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Re: we are the champions (ouvert à tous)
Sam 30 Mai 2020 - 18:38
We are the Champions
18 avril 2020
au Sans-Souci
La main de Madeline sur la tienne se veut pleine de tendresse, sûrement embêtée de te voir l'aider alors que la soirée s'annonçait plus tranquille que les autres, un moment comme vous les aimez, c'est à dire vous deux, papotant de tout et de rien entouré par les murs accueillants du Sans-Souci et la chaleur réconfortante de ces occupants. Même sans y avoir élu domicile, ce lieu est pour toi comme une seconde maison, un endroit qui t'accepte à n'importe quel moment de la journée, avec un verre et la compagnie souriante de la co-gérante. Et tu es fière de pouvoir dire que tu participes parfois un peu à faire avancer l'endroit. Comme ce soir.
C'est donc plantée devant l'entrée que tu accueilles les nouveaux. Beaucoup de monde finit par passer les portes du sans-souci, le petit groupe que tu as voulu réceptionner se trouve être un peu plus que quelques personnes. Dépassée par le nombre, et voyant bien que ton rôle ici n'est pas optimal, tu changes de stratégie. Tu arroses les entrants de salutations, leur souhaitant la bienvenue, puis tentes de rediriger la troupe.
« Bienvenue, n'hésitez pas à vous diriger vers le bar où je viendrai vous servir sous peu. »
Tu sais que Joe est au bar, mais un peu d'aide lui sera précieuse, surtout pour servir la population. Tu n'as jamais travaillé comme serveuse, mais il y a un début à tout. Tu rejoins donc le bar, où l'attroupement se fait encore plus dense qu'à l'entrée. De ta démarche rapide, tu évites les clients stationnaires, ceux qui sont déjà servis et ceux qui discutent du match -ou d'autre chose d'ailleurs- pour aller porter main forte, mais te vois arrêtée dans ta course par un grand brun, plus vieux que toi.
« Vous aurez quelque chose sans alcool s'il vous plait ? »
- Oui, j'arrive tout de suite »
Sachant le temps que tu passerais à citer toutes les consommations à chacune des personnes ici présentes -que tu ne connais pas par cœur en plus-, tu prends la liberté de choisir pour lui. Arrivée au bar, tu sers à l'inconnu un verre de jus de citrouille, en priant pour que le choix soit judicieux et retourne apporter le verre.
« Tenez, n'hésitez pas à vous plaindre au bar si le jus de citrouille ne vous convient pas »
Voyant l'homme sourire et boire une gorgée de la boisson, tu en conclus que tu ne t'es pas trompée, et après un sourire pour le remercier, tu retournes derrière le comptoir. Voyant que tout le monde est débordé, tu n'hésites pas à prendre les devants et te place devant ceux qui semblent vouloir passer commande.
« Bonjour, qu’avez-vous en réserve pour deux fêtards qui n’ont strictement rien contribué à la victoire mais qui sont prêts à affirmer à l’univers qu’elle est la leur? »
Toujours la même question, il va te falloir apprendre cette foutue carte rapidement. Tu rigoles à la phrase du brun -un autre brun qui semble plus âgé que la moyenne- puis recules un peu, regardant ce que le bar contient. Avant même d'avoir pu improviser quelque chose, le regard de l'homme tombe sur une affiche derrière toi. Tu te retournes pour la regarder, entendant en écho sa voix lire l'inscription.
« Une Morgane … à vos risques et périls. Parfait, nous en prendrons donc deux! Et une bière en guise d’assurance contre le risque des papilles gustatives pour Monsieur – des goûts particuliers? »
Tu soupires de soulagement, et remercies mentalement l'affiche pour son aide.
« Deux Morgane, très bien. Pour les bières, nous avons surtout celles du coin, Isle of Arran, Belhaven, Loch Lomond, Spruce Ale. Il y aussi … tu te recules de nouveau, et remercies tes connaissances qui te permettent de reconnaître certaines bouteilles, la Brewmeister Ten. Et si vous ne comptez pas rentrer chez vous, vous pouvez aussi tenter l'Armageddon. Sinon, on en a quelques-unes qui viennent de plus loin, comme la Stillman’s IPA ou la Samuel Adams.
- Une Stillman’s IPA, s’il vous plait.
- Je vous prépare ça »
Tu te baisses pour attraper la bière et la décapsuler. Tu la déposes devant les deux bruns, l'accompagne d'un verre propre et d'un dessous-de-verre, puis te retournes pour t'approcher de Joe. Lorsque tu le penses à porter de ta voix, tu le hèles.
« Joe, j'ai deux Morganes ici ! »
Et sans avoir besoin d'attendre bien longtemps, les dites Morganes se retrouvent devant toi. Un merci à peine audible quitte tes lèvres et te voilà à servir les cocktails.
« Voilà messieurs »
Commande terminée, un demi-million d'autres à venir. Tu te tiens prête à servir les prochains.
C'est donc plantée devant l'entrée que tu accueilles les nouveaux. Beaucoup de monde finit par passer les portes du sans-souci, le petit groupe que tu as voulu réceptionner se trouve être un peu plus que quelques personnes. Dépassée par le nombre, et voyant bien que ton rôle ici n'est pas optimal, tu changes de stratégie. Tu arroses les entrants de salutations, leur souhaitant la bienvenue, puis tentes de rediriger la troupe.
« Bienvenue, n'hésitez pas à vous diriger vers le bar où je viendrai vous servir sous peu. »
Tu sais que Joe est au bar, mais un peu d'aide lui sera précieuse, surtout pour servir la population. Tu n'as jamais travaillé comme serveuse, mais il y a un début à tout. Tu rejoins donc le bar, où l'attroupement se fait encore plus dense qu'à l'entrée. De ta démarche rapide, tu évites les clients stationnaires, ceux qui sont déjà servis et ceux qui discutent du match -ou d'autre chose d'ailleurs- pour aller porter main forte, mais te vois arrêtée dans ta course par un grand brun, plus vieux que toi.
« Vous aurez quelque chose sans alcool s'il vous plait ? »
- Oui, j'arrive tout de suite »
Sachant le temps que tu passerais à citer toutes les consommations à chacune des personnes ici présentes -que tu ne connais pas par cœur en plus-, tu prends la liberté de choisir pour lui. Arrivée au bar, tu sers à l'inconnu un verre de jus de citrouille, en priant pour que le choix soit judicieux et retourne apporter le verre.
« Tenez, n'hésitez pas à vous plaindre au bar si le jus de citrouille ne vous convient pas »
Voyant l'homme sourire et boire une gorgée de la boisson, tu en conclus que tu ne t'es pas trompée, et après un sourire pour le remercier, tu retournes derrière le comptoir. Voyant que tout le monde est débordé, tu n'hésites pas à prendre les devants et te place devant ceux qui semblent vouloir passer commande.
« Bonjour, qu’avez-vous en réserve pour deux fêtards qui n’ont strictement rien contribué à la victoire mais qui sont prêts à affirmer à l’univers qu’elle est la leur? »
Toujours la même question, il va te falloir apprendre cette foutue carte rapidement. Tu rigoles à la phrase du brun -un autre brun qui semble plus âgé que la moyenne- puis recules un peu, regardant ce que le bar contient. Avant même d'avoir pu improviser quelque chose, le regard de l'homme tombe sur une affiche derrière toi. Tu te retournes pour la regarder, entendant en écho sa voix lire l'inscription.
« Une Morgane … à vos risques et périls. Parfait, nous en prendrons donc deux! Et une bière en guise d’assurance contre le risque des papilles gustatives pour Monsieur – des goûts particuliers? »
Tu soupires de soulagement, et remercies mentalement l'affiche pour son aide.
