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Soirée familiale → Octave
Jeu 6 Mai 2021 - 16:46
Soirée familiale
Ils parlent tous de la pression subie par les femmes dans notre société pseudo-moderne, mais qu’en savent-ils réellement ? Est-ce qu’ils pensent que, parce qu’une femme se marie, fait des enfants, parce qu’elle accepte d’être un objet ou l’instrument de marchandage, cette femme est moins femme que les autres ? Ceux qui brandissent haut et fort l’étendard de la liberté, du féminisme, ne se rendent pas compte qu’au final, ils se réunissent sous la bannière de la médiocrité. Être une femme de mon rang, de mon statut, ça vient avec des obligations, des devoirs, et je m’acquitte de chacun de ces devoirs la tête haute et fière depuis ma plus tendre enfance ; depuis qu’un soir, mon père m’a prise sur ses genoux et m’a expliqué qu’un grand pouvoir vient avec de grandes responsabilités, qu’on demandera plus d’effort d’une jeune femme dans ma condition qu’à n’importe quelle autre femme, que mes frères n’auront pas les mêmes embûches sur leurs chemins. Ces pensées sont celles qui me raccompagnent jusqu’à chez moi, je suis contrariée autant que nostalgique. Pour la première fois depuis notre exil dans ce pays, je ne suis pas rentrée chez moi, je n’ai pas vu les cerisiers en fleurs et, bien que cela paraisse ridicule pour certain, c’est une tradition que nous avions instaurée avec ma mère. Nous allions toutes deux voir la première floraison, les arbres s’habiller de rose et revenir à la vie. Mère repassait quelques jours plus tard pour récolter quelques pétales qu’elle utilisait pour des potions cosmétiques, d’après ses dires, je n’en aurais jamais la certitude sans me pencher sur ses nombreux cahiers de notes.
La cape humide de cette pluie désagréable qui ne cesse de tomber, je soupire en me demandant où est ce printemps qui est supposé frapper à la porte. D’un geste de la main, j’ouvre la porte de mon appartement, la magie sans baguette est simple et intuitive, je l’apprécie dans ce genre de moment. Un feu brûle déjà dans l’âtre, je prends place sur le petit tabouret qui lui fait face, mon regard se perdant dans la contemplation des flammes, mon esprit s’éloigne de mon corps, je le laisse se réchauffer tandis que les paroles lancées plus tôt par un Wright stupide : « Tu n’es qu’un chien obéissant docilement à son maître » . Il n’a pas idée de la malédiction qui va, sans doute, s’abattre sur lui. Un regard sur l’horloge du salon apporte un sourire simple sur mon visage, sincère, l’heure du mal s’apprête à sonner. Comme souvent le vendredi soir, alors que nos pairs sortent dans ces endroits confinés, s’alcoolisent et finissent bien souvent dans des positions délicates, Octave et moi préférons nous retrouver pour discuter. Cet autre humain avec qui je partage tant de points communs, d’idéologies, il est plus un frère qu’un cousin, une âme jumelée à la mienne dont je me sens proche, plus que bien d’autres. Mon corps enfin réchauffé, j’entreprends de faire chauffer la soupe pour mon repas, Miso traditionnelle simplement agrémenté de lamelles de poulet, j’aime manger léger et ce genre de repas me relie à mon enfance. Un nouveau regard vers l’horloge, j’estime avoir le temps de passer sous la douche, un moment de délassement de courte durée, mais qui est néanmoins appréciable. La visite de mon cousin n’est pas un événement officiel, je n’ai pas besoin de porter une attention particulière à mes habits, mon apparence, mais je n’arrive pas à me défaire de mes habitudes ; je revêts une robe ruby légère, j’attache mes cheveux en un chignon qui n’a rien de négligé et sors de la salle de bain au moment où j’entends que l’on frappe à la porte, un geste de la main pour que cette dernière se déverrouille, Bonsoir, Octave, tu vas bien ? La douceur de mes paroles pourraient sembler surprenante au commun des mortels, mais je me fais délicate avec quelque rares élus, lui en tête de liste, mes lèvres se posent sur sa joue avec légèreté, tu prendras un bol de soupe avec moi, pas d’empoisonnement là-dessous, je te le promets. Même la fille du diable peut plaisanter.
