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entretiens procédure pénale - Even the devil can’t escape its executioner -callimitri#4 (terminé)
Mer 16 Juin 2021 - 17:35
Tes pas résonnent dans le couloir. Tu es presque arrivé à destination. Un entretien privé que tu as décroché sans doute contre l’avis de la principale intéressée, mais il a fallu ruser pour parvenir à tes fins. Elle ne veut pas te voir, elle ne l’a jamais dit sous cette forme, mais le bilan est le même, tu l’as compris, ce n’était pas difficile à saisir à l’inverse de l’enquête sur laquelle vous êtes censés travailler de concert. Non, Calliope Muller ne va pas s’en sortir à si bon compte.
Le plan s'est imposé de lui-même quand tu as entendu parlé de ces entretiens individuels. Tu ne lis pas dans les pensées, mais parce qu’elle t’as déjà fait remarquer plusieurs fois tes lacunes en procédures pénales, tu as bien le droit de faire appel à la personne peut être la plus qualifiée pour te conseiller, voire même t’apprendre. Bien sûr ce n’est sur le papier qu’une tactique. Tu n’en a cure qu’elle trouve que tes rapports ne sont pas parfaits. La perfection pour une personne comme elle n’est pas atteignable, et sans doute l’atteindrais tu qu’elle continuerait à nier l’évidence… Et pourtant… Pourtant, si tu ne l'as pas touché, tu as dû t’en approcher très près si tes souvenirs sont véridiques.
Hélas pour l’assistante, vu que tu as mis les formes dans ta demande, puisque tu t’en es référé à tes encadrants, elle ne pouvait dire non. Alors tu as reçu une réponse positive pour ton entretien appuyé par diverses lettres de recommandations. L’initiative étant la tienne, les professeurs n’ont pu que trouver remarquable ta ténacité et ton exemplarité alors que tu passeras bientôt du statut de stagiaire à celui de junior.
Tu toques à la porte de façon claire, et tu l’ouvres. La jeune femme est déjà présente dans le bureau, ça ne t’étonne pas.
« Bonjour Miss Muller. »
Ton air est avenant, ton visage souriant. Non, ça ne te déplait pas de la voir, et puisqu’elle t’as mis des bâtons dans les roues, tu apprécies d’autant plus ce qui semble être une victoire.
@Calliope Muller
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
- » parchemins postés : 723
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 1644
Re: entretiens procédure pénale - Even the devil can’t escape its executioner -callimitri#4 (terminé)
Jeu 17 Juin 2021 - 10:43
Calliope s’est réveillée de mauvaise humeur. Parce que son programme de la matinée ne lui plait guère. Pourtant, elle avait tout fait pour esquiver ces retrouvailles des plus gênantes. Elle avait ignoré les patronus, ignorés les hiboux… Même quand il avait sollicité un entretien dans le cadre université elle avait ignoré son courrier. Mais l’étudiant qui n’était pas le sien avait été rusé, malin, elle ne pouvait pas lui retirer ceci. Il était passé par son supérieur, le Professeur de droit qui avait fait redescendre sa requête jusqu’à elle, elle n’avait plus eut le choix.
En prévoyance de cet entretien et en se remémorant la fin de soirée qu’ils avaient passé au bureau des aurors, la jeune femme avait enfilé un pantalon de lin blanc et une chemise à longue manche en coton bleu claire malgré la chaleur qui régnait en ce mois de mai. Elle comptait sur la fraicheur du château en pierre pour survivre à cette tenue couvrante. Mais il était hors de question que le dérapage de la dernière fois ne se reproduise. Jamais.
Elle s’était installée dans le bureau du Professeur de droit, celui là même qui lui avait imposé cet entretien. Elle avait prit avec les jugements qu’elle avait rédigé et qu’elle souhait relire avant de les transmettre pour validation au juge Wakefield. Mais son esprit avait du mal à se concentrer sur cette tâche parce qu’elle ne pouvait s’empêcher de rager contre l’audace et la témérité du Majewski.
Elle savait que c’était une excuse. Demander des cours de rattrapage en procédure pénale, c’était clairement du foutage de gueule si vous lui permettez l’expression. Elle savait très bien qu’il n’avait cure des règles qui régissaient les procédures pénales. Il le lui avait démontré a plusieurs reprises. Ce qui comptait pour l’aurore stagiaire c’était la fin et non les moyens. Il s’agissait là d’un moyen de la revoir et elle le savait très bien. Ce qu’elle ne savait pas, et qu’elle ne voulait pas savoir, c’était pourquoi.