« Deux Morgane, très bien. Pour les bières, nous avons surtout celles du coin, Isle of Arran, Belhaven, Loch Lomond, Spruce Ale. Il y aussi … tu te recules de nouveau, et remercies tes connaissances qui te permettent de reconnaître certaines bouteilles, la Brewmeister Ten. Et si vous ne comptez pas rentrer chez vous, vous pouvez aussi tenter l'Armageddon. Sinon, on en a quelques-unes qui viennent de plus loin, comme la Stillman’s IPA ou la Samuel Adams.
- Une Stillman’s IPA, s’il vous plait.
- Je vous prépare ça »
Tu te baisses pour attraper la bière et la décapsuler. Tu la déposes devant les deux bruns, l'accompagne d'un verre propre et d'un dessous-de-verre, puis te retournes pour t'approcher de Joe. Lorsque tu le penses à porter de ta voix, tu le hèles.
« Joe, j'ai deux Morganes ici ! »
Et sans avoir besoin d'attendre bien longtemps, les dites Morganes se retrouvent devant toi. Un merci à peine audible quitte tes lèvres et te voilà à servir les cocktails.
« Voilà messieurs »
Commande terminée, un demi-million d'autres à venir. Tu te tiens prête à servir les prochains.
- Résumé:
- Klara sert un verre de jus de citrouille à @yggdrasil whitmore, prend la commande de @evan wakefield et @darius belby, puis leur sert deux Morganes et une bière.
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Re: we are the champions (ouvert à tous)
Mar 9 Juin 2020 - 14:47
Tu étais tellement douée dans l’art de l’ignorance que tu en as superbement ignorée le chevelu qui était venu avec Dayana. Dommage, il n’était pas moche pour l’œil. Ce que tu constates juste avant de traverser la foule. Mais tant pis. L’appel du cocktail était le plus fort et le plus important. Bitcher sur les autres également, mais avec classe.
Et alors que tu aurais voulu rester dans la non-originalité de ton rhum-menthe préféré, Alice prend les devants pour commander autre chose. Tes yeux roulent, secouant la tête devant tant de politesse -qualité que ton amie avait et qui te faisait parfois cruellement défaut. Et comme en bonne curieuse que tu es, tu estimes qu’il n’y a pas de messe basse sans curé, tu tends l’oreille à celles qu’elle entretient avec la serveuse. Pouffant un instant de rire, l’air faussement outrée sur le visage. ”- On n'est pas tous si blanc, regarde, il me reste du bronzage. Un tout petit peu...” Tu tends le bras, aussi blanc qu’un cul. ”- Vivement les vacances que je reprenne des couleurs.” L’idée de faire des UV comme les moldus ne te plaisant pas tant que ça, tu dodelines de la tête, attrapant alors le verre tendu. ”- Merci.” La grande MacLeòid est polie, grande première. Les yeux se retournent vers Alice, levant ton verre ”- J’espère que c’est bon ce truc.” Tu observes ton propre verre tendu comme pour analyser. ”- Bon trinquons... Aux vainqueurs, je suppose.” Une large moue s’affiche, avant de plonger tes lèvres dans le cocktail. ”- Ca va, ce n’est pas si mauvais.” C’était même pas mal du tout. Tu ne voulais juste pas trop tarir d’éloges. Comme si c’était ton genre.
La tête se balance alors sur le côté. Décidément, un mec, c’est aveugle. Alors deux, on n'en parle pas. Et si l’envie de te faire remarquer d’un te prend, l’envie d’embêter l’autre apparait en même temps. Le lien se fait alors rapidement. Tu observes le bar, ne trouvant aucune idée merveilleuse a portée. Jusqu’à ce que tu ouvres ton sac, prenant le premier parchemin qui s’y trouve – à savoir le dernier résumé du débat de cours de Sciences Politiques Magique- et tu t’appliques à le mettre bien en boule. Grand respect pour ton résumé de cours. Une connerie en tête, on ne peut la déloger de là. ”- Je parie la prochaine tournée que je vise la tête de mon cousin.” Avec un rire enfantin. Mais elle-même pouvait savoir que si tu faisais ça, ce n’était pas que dans le but là.
Distraitement, en buvant dans ton verre, tu lances ta boulette de papier. Qui majestueusement rate sa cible. Atterrit sur la cible à côté. Et c’est la panique. Tu te fonds un peu plus contre le bar, essayant de te planquer contre le bar. ”- Ha. Merde. Ca c’est... Hum... On dirait presque que c’est mon karma qui le voulait.” Pouffement de rire dans ton verre où le liquide fait des bulles. ”- Il remarquera peut-être rien.” Même si tu en doutes. De plus que ton écriture trône sur l’objet du crime. C’était ballot quand même.
lumos maxima
- Résumé:
- Jaïna goute le cocktail, écoute les bêtises d’@Alice Hangbé à Madeline, puis décide qu’il est temps de se faire remarquer. Elle roule un parchemin en boule, en visant la tête @Evan Wakefield à la base. Mais le karma la fait s’abattre comme une fleur sur @Darius Belby. Ça c’est ballooooot !
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Re: we are the champions (ouvert à tous)
Dim 28 Juin 2020 - 2:55
Son essence ne requérant rien de moins qu’un interlocuteur peu commode pour fleurir, l’auror en devenir s’attarde à jeter ses répliques en bouquets au visage de l’Italien qui, malgré ses tendances peu loquaces, a l’avantage d’être un comparse de goût et à la langue plus acérée que son allure ne le laisserait entendre. « Une chanson de ton cru ? Quoi que, je retire ce que j’ai dit. Il y a ta subtilité, mais définitivement pas assez d’Ave Evan. » Une main aggravant la mine insultée présentée au doctorant, l’héritier clanique simule l’outrage. « et un criant manque de mélodie, merci. N’insultez pas les musiciens talentueux, médicomage du dimanche – ou devrais-je te prescrire une paire de tympans qui ne soient pas défectueux? Ces hommes de sciences, tous bons à disséquer et pas à se poser et apprécier les choses », se lamente-t-il avec autant d’honnêteté que des larmes de crocodile (ou d’alligator?). « Avant que tu me fasses remarquer que tu appréciais ta fin d’après-midi sur le terrain universitaire, je te rappellerai qu’elle est simplement devenue meilleure », corrige-t-il d’avance, levant un doigt digne d’un professeur pour faire taire le Sarde.
Le retour de Klara Dalgaard le coupe dans son élan moqueur, l’héritier de Stradivari s’apprêtant à énumérer tous les défauts (réels et inventés) de la mangouste. « Merci », adresse le Calédonien à la serveuse, accompagné de son meilleur sourire et d’un gracieux pourboire. Levant son verre vers son acolytecaptif, haussement dramatique de sourcils à l’appui, il lance « en espérant ne pas tomber sur un jus depoubellespruneaux » avant d’être légèrement éclaboussé par le geste de Darius, recevant un inélégant projectile en pleine cime. « Dis donc, à peine entré dans le bar et déjà assailli par les effluves de l’alcool? Je vais te confisquer ta pinte si tu continues », plaisante-t-il, ses prunelles céruléennes se posant enfin sur le projectile fautif – et la calligraphie trop reconnaissable malgré l’intégrité compromise du parchemin froissé. Saisissant l’objet entre deux doigts, il commence à plier un avion, réflexe immédiat de vouloir répliquer au faux affront – mais tout prétexte est bon pour affronter un envahisseur, surtout lorsqu’on l’apprécie autant. Se ravise.
