- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Dim 28 Juin 2020 - 17:43
TO THE REST OF OUR LIVES
ft.les invités
ft.les invités
16 mai 2020.
La détresse dans le regard de Grace, Lorcan ne s’y attendait pas, pas plus que sa fuite désordonnée en direction des toilettes des dames. Pourtant, il n’avait pas eu l’impression de dire quoi que ce soit de désagréable, mais Loki se connaissait suffisamment pour savoir que, parfois, ses gestes et propos tranchaient avec ses réelles attentions. Et il en était persuadé, la De Launay s’était enfuie en étant au bord des larmes, et ça ne lui plaisait pas du tout d’en être fautif. Il était resté planté là une bonne minute, incapable de se décider de la marche à suivre, quand Pina vint lui presser le bras et le sortir de son hébétement.
- Je … Ouais ouais, ça va, enfin moi ça va, c’est juste que … Enfin, faut que j’aille voir si Grace à pas besoin d’un coup de main pour se repoudrer le nez … la lumière est pourrie dans les toilettes des filles…
Avec un sourire aussi pathétique que son excuse, Lorcan s’excusa auprès de Pina pour disparaître à l’intérieur, manquant de bousculer Evandro qui avançait sur la piste de danse avec Lucrèce. Pas le temps d’y penser, pas envie non plus, il slalomait entre les invités et les serveurs pour rejoindre la semi vélane qui, par chance, n’avait pas encore atteint les lieux d’aisance féminine. Il aurait eu l’air sacrément con de devoir toquer à la porte des toilettes, non ? En plus, c’est un coup à être pris pour un pervers, ça ! Il attrapa Grace par le bras, l’attirant un peu plus loin dans le couloir, à l’abri, l’espérait il, des regards et des oreilles indiscrètes, pour chuchoter.
- Mais Gracie, qu’est ce que tu fous ? Faut pas partir comme ça, c’est le meilleur moyen de te faire emmerder après … Je …
Il secoua la tête, se frottant l’arrière de la nuque. Il avait l’air profondément, sincèrement gêné. Un peu ennuyé aussi.
- ...On est là pour faire plaisir à Lys, hein ? Tu es ma cavalière Grace, toi et personne d’autre, et j’en suis bien content ? Je compte pas m’enfuir pour aller faire le zouave avec quelqu’un d’autre, alors tu vas devoir me supporter toute la soirée, ok ? Je ne te lacherais pas d’une demi semelle de toute façon.
Il prit la main de la blonde dans la sienne, et porta ses doigts à sa bouche, dans un baise main charmant dont lui seul avait le secret, un peu goguenard. Est ce qu'il jouait un peu du trouble qu'il sentait chez son amie ? Peut être, mais ce n'était jamais malveillant . Il voulait juste qu'elle se sente bien.
- Allez, ton nez et la poudre dessus sont très bien, j’t’assure … Allons rejoindre Ymkje et ton frère avant qu’ils ne s’imaginent qu’ils sont les rois de la soirée, non mais ...
- long story short:
- Lorcan parle 2 minutes avec Pina puis se lance à la recherche de @grace de launay, bousculant un peu @evandro delgado au passage (déso mon gars ) . Il va jouer un peu la sérénade à Grace pour qu'elle ne soit pas triste, inconscient que cela va probablement provoquer le déclenchement de son charme de vélane
le costume : https://i.pinimg.com/564x/18/cf/c2/18cfc20fa36a585b9c3346759c8fed05.jpg
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Lun 29 Juin 2020 - 15:29
Le rire de Juliet à ceci de particulier, qu'il est presque rare. La jeune Blackthorn se trouve être une personne discrète et presque renfermée, elle possède la retenue que tu n'auras sans doute jamais. Et puis s'ensuivent les grands mots, de suite, refusant le karaoké parce qu'elle craint la réaction de son cousin et sa jeune épouse, qu'importe, tu souris à nouveau avec une malice non dissimulée dans le regard, « Juliet, Juliet, Juliet ... il faut apprendre à braver les interdits, à surmonter tes peurs et surtout ... on ne vit qu'une fois iyaafin arẹwa* », en parlant de braver les interdits, tu tends discrètement le cou pour repérer ta famille dans l'assemblée, tous semblent bien occupés, tant mieux. Le calme, c’est très bien aussi ! Je t’assure, chez les Blackthorn l’animation c’est toujours synonyme de drame… Tu hoches la tête, comprenant qu'elle préfère le calme, c'est louable, toi-même tu apprécies les moments paisibles en famille, bien qu'ils soient souvent rares ou de courte durée, « je comprends », sincèrement.
La musique cesse et tu aurais pu laisser la petite blonde retourner a sa solitude, mais non, tu n'as pas envie de la laisser filer aussi rapidement, elle n'a pas encore eut son côté d’exercice pour la journée après tout. Reprenant sur le rythme de la musique, ta curiosité naturelle reprend le pas sur le reste, t'es curieux de voir avec lequel de ces pingouins elle est venue, mais te voilà surpris. Pris à ton propre jeu en quelque sorte, puisqu'elle te demande si tu te dévoues, mais plus encore, c'est la justification de sa solitude qui fait naître un rictus sur le coin de tes lèvres, légèrement trop fier vis-à-vis de la situation, mais tu prends ça comme un compliment, tu prends toujours tout comme un compliment, « si tu estimes que je serais au goût de tes parents ou au tien, si telle est ta volonté, j'endosserais ce rôle avec plaisir ». Après tout, toi aussi tu es seul et Juliet est une jeune femme que tu apprécies pour sa compagnie, vos différences sont aussi importante qu'est le contraste de vos peaux, mais c'est ce qui rend la chose savoureuse, tu prends un réel plaisir à faire éclore ce petit poussin, après l'avoir fait tourner sur elle-même, tu la récupères entre tes bras avec une dextérité que l'on ne soupçonnerait pas en te voyant, t'es un très bon danseur, c'est l'une de tes passions et tu ne perds jamais une occasion de pratiquer. « C'est dommage que tu ne danses pas plus, tu es douée, tu sais », c'est une affirmation, pour une petite blanche un brin coincée, elle bouge bien la Blackthorn, un vrai gâchis à tes yeux.
* belle demoiselle
Résumé :
@Juliet Blackthorn suggère à ayo d'être son cavalier et il accepte, tentant toujours de la travailler au corps et de la faire bouger de sa zone de confort.
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Lun 29 Juin 2020 - 17:53
Elle devine un trouble chez son époux, la belle, quand ce dernier s'esquive finalement, déposant un baiser sur ses lèvres avant de disparaître parmi la foule des invités. Maîtresse de la moindre de ses émotions, la jeune ille ne laisse rien paraître, et retient sans peine un léger froncement de sourcils. Elle se contente de converser avec son amie quelques instants, paroles légères évoquant le mariage, son fiancé, la cérémonie. Elle remercie de sourires et de brèves étreintes les invités venant lui présenter leurs félicitations, surveille du coin de l'oeil la foule, aux aguets, prête à intervenir au moindre sursaut. Lys se glisse dans le moule de l'hôtesse, la mariée, la petite femme parfaite sans la moindre difficulté, enfile les masques et les costumes, interprète un personnage avec aise. Nombreux ont été ceux à la plaindre, quand ses fiançailles ont été annoncées ; nombreux l'ont vu comme la brebis offerte au loup pour être dévorée. Encore aujourd'hui, elle joue la princesse innocente dans les bras d'un monstre ; madame aime être sous-estimée. Claudia s'approche alors d'elle, la prend gentiment par le coude (les ongles griffant sa peau comme un avertissement) et l'invite à venir se changer et se préparer à la danse. Lys offre un sourire docile à sa belle-mère, s'excuse poliment avant de fendre la foule au bras de Claudia ; ses deux mères les rejoignent et ensemble elles se dirigent vers les quartiers de Lys, à l'intérieur du manoir.
aidée par les trois femmes, elle se change, troquant la robe romantique et vintage pour une pièce plus moderne, plus légère, mais tout aussi complexe. Les fils d'or et d'argent mêlés de cristaux habillent son décolleté, les manches amples donnent à ses mouvements une délicatesse aériennes ; la longue jupe traîne derrière elle. Elle se sent entre deux univers - entre l'opulence de sa nouvelle famille et la légèreté de son clan. Le cou paré de perles, ses cheveux blonds retombant en une cascade sur ses épaules, elle se tourne finalement vers sa mère, qui lui caresse la joue : « Tu nous rends incroyablement fiers aujourd'hui, Lys. » la jeune fille offre un sourire sincère à sa mère : « C'est tout ce que je souhaite, maman. Vous rendre fiers. » Ravalant l'amertume qui gonfle en elle (j'aurais pu faire tellement plus si je n'avais pas été la petite dernière) elle se dirige vers la sortie, mais ses pas ralentissent un instant tandis qu'elle tend l'oreille : il lui semble avoir entendu quelque chose dans la chambre d'Eliott, mais... distraite par sa mère quand celle-ci glisse son bras autour du sien, elle se laisse à nouveau attirer vers les festivités, attrapant au passage une nouvelle coupe de champagne et laissant son regard errer sur la foule. Où est passé Eliott ?
résumé : Lys s'est esquivée quelques instants pour se changer ; il lui semble entendre quelque chose dans la chambre d'Eliott mais elle est distraite par sa mère qui la presse de retourner auprès des convives à nouveau, cherchant @Eliott Blackthorn du regard. (robe | bijoux)
PS : veuillez m'excuser pour l'absence, j'ai eu quelques soucis IRL, déso déso
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Lun 29 Juin 2020 - 22:45
Tout est simplement magnifique. Et je serais presque tenté de rendre à ce professeur d'operette le meilleur devoir de son existence juste pour ce moment que sa fichue colle me permet maintenant de partager avec toi, alors que nos pas s'enchainent sur cette piste de danse. Je les sens, tes ongles errafler l'épiderme de l'arrière de mon cou alors que mon regard se perd dans le tien. Je pourrais me noyer dans cet océan que sont tes yeux, sans même regretter un instant tous les malheurs qu'il avait pu falloir endurer pour connaitre ce moment.
Durant quelques secondes, je te regardes, je t'admire, je te contemple. Ton menton, tes yeux, tes cheveux, ton nez, ces boucles d'oreilles que je t'ai offertes et que tu as choisie de porter, ces bracelets, cette robe, ta silhouette. Et ce sont mes propres bout de doigts qui viennent gratter délicatement ce morceau de tissu, tristes de ne pouvoir toucher plus, désireux de ne pas te laisser t'envoler, effrayé à l'idée de te perdre. Combien étaient-ils ici à pouvoir comprendre ce que je ressentais à l'instant, hormis toi ? Une seule. Une seule autre âme me connaissait suffisamment pour le deviner d'un regard, le comprendre instinctivement : celle avec qui j'avais tout partagé, jusqu'au ventre de notre mère.
Langue puis lèvre pincée entre mes dents, je murmurais délicatement :
-"Je t'aime."
Des mots dit dans une autre langue, celle-là même qui était ma langue maternelle. Et je ne regrettais rien. Rien du tout. Car finalement, tout m'avait mené à toi. Tout dans ma vie, malheurs et bonheurs, choix et obligations, tout. Et cette finalité, je voulais tant qu'elle dure.
Que pouvait-il comprendre, eux tous qui nous entouraient ? Rien, parce qu'au fond, ils ne savaient rien. Rien de nous, rien de nos projets, rien de ce qui était vrai, immuable et profond.
-"Je t'aime et je veux t'aimer jusqu'à mon dernier souffle, Ymkje De Booij."
Ce n'est que par égard pour Lys que je ne me permis pas de finir cette déclaration, car je ne me serais jamais permis de me fiancer le jour de son mariage sans lui en avoir parler. Mais l'envie transparaissait dans mon regard comme dans mes mots. Et...
-"Victor... Excuses-moi, mais je crois que ta soeur va pas bien..."
Attention attirée parce que le mot soeur avait été employé, nos pas s'arrête malgré moi, mon regard passant sur la personne venue nous informer puis cherchant dans la direction indiquée une Grace que je ne voyais pas.
-"Vous devriez peut-être aller voir..."
J'acquiesçais du regard, remerciant le messager avant de te regarder à nouveau. Et sur l'instant, je comprenais enfin ce pauvre Kristoff. Pour le coup, Fox prenait le role de Svein, mais il m'était impossible d'oublier ce qui venait d'être dit l'instant plus tot. Et soupirant, j'ajoutais dans un sourire :
-"On va voir ce qui s'passe ?"
Durant quelques secondes, je te regardes, je t'admire, je te contemple. Ton menton, tes yeux, tes cheveux, ton nez, ces boucles d'oreilles que je t'ai offertes et que tu as choisie de porter, ces bracelets, cette robe, ta silhouette. Et ce sont mes propres bout de doigts qui viennent gratter délicatement ce morceau de tissu, tristes de ne pouvoir toucher plus, désireux de ne pas te laisser t'envoler, effrayé à l'idée de te perdre. Combien étaient-ils ici à pouvoir comprendre ce que je ressentais à l'instant, hormis toi ? Une seule. Une seule autre âme me connaissait suffisamment pour le deviner d'un regard, le comprendre instinctivement : celle avec qui j'avais tout partagé, jusqu'au ventre de notre mère.
Langue puis lèvre pincée entre mes dents, je murmurais délicatement :
-"Je t'aime."
Des mots dit dans une autre langue, celle-là même qui était ma langue maternelle. Et je ne regrettais rien. Rien du tout. Car finalement, tout m'avait mené à toi. Tout dans ma vie, malheurs et bonheurs, choix et obligations, tout. Et cette finalité, je voulais tant qu'elle dure.
Que pouvait-il comprendre, eux tous qui nous entouraient ? Rien, parce qu'au fond, ils ne savaient rien. Rien de nous, rien de nos projets, rien de ce qui était vrai, immuable et profond.
-"Je t'aime et je veux t'aimer jusqu'à mon dernier souffle, Ymkje De Booij."
Ce n'est que par égard pour Lys que je ne me permis pas de finir cette déclaration, car je ne me serais jamais permis de me fiancer le jour de son mariage sans lui en avoir parler. Mais l'envie transparaissait dans mon regard comme dans mes mots. Et...
-"Victor... Excuses-moi, mais je crois que ta soeur va pas bien..."