Il toque, entre, et son sourire exaspère aussitôt la Muller. Elle ne peut plus le voir, elle ne peut plus le supporter ce sourire. Elle le regarde comme un parasite particulièrement désagréable avant de montrer d’un geste de la main le fauteuil qui est face à elle.
- Majewski. Vous pouvez vous installer.
Elle reprend ses parchemins et les range soigneusement avant de dire :
- Je suis étonnée qu’un auror stagiaire ne commence à s’intéresser au code magique de procédure pénale quelques jours avant d’être définitivement diplômé.
Si encore sa thèse était validée… Le voir redoubler serait un véritable plaisir.
En prévoyance de cet entretien et en se remémorant la fin de soirée qu’ils avaient passé au bureau des aurors, la jeune femme avait enfilé un pantalon de lin blanc et une chemise à longue manche en coton bleu claire malgré la chaleur qui régnait en ce mois de mai. Elle comptait sur la fraicheur du château en pierre pour survivre à cette tenue couvrante. Mais il était hors de question que le dérapage de la dernière fois ne se reproduise. Jamais.
Elle s’était installée dans le bureau du Professeur de droit, celui là même qui lui avait imposé cet entretien. Elle avait prit avec les jugements qu’elle avait rédigé et qu’elle souhait relire avant de les transmettre pour validation au juge Wakefield. Mais son esprit avait du mal à se concentrer sur cette tâche parce qu’elle ne pouvait s’empêcher de rager contre l’audace et la témérité du Majewski.
Elle savait que c’était une excuse. Demander des cours de rattrapage en procédure pénale, c’était clairement du foutage de gueule si vous lui permettez l’expression. Elle savait très bien qu’il n’avait cure des règles qui régissaient les procédures pénales. Il le lui avait démontré a plusieurs reprises. Ce qui comptait pour l’aurore stagiaire c’était la fin et non les moyens. Il s’agissait là d’un moyen de la revoir et elle le savait très bien. Ce qu’elle ne savait pas, et qu’elle ne voulait pas savoir, c’était pourquoi.
Il toque, entre, et son sourire exaspère aussitôt la Muller. Elle ne peut plus le voir, elle ne peut plus le supporter ce sourire. Elle le regarde comme un parasite particulièrement désagréable avant de montrer d’un geste de la main le fauteuil qui est face à elle.
- Majewski. Vous pouvez vous installer.
Elle reprend ses parchemins et les range soigneusement avant de dire :
- Je suis étonnée qu’un auror stagiaire ne commence à s’intéresser au code magique de procédure pénale quelques jours avant d’être définitivement diplômé.
Si encore sa thèse était validée… Le voir redoubler serait un véritable plaisir.
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Re: entretiens procédure pénale - Even the devil can’t escape its executioner -callimitri#4 (terminé)
Jeu 17 Juin 2021 - 18:13
Ne pas répondre à tes différents messages, ou tentatives de connexion voilà qui n’était pas une bonne initiative de la part de Calliope. Elle t'aurait répondu, même succinctement, et tu aurais eu de quoi te mettre sous la dent. Mais le fait qu’elle t’ignore a fini de te convaincre qu’il fallait que tu fasses quelque chose pour remédier à cette situation. Et tu l’as fait, maintenant elle doit s’en mordre les doigts et regretter amèrement son choix. Car il n’y a que vous dans cette salle, ce bureau où tu entres après avoir bien innocemment salué celle qui s’invente professeur d’un jour.
A peine rentré, les hostilités commencent déjà. Voilà qui est amusant. Elle ne laisse pas la place au doute, ou au malaise s’installer. Elle n’a aucune excuse pour son comportement, rien qui puisse justifier ce qu’elle a fait, et pourquoi elle l’a fait. Et c’est sans doute la raison pour laquelle elle t'évitait jusqu’ici. La vérité est sans doute que d'excuses il n’y a pas de bonne, car il n’y en a pas tout court. Ce qu’il s’est passé entre vous il y a de ça près de deux semaines maintenant est le fruit d’un hasard sordide quoique appréciable tu ne pourrais dire le contraire. C’était plus qu’appréciable, c’était bon.
