- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Tu vas parler, oui! FT William Lewis
Dim 23 Aoû 2020 - 0:03
Du haut de ses 19 ans, Inès n'avait pas souvenir d'un été qui avait passé aussi vite. Depuis son retour à Inverness, elle avait l'impression d'avoir vécu quatre vies (au moins), d'abord les études en rattrapage, puis la candidature à l'université, puis les petits boulots à droite et à gauche, le tout entremêlé de sorties avec les copains et copines (jamais assez), l'accident de vélo, la rencontre avec Sayanel, les retrouvailles avec des amis de Poudlard, puis le déménagement sur le campus après l'épique dispute avec Dounia la semaine précédente. Était-on déjà à la fin de juillet? Les belles journées criaient été, les nuits plus fraiches ne laissaient aucun doute : le mois d'août était around the corner...
Inès remonta la bretelle de sa sacoche, qui glissait tout doucement le long de son bras, et tourna la tête en direction de Friar's Lane, observant les rares passants qui tournaient le coin de Chapel street, cherchant une tête familière parmi les groupes de fêtards qui commençaient à descendre dans les rues pour trouver un endroit où fêter. La jeune sorcière fit la moue et se rappuya contre le mur du "meilleur pub d'Écosse 2018-2019", tel que le proclamait une banderole au-dessus de sa tête. Un coin avait été détaché par le vent et battait la mesure contre la pierre du mur. Franchement, tout le monde savait, sauf les Moldus bien sûr, que le meilleur pub d'Écosse se trouvait à Édimbourgh, dans l'étroit passage de South Gray's Close. À Inverness, on croisait le même monde dans tous les commerces. Si on se bourrait la gueule, c'était assuré que le lendemain, sa mère était au courant de tous les détails.
En se donnant un petit élan avec le pied, la sorcière quitta le mur pour s'avancer jusqu'au milieu de la rue, lançant un «What!» indigné quand un conducteur eut le culot de la klaxonner. Au sifflet qui suivit, Inès répondit par un doigt d'honneur en bonne et due forme. Si la rue n'avait pas été pleine de Moldus, elle aurait sans doute jeté un petit maléfice de son cru à la voiture, question qu'il y ait toujours un bruit louche lors de la conduite, mais que le bruit disparaisse dès que la voiture entre au garage.
À défaut de pouvoir assouvir sa petite vengeance sur le conducteur sexiste, Inès reporta son attention sur le coin de la rue. William était en retard. Il lui avait promis qu'il serait là à 23h. Il était 23h20 (Inès n'était pas non plus réputée pour sa ponctualité). L'impatience la gagnait, elle n'allait pas attendre beaucoup plus longtemps, anniversaire d'amitié ou pas! Si ça continuait, toutes les meilleures tables seraient prises et il allait peut-être même falloir faire la queue dehors. Inadmissible. Elle détacha un bouton de son veston noir, dévoilant un top rose orné d'un col de dentelle blanche. Lèvres bien roses, boucles d'oreille accordées, amandes parfaites de ses yeux et paupières peintes d'un blanc brillant : Inès était en business et comptait bien atteindre ses objectifs dans la soirée, c'est-à-dire si William finissait par arriver et si elle parvenait à le faire parler.
Inès remonta la bretelle de sa sacoche, qui glissait tout doucement le long de son bras, et tourna la tête en direction de Friar's Lane, observant les rares passants qui tournaient le coin de Chapel street, cherchant une tête familière parmi les groupes de fêtards qui commençaient à descendre dans les rues pour trouver un endroit où fêter. La jeune sorcière fit la moue et se rappuya contre le mur du "meilleur pub d'Écosse 2018-2019", tel que le proclamait une banderole au-dessus de sa tête. Un coin avait été détaché par le vent et battait la mesure contre la pierre du mur. Franchement, tout le monde savait, sauf les Moldus bien sûr, que le meilleur pub d'Écosse se trouvait à Édimbourgh, dans l'étroit passage de South Gray's Close. À Inverness, on croisait le même monde dans tous les commerces. Si on se bourrait la gueule, c'était assuré que le lendemain, sa mère était au courant de tous les détails.
En se donnant un petit élan avec le pied, la sorcière quitta le mur pour s'avancer jusqu'au milieu de la rue, lançant un «What!» indigné quand un conducteur eut le culot de la klaxonner. Au sifflet qui suivit, Inès répondit par un doigt d'honneur en bonne et due forme. Si la rue n'avait pas été pleine de Moldus, elle aurait sans doute jeté un petit maléfice de son cru à la voiture, question qu'il y ait toujours un bruit louche lors de la conduite, mais que le bruit disparaisse dès que la voiture entre au garage.
À défaut de pouvoir assouvir sa petite vengeance sur le conducteur sexiste, Inès reporta son attention sur le coin de la rue. William était en retard. Il lui avait promis qu'il serait là à 23h. Il était 23h20 (Inès n'était pas non plus réputée pour sa ponctualité). L'impatience la gagnait, elle n'allait pas attendre beaucoup plus longtemps, anniversaire d'amitié ou pas! Si ça continuait, toutes les meilleures tables seraient prises et il allait peut-être même falloir faire la queue dehors. Inadmissible. Elle détacha un bouton de son veston noir, dévoilant un top rose orné d'un col de dentelle blanche. Lèvres bien roses, boucles d'oreille accordées, amandes parfaites de ses yeux et paupières peintes d'un blanc brillant : Inès était en business et comptait bien atteindre ses objectifs dans la soirée, c'est-à-dire si William finissait par arriver et si elle parvenait à le faire parler.
