- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
[Terminé] C'est la fête, la fête!
Jeu 10 Sep 2020 - 5:02
« Locked me in a room since I was youuuuung! I've never seen a morning sun come up
I'm employee of the month at a Ritalin cluuuuub. Yeah, why do you think I'm so messed up? »
Debout sur son lit, sa baguette en main comme un micro de karaoké, Inès Neila Saouli s'employait à déployer l'énergie qu'elle avait gardée enfermée pendant toute cette première semaine de cours. L'énergie qu'elle avait plus d'une fois sentie monter en elle en plein milieu d'un long cours magistral, certains de plus de trois heures, sans possibilité d'enfourcher un balai ou d'aller courir pendant les courtes pauses. L'énergie qu'elle avait soigneusement cultivée en son for intérieur, en attendant impatiemment le moment où elle allait pouvoir grimper sur un toit, sauter du haut d'un mur, crier de toute la force de ses poumons, filer à vive allure sur un vélo, transplaner jusqu'à Londres au besoin pour faire un pub crawl du tonnerre toute une nuit durant. Elle s'était même perdue dans ses fantasmes en pensant au beau brun du cours de science politique, c'est dire.
Mais l'occasion ne s'était pas présentée. Les cours s'étaient succédé sans interruption, les soirées d'études, les travaux à entamer, les lectures à faire... Honnêtement, même si on l'avait prévenue, Inès ne s'était pas attendu à une telle montagne de lectures et de rédactions à faire. Qui pouvait se douter que le banal procès d'un fabricant de chaudrons en 1991 pouvait générer TROIS chapitres juste parce qu'il avait fait jurisprudence? N'était-on pas censé préparer la future génération d'avocats, de juristes et de notaires en tout genre qui allait façonner un monde meilleur? Pas l'endormir à coup de procès antiques et ennuyants à en mourir?
Aussi, malgré les regards larmoyants de fatigue (et de désespoir de ses amies), Inès avait décrété dès mercredi matin que vendredi soir, party il y aurait dans la chambre qu'elle partageait avec Iara. Et quand Inès faisait une promesse, elle s'y tenait. En tout cas, quand c'était à son avantage. Et que ça impliquait avoir du plaisir.
D'ailleurs, la jeune Écossaise avait miniaturisé une caisse de bières qu'elle avait subrepticement fait entrer sur le campus puis dans la salle commune des Wright. Elle ne connaissait pas encore très bien ses camarades de maison, mais prenant pour acquis que tout le monde réagirait comme elle si elle découvrait de l'alcool gratuit, elle avait prudemment planqué la caisse dans son armoire, celle qui fermait à code, pour contrer tout alohomora.
Puis elle avait attendu que la fin de la semaine arrive. Elle avait mis une éternité à arriver, mais elle était enfin là. Le dernier cours de la semaine, Médias sorciers et moldus, finissait à 19h. À 19h02, Inès montait quatre à quatre les marches menant à la salle commune de sa maison. À 19h13, elle envoyait valser son sac d'école sur le plancher de la chambre et allumait d'un geste de sa baguette la radio chromée qui trônait sur son bureau, peu soucieuse de perturber la session d'étude de sa cochambreuse. D'un bond, elle était sur le lit et s'accordait à la voix torturée du chanteur.
« They don't know where I am, I don't know where I am
I don't know where I am
I don't know where I am, don't know where I am
Don't know where I am! »
Chantait-elle en direction d'Iara, le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Puis ajoutant ses propres paroles à la mélodie : « Do you know where they are, where they are? » Dans la tête d'Inès, Apple et Pom auraient déjà dû être là. La fête devait commencer maintenant, bon sang, ou bien Inès allait exploser d'un surplus d'énergie. Elle ne s'était pas autant sentie sur le bord de commettre un coup d'État depuis... depuis... Depuis.
Inès prit une grande inspiration et resserra sa prise sur sa baguette, adressant, d'un clin d'oeil, le reste de la chanson à son amie. Elle adopta la posture de leur professeure de science politique et son air hautain de sorcière à sang "pure", tout en chantant d'un ton dégoûté.
« They said I'm an ana-ana-anarchist, I'm an anarchist
Ana-ana-anarchist, not like the other kids
Ana-ana-anarchist, I'm an anarchist
Ana-ana-anarchist, not like the other kids . »
** Paroles de la chanson Anarchist, de Yungblud.
I'm employee of the month at a Ritalin cluuuuub. Yeah, why do you think I'm so messed up? »
Debout sur son lit, sa baguette en main comme un micro de karaoké, Inès Neila Saouli s'employait à déployer l'énergie qu'elle avait gardée enfermée pendant toute cette première semaine de cours. L'énergie qu'elle avait plus d'une fois sentie monter en elle en plein milieu d'un long cours magistral, certains de plus de trois heures, sans possibilité d'enfourcher un balai ou d'aller courir pendant les courtes pauses. L'énergie qu'elle avait soigneusement cultivée en son for intérieur, en attendant impatiemment le moment où elle allait pouvoir grimper sur un toit, sauter du haut d'un mur, crier de toute la force de ses poumons, filer à vive allure sur un vélo, transplaner jusqu'à Londres au besoin pour faire un pub crawl du tonnerre toute une nuit durant. Elle s'était même perdue dans ses fantasmes en pensant au beau brun du cours de science politique, c'est dire.
Mais l'occasion ne s'était pas présentée. Les cours s'étaient succédé sans interruption, les soirées d'études, les travaux à entamer, les lectures à faire... Honnêtement, même si on l'avait prévenue, Inès ne s'était pas attendu à une telle montagne de lectures et de rédactions à faire. Qui pouvait se douter que le banal procès d'un fabricant de chaudrons en 1991 pouvait générer TROIS chapitres juste parce qu'il avait fait jurisprudence? N'était-on pas censé préparer la future génération d'avocats, de juristes et de notaires en tout genre qui allait façonner un monde meilleur? Pas l'endormir à coup de procès antiques et ennuyants à en mourir?
