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[bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Dim 31 Oct 2021 - 22:58
Suite du sujet OS bal d'halloween - soirée du 31 octobre 2021
Je suis une merde. Une putain de sombre merde. Doublé d'un connard. Mais cette constatation ne surprendra personne. Si je voulais me défendre, je pourrais dire que au moins, j'ai essayé. Que je ne voulais pas, mais que pour lui, j'ai abandonné mon projet de soirée lecture, enfilé ce costume ridicule, me suis gavé d'anxiolytiques. Que j'ai confié mes peurs à @"June Reynolds" avant même de faire mon entrée. Pour ma défense, je pourrais aussi dire que j'avais déjà trop bu, que je n'étais pas dans mon état normal. Même si je crois que mon état normal, finalement, c'est complètement défoncé. Si je voulais être un connard, je dirais que c'est de sa faute, que c'est lui qui m'a obligé.
La nuance, c'est que je ne veux pas être un connard. Mais j'ai tellement joué ce rôle que j'en suis devenu un. Parce que je lui ai menti. Je lui ai fait croire que tout irai bien, qu'il n'y avait pas de problème. Que j'étais prêt à assumer. Est-ce que dans le fond, j'y croyais vraiment ? Ou bien je voulais y croire ? Ou peut-être que depuis le début, j'étais conscient du mensonge que je lui servait. Quoi qu'il en soit, en ne répondant pas à son baiser, je l'avais non seulement humilié, mais je l'avais surtout blessé. Je l'avais lu dans son regard. Et je ne pourrai pas oser lui demander de me pardonner. J'aurai dû lui dire que j'étais encore incapable de ce qu'il me demandait. J'aurai dû lui dire que j'étais terrorisé à l'idée qu'on soit officiellement un couple. Pas parce que c'était lui, mais parce que les paroles assassines d'un père s'encrent bien plus profondément qu'on ne le voudrait. Je suis certain qu'il aurai compris, qu'il n'aurai pas insisté. Mais j'avais peur que refuser ne lui fasse du mal. Accepter a pourtant été pire. J'ai vraiment eu de l'instinct, n'est-ce pas ? C'est toujours comme ça, tout ce que je touche, je le brise.
Le sms auquel j'avais répondu provenait de @Maximilien Leroy. Ce dernier m'informait qu'il venait de sortir du boulot, et voulait savoir si j'avais envie de fumer avec lui. Comprenez, pas du tabac. Un autre exemple des choses que je déglingue dès que je m'en approche. Lorsque j'avais compris à quel point le français allait mal, et que ma "super solution naturelle anti anxiété" n'était en réalité sans doute pas du tout adaptée à un profil comme le sien, et qu'il avait toute les chances de développer une addiction tout aussi vite que moi, il était déjà trop tard. Tu parles d'un ami, je l'avais juste entraîné avec moi dans mes abys. Je ne fais rien de bien, rien de bon.
D'habitude, je ne fume pas à l'université. C'est une règle d'or que je me suis posé. Mais le regard d'@Alexander Gold ne quitte plus mon esprit. J'ai besoin d'oublier. Alors je lui donne rendez-vous pas très loin de l'entrée, et rangeant mon téléphone, je me frayes un chemin à travers la foule dansante. J'attrape encore ici et là un verre, et je crois que si je ne portait pas ce stupide loup sur mes yeux, des larmes auraient coulées. Je suis vraiment un enfoiré. Ma tête tourne, et j'ai la nausée. L'air frais me fera du bien, et je l'accueil avec gratitude quand je parviens enfin à sortir, après mon bain de foule improvisé. Je ne retourne dans cette salle sous aucun prétexte. Mais je ne sais pas où aller pour finir la soirée. Dans la chambre ? Je n'assumerai jamais d'affronter Alex lorsqu'il rentrera. J'ai envie de disparaître. Ce n'est pas comme si je pouvais manquer à quelqu'un de toute façon ... Je soupir et m'assoie contre un mur. J'ai un marteau piqueur dans la tête. Je suis pâle comme la mort, mais dans cette ambiance d'Halloween, personne ne semble s'en inquiéter. Bordel, mais ils ont mis quoi de leur punch ? Ok, j'ai bu une dizaine de verre, mais d'habitude, je tiens quand même mieux l'alcool que ça. Bon, d'habitude, je n'ai pas doublé la dose de mes médicaments non plus ... Une voix familière viens alors me tirer de mes pensées.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Dim 31 Oct 2021 - 23:56
C'est la fête de trop ft. @Luka Agreste - 31.10.21La journée avait été longue, beaucoup trop longue et intense. Si elle s’était bien déroulée dans l’ensemble, Maximilien avait ressenti une certaine gêne qui s'intensifiait à chaque nouvelle heure écoulée. Cette gêne ? Il serait plus correct de l’appeler un manque. Le mot, plus approprié, justifiait qu’il soit tant à cran et qu’il ne pense qu’à une chose : fumer. Se détendre, penser à autre chose et s’évader de son quotidien. Comme si ce dernier était cauchemardesque alors que, il fallait bien l’avouer, les choses prenaient un bon tournant pour lui. Si seulement il se donnait la peine de faire quelques efforts. La réalité, distordue, ne ressemblait pas à celle qu’il se faisait dans sa tête. Pour lui, consommer du cannabis lui permettait d’être plus détendu en présence de Peter, de se poser moins de question sur le retour de leur couple. Cet événement lui mettait énormément de pression sur les épaules et dans ses moments de lucidité, Maximilien avait l’impression de s’enfoncer dans ses mensonges sans qu’aucune lumière ne pointe au bout du tunnel. Il cachait tellement d’informations au semi-vélane qu’il lui semblait impossible de faire marche arrière. Ou d’avouer. Pourtant, il le savait mieux que personne, la vérité finissait toujours par éclater, que cela prenne dix minutes ou dix ans.
Mais pour le moment, il avait besoin de fumer. Cela sonnait comme une urgence, un besoin vital. Il aurait dû comprendre qu’il n’y avait rien de sain à ressentir cette dépendance, mais le Français préférait fermer les yeux sur ses problèmes pour ne pas avoir à les affronter tout de suite. Technique ridicule et peu recommandée, mais qui fonctionnait pour le moment. Le problème, c’était qu’il ne voulait pas faire ça seul. Pas ce soir, Halloween, quand tout pouvait dégénérer à vitesse grand V. Surtout qu’il devait rejoindre Peter au bal d’Halloween d’Hungcalf un peu plus tard, donc autant dire qu’il avait grand intérêt à ne pas arriver complètement défoncé. Juste un joint, ça suffira pour le détendre et qu’il profite au maximum de la soirée. Peut-être même arrivera-t-il à coucher avec lui ? Ils n’avaient pas réussi à être intimes depuis qu’ils s’étaient remis ensemble, mi-octobre. Mais quand on savait que Peter avait dû attendre neuf mois avant que Max n’accepte de coucher, quinze jours paraissaient ridicules…
Son déguisement d’Halloween toujours sur son visage - un maquillage de squelette parfaitement exécuté par l’une de ses collègues à la Moufette Enchantée - il approcha de l’entrée de l’université où Luka devait certainement l’attendre. L’obscurité n’aidait pas à distinguer les silhouettes et leur appartenance, mais il finit par trouver celle de son ami, assise au sol.
« Hey ! Sympa le déguisement. Tu veux faire ça à même le sol ? Pas de souci pour moi, mais tu crains pas le passage ? » Une chose qu’il avait apprise de Luka, c’était de ne pas fumer dans l’enceinte d’Hungcalf. Cela lui avait paru logique, jusqu’à ce qu’il se trouve en état de léger manque en plein milieu de cours de SPM et là, il avait amèrement regretté de suivre cette règle. Pas de produit sur lui, le Français avait été obligé d’attendre de rentrer chez lui pour soulager son esprit. Il trouvait donc étrange que Luka fasse une exception ce soir, mais il y avait fort à parier qu’ils ne seraient pas les seuls à s’adonner à ce type d’exercice. Certains abusaient d’alcool pendant qu’eux retrouvaient leur joie dans l’intimité de l’obscurité, contre un mur.
« J’ai déjà quasi plus rien sur moi. Je vais te repasser commande dans la semaine, dès que j’aurais eu ma paye. » Il aurait dû s’inquiéter également de mettre ses économies dans ces conneries-là. Une partie de lui faisait encore attention à ne pas trop dépenser, mais l’autre lui criait son besoin d’avoir encore plus de ce remède miracle. D’ailleurs, il était bien trop en demande pour remarquer l’état de son ami, caché par son masque. Lui-même n’était pas réellement dans son assiette mais le contraste du noir et du blanc sur son visage cachait ses traits tirés.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Lun 1 Nov 2021 - 17:36
Alors que la voix me fait relever la tête, je me redresse à mon tour quand je reconnais le français, ce qui n'était pas une chose aisée vu l'impressionnant maquillage qu'il arborait. Tu peux parler, j'ai rarement vu un squelette aussi canon et flippant en même temps. Je lui lance en cuise de salutation, répondant au commentaire qu'il vient de faire sur mon costume. Un assemblage de simili cuir passablement inconfortable, qui grince au moindre de mes mouvements, et laisse peu de place à l'imagination quand à la carrure que j'abrite en dessous. Je suis probablement le plus chétif des Robin. Tu parles, je suis presque sûr d'avoir entendu parler de rails dans les toilettes, et ceux que eux fumes là bas, c'est pas du tabac. Ce soir, toi et moi, on est des petits joueurs. Je ne donne pas dans les drogues magiques, mais ce n'est pas le cas d'un groupe d'étudiants quelques mètres plus loin. Non, vraiment, si il y a bien un soir où je peux faire une entorse à ma règle c'est celui là. Et puis j'en ai besoin, vraiment. Je veux oublier que je suis en train de me rendre malade d'anxiété. J'ai chaud, si chaud ...
La fraîcheur de l'air extérieur me fait pourtant un peu de bien. Est-ce une larme qui a finalement roulée sur ma joue, ou une goutte de sueur ? Par réflexe, le dos de ma main vient essuyer mon front, et en revient légèrement humide. En même temps, l'atmosphère surchauffée du bal et tous ses corps si proches les uns de autres ... Ouais, il y avait de quoi faire une crise de panique. Je fouille dans mes poches. Je sais que j'en ai pris sur moi, juste au cas où. J'ai glissé les comprimés dans un petit flacon en plastique transparent, histoire qu'on ne sache pas grâce à l'emballage de quoi il s'agit. Je préfère qu'on croit que je me défonce à l'extasy plutôt que de savoir que j'ai besoin de médicaments pour ne pas faire de crise de spasmophilie.
Je t'en propose pas, ça, c'est pas une solution naturelle ... Je regarde Maximilien alors que je lui dis ça. Non, je ne devrais pas. C'est stupide et dangereux. J'ai déjà doublé ma dose. Rien que ça, c'était idiot. Boire, et autant, après ça, c'était pire. Alors tripler mon dosage ... Je risquais bien de ... Eh oh, Jimini Cricket ? Je t'ai demandé ton avis ? Je sais éteindre ma conscience quand il s'agit de blesser les autres, alors je ne vais pas avoir d'états d'âmes à me blesser moi. Et puis de toute façon, ça fera des vacances à tout le monde d'être débarrassé d'un pauvre type dans mon genre. Deux comprimés finissent dans ma main, et d'un geste, je l'ai avale, avant de ranger la boite. Je fouille le reste de mes poches. Hormis mon téléphone et ma baguette, elles sont biens vides. J'ai rien sur moi, je te rembourse celui là sur ta commande. Préviens moi le jour même, je l'aurai dans un délai de quatre heures. Je n'ai même pas chuchoté, même pas envie de me cacher. Peu m'importe, en cet instant, qu'on sache un peu plus ou moins à quel point je suis un looser invétéré.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Lun 1 Nov 2021 - 18:58
C'est la fête de trop ft. @Luka Agreste - 31.10.21Il le remercia du compliment d’un sourire, bien que son maquillage d’Halloween ne permettait pas de l’apprécier à sa juste valeur. Malgré les années, Maximilien ne savait toujours pas comment réagir face à un compliment sur sa personnalité ou son physique. Surtout son physique. Se faire entendre dire qu’il était gentil lui avait toujours paru bien plus facile à accepter que de se faire entendre dire qu’il était canon…
« Bon, tant mieux dans ce cas ! » Il s’était semble-t-il fait de fausses idées en pensant qu’ils risquaient quelque chose à choisir ce spot pour fumer. Mais comme Luka le lui faisait remarquer, ils n’étaient clairement pas les seuls à s’adonner à ce type de pratique et de la tentacula devait déjà circuler partout dans l’enceinte d’Hungcalf à l’heure actuelle. Le Français avait tendance à oublier que tout le monde ne voyait pas les choses comme lui. Une différence appréciable mais qui demandait un peu d’ajustement. Il s’installa à ses côtés et lui indiqua qu’il ne lui restait plus grand chose de sa dernière “commande”. Elle ne datait pas pourtant d’il y a très longtemps, ils le savaient tous les deux et il se demanda même s’il allait faire un commentaire à ce sujet. Il trahissait sa consommation excessive - enfin, il ne savait plus vraiment ce qui l’était ou non. Curieux, il le regarda sortir une petite boîte semblable à celle des médicaments mais ne parvint pas à deviner la nature des cachets qui se trouvaient à l’intérieur. Maximilien n’ajouta rien à cela, se contentant d’un bref sourire. Dans d’autres circonstances, il aurait probablement posé plus de questions pour connaître le nom du médicament en question, la raison pour laquelle il était pris et sous ordonnance ou non… Mais à cet instant, il décida de privilégier l’intimité de Luka et puis bon, ils fêtaient Halloween ! Ces questions pouvaient bien attendre un autre jour. Par contre, l’Italien semblait plus démuni que lui en matière de cannabis, imposant que Max soit le fournisseur pour eux deux cette fois-ci. Cela ne le dérangeait pas, Luka faisait preuve de souplesse avec lui alors pourquoi ne pourrait-il pas lui rendre ce service ? Si on pouvait l’appeler ainsi.