- InvitéInvité
Re: Tu vas parler, oui! FT William Lewis
Lun 28 Sep 2020 - 23:59
- Oh bordel, elle va me tuer ! je m’écrie en jetant un coup d’œil à ma montre.
Relaçant mes chaussures, je tourne la tête vers la magnifique blonde à mes côtés, lui adressant un sourire d’excuses. Cela faisait un moment qu’on ne s’était pas vus, et pour cause : la Blackthorn était en vacances et venait tout juste de rentrer ce week-end. Mais j’étais bien obligé de couper court à nos retrouvailles, aussi douces soient-elle, car ce jour marquait l’anniversaire de l’amitié qui me liait à une certaine Inès. Inès qui, d’ailleurs, ne manquerait pas de péter un câble si je continuais à traîner.
Je me relève, lissant ma chemise au passage, avant de déposer un tendre baiser sur les lèvres de Juliet. Je m’empêche à contrecœur d’entourer sa taille de mes bras, parce que ce geste signifierait mon arrêt de mort imminent : si je la serre contre moi, je ne trouverai jamais la force de partir, et je pouvais déjà entendre Inès me sermonner dans un coin de ma tête.
- On se revoit vite, je promets dans un murmure avant de transplaner.
Un nouveau coup d’œil à ma montre m’apprend qu’il est 23h20. Ça ne me ressemblait vraiment pas d’être en retard, j’étais plutôt du genre à râler face au manque de ponctualité de mon amie ; mais que voulez-vous, il m’a fallu rassembler toute la force du monde pour quitter la Summerbee. Je me mets à courir, direction le Vampire’s Night, avant qu’un détail ne me frappe : ma tenue était-elle suffisamment « classe » pour ne pas me faire refouler à l’entrée ? Après tout, j’avais misé sur un ensemble assez simple : un jean, une chemise blanche, et mes bottes à lacets. Surtout que je ne pouvais pas trop compter sur ma tignasse pour faire chic et distingué. Et puis bon, de toute façon, au vu de l’allure à laquelle je parcourais les ruelles, j’allais finir par avoir l’air débraillé…
Je me fous une claque mentale. Moi qui suis pourtant assez porté sur mon apparence, ne laissant aucun détail de ma tenue au hasard, j’avais complètement oublié les exigences du lieu où j’avais rendez-vous. Avec un peu de chance, mon sourire charmeur suffirait à nous laisser passer.
Le souffle court, j’aperçois enfin mon amie qui m’attend, l’air déterminé. Déterminé à quoi ? Je grimace, m’attendant à recevoir sa foudre. Mais avant même qu’elle ait le temps d’ouvrir la bouche, ou même de remarquer ma présence, je m’arrête devant elle et lui adresse un grand sourire enjoué :
- Hey, Inès, tu es magnifique ce soir ! Je suis vraiment désolé, je n’ai pas vu l’heure, c’est la première et dernière fois, promis. Je t’ai dit que tu étais particulièrement jolie, aujourd’hui ?
Je plisse les yeux avec un mouvement de recul, m’attendant à ce qu’elle me frappe – gentiment –, me retenant de rire. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas bu un coup ; cette soirée allait nous faire du bien.
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Tu vas parler, oui! FT William Lewis
Jeu 1 Oct 2020 - 4:18
Les minutes s'égrainaient comme des heures pour une impatiente hyperactive comme Inès. Elle faisait parfois (souvent) attendre les autres, mais elle n'appréciait guère qu'on lui rende la pareille. Si bien qu'elle avait la main posée sur son cellulaire après 10 minutes d'attente dans la fraicheur nocturne de la fin juillet, déterminée à envoyer un message texte passif-agressif à William pour savoir où il était passé... lorsque le dit William apparut soudain devant elle, le souffle court, l'air échevelé, mais le sourire aux lèvres. Il avait définitivement du nouveau dans sa vie, celui-là...
Inès fit la moue en réponse au compliment que son ami lui fit d'entrée de jeu. Vrai qu'elle était magnifique, elle avait passé une bonne heure à se préparer, c'était la moindre des choses que ça se remarque! Elle aurait bien paradé pour mieux se faire voir, mais l'allure général de William avait plutôt fait naître cette moue sur ses lèvres roses.
« Billy, on avait dit chic pour ce soir! Mais qu'est-ce que tu me fous? » Les paroles exprimaient la déception, les yeux pétillaient de malice. Quelque chose se préparait, et c'était imminent. Elle attrapa William par le col et pivota sur elle-même pour l'entraîner dans un recoin. Du point de vue de n'importe quel passant, un jeune couple se soustrayait aux regards pour voler quelques baisers et caresses. Du point de vue d'Inès, c'était un repli stratégique pour transformer son compagnon de soirée en prince charmant. Pas question qu'elle mette le pied au seul club vampire en ville en ne faisant pas tourner des têtes.
