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- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
- » parchemins postés : 723
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 1644
the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Lun 24 Mai 2021 - 23:21
4 mai 2021 - Vers 21 heures.
« La séance est levée ». Callie passa une main dans ses mèches brunes pour qu’elles cessent de tomber dans ses yeux. Elle ferma la pochette qu’elle tenait sur ses genoux et échangea un regard avec le juge Blackthorn qui venait de congédier tout le monde. C’était le juge qu’elle appréciait le moins, mais maintenant, elle savait interpreter les expressions de son visage. Il ne lui jeta pas un regard et c’était clair : il avait envie de rentrer chez lui tout autant qu’elle, ils se verraient le lendemain matin avant la reprise de l’audience.
Elle avait assisté au procés à la demande du magistrat qui le présidait, il n’aimait pas cette affaire qui était de plus en plus médiatisée.. Et franchement elle pouvait le comprendre. Entre enlèvement et non présentation d’enfant la limite avait toujours été floue juridiquement et aucun magistrat n’avait envie d’être le juge qui devait trouver un moyen de redéfinir cette barrière que le législateur avait clairement laissé sous silence. Sûrement de façon volontaire.
Elle quitta la salle d’audience numéro sept pour traverser les couloirs du palais. Elle était épuisée et elle ne devait que d’une chose : retrouver son lit. Elle jeta un coup d’oeil sur sa montre et celle-ci ne fit que lui confirmer qu’elle devait rentrer chez elle pour dormir un peu car la journée du lendemain serait sûrement aussi longue que celle-ci.
Elle entra dans son bureau rangea sous clef ses affaires. Elle jeta un coup d’oeil aux avions en papiers qui parsemaient son bureau, autant de notes de services qu’elles devraient traiter demain parce qu’aucune d’elle n’était urgente, Merlin merci. Elle enfila sa cape noire sur sa robe bleue claire et allait se diriger vers la salle du réseau de chemisettes quand une lumière blanche vient éclairer le couloir fasse à son bureau.
Elle repoussa sa chaise et fronça les sourcils. Il n’y avait personne, elle n’avait bien constaté en rentrant. Elle passe la porte de son bureau après avoir récupéré son sac à main et arque un sourcil tandis qu’elle rencontre un patronus qu’elle ne connait pas. Le renne est gigantesque et il s’adresse à elle sans la moindre hésitation. Il lui faut quelques secondes pour reconnaitre la voix qui en émane même si le manque de politesse aurait pu lui donner un indice : « J'ai besoin de vous parler, c'est important. Rendez vous dès que possible au 47 hampton road, je vous y attendrais. L'auror stagiaire ».
A mi-chemin entre la crise de nerfs et la crise de larmes, la brune ferme un instant les yeux. Pour qui se prend l’étudiant pour la convoquer ainsi ? Si elle s’écoutait, elle ignorerait cet appel. Mais si c’était vraiment important et qu’elle ratait se rendez-vous… si ça avait des conséquences sur l’affaires de la tentacula coupée… Ce dossier prenait de plus en plus de place sur le bureau du juge Axton et il était devenu un véritable sujet au sein du Magenmagot.
Elle inspire, expire pour se calmer et prend le chemin pour quitter le ministère. L’air frais de Londres lui fait du bien et elle ferme les yeux avant de transplaner à l’adresse indiquer. Elle ne peut pas se permettre une faute professionnelle en ratant un rendez-vous important, mais encore faut il que le Majewski ne l’ait pas fait venir ici pour rien. Crac. Elle transplane devant la porte et l’odeur de cigarette lui saisit le nez. L’aurore stagiaire est là, appuyé contre le mur.
- Bonsoir Majewski. J’espère que les raisons de cette convocation sont sérieuses…
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Mar 25 Mai 2021 - 9:40
De fil en aiguille une simple affaire de trafic de drogue se retrouve être complexe, et remonte strates sociales de façon vertigineuse. Les perquisitions permises par l’audience après délibération du juge auront permis d’avoir de nouveaux éléments probants.
Malgré le fait que l’assistante du juge a pu trouver idiot de faire une perquisition en plein milieu de la journée, elle a eu au moins la chance d’arriver à temps. Des lettres vous ont permis de comprendre que le soir même tout allait disparaître de la petite échoppe londonienne de l’alchimiste corrompu. Bien sûr ce n’est pas le seul, et des traces de substances illicites ont été retrouvées à plusieurs endroits mais pas en quantité suffisante pour incriminer tous les alchimistes du pays. A quel point la contamination est volontaire ou simplement dû à des maîtres peu consciencieux ? Voilà un mystère qui ne pourra pas être élucidé si facilement. Surtout que ces mêmes traces rendent malades soit, mais il n’y en a pas assez pour mener à la mort, ou donner tous les symptômes habituels, visibles sur la peau des victimes. Voilà ce que vous avez pu conclure des enquêtes internes à la brigade entre alchimistes, médico-mages, et légistes.
Cependant les perquisitions ont aussi créé des déplacements d’informations, discrets mais rendus visibles par la panique et les gens en contact les uns avec les autres. Tu n’as pas encore la vision claire des visages représentant les différents pions de l’échiquier, mais une chose est certaine il y a des acteurs majeurs qui sont placés au ministère de la magie. Cette information capitale, tu l’as obtenue par un biais détourné, la mise sur écoute façon sorciers: le traçage de patronus. C’est volontairement que vous avez lâché du leste sur le cou de l’alchimiste arrêté, assez pour qu’il se sente en confiance pour contacter n’importe qui. La tactique est simple: le relâcher, lui faire croire qu’il n’était pas inquiété outre mesure, ne pas parler de la tentacula coupée et laisser faire. Il est clair que celui sur lequel vous avez mis la main est l’idiot du village. A peine seul il a sauté sur l’occasion pour contacter des donneurs d’ordre, et c’est ainsi que pendant plusieurs jours tu as pu suivre les échanges de patronus. En vérité tu ne sais pas qui est l’interlocuteur, il prend plus de précaution que l’alchimiste et le patronus qui est renvoyé ne correspond à personne d’important, tu as vérifié. Et il y a un sort qui protège le message, la magie utilisée pour les ordres est plus complexe, et tu ne peux pas t’y atteler en restant incognito. Tu sais que tu as besoin d’aide en interne.
Voilà pourquoi tu as contacté ton assistante de magistrat préférée. La seule aussi qui semble faire son travail et le faire avec rigueur. Celle-là même qui semble vouloir absolument résister que ça soit à ton charme ou à se lancer dans un quelconque jeu de force. C’est particulièrement frustrant. Tu ne sembles susciter en elle qu’un mépris de surface, mais tu as la sensation que la couche de surface pourrait s’effriter.
Serait-ce pour cela que tu as choisi la morgue ?
Personne n’aime cet endroit qu’on se le dise. Tu as compris depuis cette charmante fois où elle est venue te rendre une petite visite sur la scène de crime qu’elle n’aime particulièrement pas ça. Il se trouve que tu n’es pas là pour lui montrer quoi que se soit de morbide, mais simplement pour lui expliquer la situation sans éveiller le moindre soupçon. Alors tu vas lui parler au dessus d’un corps, mais tu es sûr que dans cet endroit fermé, et protégé, il n’y a pas la moindre chance que vous soyez écouté, ou suivi, ce n’est pas le cas à la brigade, ou dans son bureau.
C’est dans la ruelle que tu l’attends. Il fait froid, humide pour changer, le smog habituel règne en maître sur les lieux. Le lieu a quelque chose de sombre arraché à un film policier des années 30. Cliché parmi les clichés moroses. Cigarette au bec tu fumes dans la pénombre les idées éparpillées te repassant en boucle le film. La main enfoncé dans la poche tu joues avec la clef de ton appartement machinalement.
« Vous me vexez ma chère, ne pourriez-vous pas m’accorder votre confiance, ou préférez-vous peut-être vous dire que vous me manquez. Dans les deux cas, il y a une part de vérité que je ne saurais nier. »
Tu souris, amusé par la situation, elle semble prendre un malin plaisir à tendre le bâton pour se faire battre et en l’occurence tu es trop intéressé pour lui nier un tel plaisir. C’est jubilatoire de voir son expression quand tu lui sers ce genre de propos, hors ce soir, vous n’êtes que tous les deux, il n’y a aucun spectateur, et tu peux t’autoriser quelques écarts.
« Après vous. »
Tu fais un geste de la main vers l’entrée du bâtiment. En réalité ce n’est pas par là que rentre le commun des mortels, mais tu as tes propres entrées, il s’agit de rester discret.
Tu finis par jeter ta cigarette après une ultime latte.
Sans bruit tu la suis marchant dans ses pas avant de prendre la tête pour la guider dans les couloirs à peine éclairés.
« Je pense que vous allez être intéressées par mes dernières trouvailles. »
Tu finis par t’arrêter devant une porte dont l’intitulé ne dissimule hélas pas votre destination.
La lumière est étrangement verdâtre ce qui ne donne pas fière allure au corps exposé sur la table. Tu la laisses entrer le premier et à nouveau referme la porte derrière vous.
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Mar 25 Mai 2021 - 19:05
L’odeur de cigarette saisit ses narines à l’instant même où elle sent ses escarpins se poser sur le sol. Elle grimace et ne s’étonne même pas de voir le stagiaire avec une clope au bec entrain de l’attendre à cette adresse qu’elle ne connait pas. Avant même de s’adresser à l’auror, elle jette un coup d’œil autour d’elle. Ruelle sombre, lampadaire magique qui semble en bout de course et dont la lumière clignote, trottoir humide et air saturée d’odeurs désagréables… Un environnement parfait pour un troisième rendez-vous n’est ce pas ? Il faut dire qu’elle ne s’attendait pas vraiment à mieux du Majewski. D’ailleurs elle ne s’attend même pas au pire qui arrive… Comme quoi, il a encore les capacités de la surprendre.
Evidemment, le ton de la brune est froid est désagréable. Elle est fatiguée, non, le mot exténuée serait plus juste. Elle avait envie de passez chez elle et elle ne comprend vraiment pas pourquoi l’auror n’a pas attendu le lendemain. D’ailleurs, elle ne comprend pas pourquoi il n’est pas venu à son bureau. A quoi rimait toute cette mise en scène ? Elle n’aurait bien demandé mais l’étudiant semble d’humeur joueuse. Elle serre les dents pour ne pas lever les yeux au ciel. Elle lui manquait ? Voila un concept qui était particulièrement ridicule. Ils ne se connaissaient que par le biais de leurs activités professionnelles respectives et ils s’appréciaient peu. Quant à la confiance… Calliope Muller ne l’accordait pas. Jamais.
- Je suis fatiguée et je préfère vous prévenir que, par conséquent, ma patience sera d’autant plus limitée. Si vous pouviez en venir aux faits.
Il sourit et elle s’efforce à ne pas être destabilisé. Durant leur première entrevue, il avait peu sourit. Depuis lors, il le faisait plus régulièrement et la Muller préférait alors détourner les yeux. L’hungcalfien avait du charme, c’était indéniable. Mais il était insupportable dans ses manières prétentieuses et en plus de ça c’était encore un enfant sur les bancs de l’école. Ni plus, ni moins. Il sourit, donc, et il s’écarte pour ouvrir une porte qui semble être une sorte d’issue de secours. Rien n’est écrit, elle ne sait pas ou elle va et en temps normal elle aurait sûrement réclamé d’avantage d’explications. Mais le fait est qu’elle veut rentrer chez elle et qu’elle a bien comprit qu’il ne lacherait rien, elle irait donc plus vite à suivre ses règles. Pour une fois.
Ses talons résonnent dans ce batîment qui a l’air vide. Un enchainement de couloirs qui ne lui apprennent rien sur leur destination ce qui a le don de l’agacer profondément. Elle cherche sur les murs tout les détails qui pourraient lui indiquer quelque-chose, n’importe quoi… Mais rien. Tout était si impersonnel. Même pas un tableau sur les murs dont elle était même incapable de définir la couleur tant la luminosité était faible. C’était lugubre et encore une fois… elle n’était pas au bout de ses surprises.
« Salle d’autopsie n° 4 ». Elle s’arrêta net en lisant cette inscription sur la porte que le soviétique venait d’ouvrir. Etait-ce une blague ? Un canular ? Son déplacement sur la scène d’un décès la fois dernière n’était pas suffisante, il fallait désormais qu’elle vienne d’elle même reconnaitre les corps ? Elle croisa les bras sur sa poitrine et dévisagea le jeune homme avant de demander d’un ton sec :
- C’est une plaisanterie Majewski ? Vous comptez me faire réaliser l’autopsie où vous n’avez pas trouvé endroit plus agréable pour me convoquer ?
Evidemment, le ton de la brune est froid est désagréable. Elle est fatiguée, non, le mot exténuée serait plus juste. Elle avait envie de passez chez elle et elle ne comprend vraiment pas pourquoi l’auror n’a pas attendu le lendemain. D’ailleurs, elle ne comprend pas pourquoi il n’est pas venu à son bureau. A quoi rimait toute cette mise en scène ? Elle n’aurait bien demandé mais l’étudiant semble d’humeur joueuse. Elle serre les dents pour ne pas lever les yeux au ciel. Elle lui manquait ? Voila un concept qui était particulièrement ridicule. Ils ne se connaissaient que par le biais de leurs activités professionnelles respectives et ils s’appréciaient peu. Quant à la confiance… Calliope Muller ne l’accordait pas. Jamais.