« Okay, pas de souci ! Je nous fais ça. » Il lui en restait assez pour faire quelques joints supplémentaires, de quoi profiter ce soir et quelques autres encore - s’ils restaient raisonnables. Mais ce mot perdait de sa définition première au fil des semaines pour Maximilien. S’étant entraîné, il roulait maintenant ses joints presque aussi rapidement que n’importe quel consommateur lambda, nonobstant quelques accros ici et là. Il en fit un pour Luka, qu’il lui tendit avant de s’occuper du sien. Tout en terminant son travail, il porta le regard sur le gros de la soirée qui se déroulait dans l’enceinte de l’université. Musique et voix se mêlaient et formaient un nœud sonore puissant qui se propulsait jusque dans les airs, venant frapper leurs tympans. S’il n’entendait pas les conversations de là où il était, les rires ne lui échappaient pas. Un couple main dans la main passa devant eux mais ne semblait accorder aucune attention à leur activité. Pour un oeil peu aguerri, ils n’étaient que deux gars discutant assis contre un mur. Quoi de plus normal ? Quelque part là-dedans, il le savait, se trouvait Peter qui l’attendait sûrement tout en s’amusant avec ses amis. Il n’avait pas encore le courage d’aller à l’intérieur et de se comporter “normalement” devant tout le monde.
« T’es allé faire un tour déjà ? C’est comment ? Va falloir que j’y aille aussi, je suis légèrement attendu si tu vois ce que je veux dire. » Était-ce de l’angoisse dans le ton de sa voix ? Assurément. Voilà pourquoi il avait mandaté Luka pour un moment détente avant d’entrer dans la fosse aux lions.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Jeu 4 Nov 2021 - 19:00
Être sorti de la pièce me fait du bien. Le bain de foule n'était pas mon exercice préféré. Et la présence familière de Maximilien me rassure un peu. Dans cet amas de personne dont je ne connais pour la plupart pas le nom, dont j'ai simplement croisé les regards, et qui au mieux, me sont indifférent, au pire, me connaissent et on un avis très négatif sur ma personne, avoir un point d'ancrage, une personne de sureté, pour une personne anxieuse et introvertie comme moi, c'était très important. En soirée, j'avais tendance à m'accrocher à ceux que je connais comme une moule à son rocher, ce qui explique aussi que je ne sois jamais sorti jusqu'à présent à l'université. Des amis, je commençais tout juste à m'en faire, et aussi rapidement d'ailleurs, je les perdais.
Mais je rassure mon compatriote français, qui semble se demander si c'est vraiment une bonne idée de fumer ici, presque à la vue de tous. De toute façon, personne ne fait attention à nous. Il y a bien un groupe un peu plus loin, mais globalement, l'endroit où nous sommes est assez isolé, pas un lieu de passage pour ceux faisant des allés retours à l'extérieur de la soirée. Et comme je lui ai déjà fait remarquer, le cannabis n'est probablement pas la pire substance consommée dans l'enceinte de l'université ce soir. Nous sommes de vrais enfants de cœur. Max semble accepter mon explication, et eut aussi la délicatesse de ne pas commenter ce que je prenais, de ne rien demander. En réalité, je pense que je ne me serai pas offusqué si il l'avait fait.
Comme je lui annonce ne pas avoir de quoi rouler, il accepte de s'en charger. Bien entendu, je lui rendrais ce que je consommais. Je ne comptais pas l'arnaquer. Les bons comptes font les bons amis, à ce qu'il parait. Je suis quand même surpris qu'il parle déjà de re commander. Il me semblait qu'il voulait avoir une consommation raisonnée ... J'ai alors confirmation de ce que j'avais compris trop tard, le français, tout comme moi, c'était fait piéger. Je sens une pointe de culpabilité me serrer la poitrine alors que je vois ses doigts bien plus agiles commencer à rouler sans accroc particulier. Oh oui, il a vraiment eu un entrainement régulier ... Bordel Luka, tu parles d'un ami, tu l'as juste fait tomber dans la même merde que toi. Mais il connaissait les risques quand il lui en a parlé. Il les connaissait, n'est-ce pas ? J'ai besoin de m'accrocher à l'idée que depuis le début, il savait.
Je remercie le futur journaliste d'un mouvement de tête en prenant le joint qu'il vient de réaliser, mais je l'attend pour l'allumer. Et pendant ce temps, il me révèle qu'il va devoir se jeter dans la fosse aux lions, me demanda si j'ai déjà fait mon tour là dedans. Ouais, c'était l'enfer ... Y'a du monde, du bruit, ça pue, on n'y voit rien, et j'ai sans doute cassé mon couple en moins de trente secondes. Je remets pas les pieds là dedans, désolé. Un cauchemar éveillé pour un mec qui ne jure que par sa solitude et sa tranquillité. Quand à évoquer ce que j'ai fait ... Un nouveau coup de chaud me prend. Ce coup ci, j'enlève mon masque, et découvre que mon front est trempé, et que de nombreux cheveux s'y sont collés. Faut vraiment que je fume, ça va m'aider à m'apaiser, à oublier.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Ven 5 Nov 2021 - 16:49
C'est la fête de trop ft. @Luka Agreste - 31.10.21Fumer avant d’entrer dans le bâtiment et le gros de la foule n’était sûrement pas une bonne idée. Il espérait que cela le détendrait, mais l’effet inverse pouvait parfaitement se produire. Maximilien ne savait plus quel comportement adopter depuis quelque temps. Se cacher pour fumer, éviter de rencontrer des amis ou Peter quand il était sous le joug du cannabis… Autant d’obstacles qui n’arrangeaient en rien son état de stress perpétuel. Alors il consommait un peu plus et le serpent se mordait la queue, une fois de plus. Il comprenait chaque jour un peu mieux pourquoi Luka avait opté pour la solitude. Ne pas avoir à confronter quelqu’un, c’était ne pas avoir à lui expliquer notre comportement. Difficile d’avoir un petit-ami quand la proximité que cela implique prohibe la liberté. Il se sentait embarqué dans un bateau sur le point de couler, naviguant entre des eaux tumultueuses et ne sachant quoi faire pour s’en sortir. Chaque solution qu’il trouvait semblait pire que la précédente et pourtant, il fonçait tête la première. Ce qui expliquait son état de fatigue permanent.
Luka lui confirma ce qu’il pensait déjà : à quelques mètres d’eux se trouvait l’antre du diable. Des enchaînements de rires, de danses et de jugements qu’il n’était pas prêt à supporter. Seulement, il n’avait pas réellement le choix. Penser au fait qu’il était devenu expert dans l’art d’éviter la seule personne qui comptait vraiment dans sa vie le déprimait chaque jour un peu plus. Il ne comprenait pas pourquoi il ne laissait pas Peter prendre plus de place dans sa vie et lui tendre une main qu’il savait salutaire. Lui cacher la vérité semblait, sur le moment, plus viable… mais il se trompait lourdement. Une part de lui en avait conscience, sauf qu’il préférait la faire taire à coup de fumette.
« En effet, décrit comme ça… ça respire la joie de vivre. » Il tapota l’épaule de son camarade avec affection, sentant son moral au plus bas dans le ton de sa voix. Il avait, bien sûr, entendu le petit indice sur ce qui le rendait réellement si maussade. A dire vrai, malgré leur rapprochement conséquent, Maximilien venait seulement de réaliser que Luka était en couple. Sûrement le lui avait-il dit avant mais sa mémoire lui jouait des tours. Comment se faisait-il qu’il n’ait pas retenu une information si importante ? Qu’avait-il oublié d’autre depuis deux semaines ? Cela l’effraya tellement qu’il laissa le joint roulé entre ses doigts, éteint.
« Tu peux m’en parler si tu veux » dit-il simplement en portant le briquet vers Luka pour allumer son joint et, peut-être voire sûrement, le détendre un peu. Il semblait très stressé et sur le point d’exploser de chaleur. Cependant, le Français ne comptait pas le forcer à lui révéler quoi que ce soit. Les affaires de couple, c’était toujours très compliqué et il pouvait entendre que, sur le moment, il avait plus besoin de calme et de solitude que d’un mec qui pose trop de questions personnelles.
« Je vais aller te chercher un verre d’eau, t’as pas l’air méga bien. No offense. » Il cala son propre joint derrière son oreille et se redressa, attendant l’aval de son ami avant de prendre son courage à deux mains pour affronter la horde d’étudiants déchaînés qui l’attendait à l’intérieur, tel un Indiana Jones des temps modernes.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Ven 5 Nov 2021 - 23:28
Si le Leroy devait préparer son entrée dans la cage aux fauves, pour ma part, je la fuyais. Je comptais fumer et aller me reposer quelque part. Pas dans la chambre que je partageais avec l'anglais. Je trouverai bien un endroit où m'allonger quelques heures. Comme je venais de lui expliquer, je sortais de ma propre vision de l'enfer sur Terre.
Je parlais à Maximilien comme si il savait de quoi il pouvait en retourner, mais en réalité, je ne lui avais pas parler d'Alexander. Parce que c'était récent, et que j'aurais voulu garder ça pour nous, enfin surtout pour moi. J'avais peur du jugement des gens, que leur regard soit modifié. Alors même si il ne m'en demande pas plus, je sais que je dois un peu m'expliquer. Ca fait une semaine qu'on est ensemble, j'ai cru que je pouvais assumer. Je peux pas. Et je l'ai humilié, et vu son regard je suis certain que lui et moi c'est terminé. C'est un très bref résumé, mais le journaliste en sait assez pour comprendre. Je lui ai raconté les stigmates que les menaces de mon père sur ma potentielle sexualité m'ont laissé. Mon regard se perd dans le vague alors que je ressens l'affection de ce contact. Je lui suis reconnaissant d'être présent sans pour autant s'apitoyer. Encore une fois, il sait. J'ai parfois l'impression qu'on se comprend sans avoir à se parler. C'est déstabilisant, mais pas déplaisant.
Merci ... C'est vrai que j'ai excessivement chaud. Un verre d'eau me fera le plus grand bien. Je regarde le français se lever et s'éloigner, et je décide de ne pas attendre son retour pour commencer à fumer, jugeant que ça va certainement m'aider. Parce que j'ai l'impression de faire un début de crise d'angoisse. Ce qui est étrange, vu tous les anxiolytiques que je me suis enfilé. Je tire sur le joint que Maximilien m'a allumé. Mais j'ai pas l'impression que ça change grand chose, alors qu'il a pourtant bien dosé.
J'ai chaud. Si chaud ... De combien de temps il est parti ? Dix minutes ? Une heure ? J'en sais rien. J'ai la tête dans le tambour d'une machine à laver. Le monde semble tourner étrangement autour de moi. Pourquoi est-ce que c'est le sol qui est sous moi ? J'étais pourtant contre le mur. Tout ça n'a aucun sens. Je veux fumer. Mais ma main ne me réponds plus. Ma tête a du cogner contre les pavés, car je suis un peu sonné. J'entend un sifflement continu dans mes oreilles. Que ça s'arrête. Je veux que ça s'arrête. Pourquoi j'ai l'impression de flotter ? Je ne me sens plus relié à mon corps, je ne parviens pas à le bouger. Et pourtant, je sens un mouvement s'initier. Léger d'abord, puis de plus en plus prononcé. Des spasmes secoues mes membres, puis l'ensemble de ma personne. Je me sens pourtant si loin, si embrumé. Un éclair de conscience met pourtant un mot sur ce qui est en train de m'arriver. À jouer avec le feu, je devais bien finir par me brûler. Est-ce que je vais mourir ? Après tout, pourquoi pas. Ce serait la solution parfaite, plus de problème à régler. Oui, mourir ça me va. J'entends un bruit de pas précipité. Un filet de bave semble couler le long de ma bouche. Puis, plus rien. Le noir le plus complet. Est-ce que ça y est, cette vie d'enfer est enfin terminée ?
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Sam 6 Nov 2021 - 10:57
C'est la fête de trop ft. @Luka Agreste - 31.10.21Luka ne s’attendait probablement pas à ce qu’il réponde et de toute évidence, les mots lui manquaient pour exprimer ce qu’il ressentait à cet instant. Désolé, voilà qui pouvait résumer ses émotions, même si c’était très réducteur. Mais l’Italien n’avait sûrement pas besoin de sa pitié, alors il ne fit que lui apporter un réconfort temporaire par le biais de sa main sur son dos. Il chercha un moyen de venir en aide au jeune homme et se fit donc une mission de lui trouver de l’eau. En plus d’être un peu pâle - ou plus que d’ordinaire, à moins que cela ne soit dû au masque qu’il portait - il ne semblait pas très bien. La sueur collait quelques boucles de ses cheveux à son front et ses tempes et pendant une seconde, Maximilien stoppa son avancée. Ne devrait-il pas rester avec lui ? Oui mais s’il faisait ça, qui irait lui chercher de l’eau pour l’aider à se sentir mieux ? Il se convainquit de faire la bonne chose et quitta donc la compagnie de Luka pour s’enfoncer dans la jungle d’étudiants.