Elle pointait désormais sa baguette sous le menton de William. « Bon, bouge pas le temps que je pense à quelque chose. Je voudrais pas te transformer une oreille en chou-fleur au passage. » Elle tapota le jean de son ami. « Ça, ça ne va pas du tout. Et la chemise, vraiment? Ça passerait si elle était pas complètement froissé, t'as passé la soirée en bonne compagnie ou quoi? Non, chut. Plus tard. Je sais ce qu'il te faut. »
Et sans plus d'avertissement, Inès agita sa baguette, trois petits coups secs vers le ciel, deux grandes lignes qui fendirent l'espace entre William et elle. Puis ce dernier vit son jean prendre l'apparence d'un pantalon anthracite à la coupe ajustée et au pli parfait. Une ceinture vint se glisser à la taille, mais parut se raviser en cours de route et grimpa sinueusement jusqu'au col de chemise, à présent bien repassée, où elle s'adoucit pour se transformer en cravate.
La jeune Écossaise regarda son oeuvre un court instant. « Ouais, c'est pas mal, avec ta coiffure pas possible, ça paraît même artistique. » En baissant les yeux, elle remarqua les bottes et lâcha un long soupir. « C'est pas parce que t'es plus sur le marché qu'il faut te négliger comme ça, mon vieux. Elles ont au moins cent ans, ces bottes! »
La baguette de en bois de vigne se dressa à nouveau, prête à l'action. De toute évidence, Inès avait décidé de faire payer tout de suite à William son retard, et toutes ces dernières semaines où il avait négligé sa meilleure amie (oui!). La vengeance était un plat qui se mangeait chaud, dans le cas d'Inès, et puis ça laissait ensuite tout le reste de la nuit pour s'amuser sans récrimination informulée. Elle avait quelque chose de précis en tête pour remplacer les bottillons de William, mais n'avait pas le talent de sa grand-mère et jouait donc un peu quitte ou double pour le coup. La baguette s'éleva dans les airs...
Inès fit la moue en réponse au compliment que son ami lui fit d'entrée de jeu. Vrai qu'elle était magnifique, elle avait passé une bonne heure à se préparer, c'était la moindre des choses que ça se remarque! Elle aurait bien paradé pour mieux se faire voir, mais l'allure général de William avait plutôt fait naître cette moue sur ses lèvres roses.
« Billy, on avait dit chic pour ce soir! Mais qu'est-ce que tu me fous? » Les paroles exprimaient la déception, les yeux pétillaient de malice. Quelque chose se préparait, et c'était imminent. Elle attrapa William par le col et pivota sur elle-même pour l'entraîner dans un recoin. Du point de vue de n'importe quel passant, un jeune couple se soustrayait aux regards pour voler quelques baisers et caresses. Du point de vue d'Inès, c'était un repli stratégique pour transformer son compagnon de soirée en prince charmant. Pas question qu'elle mette le pied au seul club vampire en ville en ne faisant pas tourner des têtes.
Elle pointait désormais sa baguette sous le menton de William. « Bon, bouge pas le temps que je pense à quelque chose. Je voudrais pas te transformer une oreille en chou-fleur au passage. » Elle tapota le jean de son ami. « Ça, ça ne va pas du tout. Et la chemise, vraiment? Ça passerait si elle était pas complètement froissé, t'as passé la soirée en bonne compagnie ou quoi? Non, chut. Plus tard. Je sais ce qu'il te faut. »
Et sans plus d'avertissement, Inès agita sa baguette, trois petits coups secs vers le ciel, deux grandes lignes qui fendirent l'espace entre William et elle. Puis ce dernier vit son jean prendre l'apparence d'un pantalon anthracite à la coupe ajustée et au pli parfait. Une ceinture vint se glisser à la taille, mais parut se raviser en cours de route et grimpa sinueusement jusqu'au col de chemise, à présent bien repassée, où elle s'adoucit pour se transformer en cravate.
La jeune Écossaise regarda son oeuvre un court instant. « Ouais, c'est pas mal, avec ta coiffure pas possible, ça paraît même artistique. » En baissant les yeux, elle remarqua les bottes et lâcha un long soupir. « C'est pas parce que t'es plus sur le marché qu'il faut te négliger comme ça, mon vieux. Elles ont au moins cent ans, ces bottes! »
La baguette de en bois de vigne se dressa à nouveau, prête à l'action. De toute évidence, Inès avait décidé de faire payer tout de suite à William son retard, et toutes ces dernières semaines où il avait négligé sa meilleure amie (oui!). La vengeance était un plat qui se mangeait chaud, dans le cas d'Inès, et puis ça laissait ensuite tout le reste de la nuit pour s'amuser sans récrimination informulée. Elle avait quelque chose de précis en tête pour remplacer les bottillons de William, mais n'avait pas le talent de sa grand-mère et jouait donc un peu quitte ou double pour le coup. La baguette s'éleva dans les airs...