“Il n’est jamais trop tard pour apprendre. Aussi, si l’on prend en compte nos dernières interactions, il est évident que vous êtes la personne la plus qualifiée pour m’enseigner. »
Il y a tant d’ambiguïté dans cette phrase. Aussi tu ne sais pas quel parti elle va prendre. Parles-tu de votre travail commun ? Celui dont vous ne devez pas parler car trop dangereux, ou encore votre moment partagé dont vous ne pouvez parler mais qui lui n’est pas répréhensible? Il y a des affaires à régler sous jacentes mais hélas pour l’une comme pour l’autre, ce n’est ni le lieu ni le moment.
“Vous avez fait de nombreuses remarques sur divers rapports, et j’aurais aimé voir avec vous plus en détail comment améliorer, la démarche qualité pour être sûr que les magistrats ne perdent pas leur temps, si précieux, pour venir à bout de ceux là. »
Ton air est tranquille alors que chaque détail, chaque mot est savamment étudié. Tu sais que tu ne peux partir de cet entretien bredouille, même si comme elle l’a fait justement remarquer que tu n’es qu’à quelques jours de finir tes études.
“J’ai justement apporté les derniers que vous avez eu en votre possession. ”
Non pas le confidentiel, celui qui vous a été renvoyé après l’audience. Il y a aussi le rapport d’entretiens que vous avez mené.
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Re: entretiens procédure pénale - Even the devil can’t escape its executioner -callimitri#4 (terminé)
Ven 18 Juin 2021 - 11:20
Il s’installe comme un prince sur son trône. Avec ce sourire arrogant qu’elle excècre de plus en plus. Ils se sont regardés un instant en chien de faïence, et c’est Calliope qui avait attaqué la première. Ne dit on pas que la meilleure des défense est l’attaque ? C’est quelque-chose qu’elle avait apprit auprès de son père. Et qu’elle appliquait dans sa vie personnelle et professionnelle dès qu’elle le sentait nécessaire.
Le fait est qu’elle ne voulait pas voir le Majewski. Elle était très mal à l’aise à l’idée de ce qu’il s’était passé dans le bureau de sa supérieure hiérarchique. Il l’avait embrassé et elle avait cru bon de profiter de cet instant de faiblesse. Sauf qu’il était clair que c’était une erreur. Elle savait qu’il s’en servirait contre elle et c’est exactement ce qu’il fit lorsqu’il repondit en mentionnant de façon à peine dissimulé leurs ébats dans ce canapé de cuir.
- Je n’en doute pas. Le temps que le puis vous accorder est limité, aussi j’espère que vous apprendrez vite.
Comprenez qu’elle avait l’intention d’expédier cette obligation aussi vite que possible. Et tant pis s’il ne suivait pas. Elle ne pouvait pas rattraper dix dans l’études en une séance et personne ne pourrait le lui reprocher. Elle n’a pas envie de perdre plus de temps avec le Majewski maintenant qu’elle a été rassurée sur les agissements de son oncles lesquels avaient été sécurisés. Mais il s’accrochait comme une pieuvre et elle ne savait pas si c’était à cause de cette enquête ou à cause de leur erreur commune.
Il sort ses dossiers et la baratine. Elle n’est pas née de la dernière pluie. Elle sait que le russe n’en a rien à faire que ses enquêtes soient carrées et que ses procédures soient légitimes. Même son frère était plus sérieux que cela en la matière. Il ne s’agissait que d’une excuse mais le Grymm était assez doué pour broder autour. Dommage pour lui, elle avait bien l’intention de le prendre au mot. La jeune femme était experte en procédure pénale et dans ce domaine rien ne lui échappait. Elle prend le dossier, l’ouvre à une page au hasard. Celui de la garde à vue de l’alchimiste qui a faillit faire piéger Alistair.
- La garde à vue. Commençons par là.
Elle parcourt le P.V. des yeux avant de demander.
- Combien de temps a-t-elle duré et pour quelles raisons ? Quels sont les articles du Code de procédure Pénale Magique que vous avez utilisé pour fonder vos prétentions ?
Et puisqu’elle n’est pas d’une totale mauvaise foi, qu’elle n’a jamais été de celles qui apprennent par coeur les articles de loi parce qu’elle trouve ça inutile, elle prend sa baguette pour faire sortie de la bibliothèque le code en question qu’elle dépose avec délicatesse face à l’auror en rattrapage.