À peine passa-t-il la première barrière de foule qu’il sentit une énorme boule d’angoisse s’emparer de lui. Trop de monde, trop de bousculades, des corps suants dans des costumes parfois mal ajustés, désinhibés par l’alcool et la proximité d’une autre forme humaine. Il comprenait un peu mieux le sentiment de Luka et lutta pour trouver ce qu’il cherchait : un point d’eau. Il aurait dû saisir plus tôt que le liquide était une denrée rare dans ce genre de bal, principalement arrosé de soda et de punch soit disant “non alcoolisé”. Mais bien sûr. Son regard s’arrêta sur Peter, qui se fondait parfaitement dans ce décor. Son habitat naturel à bien des niveaux. Il ne l’avait sûrement pas remarqué derrière son maquillage d’Halloween et le Français en vint à penser que c’était bien mieux ainsi. Le joint coincé derrière l’oreille, il n’aurait pas eu l’âme à lui expliquer ou lui refuser quoi que ce soit.
Il perdit bien trop de temps à jouer des coudes avec les autres étudiants mais parvint tout de même à trouver ce qu’il désirait. Victorieux, le chemin du retour fut un challenge encore plus grand car il s’agirait de ne pas renverser l’eau et avoir à tout recommencer depuis le début. S’il abandonna quelques gouttes sur son passage, Maximilien parvint tout de même à destination et affichait un sourire fier sur son visage alors qu’il rejoignait l’entrée où l’attendait Luka. De loin, il vit ce dernier allongé au sol.
« C’est une nouvelle façon de fumer que tu nous inventes là ? » demanda-t-il en riant mais il ne reçut aucune réponse. Fronçant les sourcils, il accéléra la cadence jusqu’à courir lorsqu’il se rendit compte qu’en plus de ne pas répondre, l’Ethelred semblait pris de convulsions. Le temps qu’il arrive à ses côtés, la silhouette maigrelette de Luka s’était complètement immobilisée. Dans la course, il lâcha le verre d’eau, qui ne lui paraissait plus aussi important désormais. Ou peut-être l’avait-il été, mais son incapacité à arriver plus tôt avait provoqué cet accident.
« Hey, Luka ! Luka !!! Fais pas ça, c’est clairement pas drôle ! » Ce n’était ni une mise en scène, ni une farce de la part de l’Italien. Juste la pure et dure réalité. Ses mains, déjà tremblantes, tentèrent de prendre le pouls du jeune homme mais son propre cœur battait si fort dans sa poitrine qu’il ne parvenait pas à déterminer à qui appartenaient les battements qu’il ressentait dans ses doigts.
« Putain putain putain putain putain putaaaaaaain ! LUKA OH ! » Sa première pensée, stupide, fut de le secouer. Comme si cela suffirait à le faire rouvrir les yeux, mais il comprit bien vite qu’il n’employait pas la bonne méthode. Il appela alors à l’aide, sa voix se cassant sous la force de ses cris. Son grabuge parvint à attirer quelques personnes, à qui il ordonna d’appeler les secours. Entre deux cris, Maximilien avait pris quelques secondes pour tenter de se remémorer les gestes de premiers secours qu’il avait appris par le passé. Chercher ces informations au fin fond de sa mémoire en période de crise lui paraissait la chose la plus dure qu’il ait eu à faire de sa vie.
Luka ne respirait pas, une rapide vérification finit de l’en convaincre. « Okay Max, tu peux le faire, c’est pas compliqué. Compter jusqu’à trente, puis deux. Puis trente, puis deux. Tu peux le faire. » Il croisa ses doigts sur la poitrine de l’étudiant et commença à faire ses compressions, mais la peur de le blesser l’empêchait d’y mettre toute la force qu’il faudrait. Il se sentait coupable de l’avoir laissé seul quand, clairement, il n’allait pas bien. Seulement, l’urgence du moment ne lui permettait pas de s’attarder sur ses sentiments. L’égocentrisme n’avait pas sa place. Deux insufflations plus tard, il lui semblait qu’il n’y avait aucun changement et la panique le prit à la gorge.
« Merde Luka, tu vas pas me faire ça, pas à moi ! Un, deux, trois… » Des larmes coulaient désormais sur son visage, sa vision était floue mais il s’en foutait. Maximilien comptait, soufflait, appuyait chaque fois un peu plus autant parce qu’il le fallait que parce qu’il était en colère. Les muscles de ses bras lui faisaient mal, tout comme ceux de sa mâchoire qu’il contractait sous l’effort. Emprisonné dans sa bulle, ce fut un urgentiste sorcier qui le força à lâcher prise quelques minutes plus tard. Des minutes qui lui parurent être des heures. Assis à même le sol, Maximilien regarda, interdit et immobile, Luka disparaître sous ses yeux. Il mit quelques minutes à comprendre que l’étudiant avait été emmené à Sainte-Marie et quand il se releva, il remarqua la foule d’étudiants qui s’était formée autour de lui. Leurs regards semblaient demander des réponses que le Français ne connaissait même pas. Alors il prit ses jambes à son cou et quitta la scène de l’horreur.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Sam 6 Nov 2021 - 21:25
Je n'aime pas attirer l'attention sur moi. Une révélation qui ne surprendra personne. Je suis un solitaire, un introverti. Être invisible dans la foule, voilà une place qui me convient très bien. Certain me diront que c'est paradoxal puisque je me montre forcément en faisant du théâtre. Je répondrais alors que ce n'est pas moi que les gens voient, c'est un personnage.
Oui, j'aime passer inaperçu. Et si j'étais conscient à cet instant, je comprendrai que c'est quelque chose qui n'arrivera plus jusqu'à la fin de cette année calendaire. Car oui, ils finiront par se lasser de mon cas. Mais la foule qui s'est formée autour de mon corps semblant sans vie et de celui qui essayait de le réanimer - surtout, ne l'aidez pas, regardez bien le faire tout seul et s'épuiser - était gage que demain matin, là totalité de l'université connaitrait mon nom. Et ceux qui avaient des amis travaillants à Ste Marie lanceraient la rumeur sur ce qui avait pu m'arriver, et avec un peu de chance, certain avaient assistés à ce moment avec Alexander. Demain, je serai un des principaux sujet de conversation.
Mais je n'ai pas le loisir de me rendre compte de cette situation. Parce que j'ai sombré dans l'inconscience. En réalité, avec tous les médicaments que j'ai pris, couplé à l'alcool et la drogue, mon cœur avait ralenti, de plus en plus, jusqu'à ce que son rythme soit beaucoup trop bas pour permettre d'alimenter mes membres. Les convulsions étaient une réponse de mon corps pour tenter de l'accélérer. Mais les molécules des anxiolytiques continuaient leur ouvrage, et finalement, c'était mes poumons et mon cerveau qui n'était plus irrigués. Je fais alors ce qu'on me décrira comme un "arrêt cardio respiratoire". Mon cœur ne parvient plus à battre, alors mon cerveau n'est plus oxygéné, et je vais simplement mourir. Du moins, j'aurai pu mourir, si quelqu'un n'avait pas maintenu pour moi un semblant de rythme cardiaque, obligeant mon muscle à se contracter à la force de ses mains.
Certaines personnes raconte ce genre de moment comme une expérience hors du temps. Ils voient tout, sont conscients de tout. Leur âme se balade librement autour de leur corps. D'autres voient un résumé de leur vie, de leurs plus beau moments. D'autres encore parlent d'un long tunnel noir et d'une lumière qui les attires. Moi, je n'ai le droit à rien de tout ça. Ni promenade astrale, ni lumière, ni flashback. Même pas un ancêtre qui m'appel pour le rejoindre, ou qui me dis que mon heure n'est pas encore arrivée. Il ne se passe rien. Strictement rien. Pas de son, pas de sensations. Le néant le plus profond, le plus complet.
Un des médicomages urgentistes était resté sur place, histoire de s'assurer que l'équipe n'avait rien oublié. Si il avait mieux regardé, il aurai pu voir ma baguette au sol, qui allait probablement se faire écraser par un passant inattentif. Mais il était concentré pour retrouver dans la foule le jeune garçon qu'il avait relayé. Et lorsqu'il l'eu repéré, il vint à grand enjambé à sa suite, lui mettant la main sur l'épaule. Tu étais là quand c'est arrivé ? On va avoir besoin de toi à l'hôpital pour comprendre ce qu'il s'est passé. Et après avoir reçu son accord, il le faisait transplanner.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Lun 8 Nov 2021 - 20:23
- C’est calme…
- Ne soit pas naïve, Blackthorn.
Juliet arqua un sourcil tout en amenant à sa bouche une énième bouchée de patacitrouille. C’était vraiment calme, si calme qu’elle aurait pu aller prendre un vrai repas aux cuisines de l’hôpital mais la flemme l’avait clouée sur un des brancards lévitant dans le couloir des urgences, rapidement rejointe par un des résident qui la tutorait pendant sa garde.
- Halloween c’est une sale soirée pour les urgentistes. Comme toutes les fêtes.
- Ah bon ?
Elle a prit soin d’avaler ce qu’elle avait dans la bouche avant d’interroger le prétentieux Lufkin. Elle aurait préféré être avec @Elio Cooper ce soir mais le résident était en congés. Maxence Anderson n’était pas méchant mais il étant parfois tellement… condescendant. Juliet devait souvent se retenir de lever les yeux au ciel ou de soupirer face à ses airs de Monsieur je sais tout.
- Les gens sont stupides. Ils font la fête, boivent trop et finissent par se planter sur un couteau utilisé comme accessoire de déguisement. Ou glisser sur une flaque de faux sang. Tu vas voir…
La blonde haussa les épaules. Ca n’empêchait que là c’était incroyablement calme. Il n’était pas encore minuit et elle envisageait vraiment d’aller se glisser dans un des lits de l’internat. Mais Maxence parlait, parlait, parlait sans jamais s’arrêter. Racontant a quel point il serait un incroyable médicomage… La baguette de Maxence et de Juliet s’illumine soudainement, coupant le flot des paroles du résident. Ou presque.
- Ah ! Tu vois ! Qu’est-ce que je t’avais dit ?
Mais Juliet était déjà partie, courant vers le hall d’entrée où apparaissait déjà l’ambusorcier. D’un geste presque devenu habituel, la Blackthorn attache haut ses mèches blondes.
- Qu’est ce qu’on a ?
- Qu’est ce qu’on a ?
La voix de Juliet et celle de Maxence se mélangent alors qu’il s’approchent de la civière, baguette à la main.
- Etudiant, arrêt cardio-respiratoire suite à convulsions. Prise en charge rapide par massage cardiaque manuel puis le coeur a été soutenu magiquement. On ne sait pas combien de temps a duré l’arrêt, faut interroger le type qui a prodigué les premiers soins. La les constantes sont bonnes. J’te laisse le relai pour maintenir la circulation ?
- Bien sûr.
- Bon, bah tu gères Blackthorn ?
- Oui, c’est bon. Je t’appelle si j’ai un problème.
Pour une fois, c’était largement dans ses cordes. En même temps le patient était stabilisé… L’ambulancier cesse son sortilège et Juliet utilise sa baguette pour prendre la suite. De son autre main, elle pousse magiquement le brancard pour l’installer dans une salle de trauma. Son patient a l'air jeune et il lui dit vaguement quelque-chose... Il est pâle mais son coeur bat. Sa respiration est lente mais n'a pas besoin d'être soutenue. Il a bien été prit en charge avant qu'elle n'ait à intervenir.
- Vous m’envoyez la personne qui a fait le massage cardiaque ?
- Il arrive bientôt, je vous l’envoie.
- Ne soit pas naïve, Blackthorn.
Juliet arqua un sourcil tout en amenant à sa bouche une énième bouchée de patacitrouille. C’était vraiment calme, si calme qu’elle aurait pu aller prendre un vrai repas aux cuisines de l’hôpital mais la flemme l’avait clouée sur un des brancards lévitant dans le couloir des urgences, rapidement rejointe par un des résident qui la tutorait pendant sa garde.
- Halloween c’est une sale soirée pour les urgentistes. Comme toutes les fêtes.
- Ah bon ?
Elle a prit soin d’avaler ce qu’elle avait dans la bouche avant d’interroger le prétentieux Lufkin. Elle aurait préféré être avec @Elio Cooper ce soir mais le résident était en congés. Maxence Anderson n’était pas méchant mais il étant parfois tellement… condescendant. Juliet devait souvent se retenir de lever les yeux au ciel ou de soupirer face à ses airs de Monsieur je sais tout.
- Les gens sont stupides. Ils font la fête, boivent trop et finissent par se planter sur un couteau utilisé comme accessoire de déguisement. Ou glisser sur une flaque de faux sang. Tu vas voir…
La blonde haussa les épaules. Ca n’empêchait que là c’était incroyablement calme. Il n’était pas encore minuit et elle envisageait vraiment d’aller se glisser dans un des lits de l’internat. Mais Maxence parlait, parlait, parlait sans jamais s’arrêter. Racontant a quel point il serait un incroyable médicomage… La baguette de Maxence et de Juliet s’illumine soudainement, coupant le flot des paroles du résident. Ou presque.
- Ah ! Tu vois ! Qu’est-ce que je t’avais dit ?
Mais Juliet était déjà partie, courant vers le hall d’entrée où apparaissait déjà l’ambusorcier. D’un geste presque devenu habituel, la Blackthorn attache haut ses mèches blondes.
- Qu’est ce qu’on a ?
- Qu’est ce qu’on a ?
La voix de Juliet et celle de Maxence se mélangent alors qu’il s’approchent de la civière, baguette à la main.
- Etudiant, arrêt cardio-respiratoire suite à convulsions. Prise en charge rapide par massage cardiaque manuel puis le coeur a été soutenu magiquement. On ne sait pas combien de temps a duré l’arrêt, faut interroger le type qui a prodigué les premiers soins. La les constantes sont bonnes. J’te laisse le relai pour maintenir la circulation ?