- Dé 1 ou dé 2:
- Dé 3:
- Entre 4 et 6:
- Maître du Jeu→ je suis le destin ←
- » parchemins postés : 1303
» miroir du riséd : sans visage
» crédits : créateur du design
» âge : éternel
» gallions sous la cape : 10171
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Tu vas parler, oui! FT William Lewis
Jeu 1 Oct 2020 - 4:18
Le membre 'Inès Saouli' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 5
'Dé de magie' : 5
- InvitéInvité
Re: Tu vas parler, oui! FT William Lewis
Lun 2 Nov 2020 - 21:23
- Billy, on avait dit chic pour ce soir ! Mais qu'est-ce que tu me fous ?
Le ton déçu de ma meilleure amie me fait grimacer, d’autant plus qu’elle n’a pas daigné répondre à mon compliment.
- Désolé…, je marmonne entre mes dents.
Et alors que je m’apprêtais à me confondre davantage en excuses et lui dire que j’avais malencontreusement oublié les exigences de notre lieu de rencontre, ayant la tête beaucoup trop dans les nuages ces derniers temps, elle me chope par le col et me tire un peu plus loin, à l’abri des regards.
Sa baguette menaçante pointée en ma direction, elle se met à déblatérer des paroles à cent à l’heure. J’écarquille les yeux, apeuré, lorsqu’elle évoque la possibilité de détruire mes oreilles. Mais, une fois de plus, je n’ai pas le temps d’en placer une, car elle enchaîne, beaucoup trop en forme, la Inès.
Pauvre victime sans défense que je suis, j’assiste à la scène en parfait spectateur sans pouvoir réagir. Adieu, doux jean confortable et bonjour, pantalon chic tout sauf pratique. Je soupire lorsqu’une cravate s’enroule autour de mon cou, sachant pertinemment que toute tentative de protestation serait vaine. Je me contente simplement de rouler des yeux à sa remarque sur ma magnifique chevelure.
- C'est pas parce que t'es plus sur le marché qu'il faut te négliger comme ça, mon vieux. Elles ont au moins cent ans, ces bottes !
- Hey, j’te permets pas, elles sont très bien mes bottes ! Confortables, passe-partout, et stylées.
Evidemment, la brune fait la sourde oreille. Acceptant sa fougue comme punition au vu de mon retard, je la laisse néanmoins faire, appréhendant la suite.
Et c’est ainsi qu’avec un pincement au cœur, je vois mes chères bottes disparaître pour laisser place à une paire de mocassins à lacets. Le côté bicolor du cuir me fait grimacer, et je lève un regard exaspéré à Inès.
- T’aurais pu faire mieux, franchement ! Je regrette mes bottes. Fais pas cette tête, c’est bon, j’vais faire un effort ; allez, bouge…
Levant les yeux au ciel tout en lui adressant un sourire espiègle, je l’attrape par le poignet pour l’amener devant le club. Je passe une main dans ma tignasse pour me recoiffer, m’affuble de mon plus beau sourire, et franchis les portes sans plus attendre.
La musique et le brouhaha des conversations envahissent instantanément mes oreilles. Sans réfléchir, je me dirige aussitôt vers le bar, suivi de près par ma camarade. Les lèvres étirées jusqu’aux oreilles, je me tourne vers elle.
- Et beh mon p’tit, j’espère que t’as soif !
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Tu vas parler, oui! FT William Lewis
Lun 9 Nov 2020 - 2:53
« Confortables, passe-partout, dans une serre de botanique ou un cours de vol peut-être, mais stylées... Il faudrait peut-être te faire examiner la vue, mon vieux... »
La jeune Écossaise a elle aussi une moue dépitée en voyant la nouvelle apparence des chaussures de son ami. Ce n'était pas ce qu'elle avait en tête. « Oui, bon, je manque un peu de pratique », concède la fougueuse sorcière. La magie vestimentaire n'étant enseignée dans aucune école, elle se transmettait souvent au sein des familles. Inès avait bénéficié du mentorat de la meilleure dans ce domaine, mais pour le moment, ses réussites se classaient plutôt dans les coutures droites et les alignements de boutons.
Le sourire et les yeux rieurs de William lui font quitter sa déception, et elle se laisse entraîner à la suite du garçon jusqu'à l'entrée du pub vampire. Preuve que le travail d'Inès n'a pas été en vain: le portier ne leur barre pas la route. Tous deux pénètrent l'antre de la bête, avec une grande soif en bouche dans le cas d'Inès. Son camarade semble avoir la même préoccupation première puisqu'il se dirige aussitôt vers le bar. Alors qu'elle allonge la foulée pour le rattraper, son regard s'égare en direction des fêtards. Il y a là un terrain de chasse huppé, où se trament des tractations et des travestissements qu'un premier coup d'oeil ne permet pas d'appréhender. Avec un verre dans le nez, peut-être...
Elle va s'accouder au bar aux côtés de William. « Je paie la première tournée, tu t'occupes de la suite? Tu prends quoi? »
Ses petits emplois jusqu'à présent, et la perspective d'avoir une bonne partie de ses frais scolaires couverts par la bourse, lui laissent quelques gallions en poche pour s'amuser en soirée. Elle adresse un clin d'oeil à son ami et se penche légèrement sur le comptoir pour attirer l'attention du serveur. Sa timide poitrine n'étant pas son principal attrait, Inès cambre plutôt sa silhouette et lève gracieusement la main droite. Le bout de ses cheveux sombres viennent balayer le comptoir.