- Je suis fatiguée et je préfère vous prévenir que, par conséquent, ma patience sera d’autant plus limitée. Si vous pouviez en venir aux faits.
Il sourit et elle s’efforce à ne pas être destabilisé. Durant leur première entrevue, il avait peu sourit. Depuis lors, il le faisait plus régulièrement et la Muller préférait alors détourner les yeux. L’hungcalfien avait du charme, c’était indéniable. Mais il était insupportable dans ses manières prétentieuses et en plus de ça c’était encore un enfant sur les bancs de l’école. Ni plus, ni moins. Il sourit, donc, et il s’écarte pour ouvrir une porte qui semble être une sorte d’issue de secours. Rien n’est écrit, elle ne sait pas ou elle va et en temps normal elle aurait sûrement réclamé d’avantage d’explications. Mais le fait est qu’elle veut rentrer chez elle et qu’elle a bien comprit qu’il ne lacherait rien, elle irait donc plus vite à suivre ses règles. Pour une fois.
Ses talons résonnent dans ce batîment qui a l’air vide. Un enchainement de couloirs qui ne lui apprennent rien sur leur destination ce qui a le don de l’agacer profondément. Elle cherche sur les murs tout les détails qui pourraient lui indiquer quelque-chose, n’importe quoi… Mais rien. Tout était si impersonnel. Même pas un tableau sur les murs dont elle était même incapable de définir la couleur tant la luminosité était faible. C’était lugubre et encore une fois… elle n’était pas au bout de ses surprises.
« Salle d’autopsie n° 4 ». Elle s’arrêta net en lisant cette inscription sur la porte que le soviétique venait d’ouvrir. Etait-ce une blague ? Un canular ? Son déplacement sur la scène d’un décès la fois dernière n’était pas suffisante, il fallait désormais qu’elle vienne d’elle même reconnaitre les corps ? Elle croisa les bras sur sa poitrine et dévisagea le jeune homme avant de demander d’un ton sec :
- C’est une plaisanterie Majewski ? Vous comptez me faire réaliser l’autopsie où vous n’avez pas trouvé endroit plus agréable pour me convoquer ?
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Mer 26 Mai 2021 - 0:29
Tu ne saurais dire exactement combien de temps tu attends que Calliope arrive. Une chose est sûre cependant, elle ne t’a pas fait attendre longtemps, elle est donc venue le plus rapidement possible après avoir reçu ton message. C’est intéressant. Très intéressant. Tu la charries cependant suffisamment comme ça pour en rajouter une couche sur sa ponctualité. La belle ne semble clairement pas d’humeur. Tu peux le comprendre, il est tard, et tu l’as sommée de venir sans lui donner d’informations. Est ce que tu aurais apprécié si les situations avaient été inversées ? Sans doute pas il faut lui accorder au moins cela. Cependant, tu n’as jamais été du genre empathique, tu es un arriviste de première qui se réjouit de toutes les situations qui peuvent être à ton avantage, et quand elles ne le sont pas de base, tu t’arranges pour que l’issue te soit favorable. Hélas pour Calliope, tu as décidé qu’elle était un adversaire de taille et tu ne lui accorderas pas le répit qu’elle semble penser mériter.
Tu ne lui réponds pas et tu préfères plutôt la mener dans divers couloirs. Il est clair qu’il n’y a pas âme qui vive, et Calliope va rapidement comprendre que cette expression n’aurait pas pu être mieux appliquée que ce soir. Ici, il n’y a que des corps sans vie qui reposent tranquillement à l’aide de différents sortilèges d’envoûtement. Tu as tes raisons de l’avoir guidée jusqu’ici, et le fait qu’elle ne sache encore rien et qu’elle accepte pourtant de te suivre à l’aveuglette est plaisant pour ton égo.
Quand vous arrivez devant la porte dissimulant votre destination, tu jettes un coup d’oeil derrière ton épaule, tu es amusé par sa réaction, aussi, tu ne te départis pas de ton sourire. Un jour où l’autre ça fera effet.
Tu prends place autour de la table d’autopsie. Vous voilà dans une bulle hermétique, ici vous êtes libre de parler. Aussi, tu vas enfin pouvoir répondre à la Muller, mais tu vas prendre ton temps, parce qu’on ne change pas les bonnes vieilles habitudes.
« Je voulais être sûr que personne ne soit en mesure de nous entendre, de nous suivre. »
Tu baisses les yeux sur le corps que Calliope prend soin d’éviter. Ce corps est le même corps qui était au sol lors de votre précédent échange. Malgré le temps qui a passé, les sorts de conservation ont fait un travail formidable.
« Ici nous sommes seuls, enfin si on les oublie eux. »
Est ce qu’elle apprécie l’humour noir ?
« J’ai fait suivre les patronus de l’alchimiste que nous avons arrêté. J’ai réussi à comprendre que le trafic remonte au ministère. Au vu des moyens utilisés, il est clair que ce n’est pas un assistant trop zélé qui est trempé dans les manigances. »
Ce que tu as appris, tu ne l’as pas consigné dans un rapport public. L’ensemble de tes recherches est chez toi. Pour le reste, tu n’en a encore parlé à personne. Tu as besoin de davantage à te mettre sous la dent avant de le faire. Aussi c’est là qu’entre en scène Calliope.
« J’ai besoin de vous Calliope. »
Une énième déclaration d’amour ?
« Seriez vous prête à vous abaissez à de viles besognes pour faire avancer l’enquête ? »
Tu fais exprès de mettre en évidence que ce que tu fais toi, n’a rien avoir avec la noblesse de son métier à elle, ou du moins, futur métier. Est ce que l’assurance d’un potentiel danger l’excite d’une quelconque façon ? Elle a déjà refusé de te suivre lors d’une perquisition, cependant, pour le travail dans lequel elle pourrait t’aider, il ne s’agit pas d’un travail de terrain, sinon d’user de subtilités et de fin stratagèmes. Et toi tu continues bien entendu ton numéro de charme coûte que coûte. Sera t’elle capable de s’acoquiner avec son auror (stagiaire) préféré ?
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Jeu 27 Mai 2021 - 18:12
Chaque pas qu’elle fait derrière le Majewski lui fait regretter sa décision d’être venue. A chaque pas, elle se demande ce qu’elle fait là ? Elle devrait être devant un plat Italien et un verre de vin et au lieu de ça elle est dans un couloir sordide qui semble interminable… Et le sordide ne s’arrête par à l’aspect du batiment mais belle et bien à sa fonction que Calliope découvre en lisant l’écriteau qui est a côté de la porte que le russe vient d’ouvrir. Elle demande si c’est une plaisanterie et elle n’est pas loin de penser qu’effectivement ça en est une, vu le sourire qui trône inévitablement sur les lèvres de son interlocuteur. Mais cet air d’autosatisfaction, le soviétique doit le revêtir chaque matin et le retirer chaque fois avant d’aller dormir. C’est son mode par défaut, semble-t-il.
Elle jete un coup d’œil dans la salle et constate avec effroi qu’elle n’est pas vide. L’endroit est déjà glauque mais il suffisait d’ajouter un cadavre pour que la pièce prenne toute sa dimension. Elle hésite à rentrer. En réalité, elle serait bien rester à l’extérieur. Rappelez vous… les travaux pratique très peu pour elle. Alors se pencher sur le corps d’un étudiant mort… non vraiment ça ne lui disait rien du tout. Pourtant elle se fait violence. Parce que le sourire sur le visage du Majewski l’insuporte. Cet air suffisant, arrogant, c’est une plaie aux yeux de l’assistante de justice. Alors elle se place en face de lui en prenant soin de ne pas poser son regard sur le cadavre. De toute façon, elle est trop occupée à fusillier des yeux l’auror stagiaire.
Il faut avouer que les mots du Majewski l’intrigue. Qu’a-t-il à lui dire pour ne pas pouvoir le faire dans son bureau, ou à la brigade… Ou n’importe ou ailleurs d’ailleurs. Elle est persuadée que s’il le fait ici, c’est par malin plaisir, pour la déstabiliser. Mais elle pense qu’il sait vraiment des choses qu’il vaut mieux dissimuler. A qui ? De quoi ? Trop de questions se bousculent dans sa tête et pour être honnête les revelations du jeune homme en déclenchent d’avantage :
- Qu’est ce qui vous fait penser ça ?
Dans sa tête, elle se demande si l’auror a eu l’autorisation du juge pour mettre sur écoute le patronus de cet homme. Elle a un doute. La perquisition, oui… La mise sur écoute ? Elle se mord la lèvre, persuadée que s’il a fait n’importe quoi l’enquête toute entière tombe pour un vice de procédure. Mais elle ne l’interroge pas à ce sujet. Un œil au dossier demain matin et elle saura. Elle veut en savoir plus. Qu’est ce qui fait penser le russe qu’un des membres de ce trafic est du ministère ? Quelles informations peut-il avoir ?
Maintenant elle comprend mieux pourquoi il voulait lui parler loin de potentielles oreilles indiscrètes. Si effectivement un membre du ministère est mêlé, et qu’il ne s’agit pas d’un fantasme d’étudiant qui aurait regardé trop de séries policières, il fallait être discret. Pourtant, elle est mal à l’aise. Elle n’est qu’assistante de justice. Une excellente assistante de justice, certes, mais elle n’est pas magistrate. Elle n’agit que par délégation, elle n’est pas censée prendre ce genre de décision. Lui non plus d’ailleurs. Il n’est qu’auror. Stagiaire en plus.
Elle fronce les sourcils tandis qu’il lui annonce qu’il a besoin d’elle et qu’il lui demande de « s’abaisser de viles besognes » … De quoi parle-t-il ? D’heures supplémentaires ? De dissimulation à sa hiérarchie ? De plaider sa cause auprès du juge Axton ? De mettre de côté ses principes éthiques et ses obligations ? De crapahuter sur le terrain ? De se rendre coupable d’obstruction à la justice ?
- Qu’est ce que vous espérez de moi ?
Elle est méfiante, ça se voit et ça s’entend…
Elle jete un coup d’œil dans la salle et constate avec effroi qu’elle n’est pas vide. L’endroit est déjà glauque mais il suffisait d’ajouter un cadavre pour que la pièce prenne toute sa dimension. Elle hésite à rentrer. En réalité, elle serait bien rester à l’extérieur. Rappelez vous… les travaux pratique très peu pour elle. Alors se pencher sur le corps d’un étudiant mort… non vraiment ça ne lui disait rien du tout. Pourtant elle se fait violence. Parce que le sourire sur le visage du Majewski l’insuporte. Cet air suffisant, arrogant, c’est une plaie aux yeux de l’assistante de justice. Alors elle se place en face de lui en prenant soin de ne pas poser son regard sur le cadavre. De toute façon, elle est trop occupée à fusillier des yeux l’auror stagiaire.
Il faut avouer que les mots du Majewski l’intrigue. Qu’a-t-il à lui dire pour ne pas pouvoir le faire dans son bureau, ou à la brigade… Ou n’importe ou ailleurs d’ailleurs. Elle est persuadée que s’il le fait ici, c’est par malin plaisir, pour la déstabiliser. Mais elle pense qu’il sait vraiment des choses qu’il vaut mieux dissimuler. A qui ? De quoi ? Trop de questions se bousculent dans sa tête et pour être honnête les revelations du jeune homme en déclenchent d’avantage :
- Qu’est ce qui vous fait penser ça ?
Dans sa tête, elle se demande si l’auror a eu l’autorisation du juge pour mettre sur écoute le patronus de cet homme. Elle a un doute. La perquisition, oui… La mise sur écoute ? Elle se mord la lèvre, persuadée que s’il a fait n’importe quoi l’enquête toute entière tombe pour un vice de procédure. Mais elle ne l’interroge pas à ce sujet. Un œil au dossier demain matin et elle saura. Elle veut en savoir plus. Qu’est ce qui fait penser le russe qu’un des membres de ce trafic est du ministère ? Quelles informations peut-il avoir ?
Maintenant elle comprend mieux pourquoi il voulait lui parler loin de potentielles oreilles indiscrètes. Si effectivement un membre du ministère est mêlé, et qu’il ne s’agit pas d’un fantasme d’étudiant qui aurait regardé trop de séries policières, il fallait être discret. Pourtant, elle est mal à l’aise. Elle n’est qu’assistante de justice. Une excellente assistante de justice, certes, mais elle n’est pas magistrate. Elle n’agit que par délégation, elle n’est pas censée prendre ce genre de décision. Lui non plus d’ailleurs. Il n’est qu’auror. Stagiaire en plus.
Elle fronce les sourcils tandis qu’il lui annonce qu’il a besoin d’elle et qu’il lui demande de « s’abaisser de viles besognes » … De quoi parle-t-il ? D’heures supplémentaires ? De dissimulation à sa hiérarchie ? De plaider sa cause auprès du juge Axton ? De mettre de côté ses principes éthiques et ses obligations ? De crapahuter sur le terrain ? De se rendre coupable d’obstruction à la justice ?
- Qu’est ce que vous espérez de moi ?