Attention attirée parce que le mot soeur avait été employé, nos pas s'arrête malgré moi, mon regard passant sur la personne venue nous informer puis cherchant dans la direction indiquée une Grace que je ne voyais pas.
-"Vous devriez peut-être aller voir..."
J'acquiesçais du regard, remerciant le messager avant de te regarder à nouveau. Et sur l'instant, je comprenais enfin ce pauvre Kristoff. Pour le coup, Fox prenait le role de Svein, mais il m'était impossible d'oublier ce qui venait d'être dit l'instant plus tot. Et soupirant, j'ajoutais dans un sourire :
-"On va voir ce qui s'passe ?"
In FrenchIn English
- Résumé:
- Victor dit des trucs à @Ymkje de booij avant d'être interrompu par quelqu'un qui l'informe que @Grace de launay n'est pas partie se repoudrer le nez.
Même pas en rêve qu'il lache la main d'Ymkje.
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 30 Juin 2020 - 6:57
Tu voudrais que cette danse ne s'arrête jamais, tu aimerais vivre dans cette bulle pour le reste de tes jours sans jamais avoir à te soucier des autres, des obligations, de la vie simplement. Tes rêves de grandeur peuvent être balayé par un seul de ses sourire, de ses regards, parce que même si tu veux tout, c'est lui d'abord; une évidence qui transparaît dans ton regard, dans cette attitude si particulière qui te pousse à reproduire ses mouvements, devenant un shadow partner de premier choix, tu ne t'en rend pas compte et c'est bien ça qui est magnifique. C'est ce mimétisme des gestes autant que des regards qui peut te trahir aux yeux des autres, parce que c'est la base de la communication non-verbale, le corps n'a pas de filtre, il ne peut pas mentir et cette symbiose ne pourrait pas être feinte, pas à ce point. Aussi étrange que cela paraisse, ça te fait presque bizarre de l'entendre parler français, bien sûr tu sais qu'il parle la langue de Molière, mais si tu as déjà conversé avec Grace dans cette langue, ce n'est pas vraiment le cas de Victor.
D'un simple sourire, tu accueilles sa déclaration, des mots posés sur cette nouvelle expérience qu'il vient de te faire vivre, mais presque superflu. Tu n'as pas besoin d'entendre ce que tu sais déjà, cette évidence qui t'habite depuis le premier jour, cette certitude qu'il est sincère avec toi, que ses sentiments sont au moins aussi fort que les tiens et puis il y a cette nouvelle prise de parole. Avec le temps, tu as appris que chaque mot compte lorsqu'ils viennent de Victor et si tu as souvent tendance à être très premier degré, ce n'est pas le cas en ce moment. « Qu'est-ce qui nous en empêche ? » Ce n'est pas une vraie question, pas plus qu'une question réthorique, c'est presque une paraphrase, simplement. Tu traduis ta propre envie dans ces quelques mots, parce que dans son regard il y a une question et dans le tien se trouve une réponse. Une voix te ramène à la réalité et si un regard pouvait tuer, aucun doute qu'il y aurait un mort à ce moment même. Vipère sifflant à travers ses dents, tu pourrais presque être dangereuse là, mais rapidement tout s'efface, il s'agit de Grace et tu penses savoir pourquoi elle ne va pas bien. « Let's go » finis-tu par lâcher avec un léger sourire, vous ne pouvez pas laisser la jeune femme dans son malaise et t'as comme l'impression que Loki n'est pas innocent dans cette situation. Tu connais les intentions de Grace pour aujourd'hui et tu connais aussi ton meilleur ami, ça sent pas bon cette histoire.
Il y a beaucoup de monde, mais ce n'est absolument pas pour ça que tu ne lâches pas la main du summerbee, c'est simplement parce que tu n'as pas envie de rompre ce lien, pas encore. Habituée à chercher Lorcan dans la foule, tu cibles le sommet des crânes, cherchant les boucles indomptées du Tamaharu, « là » , tu indiques un coin un peu en retrait où tu as aperçu la silhouette de ta moitié, enfin, l'autre moitié, celle qui ne te tient pas la main. Vu la tête des deux protagonistes, tu te doutes que la déclaration de Grace est tombée un peu à plat, Loki ayant son regard de cocker qui quémande un biscuit te donne raison, alors avant de mettre les pieds dans le plat, tu stoppes votre avancée un instant pour un peu mettre le frangin au parfum, et surtout éviter une réaction plus … non désirée, c'est ça. « Je pense savoir ce qui s'est passé », tu resserres légèrement ta prise sur sa main et l'attire vers toi, parlant à voix basse, consciente que les murs ont des oreillesCoucou Meg, « je pense que Grace vient de se prendre un râteau, malheureusement ». C'est dommage, tu visualisais déjà des sorties à quatre, quelle déception, mais à bien y regarder tu n'es pas sûre qu'ils étaient fait pour être ensemble. Ou peut-être qu'une fois encore tu prends le parti de Lorcan, une fois de plus et sans même réfléchir. D'un signe de tête, tu l'invites à te suivre, sourire aux lèvres et air de rien, tu t'invites dans la conversation avec la délicatesse d'un pachyderme, « c'est là que vous vous cachiez ? »
résumé
La danse avec @victor de launay est interrompue, ils partent en mission sauvetage de @Grace de Launay et sans même réfléchir, inconsciemment, elle prend parti pour @Lorcan Tamaharuc'est pas la best des best friend ça?
D'un simple sourire, tu accueilles sa déclaration, des mots posés sur cette nouvelle expérience qu'il vient de te faire vivre, mais presque superflu. Tu n'as pas besoin d'entendre ce que tu sais déjà, cette évidence qui t'habite depuis le premier jour, cette certitude qu'il est sincère avec toi, que ses sentiments sont au moins aussi fort que les tiens et puis il y a cette nouvelle prise de parole. Avec le temps, tu as appris que chaque mot compte lorsqu'ils viennent de Victor et si tu as souvent tendance à être très premier degré, ce n'est pas le cas en ce moment. « Qu'est-ce qui nous en empêche ? » Ce n'est pas une vraie question, pas plus qu'une question réthorique, c'est presque une paraphrase, simplement. Tu traduis ta propre envie dans ces quelques mots, parce que dans son regard il y a une question et dans le tien se trouve une réponse. Une voix te ramène à la réalité et si un regard pouvait tuer, aucun doute qu'il y aurait un mort à ce moment même. Vipère sifflant à travers ses dents, tu pourrais presque être dangereuse là, mais rapidement tout s'efface, il s'agit de Grace et tu penses savoir pourquoi elle ne va pas bien. « Let's go » finis-tu par lâcher avec un léger sourire, vous ne pouvez pas laisser la jeune femme dans son malaise et t'as comme l'impression que Loki n'est pas innocent dans cette situation. Tu connais les intentions de Grace pour aujourd'hui et tu connais aussi ton meilleur ami, ça sent pas bon cette histoire.
Il y a beaucoup de monde, mais ce n'est absolument pas pour ça que tu ne lâches pas la main du summerbee, c'est simplement parce que tu n'as pas envie de rompre ce lien, pas encore. Habituée à chercher Lorcan dans la foule, tu cibles le sommet des crânes, cherchant les boucles indomptées du Tamaharu, « là » , tu indiques un coin un peu en retrait où tu as aperçu la silhouette de ta moitié, enfin, l'autre moitié, celle qui ne te tient pas la main. Vu la tête des deux protagonistes, tu te doutes que la déclaration de Grace est tombée un peu à plat, Loki ayant son regard de cocker qui quémande un biscuit te donne raison, alors avant de mettre les pieds dans le plat, tu stoppes votre avancée un instant pour un peu mettre le frangin au parfum, et surtout éviter une réaction plus … non désirée, c'est ça. « Je pense savoir ce qui s'est passé », tu resserres légèrement ta prise sur sa main et l'attire vers toi, parlant à voix basse, consciente que les murs ont des oreilles
résumé
La danse avec @victor de launay est interrompue, ils partent en mission sauvetage de @Grace de Launay et sans même réfléchir, inconsciemment, elle prend parti pour @Lorcan Tamaharu
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1978
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4301
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 30 Juin 2020 - 14:01
- Iyaafin arẹwa ?
Elle devait l’avoir prononcé de façon catastrophique mais elle avait fait de son mieux, elle n’était même pas sur d’avoir bien entendu les mots d’ayi à cause de la musique ambiante. Quoi qu’il en soit, elle avait cette petite moue interrogative. Le jeune Hangbé adorait se moquer d’elle et il le faisait plus que régulièrement, aussi, elle se demandait si le jeune homme ne se jouait pas d’elle encore un peu en profitant de sa méconnaissance totale des différents dialectes que pouvait parler le Nigerian. Elle parlait anglais et comprenait plus ou moins le français et l’espagnol mais vraiment ses capacité linguistiques s’arrêtaient là.
Quoi qu’il en soit, elle avait décidé de ne pas prendre pour aujourd’hui le conseil du jeune Summerbee avec qui elle dansait. Il n’était pas évident, en tant que Blackthorn, de se construire une zone de confort. Si bien que quand on l’avait trouvé, on était pas tellement enclin à en sortir. La dernière fois qu’elle avait décidé de sortir un peu de ses schémas habituels, elle avait vomi sur les chaussures de la soeur de la mariée du jour alors… Voila. Evidemment, elle n’en toucha pas un mot au jeune homme. Il était capable de lui faire avaler plusieurs coupes de champagne et de se moquer d’elle jusqu’à la fin de sa vie pour cet écart regrettable.
Malheureusement, ne pas parler de l’E.V.J.F. de Lys n’était pas suffisant pour que la jeune Juliet retrouve sa parfaite sérénité. Non, là voila de nouveau entrain de rosir tandis que Ayodeji se présente volontaire pour être son cavalier pour la soirée et qu’il sous entend qu’il lui plait autant qu’il plairait à ses parents.
- Mes parents seraient sûrement ravis d’avoir un Hangbé comme gendre.
Et mentalement, Juliet se mit une claque. Elle aurait pas du dire çaaaa ! Elle aurait du dire « Mes parents seraient surement ravis d’apprendre que leur fille est venue au bras d’un Hangbé »… C’était pas du tout sorti comme elle le pensait. Elle avait voulu esquiver le fait de répondre si Ayo était à son goût, ou pas, et finalement elle avait fait pire que mieux. Elle ne dit rien, priant vainement pour qu'Ayodeji soit trop concentré sur la danse pour relever.
Cela n’empêcha pas le jeune homme de faire virevolter la jeune fille de l’autre côté de la piste de danse et de la rattraper comme si elle n’était qu’une poupée de chiffon. Elle sourit, et rougit évidemment, au compliment du jeune homme. En même temps, il n’était pas bien compliqué d’être danseuse à son bras. Ayodeji marquait le rythme comme s’il coulait dans ses veine et maitrisait la chorégraphie comme s’il avait répété toute la nuit. Juliet n’avait qu’à suivre le mouvement, se déhancher un petit peu, même si elle devait avouer que ses escarpins commençaient sérieusement à la faire souffrir.
- Tu es bien le seul à m’offrir des occasions de danser. Tu es donc le seul et le meilleur prof que j’ai eu depuis des années.
De nouveau la musique change. Parfaitement éduquée, la blondinette se rapproche d’Ayo pour danser une valse beaucoup plus douce. Contrairement à Adalia et à Tertia, Juliet était plus musicienne que danseuse, n’ayant jamais été assez courageuse pour se montrer. Mais comme tout les Blackthorn, elle maitrisait les danses de salon, cela faisait partie de son éducation. D’ailleurs c’est elle qui lança les premiers pas de la valse qu’elle partageait avec Ayo.
- Ca, c’est beaucoup plus mon style, tu vois.
Dit elle avec un sourire. Elle vit du coin de l’oeil Lys passer dans sa seconde et magnifique robe. Oh, voila qui annonçait la suite des festivités. Lys et Eliott allaient sûrement bientôt faire leur première danse.
- Je crois qu’on va bientôt devoir laisser notre place sur la piste…
Dit elle à son cavalier, tout en gardant oeil sur la mariée. Et c'était pas plus mal parce que Juliet avait soif et bien besoin d'un petit sortilège de guérison sur son petit orteil gauche.
Elle devait l’avoir prononcé de façon catastrophique mais elle avait fait de son mieux, elle n’était même pas sur d’avoir bien entendu les mots d’ayi à cause de la musique ambiante. Quoi qu’il en soit, elle avait cette petite moue interrogative. Le jeune Hangbé adorait se moquer d’elle et il le faisait plus que régulièrement, aussi, elle se demandait si le jeune homme ne se jouait pas d’elle encore un peu en profitant de sa méconnaissance totale des différents dialectes que pouvait parler le Nigerian. Elle parlait anglais et comprenait plus ou moins le français et l’espagnol mais vraiment ses capacité linguistiques s’arrêtaient là.
Quoi qu’il en soit, elle avait décidé de ne pas prendre pour aujourd’hui le conseil du jeune Summerbee avec qui elle dansait. Il n’était pas évident, en tant que Blackthorn, de se construire une zone de confort. Si bien que quand on l’avait trouvé, on était pas tellement enclin à en sortir. La dernière fois qu’elle avait décidé de sortir un peu de ses schémas habituels, elle avait vomi sur les chaussures de la soeur de la mariée du jour alors… Voila. Evidemment, elle n’en toucha pas un mot au jeune homme. Il était capable de lui faire avaler plusieurs coupes de champagne et de se moquer d’elle jusqu’à la fin de sa vie pour cet écart regrettable.
Malheureusement, ne pas parler de l’E.V.J.F. de Lys n’était pas suffisant pour que la jeune Juliet retrouve sa parfaite sérénité. Non, là voila de nouveau entrain de rosir tandis que Ayodeji se présente volontaire pour être son cavalier pour la soirée et qu’il sous entend qu’il lui plait autant qu’il plairait à ses parents.
- Mes parents seraient sûrement ravis d’avoir un Hangbé comme gendre.
Et mentalement, Juliet se mit une claque. Elle aurait pas du dire çaaaa ! Elle aurait du dire « Mes parents seraient surement ravis d’apprendre que leur fille est venue au bras d’un Hangbé »… C’était pas du tout sorti comme elle le pensait. Elle avait voulu esquiver le fait de répondre si Ayo était à son goût, ou pas, et finalement elle avait fait pire que mieux. Elle ne dit rien, priant vainement pour qu'Ayodeji soit trop concentré sur la danse pour relever.