6 secondes.
C'est le temps nécessaire pour que le barman la remarque. Moins d'une minute plus tard, il s'avance vers eux. Inès se penche à nouveau pour souffler sa commande à l'oreille de l'homme. Puis, avec un sourire un brin carnassier et une lueur taquine dans l'oeil, elle se retourne vers William.
« Mon petit Billy. Je pourrais attendre que ta tête tourne et tes idées s'emmêlent avant d'attaquer, mais franchement, j'ai pas la patience. Alors pendant que j'attends mon Romania Slammer, tu me racontes tout maintenant et après, on s'amuse? »
La jeune Écossaise a elle aussi une moue dépitée en voyant la nouvelle apparence des chaussures de son ami. Ce n'était pas ce qu'elle avait en tête. « Oui, bon, je manque un peu de pratique », concède la fougueuse sorcière. La magie vestimentaire n'étant enseignée dans aucune école, elle se transmettait souvent au sein des familles. Inès avait bénéficié du mentorat de la meilleure dans ce domaine, mais pour le moment, ses réussites se classaient plutôt dans les coutures droites et les alignements de boutons.
Le sourire et les yeux rieurs de William lui font quitter sa déception, et elle se laisse entraîner à la suite du garçon jusqu'à l'entrée du pub vampire. Preuve que le travail d'Inès n'a pas été en vain: le portier ne leur barre pas la route. Tous deux pénètrent l'antre de la bête, avec une grande soif en bouche dans le cas d'Inès. Son camarade semble avoir la même préoccupation première puisqu'il se dirige aussitôt vers le bar. Alors qu'elle allonge la foulée pour le rattraper, son regard s'égare en direction des fêtards. Il y a là un terrain de chasse huppé, où se trament des tractations et des travestissements qu'un premier coup d'oeil ne permet pas d'appréhender. Avec un verre dans le nez, peut-être...
Elle va s'accouder au bar aux côtés de William. « Je paie la première tournée, tu t'occupes de la suite? Tu prends quoi? »
Ses petits emplois jusqu'à présent, et la perspective d'avoir une bonne partie de ses frais scolaires couverts par la bourse, lui laissent quelques gallions en poche pour s'amuser en soirée. Elle adresse un clin d'oeil à son ami et se penche légèrement sur le comptoir pour attirer l'attention du serveur. Sa timide poitrine n'étant pas son principal attrait, Inès cambre plutôt sa silhouette et lève gracieusement la main droite. Le bout de ses cheveux sombres viennent balayer le comptoir.
6 secondes.
C'est le temps nécessaire pour que le barman la remarque. Moins d'une minute plus tard, il s'avance vers eux. Inès se penche à nouveau pour souffler sa commande à l'oreille de l'homme. Puis, avec un sourire un brin carnassier et une lueur taquine dans l'oeil, elle se retourne vers William.
« Mon petit Billy. Je pourrais attendre que ta tête tourne et tes idées s'emmêlent avant d'attaquer, mais franchement, j'ai pas la patience. Alors pendant que j'attends mon Romania Slammer, tu me racontes tout maintenant et après, on s'amuse? »
- InvitéInvité
Re: Tu vas parler, oui! FT William Lewis
Mar 17 Nov 2020 - 19:58
Voir le monde agglutiné au comptoir me fait grimacer. On allait sûrement devoir attendre mille ans pour capter l’attention du serveur, se faire entendre avec la musique, et encore se faire servir et encaisser. C’est pour ça que j’aimais pas les boîtes, c’est vrai. Mais une fois n’est pas coutume, n’est-ce pas ? Faisons donc plaisir à Inès.
- Je paie la première tournée, tu t'occupes de la suite ? Tu prends quoi ?
Nouvelle grimace que je cache à la vue de ma meilleure amie. Ça m’embêtait tout le temps qu’elle s’obstine à vouloir me payer des coups alors que, faut pas se le cacher, elle ne roule pas sur l’or, contrairement à moi. Mais, connaissant son ego – et son entêtement – ça ne servait à rien de lutter. Je ne dis rien, prêt à lui offrir ses prochains verres quand elle ne regardera pas. Oui, oui, pas seulement la prochaine tournée. Garde tes économies au chaud, bon sang, t’as bossé si dur pour les avoir !
- Mmh…, un Cuba Libre pour l’instant. On verra ensuite, je réponds avec un clin d’œil.
Moi qui pensais qu’on en aurait pour mille ans. J’avais dit mille ans ? Au temps pour moi, j’avais dû oublier que j’étais avec une fille. Jolie, qui plus est. Car en six secondes chrono, le barman nous avait captés et, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le voilà à notre disposition, tout ouïe.
Une fois notre commandée passée, une drôle de lueur passe dans le regard d’Inès. Et merde. La Saouli inquisitrice est de retour, bien déterminée à me tirer les vers du nez, visiblement.
- Mon petit Billy. Je pourrais attendre que ta tête tourne et tes idées s'emmêlent avant d'attaquer, mais franchement, j'ai pas la patience. Alors pendant que j'attends mon Romania Slammer, tu me racontes tout maintenant et après, on s'amuse ?