Aussi, malgré les regards larmoyants de fatigue (et de désespoir de ses amies), Inès avait décrété dès mercredi matin que vendredi soir, party il y aurait dans la chambre qu'elle partageait avec Iara. Et quand Inès faisait une promesse, elle s'y tenait. En tout cas, quand c'était à son avantage. Et que ça impliquait avoir du plaisir.
D'ailleurs, la jeune Écossaise avait miniaturisé une caisse de bières qu'elle avait subrepticement fait entrer sur le campus puis dans la salle commune des Wright. Elle ne connaissait pas encore très bien ses camarades de maison, mais prenant pour acquis que tout le monde réagirait comme elle si elle découvrait de l'alcool gratuit, elle avait prudemment planqué la caisse dans son armoire, celle qui fermait à code, pour contrer tout alohomora.
Puis elle avait attendu que la fin de la semaine arrive. Elle avait mis une éternité à arriver, mais elle était enfin là. Le dernier cours de la semaine, Médias sorciers et moldus, finissait à 19h. À 19h02, Inès montait quatre à quatre les marches menant à la salle commune de sa maison. À 19h13, elle envoyait valser son sac d'école sur le plancher de la chambre et allumait d'un geste de sa baguette la radio chromée qui trônait sur son bureau, peu soucieuse de perturber la session d'étude de sa cochambreuse. D'un bond, elle était sur le lit et s'accordait à la voix torturée du chanteur.
« They don't know where I am, I don't know where I am
I don't know where I am
I don't know where I am, don't know where I am
Don't know where I am! »
Chantait-elle en direction d'Iara, le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Puis ajoutant ses propres paroles à la mélodie : « Do you know where they are, where they are? » Dans la tête d'Inès, Apple et Pom auraient déjà dû être là. La fête devait commencer maintenant, bon sang, ou bien Inès allait exploser d'un surplus d'énergie. Elle ne s'était pas autant sentie sur le bord de commettre un coup d'État depuis... depuis... Depuis.
Inès prit une grande inspiration et resserra sa prise sur sa baguette, adressant, d'un clin d'oeil, le reste de la chanson à son amie. Elle adopta la posture de leur professeure de science politique et son air hautain de sorcière à sang "pure", tout en chantant d'un ton dégoûté.
« They said I'm an ana-ana-anarchist, I'm an anarchist
Ana-ana-anarchist, not like the other kids
Ana-ana-anarchist, I'm an anarchist
Ana-ana-anarchist, not like the other kids . »
** Paroles de la chanson Anarchist, de Yungblud.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] C'est la fête, la fête!
Sam 19 Sep 2020 - 16:45
C'est la fête
La semaine était finie, et ma vie aussi. Clairement, je n’arrivais pas à suivre le rythme de travail imposé par nos professeurs. Mes lectures étaient ralenties par les mots que je ne comprenais pas. Je m’y prenais les pieds comme si je marchais sur un sol parsemé de lianes. Les chercher un à un me prenait du temps, et bien que je les reconnaissais désormais lorsque je les entendais, il ne me semblait pas pour autant comprendre mieux les cours. Je manquais de plus en plus de sommeil, et cela n’aidait en rien mes difficultés de compréhension. Ce qui à son tour, me faisait travailler davantage le soir et donc dormir encore moins. Je n’y trouvais pas de solution. Je ne savais pas comment m’en sortir. Je ne pouvais qu’espérer que mes tutorats allaient bien se passer et m’aider à progresser. Mais l’idée de travailler tout ce weekend également, en plus des devoirs qui nous avaient été donnés, me décourageait par avance.
Je luttais pour rester suffisamment éveillée pour comprendre ce que racontait le dernier cours de la journée. Il m’avait fallu un temps scandaleux avant de comprendre que le sorcier dans « la Gazette du Sorcier » n’était personne en particulier, juste un nom générique désignant la population magique britannique. J’ avais alors abandonné et écrit ce que je reconnaissais sans plus chercher à comprendre quoique ce soit. A mes côtés, Inès quant à elle semblait bouillonner d’énergie. A la fin du cours, elle bondit comme serpent qui se déplie, et j’eus tout le mal du monde à la suivre jusqu’à notre chambre.
Une fois entrées, nous n’aurions pas pu avoir de comportement plus opposés. Je m’effondrai sur mon lit, mon coussin étouffant à peine mon râle d’agonie exténuée, et Inès bondit sur le sien, allumant sa radio d’un coup de baguette. « Ah, c’est vrai. La fête... » ma rappelai-je dans le confort de mon oreiller.
Cependant, les notes de musique eurent sur moi un bien meilleur effet qu’une grande tasse de café. Alors qu’Inès entamait le premier couplet, je levais un œil amusé vers elle. Je ne sais pas d’où elle tirait son énergie. Elle me rappelait le soleil qui ne cessait de briller. La musique était entraînante, et je me surpris à sentir mon menton marquer le rythme. Puis, sorti de nulle part, Inès prit une posture guindée et un air hautain qui ne lui ressemblaient pas. Ce n’est que grâce aux paroles que je reconnu son imitation du Pr. Rosebury, somme toute très réussie. J’éclatais de rire, et ce fût comme si toute mon énergie m’était revenue. La lourdeur qui avait accablé mes membres sembla tomber au sol, et je me sentais aussi légère qu’après des heures passées sur un balai.
Je me levai et entamai le refrain à l’unisson avec elle. Les paroles n’avaient rien d’imprévisibles. Peut-être le chanteur devrait-il donner des cours à Hungcalf. Ceux-ci auraient été bien plus compréhensibles. Je réalisai alors que c’était les premières notes de musiques que j’entendais depuis une semaine. Même plus. Pas étonnant que je me sois sentie si mal. Je n’attendis pas plus longtemps pour plonger dans mes affaires à la recherche de mes cigares, directement ramenés de la forêt, soigneusement emballés. Au village, quand il y avait de la musique, il y avait toujours du tabac. Laissant le choix de la musique à ma camarade, je me redressais, quatre beaux cigares à la main.