Elle est méfiante, ça se voit et ça s’entend…
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Sam 29 Mai 2021 - 17:25
Elle n'est définitivement pas à son aise, voilà qui est à ton avantage. Mais le pire dans cette histoire c'est qu'elle doit croire à une mauvaise blague, au fait que tu la traîner jusqu'ici expressément parce que tu voulais la mettre mal. Tu n'es pas si sournois ? Ou peut être que si… Allez savoir, en tout cas, voilà qui te sied.
Cependant contre toute attente, elle finit par t'écouter bien qu'elle émet des doutes. Tu as remarqué que c'est quelque chose de récurrent chez elle. Douter, elle ne te fait pas confiance, mais l'en blameras tu ? Toi même tu ne lui accordes pas la tienne… vous jouez sur le même tableau mais de façon bien différente sans doute. Calliope Muller respecte les règles, elle les fait appliquer, elle n'aime pas sortir du chemin, pourtant c'est expressément ce que tu attends d'elle. Qu'elle t'aide, qu'elle mène son enquête en interne. Elle peut dire non, elle pourrait même te balancer, elle pourrait faire partie du traffic ou connaître ceux qui sont mouillés sans rien te dire. Pourtant tu as choisis une autre carte de ton jeu : attiser son goût du risque. Jusqu'ici elle n'a pas montré un grand intérêt pour être sur le terrain, elle semble largement préférer son bureau austère et trop bien rangé, aucune place à l'inconnu, à la surprise. Tu ne saurais le lui reprocher, et pourtant… Tu la sort de sa zone de confiance, pour tester son adaptabilité à diverses situations. Comme si tu la poussais à se dépasser elle même pour une raison inconnue, par curiosité sans doute.
"Je voudrais que vous soyez mes yeux et mes oreilles là où je ne peux être."
Tu voudrais oui, tu n'iras pas supplier à genou, ça serait mal te connaître. Mais tu as besoin d'elle.
"J'ai un plan et si trop de personnes sont au courant, des personnes plus haut placés il y a des risques de fuite, voire même qu'ils connaissent les personnes impliquées dans l'affaire et cherche à les couvrir. Vous comprenez vu le mode opératoire je sais qué c'est quelqu'un d'important qui est mêlé à cette affaire, quelqu'un de haut placé au ministère... Quelqu'un qui pourrait en profiter. Quelqu'un quit sait se protéger et qui jouent sur deux tableaux. "
Ce qui est la vérité. A vouloir suivre des procédures on perd du temps et on gagne en visibilité, toi tu ne veux ni l'un ni l'autre. Tu espères qu'elle soit assez intelligente pour te suivre et ne pas décidé de prendre la tangeante en parlant à ses supérieurs de ton plan. Plan que tu n'as pas encore dévoilé en réalité. Mais tu n'es pas assez bête pour lui donner tout les tenants et aboutissants comme ça. Si elle coopère et t'invite confiance, ça sera une autre histoire,tu pourras envisager de finalement tout lui raconter. Tu as aussi un dossier à lui montrer, celui là est sous scellé à la brigade. Désolé Calliope, vous n'irez pas vous coucher de sitôt.
"Est ce que je peux vous faire confiance ? "
Elle peut dire oui, que ça soit un mensonge ou la vérité. Si elle te ment tu le sauras rapidement, les conséquences seront immédiates sans doute, ils ne sont pas assez subtils. Si elle dit la vérité, vous pourrez avancer, ensemble. Bien sûr elle peut dire non, et là encore les conséquences peuvent être diverses. A commencer par te balancer, mais au pire il ne se passera rien, ou garder ton secret et tu serais en position plus précaire. La balle est dans son camp.
"Si vous décidez de m'aider, nous auront l'occasion de passe d'autant plus de temps ensemble. J'ai un dossier qui n'attend que vous à la brigade pour plus de détails. "
Comme si ce genre de commentaire pouvait la convaincre. Mais tu souris, ta désinvolture l'agace il n'y a pas de doute. Tu cherches à la titiller à dessin. Il faut qu'elle dise oui, et sincèrement ça serait le mieux.
Cependant contre toute attente, elle finit par t'écouter bien qu'elle émet des doutes. Tu as remarqué que c'est quelque chose de récurrent chez elle. Douter, elle ne te fait pas confiance, mais l'en blameras tu ? Toi même tu ne lui accordes pas la tienne… vous jouez sur le même tableau mais de façon bien différente sans doute. Calliope Muller respecte les règles, elle les fait appliquer, elle n'aime pas sortir du chemin, pourtant c'est expressément ce que tu attends d'elle. Qu'elle t'aide, qu'elle mène son enquête en interne. Elle peut dire non, elle pourrait même te balancer, elle pourrait faire partie du traffic ou connaître ceux qui sont mouillés sans rien te dire. Pourtant tu as choisis une autre carte de ton jeu : attiser son goût du risque. Jusqu'ici elle n'a pas montré un grand intérêt pour être sur le terrain, elle semble largement préférer son bureau austère et trop bien rangé, aucune place à l'inconnu, à la surprise. Tu ne saurais le lui reprocher, et pourtant… Tu la sort de sa zone de confiance, pour tester son adaptabilité à diverses situations. Comme si tu la poussais à se dépasser elle même pour une raison inconnue, par curiosité sans doute.
"Je voudrais que vous soyez mes yeux et mes oreilles là où je ne peux être."
Tu voudrais oui, tu n'iras pas supplier à genou, ça serait mal te connaître. Mais tu as besoin d'elle.
"J'ai un plan et si trop de personnes sont au courant, des personnes plus haut placés il y a des risques de fuite, voire même qu'ils connaissent les personnes impliquées dans l'affaire et cherche à les couvrir. Vous comprenez vu le mode opératoire je sais qué c'est quelqu'un d'important qui est mêlé à cette affaire, quelqu'un de haut placé au ministère... Quelqu'un qui pourrait en profiter. Quelqu'un quit sait se protéger et qui jouent sur deux tableaux. "
Ce qui est la vérité. A vouloir suivre des procédures on perd du temps et on gagne en visibilité, toi tu ne veux ni l'un ni l'autre. Tu espères qu'elle soit assez intelligente pour te suivre et ne pas décidé de prendre la tangeante en parlant à ses supérieurs de ton plan. Plan que tu n'as pas encore dévoilé en réalité. Mais tu n'es pas assez bête pour lui donner tout les tenants et aboutissants comme ça. Si elle coopère et t'invite confiance, ça sera une autre histoire,tu pourras envisager de finalement tout lui raconter. Tu as aussi un dossier à lui montrer, celui là est sous scellé à la brigade. Désolé Calliope, vous n'irez pas vous coucher de sitôt.
"Est ce que je peux vous faire confiance ? "
Elle peut dire oui, que ça soit un mensonge ou la vérité. Si elle te ment tu le sauras rapidement, les conséquences seront immédiates sans doute, ils ne sont pas assez subtils. Si elle dit la vérité, vous pourrez avancer, ensemble. Bien sûr elle peut dire non, et là encore les conséquences peuvent être diverses. A commencer par te balancer, mais au pire il ne se passera rien, ou garder ton secret et tu serais en position plus précaire. La balle est dans son camp.
"Si vous décidez de m'aider, nous auront l'occasion de passe d'autant plus de temps ensemble. J'ai un dossier qui n'attend que vous à la brigade pour plus de détails. "
Comme si ce genre de commentaire pouvait la convaincre. Mais tu souris, ta désinvolture l'agace il n'y a pas de doute. Tu cherches à la titiller à dessin. Il faut qu'elle dise oui, et sincèrement ça serait le mieux.
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
- » parchemins postés : 723
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 1644
Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Sam 29 Mai 2021 - 22:31
L’esprit de la Muller tourne à pleins régime. Si bien qu’elle en oublie presque le cadavre qui est quelques centimètres sous elle, ce cadavre qui la mettait si mal à l’aise. Les informations du Majewski sont partielles et elle est quasiment certaine qu’il fait exprès de les donner au compte goutte pour la contrarier, comme il l’avait fait quelques jours plus tôt. Et cette proposition d’association, elle ne la sent pas non plus. De toute façon, depuis le début, elle ne le sent pas l’aurore stagiaire. Elle n’a pas confiance en lui. Elle sait, elle devine que c’est un homme joueur doublé d’un opportuniste.
Evidemment, il était hors de question de mettre sa carrière en danger pour lui. Parce qu’elle n’en avait rien a faire qu’il remporte les lauriers, surtout si c’était à son détriment. Ils n’étaient pas adversaires mais elle rechignait à en faire un partenaire. Encore moins vu ce qu’il lui demander. Être ses yeux et ses oreilles… Est ce qu’il connaissait seulement le concept de secret professionnel ? Est ce qu’il l’imaginer fouiner pour lui au ministère. Jamais de la vie. Ni pour lui, ni pour personne.
Elle allait refuser, mais il voulait tellement qu’elle accepte qu’il continua sur sa lancé. Il ne s’en rendit pas compte, mais il toucha sûrement la seule corde sensible de la Muller. Sa famille. Il venait d’expliciter le fait que ses investigations menaient vers un haut dignitaire du ministère de la magie. Si ses déductions étaient exactes, il n’y avait pas cinquante personne sur le banc des potentiels suspects… Dont son oncle Alistair.
Son esprit s’emballe. Peut être à tort. Mais il s’emballe. Elle sait que sa famille n’a pas toujours été la plus clean qui existe. Pour diverses raisons, elle sait que les Muller ont parfois trempé dans des organisations pas très claires, pas très reluisantes. Même si elle ne les cautionne pas, elle ne pouvait décemment pas prendre le risque que le Majewski se rapproche de ce qui pouvait être une activité compromettante de son oncle. Elle n’était sûre de rien, mais elle ne pouvait décemment pas en prendre le risque. C’est la décision qu’elle vient de prendre alors qu’il lui demande si il peut avoir confiance en elle. Il va falloir lui faire croire que c’est le cas désormais… Elle n’a pas le choix. Pour avoir plus d’informations, pour gagner du temps… Elle n’a tout simplement pas le choix. Il ne le sait même pas, mais il vient de refermer ses crocs sur elle pour la toute première fois. Et pas pour la dernière.
Elle hoche la tête sèchement pour répondre. Elle doit aller dans son sens mais progressivement. Elle ne doit pas éveiller ses soupçons par un intérêt trop important pour ce qu’il raconte… alors qu’elle a toujours montré tout le mépris qu’elle avait pour lui. Elle s’était peut être trompée. L’étudiant était peut être plus dangereux que ce qu’elle pouvait croire…
Heureusement, le mensonge est une seconde nature chez Callie. Dissimuler ses émotions, ses états d’âme, elle excelle dans ce domaine. La faute à une histoire de famille compliquée. Très compliquée même. Elle soupire tandis qu’il mentionne le temps qu’ils avaient pouvoir passer ensemble. Quelle angoisse. Et quand il mentionne le dossier qui l’attend elle réplique vertement.
- Peut être aurions nous pu commencer par là…
Elle passe sa main dans ses cheveux pour dégager une mèche qui la gêne et lui tombe sur le visage. Son attitude est insupportable, mais elle n’a pas le choix que de le suivre dans son délire.
- Je suppose qu’il s’agit d’un rapport non officiel mais que ce n’est pas ici que vous le cachez…
Evidemment, il était hors de question de mettre sa carrière en danger pour lui. Parce qu’elle n’en avait rien a faire qu’il remporte les lauriers, surtout si c’était à son détriment. Ils n’étaient pas adversaires mais elle rechignait à en faire un partenaire. Encore moins vu ce qu’il lui demander. Être ses yeux et ses oreilles… Est ce qu’il connaissait seulement le concept de secret professionnel ? Est ce qu’il l’imaginer fouiner pour lui au ministère. Jamais de la vie. Ni pour lui, ni pour personne.
Elle allait refuser, mais il voulait tellement qu’elle accepte qu’il continua sur sa lancé. Il ne s’en rendit pas compte, mais il toucha sûrement la seule corde sensible de la Muller. Sa famille. Il venait d’expliciter le fait que ses investigations menaient vers un haut dignitaire du ministère de la magie. Si ses déductions étaient exactes, il n’y avait pas cinquante personne sur le banc des potentiels suspects… Dont son oncle Alistair.
Son esprit s’emballe. Peut être à tort. Mais il s’emballe. Elle sait que sa famille n’a pas toujours été la plus clean qui existe. Pour diverses raisons, elle sait que les Muller ont parfois trempé dans des organisations pas très claires, pas très reluisantes. Même si elle ne les cautionne pas, elle ne pouvait décemment pas prendre le risque que le Majewski se rapproche de ce qui pouvait être une activité compromettante de son oncle. Elle n’était sûre de rien, mais elle ne pouvait décemment pas en prendre le risque. C’est la décision qu’elle vient de prendre alors qu’il lui demande si il peut avoir confiance en elle. Il va falloir lui faire croire que c’est le cas désormais… Elle n’a pas le choix. Pour avoir plus d’informations, pour gagner du temps… Elle n’a tout simplement pas le choix. Il ne le sait même pas, mais il vient de refermer ses crocs sur elle pour la toute première fois. Et pas pour la dernière.