- Bien sûr.
- Bon, bah tu gères Blackthorn ?
- Oui, c’est bon. Je t’appelle si j’ai un problème.
Pour une fois, c’était largement dans ses cordes. En même temps le patient était stabilisé… L’ambulancier cesse son sortilège et Juliet utilise sa baguette pour prendre la suite. De son autre main, elle pousse magiquement le brancard pour l’installer dans une salle de trauma. Son patient a l'air jeune et il lui dit vaguement quelque-chose... Il est pâle mais son coeur bat. Sa respiration est lente mais n'a pas besoin d'être soutenue. Il a bien été prit en charge avant qu'elle n'ait à intervenir.
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SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
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» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Mar 9 Nov 2021 - 13:35
C'est la fête de trop ft. @Luka Agreste - 31.10.21La main s’était posée sur son épaule, le faisant sursauter. Maximilien ne savait plus où il allait, ni ce qui lui arrivait. Ses bras criaient encore la douleur de l’effort qu’il leur avait demandé de faire pour sauver Luka. Fût-ce efficace ? La question demeura sans réponse, tout comme son regard vite qui rencontra celui de l’urgentiste. Il entendait ce qu’il disait mais ne le comprenait pas. Par réflexe, il hocha de la tête et sans crier gare, il transplana jusqu’à Sainte-Marie. Sa main se referma sur le biceps solide de son moyen de transport alors qu’il se sentait nauséeux. Pas à cause du transplanage, mais bien de ce qui s’était produit, de la nouvelle qu’il pourrait bien apprendre d’ici quelques minutes. Que Luka n’avait pas survécu. Que s’était-il passé là-bas ?
La question se pressait contre les rebords de son crâne et il sentit la migraine pointer le bout de son nez. Oui, que s’était-il passé, au juste ? Maximilien, sous le choc, resta muet les premières minutes. On l’encourageait à parler et son silence inspirait la colère. Il fallait agir vite et il avait probablement les réponses à leurs questions, mais aucun mot ne semblait vouloir passer la barrière de ses lèvres.
Jusqu’à ce qu’il se retrouve face à Juliet. La salle de traumatologie faisait écho à des souvenirs très récents. Elle ressemblait en tous points à celle dans laquelle on l’avait réanimé, lui aussi. L’angoisse s’accéléra et il chercha à son oreille le joint qui s’était échappé un peu plus tôt, lors de la réanimation. Merde, il aurait bien besoin d’un relaxant, là tout de suite. Car comment expliquer à Juliet ce qui s’était produit ? Comment lui dire qu’encore une fois, il avait merdé avec sa santé ? Leur santé ? En tout cas, il pouvait comprendre ce qu’elle avait ressenti le mois dernier. Voir Luka dans cet état lui causait une profonde tristesse. Une douleur qui l’enfonçait un peu plus dans les ténèbres. Il cligna des yeux plusieurs fois avant de se rendre compte qu’elle le regardait.
« Je… » Suis désolée ? M’en veux ? Ne sais pas ce qui s’est passé ? Veux m’enterrer loin sous la surface pour ne pas avoir à assumer les conséquences de mes actes ? Le sorcier déglutit difficilement et frotta ses bras endoloris. Cependant, il ne tarda pas à comprendre que son témoignage pouvait sauver la vie de Luka. Il devait parler, il devait mettre un ordre dans tout ça. Rétablir les choses ou, au moins, les réparer un peu. Voyons Maximilien, qu’as-tu vu ?
« On s’est donné rendez-vous dans l’entrée de l’université. Luka avait manifestement déjà bu à la soirée, pas moi. Je venais du travail. Je lui ai demandé de me retrouver parce que… j’avais besoin de fumer. Du cannabis. » Il baissa la tête, honteux. Pendant une seconde, il s’imagina que son dosage avait coûté la vie au Ethelred. Était-ce possible ? « Je l’ai vu prendre des médicaments, je n’ai pas vu le nom sur la boîte. Mais Luka est angoissé, donc j’imagine que ce doit être des anxiolytiques ? Il les a sûrement encore sur lui. Il était pas bien quand je suis arrivé, alors je suis allé chercher un verre d’eau et quand je suis parti, il fumait déjà. À mon retour, il terminait de convulser alors j’ai fait ce que j’ai pu. Est-ce que… Est-ce que c’est de ma faute ? Je me suis vraiment pas absenté longtemps, je pensais que ça irait… Il va vivre hein ? » Son cœur battait anormalement vite sous le coup de la culpabilité.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Mer 10 Nov 2021 - 19:07
Juliet soupire alors qu’elle vérifie les constante de son patient grâce un sortilège simple. Elle observe les chiffres qui apparaissent au dessus de l’étudiant inconscient et elle est soulagée de constater que l’ambusorcier disait vrai, le patient est stable. Son coeur bat grâce à sa magie mais elle se demande s’il continuerait seul si elle le sevrait de cette aide. Son taux d’oxygène était faible mais il remontait doucement. Elle se saisit du dossier médical qui ne lui révèle pas grand chose.
Elle entend la porte derrière elle qui s’ouvre et elle abandonne du regard l’Elthered pour se tourner vers celui qui vient d’entrer. Elle est surprise et ne le cache par lorsqu’elle reconnait son ex-fiancé. Décidément, celui-ci avait un peu trop tendance à se retrouver à Sainte Marie en ce moment. Au moins pour cette fois, il n’est pas celui qui est allongé sur la civière. Elle le salue avec douceur avant de l’écouter.
Elle qui pensait qu’il s’agissait d’un concours de circonstances, elle est des plus surprise quand il lui explique qu’il connait le jeune homme qui s’appelle Luka. Pire, elle beug carrément alors qu’elle l’entend lui dire qu’il avait besoin de fumer.
- Du cannabis ?
La voix de Juliet est ulcérée et son visage exprime un mélange de surprise de et colère. La blondinette n’est pas sans connaitre l’équivalent moldu de la tentacula mais elle ne peut pas entendre que son très sage ex-fiancé soit devenu de ceux qui fument cette connerie. Elle l’écoute parler et prend toutes les informations nécessaires avant de s’approcher de lui et se prendre son visage dans sa main pour planter son regard dans le sien, à la recherche de pupilles dilatées. Elle ne voit rien et le relâche sans lui demander s’il est défoncé.
- Depuis quand tu fréquentes les tox’, Maximilien ?
Elle n’aurait jamais réagit ainsi avec un étranger. Elle n’aurait jamais dit ça si son patient avait été conscient. Si elle était détachée comme il le fallait vis à vis du Luka qu’elle ne connaissait pas et qui n’était que son patient, elle était inquiète pour le Leroy qui vivait une mauvaise passe et qui semblait ne pas vraiment prendre le chemin de la rédemption, loin de là. Elle recule d’un pas et malgré la colère sourde qui se conjugue à l’inquiétude, elle essaye de rassurer le français mais d’un ton particulièrement sec.
- Non. Tu as fait ce qu’il faut. Et oui, il va vivre.
Elle se tourne déjà vers son patient, glissant ses mains dans ses poches à la recherche d’indices sur ce qu’il a ingéré. Le mélange alcool et cannabis n’était déjà pas très sain mais ajouté à une médicamentation aussi hasardeuse que les anxiolytiques…
- Tu sais combien de temps il a convulsé ? Combien de temps tu l’as réanimé ?
Elle entend la porte derrière elle qui s’ouvre et elle abandonne du regard l’Elthered pour se tourner vers celui qui vient d’entrer. Elle est surprise et ne le cache par lorsqu’elle reconnait son ex-fiancé. Décidément, celui-ci avait un peu trop tendance à se retrouver à Sainte Marie en ce moment. Au moins pour cette fois, il n’est pas celui qui est allongé sur la civière. Elle le salue avec douceur avant de l’écouter.
Elle qui pensait qu’il s’agissait d’un concours de circonstances, elle est des plus surprise quand il lui explique qu’il connait le jeune homme qui s’appelle Luka. Pire, elle beug carrément alors qu’elle l’entend lui dire qu’il avait besoin de fumer.
- Du cannabis ?
La voix de Juliet est ulcérée et son visage exprime un mélange de surprise de et colère. La blondinette n’est pas sans connaitre l’équivalent moldu de la tentacula mais elle ne peut pas entendre que son très sage ex-fiancé soit devenu de ceux qui fument cette connerie. Elle l’écoute parler et prend toutes les informations nécessaires avant de s’approcher de lui et se prendre son visage dans sa main pour planter son regard dans le sien, à la recherche de pupilles dilatées. Elle ne voit rien et le relâche sans lui demander s’il est défoncé.
- Depuis quand tu fréquentes les tox’, Maximilien ?
Elle n’aurait jamais réagit ainsi avec un étranger. Elle n’aurait jamais dit ça si son patient avait été conscient. Si elle était détachée comme il le fallait vis à vis du Luka qu’elle ne connaissait pas et qui n’était que son patient, elle était inquiète pour le Leroy qui vivait une mauvaise passe et qui semblait ne pas vraiment prendre le chemin de la rédemption, loin de là. Elle recule d’un pas et malgré la colère sourde qui se conjugue à l’inquiétude, elle essaye de rassurer le français mais d’un ton particulièrement sec.
- Non. Tu as fait ce qu’il faut. Et oui, il va vivre.
Elle se tourne déjà vers son patient, glissant ses mains dans ses poches à la recherche d’indices sur ce qu’il a ingéré. Le mélange alcool et cannabis n’était déjà pas très sain mais ajouté à une médicamentation aussi hasardeuse que les anxiolytiques…
- Tu sais combien de temps il a convulsé ? Combien de temps tu l’as réanimé ?
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Mer 10 Nov 2021 - 20:29
C'est la fête de trop ft. @Luka Agreste - 31.10.21Les mots déferlèrent les uns à la suite des autres, les informations se bousculaient. Il ne savait même pas si Juliet comprenait un traître mot de ce qu’il racontait. Son inquiétude atteignait des sommets alors qu’il avait sous les yeux le corps immobile de Luka. L'adrénaline pulsait encore dans ses veines et le rendait tout aussi alerte que perdu. La nouvelle du cannabis sembla plus retenir l’attention de Juliet que le reste, et à raison. Leur discussion du mois dernier résonnait encore dans sa mémoire et il se souvenait parfaitement, à ce moment-là, s’être dit qu’il ferait tout pour s’en sortir. Retrouver une vie normale, se rabibocher avec Peter et construire un avenir plus sûr. Mais son chemin avait une nouvelle fois dévié en revoyant Luka et en se liant d’amitié avec lui. Il n’y avait rien vu de négatif, jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à ce soir. L’hôpital, encore.
Le geste de la sorcière le surprit et il resta immobile alors qu’elle semblait l’inspecter. Elle cherchait sûrement une trace de défonce mais Maximilien n’avait rien pris depuis la veille. Encore heureux d’ailleurs, car il n’aurait sûrement pas pu gérer la crise de son ami aussi bien sinon. Voilà la seule bonne chose qu’il s’accordait. Dès que son regard croisait le sien, le Summerbee sentait une grande culpabilité l’envahir. Il ne réalisait que maintenant la bêtise de ses choix. Tout ça pour satisfaire une anxiété qui ne se résolvait sûrement pas à coup de cannabis.
« Ce n’est pas un tox’... Il fait ce qu’il peut pour aller mieux et il voulait juste… m’aider. Il n’est pas méchant, je te le jure. » Il la suppliait du regard pour qu’elle lui vienne en aide. Pas parce que c’était son métier, mais parce qu’elle serait en mesure de comprendre pourquoi ils s’étaient mis dans un pétrin pareil. Bien sûr, Maximilien ne s’attendait pas à ce qu’elle approuve quoi que ce soit. Lui-même commençait à se dire que le jeu n’en valait peut-être pas la chandelle… Il soupira de soulagement en apprenant que Luka allait vivre et que sa réaction avait été la bonne. Il s’en serait voulu de ne pas avoir été assez efficace.
« Je ne me suis absenté que quelques minutes et il n’a convulsé que quelques secondes quand je suis arrivé. Je ne sais pas depuis combien de temps ça se produisait. Pour la réanimation… » Il se mordit la lèvre, chercha dans sa mémoire un moyen de savoir combien de temps il avait mis mais tout était flou. Seuls quelques flashs lui revenaient. « Je suis désolé, je n’en sais rien. J’ai dû faire au moins dix fois les compressions… Tout est allé si vite. » Il s’approcha du lit où se trouvait l’Italien et lui prit la main, espérant qu’il sente sa présence et soit rassuré. Serait-ce suffisant pour le faire revenir à lui. Il n’en avait aucune idée mais cette main tendue pouvait être utile, tout comme celle qu’il avait reçue lors de son propre arrêt. La honte noircissait son esprit et envahissait son cœur. En le voyant ainsi, si faible, Maximilien réalisa l’horreur de ce à quoi il s’exposait. Peut-être n’était-ce pas trop tard pour lui ? Il allait forcément devoir en parler à Peter. Encore. A force d’emmagasiner les problèmes, le Wright allait tout bonnement le jeter aux ordures…
« Je savais qu’il avait des problèmes, mais pas à ce point. Il consomme depuis Beauxbâtons. Il lui est arrivé pas mal de trucs et il n’a pas réussi à trouver d'autres… soulagements. Je ne dis pas que c’est bien mais simplement, ce n’est pas quelqu’un de mauvais. Quand il a vu que mon anxiété me bouffait, il a cru bien faire… Je sais ce que tu vas dire, Juliet. Je sais. Je me dis la même chose maintenant. » Qu’il n’aurait jamais dû s’embarquer là-dedans et qu’au lieu d’entretenir le rapport de Luka à la défonce, il aurait dû essayer de l’en tirer. Mais le passé était ainsi fait, il n’y pouvait plus rien. Par contre, le présent s’ouvrait sur une toute nouvelle page. Maximilien fouilla ses poches et en sortit le petit sachet contenant le reste de cannabis. Il tremblait de manque mais aussi à l’idée de s’en séparer. Pourtant, il le fallait. Le troisième passage à Sainte Marie ne sera sûrement pas aussi facile, s’il continuait ainsi. Il le montra à Juliet, à l’abri des regards.