« T’en veux un ? » lui dis-je avec mon meilleur accent anglais.
Je luttais pour rester suffisamment éveillée pour comprendre ce que racontait le dernier cours de la journée. Il m’avait fallu un temps scandaleux avant de comprendre que le sorcier dans « la Gazette du Sorcier » n’était personne en particulier, juste un nom générique désignant la population magique britannique. J’ avais alors abandonné et écrit ce que je reconnaissais sans plus chercher à comprendre quoique ce soit. A mes côtés, Inès quant à elle semblait bouillonner d’énergie. A la fin du cours, elle bondit comme serpent qui se déplie, et j’eus tout le mal du monde à la suivre jusqu’à notre chambre.
Une fois entrées, nous n’aurions pas pu avoir de comportement plus opposés. Je m’effondrai sur mon lit, mon coussin étouffant à peine mon râle d’agonie exténuée, et Inès bondit sur le sien, allumant sa radio d’un coup de baguette. « Ah, c’est vrai. La fête... » ma rappelai-je dans le confort de mon oreiller.
Cependant, les notes de musique eurent sur moi un bien meilleur effet qu’une grande tasse de café. Alors qu’Inès entamait le premier couplet, je levais un œil amusé vers elle. Je ne sais pas d’où elle tirait son énergie. Elle me rappelait le soleil qui ne cessait de briller. La musique était entraînante, et je me surpris à sentir mon menton marquer le rythme. Puis, sorti de nulle part, Inès prit une posture guindée et un air hautain qui ne lui ressemblaient pas. Ce n’est que grâce aux paroles que je reconnu son imitation du Pr. Rosebury, somme toute très réussie. J’éclatais de rire, et ce fût comme si toute mon énergie m’était revenue. La lourdeur qui avait accablé mes membres sembla tomber au sol, et je me sentais aussi légère qu’après des heures passées sur un balai.
Je me levai et entamai le refrain à l’unisson avec elle. Les paroles n’avaient rien d’imprévisibles. Peut-être le chanteur devrait-il donner des cours à Hungcalf. Ceux-ci auraient été bien plus compréhensibles. Je réalisai alors que c’était les premières notes de musiques que j’entendais depuis une semaine. Même plus. Pas étonnant que je me sois sentie si mal. Je n’attendis pas plus longtemps pour plonger dans mes affaires à la recherche de mes cigares, directement ramenés de la forêt, soigneusement emballés. Au village, quand il y avait de la musique, il y avait toujours du tabac. Laissant le choix de la musique à ma camarade, je me redressais, quatre beaux cigares à la main.
« T’en veux un ? » lui dis-je avec mon meilleur accent anglais.
code by ellcrys
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] C'est la fête, la fête!
Jeu 24 Sep 2020 - 3:51
Enfin, se dit le soleil sur pattes, enfin son déploiement de bonne humeur et d'énergie semblait avoir un effet sur la masse désespérée de Iara. Inès détestait voir ses amies dans un tel état, et elle avait pu voir plus d'une fois la détresse de Iara quand l'Amazonienne pensait que personne ne la regardait. Certes, cette première semaine de cours avait été brutale à la fin de l'été, alors que le soleil, le vrai, les appelait de tous ses feux dehors, mais on commençait à peine à aborder la matière. Jusqu'à maintenant, Inès avait trouvé les cours plutôt faciles à suivre et les travaux raisonnables. La deuxième semaine s'annonçait plus sérieuse. Alors si Iara craquait déjà, il n'était pas question que sa meilleure copine Inès l'abandonne à son sort!
Et le premier traitement recommandé était de faire la fête. L'éclat de rire de sa coloc la fit rire à son tour, soulagée qu'elle était de la voir sortir de son état dévasté. Il y avait un feu qui couvait dans ce corps de 18 ans et Inès voulait le voir flamber. Elle attrapa la main de Iara pour l'entraîner dans une danse folle qui dura jusqu'à la fin de la chanson. Iara s'échappa ensuite, le temps de plonger dans ses affaires et d'en revenir avec un vrai trésor. Les yeux de l'Écossaise se mirent à scintiller.
« Pure dead brilliant, mate! Des vrais cigares de l'Amazonie! » Bien sûr qu'elle en voulait un! Inès se précipita vers la fenêtre pour l'ouvrir bien grand. La nuit était fraîche, mais qu'importe, il valait mieux ne pas enboucanner la salle commune. Déjà que les accents de musique traversant la porte risquaient à tout moment d'attirer le tout Wright. En attrapant le cigare tendu par Iara, Inès se demanda combien de personnes pouvaient s'entasser dans leur petite chambre pour faire la fête... Sûrement une bonne vingtaine en dansant collé-collé. Un jour, peut-être, il faudrait essayer, ça serait sûrement une soirée mémorable, mais ce jour-là, Inès avait surtout envie d'être avec ses nouvelles amies.
Elle porta le cigare à ses lèvres avec excitation et maladresse. Fêtarde, oui, mais fumeuse d'occasion seulement. La radio crachait à présent une vieille rengaine écossaise qu'Inès balaya d'un coup de baguette, sans regarder. La musique repartit cette fois avec un succès pop. D'un autre mouvement, elle porta sa baguette au cigare avec un point d'interrogation dans les yeux à l'adresse de Iara.
« Il faut le couper avant? » Sa connaissance des cigares était plutôt faible, chez les Écossais, la pipe étant bien plus populaire. « Ton anglais est de mieux en mieux, tu sais! Faudra que tu m'apprennes quelques mots de ta langue. J'apprends vite! »
Et le premier traitement recommandé était de faire la fête. L'éclat de rire de sa coloc la fit rire à son tour, soulagée qu'elle était de la voir sortir de son état dévasté. Il y avait un feu qui couvait dans ce corps de 18 ans et Inès voulait le voir flamber. Elle attrapa la main de Iara pour l'entraîner dans une danse folle qui dura jusqu'à la fin de la chanson. Iara s'échappa ensuite, le temps de plonger dans ses affaires et d'en revenir avec un vrai trésor. Les yeux de l'Écossaise se mirent à scintiller.