Cherche du regard l’éclat d’argent couronnant la coupable, et se renfrogne instantanément de la compagnie dans laquelle il la trouve. Ce que c’est que d’avoir passé huit mois à exister comme deux lignes parallèles dont seul une des deux avait été consciente – l’observant sans jamais le rejoindre. À présent, le secret révélé, elle lui semblait être partout où se posait le regard, sa chère et (pas) tendre. Sans réellement se démonter, l’ethelred adresse un regard au motard, désignant la paire un peu trop à l’aise au bar. Evan offre le projectile à la forme remodelée à l’adepte des cavalcades de bitume, suivi d’un léger « est-ce un affront méritant représailles? Je ne rêverais jamais de t’empêcher de rejoindre ta … » prononcerait-il le mot fatidique face au Sarde farouche? « pinte. » Pas assez subtil pour feindre une totale innocence – mais il n’en rêverait jamais, trop heureux de pouvoir la plaider, à défaut d’en donner une version convaincante en guise de spectacle à son ami.
- Spoiler:
Evan papote tranquilou avec @Darius Belby, remerciant @Klara Dalgaard pour leurs consommations. Il s’apprête à tirer les oreilles au Sarde pour sa nerditude lorsque le projectile envoyé par @Jaïna Macleòid les atteint. Initiant immédiatement des représailles en donnant au parchemin une nouvelle forme d’avion, il remarque enfin la présence de son vil serpent préféré @Alice Hangbé, qui lui retire l’envie de déclencher les hostilités.
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Re: we are the champions (ouvert à tous)
Mer 8 Juil 2020 - 22:59
☩ Piqûre dans la chair. L’éclair méphitique pourchasse l’orgueil mitraillé. Et dans une satisfaction glorieuse, se distille tout contre les babines de l’herpestidae une gaieté railleuse. Une marbrure sur toile de flegme. Mais il ne lui suffit plus d’ébranler ce bon kronprinz par des fouets de sarcasme. Non : ce fils cisalpin s’éprend d’une ultime pichenette sur cette couronne branlante. « Il n’y a pas eu d’après-midi sur le terrain de quidditch surtout. Un si bon ami le saurait. » Sourcils s’arquent, marquises du défi dans le bistre, qui en houle fracasse les rivages adjacents. Et pourtant, une risette trépasse tout contre sa bouche. Amène. Démentant l’accusation -ou peut être juste n’en tient-il guère rigueur. Surement un brin las également. A son malheur, le sarde abdique. Parfois, la vie ne résume point par la sédition, mais simplement à des phases où l’on ne contrôle rien. Ainsi, il sourit. Alors que glissent les cascades environnantes de gloussements -carcan de leurs vêpres aux saveurs d’espièglerie puérile. Alors que crisse l’ale devant lui, se parant du nimbe de ses égards et de ses phalanges. Prêt au Cheers. Prêt à subir tranquillement le flot de l’existence. Mais surtout… … alors qu’elle se cache, là ; reflet de quelques battements de cœur. Juste vieille image d’une toison d’or lovée contre ses draps. La ressouvenance porte un goût d’affection mélancolique. Il revoit la bouche du sylphe tordre en un souffle ce contrat… exclusif. A lui. Rien qu’à lui. Et l’alliance illusionnée a paraphé également le hâle des cursives de la dame ; imaginaires, mais indélébiles. Puis depuis : plus rien. Une cohabitation d’ombres. Le fil de quelques pensées tissé à d’éparses détours du quotidien. Il s’étiole même dorénavant dans le réconfort d’une promesse. Avant que la réalité s’arrache sur le fond de son iris. Un sursaut d’étonnement au projectile. Et quelques étincelles sous le torse, à défaut de se bouffer le labre suite au fracas du cul du houblon à même le comptoir dans sa surprise. Se bredouillent entre ses lippes les pardons au personnel. Tâtonnant serviettes pour éponger sa faute, tandis qu’il dévoue au Wakefield le plaisir de besogner à une cocotte de papier. Assailli de trop d’embarras poli. Avant que cette gêne se braque et brise, telle la glace percutée. Et de ses fissures gelées se faufilent l’audace d’un reproche ancré dans l’œil, par-dessus la silhouette de l’écossais. Car l’écriture fut identifiée de rif. A l’instar de la fin de la réplique de l’aminche, que le rital refuse tant d’admettre. Se redressant. Etanchant l’affront, tout en rendant les armes de Conchita. Malgré lui pourtant, se scie sa désinvolture d’un éclat contrit. … et peut ne pas l’être. Acrimonieux de l’infraction vis-à-vis de sa pudeur. Il en punit cependant la quasi-innocente -qui ne l’est au fond pas tant. L’ignorant ; elle ne se dépêche d’aucun mérite de ses mirettes. L’angliche lui préfère son parent, et ce goulot qui susurre l’alcool auprès de ses lèvres. « Est-ce que te dire réellement ce que j’en pense t’empêchera de faire ce que tu veux ? » Il y a une brise sardonique sur sa langue, qui lui retire l’impassibilité de son faciès. Il y a l’ignorance de ses yeux, qui la boudent de là en dire pourtant que trop. Il y a l’air rasséréné, qui ne muche néanmoins rien. « Tant que vous ne finissez pas par mettre le feu, je m’en fiche. » Et c’est bien là que réside la pire des représailles : l’indifférence. |
- Résumé.:
- Darius reçoit le joli cadeau de @Jaïna MacLeòid. Et bien que de base cette attention ne l'émeut pas des masses, @Evan Wakefield finit de la braquer par ce qui est jugé -selon la mangouste- comme de l'indiscrétion et du mensonge.
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Re: we are the champions (ouvert à tous)
Jeu 9 Juil 2020 - 19:46
Pina avait suivis le match depuis les gradins, en compagnie de son amoureux qui était bien plus excité par ce sport qu'elle. Malgré tout, l'ambiance et l'excellent match qui s'était passé sous ses yeux lui avait fait passé un bon moment. Elle s'était néanmoins éclipsée avant la fin, comme à son habitude, anxieuse dans les foules trop énervées, après avoir embrassé Kiran sur la joue. Pina était rentrée et avait eu les dernières nouvelles par sms. La victoire et surtout les exploits apparents de Finnick lui donnaient le sourire, mais à aucun moment elle n'aurait eu envie de se joindre à la fête (très peu pour elle), si ce n'était pour les sms échangés avec, d'abord Kiran, puis Finnick qui lui demandait de le sortir de là.
Une petite heure s'était écoulée depuis l'annonce de la fête improvisée au sans soucis quand Pina se décida à transplaner de chez elle aux rues passantes de la ville. Sa vision se troubla un instant alors qu'elle se concentrait sur la vitrine, cherchant dans la foule l'attrapeur des Ethelred. Incapable d'y voir quoi que ce soir, Pina poussa timidement la porte d'entrée et fut frappée par le brouhaha ambiant. Inspirant longuement, elle s'avança en fendant la foule, souriant légèrement à certaines têtes connues en cherchant sa proie, qu'elle trouva près du bar en compagnie de Kiran. Soulagée de le savoir là (et heureux), Pina se glissa à son bras, passant un main délicate dans son dos, se hissant sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue et chuchoter à son oreille « Je viens délivrer Finnick, on peut partir ? », lui infligeant un de ses regards de chiens battus dont elle avait le secret. Pina sourit poliment aux personnes autour d'eux, posant finalement son regard sur Finnick, à qui elle fit un clin d'oeil, montrant la porte du regard comme pour dire « your call. »
résumé : Pina arrive bien après tout le monde dans le seul but de délivrer @Finnick Fraser, elle fend la foule pour venir se cacher dans les bras de @Kiran Blackthorn et dit implicitement à Finn qu'il décide quand il veux rentrer.
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Re: we are the champions (ouvert à tous)
Mer 15 Juil 2020 - 10:14
Gloire aux vainqueurs,
Honneur aux vaincus,
et à boire pour le peuple !