Le fait est qu’elle ne voulait pas voir le Majewski. Elle était très mal à l’aise à l’idée de ce qu’il s’était passé dans le bureau de sa supérieure hiérarchique. Il l’avait embrassé et elle avait cru bon de profiter de cet instant de faiblesse. Sauf qu’il était clair que c’était une erreur. Elle savait qu’il s’en servirait contre elle et c’est exactement ce qu’il fit lorsqu’il repondit en mentionnant de façon à peine dissimulé leurs ébats dans ce canapé de cuir.
- Je n’en doute pas. Le temps que le puis vous accorder est limité, aussi j’espère que vous apprendrez vite.
Comprenez qu’elle avait l’intention d’expédier cette obligation aussi vite que possible. Et tant pis s’il ne suivait pas. Elle ne pouvait pas rattraper dix dans l’études en une séance et personne ne pourrait le lui reprocher. Elle n’a pas envie de perdre plus de temps avec le Majewski maintenant qu’elle a été rassurée sur les agissements de son oncles lesquels avaient été sécurisés. Mais il s’accrochait comme une pieuvre et elle ne savait pas si c’était à cause de cette enquête ou à cause de leur erreur commune.
Il sort ses dossiers et la baratine. Elle n’est pas née de la dernière pluie. Elle sait que le russe n’en a rien à faire que ses enquêtes soient carrées et que ses procédures soient légitimes. Même son frère était plus sérieux que cela en la matière. Il ne s’agissait que d’une excuse mais le Grymm était assez doué pour broder autour. Dommage pour lui, elle avait bien l’intention de le prendre au mot. La jeune femme était experte en procédure pénale et dans ce domaine rien ne lui échappait. Elle prend le dossier, l’ouvre à une page au hasard. Celui de la garde à vue de l’alchimiste qui a faillit faire piéger Alistair.
- La garde à vue. Commençons par là.
Elle parcourt le P.V. des yeux avant de demander.
- Combien de temps a-t-elle duré et pour quelles raisons ? Quels sont les articles du Code de procédure Pénale Magique que vous avez utilisé pour fonder vos prétentions ?
Et puisqu’elle n’est pas d’une totale mauvaise foi, qu’elle n’a jamais été de celles qui apprennent par coeur les articles de loi parce qu’elle trouve ça inutile, elle prend sa baguette pour faire sortie de la bibliothèque le code en question qu’elle dépose avec délicatesse face à l’auror en rattrapage.
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Re: entretiens procédure pénale - Even the devil can’t escape its executioner -callimitri#4 (terminé)
Ven 18 Juin 2021 - 18:07
Avec ce face à face, tu retrouves la Calliope telle que tu l'as toujours connue. Froide, qui fait tout pour t'éviter et pour couper court à la conversation. Tu te demandes si celle qui s'est retrouvée à moitié nue dans tes bras, en pleine exhibition de ses talents sexuels ne sort que la nuit voire si même elle existe. Possède telle une double personnalité similaire à la tienne qui s'assimile à un personnage aux dons certains, et qui semble avoir un feu intérieur ardent ? Tu ne saurais dire qu'elle Calliope tu préfères. Celle que tu as en face de toi t'amuses, ou plutôt tu t'amuses à la perturber, à la gêner en la mettant dans une situation embarrassante. Elle est coincée avec toi, elle le sait, aussi elle sait que tu ne lâcheras pas, et du fait, elle ne fait aucun effort. Tu ne t'attends pas à ce qu'elle en face, cependant elle a dit qu'elle t'aiderait et en t'evitant, elle ne le fait pas. Refuser de te répondre t'as obligé à la retrancher dans une situation inconfortable, mais toi tu as pris de la matière a travailler, ton alibi est irréprochable. On ne peut rien te reprocher. Tu n'insiste pas en lui vantant quel genre d'élève tu es, tu te contentes de sortir les documents.