- Mais y a rien à raconter, qu’est-ce que tu me chantes, je marmonne dans ma barbe inexistante.
J’évite son regard, terrifié à l’idée de me faire foudroyer sur place. Ça ne sert à rien de lui mentir.
- Bon, okay, okay, j’admets : tu vois Juliet… ?
Evidemment qu’elle voit Juliet. Elle m’a charrié bon nombre de fois en me voyant devenir complètement con au passage de la belle blonde, à l’époque de Poudlard. Je pense sincèrement que mon énorme crush n’était un secret pour personne, même quand j’étais en couple avec Li-… non, ne pas penser à elle, pas maintenant, ça fait un bail okay, tout va bien, tu es passé à autre chose, Juliet est dans ta vie maintenant. On se reprend, Lewis.
- Eh bien, on est ensemble.
Je ne peux pas m’empêcher d’afficher un énorme sourire de vainqueur. En même temps, j’ai de quoi me pavaner : j’ai réussi à séduire LA fille qui me faisait rêver depuis des années, sans même faire beaucoup d’efforts. En passant pour un cancre à la timidité maladive, même. Et à ça, j’ai envie de dire : Who da man?
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Tu vas parler, oui! FT William Lewis
Mar 24 Nov 2020 - 2:40
Comme bien des filles pour qui la beauté était toute naturelle, Inès ne s'attarda pas une seconde à questionner la rapidité de réaction du barman. Quoi de plus normal quand on se penchait au comptoir en mettant de l'avant ses charmes que son verre se remplisse accordingly?
Non, Inès avait jeté son attention pleine et entière sur le pauvre William, qui se doutait très certainement de ce qui l'attendait en acceptant l'invitation à cette soirée. Enfin, peut-être qu'il n'avait pas lu tous les petits caractères, mais il suffisait d'avoir fréquenté Inès quelques semaines, voire quelques jours pour cerner assez bien sa personnalité et savoir sur quel pied danser en sa compagnie.
En regardant son best buddy marmotter dans sa barbe inexistante, à quelques centimètres du comptoir, Inès se dit qu'elle n'y était pas allée avec assez de conviction. Cela dit, à part en empoignant le garçon par les épaules pour le secouer comme un niffleur qui aurait volé une banque, elle ne voyait pas comment elle aurait pu user de plus de persuasion. Le charme, ça fonctionnait sur un barman ou une personne intéressée, mais Inès savait pertinemment qu'entre William et elle, il n'y avait aucune tension de cet ordre-là. Alors elle utilisa une autre arme de son arsenal.
Elle plissa dangereusement les yeux. Ses paupières se rapprochèrent l'une de l'autre d'un macro millimètre par seconde. William craqua aussitôt.
À la mention de Juliet, tout le visage d'Inès s'éclaira, et les extrémités de son sourire allèrent chatouiller ses oreilles. Elle ne pipa toutefois pas mot, se contentant de hocher vigoureusement la tête, une fois, deux fois, trois fois... Comme rien d'autre ne venait, aucun détail croustillant ni révélation fracassante, juste ce sourire idiot sur le visage de son ami, Inès cette fois perdit patience.
« Lewis, if you don't spill the beans right now there, I'll plunge your head in the loo till you emerge at the Minister of Magic atrium. Give me DETAILS! »
Hm.
Inès tourna la tête vers le barman qui venait de poser deux verres bien remplies (celui d'Inès un tantinet plus que celui de William) sur le bar en émettant un son indistinct dans le bruit ambiant. Inès le remercia d'un sourire charmeur, qu'elle ponctua de battements de paupières, mais revint très vite à sa proie, portant déjà le verre à ses lèvres exagérément roses. « Tu peux pas m'lâcher que t'es rendu avec la fille de tous tes wet dreams d'ado et pas m'en dire plus! C'mon! Où, depuis quand, comment, et la suite? C'est une Blackthorn quand même! »
Non, Inès avait jeté son attention pleine et entière sur le pauvre William, qui se doutait très certainement de ce qui l'attendait en acceptant l'invitation à cette soirée. Enfin, peut-être qu'il n'avait pas lu tous les petits caractères, mais il suffisait d'avoir fréquenté Inès quelques semaines, voire quelques jours pour cerner assez bien sa personnalité et savoir sur quel pied danser en sa compagnie.
En regardant son best buddy marmotter dans sa barbe inexistante, à quelques centimètres du comptoir, Inès se dit qu'elle n'y était pas allée avec assez de conviction. Cela dit, à part en empoignant le garçon par les épaules pour le secouer comme un niffleur qui aurait volé une banque, elle ne voyait pas comment elle aurait pu user de plus de persuasion. Le charme, ça fonctionnait sur un barman ou une personne intéressée, mais Inès savait pertinemment qu'entre William et elle, il n'y avait aucune tension de cet ordre-là. Alors elle utilisa une autre arme de son arsenal.
Elle plissa dangereusement les yeux. Ses paupières se rapprochèrent l'une de l'autre d'un macro millimètre par seconde. William craqua aussitôt.