Honneur aux vaincus,
et à boire pour le peuple !
Alice feat the World
Il fallut quelques longues minutes aux barmaids débordées mais, enfin, les deux jolies grymms avaient devant elles deux belles coupes d’un cocktail irisé et plutôt engageant. Alice a déjà entendu parler de la magie qui entourait le breuvage, alors elle fit basculer son esprit par delà l’océan Atlantique, pour échouer sur une plage de la Barbade, devant le meilleur punch qu’elle avait jamais gouté. Cette réminiscence à l’esprit, elle trinqua avec Jaïna avant de gouter sa boisson, dont ressortit de puissants arômes de rhum vieux, d’orange fraichement pressée et autres agrumes endémiques de l’île, ainsi qu’une bonne dose de cannelle. Elle se lécha les babines à la manière d’une chatte satisfaite, songeant que ses lèvres avaient probablement une saveur exquise, une véritable invitation aux baisers … Dommage que celui qui aurait été le plus à même d’en profiter se le refuse farouchement (his very loss). Accoudée au bar, elle captura l’étincelle malicieuse dans le regard de Jaïna (was this a family thing ?) qui avait décidé d’en découdre avec une certaine paire de compères attablés eux aussi au comptoir, un peu plus loin. Ben voyons. Elle n’allait surement pas empêcher Jaïna d’en faire qu’à sa tête, mais elle espérait au moins qu’Evan ne s’imaginerait pas qu’un plan si peu diabolique, juste gentiment agaçant, viendrait de son prodigieux encéphale. Elle gloussa néanmoins quand la boulette de papier éclaboussa les deux sorciers, guette leurs réactions, estimant que l’affront aurait bien mérité une agréable confrontation… Mais ils n’en firent rien. Muffles qu’ils étaient de ne pas saisir cette opportunité de passer du temps avec les deux plus -
- Assez d’hydratation, il est l’heure de se montrer un peu et de le rappeler à tous qui commande ici.
Un clin d’oeil qui ne valait rien qui vaille, et elle tira Jaïna vers la table où avait été tirée un petit filet blanc. Le club des beers flop avait investi ce coin de la taverne pour proposer leur sport national, et Alice avait suffisamment fréquenté ces joyeux fêtards pour avoir ses entrées autour de la table. Elle distribua les bises appuyées et caresses légères dans la nuque ou derrière les omoplates pour qu’elle et l’autre vipère puissent se tenir derrière la table, une balle de ping pong chacune à disposition. Face à elle, une paire de summerbee qui gloussaient intelligemment (non)
- Prête à tout déchirer, mon chou ? Let’s go.
Première balle lancée, directement dans la bière de l’un de leurs adversaires. Elle adorait
- long story short:
- Alice se délecte de sa boisson puis assiste au petit jeu de Jaïna. Voyant qu'Evan et Darius ne s'y prennent pas, elle l'amène au beer flop pour éviter de perdre la face, fait du bruit et son interessante.
Made by Neon Demon
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Re: we are the champions (ouvert à tous)
Mer 29 Juil 2020 - 14:10
Et clairement, ta stratégie est un échec. Comment espérer mieux après tout, avec une technique aussi idiote. Mais tu t’autopersuade : la boule était pour Evan. On appelle ça la poisse. Ou le karma. Préférant alors ignorer à moitié sa non-réaction. Ce que tu peux être grave quand même, par moment. Le nez se plonge dans ton verre encore un peu, la face se relève alors quand Alice, sans te laisser le temps de réfléchir, t’embarques toi, ton poignet et ta boisson vers tu ne sais où encore. ”- Ai-je réellement le choix ?” Non. Mais tu souris largement. Au diable l’air grumpy du brun, tu vas plutôt aller rigoler avec ta copine. Que tu te dis, puisqu’un regard se lance quand même vers le bar. L’espace d’une seconde. Avant de revenir à ton amie.
Parce qu’en arrivant là où elle te mène, tu as un moment les lèvres plisser. Beer Pong. Et si elle se permet de se glisser contre certains garçons -non sans que tu ne juges un petit peu dans ta tête (arrête de fourrer ta langue n’importe où, girl) - pendant que tu roules des yeux vers le filet blanc de la table, tu ne peux t’empêcher de songer que vu ta magnifique capacité à viser, tu vas finir complètement ivre. Ce n’était peut-être pas plus mal, en vérité, de se retourner un peu la tête. Prenant alors place derrière la table en haussant un sourcil. L’air dubitative en voyant les deux jaunes qui pouffaient comme des idiots. ”- Oh, boy.” soufflé pour qu’uniquement ta voisine puisse entendre. La balle roule entre tes doigts, un air moqueur sur les lèvres. Et après un instant a calculé, tu lances.
Et bim.
Dans le gobelet en face. Satisfaction qui se fait entendre bruyamment par un Wou-Hou, un rire qui s’échappe de tes lèvres. ”- Comme par hasard, là je sais viser.” Cela dit, c’était peut-être un coup de bol aussi. Les lippes restent étirées alors que tu observes les deux idiots en face de vous –les summerbee, bien évidement. Et un léger sourire charmeur s’échappe dans l’espoir de les déstabiliser un peu. Sans succès puisque la balle du premier atteint un gobelet juste devant toi. Tu fais une petite moue. Tu attrapes le verre, marmonnant doucement ”- Je vais finir complètement ivre.” Constat effarant. Mais amusant dans le fond. Le liquide se boit en quelques gorgées alors que tu grimaces largement. ”- Ce n‘est pas très bon.” Songeant très fort qu’ils auraient au moins pu enchanter les gobelets pour maintenir les bières fraîches
lumos maxima
- Résumé:
- Jaïna boude un peu, puis
se résigne àse fait une joie de suivre @Alice Hangbé pour un beer pong. Elle réussit un coup, se fait entendre dans la pièce . Puis tente un sourire pour faire louper le summerbee et c'est un echec. Et elle râle que les boissons ne sont pas fraîche, la pauvre princesse.
- InvitéInvité
Re: we are the champions (ouvert à tous)
Ven 31 Juil 2020 - 20:26
Regardant Pina comme si elle était un ange descendu du ciel expressément pour le délivrer, Finn la remercie du regard. Merlin bless that girl, there are way too many people here. Malgré tout, il est heureux d’avoir laissé Kiran le convaincre de son regard de chien battu, auquel l’attrapeur au doux tempérament ne sait jamais dire non. Mélange d’un désir d’affronter ses démons de peur des autres et d’appartenir aux gens – à qui? Sa maison, dont il affiche les couleurs depuis si longtemps sur son poitrail, celle des étudiants les moins soudés, les inclassables? Sa famille, dont il porte le nom mais si rarement le reste des attributs? Ses amis – ceux-là même qui le couvent (trop), l’entourent (doucement). Se tournant vers Kiran, l’attrapeur profite d’une pause dans le brouhaha de la fête – ou s’en extraie, montrant son verre vide à son meilleur ami « on a dit un verre », rappelle-t-il, prenant ses affaires.