« Tu pourrais m’aider à m’en débarrasser ? » Il ne se voyait pas rentrer chez lui avec le sachet à disposition. Pour sûr, il craquerait. Non, il devait absolument s’en séparer avant de se retrouver seul.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Ven 12 Nov 2021 - 12:44
Sa langue, sa main la démangeait. Elle faisait d’énormes efforts pour ne pas être violente dans ces mots et dans ses gestes. Quoi qu’elle n’avait vraiment pas été tendre quand elle s’était saisie du visage du Leroy à la recherche de pupilles dilatées ou de n’importe quel signe de défonce. Mais franchement… Etait-ce vraiment nécessaire ? Le français n’avait il pas déjà avoué qu’il consommait cette merde ? Serait-ce plus grave s’il était défoncé là maintenant tout de suite ? Non ça ne changeait rien pour la Blackthorn dont la colère sourde grondait dans sa poitrine.
La blonde est déjà occupée à fouiller son patient que Maximilien essaye maladroitement de défendre. Elle essaye de comprendre la douce Blackthorn. Vraiment elle essaye. Elle a eut son moment à vide elle aussi. Elle aussi a fait des choses qu’elle ne pensait jamais faire. Boire à outrance, coucher avec des inconnus. Elle aurait pu se mettre en danger, elle avait eut de la chance d’être toujours bien entourée. Alors elle ne comprenait pas pourquoi Maximilien abandonné ses bonnes fréquentations pour préférer fréquenter ce genre de personne… Et puis la drogue… c’était quand même un autre niveau que le sexe et l’alcool non ? Sachant que Maximilien lui avait gravement reprocher son changement de comportement suite à leur rupture… Elle avait largement de quoi être en colère elle aussi.
- Et ça c’est quoi ? C’est pas être un toxico ?
L’interne vient de mettre la main sur la petite boite cylindrique remplie de cachets. Elle l’ouvre et y jette un oeil avant de renverser le contenue sur la petite table qui fait parti du mobilier de la salle de soin. Une quantité impressionnante se déverse sur la table et rebondissent pour avoir finir leur course au sol. Juliet soupçonne même un sortilèges d’extension sur la petite boite vu tout les cachets qui se déversent… Elle n’a pas de mal à reconnaitre l’anxiolytique moldu. Et il y avait là de quoi tenir un siège.
Juliet récupère le dossier médical pour prendre note de sa plume des indications donnés par Maximilien. Au moins celles-ci ont l’avantage d’être assez précises. Et rassurantes surtout pour la santé de son patient dont les constantes sont toujours stables. Elle s’approche du patient et examine également ses pupilles. Légèrement dilatées mais compte tenu du cannabis fumé ce n’était pas surprenant.
Son regard se retrouve planté dans celui de Maximilien alors qu’il essaye encore vainement d’expliquer comment l’étudiant a pu en arriver là et comment lui même a finit par suivre le même chemin. Elle le coupe presque :
- Je ne suis pas là pour le juger sur son parcours de vie et sur ce qu’il a pu endurer. Mais pour t’entrainer là dedans, pour te proposer ça... soit il est con d’ignorer la spirale infernale que ça enclenche, soit il est malveillant de prétendre le contraire.
La blonde l’observa fouiller ses poche et lui tendre le petit sachet de cannabis. Elle eut un mouvement de recul stupide, comme si cette herbe séchée simplement posée sur sa main risquait de la rendre addicte elle aussi. Et finalement elle tend la main alors qu’elle comprend pourquoi il le lui tend. Cette fois encore en présence de Maximilien, c’est fois encore instinctivement, la manumagie de Juliet fait effet. Le sachet ne touche pas sa paume, reste un suspend avant de s’embraser. Il ne faut que quelques secondes pour que la main de la blonde ne se retrouve couverte de cendres. Sa voix oscille entre l'impératif et la supplication tant elle est inquiète pour Maximilien.
- Je t’en prie, n’en rachète plus. Je sais que tu traverses des épreuves mais il y a des manières beaucoup plus saines et plus efficaces pour gérer tout cela. Ca ne fait qu’endormir la douleur. Ca ne fait que la repousser. Ca ne fait que t’éloigner des autres, t’enfermer dans une cage jusqu’à ce que tu prennes conscience que tu n’es plus libre, que tu n’es plus maître de toi même. Et ensuite la douleur revient. Plus vive. Plus violente. Et tu te mettras à prendre d’autres substances plus fortes pour retrouver cette sensation parce que l'accoutumance la rend inssuffisante et…
Avait elle vraiment besoin de continuer alors que son regard se posait sur le patient duquel elle s’approche pour effectuer magiquement un bilan neurologique maintenant que ses constantes sont rétablies.
La blonde est déjà occupée à fouiller son patient que Maximilien essaye maladroitement de défendre. Elle essaye de comprendre la douce Blackthorn. Vraiment elle essaye. Elle a eut son moment à vide elle aussi. Elle aussi a fait des choses qu’elle ne pensait jamais faire. Boire à outrance, coucher avec des inconnus. Elle aurait pu se mettre en danger, elle avait eut de la chance d’être toujours bien entourée. Alors elle ne comprenait pas pourquoi Maximilien abandonné ses bonnes fréquentations pour préférer fréquenter ce genre de personne… Et puis la drogue… c’était quand même un autre niveau que le sexe et l’alcool non ? Sachant que Maximilien lui avait gravement reprocher son changement de comportement suite à leur rupture… Elle avait largement de quoi être en colère elle aussi.
- Et ça c’est quoi ? C’est pas être un toxico ?
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Juliet récupère le dossier médical pour prendre note de sa plume des indications donnés par Maximilien. Au moins celles-ci ont l’avantage d’être assez précises. Et rassurantes surtout pour la santé de son patient dont les constantes sont toujours stables. Elle s’approche du patient et examine également ses pupilles. Légèrement dilatées mais compte tenu du cannabis fumé ce n’était pas surprenant.
Son regard se retrouve planté dans celui de Maximilien alors qu’il essaye encore vainement d’expliquer comment l’étudiant a pu en arriver là et comment lui même a finit par suivre le même chemin. Elle le coupe presque :
- Je ne suis pas là pour le juger sur son parcours de vie et sur ce qu’il a pu endurer. Mais pour t’entrainer là dedans, pour te proposer ça... soit il est con d’ignorer la spirale infernale que ça enclenche, soit il est malveillant de prétendre le contraire.
La blonde l’observa fouiller ses poche et lui tendre le petit sachet de cannabis. Elle eut un mouvement de recul stupide, comme si cette herbe séchée simplement posée sur sa main risquait de la rendre addicte elle aussi. Et finalement elle tend la main alors qu’elle comprend pourquoi il le lui tend. Cette fois encore en présence de Maximilien, c’est fois encore instinctivement, la manumagie de Juliet fait effet. Le sachet ne touche pas sa paume, reste un suspend avant de s’embraser. Il ne faut que quelques secondes pour que la main de la blonde ne se retrouve couverte de cendres. Sa voix oscille entre l'impératif et la supplication tant elle est inquiète pour Maximilien.
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- pride:
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
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» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
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» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Ven 12 Nov 2021 - 13:28
C'est la fête de trop ft. @Luka Agreste - 31.10.21A sa décharge, il n’avait pris connaissance de l’existence de ces cachets que le soir-même. Il n’en prenait pas lui-même. En voyant la réaction de Juliet et surtout le ton qu’elle employait, il se rendit compte qu’il valait mieux ne pas faire mention de son bad trip d’il y a deux semaines, après sa première consommation. Après tout, n’y avait-il pas meilleur signe que celui-là ? Maximilien se refusait à voir Luka sous ce jour et peut-être le regretterait-il plus tard. S’il avait compris de quoi il retournait vraiment, il n’aurait sûrement pas suivi le jeune homme dans sa folie destructrice. Mais de bien des manières, l’Italien avait été une présence réconfortante pour lui. Aussi douce que traître, car son état ne laissait pas de doute sur ce qui l’attendait s’il continuait sur la même voie. Il avait omis de lui dire - volontairement ou non - toute l’accoutumance que cela provoquerait et la difficulté que ce serait de s’en séparer un jour pour de bon. Pourtant, il ne parvenait pas à lui en vouloir. Malgré toute cette merde, il voyait toujours le sorcier comme l’un de ses amis les plus proches et aucune pile de cachets ne saurait changer cela. Elle était pourtant impressionnante et il se demanda comment il avait fait pour être aussi aveugle face à la détresse de Luka. S’il devait blâmer quelqu’un, c’était lui-même. Au lieu de suivre le garçon dans son délire, il aurait dû l’aider à s’en sortir.
« Il ne sait pas ce qui m’est arrivé avec la potion. Je ne lui ai jamais dit. Je suis sûr que si je lui avais parlé de cette dépendance, il ne m’aurait jamais entraîné là-dedans. C’est aussi ma faute, Juliet. » Il s’acharnait à le défendre, sûrement parce qu’il était plus loyal envers ses amis qu’envers lui-même. Mais il voyait une partie de lui-même en Luka, quelque chose qu’il se refusait d’abandonner sous prétexte qu’il prenait les mauvaises décisions. La Blackthorn pouvait ne pas comprendre et en fin de compte, il ne lui en voulait pas non plus. Il fallait vivre cette souffrance pour cela et bien qu’elle ait atrocement souffert par sa faute, elle n’en était jamais arrivée à ce stade. Elle avait su s’arrêter avant. S’il n’en disait rien pour le moment, il la trouvait plus courageuse qu’il ne l’avait jamais été.
Lui donner le reste du cannabis semblait une évidence pour Maximilien. En la cédant à sa main et en voyant brûler le sachet, il comprit que sonnait la fin d’une partie sombre de sa vie. Le manque faisait pulser ses veines et trembler ses membres, mais une nouvelle détermination brillait dans son regard. Il savait que Juliet avait raison. En tombant dans cette spirale infernale, le Summerbee avait cherché la facilité, s’éloignant volontairement de ceux qu’il aimait le plus. Mais la vie demandait plus de sacrifices pour être digne d’être vécue et il ne le comprenait que maintenant. Tous ces efforts, toutes ces peines ne valaient rien s’ils ne servaient pas un objectif plus grand et plus noble. Être heureux. Se contenter des moments de bonheur et les apprécier à leur juste valeur, qu’ils soient ou non entourés de problèmes et de souffrance.
« Je ne me suis pas montré au meilleur de moi-même cette année, j’en ai bien conscience. Je sais que tu as raison et qu’à trop vouloir m’en sortir aisément, je ne fais qu’aggraver les choses. Sache que la dernière fois, à l’hôpital, je pensais ce que j’ai dit. J’avais vraiment envie de m’en sortir et de mériter les autres. Ma confiance en moi ne m’a pas permis de tenir cette promesse cette fois-là et en faire une nouvelle aujourd’hui peut te paraître vain… » Il posa son regard sur Luka et se voyait parfaitement à sa place. Il l’avait été, il y a de cela un mois. Mais au lieu d’en souffrir et de s’appitoyer sur son sort, il décida d’être celui qu’il avait toujours rêvé d’être. « Je m’engage à aller mieux et de façon plus saine. Il est grand temps que j’arrête les conneries et que je me prenne en main. J’ai laissé ma peine et mon deuil prendre le dessus sur qui je suis vraiment mais grâce à toi, grâce à Peter et même à Luka, je sais que je vaux mieux. J’aspire à beaucoup plus qu’être le toxico et le pleurnicheur de service. » Il eut un petit rictus et son cœur se gonfla aussitôt. Car avec cette nouvelle détermination venait un acte qu’il repoussait depuis des semaines : affronter la déception de Peter.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Sam 13 Nov 2021 - 11:43
Juliet s’inquiète plus pour Maximilien que pour son patient. Luka Agreste, c’était son nom. Elle ne le connaissait pas. Peut être l’avait elle déjà croisé mais c’était tout. Et elle ne pouvait s’empêcher de ne pas beaucoup l’aimer pour ce qu’il avait pu faire à Maximilien. Une partie d’elle lui en voulait même d’avoir prit cette place d’amie que Juliet aurait aimer occuper sans se sentir assez légitime pour le faire effectivement. Elle au moins n’aurait pas entrainer le Leroy dans ce qui ressemblait de plus en plus à une descente aux enfers.
L’interne tire un chariot d’urgence et sort une potion pré-faite pour purger l’organisme de l’Agreste. Sachant ce qu’il avait ingéré il serait simple de la micro-doser pour ne plus obliger tout son organisme à se vider dans la douleur comme Elio avait du faire avec Maximilien. Elle écoute Maximilien et hausse les épaules alors qu’il essaye, encore, de défendre celui qui est inanimé entre eux.
- Peut être que ça aurait changé quelque chose ou peut être pas. Même sans savoir, c’était particulièrement stupide de te faire fumer alors qu’il savait que tu n’allais pas bien. On ne traite pas un problème avec un autre problème. On ne traite pas un mal-être avec une addiction.