À la mention de Juliet, tout le visage d'Inès s'éclaira, et les extrémités de son sourire allèrent chatouiller ses oreilles. Elle ne pipa toutefois pas mot, se contentant de hocher vigoureusement la tête, une fois, deux fois, trois fois... Comme rien d'autre ne venait, aucun détail croustillant ni révélation fracassante, juste ce sourire idiot sur le visage de son ami, Inès cette fois perdit patience.
« Lewis, if you don't spill the beans right now there, I'll plunge your head in the loo till you emerge at the Minister of Magic atrium. Give me DETAILS! »
Hm.
Inès tourna la tête vers le barman qui venait de poser deux verres bien remplies (celui d'Inès un tantinet plus que celui de William) sur le bar en émettant un son indistinct dans le bruit ambiant. Inès le remercia d'un sourire charmeur, qu'elle ponctua de battements de paupières, mais revint très vite à sa proie, portant déjà le verre à ses lèvres exagérément roses. « Tu peux pas m'lâcher que t'es rendu avec la fille de tous tes wet dreams d'ado et pas m'en dire plus! C'mon! Où, depuis quand, comment, et la suite? C'est une Blackthorn quand même! »
- InvitéInvité
Re: Tu vas parler, oui! FT William Lewis
Lun 30 Nov 2020 - 23:05
- Lewis, if you don't spill the beans right now there, I'll plunge your head in the loo till you emerge at the Minister of Magic atrium. Give me DETAILS!
- Chill, buddy, Gosh…
Un roulement d’yeux de ma part pour exprimer mon exaspération – en réalité j’étais quand même amusé, faut le dire – mais qu’elle ignore complètement, avec sa concentration frivole, déjà occupée qu’elle est à récupérer nos verres. J’attrape le mien, soulagé ; peut-être que l’alcool m’aidera à mieux supporter l’énergie de mon amie. C’est fou ce qu’elle peut être curieuse. Et puis, elle l’a peut-être oublié, mais moi je suis plutôt du genre à écouter plutôt que parler.
Elle remet le couvert, portant son verre à ses lèvres en se remettant à déblatérer plein de phrases à toute allure. Mais avant qu’elle n’ait le temps de boire sa première gorgée, je fais teinter mon verre contre le sien en plissant les yeux, l’air de dire « c’est pas parce que t’es surexcitée qu’il faut oublier les traditions ! » On trinque, ici, Madame.
- Tu peux pas m'lâcher que t'es rendu avec la fille de tous tes wet dreams d'ado et pas m'en dire plus! C'mon! Où, depuis quand, comment, et la suite ? C'est une Blackthorn quand même!
Je me sens rougir et prendre la mouche aussitôt.
- Hey, laisse mes rêves en dehors de ça, veux-tu ! Si tu veux tout savoir, va falloir te calmer, mon petit. Et puis y a pas grand-chose à savoir. Je lui ai demandé de l’aide en Etudes des Runes, elle a accepté, on a eu quelques rencards et on est ensemble depuis juin. C’est tout.
Je tire à moitié la gueule. Mais Inès, elle, n’a pas l’air convaincue. Alors, je bois une longue gorgée, soupire un coup, et me décide enfin à affronter son regard pour de vrai.
- Je vois pas ce que le fait qu’elle soit une Blackthorn vient foutre là-dedans, je dis, sincère dans mon incompréhension. Oui, ok, j’ai entendu quelques rumeurs sur cette famille ; mais ce ne sont que des rumeurs, et quand bien même elles seraient vraies, Juliet n’a rien à voir avec ça. Elle est… Elle est innocente, douce, bienveillante. Une vraie bouffée d’air frais, j’ajoute dans un souffle, sentant mon esprit se perdre à la pensée de ma belle. Inès, je crois que je suis amoureux.
Mes yeux dérivent vers la foule, ne souhaitant pas croiser l’expression de mon amie. Je l’entends d’ici se foutre de ma gueule, et je regrette instantanément ma dernière phrase. Pourquoi j’avais cette fâcheuse tendance de parler sans réfléchir, des fois ? Hein ? Elle allait plus jamais me lâcher avec ça, maintenant. Bien joué, Lewis, vraiment. Tu t’es foutu dans la mouise tout seul. Ben maintenant démerde-toi.
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Tu vas parler, oui! FT William Lewis
Lun 14 Déc 2020 - 2:37
Dans la pénombre du bar, le rougissement soudain de William passa inaperçu aux yeux pourtant aiguisés de la Saouli. Peut-être aussi que son attention se divisait désormais entre les confessions tardives de son ami et le goût délicieusement acidulé de son drink. Elle finirait assurément celui-ci en moins de temps que celui-là prendrait à enfin cracher totalement le morceau. À tout le moins, il commençait à s'ouvrir un peu.