« Pure dead brilliant, mate! Des vrais cigares de l'Amazonie! » Bien sûr qu'elle en voulait un! Inès se précipita vers la fenêtre pour l'ouvrir bien grand. La nuit était fraîche, mais qu'importe, il valait mieux ne pas enboucanner la salle commune. Déjà que les accents de musique traversant la porte risquaient à tout moment d'attirer le tout Wright. En attrapant le cigare tendu par Iara, Inès se demanda combien de personnes pouvaient s'entasser dans leur petite chambre pour faire la fête... Sûrement une bonne vingtaine en dansant collé-collé. Un jour, peut-être, il faudrait essayer, ça serait sûrement une soirée mémorable, mais ce jour-là, Inès avait surtout envie d'être avec ses nouvelles amies.
Elle porta le cigare à ses lèvres avec excitation et maladresse. Fêtarde, oui, mais fumeuse d'occasion seulement. La radio crachait à présent une vieille rengaine écossaise qu'Inès balaya d'un coup de baguette, sans regarder. La musique repartit cette fois avec un succès pop. D'un autre mouvement, elle porta sa baguette au cigare avec un point d'interrogation dans les yeux à l'adresse de Iara.
« Il faut le couper avant? » Sa connaissance des cigares était plutôt faible, chez les Écossais, la pipe étant bien plus populaire. « Ton anglais est de mieux en mieux, tu sais! Faudra que tu m'apprennes quelques mots de ta langue. J'apprends vite! »
- InvitéInvité
Re: [Terminé] C'est la fête, la fête!
Lun 19 Oct 2020 - 17:55
COM'ON COOK t'es à la bourre ! Faut dire, t'as pas eu l'idée du siècle en rentrant chez toi après les cours, une fois que tu t'es retrouvée dans ton appartement, avec ton chéri, ressortir n'était pas franchement ce que tu avais le plus envie, mais bon, tes copines t'attendaient et Vic devait aller bosser, donc finalement t'es ressortie, puis t'as couru aussi pour essayer de masquer ton retard. Dans ton sac se trouve de la bière, de la vodka et du whisky le tout dissimulé derrière un petit sortilège maison, c'est pratique de partager la vie d'en enchanteur, t'as des sorts sur-mesure. Heureusement que t'as tes Converse aux pieds, c'est plus pratique pour courir. Tu grimpes les escaliers jusqu'au troisième étage, salue deux trois têtes connues au passage et manque de peu le virage vers la salle commune de ta maison. On dirait une furie, mais ça n'étonnera personne au fond, t'es du style totalement cinglée comme nana. Inutile d'être guidée, tu suis la musique et entre sans frapper, avec panache en un « TADAAAAA » dans la chambre des deux nouvelles première année. « Sorry Girls! J'ai pas vu l'temps passer... » en même temps, quand tu balaies la chambre du regard t'es surprise d'être ce qui pourrait passer pour " en avance " , « heuuu... c'était pas aujourd'hui ? » Parce que ça serait tellement ton genre de confondre les semaines, de te tromper et de débarquer comme une fleur là où on ne t'attends pas. Ton sac glisse au sol sans même dévoiler un seul tintement, ton regard lui vient de repérer les cigars tenus par Iara, « ouuuh, c'est intéressant ça ! J'peux goûter ? » Tu demandes et viens presque sauter sur les épaules de la brune, en même temps, elles sont toutes brunes; t'es l'intruse, la seule qui redouble, la seule blonde, peut-être la plus extravagante de ce petit groupe, mais elles vont s'habituer à ta folie, on l'espère.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] C'est la fête, la fête!
Sam 14 Nov 2020 - 18:37
Strange Fruits : C'est la fête !
EXORDIUM.
Alba tentait de cacher son excitation alors qu'elle traversait le couloir le pas pressé pour se rendre à sa toute première fête étudiante. Elle savait qu'Inès et Iara devaient déjà l'attendre, la première n'ayant eu que le mot "fête" à la bouche depuis le mercredi. C'était compréhensible cependant, les premiers jours de cours avaient été plus qu'éprouvant pour les 4 jeunes femmes qui découvraient un nouveau rythme.
Au sein du groupe on distinguait déjà celles qui allaient avoir le plus de mal à tenir. Iara à cause de la langue, c'était évident, et Alba parce qu'elle avait un retard inimaginable, qu'elle tentait pourtant de ne pas montrer pour ne pas attirer les soupçons. Autant dire qu'elle passait ses nuits à essayer de courir derrière les années qu'elle avait manqué, tentant tant bien que mal de retenir l'immense masse d'informations qu'elle ingérait chaques jours. Elle était tellement fatiguée qu'elle ne cauchemardais même plus pendant les quelques heures de sommeil qu'elle s'accordait, lorsqu'elle en venait à ne plus tenir ses paupières ouvertes. Elle n'avait toujours pas eu le temps de faire des recherches sur les raisons de sa différence mais parvenait à garder éloignées les pensées noires qui y étaient associées, et la culpabilité qui les accompagnaient.
Pourtant, elle n'avait jamais été aussi heureuse que depuis ces derniers mois. Elle n'avait jamais autant eu l'impression d'être elle-même, et cela se voyait. Petit à petit pointait la véritable Alba, franche, impulsive, douce et passionnée. Et cette nouvelle Alba lui plaisait. Elle avait envie d'en découvrir plus, de se découvrir plus. Et ses 3 nouvelles amies n'étaient pas étrangères à ce changement, la jeune femme n'aurait jamais imaginé son changement sans ces sorcières toutes plus exceptionnelles les unes que les autres. C'est pour cela qu'elle ne retenait pas le sourire éclatant qu'elle arborait en toquant à la porte de la chambre de ses deux camarades.