Cela n’empêcha pas le jeune homme de faire virevolter la jeune fille de l’autre côté de la piste de danse et de la rattraper comme si elle n’était qu’une poupée de chiffon. Elle sourit, et rougit évidemment, au compliment du jeune homme. En même temps, il n’était pas bien compliqué d’être danseuse à son bras. Ayodeji marquait le rythme comme s’il coulait dans ses veine et maitrisait la chorégraphie comme s’il avait répété toute la nuit. Juliet n’avait qu’à suivre le mouvement, se déhancher un petit peu, même si elle devait avouer que ses escarpins commençaient sérieusement à la faire souffrir.
- Tu es bien le seul à m’offrir des occasions de danser. Tu es donc le seul et le meilleur prof que j’ai eu depuis des années.
De nouveau la musique change. Parfaitement éduquée, la blondinette se rapproche d’Ayo pour danser une valse beaucoup plus douce. Contrairement à Adalia et à Tertia, Juliet était plus musicienne que danseuse, n’ayant jamais été assez courageuse pour se montrer. Mais comme tout les Blackthorn, elle maitrisait les danses de salon, cela faisait partie de son éducation. D’ailleurs c’est elle qui lança les premiers pas de la valse qu’elle partageait avec Ayo.
- Ca, c’est beaucoup plus mon style, tu vois.
Dit elle avec un sourire. Elle vit du coin de l’oeil Lys passer dans sa seconde et magnifique robe. Oh, voila qui annonçait la suite des festivités. Lys et Eliott allaient sûrement bientôt faire leur première danse.
- Je crois qu’on va bientôt devoir laisser notre place sur la piste…
Dit elle à son cavalier, tout en gardant oeil sur la mariée. Et c'était pas plus mal parce que Juliet avait soif et bien besoin d'un petit sortilège de guérison sur son petit orteil gauche.
- Spoiler:
- Juliet discute et danse toujours avec @Ayodeji Hangbé elle essaye de rester neutre mais fait franchement pire que mieux... Elle voit @Lys Dalgaard revenir dans une nouvelle robe splendide et en déduit qu' @Eliott Blackthorn et elle vont bientôt ouvrir le bal officiellement.
Désolé, c'est super long
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 30 Juin 2020 - 15:41
(Mariage) To the reste of our lives - samedi 16 mai 2020
Je n'assumais pas, ce rateau. J'avais bien trop mal au fond de mon petit coeur tout mou. J'avais envie de me mettre à pleurer, mais je ne pouvais pas faire ça pendant le mariage de Lys. Je n'en avais pas le droit. C'était l'un de mes meilleures amies, et je ne pouvais pas étaler mon drame personnel au milieu de toute cette liesse. Alors j'avais pris la fuite, prétextant le besoin de me repoudrer le nez. J'avais besoin de m'éloigner de ce garçon qui venait de me briser le coeur en me rejetant. En même temps... A quoi m'étais-je attendue? Comment avais-je pu seulement croire qu'un garçon pouvait s'intéresser à moi, autrement qu'en amie, ou que comme une petite soeur? Après tout... N'étais-je pas juste une erreur de la nature? Un monstre qui se cachait derrière l'apparence d'un ange parce que j'étais semi vélane? Si, bien sûr. Je le savais au fond que je n'étais pas aimable, pas désirable. Je l'avais toujours su et...
"Mais Gracie, qu’est ce que tu fous ? Faut pas partir comme ça, c’est le meilleur moyen de te faire emmerder après … Je …" Lâche-moi... pensai-je, incapable de formuler tout haut ce que je ressentais. Incapable même de lever la tête vers lui, sachant pertinemment que, si je le faisais, j'éclaterais en sanglots, incapable de me maîtriser. "...On est là pour faire plaisir à Lys, hein ? Tu es ma cavalière Grace, toi et personne d’autre, et j’en suis bien content ? Je compte pas m’enfuir pour aller faire le zouave avec quelqu’un d’autre, alors tu vas devoir me supporter toute la soirée, ok ? Je ne te lacherais pas d’une demi semelle de toute façon." Je secouai la tête. Je n'en avais plus envie. Plus envie d'être là, avec lui, plus envie d'assister à cette soirée à laquelle je serais désormais bien incapable de me réjouir. Et pourtant, une partie de moi avait envie de me raccrocher à ses paroles qui me donnaient l'impression qu'il revenait sur ses paroles de tout à l'heure.
« c'est là que vous vous cachiez ? » Je sursautai en entendant la voix d'Ymkje, celle à qui je m'étais confiée sur mes sentiments pour Lorcan. Celle qui était sa meilleure amie et qui devait tout savoir le concernant. Ce fut plus fort que moi, les larmes commencèrent à rouler le long de mes joues, mais je n'explosais pas. J'en étais bien incapable, trop accablée par ce rejet. "Tu savais? Tu savais qu'il y en a une autre, et que je ne vaux pas plus qu'Elwin, à ses yeux?" Elwin, mon meilleur ami à moi, que j'avais toujours su gay. Je reniflai et poursuivis, à l'endroit de mon frère, cette fois puisqu'il était là : "Tu vois Vic... Quand je te disais qu'on ne pouvait pas m'aimer. Que sans la vélane, on ne me remarquerait pas. La preuve..." Dans le fond, je devrais sans doute assumer ce que j'étais et...
Non. Je ne pouvais pas imposer ça à qui que ce soit. Pourtant, j'avais besoin, terriblement besoin, d'être aimée. Mais je voulais l'être pour moi. Mais je voulais savoir ce que cela faisait et... Et "Je veux juste qu'on m'aime. J'ai besoin qu'on m'aime..." soufflai-je, d'une voix plus mélodieuse que d'habitude, irradiant du Charme sans l'avoir voulu.
Grace a juste envie de fuir le mariage, mais @Lorcan Tamaharu la rattrape. Elle est incapable de parler lorsqu'il lui dit qu'elle est sa cavalière et qu'il va rester avec elle. Elle est partagée entre l'envie de partir encore plus vite, et celle de croire que, peut-être, il a changé d'avis. Elle retrouve la parole à l'arrivée d'@Ymkje de Booij et @Victor de Launay, et demande Ymkje si elle savait que Loki n'était pas amoureux d'elle, avant de dire à son frère qu'elle avait raison quand elle disait qu'on ne pouvait pas l'aimer, ou la remarquer. Finalement, elle dit qu'elle a juste besoin d'être aimée en perdant le contrôle de sa nature, et en libérant le charme sur les personnes à proximité d'elle.
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 30 Juin 2020 - 16:49
TO THE REST OF OUR LIVES
ft.les invités
ft.les invités
16 mai 2020.
Ce mariage est d’un ennui inconcevable. Tout n’est que poudre aux yeux, rien d’étonnant venant de l’union des Blackthorn et des Dalgaard mais tu es tout de même déçu, tu sens que les regards ne sont jamais innocents, que chacun se méfie de chacun, et surtout que les deux familles à l’honneur se sont donnés pour mission d’éviter tout drame lors de ce mariage. Tu connais cette vieille habitude dans les anciennes familles à toujours respecter le protocole, et pourtant, tu aurais aimé davantage d’animation. Non pas que tu veuilles nuire à l’une ou l’autre des familles, tu n’as pas ce genre de rancœur triviale, loin de là, non tu n’en veux qu’à une seule personne et il s’agit de la mariée. Pour le moment, tu la méprises, de toute cette morgue dont tu es capable, une morgue qui est peut-être le sentiment le plus positif que ce gouffre d’ombres sans fin qu’est ton cœur est capable de produire. Tu ne peux te donner en spectacle, tu es bien trop surveillé et tu sais que le moindre geste déplacé de ta part aurait pour effet de te désigner comme seul coupable. Tu ne seras pas un de ces Muller qui attire le déshonneur, non car pour toi l’honneur est une vertu cardinale, une vertu que tu as apprises très jeune, et qui dicte tes gestes. Tu n’agiras jamais si le risque de te faire prendre est trop important. Tu n’es pas fou, tu es réfléchi. Avec Sytry, tu observes ces mouches s’agglutiner autour du couple nouvellement marié, des scatophages du fumier en tenue d’apparat. Pathétique.
Pour une fois, nous sommes bien d’accord.
Ton frère te connait si bien que cela pourrait un jour devenir une faiblesse. Mais tu sais que dans le binôme que vous faites, tu es le dominant. Il ne peut qu’en être ainsi. Pour sa survie. Vos regards suivent le départ du marié, visiblement contrarié, suivi de celui de la mariée pour une raison apparemment tout autre. Voilà que les invités sont laissés seuls.
Mais nous sommes à la hauteur Sytry. Qui oserait prétendre le contraire ? Peut-être sommes-nous même trop sages, et notre calme doit paraître bien inquiétant. A raison. Keres ? J’ai ouï dire que père lui avait trouvé un fiancé, mais je n’en connais pas l’identité. La question est plutôt de savoir quand la corde qu’il t’a mise au cou se resserrera. J’en suis encore libre, pour le moment, grâce ou à cause de la star du jour.
Tu observes le ballet des invités, les grandes familles sont presque au complet. Mais vous êtes les seuls Muller, les seuls méritant cette place.
Mêlons nous à la plèbe, divertissons-nous.
Tu engages ton frère à te suivre vers les tables où tu saisis à ton tour une nouvelle coupe de champagne, et tu passes à proximité d’Ailla Blackthorn et d’une fille que tu ne connais pas. Tu les salues avec ta coupe.
Mesdemoiselles…
- résumé:
- Caliban juge les invités, les comparant à des mouches peu ragoûtantes. Il finit par se convaincre de se mêler aux autres et entraîne @sytry muller à sa suite, saluant @ailla blackthorn et @meghan lacroix
Gloire à Satan.
Le Mal est un visage respectable ; il n'est pas borgne ou balafré. Il est avenant et même rassurant. Il n'a pas besoin de se grimer selon sa fonction, car n'importe qui est capable d'endosser sa vilenie.
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mer 1 Juil 2020 - 10:33
La grimace est exagérée, c'est vrai, mais sa prononciation est particulièrement catastrophique, t'es presque sûr qu'on en a tué pour moins que ça dans ton pays, néanmoins, tu souris, le regard rieur, moqueur presque, comme toujours. « Iyaafin arẹwa, c'est un p'tit surnom sympa, t'inquiète pas va, c'est un peu comme lorsque vous dites : ma mignonne, mais littéralement cela veut dire belle demoiselle », c'est une ponctuation, un surnom affectueux, même si tu admets que la petite Blackthorn est on ne peut plus mignonne, elle est surtout trop jeune pour toi, elle a presque l'âge délicat de ta propre sœur, donc pour une fois, il n'y a vraiment aucune arrière pensée à tes agissements, même si tu t'amuses aux dépens de la jeune femme. Les joues qui ne cessent de prendre une teinte rosée, Juliet s'enfonce elle-même, tu perçois son malaise et même si c'est vraiment tentant, tu t'abstiens d'en remettre une couche, tu ne voudrais pas la voir fuir, ce n'est pas le but.
Tu es bien le seul à m’offrir des occasions de danser. Tu es donc le seul et le meilleur prof que j’ai eu depuis des années. Sourcil levé, réprobateur presque, comment est-ce que personne ne la fait danser ? C'est une honte. « Tu te rends compte qu'en disant ça, tu ne fais que renforcer mon envie de t’entraîner sur la piste ? » La musique change, reprenant un rythme plus traditionnel, un instant de flottement suffisant que pour laisser transparaître une once de surprise lorsque Juliet prend les commandes, au lieu de fuir elle se lance dans cette valse qu'elle maîtrise, ça ne t'étonne pas, ça doit faire partie de l'éducation de base de ces petites européennes, t'es un peu moins à l'aise là-dedans, c'est un peu trop guindé pour toi certainement. « Je vois ça, suffisait de le dire que ton style c'est celui du siècle dernier, j'peux faire des efforts pour m'adapter, on ira à la maison de retraite au lieu du club » dis-tu en riant, moqueur avant de suivre son regard jusqu'à la mariée du jour, ravissante dans sa jolie robe. Je crois qu’on va bientôt devoir laisser notre place sur la piste… Un léger haussement d'épaule désinvolte, l'arrogance sur les traits de ton visage, « on peut très bien remplacer l'ouverture de bal des mariés, j'suis sûr qu'on ferait mieux », ou pas, mais c'est juste pour rire, ou pas. Finalement, tu glisses hors de la piste pour prendre la direction du bar, « tu veux quelque chose à boire ? »
Résumé :
Ayo taquine @Juliet Blackthorn et s'amuse gentiment de son malaise, après la valse il l'entraine vers le bar pour boire un verre et laisser lentement la place aux mariés
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Jeu 2 Juil 2020 - 21:39
Ouuuuula... vu la tête de Grace et et Lorcan, il y a quelque chose qui se trame et rapidement, les yeux de la pokeby se voilent. Aie. Tu n'aimes pas voir tes amis pleurer, tu savais qu'il y en avait une autre, l'accusation te frappes de plein fouet, le ton de Grace n'est pourtant pas agressif mais tu te sens agressée par ses mots, ton visage se crispe, « je ne sais pas de qui tu parles ». Ça à toujours été le problème avec Lorcan, il ne s'est jamais fixé sur une seule fille et le suivre est parfois compliqué, mais quoiqu'il arrive tu seras toujours de son coté. « Je... » t'allais t'excuser, mais elle se tourne vers son frère avec le mode victime activé, et qu'est-ce que ça te soule, « oh putain Grace !!! Merde à la fin! » j'ai besoin qu'on m'aime ouiiiin. Toi aussi t'as ce besoin viscéral d'être aimée, de plaire, tu fais tout pour obtenir la reconnaissance et l'attention des autres, mais à aucun moment tu ne supporterais de t'apitoyer de la sorte. Comme une sorte de reflexe, ta main lâche celle de Victor alors que tu t'en prends à sa jumelle, tu te détaches pour assumer, mais surtout pour éviter que ce soit lui qui initie le mouvement, tu l'aurais mal vécu. « Flash news Grace, pour qu'on t'aime, tu devrais déjà t'aimer toi-même, arrête de te cacher derrière des pseudos excuses, arrêtes de chouiner, prends ta vie en main et cesse de te te cacher derrière les autres ». C'est de l'exaspération dans ta voix, de l'énervement, tu penses ce que tu dis, même si ce n'est pas vraiment dit avec les formes, tu lâches la pression que Meghan avait fait monter, mais c'est dans son intérêt.