@Octave Muller je suis désolée de l'attente
La cape humide de cette pluie désagréable qui ne cesse de tomber, je soupire en me demandant où est ce printemps qui est supposé frapper à la porte. D’un geste de la main, j’ouvre la porte de mon appartement, la magie sans baguette est simple et intuitive, je l’apprécie dans ce genre de moment. Un feu brûle déjà dans l’âtre, je prends place sur le petit tabouret qui lui fait face, mon regard se perdant dans la contemplation des flammes, mon esprit s’éloigne de mon corps, je le laisse se réchauffer tandis que les paroles lancées plus tôt par un Wright stupide : « Tu n’es qu’un chien obéissant docilement à son maître » . Il n’a pas idée de la malédiction qui va, sans doute, s’abattre sur lui. Un regard sur l’horloge du salon apporte un sourire simple sur mon visage, sincère, l’heure du mal s’apprête à sonner. Comme souvent le vendredi soir, alors que nos pairs sortent dans ces endroits confinés, s’alcoolisent et finissent bien souvent dans des positions délicates, Octave et moi préférons nous retrouver pour discuter. Cet autre humain avec qui je partage tant de points communs, d’idéologies, il est plus un frère qu’un cousin, une âme jumelée à la mienne dont je me sens proche, plus que bien d’autres. Mon corps enfin réchauffé, j’entreprends de faire chauffer la soupe pour mon repas, Miso traditionnelle simplement agrémenté de lamelles de poulet, j’aime manger léger et ce genre de repas me relie à mon enfance. Un nouveau regard vers l’horloge, j’estime avoir le temps de passer sous la douche, un moment de délassement de courte durée, mais qui est néanmoins appréciable. La visite de mon cousin n’est pas un événement officiel, je n’ai pas besoin de porter une attention particulière à mes habits, mon apparence, mais je n’arrive pas à me défaire de mes habitudes ; je revêts une robe ruby légère, j’attache mes cheveux en un chignon qui n’a rien de négligé et sors de la salle de bain au moment où j’entends que l’on frappe à la porte, un geste de la main pour que cette dernière se déverrouille, Bonsoir, Octave, tu vas bien ? La douceur de mes paroles pourraient sembler surprenante au commun des mortels, mais je me fais délicate avec quelque rares élus, lui en tête de liste, mes lèvres se posent sur sa joue avec légèreté, tu prendras un bol de soupe avec moi, pas d’empoisonnement là-dessous, je te le promets. Même la fille du diable peut plaisanter.
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Inventaire Sorcier
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Re: Soirée familiale → Octave
Ven 7 Mai 2021 - 16:10
Soirée familiale ft. @Lilith MullerC’est avec grande satisfaction qu’Octave regarde la pluie tomber, source de vie rarement appréciée pour ses grandes valeurs. Le Muller aime ce temps bien plus qu’un autre, surtout s’il est accompagné d’un orage furieux contre les mortels. Il n’a donc aucun mal à sortir de chez lui, parapluie noir en main, pour affronter l’intempérie qui lui donnerait presque envie de sourire. Le sorcier a tendance à apprécier ce qui dépite le commun des mortels et la tristesse qui s’abat sur la ville ne peut lui faire plus plaisir. Se protégeant du grand voile noir, le jeune homme fait quelques pas jusqu’à une rue discrète, où il transplane en direction du quartier où loge sa cousine et favorite des Muller, Lilith. Difficile de décrire ce qui relie ces deux sorciers, si ce n’est un attrait puissant pour tout ce qui touche au noir. Non, pas la couleur : le concept. L’obscurité des lieux, d’ailleurs, ne lui fait nullement peur et il fait quelques pas sur le trottoir, n’accordant que peu d’importance aux personnes qu’il croise sur son chemin. Qu’ils ne s’attardent pas non plus sur cette silhouette effrayante dans le froid d’un mois pourtant printanier car, malgré sa satisfaction de retrouver sa cousine, Octave n’est pas enclin à être magnanime ce soir. La pluie vient s’écraser sur le bout de ses chaussures vernies et il finit par s’arrêter devant l’un des bâtiments orné d’un abri suffisamment large pour qu’il puisse abaisser son parapluie. Après avoir replié ce dernier, Octav passe une main dans ses cheveux, qu’il remet en place malgré l’humidité flagrante, puis se dirige vers l’appartement de Lilith. Quand il toque à la porte, il est exactement leur précise à laquelle ils se donnent couramment rendez-vous. Le Muller est un homme de ponctualité et ne supporte pas le retard chez les autres - et encore moins chez lui. La porte s’ouvre magiquement devant lui et il s'essuie les pieds avant de rentrer, trouvant aussitôt la chaleur attendue d’un foyer abritant la vie. Le jeune homme dépose son parapluie à l’entrée, contre le mur, alors que son entrée est saluée par sa cousine dont le ton en choquerait sûrement plus d’un. La porte se referme derrière lui et il adresse à Lilith un regard que peu ont l’opportunité de voir.
“Bonsoir chère cousine, il pleut donc tout va bien. Comment te portes-tu ?” Il accueille son baiser sans réserve et hoche de la tête à son ordre, camouflé par l’affection qu’elle peut avoir à son égard. “Je sais que tu ne voudrais pas te risquer à cela avec moi” répond-il dans un demi-sourire, voyant mal sa cousine tenter de l’empoisonner. S’il y a une personne en qui il a confiance, c’est bien elle. Pas pleinement, bien sûr, car il n’est jamais possible de connaître toutes les attentions de quelqu’un, mais il peut boire sa soupe sans se poser de questions sur la longévité de sa vie. Octave s’avance un peu plus dans l’appartement et vient prendre place près du feu, qui vient réchauffer ses mains engourdies par le froid.
“Comment s’est passée ta semaine, depuis notre dernière entrevue ? Qui as-tu traumatisé ?” Sa question est légitime et elle pourrait aisément lui poser la même. C’est d’ailleurs avec un sourire qu’il se tourne vers elle car s’il y a bien une personne avec qui il peut partager ce goût de la douleur, c’est bien Lilith. Elle ne jugera pas ses mots et, au contraire, y trouvera sûrement un certain challenge.