Il devait être 19h30, et elle était déjà en retard. Elle avait tout juste eu le temps de rentrer de cours, de prendre une douche et de se changer dans un long pull rouge à l'effigie d'une équipe de sport moldue. Elle avait laissé ses longs cheveux bouclés libres et se sentait bien. Fatiguée mais confiante. Elle avait également fait cuire une bonne douzaine de croque-monsieur en fonction des goûts de chacune, et des cookies au chocolat et au caramel pour régaler leurs papilles.
C'est donc remplie d'une nouvelle énergie qu'elle toqua à la porte qui étouffait quelques notes d'une musique énergique.
Au sein du groupe on distinguait déjà celles qui allaient avoir le plus de mal à tenir. Iara à cause de la langue, c'était évident, et Alba parce qu'elle avait un retard inimaginable, qu'elle tentait pourtant de ne pas montrer pour ne pas attirer les soupçons. Autant dire qu'elle passait ses nuits à essayer de courir derrière les années qu'elle avait manqué, tentant tant bien que mal de retenir l'immense masse d'informations qu'elle ingérait chaques jours. Elle était tellement fatiguée qu'elle ne cauchemardais même plus pendant les quelques heures de sommeil qu'elle s'accordait, lorsqu'elle en venait à ne plus tenir ses paupières ouvertes. Elle n'avait toujours pas eu le temps de faire des recherches sur les raisons de sa différence mais parvenait à garder éloignées les pensées noires qui y étaient associées, et la culpabilité qui les accompagnaient.
Pourtant, elle n'avait jamais été aussi heureuse que depuis ces derniers mois. Elle n'avait jamais autant eu l'impression d'être elle-même, et cela se voyait. Petit à petit pointait la véritable Alba, franche, impulsive, douce et passionnée. Et cette nouvelle Alba lui plaisait. Elle avait envie d'en découvrir plus, de se découvrir plus. Et ses 3 nouvelles amies n'étaient pas étrangères à ce changement, la jeune femme n'aurait jamais imaginé son changement sans ces sorcières toutes plus exceptionnelles les unes que les autres. C'est pour cela qu'elle ne retenait pas le sourire éclatant qu'elle arborait en toquant à la porte de la chambre de ses deux camarades.
Il devait être 19h30, et elle était déjà en retard. Elle avait tout juste eu le temps de rentrer de cours, de prendre une douche et de se changer dans un long pull rouge à l'effigie d'une équipe de sport moldue. Elle avait laissé ses longs cheveux bouclés libres et se sentait bien. Fatiguée mais confiante. Elle avait également fait cuire une bonne douzaine de croque-monsieur en fonction des goûts de chacune, et des cookies au chocolat et au caramel pour régaler leurs papilles.
C'est donc remplie d'une nouvelle énergie qu'elle toqua à la porte qui étouffait quelques notes d'une musique énergique.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] C'est la fête, la fête!
Sam 21 Nov 2020 - 13:37
C'est la fête
one week down, hundreds yet to go
La réaction d’Inès me laissa perplexe. « Pure. » « Dead. » « Brilliant. » Ces mots ne cohabitaient pas dans le sens que je leur attribuais. Mais à l’enthousiasme de mon amie, je ne comprenais que trop bien qu’elle acceptait l’offre. Je la suivis à la fenêtre en frissonnant. Je ne me faisais pas aux températures glaciales de ce pays, mais elle n’avait pas tort. Le tabac était mieux savouré en plein air. J’eus un soudain élan nostalgique et douloureux pour la place de mon village, pour la présence chaleureuse de ma famille, de ma tribu, que je m’efforçai de laisser partir comme il était venu. Une herbe dans le vent.
Inès hésita, ramenant mon rire musical dans ma gorge. « Oui, tu le coupe, puis tu respires en allumant. » expliquai-je, consciente de mes mots maladroits. Joignant le geste à la parole, je lui montrai l’exemple. « La fumée, tu la prends dans ta bouche, mais tu ne l’avale pas... »
Inès me complimenta sur mon anglais, ce qui me fit chaud au cœur. Je me sentais aussi à l’aise avec cette langue qu’un enfant avec un filet emmêlé. Elle me demanda ensuite de lui apprendre quelques mots de ma propre langue, ce qui me figea de stupeur. Comment lui expliquer le défi que cela représentait. Au-delà de la simple différence de mots, nos idées, nos concepts, notre façon de percevoir le monde n’étaient pas les même.
Heureusement, l’arrivée soudaine d’Ymkje me sauva de ma gêne, mais je me promettais de tout de même donner sa chance à Inès dès que possible. A la surprise de la jeune sorcière de nous trouver seules, je confirmai d’un silencieux signe de tête et d’un doux sourire que la fête était bien prévue pour ce soir. Les volutes argentées s’échappaient lentement vers la fenêtre et Ymkje ne manqua pas de remarquer mes cigares. S’agrippant à mes épaules d’une manière me rappelant Unesà, elle demanda le sien que je lui tendis juste alors que quelqu’un toquait à la porte.
« Ce doit être Alba. Tu lui montres ? » demandai-je à Inès pour qu’elle aide Ymkje à allumer son cigare alors que j’allais ouvrir.
Derrière la porte, j’eus l’impression de voir mon reflet, en plus pâle. Des yeux emplis de fatigue mais un sourire chaleureux aux lèvres.
« Alba ! Entre, tu es la bienvenue ! » l’accueillais-je en la serrant dans mes bras avant de lui céder le passage. « Comment vas-tu ? »
L’anglais me paraissait un peu plus naturel en présence de mes amies. Ou bien peut-être était-ce les esprits du tabac et de la musique. Tout en lui souriant, je lui tendais le dernier cigare, en laissant naturellement s’envoler un rond de fumée de mes lèvres sans y réfléchir.
BY ΞLLCRYS
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] C'est la fête, la fête!
Ven 27 Nov 2020 - 3:31
Un instant après les explications d'Iara, le cigare d'Inès fumait déjà à sa main, tandis que l'Écossaise faisait rouler la fumée dans sa bouche, comme sa coloc le lui avait expliqué, puis la souffla en direction de la fenêtre en appréciant toute la texture de la fumée au passage.