résumé
@Grace de Launay s'en prend plein la gueule ( )
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Jeu 2 Juil 2020 - 22:09
(Mariage) To the reste of our lives - samedi 16 mai 2020
Je n'avais pas demandé ça. Je ne l'avais pas demandé, ni mérité. Et pourtant, la petite amie de mon frère, celle que je prenais pour mon amie s'en prenait à moi. Certes, Lorcan était son meilleur ami. A quoi m'étais-je attendue? A de la neutralité de sa part. Et pourtant, je n'y avais pas droit. A la place, j'avais de la méchanceté gratuite. Mon contrôle sur le charme déjà émoussé, c'était le contrôle sur autre chose que je perdais: celui sur cette facette noire de la semi-vélane. Le masque de la furie apparut brièvement sur mon visage alors que ma main se levait pour venir s'imprimer sur la joue de celle que j'avais crue être mon amie. Crue. C'était le mot. Parce que jamais une amie ne m'aurait parlée comme ça. Jamais une amie ne m'aurait dit que je me cachais derrière des pseudos excuses et que je chouinais. Pas comme ça. Pas devant mon frère et le garçon auquel je m'étais dévoilée. Le garçon devant lequel j'avais mis mon coeur à nu, chose que j'avais faite pour la première fois de ma vie. Parce que la seule relation que j'avais eue jusque là, avec Malcom, ce n'était pas moi qui avais fait le premier pas. C'était lui. Ce que j'avais fait ce soir avec Lorcan, c'était la première fois que je le faisais. Et gifler quelqu'un... J'avais giflé Malcom, une fois. J'avais giflé mon frère, aussi, lorsqu'il était parti, puis que j'avais découvert qu'il était revenu. Et... C'était tout. Mon regard flamboya un instant alors que je regardai Ymkje et ouvrai la bouche pour parler. Pourtant, rien ne sortit. Parce que cette fureur qui était la mienne sans être la mienne m'empêchait de me justifier. M'empêchait même de m'excuser alors que j'en avais terriblement envie. Je regardai à nouveau Lorcan avec le même regard accusateur, tandis que le Charme se déployait malgré moi une fois mon visage revenu complètement à la normale, puis je secouai la tête. J'avais envie de le libérer de son rôle de cavalier mai, là encore j'étais incapable de prendre la parole. Le seul que je ne regardai pas fut mon frère. Parce que je savais qu'il m'en voudrait de ce geste. J'étais persuadée qu'il m'en voudrait de ce geste. Alors à nouveau, je pris la fuite, mais dans l'autre sens cette fois. Je retournais vers la foule passant devant le buffet devant lequel se tenaient trois personnes, dont celle que je haïssais le plus au monde et que je bousculais au passage: Meghan. Et je me dirigeais vers le jardin pour prendre l'air et souffler un peu.
Grace a un peu plus perdu le contrôle: les paroles d'@Ymkje de Booij ont réveillé sa furie qui se manifeste avec une gifle magistrale. Elle n'ouvre pas la bouche, incapable de parler. Elle en veut à Ym d'avoir dit ça, et à Loki aussi. Incapable de regarder son frère, elle prend la fuite et bouscule @Meghan Lacroix avant de sortir dans le jardin prendre l'air et se calmer.
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Jeu 2 Juil 2020 - 23:36
Mes soeurs. Elles ont toujours été importantes à mes yeux. Qu'importe l'acte, je les ai toujours admiré et il n'y avait pas de charme là derrière. Parce que je savais qui elles étaient au fond. Et elles savaient ce que je pensais de tout ça, des ces mythes qui entouraient les Vélanes.
"Tu vois Vic... Quand je te disais qu'on ne pouvait pas m'aimer. Que sans la vélane, on ne me remarquerait pas. La preuve..."
Pris à parti, je n'eus même pas le temps de répondre, de réagir. Et pourtant, il y avait là tout ce que je craignais. Parce que j'avais peur de la furie. Pas une peur morbide, mais je savais à quoi m'attendre. Je connaissais l'histoire du buisson, je savais de quoi elles étaient capables lorsqu'elles étaient furieuses, mes soeurs.
Ce qui faisait pourtant leur particularité, c'était leur engagement. De mémoire, Holly n'avait utilisé qu'une seule fois le charme sur moi, dans l'unique but de me calmer, de m'apaiser. J'avais 8 ans. J'avais croisé la route d'un épouvantard. J'avais découvert que, dans mon cas, un épouvantard n'était pas inoffensif. Et chaque fois que je le ressentais, cette peur profonde revenait un instant. C'était la grande différence entre Lucas et moi. Lucas avait toujours voulu protéger sa soeur de sa magie, moi j'avais cherché quoi faire si je devais protéger les gens de la magie de l'une de mes soeurs. Je n'aurais su dire si j'avais peur de la harpie, mais mon coeur s'emballait du charme alors que je le ressentais.
La dispute, l'échange de gifle, je n'eus pas la force de l'empêcher. J'étais incapable de reprendre le controle de mon corps tout entier, mais ma baguette elle glissa jusqu'à ma main, le sort se dessinant dans ma tete clairement alors que le visage de la furie s'était dessiné sur le visage de ma jumelle. Rien ne gacherait ce mariage. Je m'y étais engagé. Et si l'envie me manquait, la conviction restait présente. Mais elle évita de croiser mon regard. Elle s'enfuit, nous laissant là. Et croisant le regard de l'Hollandaise, je revenais complétement à moi.
-"Loki..."
Je n'aurais su dire pourquoi, peut-être parce que je le savais faible sur ce détail, je venais placer mon vieil ami en tête de mes priorités. M'approchant de lui d'un pas, je tentais de capter son regard.
-"Lok... Regardes-moi. Ce que tu ressens là... C'est irréel."
En vérité, j'en savais rien. Il n'y a que lui qui aurait pu le dire, mais Ymkje avait misé sur le rateau, et à entendre Grace, c'était le cas. Alors ... Il fallait le désenvouter. C'était ça ou lui faire très très mal, juste pour qu'il pense à autre chose.
-"Loki... Assis-toi... Ymkje, tu sais m'amener de l'eau ?"
Je joignais la parole au geste, guidant le Wright vers une chaise proche.
"Tu vois Vic... Quand je te disais qu'on ne pouvait pas m'aimer. Que sans la vélane, on ne me remarquerait pas. La preuve..."
Pris à parti, je n'eus même pas le temps de répondre, de réagir. Et pourtant, il y avait là tout ce que je craignais. Parce que j'avais peur de la furie. Pas une peur morbide, mais je savais à quoi m'attendre. Je connaissais l'histoire du buisson, je savais de quoi elles étaient capables lorsqu'elles étaient furieuses, mes soeurs.
Ce qui faisait pourtant leur particularité, c'était leur engagement. De mémoire, Holly n'avait utilisé qu'une seule fois le charme sur moi, dans l'unique but de me calmer, de m'apaiser. J'avais 8 ans. J'avais croisé la route d'un épouvantard. J'avais découvert que, dans mon cas, un épouvantard n'était pas inoffensif. Et chaque fois que je le ressentais, cette peur profonde revenait un instant. C'était la grande différence entre Lucas et moi. Lucas avait toujours voulu protéger sa soeur de sa magie, moi j'avais cherché quoi faire si je devais protéger les gens de la magie de l'une de mes soeurs. Je n'aurais su dire si j'avais peur de la harpie, mais mon coeur s'emballait du charme alors que je le ressentais.
La dispute, l'échange de gifle, je n'eus pas la force de l'empêcher. J'étais incapable de reprendre le controle de mon corps tout entier, mais ma baguette elle glissa jusqu'à ma main, le sort se dessinant dans ma tete clairement alors que le visage de la furie s'était dessiné sur le visage de ma jumelle. Rien ne gacherait ce mariage. Je m'y étais engagé. Et si l'envie me manquait, la conviction restait présente. Mais elle évita de croiser mon regard. Elle s'enfuit, nous laissant là. Et croisant le regard de l'Hollandaise, je revenais complétement à moi.
-"Loki..."
Je n'aurais su dire pourquoi, peut-être parce que je le savais faible sur ce détail, je venais placer mon vieil ami en tête de mes priorités. M'approchant de lui d'un pas, je tentais de capter son regard.
-"Lok... Regardes-moi. Ce que tu ressens là... C'est irréel."
En vérité, j'en savais rien. Il n'y a que lui qui aurait pu le dire, mais Ymkje avait misé sur le rateau, et à entendre Grace, c'était le cas. Alors ... Il fallait le désenvouter. C'était ça ou lui faire très très mal, juste pour qu'il pense à autre chose.
-"Loki... Assis-toi... Ymkje, tu sais m'amener de l'eau ?"
Je joignais la parole au geste, guidant le Wright vers une chaise proche.
- résumé:
- Victor s'attarde sur Lorcan, voulant s'assurer qu'il va bien avant tout autre chose. Victor n'aime pas le Charme en lui-même.
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Ven 3 Juil 2020 - 18:44
La colère de son frère était telle qu’Adalia eut un instant l’inquiétude de le voir répondre à sa gifle, néanmoins, ses paroles semblèrent l’apaiser et il finit par se fendre de quelques mots moins haineux. « Je sais que j’ai raison. » S’enhardit la cadette avec un léger sourire, tension qui était retombée en même temps que l’humeur de son ainé. Silencieusement, elle l’observe enflammer la missive responsable de ses maux du jour, faisant disparaitre les dernières cendres du plat de sa chaussures. Arrivant derrière Eliott qui s’observait dans le miroir elle vint arranger le col de sa chemise avant de le faire se tourner vers elle, regard incisif sur les tâches de sang qui tâchaient le costume du marié. Baguette toujours au bout des doigts elle la pointe sur la veste avant de murmurer : « Tergeo. » Sous l’effet du sortilège le sang disparait laissant l’ensemble froissé mais propre. « Ça sera mieux mais tu ferais mieux d’aller t’arranger à l’étage, Lys doit être entrain de se préparer pour votre première danse tu ne peux pas te présenter aux invités dans cet état, Awa ferait une syncope et je ne te parle même pas de Claudia. » Elle roule des yeux, si sa soeur s’offusquerait de le voir avec une telle allure, leur mère n’hésiterait pas à les punir tous les deux rien que pour l’affront fait à la famille. « Je m’occupe de remettre en ordre la pièce, vas-y que Lys ne t’attende pas trop. » Ajoute-t’elle en jetant un oeil à l’horloge « Hey Scar. » L’arrête-t’elle en attrapant son bras : « Je suis fière de toi. » Souffle-t’elle avec un sourire venant déposé un baiser sur la joue de son frère dans un élan de tendresse avant de le pousser vers le corridor. Une fois seule dans la pièce elle laissa échapper un soupir en observant l’état du mobilier, presque fatiguée, lasse malgré la joyeuseté de la journée. Domestiqué hélé dans le couloir elle demande avec un léger sourire poli : « Vous voulez bien arranger l’état du salon je vous prie ? Et pas un mot de tout ça à ma mère, je vous remercie. » Regard entendu elle finit par ranger sa baguette pour rejoindre la réception l’air de rien après avoir arrangé sa coiffure dans le miroir. « Quarta où est ton frère ? » Elle se glace en entendant le ton autoritaire de sa mère derrière elle, moue attentive qui se glisse sur son visage « Je l’ai envoyé dans ses appartements pour se rafraîchir avant la première danse, tout est sous contrôle. » Sourire froid, les relations entre la mère et sa fille n'avaient jamais été des plus chaleureuses. « Si vous voulez bien m’excuser, je vais rejoindre les invités. » Ajoute-t’elle en haussant légèrement un sourcil comme pour demander sans en avoir l’air la permission de repartir vaquer à ses occupations. Néanmoins, une fois qu’elle eut quitté la Blackthorn, elle préféra aller reprendre ses esprits dans le jardin loin de l’agitation mondaine et des réclamations de ses proches. Avantage que le Manoir eut été son foyer, elle connaissait les coins les plus agréables du parc et vint s’assoir entre quelques fleurs colorées sur un banc de pierre, une coupe de champagne récupérée sur un plateau en chemin entre les doigts.
- résumé:
- adalia envoie @eliott blackthorn s'arranger à l'étage non quelques gestes tendres avant de confirmer à claudia que tout va bien et aller se poser dans un coin du jardin pour prendre un peu de temps pour elle.
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 7 Juil 2020 - 9:20
par les liens sacrés du mariage.
Piquée au vif, mon ego largement supérieur à ma petite silhouette, je réponds à la soeur de Juliet avec la courtoisie qu’on me connaît dans mes meilleurs moments, même si le regard que je pose sur elle est sombre et le ton de ma voix, peut-être, un brin plus sec. Elle m’a cherché après tout. La blonde qui me fait face semble se raviser, développant sa réflexion première, abondant dans mon sens, toi ma chérie, tu me brosses dans le sens du poil. Bien que je sois jeune, probablement innocente à leurs yeux, je n’en suis pas moins redoutable quand il est question de manipulation d’autrui, ce qui explique certainement que je repère la manoeuvre à des kilomètres, mais soit, je me contente de sourire en haussant les épaules, comme si tout ceci n’avait pas d’importance.
- C’est vrai que c’est plus agréable de jouer devant une salle qui est venue pour toi, mais ici, c’est une requête particulière, on ne pouvait pas refuser, même si ce genre de foire à la saucisse n’est pas notre truc.
Foire à la saucisse, oui, j’ai osé. Ce mariage n’a rien d’une foire à la saucisse, je dois bien le reconnaître, mais, c’était trop tentant. Oeil pour oeil comme on dit.
- Cette formation-ci, ça doit faire, un an environ. On a perdu quelques musiciens en route, mais ils ont toujours été remplacés par des personnes au moins aussi talentueuses.