Il se relève, et jette un œil autour. La toile de fond se mélange en une myriade de couleurs – les beerflops se sont emparés de l’occasion, trop heureux de célébrer n’importe quoi (est-ce que les jaunes savent qu’on ne célèbre pas leur maison?) tant qu’ils peuvent faire rimer les mots au rythme de leurs chansons idiotes. Il a une pensée pour son frère, loin dans sa maison de repos, faisant face à ses couvre-feu. S’il était là, Riley serait le premier à se déplacer parmi eux comme une tornade : avec une accolade pour l’un, une tape dans le dos pour l’autre, lançant les balles de beer pong avec la précision d’un astronome pour ensuite venir échanger quelques mots rares avec Finn, qui le regarderait, fasciné. Mais hélas, son frère-soleil n’est pas ici, pour tempérer l’ambiance. Kiran ne sait pas exactement le faire aussi bien, s’y enlisant d’une façon presque aussi malsaine – même s’il va mieux, l’athlète le couve toujours d’un regard aussi hésitant. please stay safe.
résumé : Finn a rempli sa promesse de ne boire qu'un verre, mais est trop heureux de voir @Pina Jakobsen débarquer et lui proposer de se tirer de là. Il quitte donc la fête en compagnie de l'Islandaise et @Kiran Blackthorn
- InvitéInvité
Re: we are the champions (ouvert à tous)
Dim 9 Aoû 2020 - 16:52
Les sourcils froncés, l’Ethelred se fige, lançant un regard surpris à l’Italien. Il y a la barrière familiale, légère mais présente : de se savoir acquis à la cause d’une certaine demoiselle blonde – en cas de séparation à l’amiable, on le rangerait avec l’interminable collection de produits de beauté de la grymm (c’était à se demander à quoi elle ressemblait en dessous, lui avait un jour décoché l’Écossais, se retrouvant avec une chaussure lancée – pas bien méchamment – à la tête … heureusement qu’elle visait déjà mal les géants, à l’époque). Parce qu’il l’a vue, gamine déjà douée en sortilèges, des étoiles dans les yeux alors qu’il lui montrait ses progrès en métamorphose, transformant breloques quelconques en licornes. Parce qu’il l’a écoutée, adolescente aux hormones en furie, lui expliquer pourquoi l’univers avait tort et pas elle alors qu’elle était clairement fautive. Parce que derrière ses plans d’échappatoire auxquels le sorcier avait un peu participé (t’es du genre à faire diversion dans toute une assemblée de sangs purs, toi.), un petit éclat – la brillance des prunelles claires, auxquelles il n’a jamais su rien refuser. Depuis l’enfance, Evan lui était loyal – depuis Londres, il lui était acquis, et largement biaisé en ce qui la concernait. Sa famille contre vents et marées – et le rossignol était un être de clans, peu importe ce qu’il avait voulu s’affirmer en errant au loin. Il avait besoin d’appartenir à sa famille, son groupe, son clan – à quelqu’un.
Le Sarde avait ses propres mérites, présentant un partenaire de réflexions tantôt (parfois) sérieuses, tantôt (souvent) superficielles, mais teintées de la plus agréable des rhétoriques, une qualité le sauverait toujours – la promesse exigée par la mariée, du secret (personne ne doit savoir), et de l’infime détail, ajouté comme on préciserait une broutille qui n’en est pas une (et surtout pas à mon ex.). Et si Jaïna l’aimait, aussi maladroitement puisse-t-elle le montrer, nul n’aurait cru que son cousin lui serait automatiquement acquis. Malgré tout, pour tout son sarcasme et sa mauvaise foi teintée de pragmatisme, Darius avait été un lion, et bien qu’il se soit immédiatement renfrogné en voyant la silhouette de platine, le Calédonien choisit à tort ou à raison de percevoir de la pudeur sous le vernis de l’indifférence.
« Mea culpa, Darius, je ne te croyais pas un puriste du houblon » et une œillade entendue, traversée non pas d’une innocence factice mais d’un désir d’apaisement sincère. « À vrai dire, la compagnie d’une certaine dame ne m’enchante pas particulièrement non plus », ajoute-t-il, désignant la seconde moitié de la paire qui s’égosillait bruyamment face à une table de beer pong, et offrant le cadeau de sa propre blessure à l’ego à son partenaire de la soirée en guise d’amende honorable. La trahison cuisante du père, reportée sur la vipère – c’est qu’elle a trop souri, avec ses airs de connivence, pour ne pas se voir attribuer une importante part du blâme. Elle portera tous les maux, toutes les failles, dans son cœur d’homme à l’orgueil blessé, trahi par son sang trop récemment. Lui qui avait cru acquise la clause de choix de sa future alliance se trouvait coincé entre son allégeance familiale renouvelée et son envie cuisante d’en découdre (ou de fuir). « On m’a annoncé mes fiançailles à la demoiselle il y a deux semaines à peine. Je ne l’avais jamais croisée auparavant, et maintenant, elle semble être partout. » L’humiliation en guise de branche d’olivier – vois comme on peut me prendre pour un imbécile, malgré tout.
- résumé:
Surpris du froid soudain que lui adresse Darius Belby, Evan se calme instantanément (c’est qu’il aime pas que faire chier son monde, faut croire), et s’ouvre à lui au sujet de ses fiançailles, en guise d’offrande de paix.
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Re: we are the champions (ouvert à tous)
Jeu 13 Aoû 2020 - 10:40
☩ « Non plus. » L’artère se tord. Toutefois, rien n’éveillera la rectification des propos sur les lèvres latines ; ça l’arrange. Ne divulguer l’accord. Le protéger –se protéger. Nomade sauvage dépourvu de caduques sueurs que le marbre soit vicié entre d’autres griffes. Il se complait de la muette exclusivité. Trop peut-être même. Voué au désir d’esquiver toutes entrevues avec cet éclat d’impatience dans des orbes critiques. Il en étoufferait. Comme une corde au cou. Il en mordrait. C’est personnel. Des comptes, il n’en rendra qu’à l’Eve -fautive de l’atermoiement. Et pourtant, le mutisme est un demi-aveu. Mais auquel il donnerait volontiers tort. De mauvaise foi ; car il n’y a plus guère qu’un criminel dans l’histoire. Seulement une plus brave qui s’admet ainsi. Alors les secondes s’écrasent. Jusqu’au raz-de-marée déferlant à la confidence. Shunte le bistre aux recoins de ses sombres orbes. Il darde l’ex-fauve –bien que ce dernier conserve toujours la bravoure imbécile de leur vieille bannière. La langue cisalpine s’aiguise, prête à se faire spadassine envers ces familles s’embourbant de consanguinité, telle une drogue à laquelle chaque génération est tentée. Mais même le sarde lignage n’est pas plus blanc. Surtout qu’il craint également, malgré son vermeil souillé, de la persévérance des traditions. Qu’on lui confie l’apanage de son sang et le martinet à l’annulaire. Mais au-delà de ses cauchemars, la surprise l’éprend. N’a-t-il pas déjà perçu le conte du cousin, s’exilant de ses devoirs de noblesse ? Jusqu’à avoir les riches leurs à dos, et s’ensevelir dans des bas-fonds non-magiques. Désargenté. Cette douce comptine proclamée par le fils MacLeòid a toujours sonné mythique. Mi-gausserie, mi-admiration. Un tableau qui peine autant que sait s’armer de charmes, selon une mangouste idolâtrant la liberté. Parce que c’était pour ça que le musicien -l’avait-il identifié- avait trimé selon lui. Sans jamais que ne s’éditent plus d’interrogations entre les compères sur cette période privée. Peut-être était-ce mieux. L’angliche ne se heurterait jamais aux fantômes qui hantent encore tendrement l’ami -ni d’anciens colocataires. Elle ne lui aurait peut-être pas pardonné de l’apprendre ainsi. Toutefois, voilà des années d’errance et d’insouciance qui s’avèrent récessives face au giron familial. Et d’un œil dérobé, il immatricule la comparse de la blonde -non sans vérifier leur besogne, un brin cynique dans le regard. Qu’Elle ne s’imagine qu’il lui sera gré de la ramener au bercail encore si elle tangue. Son preux chevalier ou encore Miss-sourire-par-dessus-les-corps-décharnés s’y attèleront, eux. « Même à la morgue, s’autorise-t-il dans un friselis. » La mine blafarde d’un Walsh s’imprime sous ses paupières. Elle s’accompagne du trouble des arpètes guérisseurs, ayant peu l’usité à moissonner dans une glacière de quoi reconstituer le radeau de la Méduse. Avec le recul, l’expérience se pare de comique. Et s’avère légèrement inquiétante, de par la souplesse peu ébranlée de la féline lionne d’Afrique. Son bel émail scintille toujours semble-t-il. Même encore ici, le percutant par la réalité nouvelle, à laquelle l’ausonien se restitue. Le soupir lui échappe : « Excuse-moi, j’étais ailleurs. » A bien la sonder, le Wakefield ne peut prétendre à une quelconque déveine quant au physique, ni au piquant de la rhétorique de sa promise. Seule ombre au tableau serait son antipathie, mais là encore, le biker jurerait presque qu’elle plairait davantage au Calédonien. Ce qui accorde encore plus de tristesse à leur sort ; ils sont punis et privés d’avance. « Que comptes-tu faire vis-à-vis d’elle ? » Question bien absurde, mais qui s’appesantit en vérité sur les deux compères. Car lui-même hésiterait. Priant pour ne jamais être sacrifié. Plus maintenant que cela ne le cognerait plus seul. Bien qu’il feule davantage pour ses poignets libres, qu’une promesse sur l’oreiller. Mais en réalité, l’un et l’autre sont inhérents. |
- Résumé.:
- Darius reçoit la confidence d'@Evan Wakefield comme un choc, considérant l'écho que cela a sur lui -et d'autres. Il essaie finalement de se renseigner au mieux, pour épauler Evan en respectant son choix.