« C'est... woah! » Elle claqua de la langue, étonnée d'y percevoir le goût de cette odeur qui lui piquait jusqu'à l'intérieur du nez et de la gorge. Quelques secondes plus tard, sa bouche alla de nouveau aspirer l'air à travers le cigare, curieuse de faire renaître cette sensation.
Du bruit à la porte tira Inès de son expérimentation. «TAAADAAA!» Ce qui ressembla à un cri de ralliement explosa soudain dans la chambre d'Iara et Inès, à la grande joie de cette dernière qui vit débarquer sa pareille, sa semblable, l'autre boule d'énergie du quatuor étrange : Ym, the Big Apple en personne!
Aussitôt, Inès répondit à son cri par un cri d'excitation et des bras largement ouverts pour accueillir la grande blonde. Celle-ci laissa tomber son sac au sol et s'élança pour les rejoindre, où elle fut accueillie par l'embrassade et la bise généreuse d'Inès. Toutes trois se concentrèrent ensuite sur les cigares, la grande nouveauté du moment.
« You have to cut it there with that... » commença l'Écossaise en acceptant de prendre la relève d'Alba pendant qu'elle allait accueillir le quatrième mousquetaire. « Eh Alba! You late mate! Means you gotta dance for us and I have the perfect tune for that! » Il était difficile de dire si le tabac faisait déjà effet, si Inès avait pris un premier verre en douce avant leur arrivée ou si la simple perspective d'une soirée enfin libre la mettait à ce point en joie, mais elle avait clairement le coeur à la fête.
Sa troisième bouffée de cigare fut longue, goûteuse et merveilleuse, mais Inès sentit des fourmillements familiers revenir lui chatouiller les jambes. Elle avait besoin de se défouler et ça allait se faire en rythme et en musique. D'un mouvement du doigt, elle monta le volume de la radio, et s'élança vers Alba pour l'entraîner dans sa danse.
« Who run the world? GIRLS!
Who run the world? GIRLS!
Who run the world? GIRLS!
Who run the world? GIRLS! »
De la même façon qu'elle avait contraint Iara à se joindre à elle une quinzaine de minutes plus tôt, Inès avait l'intention de faire sortir la petite Alba de sa coquille. « C'mon! Who run this mutha? »
« C'est... woah! » Elle claqua de la langue, étonnée d'y percevoir le goût de cette odeur qui lui piquait jusqu'à l'intérieur du nez et de la gorge. Quelques secondes plus tard, sa bouche alla de nouveau aspirer l'air à travers le cigare, curieuse de faire renaître cette sensation.
Du bruit à la porte tira Inès de son expérimentation. «TAAADAAA!» Ce qui ressembla à un cri de ralliement explosa soudain dans la chambre d'Iara et Inès, à la grande joie de cette dernière qui vit débarquer sa pareille, sa semblable, l'autre boule d'énergie du quatuor étrange : Ym, the Big Apple en personne!
Aussitôt, Inès répondit à son cri par un cri d'excitation et des bras largement ouverts pour accueillir la grande blonde. Celle-ci laissa tomber son sac au sol et s'élança pour les rejoindre, où elle fut accueillie par l'embrassade et la bise généreuse d'Inès. Toutes trois se concentrèrent ensuite sur les cigares, la grande nouveauté du moment.
« You have to cut it there with that... » commença l'Écossaise en acceptant de prendre la relève d'Alba pendant qu'elle allait accueillir le quatrième mousquetaire. « Eh Alba! You late mate! Means you gotta dance for us and I have the perfect tune for that! » Il était difficile de dire si le tabac faisait déjà effet, si Inès avait pris un premier verre en douce avant leur arrivée ou si la simple perspective d'une soirée enfin libre la mettait à ce point en joie, mais elle avait clairement le coeur à la fête.
Sa troisième bouffée de cigare fut longue, goûteuse et merveilleuse, mais Inès sentit des fourmillements familiers revenir lui chatouiller les jambes. Elle avait besoin de se défouler et ça allait se faire en rythme et en musique. D'un mouvement du doigt, elle monta le volume de la radio, et s'élança vers Alba pour l'entraîner dans sa danse.
« Who run the world? GIRLS!
Who run the world? GIRLS!
Who run the world? GIRLS!
Who run the world? GIRLS! »
De la même façon qu'elle avait contraint Iara à se joindre à elle une quinzaine de minutes plus tôt, Inès avait l'intention de faire sortir la petite Alba de sa coquille. « C'mon! Who run this mutha? »
- InvitéInvité
Re: [Terminé] C'est la fête, la fête!
Mer 20 Jan 2021 - 19:11
C'est la fête
one week down, hundreds yet to go
Assise sur le bord de la fenêtre, j’inspirai la fumée de mon cigare, lentement, et avec gourmandise. Puis, tournant mon visage vers la nuit, je lançai de mes lèvres quelques ronds de fumée, parfaitement dessinés. Je tournai vers mes amies un regard provocateur, affublé d’un sourcil arqué. Arriveraient-elles à en faire de même ?
Pendant que Inès entraînait Alba dans une danse mouvementée, je me glissai, sans doute la plus discrète des quatre, vers le fond de la chambre. Je pris une des bouteilles de bière dans les affaires d’Inès et en bu plusieurs longues gorgées. Avec gratitude, je sentais l’insouciance et la joie me regagner peu à peu, avec la sensation de pas avoir été aussi détendue depuis plusieurs mois. Etrangement, quelque part, je sentais la tristesse alourdir mon âme, refusant de laisser place au plaisir et à l’enthousiasme… Ne serai-je pas possédée par quelques esprits ? Si c’était le cas, la fumée et la musique étaient de toute façon les meilleurs remèdes.