Bien que je sois (au dire des mes “amis”) une garce sans coeur, je suis pourtant une vraie mère poule avec mon groupe, j’apprécie sincèrement les talents de chacuns, les personnalités peut-être moins, mais ça, on ne peut pas plaire à tout le monde et je sais que pour la plupart d’entre eux, c’est pareil. Il y a au moins le respect et l’affection artistique qui nous lies, c’est déjà un bon début.
- Ce n’est pas facile de garder un groupe sou… Messieurs
Interrompue dans notre conversations par deux hommes à l’allure de Dracula des temps modernes, je leur accorde néanmoins un sourire, ils ont de Dracula le charme légendaire, quelque chose de suffisamment sombre que pour être intéressant. Qui a dit que la vermine se reconnaissait ? Un regard sur ma montre m’indique qu’il va être temps de lancer la première danse, information confirmée par l’arrivée de la mariée au milieu de ses invités. J’offre à Ailla et les deux hommes un sourire poli.
- Je vous pries de m’excuser, l’artiste est attendue sur scène. Peut-être que nous aurons le plaisir de nous recroiser ?
Inutile d’attendre une réponse, c’était purement pour la forme, je me faufile jusqu’à la salle, enfin, c’était le plan, mais comme tout bon plan il possède une faille, MA faille : Grace de Launay qui vient de me bousculer en passant. Je suis tiraillée entre la scène où je suis supposée être dans moins de deux minutes et ma victime préférée qui semble aller terriblement mal, huhu, je jubile rien qu’à cette vision, rien qu’à imaginer que … oh, mon corps semble avoir prit la décision pour mon esprit qui ne cessait de tergiverser, me voilà à quelques centimètre de Grace, pleurant dans son coin, pauvre petite Grace, toujours la victime, pas vrai ?
- Oh, pauvre, pauvre Grace. Qu’est-ce qui peut bien t’arriver encore ? Serait-ce ce beau Lorcan Tamaharu qui aurait piétiner ton petit coeur en dentelle délicate ?
Loin d’être aveugle, je vois tout. Peut-être est-ce mon super pouvoir, qui sait ? J’ai vu l’innocente Grace au bras du tout aussi innocent Lorcan, mais allez savoir pourquoi, je l’aime beaucoup, Lorcan, d’ailleurs, si j’avais su qu’il plaisait tant à Grace, probablement que je me serais invitée contre son joli torse bien plus tôt, juste pour lui montrer comment font les filles qui ont une chance de réussir dans la vie, ce qu’elle ne sera jamais, visiblement.
- Vas-y, raconte-moi tout, en souvenir du bon vieu temps
Ce temps merveilleux où elle était ma victime adorée, préférée, à l’instar d’un premier amour, elle restera unique dans mon coeur.
- Résumé :
Meg répond à @Ailla Blackthorn en qualifiant le mariage de foire à la saucisse, oui oui, elle a osé . Elle salue @Caliban Muller et son frère, leur trouvant un certain charme malgré les canines qui raient le parquet. Après un moment elle se rend compte qu'il est temps de retourner vers la scène mais elle est bousculée par @Grace de Launay et tel un requin blanc qui sent du sang, elle ne peut qu'aller titiller un peu la semi-vélane.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 7 Juil 2020 - 9:59
(Mariage) To the reste of our lives - samedi 16 mai 2020
Mon coeur était en miette, la Furie était encore proche de la surface, de même que l'Autre. La vélane. Et je refusais de faire ça au mariage de mon amie. Je n'avais qu'une envie: m'enfuir de ce mariage. Ou, peut-être, retrouver Juliet et aller m'enfermer quelque part avec ma meilleure amie pour penser mes plaies. Elwin était aux abonnés absents, n'était pas venu et je regrettais de ne pas avoir fait la même chose, même si je n'aurais jamais pu le faire. J'étais demoiselle d'honneur, après tout. Il fallait que je me reprenne. Il fallait que... "Oh, pauvre, pauvre Grace. Qu’est-ce qui peut bien t’arriver encore ?" Je me figeai net alors qu'une coulée de sueur froide, que dis-je, glacée, me descendait le long de la colonne vertébrale. Meghan Que faisait-elle là? Elle ne connaissait pas Lys et mon frère était avec Ymkje. Je secouai la tête, persuadée d'avoir imaginé sa voix et refis un pas en avant. "Serait-ce ce beau Lorcan Tamaharu qui aurait piétiner ton petit coeur en dentelle délicate ?" Mon imagination me jouait des tours. Ce n'était pas possible autrement. Je secouai de nouveau la tête, refusant de répondre à une hallucination, persuadée qu'il ne s'agissait que d'une invention de mon esprit pour rendre plus réelle encore l'humiliation que je venais de subir. "Vas-y, raconte-moi tout, en souvenir du bon vieux temps" Cette fois, je me retournai, pour me prouver à moi-même qu'il s'agissait d'une simple voix dans ma tête et que je n'avais aucune raison de laisser mon coeur s'emballer et de paniquer.
Mais non. Elle était bien là. Une apparition sortie tout droit de l'enfer, tout droit du fond de mes cauchemars. Mon coeur s'emballa, à raison cette fois, maintenant que j'avais la preuve de sa présence ici. La preuve qu'elle savait ce que je ressentais. Etait-elle légilimens? J'avais toujours eu des doutes à ce sujet. Elle avait toujours eu trop de facilités à percer mes pensées, à savoir ce que je ressentais. Je reculai lentement, pour ne pas tomber. Tout plutôt que de montrer une faiblesse de plus à celle dont j'avais toujours vu clair dans le jeu. "Je ne t'ai jamais rien raconté." parvins-je à répondre. Et c'était vrai. Je ne m'étais jamais confié à Meghan. Pourtant, ce n'était pas ce que j'avais envie de lui répondre. Ce que j'aurais voulu pouvoir dire, c'était que ça ne la regardait pas. Que ce n'étaient pas ses affaires. Qu'elle pouvait aller voir ailleurs. Mais j'en étais incapable. J'étais là, en face d'elle, à sa merci, limite à trembler comme une feuille. "Que... Qu'est-ce que tu fais là?" demandai-je.
Grace se débat avec ses démons
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 7 Juil 2020 - 11:03
Okay. Tu sais pas ce qui te fait le plus mal à ce moment précis, est-ce la douleur vive qui engourdit ta joue ou bien la blessure bien plus profonde que ton ego vient de recevoir ? Si tu n'es pas le genre de fille égocentrique, t'as pourtant un ego bien plus grand que toi, toujours impeccable, tu donnes le change en toute circonstance et là, tu viens d'être froissée dans ton fort intérieur. Pourtant, une partie de toi est satisfaite, Grace a réagit, n'était-ce pas le but de la manœuvre ? Peut-être, mais c'est une manœuvre qui te coûte. Les garçons restent immobiles, Vic reprenant le contrôle bien plus rapidement, s’enquérant de Loki, je vais bien, merci de t'en inquiéter. Tu l'observes prendre soin de ton meilleur ami avec une
résumé
Ym remballe @Victor de Launay , c'est qu'elle râle la p'tite, et s'occupe de @Lorcan Tamaharu toute seule comme une grande, à califourchon sur ses cuisses (on se demande pas où le chineur va chercher ses rumeurs )
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 7 Juil 2020 - 11:28
par les liens sacrés du mariage.
Est-ce que Grace serait devenue demeurée avec le temps ? J'ai l'impression de parler dans le vide, sa silhouette frêle me semble encore plus fragile que dans mes souvenirs. Finalement, je vois son visage détremper, les sillons humides creusant son maquillage, elle me ferait presque pitié, non, elle me fait pitié. Se donner ainsi en spectacle en pleine foule, durant un mariage où elle est l'une des invitées, une demoiselle d'honneur ! Demoiselle d'horreur, oui.
"Je ne t'ai jamais rien raconté."
- Mon petit coeur, tu n'as besoin de rien dire, c'est si facile de lire en toi
Sans même un seul effort. Elle a toujours été à ma merci. La blonde semble avoir un léger mouvement de recule, se demandant, me demandant, ce que je fais là, est-ce de la victoire dans mon sourire ? Probablement, c'est tellement jouissif d'avoir une raison d'être là, de la voir surprise, un éclair de peur dans ses prunelles, pauvre petite Grace, tu n'es pas équipée pour la survie ma chérie.
- J'ai été engagée pour jouer ici, avec les Cyclopes. Demande expresse des mariés. Ils semblent avoir bon goût, enfin, sauf en ce qui concerne les demoiselles d'honneur.
C'est facile. Trop que pour être réellement savoureux. D'un signe de tête je désigne son corps.
- Fais gaffe, la dernière fois que tu as reculer sans regarder t'as fini estropiée, ce serait dommage de recommencer
- Résumé :
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 7 Juil 2020 - 11:50
(Mariage) To the reste of our lives - samedi 16 mai 2020
C'était facile de lire en moi. Sans doute. Sûrement, même. Cela signifiait-il que Lorcan s'était joué de moi depuis le début? Je refusais de le croire. Il fallait avouer, j'étais peut-être un peu naïve sur ce coup. Mais je refusais de laisser son veninentièrements'insinuer en moi. Et ce qu'elle faisait là... Si vraiment elle était là pour jouer, elle serait sur la scène, avec les musiciens. Mensonge me souffla une petite voix dans ma tête. Elle n'était pas là pour ça. A tous les coups, elle s'était tapé l'incruste en mode "pique-assiette". Ca lui ressemblait bien de jouer les termites. Si j'avais eu le courage, c'est ce que j'aurais répondu. A la place, je la laissai, une fois de plus, prendre l'ascendant sur moi. Jusqu'à la phrase de trop. "Fais gaffe, la dernière fois que tu as reculer sans regarder t'as fini estropiée, ce serait dommage de recommencer." Elle était là, la Furie. Elle n'était pas loin de la surface. Pourtant, je n'eus pas besoin d'elle pour réagir. Parce qu'elle n'aurait pas dû savoir ça, et encore moins le mentionner. Je cessai de reculer et revins vers elle, lui assénant une gifle encore plus forte que celle que j'avais assénée à Ymkje un peu plus tôt. Au point que, cette fois, ma main me faisait mal. M'étais-je cassée quelque chose? Je n'en étais pas certaine. Mais à voir la marque rouge qui fleurissait sur la joue de la chanteuse, je n'étais pas celle qui allait avoir le plus mal dans les minutes qui allaient suivre.
"Ne parle plus jamais de ça." Parce que si je pouvais tolérer qu'elle se moque de moi en temps normal, le fait qu'elle mentionne ma carrière brisée, c'en était trop pour moi. Surtout ce soir. D'autant qu'elle avait raison sur un point dans tout ça: à cet instant précis, je faisais une bien piètre demoiselle d'honneur avec mon beau maquillage qui avait dû couler. Ce dont je ne me rendais pas compte, c'était que ce que je venais de faire allait clairement déchaîner les foudres de l'enfer sur moi par la suite. Pour l'heure, je me drapai dans mon reste de dignité pour m'éloigner et aller m'enfermer dans la première pièce hors de vue de Meghan, du moins je l'espérais: une salle de bain, Merlin soit loué.
oups... la gifle est partie @Meghan Lacroix et Grace part s'isoler un peu pour, cette fois, se repoudrer vraiment le nez
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 7 Juil 2020 - 12:02
To the Rest of our Lives
Deux heures cinquante et une minutes
Assise à son bureau, Eléa observe la ville d'Inverness et la foule de passants. Les doigts de sa main droite caressent doucement sa lèvre, allant et venant au fil de ses pensées. Sur sa droite, sa baguette en bois blanc repose sur une invitation dérobée à un sorcier un peu trop distrait. Eléa y jette un oeil puis reporte son attention sur l'extérieur. Le bout de ses doigts passent délicatement sur l'arrête de son nez. Elle se lèche les lèvres du bout de la langue et se lève, laissant sa baguette sur le bureau.
Devant son miroir, vêtue d'une robe rouge vaporeuse lui arrivant aux genoux, elle se regarde menton relevé. Ses cheveux sont tirés en chignon, à ses oreilles pendent des boucles d'oreilles vermillon. Un fin sourire fier se dessine sur ses lèvres. Elle fait demi tour et quitte la chambre. La porte de l'appartement résonne de son claquement. Par la fenêtre, on aperçoit un serval passer avec souplesse.
Deux heures et cinq minutes
Emergeant des buissons, Eléa s'ébroue. Courir à travers la forêt afin de rejoindre le manoir Blackthorn lui avait fait le plus grand bien et a présent elle avait retrouvé son calme, nécessaire à ce que ses idées restent claires. Elle aurait beaucoup d'informations à traiter, et elle en était consciente. Son animagus lui servirait plus que jamais, lui permettant dans un premier temps d'entrer, dans un second de capter bien plus de sensations que ce que le corps humain ne pourrait ingérer.
Une file de sorciers vêtus de leurs plus beaux apparats se pressaient devant un immense portail en fer forgé. Au loin, au travers les barreaux noirs, entourés de magnifiques jardins, on devinait une bâtisse impressionnante. Eléa fit claquer ses crocs d'impatience et se faufila dans la file de sorciers. Elle se mouva entre les robes de satin, le tulle, les talons qui claquaient, personne ne faisant vraiment attention à elle, ou alors pour lâcher de petits "Oh qu'il est beau ce chat!" qu'Eléa préférait ignorer, au risque de retrouver accidentellement ses crocs dans de petits mollets. Du sang sur ces belles robes, ça ferait tâche. Arrivés au contrôle, les sorciers tendaient leurs invitations, gloussant d'impatience et s'extasiant de la décoration délicate qui accompagnait le chemin des invités jusqu'au jardin principal ou se tenait la première partie de la réception. Eléa se glissa à l'intérieur entre deux couples et fît mine de courser un lapin imaginaire, adoptant un comportement le plus félin possible.