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Re: we are the champions (ouvert à tous)
Ven 14 Aoû 2020 - 10:13
Gloire aux vainqueurs,
Honneur aux vaincus,
et à boire pour le peuple !
Honneur aux vaincus,
et à boire pour le peuple !
Alice feat the World
Face aux étudiants braillards, Alice souriait avec complaisance, jouant même un peu de son charme sur certains d’entre eux qui semblaient avoir oublié comment fonctionnaient leurs voies respiratoires en temps normal, préférant ouvrir la bouche en grand, à la manière de poissons tirés hors de l’eau. La première remarque grognonne de sa commère grymm lui tira un gloussement, passant une main compatissante dans son dos alors qu’elle descendait un premier verre de boisson tiède cul sec, avec un aplomb que l’américaine ne pouvait qu’applaudir des deux mains. Son nez se plisse quand Jaïna se plaint de la température de l’alcool. Quelle idée en effet, que ce soit de la bière ou un mélange de mauvaise qualité quelconque, la moindre des choses, c’était qu’au moins, ils sont à la bonne température.
- I’m on it, Gorgeous. Rodriguez !
Le nom du Pokeby qui discutait tranquillement avec un de ses camarades non loin de la table claqua comme un coup de fouet sec, faisant se tourner plusieurs têtes, même non concernées. Le grand brun au brushing frisant l’obsession dégaina sa risette la plus conquérante en laissant son propre verre sur la table qu’il partageait avec d’autres fétards, s’approchant d’Alice qui stoppa son avancée en sa direction d’un index sur le torse s’enfonçant dans un muscle pectoral démesuré. Ça sentait bon les blancs d’oeufs au petit déj et les heures vides de sens à la salle de sport.
-· O Romeo, Romeo, wherefore art thou Romeo?
Alice fit courir deux doigts jusqu’à son menton en caresse griffure, avant de lui désigner d’un mouvement de la tête la table aux gobelets tièdes, l’air faussement chagrin .
- Ils ont oublié les glaçons, ça craint, non ? Est ce que tu pourrais en demander à la bartender, s’il te plait ? Ça te permettra d’aller gratter son numéro de téléphone, si elle voit à quel point tu sais te montrer…. Serviable.
Le naïf fronça les sourcils, mais expulsé d’une main amicale et autoritaire dans le dos, Il trouva rapidement le chemin du comptoir, s’excusant au passage auprès d’Evan et Darius qu’il dérangea pour interpeler la serveuse débordée. Alice suivit la scène du coin de l’oeil avec un rictus obscur, dissimulé par la lumière aléatoire des spots festifs, avant de se reconcentrer sur la table, visant un autre gobelet avec succès. Pas de glaçon pour les abeilles, ils se débrouilleraient avec leurs propres larbins, si ils en avaient, non mais. Elle se pencha vers Jaina pour souffler dans son oreille avec une intonation presque sérieuse et professionnelle.
- Tu vois, c’est important de bien choisir le petit personnel. Et Rodriguez est plus agréable à regarder qu’un elfe de maison, tout de même, bien qu’un peu lent à la détente.
Roméo avait une sorte de crush craintif pour elle depuis quelque temps déjà, elle en usait et abusait jusqu'au point de rupture, le tas de muscles n'étant pas vraiment son genre, mais au combien utile quand elle avait, et bien, besoin de quoi que ce soit. C'eut été bête de s'en priver, non ?
- long story short:
- Alice sauve Jaïna de la boisson tiède avec l'aide de ce bon vieux Roméo Rodriguez, que vous avez probablement déjà croiser dans l'Adalice, brave petit qui va jusqu'à bousculer un peu Darius et Evan au passage parce qu'il est parfait
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: we are the champions (ouvert à tous)
Ven 21 Aoû 2020 - 16:12
We are the champions - samedi 18 avril 2020 - ft. les participants
Alors qu'elle attendait son frère pour aller calmer sa tante, Isalynn finit par recevoir un message de Sasha, tout d'abord, qui s'excusait finalement de ne pas pouvoir venir, la "babysitter" lui ayant fait faux-bond, puis d'Adrian qui ne se sentait pas d'humeur à faire la fête. Déçue et dégrisée, la jeune femme rangea son téléphone. Si elle voulait fêter cette victoire, c'était avec ses deux amis qu'elle souhaitait le faire. Pas avec une bande de personnes qui n'en avait un peu rien à faire d'elle. Son cousin avait d'autres chats à fouetter, d'ailleurs, il venait déjà de saisir la première occasion de prendre la poudre d'escampette. Il restait bien son frère et sa tante mais... soyons honnêtes. Elle avait beau les aimer, ce n'était pas avec eux qu'elle avait le plus envie d'être ce soir.
La rousse se surprit à regarder les petits groupes qui s'étaient formés autour d'elle. Petits groupes dans lesquels elle n'avait pas ou plus sa place. A croire que la page estudiantine était déjà tournée. A croire qu'à passer tout son temps avec Sasha et avec Adrian avant, elle avait tourné le dos à ceux de son âge. Honteuse de se sentir aussi seule sans eux, elle posa la main sur le bras de Kerr. "Tu peux t'occuper de Roosje? Je vais aller voir Adrian. Il ne va pas bien." Ce n'était, bien sûr, qu'un prétexte, au final. Elle allait juste rentrer au phare. Mais son ainé n'avait pas besoin de le savoir. Dire que ça aurait dû être une bonne soirée aussi pour elle... Dans l'allégresse de la victoire. Deux absents, et tout était dépeuplé...
- Résumé:
- Lynn a reçu un message de Sasha et un autre d'Adrian. Aucun des deux ne peux venir. Avec le départ de @Finnick Fraser, elle se rend compte qu'elle n'a déjà plus complètement sa place au milieu des étudiants. D'autant qu'elle a eu le tort de passer tout son temps avec des gens qui avaient déjà terminé les études. Elle prévient donc son frère @Kerr Fraser et lui demande de s'occuper de @Roosje de Booij et elle rentre chez elle sous un faux prétexte, dégrisée de l'ambiance.