Sans réfléchir, je posai ma bouteille et me faufilai jusqu’à la salle de bain. J’aspirai un peu de fumée avant de poser mon cigare, pour le remplacer par un pinceau dans ma main. J’eus tôt fait de retrouver mes petits pots de peinture noire et rouge que j’avais soigneusement ramenés du Brésil. Mes gestes étaient rapides et précis, avaient des années d’expérience. En à peine plus d’une minute, j’avais tracé sur mes joues et mes yeux des motifs géométriques aux symboles bien définis dans ma culture. Observant mon reflet, je sentis ma mélancolie reculer un peu plus, comme une faim momentanément satisfaite après un encas.
Je retournai dans la chambre, mes pots dans la main gauche, mes pinceaux et mon cigare entremêlés dans ma main droite.
« Est-ce que… est-ce vous en avez envie ? » leur proposai-je. « C’est… un peu particulier, vous savez. Mais c’est comme ça qu’on fête chez moi. »
BY ΞLLCRYS
exemple de maquillage
exemple de maquillage
- InvitéInvité
Re: [Terminé] C'est la fête, la fête!
Dim 24 Jan 2021 - 18:10
« C'mon! Who run this mutha? » « GIRLS ! » T'es pas
T'as l'impression qu'on vient de te projeter dans un monde parallèle, comment est-ce qu'elle a eut le temps pour se faire un maquillage pareille en trois refrain de Queen B ? Cependant, tu lèves la main avec enthousiasme, « moi j'veux bien ! J'veux faire la fête partout ! » T'as déjà voyagé pas mal, mais tu ne rateras jamais aucune occasion pour découvrir de nouvelles choses, une nouvelle culture, ou comme ici, une nouvelle façon de faire la fête où tout du moins, d'être parée pour la faire. Délaissant Alba et Inès, tu rejoins Iara en observant ses peintures, les détaillants avec attention, « ça signifie quoi tout ça ? » Curiosité quasiment infantine, tu veux toujours tout savoir, pourquoi, comment, tu ne tolères aucune frustration, mais les couleurs chatoyantes dans les pots te font déjà rêver, alors tu poses tes fesses sur la chaise et laisse la jeune femme exprimer l'art ancestrale sur ta peau claire, le résultat ne donnera pas la même chose que sur elle, mais ça ne t'embête pas, loin de là, tu observes ton reflet quand elle a fini et t'adore ce que tu vois, c'est tellement précis et beau à la fois. « SUIVANTE ! » Comme si tu laissais le choix, tu veux que vous soyez toute sur le même pied d'égalité et ça commence par une séance make-up made in Katukìnan !
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] C'est la fête, la fête!
Ven 5 Fév 2021 - 2:23
« Yesssss GIRLS! » s'exclama Inès tant en réponse à l'affirmation d'Ymkje qu'à la chanson qui résonnait dans la petite chambre réchauffée par l'agitation ambiante et refroidie par le courant d'air venant de l'extérieur. Inès ne ressentait aucunement la brise fraîche: ses déhanchements rythmiques suffisaient à lui donner chaud. Avec en plus, le tabac et l'alcool, c'était parfait.
Elle se raccrochait avec plaisir à ses deux nouvelles copines pour traverser la pièce dans un sens et dans l'autre jusqu'aux dernières notes de la chanson. Puis elle s'enfuit dans une ronde folle lorsque la chanson suivante s'éleva dans l'air. Il n'y avait aucun moyen d'arrêter une Inès dansante quand elle était lancée. Si bien que lorsque sa coloc revint dans la chambre avec le visage peint et des couleurs pleins les mains, Inès ne le remarqua pas tout de suite. C'est en perdant le soutien d'Ym et en sentant Alba lui échapper qu'Inès nota la colorée Iara et vit qu'elle s'appliquait à peindre le visage de la Big Apple en personne.
Mais la musique était trop entraînante. Inès se remit à danser en martelant le sol des deux pieds, puis en se servant des lits et des bureaux comme autant de pistes de danse. En dix minutes de danse énergique, elle avait probablement brûlé plus de calories qu'un Lufkin en trois semaines de cours. Elle n'avait ni soif, ni envie de s'arrêter, mais le SUIVANTE impérieux de la blonde la somma d'aller occuper la chaise abandonnée. Elle s'y glissa d'un seul mouvement, mais eut tout le mal du monde à ne pas frétiller sur place au rythme de la musique tandis que Iara faisait aller son talent.
Les lignes de maquillage étaient sans doute moins précis que sur le visage d'Ym, mais Inès n'en avait cure. D'un coup d'oeil dans le miroir, elle s'esclaffa avant d'aller coller deux grosses bises à sa coloc en lui disant, une pointe d'excitation dans la voix : « C'est magnifique! I'm a warrior! » Et de repartir aussitôt dans une tornade de mouvements. Elle allait pouvoir danser toute la nuit comme ça. Jusqu'au petit matin si elle le pouvait. Et peut-être bien que c'est ce qu'elle fit.
Elle se raccrochait avec plaisir à ses deux nouvelles copines pour traverser la pièce dans un sens et dans l'autre jusqu'aux dernières notes de la chanson. Puis elle s'enfuit dans une ronde folle lorsque la chanson suivante s'éleva dans l'air. Il n'y avait aucun moyen d'arrêter une Inès dansante quand elle était lancée. Si bien que lorsque sa coloc revint dans la chambre avec le visage peint et des couleurs pleins les mains, Inès ne le remarqua pas tout de suite. C'est en perdant le soutien d'Ym et en sentant Alba lui échapper qu'Inès nota la colorée Iara et vit qu'elle s'appliquait à peindre le visage de la Big Apple en personne.
Mais la musique était trop entraînante. Inès se remit à danser en martelant le sol des deux pieds, puis en se servant des lits et des bureaux comme autant de pistes de danse. En dix minutes de danse énergique, elle avait probablement brûlé plus de calories qu'un Lufkin en trois semaines de cours. Elle n'avait ni soif, ni envie de s'arrêter, mais le SUIVANTE impérieux de la blonde la somma d'aller occuper la chaise abandonnée. Elle s'y glissa d'un seul mouvement, mais eut tout le mal du monde à ne pas frétiller sur place au rythme de la musique tandis que Iara faisait aller son talent.