Elle traversa plusieurs espaces, chacun méticuleusement entretenus, passa devant quelques fontaines, ses narines emplies des odeurs florales qui se dégageaient des multiples espèces végétales vivant harmonieusement. Elle arriva finalement devant l'entrée du manoir. Les invités passaient par la partie centrale du manoir afin d'aller sur la terrasse à l'arrière. Eléa observa un instant la bâtisse, majestueuse. *C'est donc ici que tu vis...*
Elle entra à son tour dans la salle de réception, mais au lieu d'aller dans le jardin, elle grimpa un petit escalier sur sa droite, faisant attention à ne pas être vue. Elle arriva sur un palier surplombant la salle de réception. Les murs étaient couverts de tableaux représentant différents personnages. En s'approchant de l'un d'eux, Eléa pu lire "Tibérus Blackthorn". Elle leva la tête pour découvrir un portrait très majestueux d'un homme à l'air sévère assoupit dans un fauteuil. Eléa recula et se dirigea vers le bout du couloir. *Normalement, la cérémonie devrait être sur ma droite. Elle arriva devant une porte entrouverte et la poussa doucement. Un regard à l'intérieur, l'endroit était désert. Elle repoussa la porte d'un délicat coup de patte et écarquilla les yeux devant le lieux où elle venait de pénétrer. Elle était au milieu d'une immense bibliothèque, les livres multicolores soigneusement rangés, tandis qu'un plumeau enchanté les époussetaient un a un dans leurs rangées. Eléa secoua la tête et se dirigea vers la porte-fenêtre donnant sur une terrasse. Le serval sauta afin d'actionner la poignée et la porte s'ouvrit. Elle se tapit sur la pierre chauffée par les rayons de soleil de la journée et glissa sa tête entre deux des barreaux de pierre qui formaient la rambarde.
Sous ses yeux, le kiosque richement décoré attendait sagement les mariés. Les invités commençaient à s'installer, et Eléa tenta de reconnaître les personnes qu'elle avait déjà repérées. Tout d'abord, fièrement posté sur le kiosque en futur maître de cérémonie, il y avait l'aîné de la fratrie, Mikhail. Eléa n'était pas sûre de savoir quoi penser de lui. Il paraissait avoir beaucoup d'influence sur Eliott, et en cela elle éprouvait quelques réticences à son encontre. Sur la gauche, la jeune femme reconnut la chevelure en cascade de celui qui semblait réellement avoir droit à l'affection fraternelle d'Eliott, Kiran, avec à son bras une sorcière inconnue. Kiran était l'un de ceux qu'Eléa redoutait. Il tenait énormément à Eliott, et il pourrait la voire comme une menace. De ce qu'elle en avait compris, Kiran et Eliott avaient été adoptés en même temps par la famille Blackthorn, créant un lien unique entre les deux frères.
Une heure quarante-six minutes
Eliott apparaît en haut de l'allée. Il commence à saluer les personnes présentes, échangeant des poignées de mains, avant de rapidement aller rejoindre le kiosque. Il est d'une élégance comme Eléa ne lui en a jamais vu, vêtu de la couloir des rois, dans un costume à sa hauteur. Inspirant profondément, Eléa fronce les sourcils. Elle ressent ses poumons se remplir avec satisfaction, et ne peut empêcher un léger sourire sur ses lèvres. Marqueurs de fierté. Fierté qu'elle n'avait pourtant jamais ressentie pour quelqu'un d'autre, et qu'elle reliait d'habitude à ses propres réussites. Elle casa l'information dans un coin de sa tête et reporta son attention sur la cérémonie.
L'assemblée se tue, et se tourna vers le haut de l'allée d'où Lys Dalgaard faisait son entrée, vêtue d'une magnifique robe blanche. Alors débuta la cérémonie. Il y eu les rubans, puis les promesses, les vœux, puis les alliances. Parcourant l'assemblée, Eléa voyait certains convives discuter à voix basses, d'autres se serrer dans les bras. De dos, elle ne voyait pas les réactions, et commençait à trouver le temps long. Voyant qu'il restait encore des cérémoniels, elle décida de quitter son poste d'observation. *Tu as le privilège de n'être attendue par personne, profitons-en pour voir comment ils vivent.* Elle revint dans la bibliothèque et se retrouva à nouveau dans le couloir.
Une heure et neuf minutes
Eléa retourna vers le salon où le portrait du dénommé Tibérus trônait. Un couloir s'enfonçait dans l'aile est du manoir, et Eléa se décida à la suivre. Elle passa devant plusieurs portes en bois.
- Depuis quand les animaux sont-ils autorisés à l'étage?
Eléa se retourna et vit un portrait la regarder de travers. Un vieux sorcier avec un nez crochu et un globe terrestre dans la main. Elle se dirigea vers lui, grimpa sur un meuble juste en dessous du tableau et s'assit sur ses pattes arrières. Elle souffla sur une de ses pattes dont les griffes étaient sorties et l'approcha du tableau dans un signe de menace, suspendit son geste et regarda d'un air mauvais le sorcier.
- Pardon, pardon, je ne dis plus rien!
Eléa fit demi tour et repris son exploration. Elle tenta d'ouvrir une première porte, mais rien n'y fit. Elle en essaya deux autres, et arriva au bout du couloir avant qu'une porte ne finisse par coopérer. Elle la poussa et se retrouva dans une chambre baignée de lumière, aux murs beiges. El' fit un pas en arrière et leva les yeux vers la porte. Aucune inscription. Elle entra à nouveau et poussa la porte d'un coup de patte. Elle s'avança et observa les alentours. Une odeur très fleurie chatouillait ses narines. Un lit simple recouvert de draps ocres trônait à côté d'un bureau. Eléa s'avança vers ce dernier et sauta dessus... manquant de tomber. Ses pattes se dérobèrent sous les partitions qu'elle avait fait glisser avec son élan. Sur la droite, une photo représentant une petite blonde à la chevelure bouclée souriait en faisant un signe de la main. *Juliet Blackthorn.* El' leva la tête et observa quelques dessins, certains signés d'un certain Victor. Les traits étaient fins et précis, le tout donnant un air très chaleureux et un peu enfantin à la chambre. Eléa sauta sur une commode proche du bureau et continua à observer ces souvenirs qu'elle n'avait pas. Des photos de la seconde branche des Blackthorn, de Juliet avec Adalia, et une petite tête blonde qui tenait Juliet et Adalia par la main, qu'Eléa ne reconnaissait pas et qui pourtant semblait appartenir à l'entourage très proche. Eléa s'assit et observa cette photo. *Toi je ne te connais pas. Pourtant, tu as une place de choix, et tu connais les deux cousines... très étrange.* Eléa renifla et sauta délicatement de la commode pour atterrir par terre, prenant la direction de la sortie.
Cinquante-sept minutes
Eléa revint dans le premier salon qu'elle avait vu, et allait reprendre le chemin de la bibliothèque lorsqu'elle entendit des bruits de pas. Elle se cacha rapidement derrière l'un des rideaux de la bibliothèque et observa un maître d'hôtel passer devant elle avec un plateau contenant des restes de petit-déjeuner. Il entra dans une pièce et Eléa siffla légèrement. *Trop risqué par ce couloir, on va monter du coup.*
Eléa se retrouva dans un couloir. Sur la gauche, nouvelle rangée de portes et de chambres, en face un couloir longeant la partie principale du manoir. Eléa regarda à gauche, puis en face, puis à gauche, et se dirigea finalement vers la partie inexplorée de l'étage inférieur. Elle passa devant une nouvelle bibliothèque dont la porte était grande ouverte. Elle paraissait plus petite et intimiste que celle de l'étage inférieur. Eléa passa donc son chemin et tenta la porte en face d'elle. Qui s'ouvrit à sa plus grande satisfaction.
Cinquante minutes
Eléa découvrit une chambre beaucoup plus intime que celle de Juliet. Les murs étaient dans des tons bleu paon et la richesse du propriétaire transparaissait. Une odeur douce de lavande flottait dans l'air. La chambre était dans un état impeccable, rien ne dépassait. Un grand lit trônait dans la pièce. Eléa s'approcha et renifla un pan de couverture qui tombait. *On dirait que le propriétaire n'a pas dormi ici depuis un moment.* Elle sauta sur le lit et tourna la tête vers la table de nuit. Une photo d'Eliott et Kiran, bras dessus bras dessous, riant, lui faisait face. *Mmmh... j'imagine mal la chambre d'Eliott comme ça.* Elle sauta et se dirigea vers le bureau. Elle grimpa sur la chaise et d'une patte commença à ouvrir les tiroirs. Tous étaient vides. *Ok, personne n'habite ici.* Eléa regarda les photos accrochées au mur, et Kiran apparaissait quasiment sur toutes. Eléa jeta un coup d'oeil par la fenêtre et pu voir les invités discuter, coupes en main. *La cérémonie doit être finit à présent!*. Eléa redescendit du bureau et sorti de la chambre.
Quarante et une minute
Eléa passa devant plusieurs portes, entra dans des salons privés, des pièces d'études, en trouva d'autres fermées. Elle arriva à la dernière porte du couloir et reconnu une odeur familière. Un sourire se dessinant sur ses babines, elle entra dans la chambre de la cadette des Blackthorn. *Adalia, te voici enfin.* L'autre Blackthorn qu'Eléa redoutait. Parce que c'était celle qui avait usurpé sa place. Celle qui avait ce qui lui revenait. La féline poussa la porte et ferma les yeux. Une douce odeur boisée se dégageait de la chambre. Eléa rouvrit ses paupières et pénétra dans la chambre. Des affaires étaient rangées sur une chaise, avec un petit sac de voyage à côté. Eléa s'approcha du lit et sentit à nouveau la couverture. *Pas de doutes, tu as dormi ici cette nuit.* Elle revint au centre de la chambre et s'avança vers un grand miroir. Son regard perçant lui revint et d'un coup de patte, elle caressa le saphir encré dans la fourrure du creux de son cou. Elle se dirigea vers le bureau et sauta dessus. Des dossiers étaient empilés sur le côté. Elle les fit glisser avec une patte, ils étaient tous marqués Hungcalf, et une écriture soignée couvrait les parchemins qu'ils contenaient. Eléa releva la tête et se retrouva devant des photos de la jeune Blackthorn entourée de sorciers qu'Eléa n'avait jamais vu. En s'approchant, elle remarqua l'uniforme de Beauxbatons. Elle regarda le visage d'Adalia, qui lui semblait plus souriant que ce qu'elle ne lui avait jamais vu. Eléa sauta sur une petite bibliothèque et atterrit d'un pas souple à côté d'une rangée de fioles. Elle parcourut rapidement les étiquettes. *Racines de mandragore, extrait d'encre de pieuvre, orties séchées, crochet de serpent, poudre de corne de bicorne... et bah! On est bien approvisionnée!* Elle sauta par terre et se tint sur ses pattes arrières, pattes avant en appuie sur le rebord de la bibliothèque pour lire les titres. Eléa remonta sur le bureau et observa une photo d'Eliott et Adalia qu'elle avait repérée. Leur pose suggérait un événement officiel. Eléa tourna sa tête vers la fenêtre et découvrit une tour en ruine. La vue de la bâtisse lui arracha un frisson sans qu'elle n'arrive à se l'expliquer. Génial on a même la tour hantée! Eléa secoua la tête et redescendit souplement. Elle sortit de la chambre et s'étira. Son ventre commençait à s'agiter et Eléa grimaça. *Non, on a autre chose à faire que d'aller chasser.*
Vingt-six minutes
Eléa tourna la tête à gauche, à droite, puis s'engouffra dans le couloir désert. Elle remonta vers la bibliothèque et observa les tableaux sur les murs. *J'aimerais quand même bien savoir ce qu'il se cache derrière ses portes...* Elle tenta de percevoir des odeurs en humant le dessous des portes, mais rien. Juste le vernis et le bois du manoir. Elle finit par redescendre prudemment à l'étage inférieur.
Douze minutes
Eléa atterrit sur le palier du premier. A sa gauche la bibliothèque et l'aile qu'elle avait visité plus tôt. En face, le couloir de l'aile de la première branche Blackthorn, premier étage. *Je vais enfin trouver ton antre? Il ne me reste plus que toi... Elle remonta le couloir, tomba sur une petite bibliothèque, puis un bureau, une salle fermée à clé, encore une, et finalement, l'odeur familière d'Eliott. Un peu ambrée, mais sans la chaleur, et délicieusement musquée. Eléa ouvrit la porte d'où lui venait l'odeur et entra dans un salon sombre. De lourds rideaux encadraient les fenêtres, bloquant une partie de la lumière de cette fin de journée. Le bois foncé craquait sous les pattes d'Eléa. Sur sa gauche, une cheminée ou un feu sans chaleur brûlait, donnant une ambiance tamisée. Devant, une table d'échec entourée de deux fauteuils. Eléa grimpa sur l'un d'eux et observa le plateau où une partie semblait en cours. Elle remonta fièrement la tête et se concentra sur les pièces. Après un moment de réflexion, elle poussa un pion du bout de la patte et sauta du fauteuil. Elle fît le tour de la pièce, découvrant des livres bien rangés, un bar à alcool où elle avait remarqué un whisky pur feu qui lui faisait de l’œil, et des dossiers archivés, étiquetés. *Si je veux vraiment fouiller, il faudrait que je reprenne ma forme humaine, mais c'est risqué... Bon voyons la suite et on avisera...*
Six minutes
Elle s'avança vers la porte dans le fond de la pièce et pénétra dans ce qui semblait être une chambre à coucher. Semblait, parce qu'hormis le lit, elle était assez vide. Eléa se dirigea vers un premier placard, et y découvrit un grand dressing qui couvrait tout un pan de mur. Des costumes bien repassés, des tenues plus casuals, des cravates, et rangées, bien alignées, des paires de chaussures de luxe. Elle referma le placard et se dirigea vers une double porte qui occupait le mur face au lit. Elle l'ouvrit délicatement et se recula avec un rictus amusé. *Et bien et bien. Il faut croire que tu sais t'amuser, grand frère. Face à elle, une commode en bois vert sombre, ornementée de décorations argentées. Dessus trônaient des livres sur la pratique du bondage et de la domination. Accrochés sur les portes, fouets et menottes descendaient le long du bois. Ouvrant un premier tiroir, puis un deuxième, Eléa trouva plusieurs ustensiles. Dans le dernier tiroir, des cordes de différentes matières étaient rangées soigneusement. Elle referma le tiroir et repoussa les portes. Se dirigeant vers le bureau, elle sauta dessus. Il n'y avait pas grand chose de personnel, quelques plumes, du parchemin. Eléa ouvrit le premier tiroir et ne trouva que du papier à lettres.
Deux minutes
Elle dirigea sa patte vers le deuxième tiroir, mais une porte claqua violemment dans le salon adjacent. *Merde, la patte dans le sac! Elle sauta du bureau et fila se cacher sous le lit.