Tu ne dis rien alors qu'elle en choisit un et commence à feuilleter. La garde à vue. Bien. Elle se fait autoritaire, professeur ne tenant sans doute pas spécialement à ce que l'élève reparte avec du savoir utile en tête mais Calliope fait bien son travail et elle ne prendra pas le risque que tu te plaignes de sa manière d'enseigner. C'est une bonne exécutante, tu n'en doutes pas, tu es aussi certain qu'elle est redoutable dans son travail. Elle a de l'ambition, de la poigne. Si elle était plus souriante et moins stricte, elle serait d'autant plus attirante. Quoi que certains doivent largement apprécier le côté maîtresse d'école… Ce n'est pas ton cas, mais tu sais maintenant qu'elle a un autre jour.
Le code de procédures tombe ouvert devant toi. Tu ta chaise tu t'avances, cela fait longtemps que tu n'en as pas ouvert un. Tu t'y es déjà penché, nombre de fois, surtout quand tu as débuté à la brigade. Mais avec le temps qui passe se sont juste des lettres et des chiffres que l'on griffonne par cœur. Tu sais plus ou moins où chercher aussi tu commences en silence.
"Il est resté en garde à vue 16h et 45 minutes. Pour faire partie d'un réseau de dealer. Article 75-à pour la possession de substances illicites. "
Tu pointes du doigt l'article en question. L'alinéa sur lequel tes yeux ne sont pas tombés depuis longtemps.Tu en cherches une dans les pages juste après. c00]B pour la récidive, on l'avait déjà interpellé. Et pour le réseau… "
Il faut que tu cherches plus loin dans ta mémoire.
1-3: Dimitri trouve la page et peut donc donner la réponse à Callie
4-6: il utilise un brin de magie pour l'aider à se sortir de l'impasse
7-10: panne sèche
Tu ne dis rien alors qu'elle en choisit un et commence à feuilleter. La garde à vue. Bien. Elle se fait autoritaire, professeur ne tenant sans doute pas spécialement à ce que l'élève reparte avec du savoir utile en tête mais Calliope fait bien son travail et elle ne prendra pas le risque que tu te plaignes de sa manière d'enseigner. C'est une bonne exécutante, tu n'en doutes pas, tu es aussi certain qu'elle est redoutable dans son travail. Elle a de l'ambition, de la poigne. Si elle était plus souriante et moins stricte, elle serait d'autant plus attirante. Quoi que certains doivent largement apprécier le côté maîtresse d'école… Ce n'est pas ton cas, mais tu sais maintenant qu'elle a un autre jour.
Le code de procédures tombe ouvert devant toi. Tu ta chaise tu t'avances, cela fait longtemps que tu n'en as pas ouvert un. Tu t'y es déjà penché, nombre de fois, surtout quand tu as débuté à la brigade. Mais avec le temps qui passe se sont juste des lettres et des chiffres que l'on griffonne par cœur. Tu sais plus ou moins où chercher aussi tu commences en silence.
"Il est resté en garde à vue 16h et 45 minutes. Pour faire partie d'un réseau de dealer. Article 75-à pour la possession de substances illicites. "
Tu pointes du doigt l'article en question. L'alinéa sur lequel tes yeux ne sont pas tombés depuis longtemps.Tu en cherches une dans les pages juste après. c00]B pour la récidive, on l'avait déjà interpellé. Et pour le réseau… "
Il faut que tu cherches plus loin dans ta mémoire.
1-3: Dimitri trouve la page et peut donc donner la réponse à Callie
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7-10: panne sèche
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Re: entretiens procédure pénale - Even the devil can’t escape its executioner -callimitri#4 (terminé)
Ven 18 Juin 2021 - 18:07
Le membre 'Dimitri Majewski' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé d'intrigue' : 1
'Dé d'intrigue' : 1
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Re: entretiens procédure pénale - Even the devil can’t escape its executioner -callimitri#4 (terminé)
Lun 21 Juin 2021 - 10:06
Calliope Muller aime le droit procédural. C’est de loin le droit qui lui plait le plus. Parce que le droit procédural est clair, explicite, tout est prévu, le contrôle est total. Pas besoin de jurisprudence ou presque. Une personne rigoureuse, consciencieuse, ne peut se tromper en terme de procédure. Elle aura toujours raison. Et pour la control-freak qu’est la jeune assistante de justice, il n’y a rien de plus rassurant que le code de procédure pénale. Toutes les réponses y sont.