Les lignes de maquillage étaient sans doute moins précis que sur le visage d'Ym, mais Inès n'en avait cure. D'un coup d'oeil dans le miroir, elle s'esclaffa avant d'aller coller deux grosses bises à sa coloc en lui disant, une pointe d'excitation dans la voix : « C'est magnifique! I'm a warrior! » Et de repartir aussitôt dans une tornade de mouvements. Elle allait pouvoir danser toute la nuit comme ça. Jusqu'au petit matin si elle le pouvait. Et peut-être bien que c'est ce qu'elle fit.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] C'est la fête, la fête!
Dim 7 Fév 2021 - 18:46
Strange Fruits : C'est la fête !
EXORDIUM.
Alba s'était laissée entraînée dans la danse endiablée d'Inès, avec la réticence qu'imposait la pudeur, d'abord, puis avec le plaisir de quelqu'un qui n'avait jamais eu le droit de déraper. Elle se laissa couler dans ses mouvements, son corps virevoltant loin de son esprit et de ses soucis. Elle s'était rarement sentie aussi libre qu'en cet instant. C'était comme si un voile était venu se poser sur les souvenirs douloureux, comme si le vent frais qui entrait dans la pièce par la fenêtre ouverte chassait la fatigue et la frustration accumulée.
Elle suivit Inès dans son excitation, profitant du contact avec ses deux amis lorsqu'elle sentit Ym se rajouter au duo. Leurs cheveux virevoltant ensemble au rythme de musique qu'Alba découvrait, leur joues se colorant sous l'effort, leur respiration se faisant plus saccadées ; cela devait être ça faire la fête alors.
La sorcière vit ses deux amis se faire maquiller l'une après l'autre, ne s'arrêtant pas d'onduler, comme si elle avait peur que l'effet bénéfique de la danse ne s'estompe à l'instant où elle redeviendrait immobile. Pourtant, lorsque Iara l'appela pour la maquiller à son tour, elle n'hésita pas. Elle aussi voulait essayer. Elle voulait tout essayer, tout tenter, sans plus jamais se priver, sans plus jamais avoir peur d'être elle-même. Merlin, comme ce sentiment était étrange.
C'est avec un sourire jusqu'aux oreilles qu'elle s'installa sur la chaise devant son amie, tendant son visage doux vers elle, fermant ses yeux pour ne garder que la sensation du pinceau qui glisse sur la peau, la mélodie entraînante dans le fond et l'odeur boisée de la fumée de cigare.
Lorsque Peach eut fini, elle les rouvrit et son sourire ne fit que s'agrandir en voyant les traits sombres couvrir son visage. Oui, Inès avait raison, elle se sentait guerrière, elle se sentait forte, puissante, en contrôle.
Elle remercia Iara en lui embrassant la joue, et se releva pour se diriger vers son sac.
- Bon, les filles, c'est pas tout, mais j'ai faim moi ! Et je vous ai préparer des petites choses à grignoter Avait-elle annoncée d'une voix forte, avant de s'installer à même le sol pour déballer les croque-monsieur et les cookies.
Le reste de la soirée s'était déroulé dans la même atmosphère décontractée, électrique et joyeuse, les jeunes femmes profitant de ce rare moment d'insouciance tout en apprenant à se connaître encore mieux. Elles avait alterné entre danse, potins et jeux, et la nuit ne s'était terminée qu'aux premières du jour, alors qu'elles étaient toutes étendue sur la moquette, leurs jambes entremêlées.
Une chose s'était faite encore plus certaine qu'auparavant, Alba avait envie de s'accrocher cette année, et elle se savait bien entourée pour le faire.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] C'est la fête, la fête!
Mar 2 Mar 2021 - 16:36
C'est la fête
one week down, hundreds yet to go
L’enthousiasme d’Ymkje me tire un sourire. Je réalisai alors que j’avais eu peur de leur réaction. A Castelobruxo, l’on avait pas toujours dit le plus grand bien de mes peintures… J’écartai soigneusement les belles mèches blondes des joues d’Ymkje et commençait à y tracer les motifs qui me venaient instinctivement. Bien plus de rouge apparaissait sur ses joues que sur les miennes.
« C’est notre façon de nous rendre beaux, rien d’extraordinaire. » Lui répondis-je. « Les vagues de la rivière, l’écorce des arbres… Ce que je suis en train de te faire là, se sont des … euh… je crois que vous dîtes céréales ? »
Mon nom venait de la rivière, alors naturellement, bien plus de vagues figuraient sur mes pommettes. Avec de si beaux cheveux, j’avais peint sur le visage d’Ymkje tout ce qui me appelait le soleil. Ce fût le tour d’Inès, mais elle semblait avoir tellement envie de repartir danser que je lui fit les motifs les plus simples. Un très et quelques carreaux de serpent, dont ses mouvements de danse me rappelait les ondulations de l’animal.
« C’est bon. » la relâchai-je très vite. J’ouvris des yeux stupéfaits lorsqu’elle s’exclama être une guerrière. Nos peintures étaient des marques de beauté et de joie. Nous ne peignions pas plus nos corps avant un conflit que les écossais ne mettaient de paillettes à leurs yeux avant une bataille. Mais je n’osai rien dire, préférant préserver l’ambiance de fête qui habitait notre petite chambre.
Ayant déjà terminé ma première bière, j’en ouvrit une autre en accueillant Alba devant moi. Elle était bien plus calme que les autres, et plus j’avançais, plus je me disais qu’elle méritait davantage.
« Il te faudrait une couronne de plumes… J’essaierai d’en refaire avec ce qui se trouve dans ce pays. » lui promis-je.
Ainsi parées, j’eu plus que jamais l’impression d’être chez moi, au Mato Grosso. La fumée et la musique aidant, je ne tardais pas au cours de la soirée à imaginer mes proches danser avec nous, les arbres de la forêt gagnant sur les murs de la chambre pour me plonger de nouveau dans ma terre natale. Sans doute m’étais-je endormie, et le rêve avait prit le pas sur la réalité.
BY ΞLLCRYS
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