Re: we are the champions (ouvert à tous)
Lun 31 Aoû 2020 - 10:03
we are the champions
Le Sans-Souci
Le besoin de solitude, Kerr le connait. Lui-même n’a jamais été un homme des plus sociables, il aime les gens certes mais tant que ceux-ci restent à distance. Il est comme ces fleurs fragiles qui ont besoin de ne pas être étouffées pour respirer et s’épanouir, et il semblerait qu’il en soit de même pour Finnick. Kerr est en effet à peine arrivé qu’il perçoit le stress chez son cousin d’être autant entouré et autant demandé. Il n’y a rien d’étonnant et le botaniste n’est pas des plus surpris quand sa sœur lui propose de laisser leur cousin respirer un peu. Une très bonne idée. D’ailleurs ce n’est sûrement pas là que le calme olympien de Kerr et la patience d’Isalynn seront les plus demandées, car l’autre bout de la Taverne résonne des chants néerlandais de leur célèbre tantine. Roosje est incroyable, et le contraste entre le silencieux Kerr au visage de granit et la dame aux couleurs aussi vives qu’un carnaval tout entier est souvent amusant. La rencontre du silence et du bruit. De la terre et du feu. De la mer calme et du typhon.
Kerr se laissa entraîner dans la foule, sa carrure aidant sûrement la déterminée Isalynn à écarter les récalcitrants ayant autre chose que du jus de citrouille dans leur gobelet de cuivre. Les voici arrivés près de Roosje, qui se tient debout telle une Walkyrie ayant abusé du sanglier et de la cervoise. Le botaniste laisse Isalynn abordait leur tante, elle la connait bien mieux. Mais bientôt sa chère sœur aux boucles rousses semble perturbée par un message reçu sur son portable, et elle confie leur tante à Kerr, devant s’éclipser pour Adrian. Kerr fronce les sourcils. Il n’aime pas savoir sa sœur contrariée, et sait à quel point Adrian a pu la blesser par le passé.
Fais attention à toi…
Mais sa sœur est déjà parti fendre la foule dans l’autre sens, laissant son insondable cousin en prise avec une foule qui le rendait mal à l’aise et une tante encore plus gênante.
Roosje, tu devrais peut-être ralentir un peu. Les étudiants te regardent.
Kerr lui-même se sent observé, et il n’aime pas ça. Il est tendu à l’extrême, rigide comme le pin, droit et nerveux.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
- résumé:
- Kerr suit Isalynn dans la foule, laissant Finn respirer. Il se fait lâcher par sa soeur mais reste inquiet pour elle, tout en essayant de calmer à son tour Roosje, mal à l'aise quant aux regards qui le fixent (n'importe qui peut intervenir).
Briseann an dúchais tri shúile an chat
Terre de cuivre couverte par un manteau de verdure et d'émeraude. Beauté juvénile d'un royaume ancestral. Panser ses blessures, masquer ses fêlures ▵ le chant des sirènes.
- InvitéInvité
Re: we are the champions (ouvert à tous)
Jeu 24 Sep 2020 - 23:10
Tu admires la scène en silence, les lèvres qui se pincent pour ne pas rire tant c’était ridicule cet air niais sur ce paquet de muscles. Par Merlin, Morgane et tous les niffleurs du monde. Ta tête se penche alors sur le côté, les yeux qui pointent le fameux Rodriguez qui s’en va au bar. Ou plutôt son derrière alors qu’il bouscule ton pauvre cousin qui n’a rien demander. Tu roules des yeux, désapprobatrice. Ce n’est pas parce que tu ne choisis pas de clan que tu cautionnes. La moue très peu convaincue sur le visage. Par le mec et par son physique. ”- Realy, girl ?” Non pas que ce soit un thon, ce n’était pas non plus du très haut standing. L’index sous le menton, tu te mets à songer à tout ce qui ne va pas chez ce pauvre garçon, à commencer par son air toutou qui obéit au doigt et à l’œil à sa maîtresse. ”- Je ne savais pas que tu t’abaissais à de si bas standing, maintenant.” Tu dodelines de la tête, n’arrivant toujours pas à comprendre comment on pouvait s’abaisser à s’offrir à n’importe qui. ”- Tu es obligé de salir ton doigt en plus pour avoir ce que tu veux. C’est un peu désolant.” Mais un rictus orne tes lèvres. Ca te fais rire, dans le fond. C’était dingue ce qu’une jolie paire de jambe et un sourire avait comme pouvoir sur certains. ”Je préfère largement faire espérer, et espérer, et espérer encore sans jamais les toucher. On ne sait jamais où ça a trainer ces choses là... D’ailleurs, je n’ai presque pas eut de rébellion. Ils ont tous été assez bête pour se laisser faire.” Et tous d’ailleurs n’avait jamais eu l’honneur de grimper dans ton estime.
Mais cette époque était bel et bien révolue. Princesse Jaïna devrait se servir seule à présent, puisque de toute façon incapable de faire ton petit jeu habituel depuis quelques mois. Même, il paraitrait que tu n’en as pas vraiment envie. Le palpitant qui a décidé de s’accrocher là où on s’y attend le moins, mais où on s’y attend le plus en même temps. D’ailleurs, tes yeux se posent une demi-seconde sur le coupable de ce crime, avant d’observer ton verre, un air dédaigneux sur celui-ci. ”- Il est au courant ton Rodrigo qu’on ne mets pas de glaçon dans une bière ? C’est la base, pour un homme !” Exaspérée. Assez fort pour qu’il l’entende. Assez dégradant pour qu’il ne se cache dans un trou à souris. L’accent écossais totalement exacerbé par ton air outré. Et un peu par l’alcool. ”- Dear god, pas fûté en plus d’être lent. J’espère pour lui qu’il vaut quelque chose ailleurs parce que c’est critique là. Non, je n’ai pas envie de savoir en fait.” Princesse Jaïna n’était pas satisfaite du service. Princesse Jaïna sort sa baguette pour réfrigérer un verre sur la table. ”- D’où le vieil adage : on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Ça vaut pour beaucoup de chose. Tu peux me croire.” Et un vieux clin d’œil à ce qu’on a pu te sous-entendre toute ta scolarité.
Et tu te fais surprendre par une balle dans ton verre alors que tu faisais encore la causette à ton amie. ”- Holy crap.” Mais tu ne te fais pas prier pour boire ton verre. Frais cette fois. ”- A charge de revanche.” Mais la revanche ne vient pas. La balle finit par rebondir sur un verre qui s’écroule sur la table. Trop de violence. Sourire amusée, alors que tes épaules se haussent. ”- Oups ! C’est à toi de me venger.” De toute façon, n’importe qui visait mieux que toi, ce soir. Et ça commençait à tourner un peu trop.
lumos maxima
- Résumé:
- Jaïna se moque ouvertement de l'esclave d'@Alice Hangbé, la vilaine . Puis elle se boit encore un verre et se loupe encore une fois. elle est clairement pompette
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Re: we are the champions (ouvert à tous)
Lun 2 Nov 2020 - 18:46
Assaillis par l’envahisseur amphisbène, les disciples de la maison aux couleurs de cendres se rassemblent auprès des remparts du bar, avec pour seules munitions les verres entre leurs doigts. Sans comprendre entièrement les implications liant sa cousine préférée au Sarde, Evan tente d’apaiser comme il le peut les velléités de son ami, qui se perd un instant en contemplation avant de présenter des excuses circonspectes. « Pas de souci », glisse l’Écossais à Darius, balayant l’air du revers d’une main qui indique le peu d’importance accordée à un esprit qui s’égare. Son regard coule une fraction de secondes vers la paire qui s’égosille face à la partie de beer pong, et, s’il peut pardonner la présence de Jaïna, qu’il aime avec une tendresse ne s’embarrassant pas ses contradictions, c’en est trop de savoir la vipère qui lui sert de fiancée sur « son » territoire. Il ne connaissait pas l’existence d’Alice Hangbé quelques semaines plus tôt, et à présent, elle semblait partout autour de lui, ayant tissé une toile dont il n’avait même pas eu conscience : partout. Autour de ses proches, de ses activités favorites (vice president of my own club, really?) et même des fêtes de victoire de sa propre maison? Does she have anything of her own? Écoeuré, agacé par la présence de la vipérine importune, le Calédonien arbore une mine de plus en plus renfrognée, avec en guise d’air un agacement qui ne fait plus mine de se cacher. Il tourne résolument le dos à la scène, pour mieux faire face au comptoir où est posée sa bière, dont il avale une généreuse lampée. « Que comptes-tu faire vis-à-vis d’elle ? » L’écartèlement, entre les menottes du devoir et le désir de liberté si profondément ancré qu’on avait dû l’enfermer à coups de manigances calculées près d’un an d’avance.