Elle fait donc léviter son code favori jusqu’au Majewski. Il voulait jouer à l’étudiant consciencieux pour trouver un moyen de l’approcher ? C’était audacieux, et intelligent. Ca ne l’étonnait pas vraiment du Grymm même si ça l’agaçait. Alors pour se venger, la jeune femme pouvait très bien jouer à la professeure stricte et exigeante. Pour le coup, ce n’était même pas un jeu. Elle était ainsi avec ses étudiants. Elle exigeait l’excellente. Mais le fait est que Dimitri Majewski n’était pas son étudiant. Il était son collaborateur et accidentellement son amant. Alors pour gommer cet état de fait, elle se retrouvait a être encore plus… elle même.
Elle croise les bras sur sa poitrine, l’observe en silence feuilleter le code de procédure pénal. Elle ne sait pas si c’est le fait de le voir tourner les pages du code rouge vermillon en fronçant les sourcils, laissant apparaitre des petites rides de contrariété sur son front, mais elle ne peut s’empêcher de le trouver très attirant. Les images de leurs instants volés sur ce canapé lui reviennent en mémoire et elle se force a repousser ces pensées et à se concentrer sur les réponses du Grymm.
- Vos réponses sont tout à fait justes.
Pourtant, le visage de la brune exprime son absence de satisfaction :
- Mais ce n’était pas ce que j’attendais. Je vous demandais sur quel fondement vous avez justifier le temps de votre garde à vue. Il s’agit de l’article 32 du Code de Procédure Pénale Magie, alinéa 3 : « - La durée de la garde à vue ne peut excéder vingt-quatre heures. »
D’un coup de baguette, elle fait tourner les feuilles du code pour atteindre l’article cité de tête et en surbrillance viennent s’afficher l’alinéa qui les concerne. Elle ajoute :
- Quand vous serez à la barre, si les avocats de la défense vous interrogent sur le déroulement de votre enquête et sur les procédures utilisées, soyez attentifs aux questions qui vous sont posées. Si vous répondez à côté, vous risquez de leur faire croire que vous avez quelque-chose à dissimuler.
Calliope n’était jamais sereine quand les aurors ayant participé à l’enquête étaient appelés à témoigner. Surtout quand ils étaient appelés par la défense. Certains avocats étaient des spécialistes des vices de formes et pouvaient faire écrouler toute une procédure sur le fondement d’une seule question… Un cauchemar.
- Bien. Restons sur le sujet si vous le voulez bien. Vous avez considéré comme opportun le fait le lever la garde à vue avant la fin du délai de 24 heures. Admettons que vous auriez voulu qu’il y reste. Sur quel article auriez vous basé vos prétentions ? Quels sont les conditions de fond et de forme pour faire prospérer cette mesure ?
Elle fait donc léviter son code favori jusqu’au Majewski. Il voulait jouer à l’étudiant consciencieux pour trouver un moyen de l’approcher ? C’était audacieux, et intelligent. Ca ne l’étonnait pas vraiment du Grymm même si ça l’agaçait. Alors pour se venger, la jeune femme pouvait très bien jouer à la professeure stricte et exigeante. Pour le coup, ce n’était même pas un jeu. Elle était ainsi avec ses étudiants. Elle exigeait l’excellente. Mais le fait est que Dimitri Majewski n’était pas son étudiant. Il était son collaborateur et accidentellement son amant. Alors pour gommer cet état de fait, elle se retrouvait a être encore plus… elle même.
Elle croise les bras sur sa poitrine, l’observe en silence feuilleter le code de procédure pénal. Elle ne sait pas si c’est le fait de le voir tourner les pages du code rouge vermillon en fronçant les sourcils, laissant apparaitre des petites rides de contrariété sur son front, mais elle ne peut s’empêcher de le trouver très attirant. Les images de leurs instants volés sur ce canapé lui reviennent en mémoire et elle se force a repousser ces pensées et à se concentrer sur les réponses du Grymm.
- Vos réponses sont tout à fait justes.
Pourtant, le visage de la brune exprime son absence de satisfaction :
- Mais ce n’était pas ce que j’attendais. Je vous demandais sur quel fondement vous avez justifier le temps de votre garde à vue. Il s’agit de l’article 32 du Code de Procédure Pénale Magie, alinéa 3 : « - La durée de la garde à vue ne peut excéder vingt-quatre heures. »
D’un coup de baguette, elle fait tourner les feuilles du code pour atteindre l’article cité de tête et en surbrillance viennent s’afficher l’alinéa qui les concerne. Elle ajoute :
- Quand vous serez à la barre, si les avocats de la défense vous interrogent sur le déroulement de votre enquête et sur les procédures utilisées, soyez attentifs aux questions qui vous sont posées. Si vous répondez à côté, vous risquez de leur faire croire que vous avez quelque-chose à dissimuler.