Elle hoche la tête sèchement pour répondre. Elle doit aller dans son sens mais progressivement. Elle ne doit pas éveiller ses soupçons par un intérêt trop important pour ce qu’il raconte… alors qu’elle a toujours montré tout le mépris qu’elle avait pour lui. Elle s’était peut être trompée. L’étudiant était peut être plus dangereux que ce qu’elle pouvait croire…
Heureusement, le mensonge est une seconde nature chez Callie. Dissimuler ses émotions, ses états d’âme, elle excelle dans ce domaine. La faute à une histoire de famille compliquée. Très compliquée même. Elle soupire tandis qu’il mentionne le temps qu’ils avaient pouvoir passer ensemble. Quelle angoisse. Et quand il mentionne le dossier qui l’attend elle réplique vertement.
- Peut être aurions nous pu commencer par là…
Elle passe sa main dans ses cheveux pour dégager une mèche qui la gêne et lui tombe sur le visage. Son attitude est insupportable, mais elle n’a pas le choix que de le suivre dans son délire.
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Dim 30 Mai 2021 - 19:15
Tu te serais attendu à ce qu'elle ne donne pas une réponse claire. Pas de oui explicite, pas de de refus net. Sauf que toi tu veux une réponse, hors de question de lui montrer quoi que ce soit sans qu'elle n'engage sa parole. C'est donnant donnant. Pourtant elle ne demande rien en particulier si ce n'est faire des réflexions sur les fait que tu t'y prend mal. Oui, il y a un rapport, bien sûr, il a fallu que tu poses certaines choses par écrit, et surtout que tu regroupes les indices, et notamment les conversations issus des échanges entre patronus. Cependant personne n'y aura jamais accès sinon toi. Voilà ce qui manque aux séries policières moldues, une dimension magique qui permet de garder des secrets de manière quasi inviolable.
Il se peut que tu ais quand même réussi à l'intéresser. Tu doutes qu'elle reste longtemps insensible à tes propositions, du moins à celle de voir le fameux dossier. De plus tu ne lui as pas demandé de venir ici pour rien, tu sais que parler est dangereux. Le seul endroit sans doute protéger dans la brigade c'est le bureau du capitaine, mais elle travaille tard et tu ne pouvais pas donner directement rendez vous là-bas à Calliope à cette heure là, il était trop tôt.
"Effectivement il y en a un, effectivement il n'est pas là. Je voulais d'abord vous parler, être sûr que vous acceptiez ma proposition, je ne compte pas perdre mon temps à vous expliquer si vous ne comptez pas m'aider. "
Tu lui as dit que tu avais besoin d'elle déjà. Tu sais que par toi même tu ne pourras pas avoir aussi facilement qu'elle les informations. Et malgré le peu d'éthique que doit susciter cette demande dans l'esprit de la jeune femme, c'est pourtant pour une cause digne. Sauver des innocents, sauver des vies, et coffrer un haut dignitaire moins regardant encore que toi sur les méthodes… ce que tu aimerais saisir cependant se sont les motivations. Pourquoi vouloir empoisonner des jeunes inconscients appréciant un peu trop les plaisirs de la vie ? Ça ne peut pas être si simple que de seulement vouloir se débarrasser de tous les camés de la ville. Ce n'est jamais si simple. C'est ce que tu as compris au fil des participations aux diverses enquêtes que tu as pu suivre. Les malfrats ne sont jamais altruistes, sauf quand ils sont touchés par le syndrome du héro, mais même là… Ça finit par se retourner contre eux à un moment donné. Non, tu ne penses pas qu'ici vous soyez en présence de quelqu'un de ce genre là… il y a encore trop d'éléments manquant dans ce puzzle pour espérer pouvoir encore tout comprendre, mais plus le temps passe plus les indices que tu acquiert dans ton enquête dessine le tableau final.
"Si vous voulez en savoir plus j'ai besoin de savoir si vous m'aiderez, je n'ai pas de temps à perdre à me perdre en explications dans le cas contraire. "
N'était ce pas elle qui insinuait jusque là sans arrêt que c'est toi qui lui faisait perdre son temps ? Voilà que la tendance semble s'être finalement inversée. Tu ne prendras pas plus de risques si elle ne coopère pas. Si elle te dit non, tu devras trouver une autre façon d'avoir les informations nécessaires. Tu es un garçon avec de la ressource Dimitri, tu seras sans doute capable d'imaginer un plan B même si le premier était plus alléchant. Le loup solitaire cherche une partenaire, tous aux abris.
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Lun 31 Mai 2021 - 21:54
Il était désormais évident qu’elle allait devoir s’associer au Majewski. Et croyez moi, elle ne faisait pas ça par gaité de coeur non. Elle le faisait par obligation. Par devoir. Par loyauté même. Elle ne le faisait même pas pour avoir d’avantage d’informations. Calliope Muller n’était pas vraiment de nature curieuse, non. Elle le faisait plutôt pour gagner du temps. Occuper l’auror, avoir le temps de réfléchir et si besoin agir avant que lui ne fasse quelque-chose de trop téméraire. Elle se fichait qu’il se mette à dos le ministère, mais elle ne voulait pas qu’il eveille de soupçons sur un Muller, si soupçon il devait y avoir. Et si au passage il lui offrait des informations qui lui permettait de lever le doute dans un sens ou dans un autre alors elle pourrait agir.
Elle n’a donc pas le choix que d’accepter sa proposition. Mais elle le fait avec le ton habituel, avec les mots habituels, sans vraiment le notifier de façon claire. Elle ne veut pas éveiller le moindre soupçon chez le Majewski en ce qui concerne la réalité de ses intentions. Si elle le fait, c’est uniquement pour son oncle. Sauf que s’il se doutait de cela, il y avait fort à parier qu’il retirerait cette offre de partager ses informations. Et elle en avait désespérément besoin, elle avait besoin d’être la seule dans cette confidence dangereuse.
Heureusement, la brune est douée pour le mensonge. Heureusement, parce qu’elle a comprit que l’auror, bien qu’étudiant, est redoutablement intelligent. Bien que terriblement agaçant par son comportement, elle ne peut que reconnaitre son flair et sa perspicacité. Il réagit tel qu’elle l’attend de lui. Il lui donne des informations partielle et attend d’elle une sorte de serment de féodalité. Elle le dévisage quelques instants, faisant mine d’hésiter, d’étudier ses options. Sa décision est prise depuis de longues minutes mais elle excelle dans ce rôle.
- Bien. Je ferais ce que je peux dans la limite du raisonnable.
Elle pince les lèvres comme s’il lui coutait de dire ces mots. De reconnaitre qu’elle est tentée, non, qu’elle s’engage à l’aider. Elle pose des conditions alors qu’en réalité il n’y en a pas. Elle fera ce qu’il faudra pour protéger son oncle. Elle apprécie vraiment Alistair, mais même si ce n’était pas le cas elle le ferait parce qu’elle ne peut envisager que le nom des Muller soit terni par une sombre histoire de trafic de stupéfiants qui tourne mal.
- Est-ce que nous pouvons quitter cette pièce désormais ? Ce corps me met assez mal à l’aise.
Elle fait mine de lever un bouclier tandis qu’elle reconnait sa faiblesse. Elle espère que cette confidence, réelle, rendra compte de sa bonne volonté dans leurs relations professionnelles. Elle a besoin que le Majewski lui fasse confiance et si elle lui fait croire qu’elle s’ouvre un peu, peut être sera-t-il tenté de le croire.
Elle n’a donc pas le choix que d’accepter sa proposition. Mais elle le fait avec le ton habituel, avec les mots habituels, sans vraiment le notifier de façon claire. Elle ne veut pas éveiller le moindre soupçon chez le Majewski en ce qui concerne la réalité de ses intentions. Si elle le fait, c’est uniquement pour son oncle. Sauf que s’il se doutait de cela, il y avait fort à parier qu’il retirerait cette offre de partager ses informations. Et elle en avait désespérément besoin, elle avait besoin d’être la seule dans cette confidence dangereuse.
Heureusement, la brune est douée pour le mensonge. Heureusement, parce qu’elle a comprit que l’auror, bien qu’étudiant, est redoutablement intelligent. Bien que terriblement agaçant par son comportement, elle ne peut que reconnaitre son flair et sa perspicacité. Il réagit tel qu’elle l’attend de lui. Il lui donne des informations partielle et attend d’elle une sorte de serment de féodalité. Elle le dévisage quelques instants, faisant mine d’hésiter, d’étudier ses options. Sa décision est prise depuis de longues minutes mais elle excelle dans ce rôle.
- Bien. Je ferais ce que je peux dans la limite du raisonnable.
Elle pince les lèvres comme s’il lui coutait de dire ces mots. De reconnaitre qu’elle est tentée, non, qu’elle s’engage à l’aider. Elle pose des conditions alors qu’en réalité il n’y en a pas. Elle fera ce qu’il faudra pour protéger son oncle. Elle apprécie vraiment Alistair, mais même si ce n’était pas le cas elle le ferait parce qu’elle ne peut envisager que le nom des Muller soit terni par une sombre histoire de trafic de stupéfiants qui tourne mal.
- Est-ce que nous pouvons quitter cette pièce désormais ? Ce corps me met assez mal à l’aise.
Elle fait mine de lever un bouclier tandis qu’elle reconnait sa faiblesse. Elle espère que cette confidence, réelle, rendra compte de sa bonne volonté dans leurs relations professionnelles. Elle a besoin que le Majewski lui fasse confiance et si elle lui fait croire qu’elle s’ouvre un peu, peut être sera-t-il tenté de le croire.
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Mer 2 Juin 2021 - 10:13
Tu sens que la situation est en train de partir à ton avantage. Ce n’est hélas pas le franc oui que tu attendais, pourtant il faudra t’en contenter. Ce n’est pas comme si tu t’attendais de toute façon à ce que Calliope montre de l’enthousiasme. Qu’on se le dise cette femme semble en être dénué, jusque là elle ne t’a offert que de minces sourires sur ses lèvres pincées, pour ne pas dire aucun. Tandis que toi, tout à l’inverse de son comportement rustaud tu n’as été que charmant et très agréable. Est ce que tu en fais un peu trop ? Sans doute, mais c’est une technique qui a su trouvé preneurs plus d’une fois. Pour une future magistrate tu trouves que Calliope est fermée, coincée peut être même, et étroite d’esprit. Elle ne voit que sa petite personne. Quoi que c’est peut être ce qui fait un magistrat digne de ce nom: égoïste et égocentrique ?
Ainsi puisqu’elle fera “ce qu’elle peut dans la limite du raisonnable” vous n’avez effectivement plus rien à faire ici. Ou presque. Elle n’avait pas besoin de dire à haute voix que ce corps la met mal à l’aise, tu en as terriblement conscience. Toute la mascarade n’était pas anodine, en plus du lieu sécurisé, tu voulais créer volontairement une ambiance macabre. une pression morale sur la jeune femme pour la pousser à aller dans ta direction, lui montrer le résultats notamment, ce qui pouvait continuer à se passer si elle ne coopérait pas. Tu trouves que les magistrats qui s’occupent de juger vos affaires sont souvent bien loin de la réalité, ils ne viennent jamais sur le terrain, se contentent des récits, des rapports avec photo parfois. Mais les photographies présentées dans les rapports ne sont finalement rien à côté d’avoir un corps mort à côté de soi, de contempler la pâleur du corps sans vie, l’odeur si particulière, cette lumière verte qu’on semble se trouver nul part ailleurs. L’avantage de la magie sans doute c’est de pouvoir dissimuler les cicatrices occasionnées par l’autopsie, mais cela ne change rien. Il est clair que la personne entre vous deux ne va pas se réveiller, qu’elle ne peut pas vous écouter, car elle est morte.
Tu ne vas pas t’excuser de l’avoir conduite jusqu’ici. Mais tu tiques sur l’aveu de faiblesse. Ca ne lui ressemble pas. Quand elle est venu sur la scène de crime tu as presque dû la traîner dans le café. Elle refusait d’admettre qu’elle n’était pas vêtue en condition, et à aucun moment elle n’a fait de commentaire sur le corps. Calliope Muller n’aime pas dire tout haut ce que les autres devinent dans son comportement, tu en es convaincu.
“Bien sûr.”
Tu t’en vas ouvrir la porte pour lui permettre de sortir.
“Plus un mot de cette affaire tant que nous ne sommes pas en lieu sûr.”
Un ordre ? Non. Une invitation obligatoire.xxx
La brigade est vide. Il fallait s’y attendre, il est tard. Hormis ceux qui sont là par contrainte de surveillance, il n’y a pas d’autres de tes équipiers habituels. Un rapide coup d’oeil vers le bureau du capitaine t’apprend qu’elle n’est pas là elle non plus.
Bien.
Trouver le dossier n’est pas difficile puisque le sort de dissimulation t’appartient, ainsi que la connaissance de sa cachette. Vous avez transplané pour arriver jusque là, puis dans le dédale des couloirs en silence. Tu es concentré, tu n’as jamais eu besoin de parler pour te sentir à l’aise. Il fait sombre, le fait qu’il n’y ait âme qui vive rend l’endroit glauque, austère par certain aspect. Pourtant sur les bureaux des brigadiers, il y a des effets personnels qui apportent un peu de vie à l’endroit. Ceux qui appartiennent à la 99eme sont des personnages, des numéros à part entière, avec leur spécificités, souvent haut en couleur. Calliope avec son bureau seul et si bien rangé ne peut sans doute pas saisir la nuance, peut être le voudrait-elle sans vouloir pour autant s’abaisser dans sa propre estime. Tu sais que la famille Muller est composée d'imminents membres, ils sont nombreux, dans différentes branches, mais ils restent des personnes de pouvoir, et la brune ne déroge pas à cette loi familiale semble il.
