissant tranquille pour qu'enfin ils puissent goûter à l'amour, délicatesse au creux de leur ventre, emplissant les corps d'un feu nouveau. « I'll be strong enough for the both of us. I promise. » Le contact de ses mains sur les siennes ne l'empêche nullement de doucement caresser ses joues, se perdant dans ses paroles. Une envie viscérale d'y croire et pourtant, une ombre flottant autour de lui refusant de pouvoir y accéder.
Il hoche négativement la tête, doucement. Tout doucement, reniflant le reste de larmes qui s'échappaient de ses yeux alors que sa prise sur ses joues descend le long de son cou, glissant dans sa nuque pour la rapprocher encore. Les mots lui manquent mais les gestes parlent d'eux-même, ses lèvres trouvant enfin celles de la rousse pour un baiser doux. De quelques secondes seulement, dans un souffle dans un soupire. Avant de l'embrasser à nouveau. Plus spontanément, plus férocement, plus pleins de vie et d'amour. « I'll be strong for you. I'm gonna get the fuck out of here and be strong. So you'll not have to carry me like a cannonball. » Because merlin knows it is so much easier to be strong for others then for me. Because it's the only thing i ever done. Ses yeux crient combien il le pense, arrachent à son cœur le mélange complexe de sentiments à l'égard de la belle au creux de ses bras.
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Re: All those unspoken things | Riley
Ven 24 Avr 2020 - 19:45
Mon cœur rate un battement alors que les lèvres de Riley s'emparent des miennes dans un baiser éphémère. Mais je n'ai pas le temps de réagir, car le voilà qui renchérit, m'embrassant de plus belle, avec plus de fougue, de hargne, de passion - mais aussi d'amour et de tendresse. Malgré moi, une larme s'échappe de mes cils et coule le long de ma joue, me brûlant la peau, s'écrasant contre nos bouches émues. Et pour la première fois depuis des mois, tout me parait clair.
Si j'ai oublié le goût de ses lèvres, c'est parce que je n'ai jamais pris le temps de l'apprécier. Si la douceur de sa peau me surprend, c'est parce que toutes les fois où j'ai pu sentir ses caresses, nous étions distraits par l'ivresse. Mais cette fois, il n'en est rien. Aujourd'hui, nous sommes sobres, et toutes les raisons qui nous poussaient à rejeter notre attirance mutuelle viennent de s'évaporer. Toutes les excuses, le déni, les prises de becs semblent soudain ridicules. Le temps se fige ; il n'y a plus que nous deux face au monde. Face au monde entier, peut-être, mais ensemble.
- I'll be strong for you. I'm gonna get the fuck out of here and be strong. So you'll not have to carry me like a cannonball.
Ma paume se pose sur sa joue, et je réponds à son regard, me perdant dans ses yeux, lui criant tout mon soutien, tout mon amour.
- I know you will, sweetie.
Mes prunelles humides ne le lâchent pas, alors que paradoxalement, un sourire on ne peut plus authentique fend mes lèvres.
- And I'll be there, by your side. For every step you take. For everything. You trust me, right?
Je ne peux m'empêcher de lui voler un autre baiser, savourant ce moment de tout mon être, comme si je le découvrais pour la première fois, mais que c'était une évidence. It just feels right.
- We'll get stronger. Together. Whatever the hell happens. You have my word.
Et ainsi, le doute disparait de mon âme. Le cœur plus léger mais l'estomac retourné, je remarque que pour la première fois depuis des mois, je me sens à ma place. Là où je devrais être, avec qui je suis censée être. Rien n'a jamais été aussi limpide.
Together or not at all.
Si j'ai oublié le goût de ses lèvres, c'est parce que je n'ai jamais pris le temps de l'apprécier. Si la douceur de sa peau me surprend, c'est parce que toutes les fois où j'ai pu sentir ses caresses, nous étions distraits par l'ivresse. Mais cette fois, il n'en est rien. Aujourd'hui, nous sommes sobres, et toutes les raisons qui nous poussaient à rejeter notre attirance mutuelle viennent de s'évaporer. Toutes les excuses, le déni, les prises de becs semblent soudain ridicules. Le temps se fige ; il n'y a plus que nous deux face au monde. Face au monde entier, peut-être, mais ensemble.
- I'll be strong for you. I'm gonna get the fuck out of here and be strong. So you'll not have to carry me like a cannonball.
Ma paume se pose sur sa joue, et je réponds à son regard, me perdant dans ses yeux, lui criant tout mon soutien, tout mon amour.
- I know you will, sweetie.
Mes prunelles humides ne le lâchent pas, alors que paradoxalement, un sourire on ne peut plus authentique fend mes lèvres.
- And I'll be there, by your side. For every step you take. For everything. You trust me, right?
Je ne peux m'empêcher de lui voler un autre baiser, savourant ce moment de tout mon être, comme si je le découvrais pour la première fois, mais que c'était une évidence. It just feels right.
- We'll get stronger. Together. Whatever the hell happens. You have my word.
Et ainsi, le doute disparait de mon âme. Le cœur plus léger mais l'estomac retourné, je remarque que pour la première fois depuis des mois, je me sens à ma place. Là où je devrais être, avec qui je suis censée être. Rien n'a jamais été aussi limpide.
Together or not at all.
- InvitéInvité
Re: All those unspoken things | Riley
Ven 24 Avr 2020 - 21:22
L'espace d'un instant, tout se fige. En une seconde, ils sont dans la quiétude la plus pure, peau contre peau, cœur contre cœur. En cet instant, rien ne pourrait les faire chavirer, eux liés par cet amour fort, constant, inébranlable.
Pourtant l'instant d'après la réalité les rattrape, alors que riley sort d'un monde qui n'existe que dans les livres. Revoilà ses démons, revoilà un reste de larme sur les joues de la sorcière qu'il tiens au creux de ses bras. Pourtant son sourire, could she be more beautiful than when she's happy ? Holy merlin, how could i missed it all this years ? Accentuant le contact de ses doigts sur sa joue, Riley penche doucement la tête, fermant les yeux pour mieux entendre ses paroles. « I know you will, sweetie. » As she looks like being the most caring, gentle, loving person in my life know, i'm wondering what is the next step, what could break us appart one more time. Will it be the anger, the culpability ?
Chassant d'un clignement de cil ses pensées noires, le lion plonge une nouvelle fois dans ses prunelles, le sourire reprenant sa place de roi sur ses lèvres. « And I'll be there, by your side. For every step you take. For everything. You trust me, right ? » Il hoche la tête entre deux baisers, un tout petit rire doux s'échappant d'entre leurs lèvres, pressant une nouvelle fois le contact, ses doigts glissant dans sa nuque pour se perdre dans ses cheveux. « We'll get stronger. Together. Whatever the hell happens. You have my word. » Un nouveau hochement de tête alors que son cœur bat si fort qu'il cogne dans sa tempe. « You have mine. I'm here for you. I'll always be there for you, I swear. » Abandonnant sa nuque pour la reprendre contre lui, le sorcier pose sa joue contre le haut de son crâne, caressant avec douceur son épaule, son dos, restant ainsi un moment, sans se rendre compte de la durée de leur étreinte. At last, I feel at peace.