Fumer de la tentacula de temps en temps à visée récréative, pourquoi pas. Certaines de ses amis le faisaient et si Juliet ne touchait pas à ça, elle n’y trouvait rien à redire tant que c’était occasionnel et festif. Mais s’abandonner au cannabis parce que la vie était difficile, c’était se la rendre encore plus difficile. C’est pour cela qu’elle brule le cannabis confié par le français. Sans état d’âme. Elle n’observe pas le sachet bruler, elle se moque de l’odeur qui embaume la pièce. Son regard est rivé dans celui de Maximilien et elle se force à voir la lueur d’espoir qui y brille plutôt que la mâchoire serrée par le manque qui s’anticipe déjà dans l’esprit du Leroy.
Elle l’écoute, les yeux brillants de larmes qui ne couleront pas. Peut elle le croire quand il dit, encore, qu’il veut s’en sortir ? Lui même semble conscient que les choses se répètent. Juliet espère juste que cette fois elles ne se ressemblent pas. Elle espère que cette fois les promesse ne seront pas vaines. Elle détourne les yeux sans répondre. Parce qu’elle ne sait plus quoi répondre. La peur et l’inquiétude semblent avoir prit le pas sur l’espoir. Elle termine dans un silence religieux sa préparation de potion et s’approche du patient. Baguette a la main, elle fait passer le produit en intraveineuse.
- Cette injection va purger son organisme de toutes les toxines qui ont entrainé les convulsions et l’arrêt cardia-respiratoire. Ca peut prendre quelques minutes comme plusieurs heures selon la quantité qui y est encore. Il re réveillera demain matin, sûrement avec une affreuse gueule de vois et l’impression d’être passée sous un Abraxan. Tu peux rester si tu veux. Je vais demander à une infirmière de le conduire dans une chambre pour libérer cette salle de trauma. Je viendrais le voir demain matin pour terminer mon rapport d’hospitalisation et voir si un suivi psychomagie est nécessaire.
Elle regarde le patient et non pas Maximilien alors que c’est à lui qu’elle parle. D’un simple sortilège, elle s’assure que le produit injecté circule correctement dans l’organisme de son patient. Elle lie le sortilège qui soutient son coeur à la pierre des murs de l’hôpital pour que celui-ci ne flanche pas lorsqu’elle sera sortie de garde. Elle range ce qu’il faut ranger et détache ses cheveux maintenant qu’elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour l’Elthered. Avant de sortir, elle dépose un léger baiser sur la joue de Maximilien, sa main serrant la sienne avec une force qu’elle ne se soupçonnait pas.
- Prend soin de toi, s’il te plait.
L’interne tire un chariot d’urgence et sort une potion pré-faite pour purger l’organisme de l’Agreste. Sachant ce qu’il avait ingéré il serait simple de la micro-doser pour ne plus obliger tout son organisme à se vider dans la douleur comme Elio avait du faire avec Maximilien. Elle écoute Maximilien et hausse les épaules alors qu’il essaye, encore, de défendre celui qui est inanimé entre eux.
- Peut être que ça aurait changé quelque chose ou peut être pas. Même sans savoir, c’était particulièrement stupide de te faire fumer alors qu’il savait que tu n’allais pas bien. On ne traite pas un problème avec un autre problème. On ne traite pas un mal-être avec une addiction.
Fumer de la tentacula de temps en temps à visée récréative, pourquoi pas. Certaines de ses amis le faisaient et si Juliet ne touchait pas à ça, elle n’y trouvait rien à redire tant que c’était occasionnel et festif. Mais s’abandonner au cannabis parce que la vie était difficile, c’était se la rendre encore plus difficile. C’est pour cela qu’elle brule le cannabis confié par le français. Sans état d’âme. Elle n’observe pas le sachet bruler, elle se moque de l’odeur qui embaume la pièce. Son regard est rivé dans celui de Maximilien et elle se force à voir la lueur d’espoir qui y brille plutôt que la mâchoire serrée par le manque qui s’anticipe déjà dans l’esprit du Leroy.
Elle l’écoute, les yeux brillants de larmes qui ne couleront pas. Peut elle le croire quand il dit, encore, qu’il veut s’en sortir ? Lui même semble conscient que les choses se répètent. Juliet espère juste que cette fois elles ne se ressemblent pas. Elle espère que cette fois les promesse ne seront pas vaines. Elle détourne les yeux sans répondre. Parce qu’elle ne sait plus quoi répondre. La peur et l’inquiétude semblent avoir prit le pas sur l’espoir. Elle termine dans un silence religieux sa préparation de potion et s’approche du patient. Baguette a la main, elle fait passer le produit en intraveineuse.
- Cette injection va purger son organisme de toutes les toxines qui ont entrainé les convulsions et l’arrêt cardia-respiratoire. Ca peut prendre quelques minutes comme plusieurs heures selon la quantité qui y est encore. Il re réveillera demain matin, sûrement avec une affreuse gueule de vois et l’impression d’être passée sous un Abraxan. Tu peux rester si tu veux. Je vais demander à une infirmière de le conduire dans une chambre pour libérer cette salle de trauma. Je viendrais le voir demain matin pour terminer mon rapport d’hospitalisation et voir si un suivi psychomagie est nécessaire.
Elle regarde le patient et non pas Maximilien alors que c’est à lui qu’elle parle. D’un simple sortilège, elle s’assure que le produit injecté circule correctement dans l’organisme de son patient. Elle lie le sortilège qui soutient son coeur à la pierre des murs de l’hôpital pour que celui-ci ne flanche pas lorsqu’elle sera sortie de garde. Elle range ce qu’il faut ranger et détache ses cheveux maintenant qu’elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour l’Elthered. Avant de sortir, elle dépose un léger baiser sur la joue de Maximilien, sa main serrant la sienne avec une force qu’elle ne se soupçonnait pas.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Sam 13 Nov 2021 - 12:54
C'est la fête de trop ft. @Luka Agreste - 31.10.21Maximilien ne répondit pas. Étrangement, il avait la sensation de se retrouver des années en arrière, face à sa mère déçue après qu’il ait fait une bêtise. Le Français avait toujours détesté cette impression de décevoir quelqu’un qui lui était cher. Sa mère, son frère, son grand-père, Peter et maintenant, Juliet ? Arriverait-il seulement à établir des connexions fortes sans les ruiner derrière ? Pris en flagrant délit, il ne put que promettre d’aller mieux et il le pensait réellement. Il lui suffisait de regarder la sorcière soigner Luka pour faire remonter des souvenirs de sa propre purge. Il lui arrivait parfois d’en ressentir encore les effets, mais ce n’était que dans sa tête. Il était heureux que l’Italien n’ait pas à subir une telle violence physique.
Le problème des promesses résidait dans leurs échecs, mais aussi dans leurs répétitions. Juliet pouvait ne pas le croire et elle n’aurait pas tort de se méfier. Maximilien se sentait minable mais au lieu de se plaindre, il écouta avec attention les mots de la Blackthorn. Elle lui expliquait ce qu’elle faisait subir à Luka pour le remettre d’aplomb et, il le comprit très vite, cela n’avait que pour but de le rassurer, lui.
« D’accord, merci de t'être occupée de lui. » Il décida de rester, du moins jusqu’à ce qu’on lui demande de partir. L’idée de laisser Luka livré à lui-même ne lui plaisait pas, mais sa manœuvre n’était pas qu’altruiste. Maximilien craignait de rentrer chez lui et de se retrouver seul, à se ressasser les dernières heures. Cette expérience fut traumatisante pour le Français et malgré la véracité de ses promesses, il doutait encore de ses intentions. Il haussa des sourcils surpris lorsque Juliet déposa un baiser sur sa joue, mais eut le temps de serrer sa main avec la même force qu’elle. Ce simple contact ne suffirait pas à le faire tenir toute une année, mais il aurait de l’efficacité pour les prochaines heures à venir. Après tout, la Summerbee le connaissait assez pour savoir que la seule chose dont il avait réellement besoin à tout instant, c’était une preuve d’amour. Un contact, même léger.
« Promis. » Il la laissa partir et attendit que l’infirmière le rejoigne. Pendant tout le trajet jusqu’à la chambre qui serait celle de Luka pour les prochains jours, sa main resta dans la sienne. Ce geste pouvait peut-être paraître ridicule, mais Maximilien s’imaginait que l’un comme l’autre en avait besoin pour passer au niveau suivant de leur vie. Il resta un long moment au chevet de l’Ethelred sans que celui-ci ne fasse mine de se réveiller. Inévitablement, il finit par repartir chez lui, sans pour autant abandonner l’idée de revenir le lendemain, dès que possible.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Sam 13 Nov 2021 - 14:32
Il ne s'agit pas de cette inconscience qui appartient au monde des rêves, celle où le cerveau devient hyper actif pour inventer un tout nouvel univers dans lequel une version éthérée de nous même peut évoluer. Non, l'inconscience que je subis est froide, obscure, abyssal. J'espère n'en garder que très peu de souvenir à mon réveil, car tout ici est angoissant. Angoissant parce qu'il n'y a rien. Rien que ma conscience évoluant dans un néant infini. Aucun son, aucune image, rien ne semble pouvoir franchir les barrières invisibles qui cloisonnent ce monde, l'isole du reste. Est-ce que c'est ça, la mort ?
L'angoisse me saisit. Je sais que j'ai déconné. J'ai pris beaucoup trop de médicaments, comme si je me fichais des conséquences, que je connaissais pourtant. Pire, comme si j'attendais qu'elles arrivent, comme une libération. Au fond, une petite voix me rappel que cela fait des années que j'hésites à sauter de cette putain de falaise derrière la maison de ma mère, et que j'ai encore formulé cette idée à haute voix la semaine dernière. Peut-être que j'ai fait exprès d'en arriver là ... Est-ce que je voulais mourir ? Je crois que j'ai longtemps pensé que c'était la solution. Mais ce froid, ce néant ... Est-ce que c'est ça la mort ? Je n'en sais rien, mais si c'est ça, clairement, non, je ne veux pas mourir. Je veux vivre. Je veux rire encore, aimer encore, et oui même pleurer encore. Je veux me donner une chance d'être vraiment moi. S'il vous plait, que quelqu'un m'aide à sortir de ce néant. Je veux vivre. JE VEUX VIVRE BORDEL !
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Cette matinée du premier novembre était plutôt tranquille pour la nurse O'Bryan. En prenant son poste ce matin là, dans le service d'hospitalisation post urgence, elle savait ce qu'elle allait trouver : des personnes, majoritairement jeunes, n'ayant pas assumées les excès de la veille. Plusieurs intoxications alcooliques, une jambe cassée à cause d'une chute sur du faux sang, une victime d'un sort de tête en citrouille qui avait mal tourné ... Rien de bien affolant pour elle, qui avait déjà vu bien pire. Elle prenait donc le temps de lire plus attentivement les dossiers. Elle avait celui de la chambre dix-sept entre les mains. Un jeune homme d'une vingtaine d'année, étudiant à Hungcalf. Intoxication médicamenteuse volontaire. Son état était stabilisé, l'interne l'avait purgé et on avait pu lever le sort soutenant son cœur pendant la nuit. On attendait désormais son réveil pour comprendre la raison de son geste. Mais pour la vieille nurse, qui n'en était plus à son premier cas d'IMV chez un né moldu, la réponse était déjà certaine. C'était d'une tristesse de se dire que de si jeunes personnes voulait mettre fin à leurs jours alors qu'ils n'avaient encore rien vécus de la vie. Elle ne parvenait pas à s'imaginer dans quel détresse mentale ils devaient se trouver pour avoir décidé d'abandonner, pour ne voir que la mort comme solution. Elle imaginait son fils, encore étudiant à Poudlard, à la place de ce garçon dans le lit, et cela lui tira un frisson. Fermant le dossier, elle décida de faire un tour pour s'assurer des constantes du garçon. Et à travers le hublot de la porte, elle pu voir que ce dernier était redressé, en train d'attraper son verre d'eau. Alors elle se dirigea vers sa salle de soin afin de rédiger une petite note à l'intention de l'interne qui s'était occupé de lui en salle de trauma, et le mot prit une forme de mésange, s'envolant à destination de la jeune Blackthorn.
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C'est d'abord le bruit de mon rythme cardiaque, produit par le sort qui surveille mes constantes, qui vient percer le silence dans lequel je suis piégé. Puis une sensation, celle d'un draps sur mon corps, et d'une sécheresse intense dans ma gorge. J'ai l'impression d'avoir une énorme gueule de bois. J'essaie d'ouvrir les yeux, mais la lumière du jour m'agresse, alors je les refermes précipitamment. Je me tourne sur le matelas inconfortable pour enfouir ma tête dans l'oreiller, et les rouvres doucement, le temps de m'acclimater. Si le bruit était un indice, je comprends alors très vite où je suis. L'hôpital. Un liseré sur le draps blanc m'indique Sainte Marie. Qu'est-ce que je fais ici ? Je me redresse difficilement, et observe autour de moi. Sur une chaise dans l'angle de la pièce, mon costume d'halloween a été plié. Je suis en chemise d'hôpital, et je n'ai pas la moindre idée de comment on m'a changé. Heureusement pour ma dignité, mon sous-vêtement est toujours en place. Sur la petite table de nuit à côté de moi, mon téléphone et mon portefeuille ont sagement étaient déposés. Ma baguette et mes médicaments, en revanche, sont aux abonnés absents.