Il faut un coup de baguette pour que le dossier arrive légèrement dans tes mains. Tu ne le donnes pas à Calliope, tu préfères garder la pochette en cuir avec toi. Tu lui fais signe d’aller dans le bureau de Lian même si il n’y a personne pour vous voir. Tu sais que le bureau du capitaine est protégé, plus que le reste, ça ne veut pas dire qu’il ne soit pas sur écoute pour autant et peut être même par sa principale locataire.
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Mer 2 Juin 2021 - 18:35
La brune se plie au bon vouloir du Majewski mais pour des raisons qui lui sont propres et connues d’elle seule. Elle accepte, fait mine d’imposer ses conditions et montre son visage fragile… tout cela pour obtenir la confiance de l’auror stagiaire. Dans l’unique but de protéger un membre de sa famille. Son nom de famille, enfaite. Elle voit à l’air satisfait de l’auror qu’il a obtenu ce qu’il voulait. Son sourire est équivoque, encore plus que d’habitude.
Il aurait pu agacer la brune mais en réalité elle est plutôt contrariée qu’autre chose. D’ailleurs, voila quelques minutes qu’un désagréable noeud s’est formé au niveau de son estomac. Calliope semble être une jeune femme droite, pleine d’éthique, douté dans sens moral intangible. C’est ce qu’elle voudrait en réalité. Pourtant, elle est face à un cas de conscience et elle a choisit de couvrir son oncle. Elle ne sait pas encore si c’est lui, mais si ça l’était, elle devrait le couvrir. Pas nécessairement pour lui, mais par pur égoïsme. Sa carrière, c’était tout ce qu’elle avait. Elle ne pouvait pas permettre qu’elle soit compromise par les agissements d’un membre de sa famille…
Le Majewski accepte de quitter l’endroit de plus glauque de la capitale britannique et pour être honnête la Muller en éprouve un véritable soulagement. Elle prend la porte qu’il lui ouvre sans demander son reste et arque un sourcil tandis qu’il l’intime au silence. L’étudiant la prend-il vraiment pour une imbécile ? Elle le laisse néanmoins l’emmener avec elle en transplanant.
Elle reconnait rapidement les lieux où elle apparait. La Brigade 99 London est connue pour être l’une des plus pro-active de la capitale. Une brigade mixte composée d’aurors et de brigadiers. Elle y a déjà été de nombreuses fois, dans ces bureaux, alors qu’elle était stagiaire avocate. Les lieux n’ont pas trop changé même si les noms affichés sur les bureaux ne sont plus les mêmes. L’endroit est vide de monde, rien de surprenant vu l’heure. Elle détaille la pièce et se remémore ses années de MAGICS tandis qu’il sort le dossier d’elle ne sait ou.
Elle reste silencieuse tandis qu’il lui désigne le bureau de la capitaine de la brigade. Elle trouve étrange que le Majewski n’ait pas son propre bureau et qu’il doive emprunter celui de sa supérieure hiérarchique mais elle ne l’exprime pas et le suit. Elle trouverait ça très étrange de recevoir quelqu’un dans le bureau d’un des juge qu’elle assiste. Elle rentre et d’un sortilège léger elle éclaire la pièce qui était dans la pénombre. Le bureau est bien rangé, exactement comme elle l’apprécie. Elle se place du côté des visiteurs et l’interroge du regard avant de demander.
- Est ce que vous auriez du café ici ? Ou du thé ?
N’importe quoi tant que ça puisse la tenir éveillée…
Il aurait pu agacer la brune mais en réalité elle est plutôt contrariée qu’autre chose. D’ailleurs, voila quelques minutes qu’un désagréable noeud s’est formé au niveau de son estomac. Calliope semble être une jeune femme droite, pleine d’éthique, douté dans sens moral intangible. C’est ce qu’elle voudrait en réalité. Pourtant, elle est face à un cas de conscience et elle a choisit de couvrir son oncle. Elle ne sait pas encore si c’est lui, mais si ça l’était, elle devrait le couvrir. Pas nécessairement pour lui, mais par pur égoïsme. Sa carrière, c’était tout ce qu’elle avait. Elle ne pouvait pas permettre qu’elle soit compromise par les agissements d’un membre de sa famille…
Le Majewski accepte de quitter l’endroit de plus glauque de la capitale britannique et pour être honnête la Muller en éprouve un véritable soulagement. Elle prend la porte qu’il lui ouvre sans demander son reste et arque un sourcil tandis qu’il l’intime au silence. L’étudiant la prend-il vraiment pour une imbécile ? Elle le laisse néanmoins l’emmener avec elle en transplanant.
Elle reconnait rapidement les lieux où elle apparait. La Brigade 99 London est connue pour être l’une des plus pro-active de la capitale. Une brigade mixte composée d’aurors et de brigadiers. Elle y a déjà été de nombreuses fois, dans ces bureaux, alors qu’elle était stagiaire avocate. Les lieux n’ont pas trop changé même si les noms affichés sur les bureaux ne sont plus les mêmes. L’endroit est vide de monde, rien de surprenant vu l’heure. Elle détaille la pièce et se remémore ses années de MAGICS tandis qu’il sort le dossier d’elle ne sait ou.
Elle reste silencieuse tandis qu’il lui désigne le bureau de la capitaine de la brigade. Elle trouve étrange que le Majewski n’ait pas son propre bureau et qu’il doive emprunter celui de sa supérieure hiérarchique mais elle ne l’exprime pas et le suit. Elle trouverait ça très étrange de recevoir quelqu’un dans le bureau d’un des juge qu’elle assiste. Elle rentre et d’un sortilège léger elle éclaire la pièce qui était dans la pénombre. Le bureau est bien rangé, exactement comme elle l’apprécie. Elle se place du côté des visiteurs et l’interroge du regard avant de demander.
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Lun 7 Juin 2021 - 18:15
Café ou thé ? Bien sûr qu’il y a ça. Tu es même à peu très sûr qu’il y a plus que ça, comme du whisky de feu. Oui, il y a forcément un de tes collègues qui possède ça dans un tiroir de son bureau, voire même de la vodka, mais ça c’est dans le tiens. Une bonne bouteille, du genre de celles qu’on ne trouve pas ici, en provenance directe des caves de ton grand père, tu l’as volée la dernière fois que tu y es allé. Pas sûr qu’elle lui manque cependant, il y en a tant dans sa réserve. Cette homme est absolument tout ce qu’on attend de lui, un cliché soviétique par excellence, un de ceux qui joue aux échecs, qui fument, et qui boit des alcool forts comme si c’était le l’eau.
« Café oui, et il y a aussi d’autres réjouissances moins ternes. »
Comme si Calliope Muller allait accepter de boire un whisky avec toi. Qui ne tente rien n’a rien. Tu ne lui mettras pas un couteau sous la gorge pour la forcer à boire.
Mais puisque tu dois jouer les hôtes, tu la laisses un instant pour partir chercher de quoi vous hydrater. Tu prendras de la vodka pour la peine, l’heure est propice.
A nouveau tes pas te guident dans l’open space, jusqu’à ton bureau d’où d’un sort tu déverrouilles la serrure. Au fond du plus grand des tiroirs se trouve ce que tu es venu chercher. La bouteille est ancienne, joliment ouvragée, le tout est écrit en russe. Cette même langue que tu maîtrises depuis ton plus jeune âge car ta mère n’a jamais réellement voulu se mettre à parler anglais. Ca l’arrangeait bien que ton père lui ne fasse jamais le moindre effort pour comprendre la langue de sa femme. Il n’a jamais compris vos discussions, voilà sans doute ce qui a finit de creuser le fossé entre ces deux personnages si différent, et a fini d’enfoncer ton père dans des pratiques peu reluisantes. La Russie est ton pays d’adoption, c’est sans doute celui qui aurait dû t’acceuillir, en tout cas, c’est celui qui t’aura forgé tel que tu es. Comment aurais tu finis si tu n’avais pas été embarqué de force là bas ? Aurais tu ressemblé à un de ces sang purs pédants ? A la Wakefield ? Le golden boy par excellence, sans teinte sinon celle verdâtre imposée par le poids des responsabilités qu’on ne sait porter sur les épaules car la vie ne nous a pas forgé pour ? Tes yeux ballaient l’espace de son bureau un instant. Il est tout ce que tu ne voudrais pas être, et que tu ne seras sans doute jamais. Ca t’amuse d’être le démon sur son épaule, et lui tente de se prouver des choses…
Tes pas te ramène vers la belle future magistrate qui ne se déride pas. Voilà un autre challenge de taille. Pourtant tu n’es pas sûr encore que le jeu en vaille la chandelle. Pourtant, elle te plait. Calliope est d’un bois différent du tiens, et pourtant similaires par nombre d’aspect. Elle est intelligente, redoutable adversaire, elle a pourtant ses failles. Toi aussi, même si elles sont là encore tout à fait distincte des siennes. Tu ne penses pas juste à la condition homme femme qui crée naturellement cet abyme. Non, ça va au-delà de ça. Le masque de Calliope est plus souple que le tiens qui est rigide bien souvent, tu te complets à paraître arrogant. Elle en revanche doit être capable de mentir de façon magistrale. Là est toute la difficulté. Tu n’as pas la capacité de lire dans les pensées, pourtant tu donnerais cher pour savoir ce qui traverse l’esprit de la brune quand tu reviens dans le bureau.
« Un verre ? A moins que vous ne teniez réellement à boire un café. »
Auquel cas tu lui servirais bien évidemment. Le dossier n’a pas bougé malgré la curiosité qui doit animé la jeune femme. Elle est docile, trop pour être honnête. En même temps, elle est dépendante de toi pour le moment si elle veut avoir le fin mot de l’histoire, autant que toi tu es dépendant de son aide.
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
- » parchemins postés : 723
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Lun 7 Juin 2021 - 21:43
Ce bureau est peut-être le seul qui en vaut la peine dans tout ce commissariat. Il est décoré avec classe et goût, il est propre et rangé au centimètres carré exactement comme le sien. Et il est également bien meublé. Si bien meublé que la brune en rentrant lorgne sur le petit fauteuil en cuir vert bouteille qui est installé près d’une table basse. Il avait l’air si accueillant… si confortable…
Et elle était exténuée. Vraiment. Ce genre de fatigue qui prend aux tripes. Une fatiguée intellectuelle, physique mais également morale. Elle avait passé une longue journée, en compagnie du juge Blackthorn qui était de loin le personnage le plus antipathique du Magenmagot. Elle avait rêvé de rejoindre le confort de son appartement mais le Majewski l’avait embrigadé dans une balade nocturne des plus glauque, des plus chamboulante. Et elle sentait presque une migraine poindre le bout de son nez…
C’est pour ça qu’elle avait réclamé un café ou un thé au Majewski. Elle savait qu’elle allait passer encore quelques heures ici et elle avait vraiment besoin d’un coup de boost pour tenir jusque là. Et anticiper la nuit courte qu’elle allait passer avant de reprendre pour une nouvelle journée harassante. Si elle ne mourrait pas d’ici là. Alors quand le Grymm était parti, elle s’était posée sur le canapé en cuir et avait massé ses temps. Elle aurait bien frotté ses yeux mais elle craignait que cela n’abime son maquillage.
Elle n’avait pas réagit tandis que l’étudiant s’était eclipsé en mentionnant des « réjouissances moins ternes » mais elle comprit mieux alors qu’il revint avec une bouteille d’alcool qu’elle ne reconnu absolument pas. Elle arqua un sourcil et se demanda s’il était raisonnable de boire de l’alcool maintenant ? La réponse était non. Et pourtant la proposition était tentante. Elle avait bien besoin de se détendre… et en plus elle était presque sur que le jeune homme essayerait de la convaincre et que cet échange inutile ne ferait que rallonger cette soirée.
- Ma foi, pourquoi pas.
Elle hoche la tete et décroise puis recroise ses jambes douloureuses, alourdies par une journée passée juchées que ses escarpins permettant de compenser sa petite stature. Elle tend la main pour récupérer le verre qui lui est servit et elle jette un coup d’oeil à la bouteille qu’il vient de poser. Elle le remercie d’un sourire, l’un des rare sourire sincère qu’elle aura pu lui adresser depuis qu’ils se connaissent et se côtoient sur cette affaire. L’écriture cyrillique lui donne plus d’indication sur le contenu de son verre que l’odeur qu’émet le liquide incolore.
- Vodka ?
Demande-t-elle avant de tremper les lèvres et de boire une minuscule gorgée, se promettant d’y aller tout doucement pour que l’alcool ne la rende pas malade ou ivre. Elle interroge finalement le jeune homme sur regard avant de demander :
- Puis-je manipuler votre dossier ?