Zéro minute
- Résumé:
- Eléa profite du mariage pour aller à la découverte du monde de son frère, @Eliott Blackthorn, en explorant le manoir sous sa forme de Servale. Elle va passer par les chambre de @Juliet Blackthorn, @Kiran Blackthorn, @Adalia Blackthorn, et être interrompue par l'arrivée de quelqu'un durant son passage dans celle d'Eliott.
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 7 Juil 2020 - 15:49
(Mariage) To the rest of our lives
EXORDIUM.
robe, maquillage et coiffure
Ce qu'il ne fallait pas faire pour réparer un ego froissé... En soi, Ailla était sincère en précisant sa pensée. Elle estimait réellement que la musique de Meghan était bonne et elle l'appréciait. Elle estimait aussi que les personnes assistant à ce mariage n'y portaient pas l'intérêt qu'ils auraient dû. La preuve en serait la petite blonde qui ne tarderait pas à bousculer la chanteuse pour s'éloigner. Mais pour l'heure, rien encore ne venait étayer ses paroles et la jeune chanteuse se retrouva à mettre le mariage au même niveau qu'une foire à saucisse. Ailla aurait pu se vexer, mais elle eu un éclat de rire bref et sincère."C'est vrai que nous sommes tous un peu posés là comme sur un présentoir..." répondit-elle en toute honnêteté. Elle tourna un instant la tête vers ses parents qui posèrent sur elle un regard appréciateur en voyant qu'elle jouait la parfaite hôtesse. S'ils savaient ce que venait de dire la chanteuse, ils ne le seraient certainement pas autant. En attendant, elle écouta d'une oreille un peu plus distraite l'explication sur la formation actuelle du groupe, se contentant de hocher la tête avant de répondre un tout à fait approprié: "Le travail sans talent, ou le talent sans travail à un moment ne donne de toute façon jamais un bon résultat passé un certain niveau. Mais j'ai l'impression que tes musiciens sont doués des deux."
Si Meghan fut la première à repérer les deux nouveaux arrivants, Ailla se tourna vers eux pour leur faire face, les observant directement. Elle n'hésita pas à soutenir leur regard, les jaugeant ainsi. Des Grymm, elle le savait. En tant que membre de l'AESH, elle se faisait un point d'honneur à connaître les maisons de chaque visage de l'université, même si elle ne connaissait pas tous les noms. Ceci dit, les noms de ces deux-là étaient loin d'être inconnus à la Blackthorn."Messieurs Sytry et Caliban Muller, c'est bien cela?" demanda-t-elle en les saluant à son tour de sa coupe. "Vous me semblez bien solitaires. Où sont vos cavalières?" ajouta-t-elle tandis que la jeune artiste s'excusait pour retourner sur scène.. Avant de changer d'avis lorsqu'elle se retrouva bousculée par une demoiselle d'honneur dans tous ses états. De plus en plus près de la foire à la saucisse... songea-t-elle donnant un peu plus raison à la future Pokeby. Elle reporta rapidement son attention sur les deux Muller, leur adressant son sourire de représentation le plus convainquant. "Comment trouvez-vous ce mariage? Vous pouvez être honnête, je viens d'entendre foire à la saucisse..." glissa-t-elle avec un petit sourire amusé en avisant le retour de la mariée. "Je crois que l'ouverture de bal sera pour très bientôt. Si l'un de vous désire m'accompagner lorsque la famille pourra rejoindre le parquet, il est le bienvenu." Parce que oui, malheureusement, ses parents, oncle et tante s'attendraient à ce que tous les enfants Blackthorn rejoignent la piste pour entourer les mariés.
Ce qu'il ne fallait pas faire pour réparer un ego froissé... En soi, Ailla était sincère en précisant sa pensée. Elle estimait réellement que la musique de Meghan était bonne et elle l'appréciait. Elle estimait aussi que les personnes assistant à ce mariage n'y portaient pas l'intérêt qu'ils auraient dû. La preuve en serait la petite blonde qui ne tarderait pas à bousculer la chanteuse pour s'éloigner. Mais pour l'heure, rien encore ne venait étayer ses paroles et la jeune chanteuse se retrouva à mettre le mariage au même niveau qu'une foire à saucisse. Ailla aurait pu se vexer, mais elle eu un éclat de rire bref et sincère.
Si Meghan fut la première à repérer les deux nouveaux arrivants, Ailla se tourna vers eux pour leur faire face, les observant directement. Elle n'hésita pas à soutenir leur regard, les jaugeant ainsi. Des Grymm, elle le savait. En tant que membre de l'AESH, elle se faisait un point d'honneur à connaître les maisons de chaque visage de l'université, même si elle ne connaissait pas tous les noms. Ceci dit, les noms de ces deux-là étaient loin d'être inconnus à la Blackthorn.
résumé: la comparaison à la "foire à la saucisse" de @Meghan Lacroix amuse Ailla plus qu'autre chose. Si la blonde a tenté de la vexer, c'est raté. Elle continue de parler musique avec celle-ci jusqu'à l'arrivée de @Caliban Muller (et @Sytry Muller qui a été entrainé à sa suite) et lorsque la chanteuse parte, elle reporte toute son attention sur les deux hommes avec lesquels elle commence à discuter, leur demandant leur avis sur le mariage. En voyant revenir @Lys Blackthorn, elle propose aux deux Muller que l'un des deux l'accompagne sur la piste lorsque ce sera le tour de la jeune génération Blackthorn de rejoindre les mariés.
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 7 Juil 2020 - 19:13
TO THE REST OF OUR LIVES
ft.les invités
ft.les invités
16 mai 2020.
Tu n’aimes pas ce mariage, il empeste la mièvrerie à plein nez, et ce ne sont pourtant pas les lys qui ont cette odeur, non elle est bien pire que ces fleurs de cérémonie qui indispose quiconque s’en approche trop près, tâchant de son pollen indélébile celui qui se montre trop tactile. Lys porte bien son nom, la comparaison avec cette fleur que tu honnis ne t’a jamais paru plus adaptée à la situation, une fleur aux pétales d’un blanc nacré mais au cœur fourbe, aux pistils empoisonnés, à l’odeur entêtante et exécrable, qui répand son pus dans une traînée des plus mortelles. Mais tu commences à aimer l’animation qui occupe la soirée. La première danse n’a pas encore commencé que tu entraînes ton cadet à ta suite, fidèle toutou, pour aller saluer les autres invités, vous êtes les seuls Muller, vous devez rendre honneur à votre titre, même si cela passe par saluer l’une des filles des hôtes de la journée. Vous avez toujours été discrets à Hungcalf, votre réputation est pourtant déjà bien présente, à croire que vous dégagez une aura mortifère qui ne trompe personne, et pourtant, votre nom résonne dans toutes les bouches quand vous marchez, ces lèvres pourpres tremblotantes et dégoulinantes de bave de crapaud, vous êtes deux échassiers dans une mare peu ragoutante. Tu ressens plus que tu n’entends des éclats de voix près de vous, et ton regard est attiré comme un charognard sent l’odeur du sang. Une jeune femme, mince et filiforme, presque insignifiante dans le tissu de sa robe, semble aux prises avec deux amis. Ou un couple. Ce serait plus intéressant un couple, les drames passionnels sont bien plus rafraichissants.
Quand vous rejoignez les deux femmes près du buffet, la plus jeune vous quitte assez rapidement après vous avoir salué, et après que tu l’aies gratifié d’un regard envoûtant et carnassier. Froid mais pénétrant, et dérangeant. Mais elle est vite bousculée par la frêle brindille qui vient de la bousculer et voilà que les deux jeunes femmes semblent entrer dans un combat de mots. Si seulement tu pouvais les entendre… Mais ton attention revient à Ailla Blackthorn.
Nos visages vous sont donc familiers. En effet, mademoiselle Blackthorn, Ailla si je ne m’abuse ? Je n’ai pour ma part pas de cavalière, et celle de mon frère semble être partie rejoindre ses sœurs. Les Dalgaard sont si … unies.
Regard vers les deux jeunes femmes qui semblent au point de l’explosion d’inconvenance, quand une claque retentit.
Une foire à la saucisse ? J’aurai, pour être honnête, plutôt dit que ce mariage était mortellement ennuyant, mais il me semble que l’animation commence enfin. Un mariage sans drame est-il un vrai mariage après tout ?
Le regard d’Ailla oriente le tien. Tu observes avec dédain le retour de Lys. Petite inclination de la tête envers la jeune femme en face de toi.
Ce sera un plaisir de vous accompagner pour cette première danse. Sytry, tu devrais retrouver Klara tu ne penses pas ? Et danser avec elle.
Les mots adressés à ton frère sonnent comme un ordre.
Et vous, comment trouvez-vous ce mariage ?
- résumé:
- Caliban observe les différents évènements, et se met à faire la conversation avec Ailla. Il se montre poli et l'invite pour la danse d'entrée, ordonnant à son frère de retrouver sa cavalière.
Gloire à Satan.
Le Mal est un visage respectable ; il n'est pas borgne ou balafré. Il est avenant et même rassurant. Il n'a pas besoin de se grimer selon sa fonction, car n'importe qui est capable d'endosser sa vilenie.
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 7 Juil 2020 - 19:35
(Mariage) To the rest of our lives
EXORDIUM.
robe, maquillage et coiffure
Ailla se prit à sourire lorsque l'ainé des deux Muller, visiblement le porte-parole de son frère, s'étonna qu'elle les connaisse, au moins de nom. Si elle ne prêtait que peu d'attention aux rumeurs des jaloux, de ceux qui n'étaient pas à la hauteur, en effet, elle connaissait les noms et les visages des personnes les plus influentes de la haute société. Surtout lorsqu'il s'agissait de sang-purs."En effet, vos noms me sont familiers. Je suis d'ailleurs étonnée que vous soyez les seuls Muller présents ce soir. Même si..." Le nez de la belle se plissa un instant lorsqu'elle pensa à l'autre branche de cette famille. "Vos cousins anglais ont bien du mal à rester à l'échelon qui est supposé être le vôtre, ces derniers temps..." Nul n'ignorait en effet que Cael Muller fricotait avec la soeur du capitaine de l'équipe des Lufkin... Quand il ne fricotait pas avec d'autres garçons. Il avait, clairement, du mal à se poser et ne cherchait nullement à se montrer digne de son rang. Fort heureusement, il n'intéressait nullement Tiberius et Alicia, au grand soulagement de leur fille. "C'est bien cela, en effet. Flattée que vous connaissiez mon nom" répondit-elle, laissant planer le doute sur la véracité de cette affirmation, ou non.
La scène qui se déroulait un peu plus loin les interrompit légèrement dans leur conversation, faisant envisager à la jeune femme d'intervenir, mais elle n'avait guère envie de se mêler d'un crêpage de chignon, même si elles auraient pu s'isoler un peu plus. Elle chassa l'air d'un geste gracieux de la main pour indiquer le peu d'importance que devait requérir la scène entre Grace de Launay et Meghan Lacroix.
Finalement, Lys, nouvellement Blackthorn revint, et la Lufkin proposa aux deux Muller que l'un d'eux l'accompagne bientôt sur la piste. Ce fut Caliban qui accepta sa proposition, Sytry restant silencieux depuis leur arrivée, invitant le plus jeune à aller retrouver sa cavalière."Avec plaisir pour la danse en votre compagnie. répondit-elle avant de donner son propre avis sur ce mariage: "Disons que ce mariage est... Convenu." Si elle l'avait pu, elle aurait été ailleurs. En tant que Blackthorn, en tant que cousine du marié, elle n'avait guère eu le choix, même si elle avait coupé à la tenue bleue layette des demoiselles d'honneur. "Il est vrai qu'il commence à avoir des airs de Vaudeville, même si je cherche encore le moment où nous sommes supposés rire."
Ailla se prit à sourire lorsque l'ainé des deux Muller, visiblement le porte-parole de son frère, s'étonna qu'elle les connaisse, au moins de nom. Si elle ne prêtait que peu d'attention aux rumeurs des jaloux, de ceux qui n'étaient pas à la hauteur, en effet, elle connaissait les noms et les visages des personnes les plus influentes de la haute société. Surtout lorsqu'il s'agissait de sang-purs.
La scène qui se déroulait un peu plus loin les interrompit légèrement dans leur conversation, faisant envisager à la jeune femme d'intervenir, mais elle n'avait guère envie de se mêler d'un crêpage de chignon, même si elles auraient pu s'isoler un peu plus. Elle chassa l'air d'un geste gracieux de la main pour indiquer le peu d'importance que devait requérir la scène entre Grace de Launay et Meghan Lacroix.
Finalement, Lys, nouvellement Blackthorn revint, et la Lufkin proposa aux deux Muller que l'un d'eux l'accompagne bientôt sur la piste. Ce fut Caliban qui accepta sa proposition, Sytry restant silencieux depuis leur arrivée, invitant le plus jeune à aller retrouver sa cavalière.
résumé: Ailla discute avec @Caliban Muller et accepte l'invitation prochaine à danser.
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 7 Juil 2020 - 22:35
Elle avait raison. Adalia. Et c'est bien pour ça que notre mère me l'avait envoyé, parce que je ne m'en serais jamais pris à elle, et que si, maintenant, quelqu'un était capable de me raisonner, me faire entendre raison, c'était elle. Aussi, alors qu'elle énonçait cette vérité, je me rendais à l'évidence : je ne pouvais effectivement pas regagner la cérémonie ainsi.
J'étais taché de sang, et ma réputation était ce qu'elle était, pour mon plus grand plaisir. Revenir ainsi, ça aurait été équivalent à nourrir les pires rumeurs à mon sujet. Alors d'un regard entendu, je lui ai signifié que j'étais d'accord, et j'ai pris la route de ma chambre. J'étais déterminé, le pas rapide, évitant tout de même les couloirs les plus fréquenté et ratant Lys par la même occasion. Une chance, puisqu'elle était alors en compagnie de ses mères. Je n'ose imaginé la réaction de celle-ci a me voir et...