« Boire », remarque sombrement l’Écossais, jetant un regard noir à son propre verre comme s’il lui reprochait de ne pas être rempli de ciguë. « À vrai dire, je n’en ai aucune idée. Mon estimé père a su trouver de bons arguments pour éviter que je réserve le même sort à ces fiançailles qu’aux dernières ». L’esprit profondément clanique du Calédonien avait pu être assuré, la première fois, que son départ n’était pas si cruel – il y avait toujours Nathaniel pour réparer les pots cassés, l’honorable juge Wakefield, le frère aîné prodige, le fils parfait. L’ex grymm saurait, lui, donner des héritiers à leur famille, assurer la pérennité du clan, et créditer sa vie sur l’autel de leur nom. Le temps l’avait pourtant fait mentir : nulle descendance pour le couple Wakefield, cruellement assaillis par des aléas biologiques que les meilleurs spécialistes médicomages ne pouvaient contrer. « Donc je suppose que je vais devoir m’y faire, pour l’instant, à tout le moins. L’idée que je puisse plier bagage et m’en aller à nouveau doit les rendre passablement nerveux, et j’aime bien les imaginer en train de frétiller en y songeant que je pourrais filer à l’anglaise et ne plus jamais revenir », glisse-t-il, un sourire malicieux aux lèvres malgré le nuage de mauvaise humeur venu assombrir son esprit fêtard. Souvent, l’Écossais est tenté de le faire, les yeux qui se fixent sur le ciel traversé de trainées de cirrus. Qu’il serait aisé de faire faux bond aux Wakefield et d’envoyer un superbe (et délicieusement satisfaisant) majeur à la Hangbé et sa famille. Bousculé par le larbin d’Alice, il lève les yeux au ciel. Accident, my bloody arse. « Rodriguez, c’est qu’en plus de mal viser aux duels, tu ne sais pas te déplacer dans une foule? », lance-t-il au duelliste, qui file, sourire agaçant aux lèvres. Sur ce visage, il voit l’air mesquin et satisfait du crotale qui lui sert de fiancé. Légère grimace, et il enchaîne. « Je suis désolé, Darius. Je ne pensais pas t’attirer dans un piège à cons ce soir ». Qui des deux l’était? Certainement lui, pour l’instant. « Mon cœur de lion ou mes tendances entêtées me refusent de céder le terrain, mais si tu préfères quitter, je ne t’en voudrais pas ». Pourtant, le futur auror a envie que son frère rouge reste.
- Spoiler:
Evan broie du noir à la pensée que les deux grymm envahissent la fête (fin, juste @Alice Hangbé . il aurait pas les mêmes reproches à faire à jaïna ). Agacé, mais réalisant que ce qu'il croyait être une soirée tranquille et amusante n'en sera peut-être pas une, il déclare forfait et offre à @Darius Belby de filer, mais entend résolument rester sur « son » terrain. C'est une victoire des gris, après tout
- InvitéInvité
Re: we are the champions (ouvert à tous)
Mer 4 Nov 2020 - 22:38
☩ La chimère abhorrée de ses cauchemars vagabonde sur la langue du Wakefield. Elle danse, et délaisse dans son ombre ces lentes sueurs, ce sentiment d’abandon -de soi ou des autres- et celui du devoir, qui cognent, intempestifs. Ôtant aux babines de l’herpestidae tout le luxe de gaieté, pour qu’y éclosent des reflets bien plus maussades -si ce n’est triste. Car ce que l’aminche vit, le rital l’exècre tant pour n’en éprouver que de l’effroi. Car cela pourrait être ses lendemains également. Et si le motard n’a que des vues partielles -et partiales malgré lui- de la promise du Calédonien, il reconnait que le caractère imposé de ce potentiel hymen rebute. Tant bien même que sous la chape de son motus, il voue tous ses égards à son allocutaire. Plaçant dans l’indifférence la plèbe environnante. Ignare même des demoiselles qui occupent pourtant si bien l’espace non loin -par leur audace non muselée, autant que leur beauté qui aura eu l’ascendant sur bien de leurs compatriotes. Il en vient presque à crocheter la passivité de ses traits pour un léger accent de surprise, lorsqu’un inconnu chahute sa concentration. Mais la lassitude le sauve bien vite de son étonnement. Coulant simplement par-dessus l’épaule du flavescent un bistre fade. Non prêt à intervenir ni s’enquérir davantage sur l’impromptu personnage, ayant été assez fouetté par les humeurs du fils des Highlands pour repartir de rif chargé de verres d’ale parasités de glaçons. Cela en éreinte l’angliche, qui n’en pipe pourtant pas mot. Il n’a pas même le goût à plus de vivacité lorsque son confrère lui attribue de nouveau sa liberté. Une simple œillade accueille la nouvelle. Quelques secondes chavirent, avant qu’il ne retrousse ses babines d’un rictus amène. « Tant qu’à être ici, autant profiter. » Mine détachée. Il n’assume guère allouer ici une paume camarade à son voisin. Par raison d’orgueil de ce dernier, et de réserve pour une mangouste pudique. Il agrémente même sa déclaration d’un apathique haussement d’épaules. Facticement résigné, bien qu’au fond il n’éprouve que de la bienveillance -comme en témoignent les commissures étirées avec douceur de ses lippes. « Je ne pourrais pas conduire de toute manière. » Que des excuses, mais qu’il image de son verre en le portant à hauteur de celui du second gris. Un entrechoc tinte, timoré. Par-dessus quoi le rital tente une pommade ironique pour l’aigreur de l’écossais : « Ceci dit, deux rectifications : plutôt qu’être entêtées, je dirais que tes tendances t’assimilent avec beaucoup de naturel à cette soirée. » Ce piège à cons. Toutefois, encore là, l’humour ne semble guère assez éloquent pour balayer cette acrimonie qui obombre l’habituelle jovialité mesquine du futur-auror. Alors, l’ausonien table plutôt sur sa suffisance « Deuxièment : en quoi rester accolé à ce bar te fait gagner du terrain ? » La toile se tisse, et le biker -manipulatrice aragne- clôture sa démarche par un mirage d’infériorité vis-à-vis de son accointant : « Tout mauvais stratège que je suis l’ignore. » |
- Résumé.:
- Darius porte tous ses égards sur Evan et ses confidences -qui n'ont que trop d'échos en lui. Pourtant impuissant, il ne répond rien, bien qu'il choisit en bon camarade de rester avec Evan sous couvert de mauvaises excuses. Et lui titille même l'égo pour retrouver le Wakefield tout feu tout flamme
(vu qu'il est pas très glop pour le coup).
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