Et elle était exténuée. Vraiment. Ce genre de fatigue qui prend aux tripes. Une fatiguée intellectuelle, physique mais également morale. Elle avait passé une longue journée, en compagnie du juge Blackthorn qui était de loin le personnage le plus antipathique du Magenmagot. Elle avait rêvé de rejoindre le confort de son appartement mais le Majewski l’avait embrigadé dans une balade nocturne des plus glauque, des plus chamboulante. Et elle sentait presque une migraine poindre le bout de son nez…
C’est pour ça qu’elle avait réclamé un café ou un thé au Majewski. Elle savait qu’elle allait passer encore quelques heures ici et elle avait vraiment besoin d’un coup de boost pour tenir jusque là. Et anticiper la nuit courte qu’elle allait passer avant de reprendre pour une nouvelle journée harassante. Si elle ne mourrait pas d’ici là. Alors quand le Grymm était parti, elle s’était posée sur le canapé en cuir et avait massé ses temps. Elle aurait bien frotté ses yeux mais elle craignait que cela n’abime son maquillage.
Elle n’avait pas réagit tandis que l’étudiant s’était eclipsé en mentionnant des « réjouissances moins ternes » mais elle comprit mieux alors qu’il revint avec une bouteille d’alcool qu’elle ne reconnu absolument pas. Elle arqua un sourcil et se demanda s’il était raisonnable de boire de l’alcool maintenant ? La réponse était non. Et pourtant la proposition était tentante. Elle avait bien besoin de se détendre… et en plus elle était presque sur que le jeune homme essayerait de la convaincre et que cet échange inutile ne ferait que rallonger cette soirée.
- Ma foi, pourquoi pas.
Elle hoche la tete et décroise puis recroise ses jambes douloureuses, alourdies par une journée passée juchées que ses escarpins permettant de compenser sa petite stature. Elle tend la main pour récupérer le verre qui lui est servit et elle jette un coup d’oeil à la bouteille qu’il vient de poser. Elle le remercie d’un sourire, l’un des rare sourire sincère qu’elle aura pu lui adresser depuis qu’ils se connaissent et se côtoient sur cette affaire. L’écriture cyrillique lui donne plus d’indication sur le contenu de son verre que l’odeur qu’émet le liquide incolore.
- Vodka ?
Demande-t-elle avant de tremper les lèvres et de boire une minuscule gorgée, se promettant d’y aller tout doucement pour que l’alcool ne la rende pas malade ou ivre. Elle interroge finalement le jeune homme sur regard avant de demander :
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Mar 8 Juin 2021 - 13:54
Si tu es étonné qu’elle accepte ta proposition à boire de l’alcool, tu n’en laisses pas le moindre signe sur ton visage. Voilà qui est pourtant nouveau. Tu pensais qu’elle te dirait non étant donné son comportement habituel en ta présence. Tu as dû longuement insister pour lui offrir un café, alors de la vodka… Bien entendu la situation est on ne peut plus différente, hormis ce même corps présent à ce moment-là et quelques instants plus tôt sur la table d’autopsie. Il est tard dans la nuit, elle a l’air d’être fatiguée, et ne fait rien pour le cacher. Encore une fois, tu es étonné. Elle laisse facilement transparaître dans son attitude des détails que pour ta part tu camoufles en permanence pour ne pas prendre le risque que ton adversaire ne s’en serve à son avantage. Tu ne veux jamais paraître en position de faiblesse, ne jamais laisser à un prédateur un angle d’attaque. Calliope ne réfléchit pas comme toi.
Tu sers les deux faire et lui en donne un. Des doses semblables à celles du whisky, l’alcool que tu lui as servi n’est pas de bas étage. La bouteille doit coûter aisément plusieurs milliers de gallions à elle seule, et cette vodka s’apprécie donc en tant que telle. Bien sûr le goût est prononcé, marqué, mais ce n’est pas la même camelote que celle que l’on sert habituellement aux étudiants.
« Da. »
Ta voix est naturellement plus grave quand tu parles russes, mais le peu de vocalises émit pour lui répondre ne permet sans doute pas à la jeune femme de faire la différence.
Tu ne peux que penser à nouveau à ton père. Ce dernier à toujours prôner le whisky ecossais, n’a jamais voulu boire de son homologue américain, et la vodka autant même ne pas en parler.
Elle t’a souris ce qui est assez rare pour le faire remarquer. Ainsi le visage de Calliope Muller en est capable. Non pas que tu crois que la nature lui ait empêché de sourire, mais disons qu’elle ne semblait jamais disposée jusque là. Tu es ravi pourtant qu’elle n’en soit pas dépourvue, qu’elle ait l’air plus humaine que ne le laisse penser son comportement, ou son bureau impeccablement rangé. Sans lui rendre réellement son sourire, une lueur s’allume dans ton regard.
Tu portes à tes lèvres ton propre verre alors que de l’autre main, la libre, tu récupères le dit dossier pour le lui tendre. Sur la même banquette où elle s’est assise tu vas finalement la rejoindre à une distance raisonnable. Il n’est pas question de discuter à haute voix de ce qu’elle va lire dans ce dossier.
Aussi tu restes stoïque, perdu dans tes pensées nébuleuses, verre en main, un coude sur l’accoudoir du canapé. Tu ne t’es jamais assis là alors que l’occupante des lieux était présente. On ne s’assoit pas en compagnie du capitaine. Ton esprit fatigué, paranoïaque et malade rejoue des scènes, calcule des coups, comme autant de pas sur un échiquier imaginaire. Penser à rien n’est pas possible pour toi, tu es comme un de ces ordinateurs moldus qu’on refuse d’éteindre et qui même en veille n’a de cesse de tourner et de penser à tous les possibles. Les moments de laissés aller total sont rares en ce moment, tu n’en as pas l’occasion, et l’enquête te prend ton énergie pour en faire des cendres.
Les pages se tournent à côté de toi, tu les entends sans les entendre. Le silence règne, quelque part c’est reposant.
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Mar 8 Juin 2021 - 21:50
Calliope Muller était une bourreau de travail. Une vraie. Elle aimait son métier, elle était passionnée de droit et de procédure pénale. Et à vrai dire, elle n’avait pas tant d’occupation autre que celle là. Elle aimait la lecture, les romans historiques et les essais politiques essentiellement, elle aimait l’art classique également en digne fille de sa mère… Et elle devait admettre qu’elle était aussi de celles qui appréciaient les mets et alcools raffinés. Un coup d’oeil au contenant ouvragé lui avait permis de se rendre compte qu’il s’agissait d’une bonne bouteille… Ca plus sa volonté de ne pas négocier avec le Majewski compte tenu de sa fatigue… Il n’en avait pas fallut plus pour la convaincre.
Elle avait les yeux sur son verre quand il confirma en russe que c’était bien de la vodka. Majewski… Si ce nom laissait imaginer une origine de l’est, elle savait désormais d’où il venait. Et bizarrement, le prononciation du « oui » en langue soviétique la bouscula. Elle s’efforça de ne pas lever les yeux vers lui pour dissimuler son trouble. Le mettre en confiance en confiant sa fatigue et sa lassitude, d’accord. Lui adresser un sourire, d’accord. Mais admettre que cette intonation sonnait charmeuse à ses oreilles, c’était un non catégorique.
Calliope bu une gorgée et l’alcool réchauffa son palais, sa gorge puis son estomac. Elle n’aimait pas spécialement la vodka mais elle devait admettre que celle-ci se buvait facilement. Elle posa son verre sur la table basse tandis qu’il lui confiait le dossier en s’asseyant à distance, autant que leur permettait ce fauteuil étroit.
Certains documents, elle les connait déjà. Elle les parcoure des yeux et les reconnaissant elle les passe facilement. Elle se concentre sur ceux qui sont nouveaux et détaille l’interrogatoire de l’alchimiste relâché volontairement, le détail des informations récupérer par le traçage de ces patronus. Comme elle s’en doutait, aucune autorisation pour ce genre d’acte d’instruction. Elle est soulagée, parce que cela signifie qu’en l’état les soupçons de l’étudiant ne valent rien devant une cours de justice. Mais elle ne serait pas Calliope Muller si elle ne le relevait pas. Elle relève les yeux vers lui, il a un air absent.
- Je comprends pourquoi vous n’avez pas sollicité notre juridiction pour autoriser les traçages. Mais je suppose que vous êtes conscient qu’en l’état, il vous faudra justifier d’autres preuves pour appuyer vos théories si elles aboutissent ?
Elle récupère son verre et en boit une gorgée. L’alcool agit doucement sur son système nerveux et ses épaules commencent à se détendre un petit peu. Alors que l’esprit de Majewski semble se recentrer sur le dossier, elle accroche une seconde son regard avant de détourner les yeux sur le dossier pour continuer à le feuilleter.
Elle avait les yeux sur son verre quand il confirma en russe que c’était bien de la vodka. Majewski… Si ce nom laissait imaginer une origine de l’est, elle savait désormais d’où il venait. Et bizarrement, le prononciation du « oui » en langue soviétique la bouscula. Elle s’efforça de ne pas lever les yeux vers lui pour dissimuler son trouble. Le mettre en confiance en confiant sa fatigue et sa lassitude, d’accord. Lui adresser un sourire, d’accord. Mais admettre que cette intonation sonnait charmeuse à ses oreilles, c’était un non catégorique.
Calliope bu une gorgée et l’alcool réchauffa son palais, sa gorge puis son estomac. Elle n’aimait pas spécialement la vodka mais elle devait admettre que celle-ci se buvait facilement. Elle posa son verre sur la table basse tandis qu’il lui confiait le dossier en s’asseyant à distance, autant que leur permettait ce fauteuil étroit.
Certains documents, elle les connait déjà. Elle les parcoure des yeux et les reconnaissant elle les passe facilement. Elle se concentre sur ceux qui sont nouveaux et détaille l’interrogatoire de l’alchimiste relâché volontairement, le détail des informations récupérer par le traçage de ces patronus. Comme elle s’en doutait, aucune autorisation pour ce genre d’acte d’instruction. Elle est soulagée, parce que cela signifie qu’en l’état les soupçons de l’étudiant ne valent rien devant une cours de justice. Mais elle ne serait pas Calliope Muller si elle ne le relevait pas. Elle relève les yeux vers lui, il a un air absent.
- Je comprends pourquoi vous n’avez pas sollicité notre juridiction pour autoriser les traçages. Mais je suppose que vous êtes conscient qu’en l’état, il vous faudra justifier d’autres preuves pour appuyer vos théories si elles aboutissent ?
Elle récupère son verre et en boit une gorgée. L’alcool agit doucement sur son système nerveux et ses épaules commencent à se détendre un petit peu. Alors que l’esprit de Majewski semble se recentrer sur le dossier, elle accroche une seconde son regard avant de détourner les yeux sur le dossier pour continuer à le feuilleter.
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Mer 9 Juin 2021 - 0:22
Verre en main tu laisses Calliope à sa lecture. Tu es complètement perdu dans tes pensées. Tu profites de ce silence plus léger que d’accoutumée pour faire le vide en toi et te reposer les yeux ouverts. Tu es exténué, ton corps finit par le rendre maintenant, il était temps. Tu manques de sommeil depuis le début de cette enquête. Il y a trop de victimes, de corps sans vie. Tu veux en venir à bout, tu veux comprendre, savoir, avoir le fin mot de cette histoire. Tu sais qu’avec l’aide de la jeune femme à tes côtés tu pourrais te rapprocher du but, mais tu n’es pas sûr encore à 100% qu’elle va te suivre dans tes idées. Enfin tu en sauras davantage quand elle aura lu. Machinalement tu portes le verre de vodka à tes lèvres. Ce goût, et surtout l’odeur te ramène vers d’autre contrées, un autre chez toi, un autre Dimitri Majewski. Un qui restera caché à la face de Calliope pour un temps encore.
Elle te ramène sur terre difficilement. Ton esprit met un moment à rattacher les wagons, reprendre le train en marche. Oui en l’état tu ne peux pas faire grand chose. Tu le sais, elle aussi, voilà pourquoi tu as besoin d’elle. Vos regards se croisent, s’attachent un instant, elle détourne le regard rapidement.
“C’est pour ça que j’ai besoin de vous.”
Tu n’as pas besoin de lui faire un dessin sans doute. Elle sait que tu as besoin d’elle, tu lui as déjà dit, plusieurs fois. Il y a de la sincérité qui vibre dans ta voix sur les notes les plus graves. Tu finis ton verre, et te lèves pour prendre la bouteille sur le bureau du capitaine. Après avoir rempli à nouveau ton verre, tu fais de même avec celui de Calliope vide lui aussi.
Bien sûr tu tentes de jouer sur la corde sensible de la future magistrate pour finir de la convaincre si ce n’est pas le cas. Tu n’es pas naïf, elle a dit oui, elle veut aller plus loin, elle veut en savoir plus. Elle a dans les mains les fruits de ton travail, et dans les tiennes tu n’as que la maigre consolation, celle de ceux qui se réfugient dans l’alcool à défaut d’avoir autre chose.
“Si je sais où chercher, je pourrais avoir accès à des preuves légitimes.”
Pour l’instant ce n’est pas le cas bien évidemment. Tu n’as fait que remonter un filon. Il s’est avéré que tu es tombé sur une mine d’or, mais tu n’as pas encore de quoi l'exploiter en bonne et due forme. De la silhouette concentrée de la jeune femme tu reprends ta contemplation aveugle de la bouteille posée sur la table devant vous. A nouveau tu es absorbé par autre chose, l’alcool, la fatigue, la tension qui agit dans tout ton corps. Vos corps se font écho, autant dans la position que par ce qu’ils ressentent l’un comme l’autre. Tu le dissimules de manière différente qu’elle, mais ton détachement est équivoque pour celui qui te connait.