Ma course s'arrête presque automatiquement, le regard aussi sérieux que grave. Le jeu d'échec. Quelqu'un l'avait touché. C'était évident, même s'il me fallut presque une minute pour savoir quelle pièce avait bougée. Prenant le pion dans mes mains, qui avait été bougé selon un déplacement idéal, mon esprit lui passait au crible les possibilités. Lys : impossible. Ma femme savait que ce plateau d'échec n'en était pas un depuis notre pacte. Je ne jouais jamais réellement sur celui-ci, je m'amusais juste à y représenter des situations. Et celle-là avait été déplacée, perturbée. L'une de ses mères: Impossible également. Elle ne l'aurait pas permise. Et aucun serviteurs n'a le droit d'entrer ici. Quel membre de la famille n'avais-je pas vu ? Personne. Portant la pièce à mon nez, je cherchais presque l'odeur, instinct de prédateur s'éveillant un instant. Puis replaçant la pièce à sa place, je me dirigeais vers ma chambre.
Je n'étais pas serein, et je ne le fus pas plus en entrant dans la pièce. M'approchant du bureau, il y avait là aussi cette impression de différence. Une trop grande impression pour que mon calme, après ce qui s'était passé plus avant ne s'écroule à nouveau. Lentement, ma baguette se posa sur le meuble, et j'entreprenais de défaire ma veste, dos tourné au lit.
Cet intrus était-il encore là ? Ça allait mal finir. Très mal se passer si oui. Et laissant tomber ma veste, j'activais mon animagie, prenant ma propre forme animale, tombant de surcroît au sol dans un amas de vêtements, pour ressortir sous ma peau d'écailles. Et je le vis, ce foutu chat planqué sous mon lit. Joker, si c'était un des tiens, dis-lui adieu... Parce que celui-là s'est aventuré où il n'aurait jamais du...
Ouvrant la gueule, je me faisais clairement menaçant pour lui.
J'étais taché de sang, et ma réputation était ce qu'elle était, pour mon plus grand plaisir. Revenir ainsi, ça aurait été équivalent à nourrir les pires rumeurs à mon sujet. Alors d'un regard entendu, je lui ai signifié que j'étais d'accord, et j'ai pris la route de ma chambre. J'étais déterminé, le pas rapide, évitant tout de même les couloirs les plus fréquenté et ratant Lys par la même occasion. Une chance, puisqu'elle était alors en compagnie de ses mères. Je n'ose imaginé la réaction de celle-ci a me voir et...
Ma course s'arrête presque automatiquement, le regard aussi sérieux que grave. Le jeu d'échec. Quelqu'un l'avait touché. C'était évident, même s'il me fallut presque une minute pour savoir quelle pièce avait bougée. Prenant le pion dans mes mains, qui avait été bougé selon un déplacement idéal, mon esprit lui passait au crible les possibilités. Lys : impossible. Ma femme savait que ce plateau d'échec n'en était pas un depuis notre pacte. Je ne jouais jamais réellement sur celui-ci, je m'amusais juste à y représenter des situations. Et celle-là avait été déplacée, perturbée. L'une de ses mères: Impossible également. Elle ne l'aurait pas permise. Et aucun serviteurs n'a le droit d'entrer ici. Quel membre de la famille n'avais-je pas vu ? Personne. Portant la pièce à mon nez, je cherchais presque l'odeur, instinct de prédateur s'éveillant un instant. Puis replaçant la pièce à sa place, je me dirigeais vers ma chambre.
Je n'étais pas serein, et je ne le fus pas plus en entrant dans la pièce. M'approchant du bureau, il y avait là aussi cette impression de différence. Une trop grande impression pour que mon calme, après ce qui s'était passé plus avant ne s'écroule à nouveau. Lentement, ma baguette se posa sur le meuble, et j'entreprenais de défaire ma veste, dos tourné au lit.
Cet intrus était-il encore là ? Ça allait mal finir. Très mal se passer si oui. Et laissant tomber ma veste, j'activais mon animagie, prenant ma propre forme animale, tombant de surcroît au sol dans un amas de vêtements, pour ressortir sous ma peau d'écailles. Et je le vis, ce foutu chat planqué sous mon lit. Joker, si c'était un des tiens, dis-lui adieu... Parce que celui-là s'est aventuré où il n'aurait jamais du...
Ouvrant la gueule, je me faisais clairement menaçant pour lui.
- résumé:
- Eliott rejoint sa chambre pour se changer mais remarque dans le salon qu'une pièce du jeu d'échec a été déplacé. Puis, entrant dans la chambre, il remarque que le bureau a été visité. Ça l'énerve... Et voila...
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 7 Juil 2020 - 23:04
Le craquement des lattes du plancher de la salle mitoyenne. Un arrêt. A nouveau, des pas. La respiration d'Eléa s'accélérait peu à peu, les yeux brillants dans le noir d'excitation. Une bouffée d'air arriva à ses narines. Eliott. Un sourire se formerait presque sur les babines félines. Une seconde odeur entachait l'identité olfactive du marié, une odeur acre, rouillée, celle du sang. Les yeux en amande se plissèrent. *Qui a osé te faire mal?* Les chaussures de bal entrèrent dans la pièce, allant jusqu'au bureau d'un air prudent. *Tu sais que tu n'es pas seul.* Le bruit doux d'un objet que l'on pose, le vêtement qui froisse en tombant au sol, et toujours les pieds d'Eliott qui étaient la seule chose qu'elle pouvait voir. Un instant, et les vêtements se transformèrent en petit tas, se mettant à bouger. *Attends... tu ne serais pas...* L'oeil du reptile fixé dans celui du serval, un frisson animal parcouru l'échine de la jeune fille, le félin réagissant plus que la sorcière. Gueule ouverte, il se trouvait prêt à attaquer.
Eléa sorti de sous le lit d'un bond et grimpa sur le bureau, se servant de son élan pour aller se percher sur la commode au milieu des livres personnels découverts plus tôt, endroit où le serpent ne pourrait plus l'atteindre. *Ce serait quand même dommage de se faire bouffer.* Dans un soupire déçu, elle repris sa forme humaine et croisa les jambes, se tenant droite, toujours perchée sur la commode.
- Je te déconseille d'attaquer, je n'ai pas envie de te blesser.
Elle le regarda d'un oeil amusé.
- Résumé:
- Tenue Eléa préfère reprendre forme humaine plutôt que de se faire bouffer par @Eliott Blackthorn.
- InvitéInvité
Re: (mariage) to the rest of our lives
Mar 7 Juil 2020 - 23:22
Ymkje savait faire beaucoup de choses, mais elle n'arrivait pas à cacher ce qu'elle pensait. Je l'avais froisé, sans que je sache ou comprenne vraiment pourquoi. Mais je le sentais, autant que je l'entendais dans sa voix. Mas elle avait la situation en main, alors je m'eloignais, m’exécutait le coeur meurtri quand même de ce moment. Dire qu'il y a quelques minutes à peine, j'étais bien avec elle sur la piste de danse.
Et cherchant Grace du regard, me demandant par où ma soeur avait pu aller, je regrettais qu'Holly soit pas disponible en ce moment. J'aurais réellement eu besoin d'elle là, tout de suite. Ne serait ce que pour me dire quoi faire, tant mon coeur balançait entre mon devoir de frère et ce que je voulais réellement faire : passer un bon moment avec ma petite amie.
-"T'a entendu, la première danse, c'est pour bientot."
-"Et quoi ? Lys elle va danser toute seule ? T'a vu son cher et tendre toi ?"
-"Vous avez raison, y a déjà de l'eau dans le chaudron vous pensez ?"
Connasses au sang pur. Je ne pouvais même pas retenir cette pensée, entendant un instant cette discussion malgré moi, recherchant Grace. Mais les pimbêches avaient raison, Eliott était nulle part. Et je connaissais suffisamment les Blackthorn pour reconnaître une Claudia contrariée. Lys, elle, faisait bonne figure, avec toute la dignité que je lui avait toujours connu. Pourquoi fallait-il que les choses se passent ainsi, genre toutes en même temps ? Un regard derrière moi, et j'apercevais Ymkje, s'occupant de Loki. Un regard de l'autre coté, et c'était évident que Claudia cherchait du regard deux personnes absentes : son fils, et Meg. Putain, elle était où elle aussi ? L'image même du pire se dessina à mon esprit, alors que je redoutais qu'elle s'en aille discuter avec ma Furie de soeur.
Cette seule pensée suffit à me faire choisir le chemin à suivre. Grace attendrait que je tiennes les engagements que j'estimais important envers l'une de mes amies les plus précieuses. Et voyant Claudia se décider, je choisis d'être plus rapide qu'elle, dans un rôle qui ne m'allait pas du tout, que j'avais pourtant refuser de tenir. Me dirigeant vers la scène, je montais dessus et me dirigeait vers le groupe de Meghan. Et forcément, il fallait qu'il y en ait encore un qui me connaisse de l'époque. Ma main se dirigeant pour prendre la guitare, il m'arrêta.
-"Tu veux quoi Victor ?"
-"Bryan. Si j'ai un conseil à te donner, là tout de suite, c'est de dégager ta main, de fermer ta gueule et d'aller voir ailleurs après Meg. Le reste, t'occupes, je gère."
Dis sur le ton de la confidence, le regard précis sur le fait que je n'hésiterai en rien à lui faire payer s'il continuait, ce cher Bryan choisit de m'écouter. Prenant la guitare, je venais alors m'installer, prenant simplement le micro pour décaler sans aucune gêne le programme surement précis de cette chère Maman Blackthorn.
-"S'il vous plait. S'il vous plait. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Victor De Launay. Lys est mon amie depuis longtemps déjà et..."
La regardant, je souriais. J'allais le faire finalement, jouer au témoin, faire un discours... encore que...
-"Enfin voila, je suis pas du tout doué pour ce genre de discours que les témoins ou demoiselles d'honneur font à ce genre d'événements, mais j'aimerais vous interpréter simplement un morceau. Lys... C'est sincèrement tout ce que je te souhaites. A jamais..."
A toi, mais pas que... Parce que cette musique, j'espérais bien qu'une autre la comprenne pour ce qu'elle pouvait signifiait entre nous. Et testant un instant les premières cordes de l'instrument, me coupant presque de tout et du temps, je n'hésitais pas, murmurant un sort pour enchanter les notes afin qu'elles touchent les gens présents. Mais surtout, afin qu'elle te touche toi... Le reste vint tout seul, vieille habitude.
Et cherchant Grace du regard, me demandant par où ma soeur avait pu aller, je regrettais qu'Holly soit pas disponible en ce moment. J'aurais réellement eu besoin d'elle là, tout de suite. Ne serait ce que pour me dire quoi faire, tant mon coeur balançait entre mon devoir de frère et ce que je voulais réellement faire : passer un bon moment avec ma petite amie.
-"T'a entendu, la première danse, c'est pour bientot."
-"Et quoi ? Lys elle va danser toute seule ? T'a vu son cher et tendre toi ?"
-"Vous avez raison, y a déjà de l'eau dans le chaudron vous pensez ?"
Connasses au sang pur. Je ne pouvais même pas retenir cette pensée, entendant un instant cette discussion malgré moi, recherchant Grace. Mais les pimbêches avaient raison, Eliott était nulle part. Et je connaissais suffisamment les Blackthorn pour reconnaître une Claudia contrariée. Lys, elle, faisait bonne figure, avec toute la dignité que je lui avait toujours connu. Pourquoi fallait-il que les choses se passent ainsi, genre toutes en même temps ? Un regard derrière moi, et j'apercevais Ymkje, s'occupant de Loki. Un regard de l'autre coté, et c'était évident que Claudia cherchait du regard deux personnes absentes : son fils, et Meg. Putain, elle était où elle aussi ? L'image même du pire se dessina à mon esprit, alors que je redoutais qu'elle s'en aille discuter avec ma Furie de soeur.
Tu le sais, n'est-ce-pas ? Que tu pourras toujours compter sur moi...
Cette seule pensée suffit à me faire choisir le chemin à suivre. Grace attendrait que je tiennes les engagements que j'estimais important envers l'une de mes amies les plus précieuses. Et voyant Claudia se décider, je choisis d'être plus rapide qu'elle, dans un rôle qui ne m'allait pas du tout, que j'avais pourtant refuser de tenir. Me dirigeant vers la scène, je montais dessus et me dirigeait vers le groupe de Meghan. Et forcément, il fallait qu'il y en ait encore un qui me connaisse de l'époque. Ma main se dirigeant pour prendre la guitare, il m'arrêta.
-"Tu veux quoi Victor ?"
-"Bryan. Si j'ai un conseil à te donner, là tout de suite, c'est de dégager ta main, de fermer ta gueule et d'aller voir ailleurs après Meg. Le reste, t'occupes, je gère."
Dis sur le ton de la confidence, le regard précis sur le fait que je n'hésiterai en rien à lui faire payer s'il continuait, ce cher Bryan choisit de m'écouter. Prenant la guitare, je venais alors m'installer, prenant simplement le micro pour décaler sans aucune gêne le programme surement précis de cette chère Maman Blackthorn.
-"S'il vous plait. S'il vous plait. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Victor De Launay. Lys est mon amie depuis longtemps déjà et..."
La regardant, je souriais. J'allais le faire finalement, jouer au témoin, faire un discours... encore que...
-"Enfin voila, je suis pas du tout doué pour ce genre de discours que les témoins ou demoiselles d'honneur font à ce genre d'événements, mais j'aimerais vous interpréter simplement un morceau. Lys... C'est sincèrement tout ce que je te souhaites. A jamais..."
A toi, mais pas que... Parce que cette musique, j'espérais bien qu'une autre la comprenne pour ce qu'elle pouvait signifiait entre nous. Et testant un instant les premières cordes de l'instrument, me coupant presque de tout et du temps, je n'hésitais pas, murmurant un sort pour enchanter les notes afin qu'elles touchent les gens présents. Mais surtout, afin qu'elle te touche toi... Le reste vint tout seul, vieille habitude.
- résumé:
- Le coeur de vic est brisé parce que @Ymkje de Booij est froide avec lui, et qu'il a rien fait.
En cherchant @Grace de Launay, il se rend compte qu'un truc va pas à cause de je cite "Connasses au sang pur" et décide de faire un discours de témoin de mariée tout spécial, retardant le reste de la cérémonie et envoyant un "Pardon je t'aime" à Ymkje de Booij.
Vic est un enchanteur, ici il enchante les notes qu'ils jouent. Je vous laisse le choix d'y être receptif ou non.
La musique : ici
|
|