« Depuis juin, eh... » Il n'y a pas tout à fait plus qu'un mois et demi donc. La petite pointe de frustration nichée dans l'esprit d'Inès de n'avoir pas été mise au courant des développements amoureux de son ami s'apaisa quelque peu à cette annonce. Elle avait eu peur d'en être la dernière informée. Du temps de Poudlard, elle était presque toujours au courant de tout, à force de laisser traîner ses oreilles et de porter attention aux détails. Depuis son séjour de plusieurs mois sur le continent, elle avait la sensation d'avoir perdu beaucoup trop contact avec son entourage, comme si elle avait été amputée de leurs vies. L'impression disparaîtrait sûrement avec la rentrée scolaire, où elle allait retrouver plusieurs connaissances et rencontrer plusieurs nouvelles personnes. Enfin, si elle ne se retrouvait pas à Azkaban pour avoir étouffer un client insupportable d'ici là. Même si elle appréciait son nouveau job à la clinique 1001 pattes, le service à la clientèle était loin d'être son domaine de prédilection.
Devant elle, verre à la main, William tirait à moitié la gueule, prenant la mouche à la mention des Blackthorn. En réponse, Inès leva les yeux au ciel. Les Blackthorn, pas un sujet d'intérêt? Allons donc! Une des familles sorcières les plus influentes du Royaume-Uni et elle allait passer ce détail? Alors qu'elle ouvrait la bouche pour s'objecter, comme elle l'aurait fait en cour, William devint soudain tout chamallow en avouant qu'il était amoureux.
La surprise le disputa un instant à l'éclat de rire qui voulait lui monter à la bouche. Têtu, le rire l'emporta, et Inès laissa échapper de longs gloussements. Elle en reposa même son verre sur le bois du bar pour ne pas risquer de répandre par terre le précieux liquide (au prix du cocktail, il valait mieux y faire attention). Elle en vint même à poser la main sur l'épaule de William, qui s'était obstinément plongé dans l'observation de la foule dansante.
Quand Inès parvint enfin à reprendre le contrôle de son fou rire, elle ne put que lâcher : « Eh bien, mon cher comte... » Elle réprima un second dérapage rigolard en reprenant son verre pour enfiler quelques gorgées. « C'est vrai qu'elle a l'air d'un petit ange. Elle l'est vraiment? Pas de vice cachée à déclarer? » Certes, la Saouli venait clairement de se payer la tête de William, mais c'est parce qu'elle l'aimait bien, et puis, tous les deux n'usaient jamais de pincettes pour se parler. Au pire, ça lui rappellerait des souvenirs de Poudlard, quand elle avait passé trois ans à le détester avant qu'il lui sauve la mise et qu'elle découvre que ce Gryffondor n'était pas si insupportable. C'était bien ce qu'ils étaient venus fêter, non?
« Depuis juin, eh... » Il n'y a pas tout à fait plus qu'un mois et demi donc. La petite pointe de frustration nichée dans l'esprit d'Inès de n'avoir pas été mise au courant des développements amoureux de son ami s'apaisa quelque peu à cette annonce. Elle avait eu peur d'en être la dernière informée. Du temps de Poudlard, elle était presque toujours au courant de tout, à force de laisser traîner ses oreilles et de porter attention aux détails. Depuis son séjour de plusieurs mois sur le continent, elle avait la sensation d'avoir perdu beaucoup trop contact avec son entourage, comme si elle avait été amputée de leurs vies. L'impression disparaîtrait sûrement avec la rentrée scolaire, où elle allait retrouver plusieurs connaissances et rencontrer plusieurs nouvelles personnes. Enfin, si elle ne se retrouvait pas à Azkaban pour avoir étouffer un client insupportable d'ici là. Même si elle appréciait son nouveau job à la clinique 1001 pattes, le service à la clientèle était loin d'être son domaine de prédilection.
Devant elle, verre à la main, William tirait à moitié la gueule, prenant la mouche à la mention des Blackthorn. En réponse, Inès leva les yeux au ciel. Les Blackthorn, pas un sujet d'intérêt? Allons donc! Une des familles sorcières les plus influentes du Royaume-Uni et elle allait passer ce détail? Alors qu'elle ouvrait la bouche pour s'objecter, comme elle l'aurait fait en cour, William devint soudain tout chamallow en avouant qu'il était amoureux.
La surprise le disputa un instant à l'éclat de rire qui voulait lui monter à la bouche. Têtu, le rire l'emporta, et Inès laissa échapper de longs gloussements. Elle en reposa même son verre sur le bois du bar pour ne pas risquer de répandre par terre le précieux liquide (au prix du cocktail, il valait mieux y faire attention). Elle en vint même à poser la main sur l'épaule de William, qui s'était obstinément plongé dans l'observation de la foule dansante.
Quand Inès parvint enfin à reprendre le contrôle de son fou rire, elle ne put que lâcher : « Eh bien, mon cher comte... » Elle réprima un second dérapage rigolard en reprenant son verre pour enfiler quelques gorgées. « C'est vrai qu'elle a l'air d'un petit ange. Elle l'est vraiment? Pas de vice cachée à déclarer? » Certes, la Saouli venait clairement de se payer la tête de William, mais c'est parce qu'elle l'aimait bien, et puis, tous les deux n'usaient jamais de pincettes pour se parler. Au pire, ça lui rappellerait des souvenirs de Poudlard, quand elle avait passé trois ans à le détester avant qu'il lui sauve la mise et qu'elle découvre que ce Gryffondor n'était pas si insupportable. C'était bien ce qu'ils étaient venus fêter, non?
|
|