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Mer 9 Juin 2021 - 12:03
Elle doit reconnaitre que l’auror, bien que stagiaire, a du flair. Elle relit le procès verbal d’interrogatoire et s’il n’en était tenu qu’à elle, le petit alchimiste serait actuellement bien au frais en garde à vue. Au lieu de ça, l’étudiant avait suivi son instinct et l’avait relâché, espérant que cet interrogatoire l’aurait assez effrayé pour qu’il avertisse ses congénères. Un pari risqué mais qui avait payé, sans nul doute.
L’intervention de Callie aurait pu sécuriser la procédure. Elle aurait trouvé un biais permettant de mettre en garde à vue l’interessé, en toute légalité pour gagner du temps et se permettre ainsi le luxe de solliciter sa juridiction pour obtenir les autorisations nécessaires aux nouvelles investigations. Malheureusement, tout les aurors n’étaient pas des juristes chevronnés et c’était bien dommage. Néanmoins, cela démontrait une chose : le Grymm savait vers qui se tourner pour obtenir ce qui lui manquait. C’était ce qu’il avait fait. Avec un temps de retard, certes.
Elle souligne son erreur, sur un ton neutre pour changer du ton cassant qu’elle aurait pu employer si elle était en pleine possession de ses moyens. Ou était-ce le changement de paradigme qui la rendait plus souple ? Après tout, pour une fois que le Majewski était venu en demandant et non pas en exigeant… Ou alors c’était là fatigue. Ou alors, c’était toujours pour s’assurer de pouvoir couvrir son oncle. Ou alors c’était parce que sans cet air arrogant, il se trouvait être plutôt attirant.
Elle hoche la tête. Bien sûr qu’il a besoin d’elle. Elle a besoin de lui aussi mais pas dans le même but et surtout, il n’en était même pas au courant. Et c’était très bien ainsi. Elle vide son verre sans même s’en rendre compte et continue de parcourir le dossier et notamment les détails sur les patronus. Tout ce qu’elle lit concorde avec son oncle sans le désigner de façon frontale… et ne fait donc que la convaincre qu’elle fait bien d’agir ainsi.
- Merci.
Il vient de la servir de nouveau et pour être honnête elle n’a même pas pensé à refuser ce verre. Il faut dire que le premier la détendue et même si ça ne fait pas passer la fatigue, il est agréable que les tensions de son corps et de son esprit s’amenuisent. Elle continue sa lecture et achève le dossier par une énième question.
- Les patronus émis sont très localisés, bien que protégés. A moins d’avoir affaire, de manière officieuse, à un excellent briseur de sort vous ne pourrez pas accéder au contenu. Je pense qu’il nous faudra nous contente et nous concentrer de l’endroit d’où ils sont émis pour savoir où se tourner.
Elle ferme le dossier et relève la tête. Le Majewski a les yeux rivés sur la bouteille qui est posée sur la petite table à leur pieds et il ne semble pas avoir entendu un traitre mot de ce qu’elle vient de dire. Elle fronce les sourcils et se décale avant de se pencher un peu vers lui, histoire de capter son attention. Il était tard, elle en était bien consciente, mais si elle voulait lui faire croire qu’elle avait l’intention de collaborer, qu’encore fallait il que l’auror ne l’écoute…
L’intervention de Callie aurait pu sécuriser la procédure. Elle aurait trouvé un biais permettant de mettre en garde à vue l’interessé, en toute légalité pour gagner du temps et se permettre ainsi le luxe de solliciter sa juridiction pour obtenir les autorisations nécessaires aux nouvelles investigations. Malheureusement, tout les aurors n’étaient pas des juristes chevronnés et c’était bien dommage. Néanmoins, cela démontrait une chose : le Grymm savait vers qui se tourner pour obtenir ce qui lui manquait. C’était ce qu’il avait fait. Avec un temps de retard, certes.
Elle souligne son erreur, sur un ton neutre pour changer du ton cassant qu’elle aurait pu employer si elle était en pleine possession de ses moyens. Ou était-ce le changement de paradigme qui la rendait plus souple ? Après tout, pour une fois que le Majewski était venu en demandant et non pas en exigeant… Ou alors c’était là fatigue. Ou alors, c’était toujours pour s’assurer de pouvoir couvrir son oncle. Ou alors c’était parce que sans cet air arrogant, il se trouvait être plutôt attirant.
Elle hoche la tête. Bien sûr qu’il a besoin d’elle. Elle a besoin de lui aussi mais pas dans le même but et surtout, il n’en était même pas au courant. Et c’était très bien ainsi. Elle vide son verre sans même s’en rendre compte et continue de parcourir le dossier et notamment les détails sur les patronus. Tout ce qu’elle lit concorde avec son oncle sans le désigner de façon frontale… et ne fait donc que la convaincre qu’elle fait bien d’agir ainsi.
- Merci.
Il vient de la servir de nouveau et pour être honnête elle n’a même pas pensé à refuser ce verre. Il faut dire que le premier la détendue et même si ça ne fait pas passer la fatigue, il est agréable que les tensions de son corps et de son esprit s’amenuisent. Elle continue sa lecture et achève le dossier par une énième question.
- Les patronus émis sont très localisés, bien que protégés. A moins d’avoir affaire, de manière officieuse, à un excellent briseur de sort vous ne pourrez pas accéder au contenu. Je pense qu’il nous faudra nous contente et nous concentrer de l’endroit d’où ils sont émis pour savoir où se tourner.
Elle ferme le dossier et relève la tête. Le Majewski a les yeux rivés sur la bouteille qui est posée sur la petite table à leur pieds et il ne semble pas avoir entendu un traitre mot de ce qu’elle vient de dire. Elle fronce les sourcils et se décale avant de se pencher un peu vers lui, histoire de capter son attention. Il était tard, elle en était bien consciente, mais si elle voulait lui faire croire qu’elle avait l’intention de collaborer, qu’encore fallait il que l’auror ne l’écoute…
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Lun 14 Juin 2021 - 16:22
Tu te perds rapidement dans tes pensées, vodka aidant tu es sur une partie d’échec, et tu ne sembles pas encore avoir trouvé la stratégie gagnante. Tu es frustré, fatigué aussi. Voilà qui n’aide pas, et t’envoie en orbite, loin très loin dans les recoins de ton cerveau. Tu as toujours été solitaire, taiseux, avare de sourire surtout quand tu étais petit. Tu réservais ces derniers d’ailleurs, tu as rapidement compris que pour avoir ce que tu veux il fallait les garder en réserve comme une récompense d’un comportement adéquat. Ensuite tu as appris à parler, et là encore, tu ne répondais qu’à ce que tu voulais, faisant rapidement le tri entre les conversations intéressantes, et le reste. Il faut rajouter à l’équation que tu as parlé tard dans ta petite enfance, et que quand tu t’exprimais, tu le faisais exclusivement en Russe. Voilà qui a sans doute compliqué les relations avec le reste de ta famille. Tu as toujours été un homme de tête cependant. Pour le reste tu étais souvent ce que certains qualifie de “dans la lune”. Ailleurs, dans ton propre monde. Ce monde où tu peux calculer, avancer les pions, anticiper… Monde auquel personne d’autre que toi n’a le droit d’accéder, et auquel en grandissant tu n’accédais plus qu’en privée. Ce soir cependant fait exception à la règle, et pour cause.
Il est tard, la présence de Calliope bien que préparée, calculée, change la donne, il faut revoir la main, et replacer les pions. Quel genre d’informations va t’elle t’apporter ? Quelles vont être les prochaines pièces à avancer, voire à sacrifier ? Le champ des possibles est modifié et il faut faire de meilleurs calculs pour être le plus efficace, le plus performant. Aussi quand elle te parle, tu n’es déjà plus là, quelque part, ta garde est baissée. A cet instant elle est plus basse vis à vis de ta partenaire de crime junior que jamais. En a t’elle seulement conscience ?
Tu n’as pas entendu ce qu’elle disait, et elle s’approche dangereusement de toi à un instant charnière. Dans l’étendu des possibles, il y a cette voie, celle où vos lèvres se rencontrent, la situation dérive et aboutit à un changement majeur. Hélas pour ton cerveau malade, tu n’as pas le temps de finir les calculs que déjà ton corps agit sous une impulsion physique, instinctive, quasi magnétique.
C’est le goût de la vodka que tu retrouves sur les lèvres de la jeune femme, le même que sur les tiennes, ou encore dans ce verre inachevé toujours dans ta main. Lèvres qui se frôlent, s’écrasent, trouve une proximité toute nouvelle, réveillant ce qui jusque là n’était que pur fantasme et jeu de l’esprit.
Les conséquences à partir de ce point de non retour peuvent être diverses et variées. C’est comme si un dès pouvait tirer au sort n’importe quelle voie du destin. Tu n’es plus maître de ce dernier, tu l’as jeter, et maintenant le sort n’a plus qu’à décider pour toi de l’issue.
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
- » parchemins postés : 723
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 1644
Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Lun 14 Juin 2021 - 22:26
Elle ne comprend pas. Et pour le coup, elle est presque sur le point de s’agacer. Elle est épuisée et pourtant elle fait l’effort de lire ce dossier tout à fait officieux, et de le lire avec attention s’il vous plait. Elle traque chaque détail intéressant et relève les problèmes de procédure qui pourraient handicaper l’étudiant par la suite. Elle est d’une aide utile et précise, elle fait l’effort malgré un sentiment de fatigue qui la ronge.
Et qu’est ce que fait le Majewski ? Il revasse. Ca se voit sur son visage qu’il n’est plus de ce monde. Qu’il est ailleurs. Elle se surprend même à se dire qu’il est bien plus beau sans cet air arrogant et trop sur de lui qu’il affiche absolument partout. Partout sauf là. Sauf maintenant. Alors elle essaye d’attirer son attention. Elle essaye de capter son regard. Elle oeuvre en douceur malgré l’agacement qui grandit en elle. Pour faire ça, ils auraient pu rentrer chacun chez soit. Rêvasser, elle pouvait le faire dans son lit, et elle y serait bien mieux par ailleurs.
La suite, elle ne la comprend pas. Elle ne la comprend absolument pas. Elle ne comprend pas du tout comment elle se retrouve à embrasser l’auror. Elle n’a même pas le souvenir de son corps se redressant pour se saisir de ses lèvres. Non. A un instant « t », elle cherche son regard, à l’instant d’après, sa langue rentre en contact avec celle du soviétique.
Pourquoi ? Comment ? Son esprit proteste violemment contre ce rapprochement qui n’a aucun sens. Elle n’apprécie pas le Majewski alors comment se fait il que ce baiser lui plaise au point qu’elle soit incapable de le repousser ? Est-ce la fatigue ou la vodka qui fait qu’elle ait rendu les armes avant même de se rendre compte du combat qui venait d’être déclaré ?
Elle n’a aucune réponse à ces questions. Tout ce qu’elle sait, c’est que tout son corps répond à l’appel de ce baiser inattendu. Ses mains viennent même attraper la nuque de l’étudiant pour le garder près d’elle tandis qu’elle rompt le baiser pour demander précipitamment :
- Qu’est ce qui vous prend ?
Le « vous » sonne bizarre dans sa bouche alors que celle-ci s’affairait il y a encore une seconde à dévorer les lèvres du stagiaire.
Et qu’est ce que fait le Majewski ? Il revasse. Ca se voit sur son visage qu’il n’est plus de ce monde. Qu’il est ailleurs. Elle se surprend même à se dire qu’il est bien plus beau sans cet air arrogant et trop sur de lui qu’il affiche absolument partout. Partout sauf là. Sauf maintenant. Alors elle essaye d’attirer son attention. Elle essaye de capter son regard. Elle oeuvre en douceur malgré l’agacement qui grandit en elle. Pour faire ça, ils auraient pu rentrer chacun chez soit. Rêvasser, elle pouvait le faire dans son lit, et elle y serait bien mieux par ailleurs.
La suite, elle ne la comprend pas. Elle ne la comprend absolument pas. Elle ne comprend pas du tout comment elle se retrouve à embrasser l’auror. Elle n’a même pas le souvenir de son corps se redressant pour se saisir de ses lèvres. Non. A un instant « t », elle cherche son regard, à l’instant d’après, sa langue rentre en contact avec celle du soviétique.
Pourquoi ? Comment ? Son esprit proteste violemment contre ce rapprochement qui n’a aucun sens. Elle n’apprécie pas le Majewski alors comment se fait il que ce baiser lui plaise au point qu’elle soit incapable de le repousser ? Est-ce la fatigue ou la vodka qui fait qu’elle ait rendu les armes avant même de se rendre compte du combat qui venait d’être déclaré ?
Elle n’a aucune réponse à ces questions. Tout ce qu’elle sait, c’est que tout son corps répond à l’appel de ce baiser inattendu. Ses mains viennent même attraper la nuque de l’étudiant pour le garder près d’elle tandis qu’elle rompt le baiser pour demander précipitamment :
- Qu’est ce qui vous prend ?
Le « vous » sonne bizarre dans sa bouche alors que celle-ci s’affairait il y a encore une seconde à dévorer les lèvres du stagiaire.