Les souvenirs de la soirée de la veille remontent doucement. L'anxiété. La discussion avec June. Le discours. L'humiliation. Le regard d'Alex. Le message de Max, comme une libération. Les médicaments, l'alcool, le joint ... Cette sensation de chaleur intense, de malaise, et puis ce néant. J'attrape mon téléphone pour regarder l'heure. Je vois un nombre incalculable de messages, d'appels en absence et de notifications. Il faut croire que ce qu'il s'est produit est légèrement plus grave qu'un petit malaise. Je repose l'appareil, pas encore prêt à lire ce qu'il contient. Ma gorge est un désert, alors j'attrape maladroitement la carafe d'eau sur l'adaptable, et me sers un verre. Son contenu me rafraichit la gorge, et j'ai l'impression de sentir le parcours du liquide dans tout mon organisme. C'est si agréable que je reproduis l'action plusieurs fois. Je devais être sacrément déshydraté. Cela m'aide aussi à émerger un peu, moi qui avait l'impression d'avoir la tête coincée dans une boite.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2108
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Sam 13 Nov 2021 - 17:18
S’il y a quelque-chose qu’elle avait bien retenu depuis les deux mois qu’elle avait passé ici, c’est que chaque minute de sommeil durant une nuit de garde était importante et qu’il ne fallait jamais faire de zèle à moins de souhaiter finir sur les rotules alors qu’une foule de patient débarque parce qu’un étudiant mal réveillé avait fait sauter son chaudron en cours de potion. True story.
Elle aurait pu rentrer chez elle et dormir dans son lit comme beaucoup d’autres internes mais Juliet n’aimait pas tellement transplaner. Elle avait toujours les nausées qui s’étaient déclenchées avec sa grossesse et chaque haut le coeur lui rappelait sa fausse couche. Elle ne transplanait plus ou presque. En tout cas si elle pouvait l’éviter elle le faisait. Et l’internat n’était pas si désagréable à vivre que ça.
La nuit avait été courte. Entrecoupée de-ci de-là par des incidents mineurs. Elle avait dormi par intermittence, quand on avait pas besoin d’elle et arrivé sept heures du matin, l’heure de la relève, la blonde avait choisit de dormir encore quelques heures à l’hôpital parce qu’elle ne pouvait pas confier l’un de ses patients.
Elle s’était levé, elle avait prit une douche et même eut le temps de manger quelques bricoles avant qu’une mésange en papier animée ne viennent s’installer sur l’épaule de l’interne avec qui elle discutait. Elle n’eut pas besoin de lire le message qu’elle savait déjà ce qu’il contenait et elle se levait. Quelques minutes, quelques centaines de mètres à parcourir au pas de course. Devant la chambre, l’infirmière observait le patient par la petite fenêtre de la porte.
- Miss O’Ryan !
Essoufflée mais souriante à l’attention de l’infirmière, oui parce que si Juliet avait apprit autre chose c’est qu’il fallait toujours être aimable avec les infirmières, elle arriva jusqu’à elle en terminant de remettre sa blouse.
- Docteur Blackthorn, vous devriez être dans votre lit.
L’air sévère de la nurse n’en était pas vraiment un. Elle en avait vu des tas des très jeunes internes faire des heures supplémentaires pour des raisons plus ou moins valables.
- J’aimerais continuer de m’occuper de ce patient si vous voulez bien. Ca sera rapide, je vous le promet, c’est la psychomagie qui va devoir prendre le relai. Vous pouvez déjà préparer un courrier pour le Docteur @Kashmiri Sanahuja ?
- Bien sûr, j’attend votre retour.
Un sourire et la blonde frappe a la porte et attend quelques secondes avant d’entrer. L’étudiant est entrain de vider une carafe d’eau et ça n’a rien d’étonnant. Elle voit à son visage qu’il ne va pas très bien et cela suffit à calmer l’animosité qui l’anime.
- Bonjour Luka. Je suis Juliet Blackthorn, interne. C’est moi qui vous ait prit en charge cette nuit. On vous a conduit ici suite à une violente crise convulsive qui a entrainer un arrêt de votre coeur et de votre système respiratoire. Comment vous sentez vous ? Puis-je vous poser quelques questions ?
Elle aurait pu rentrer chez elle et dormir dans son lit comme beaucoup d’autres internes mais Juliet n’aimait pas tellement transplaner. Elle avait toujours les nausées qui s’étaient déclenchées avec sa grossesse et chaque haut le coeur lui rappelait sa fausse couche. Elle ne transplanait plus ou presque. En tout cas si elle pouvait l’éviter elle le faisait. Et l’internat n’était pas si désagréable à vivre que ça.
La nuit avait été courte. Entrecoupée de-ci de-là par des incidents mineurs. Elle avait dormi par intermittence, quand on avait pas besoin d’elle et arrivé sept heures du matin, l’heure de la relève, la blonde avait choisit de dormir encore quelques heures à l’hôpital parce qu’elle ne pouvait pas confier l’un de ses patients.
Elle s’était levé, elle avait prit une douche et même eut le temps de manger quelques bricoles avant qu’une mésange en papier animée ne viennent s’installer sur l’épaule de l’interne avec qui elle discutait. Elle n’eut pas besoin de lire le message qu’elle savait déjà ce qu’il contenait et elle se levait. Quelques minutes, quelques centaines de mètres à parcourir au pas de course. Devant la chambre, l’infirmière observait le patient par la petite fenêtre de la porte.
- Miss O’Ryan !
Essoufflée mais souriante à l’attention de l’infirmière, oui parce que si Juliet avait apprit autre chose c’est qu’il fallait toujours être aimable avec les infirmières, elle arriva jusqu’à elle en terminant de remettre sa blouse.
- Docteur Blackthorn, vous devriez être dans votre lit.
L’air sévère de la nurse n’en était pas vraiment un. Elle en avait vu des tas des très jeunes internes faire des heures supplémentaires pour des raisons plus ou moins valables.
- J’aimerais continuer de m’occuper de ce patient si vous voulez bien. Ca sera rapide, je vous le promet, c’est la psychomagie qui va devoir prendre le relai. Vous pouvez déjà préparer un courrier pour le Docteur @Kashmiri Sanahuja ?
- Bien sûr, j’attend votre retour.
Un sourire et la blonde frappe a la porte et attend quelques secondes avant d’entrer. L’étudiant est entrain de vider une carafe d’eau et ça n’a rien d’étonnant. Elle voit à son visage qu’il ne va pas très bien et cela suffit à calmer l’animosité qui l’anime.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Dim 14 Nov 2021 - 1:21
Je ne sais pas combien de verres je peux boire, ce que je sais en revanche, c'est que la carafe finie par être totalement vidée de son contenu. Je la regarde alors avec déception. Je n'ai pas ma baguette pour remplir de nouveau le récipient, et je ne me sens pas la force pour me lever et faire couler de l'eau dans le cabinet de toilette dont je devine la porte. Bien, je n'ai plus qu'à attendre que quelqu'un passe pour lui demander de m'aider.
Je me demande d'ailleurs pourquoi ils m'ont laissés mon téléphone, mais pas ma baguette. Est-ce qu'ils ont peur que je l'utilise ? Je ne comprends pas pourquoi. Après tout, je n'ai fait qu'un simple malaise, non ?
La porte adjacente à la minuscule salle de bain s'ouvre alors. J'avais deviné un peu de mouvement à travers le hublot, sans pouvoir voir néanmoins ce qu'il se passait vraiment. Une jeune femme entre, une jolie blonde qui doit avoir environ mon âge. Elle dégage une certaine élégance, mais je remarque à son visage les traces d'un sommeil avorté. Il me semble que son visage m'est familier, sans pour autant que je pense la connaître. Tout au plus l'ai-je déjà croisé dans les couloirs de l'université ? Elle se présente, et je sais alors que je suis dans le vrai. Son nom aussi, m'est familier. Mais je ne parviens pas à comprendre pourquoi. Mais ma recherche mentale s'interromps lorsqu'elle m'explique ce qu'il s'est passé. Je pense que mon teint n'était pas celui d'un top model, mais à l'annonce qu'elle me fait, je sais qu'il pâlit.
De battre mon cœur s'est arrêté. J'ignore pourquoi, mais ces mots me viennent en tête alors que la voix de la jeune femme s'est fanée. Peut-être que ce vieux film français trouve un écho inattendu dans ma situation, ou dans ce qu'elle sera désormais. Car il est une évidence à présent que les choses ne pourront plus être ce qu'elles étaient. Les mots sont clairs, et je soudain, je me rappel crument du néant que je viens de traverser. Je n'ai pas fait de médecine, mais si il y a quelque chose que je sais, c'est que lorsqu'on ne respire plus et que le cœur ne bats plus, on est cliniquement mort. Et que quelqu'un ait visiblement parvenu à me ramener dans le monde des vivants.
Je ne dis rien pendant plusieurs minutes. J'encaisse ce que je viens d'apprendre, tandis que la fin de ma soirée se rappel enfin à moi. J'avais envie de mourir, à ce moment là. Et comme un bon petit soldat, mon corps m'a abandonné. Et pourtant, je suis là. Et je prends conscience de l'importance de ce moment. De l'importance de l'eau qui s'est déversée dans ma gorge, et de cette carafe qui s'est remplie à nouveau sans même que je le remarque. Je prends conscience de ma respiration, de l'air qui entre par ma bouche et vient gonfler mes poumons. Alors, je sais quoi répondre à la question que la jeune interne m'a posé. Vivant. Oui, c'est comme ça que je me sens. J'ai soudain une conscience aigue du battement de mon cœur dans ma poitrine, et de son importance. Je suis pris de vertige devant l'immensité insaisissable que je viens de comprendre. Ma vie, en cet instant, n'est que le fruit d'un incroyable enchainement de coïncidences. Je me râcle la gorge. Oui ... Oui, allez y. J'ignore quel genre de questions elle veut me poser. Plusieurs commencent à se bousculer dans ma tête, mais je suppose que je dois répondre aux siennes d'abord.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Jeu 16 Déc 2021 - 19:44
Dossier médical à la main, blouse sur les épaules, elle parait bien jeune pour une médicomage et pourtant c’est ainsi que les internes sont considérés. Elle n’est absolument pas Docteur et pourtant elle est déjà bien souvent laissée seule et ce n’est que lorsqu’elle le demande que les titulaires se penchent sur son exercice. Les résidents parfois sont davantage présents… Quand leurs travaux de recherche ne les isole pas du reste de l’hopital. Elle commençait à peine à prendre ses marques et il était rare qu’elle exige ainsi quoi que ce soit.
Mais ce patient, elle voulait le voir. Elle voulait lui parler. Elle voulait comprendre. Elle essayait de faire taire la colère sourde qui résonnait dans son coeur. Elle essayait de mettre ses préjugés et ses raccourcis de côté. Pourquoi lui en voulait elle autant ? Pourquoi prenait elle pour acquit l’idée qu’il pouvait être au moins partiellement responsable de la descente aux enfers de @Maximilien ?
Heureusement, Juliet est douce. Heureusement, elle ne traite avec tout les égards que chaque patient mérité quelque-soit le background qui peut lui appartenir. Parce que la cadette Blackthorn, bien de douce, peut être particulièrement féroce quand il s’agit de prendre soin de ceux qu’elle aime. Et inévitablement, le français entre dans cette catégorie.
Son patient à le teint cireux et l’oeil flétrit. Le corps a souffert et il semble que l’âme soit encore hagarde. La blondinette mort l’intérieur de ses joues. Cherchant par où commencer, essayant d’utiliser ses connaissances partielles en psychomagie.
- Je serais directe et j’en suis navrée. Nous avons retrouvé un grand nombre de substances dans votre corps. Trop pour qu’il s’agisse d’une simple erreur. Qu’avez vous prit et dans quel but ?
Mettre le patient face à la réalité du problème lui semblait pertinente à ce stade. Il était en parfaite conscience à cet instant et les gens dans son genre sont rarement clean aussi longtemps alors elle estimait qu'il fallait en profiter. Elle s'inquiétait franchement du nombre de courriers qu'elle adressait au Docteur Sanahuja. Tous des jeunes. Tous paumés. Plus qu'elle ne l'avait jamais été.
Mais ce patient, elle voulait le voir. Elle voulait lui parler. Elle voulait comprendre. Elle essayait de faire taire la colère sourde qui résonnait dans son coeur. Elle essayait de mettre ses préjugés et ses raccourcis de côté. Pourquoi lui en voulait elle autant ? Pourquoi prenait elle pour acquit l’idée qu’il pouvait être au moins partiellement responsable de la descente aux enfers de @Maximilien ?
Heureusement, Juliet est douce. Heureusement, elle ne traite avec tout les égards que chaque patient mérité quelque-soit le background qui peut lui appartenir. Parce que la cadette Blackthorn, bien de douce, peut être particulièrement féroce quand il s’agit de prendre soin de ceux qu’elle aime. Et inévitablement, le français entre dans cette catégorie.
Son patient à le teint cireux et l’oeil flétrit. Le corps a souffert et il semble que l’âme soit encore hagarde. La blondinette mort l’intérieur de ses joues. Cherchant par où commencer, essayant d’utiliser ses connaissances partielles en psychomagie.
- Je serais directe et j’en suis navrée. Nous avons retrouvé un grand nombre de substances dans votre corps. Trop pour qu’il s’agisse d’une simple erreur. Qu’avez vous prit et dans quel but ?
Mettre le patient face à la réalité du problème lui semblait pertinente à ce stade. Il était en parfaite conscience à cet instant et les gens dans son genre sont rarement clean aussi longtemps alors elle estimait qu'il fallait en profiter. Elle s'inquiétait franchement du nombre de courriers qu'elle adressait au Docteur Sanahuja. Tous des jeunes. Tous paumés. Plus qu'elle ne l'avait jamais été.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Jeu 23 Déc 2021 - 4:46
Je ne sais pas grand chose de la jeune femme en face de moi. Elle semble fatiguée, comme si elle avait passée la nuit à travailler. C'est surement le cas, puisqu'elle dit qu'elle m'a pris en charge. Pourquoi ne dort elle pas alors ? Elle dit s'appeler Blackthorn. Je sais que ce nom me parle. Qu'il me fait presque un peu peur. Mais je ne sais plus bien pourquoi. Mon esprit semble un peu dans le vague, j'ai encore du mal à m'ancrer dans la réalité.
Pourtant, sa question est on ne peut plus réelle. On ne peut plus directe également. Et d'une certaine façon, malgré la douceur de son ton, extrêmement dure. De l'alcool. Lequel exactement, je sais pas. Celui du punch de la fac. Une dizaine de verre en une heure. J'ai pas eu le temps de fumer avant la ... crise. Enfin si, du tabac. Trois clopes je crois. Mais pas de cannabis, ou peut-être une taffe, maximum. D'habitude, c'est un ou deux joints par jour. Et des Xanax. D'habitude, je prend un comprimé de un milligramme pour dormir, ou quand j'angoisse. Des fois, deux. Hier soir, j'en ai pris six ... À quoi bon mentir de toute façon. C'était trop tard pour prétendre ne pas avoir de problèmes. Alcool, tabac, drogue, medocs ... Le tableau n'est clairement pas reluisant. Oui, clairement, je suis un toxicomane. Et vu qu'on m'a purgé, mon état de défonce habituel absent ne me permet plus d'être dans le déni de ma situation.
J'avais peur ... J'angoissais à cause de tout ce monde autour de nous. Je sais pas réagir correctement en publique, et je savais pas assumer d'aimer ce gars devant tout le monde. Alors j'ai fait n'importe quoi. Et le regard qu'il m'a lancé ... Je me suis haïe. Je me haïs toujours. Je fais que ça, faire du mal aux gens qui m'entourent. C'est pas ce que je veux, mais je suis incapable de faire autre chose. J'avais si mal. Je voulais juste que ça s'arrête. Je voulais une pause, je voulais plus souffrir ... Plus rien ressentir. Au fur et à mesure que je parle, que je lui explique le but de tout ça, les larmes se mettent à monter. D'abord, j'essaie pudiquement de les retenir, mais elles finissent par couler, hors de mon contrôle. Et c'est dans un vrai pleur que je fini par prononcer mes derniers mots, une conclusion qui m'apparait alors comme une évidence. J'ai voulu mourir ... J'ai tenté de me suicider, voilà ce que j'ai fais, et je ne comprends pas par quel miracle je peux être encore en vie. Et je ne suis pas certain de savoir si j'en suis heureux.
@Juliet Blackthorn @Maximilien Leroy
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Jeu 23 Déc 2021 - 11:03
Il est difficile de soigner ses proches. Difficile de mettre de côté ses sentiments pour ne s’intéresser qu’aux maux. Difficile d’abandonner ses émotions pour laisser son esprit scientifique prendre totalement le pas. Cela semblerait presque impossible à l’évidence… Rare étaient les soignants, encore moins quand ils étaient très jeunes, à savoir faire ce genre de barrière mentale. Et à l’évidence Juliet en était incapable même quand il s’agissait d’ami d’amis.
Elle est en colère Juliet et elle peine a garder pleinement son rôle d’interne à cet instant. La peur de voir Maximilien associé a ce genre d’énergumène a été violente. La fatigue doit jouer également. Elle manque rarement de patience mais à cet instant on peut dire qu’elle doit vraiment prendre sur elle pour être professionnelle et ne pas hurler sur l’Elthered qui est dans le lit face à elle.
Plume a la main, regard froid, Juliet retranscrit dans les substances ingérées. L’alcool… bon… elle n’allait pas lui jeter la pierre là dessus hein… Bien qu’une dizaine de verres en une heure c’était quand même beaucoup… Surtout que les BeerFlops avaient toujours tendance à corser les cocktails, même ceux qu’ils n’avaient pas préparés. Des cigarettes… bon… C’était nocif mais c’était pas ça qui l’aurait mit dans cet état. Une latte de tentacula non plus. Un ou deux joint par jour par contre… Ca c’était plus intriguant bien que ce soit pas une consommation immodéré… Miguel devait bien en fumer trois ou quatre… Par contre le Xanax…
- Je vois…
Il n’a même pas besoin d’entendre la suite pour que sur le parchemin s’inscrive à l’encre « autolyse ». Et alors que le jeune homme explique son geste, le coeur de Juliet fond comme neige au soleil tant sa sincérité est désarmante.
- Vouloir mourir, ça c’est s’assurer de faire du mal aux gens qui vous entourent.
Le ton est un peu plus doux. Neutre. Mais les mots sont violents, elle en est consciente. Pourtant il semblerait que cet étudiant ait besoin d’un électrochoc.
Elle est en colère Juliet et elle peine a garder pleinement son rôle d’interne à cet instant. La peur de voir Maximilien associé a ce genre d’énergumène a été violente. La fatigue doit jouer également. Elle manque rarement de patience mais à cet instant on peut dire qu’elle doit vraiment prendre sur elle pour être professionnelle et ne pas hurler sur l’Elthered qui est dans le lit face à elle.
Plume a la main, regard froid, Juliet retranscrit dans les substances ingérées. L’alcool… bon… elle n’allait pas lui jeter la pierre là dessus hein… Bien qu’une dizaine de verres en une heure c’était quand même beaucoup… Surtout que les BeerFlops avaient toujours tendance à corser les cocktails, même ceux qu’ils n’avaient pas préparés. Des cigarettes… bon… C’était nocif mais c’était pas ça qui l’aurait mit dans cet état. Une latte de tentacula non plus. Un ou deux joint par jour par contre… Ca c’était plus intriguant bien que ce soit pas une consommation immodéré… Miguel devait bien en fumer trois ou quatre… Par contre le Xanax…
- Je vois…
Il n’a même pas besoin d’entendre la suite pour que sur le parchemin s’inscrive à l’encre « autolyse ». Et alors que le jeune homme explique son geste, le coeur de Juliet fond comme neige au soleil tant sa sincérité est désarmante.
- Vouloir mourir, ça c’est s’assurer de faire du mal aux gens qui vous entourent.
Le ton est un peu plus doux. Neutre. Mais les mots sont violents, elle en est consciente. Pourtant il semblerait que cet étudiant ait besoin d’un électrochoc.
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Ven 24 Déc 2021 - 1:37
La voir noter sans vraiment dire un mot est anxiogène. J'ai l'impression que je suis déjà étudié, que tout ce que je vais pouvoir laisser transparaitre aura un impact sur la prise en charge qu'on aura de moi. Bien loin de me douter que ma sincérité et ma détresse calment en réalité la colère si légitime de celle dont j'ignore le lien avec mon ami. Mais ses mots, que j'entend à travers les sanglots que je tente de maîtriser, ont beau être prononcés avec douceur, ils sont d'une violence inouïe. Tout particulièrement parce qu'ils sont totalement vrais, et que je dois entendre ça. Je vois pas bien à qui ça ferai du mal que je disparaisse ... Oui, je l'entend. Mais je ne l'enregistre pas, car de mon point de vue, il n'y a plus personne à blesser. En cet instant, je suis persuadé que Alexander ne voudra plus jamais me voir après l'humiliation publique que je lui ai fait subir. Quand au reste des gens que je connais, la plupart de ceux auxquels je peux penser me déteste ou me sont au mieux totalement indifférents, et les quelques derniers se seraient rendu compte très vite que leur vie aurai été bien meilleur sans ma présence. Comme Max ... Bordel, quel connard il faut être pour entraîner un mec qui te dis pas aller bien dans ta putain de drogue de merde. Lui, c'est probablement celui qui aurai le plus profitais de ma mort dans l'amélioration de sa vie. J'ignore encore, alors, que je lui dois pourtant la vie. Que c'est bien grâce à lui que je ne le suis pas - mort. Qu'il m'en a tiré lui même, et que finalement, les secours n'ont pas eu grand chose à faire. Est-ce que la médicomage comptait m'en apprendre plus sur ce qu'il s'était passé là bas ?
Vous allez m'hospitaliser, n'est-ce pas ? J'ose à peine demander, alors que je tente de sécher mes larmes. C'est évidant qu'ils vont le faire. Je viens de faire une tentative de suicide. Mais je sais aussi ce que ça veut dire. Le manque, que je sens déjà poindre pernicieusement le bout de son nez. Le sevrage. Celui que j'ai déjà essayé d'affronter, sans jamais réussir. Si je reste ici, et vu ce que je viens de faire avec les médicaments, je n'aurai d'autre choix que de l'affronter. Et je sais que c'est une bonne chose. Vraiment, j'ai conscience de tout le mal que je m'inflige. Mais être toujours sous l'emprise de quelque chose, ne jamais avoir les idées totalement claires, pour ne jamais affronter ce qu'il y a dans ma tête, c'était devenu mon habitude. Non seulement, je savais que j'allais réagir violement au manque. J'avais déjà connu ça. Mais c'est surtout le après qui me terrorisait. Qu'est-ce qu'il adviendrait de moi, après tout ça ... J'avais franchi une limite, et je ne pouvais plus revenir en arrière, retourner dans mon quotidien certes confortable, mais profondément destructeur.
@Juliet Blackthorn @Maximilien Leroy
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Re: [bal d'halloween] C'est la fête de trop (terminé)
Lun 27 Déc 2021 - 18:04
La violence est parfois nécessaire. Ou plutôt, c’est la vérité qui l’est. Et parfois la vérité est violente. Douloureuse à entendre. Presque impossible à assimiler. Elle qui ne jure dans sa vie personnelle que par la douceur et le compromis se trouvait souvent confronté à la réalité de son exercice médical. Cet instant où elle ne pouvait plus être totalement bienveillante. Ce moment où il fallait secouer. Maltraiter. Pour leur bien, qu’on disait. Pour le moindre mal. Elle n’appréciait pas et pourtant… avait elle le choix ?
Pourtant le ton de la blonde s’est adoucit. Réellement. Parce que sa colère s’estompe alors que les larmes qu’elle voit couler sur les joues de son patient, elle les considère comme sincère. Parfois naïve, elle sait que là elle ne l’est pas. Elle sait qu’il se rend compte de ce qu’il a faillit faire. Il se rend compte des conséquences. Même partiellement.
- Je ne vous connais pas personnellement. Mais même dans les instants les plus sombres, même quand on se croit seul au monde, il y a quelqu’un qui tient à vous. Et quelque-soient les problèmes que vous avez, ce n’est pas avec une quelconque substance que vous allez le régler. Les drogues ne sont jamais une solution. Ils sont d’ailleurs rarement l’origine du problème...
Elle marque une pause, hésitant à parler de Maximilien. Le français était rentré chez lui chancelant, épuisé, inquiet… Elle lui avait fait parvenir un message pour lui dire que l’Elthered s’était réveillé et qu’il pouvait venir le voir d’ici une heure. Le temps pour elle de faire le nécessaire.
- Je vais sortir quelques secondes de mon rôle de médicomage, d’accord ? Je connais très bien l’étudiant qui vous a ramené ici et vous a sauvé la vie. C’est vraiment une bonne personne. Il tient à vous, sans doute possible. Et pour ma part, je tiens à lui. Alors si vous pouviez éviter de le faire souffrir et de lui refiler quoi que ce soit de nocif… Ca m’arrangerait fortement.
Voila c’était dit. Et maintenant elle pouvait reprendre sa blouse et réponse à la question que le jeune homme venait de poser.
- A ce stade je ne peux pas vous y obliger. Vous êtes conscient et visiblement vous ne souffrez à cet instant d’aucun trouble du discernement. Néanmoins… Je peux vous le proposer… Et vous le conseiller. Vivement.
Pourtant le ton de la blonde s’est adoucit. Réellement. Parce que sa colère s’estompe alors que les larmes qu’elle voit couler sur les joues de son patient, elle les considère comme sincère. Parfois naïve, elle sait que là elle ne l’est pas. Elle sait qu’il se rend compte de ce qu’il a faillit faire. Il se rend compte des conséquences. Même partiellement.
- Je ne vous connais pas personnellement. Mais même dans les instants les plus sombres, même quand on se croit seul au monde, il y a quelqu’un qui tient à vous. Et quelque-soient les problèmes que vous avez, ce n’est pas avec une quelconque substance que vous allez le régler. Les drogues ne sont jamais une solution. Ils sont d’ailleurs rarement l’origine du problème...
Elle marque une pause, hésitant à parler de Maximilien. Le français était rentré chez lui chancelant, épuisé, inquiet… Elle lui avait fait parvenir un message pour lui dire que l’Elthered s’était réveillé et qu’il pouvait venir le voir d’ici une heure. Le temps pour elle de faire le nécessaire.
- Je vais sortir quelques secondes de mon rôle de médicomage, d’accord ? Je connais très bien l’étudiant qui vous a ramené ici et vous a sauvé la vie. C’est vraiment une bonne personne. Il tient à vous, sans doute possible. Et pour ma part, je tiens à lui. Alors si vous pouviez éviter de le faire souffrir et de lui refiler quoi que ce soit de nocif… Ca m’arrangerait fortement.
Voila c’était dit. Et maintenant elle pouvait reprendre sa blouse et réponse à la question que le jeune homme venait de poser.
- A ce stade je ne peux pas vous y obliger. Vous êtes conscient et visiblement vous ne souffrez à cet instant d’aucun trouble du discernement. Néanmoins… Je peux vous le proposer… Et vous le conseiller. Vivement.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
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