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Mar 15 Juin 2021 - 12:09
Les lèvres se frôlent, se touchent, et finalement viennent se rencontrer les langues qui commencent un ballet sensuel, dans une dualité exquise. La tension monte, mais elle n’est pas créée par vos mauvais caractère respectif sinon par l’envie soudaine née d’une impulsion non maîtrisée. Le contrôle c’est pourtant ce qui fait que ta vie tient encore la route. Tu l’exerces sans cesse, sur ton corps, ton esprit, c’est ce qui l’empêche de se laisser au grand n'importe quoi d’une impulsivité sans nom et sans limite. Ce contrôle, tu ne le perds qu’en de rares occasions où il ne vaut mieux pas se trouver en travers de ta route à moins de vouloir volontairement y laisser des plumes. Heureusement pour Calliope, tes instincts vis à vis d’elle sont charnels. Enfin, heureusement, tout est une question de point de vue. Mais de prime abord, la belle semble apprécier son châtiment. Si tu avais eu toute ta tête à cet instant, si la reine ne s’était pas trop avancée, tu aurais eu un avis tactique sur la question. Hélas, l’avidité créée par le lâcher prise ne permet pas de réfléchir.
Elle t’arrête, hors d’haleine l’un comme l’autre, il semblerait que pendant quelques secondes respirer ait été dénué d’intérêt. Vous vous jaugez en chien de faillance pantelant. Vous avez commencé à emprunter le chemin dérobé, caché du sentier principal, mais il est encore à portée de vue. Reprendre là où Calliope t’a arrêté voudrait sans doute dire abandonner définitivement la voie précédente pour en ouvrir une nouvelle.
Sa voix résonne dans le bureau, c’est la seule chose qui vient briser le silence depuis un long instant, elle sonne faux. Le ton, le vouvoiement, tout cela ne semble pas coller à la situation induite par ta faute mais prolongée par la sienne. Ainsi vous êtes tous les deux responsables du débordement, mais tu restes le coupable tout trouvé aux yeux de la Muller qui ne s’attendait définitivement pas à ce genre d’attaque frontale de ta part. Il faut dire que tu n’es pas toujours le plus entreprenant. Tu agis dans l’ombre. En l’embrassant tu t’exposes sans le vouloir, le risque est là, et tu n’as jamais été de ceux qui en prennent inutilement. Tu n’acceptes pas de perdre, aussi, tu joues que quand les astres te sont favorables. Aussi, ce baiser sur le canapé en cuir de ta capitaine est soit un coup de maître, soit une erreur fatale.
Oh non. Tu ne te perdras pas en babillage, ni en explications. Ce n’est pas ton genre. Toi, tu ne te justifies que quand il y a une raison pertinente de le faire, quand tu as besoin notamment qu’on avance la date de l’audience… Mais là, tu n’as cure d’expliquer à Calliope pourquoi tu l’as embrassée. Tu ne referas pas le chemin sinueux à l’envers, comment pourrait-elle dénouer le fil et comprendre ? Cela pourrait lui faire peur. Tu ne la pas forcée, tu ne la forceras pas.
« Repousse moi, si tu le peux. »
Cela n’a rien à voir avec une menace proférée à son égard. Non, en réalité c’est un défi lancé à la belle, il se trouve que toi, tu ne veux pas t’arrêter là. Si vous n’allez pas au bout de l’acte… Vous aurez un pouvoir étrange sur l’autre, l’alchimie peut on la crever dans l'œuf ?
Aussi, tu recommences, et cette fois ci de façon complètement délibérée. Elle se tient si près de toi, c’est facile, il n’y a qu’à s’avancer légèrement pour rencontrer à nouveau ses lèvres. Elle ne t’a pas repoussée. Alors tu aurais pu largement lui retourner la question. Qu’est ce qui lui a pris de vouloir te garder contre elle ?
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Mar 15 Juin 2021 - 17:24
Calliope Muller n’est pas le genre de femme qu’on ose embrasser, en général. On la trouve revêche, on la trouve coincée, on la trouve stricte. On fantasme peut être, on y pense parfois mais jamais au grand jamais personne n’avait osé ainsi conquérir ses lèvres tel un champs de bataille. Non. La brune est plutôt de celle qui manifeste son intérêt et finit par obtenir ce qu’elle veut. Le contraire, elle ne connait pas. Alors autant dire que le dépaysement est complet. Elle est tellement surprise qu’elle lui rend ce baiser dans un premier temps. Ou était-ce l’envie ? L’alcool ? La fatigue ? Elle ne saurait le dire. Pourtant, elle continue cette échange, exprimant tacitement son consentement.
Mais quelque-chose la perturbe. Ce baiser réveille en elle un désir qu’elle n’assumait guère, qu’elle ne reconnaissait même pas. Une femme normale aurait sûrement simplement profité de cet instant. Mais la Muller ne peut s’empêcher de se demander pourquoi. Pourquoi donc l’embrasse-t-il ? Elle commence à connaitre le Majewski et elle ne peut s’empêcher de chercher la faille. Il y a forcément une raison. Il y a forcément quelque-chose qui la poussait à faire cela. Quoi donc ? Quel est son intérêt ? Elle n’en voit aucun. Elle n’est pas femme qui changera d’attitude après une nuit torride dans un commissariat de quartier mal fâmé. Elle lui a déjà signifié son accord pour l’aider alors qu’a-t-il à y gagner ? Elle n’en a aucune idée.
Alors elle retire ses lèvres, brisant ce baiser fiévreux. Son regard foncé sonde celui du soviétique à la recherche de malice, à la recherche d’un signe de victoire. Il n’y en a aucun. Elle ne voit rien. Elle ne sonde rien. Tout au plus y lit elle du désir. Alors elle l’interroge. La réponse est décevante. Elle n’en est même pas une. Tout au plus l’autorise-t-il à faire marche arrière. Si elle le « peut ». Non pas si elle le « veux ». Elle le veut pourtant. Parce qu’elle ne connait pas les tenants et les aboutissants de cet acte charnel. Elle n’en connait pas les enjeux et cette méconnaissance l’effraie, l’inquiète.
Mais il a raison. Elle ne le peut pas. La tension qui règne dans cette pièce à changé radicalement de nature… Elle hésite à le repousser puis elle se souvient de son air absent, de ses reveries temporaires. Elle se souvient s’être penchée. Elle se refait le film dans la tête, pensant comprendre. Il la désire. Il l’a embrassée, parce qu’il en ressentait l’envie au moment où leurs visages s’étaient rapprochés dans un tout autre but. Elle le désirait aussi et en plus de cela, quelques heures à cette occupation lui permettait de gagner un temps précieux, de lui faire oublier son enquête le temps d’une soirée. C’était win-win, pour elle et uniquement pour elle.
Alors elle céde. Abolissant tout barrière morale qu’elle pouvait avoir. C’était un collaborateur, c’était un étudiant… certes mais c’était aussi et surtout un homme qui venait de l’embrasser d’une manière qui lui avait coupé le souffle. Et ça serait mentir de prétendre qu’elle n’en voulait pas d’avantage. Elle cède. Cette fois, ce son ses lèvres qui viennent prendre possession de celles du Grymm. Ce baiser est sensuel mais n’a rien de romantique. Ses doigts, ses ongles, s’impriment dans la nuque du jeune homme. Sa bouche se fait impérieuse contre celle du Majewski. Elle en veut plus. Tout de suite. Avant de risquer de changer d’avis.
Mais quelque-chose la perturbe. Ce baiser réveille en elle un désir qu’elle n’assumait guère, qu’elle ne reconnaissait même pas. Une femme normale aurait sûrement simplement profité de cet instant. Mais la Muller ne peut s’empêcher de se demander pourquoi. Pourquoi donc l’embrasse-t-il ? Elle commence à connaitre le Majewski et elle ne peut s’empêcher de chercher la faille. Il y a forcément une raison. Il y a forcément quelque-chose qui la poussait à faire cela. Quoi donc ? Quel est son intérêt ? Elle n’en voit aucun. Elle n’est pas femme qui changera d’attitude après une nuit torride dans un commissariat de quartier mal fâmé. Elle lui a déjà signifié son accord pour l’aider alors qu’a-t-il à y gagner ? Elle n’en a aucune idée.
Alors elle retire ses lèvres, brisant ce baiser fiévreux. Son regard foncé sonde celui du soviétique à la recherche de malice, à la recherche d’un signe de victoire. Il n’y en a aucun. Elle ne voit rien. Elle ne sonde rien. Tout au plus y lit elle du désir. Alors elle l’interroge. La réponse est décevante. Elle n’en est même pas une. Tout au plus l’autorise-t-il à faire marche arrière. Si elle le « peut ». Non pas si elle le « veux ». Elle le veut pourtant. Parce qu’elle ne connait pas les tenants et les aboutissants de cet acte charnel. Elle n’en connait pas les enjeux et cette méconnaissance l’effraie, l’inquiète.
Mais il a raison. Elle ne le peut pas. La tension qui règne dans cette pièce à changé radicalement de nature… Elle hésite à le repousser puis elle se souvient de son air absent, de ses reveries temporaires. Elle se souvient s’être penchée. Elle se refait le film dans la tête, pensant comprendre. Il la désire. Il l’a embrassée, parce qu’il en ressentait l’envie au moment où leurs visages s’étaient rapprochés dans un tout autre but. Elle le désirait aussi et en plus de cela, quelques heures à cette occupation lui permettait de gagner un temps précieux, de lui faire oublier son enquête le temps d’une soirée. C’était win-win, pour elle et uniquement pour elle.
Alors elle céde. Abolissant tout barrière morale qu’elle pouvait avoir. C’était un collaborateur, c’était un étudiant… certes mais c’était aussi et surtout un homme qui venait de l’embrasser d’une manière qui lui avait coupé le souffle. Et ça serait mentir de prétendre qu’elle n’en voulait pas d’avantage. Elle cède. Cette fois, ce son ses lèvres qui viennent prendre possession de celles du Grymm. Ce baiser est sensuel mais n’a rien de romantique. Ses doigts, ses ongles, s’impriment dans la nuque du jeune homme. Sa bouche se fait impérieuse contre celle du Majewski. Elle en veut plus. Tout de suite. Avant de risquer de changer d’avis.
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Mer 16 Juin 2021 - 17:34
Tu vois souvent au-delà des apparences, cette faculté n’en est pas une à proprement parler, c’est davantage une conséquence directe du fait que tu sois observateurs et taciturne. Ne pas parler pour ne rien dire permet de laisser à ton esprit l’espace nécessaire pour comprendre et analyser le reste du monde.
Calliope ne s’attendait pas à ce que tu l’embrasses, elle s’est laissée prendre de cours, peut-être même que ça ne lui était jamais arrivée. Il faut dire qu’elle ne laisse que peu de place à l’imprévu dans sa vie, cela se voit, elle range trop bien, elle compartimente, n’offre que de rares moments de faiblesse, et quand elle le fait, elle nie l’évidence. Oui, tu l’as bien compris. Sauf que l’inconnue Dimitri Majewski n’a de cesse que de vouloir casser son équation parfaite et de la contrarier, c’est peut être pour ça que tu l’énerve tant, parce qu’elle n’a pas de prise sur toi, qu’elle ne sait pas comment faire pour en avoir, elle n’a pas encore entrevu la faille exploitable chez toi, et pourtant il en existe. Peut être que cette prise de risque ce soir en est une, sans doute même, mais Calliope n’a pas encore la vue d’ensemble sur le tableau pour comprendre, une chance pour toi.
Elle ne peut pas réfréner la vague qui lui est tombée dessus, c’est en train de vous submerger tous les deux en réalité. Si il y avait une part de laissé allé dans le premier baiser que vous avez échangés, la surprise du premier échange, quand elle s’avance pour prendre tes lèvres la seconde fois, c’est l’avidité qui prend le dessus. Et là c’est toi qui te laisse surprendre parce que tu ne t’attendais pas à ce que la coincée Miss Muller se change en animal affamé en si peu de temps et avec si peu de retenue. Elle n’a pas même cherché à nier tes paroles, plus aucune autre ne sera échangée pour l’instant. Si tu es décontenancé ça ne dure pas plus que quelques secondes, tu retrouves rapidement tes moyens. Tu sais où tout cela va mener, il n’y a aucune hésitation à avoir maintenant, pas quand tu sens les ongles de la jeune femme s’imprimer dans ta peau. Il ne faut qu’un geste distrait pour te débarrasser de ton verre, et poser par la suite tes mains sur la taille de guêpe de l’assistante et la faire s’installer sur toi dans une position bien plus confortable. Sa jupe remonte sur ses cuisses sous ton impulsion. Tes doigts glissent jusque là, rencontrant la peau nue.
Tu ressens une urgence dans ton corps, un manque de contrôle déplorable vis à vis de cette situation qui pourrait t’échapper des mains sans que tu ne sembles faire quoi que ce soit pour lutter contre. La fièvre s’empare de vous, c’est inévitable, inéluctable ce qui est en train de se dérouler sur ce canapé.
Sans perdre de temps, tes doigts rencontrent les boutons du chemisier qu’il ouvre par en haut découvrant la peau dorée de la jeune femme à mesure que le vêtement perd son utilité de camouflage, hors de question de te priver.
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Mer 16 Juin 2021 - 22:18
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Jeu 17 Juin 2021 - 1:38
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Re: the devil can't look at death head on - callimitri 3 (terminé)
Jeu 17 Juin 2021 - 22:20
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