Calliope n’était jamais sereine quand les aurors ayant participé à l’enquête étaient appelés à témoigner. Surtout quand ils étaient appelés par la défense. Certains avocats étaient des spécialistes des vices de formes et pouvaient faire écrouler toute une procédure sur le fondement d’une seule question… Un cauchemar.
- Bien. Restons sur le sujet si vous le voulez bien. Vous avez considéré comme opportun le fait le lever la garde à vue avant la fin du délai de 24 heures. Admettons que vous auriez voulu qu’il y reste. Sur quel article auriez vous basé vos prétentions ? Quels sont les conditions de fond et de forme pour faire prospérer cette mesure ?
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Re: entretiens procédure pénale - Even the devil can’t escape its executioner -callimitri#4 (terminé)
Ven 25 Juin 2021 - 10:07
Tu es tombé juste. Tu le savais. Tu te demandes si elle est déçue de ne pouvoir te réprimander. Du moins c’est ce qu’on dirait au vu de l’expression sur son visage. Mais tu comprends rapidement que ce n’est pas pour ça que son visage est fermé, et non satisfait. Tu dois faire un effort pour réprimer le sourire qui a envie de poindre sur ton visage alors qu’elle commence à t’expliquer pourquoi ta réponse ne lui suffit pas.
Le livre réagit à sa magie en changeant de page tout seul, et finalement l’article est surligné. Tu ne dis rien, les yeux lisant les lettres brillantes qui se présentent devant toi. Tu n’es pas un professionnel de la procédure comme elle. Tu laisses une plus grande part de conditionnel à ton travail qu’elle, et en même temps ce n’est pas une tâche difficile. Tu sais aussi pourquoi elle a un si grand amour des lois, et des bouquins de code pénal. Tout est à sa place, rien ne sort du cadre… Pas comme toi. Tu l’as obligée à aller plus loin que ça. En l’embrassant l’autre soir tu lui a fait quitter le sentier et s’enfoncer dans la forêt, elle t’as suivi, mais aujourd’hui elle lutte pour retrouver les rails.
Serait ce des conseils qu’elle te donne ? Cela y ressemble en tout cas. Tu doutes qu’elle soit très inquiète, cependant tu sais qu’elle est aussi intéressé par tes succès dans le sens où elle travaille sur des enquêtes qui sont les tiennes, au moins une du moins. Tu lèves un sourcil mais ne fait pas de commentaires sur ce qu’elle vient de dire. Des choses à dissimuler tu en as plein, comme tout le monde. Qu’elles sont les siennes ? Voilà une question intéressante. Malgré tout tu es attentif, elle ne peut pas te reprocher le contraire.
“Avec l’autorisation des magistrats nous aurions pu le garder 48h, dans le cas où nous aurions eu la preuve qu’il a commi un crime passible d’a minima… 1 an d’emprisonnement.”
C’est ta baguette que tu sors pour faire bouger les pages. Tu ne sais pas vraiment où tu cherches, mais la magie t’aide justement à rechercher par mot clef. Le 1 an, tu l’as remarqué sur le livre d’ailleurs. Il se peut qu’elle se décide de te taper sur les doigts pour utilisation de magie, mais ne l’a t’elle pas fait ?
Il suffit donc de retrouver le numéro de l’article.
“Article 36.”
Tu le pointes du doigt sur l’important livre devant toi. Enfin tu relèves le regard vers ta professeure sans rien ajouter de plus pendant quelques instants.
“Comment vous auriez fait pour légaliser le fait que j’ai levé la garde à vue pour le suivre ?”
Tu lui renvoies la balle après t’être perdu dans la contemplation de son visage fermé. Ta mémoire semble vouloir absolument te ramener à un autre moment où son regard noir était ancré en toi comme si sa vie en dépendait. Tu n’as rien oublié de ce soir là, sans en avoir envie de toute façon. Cependant cela t’as davantage marqué que tu ne voudrais réellement l’avouer.
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
- » parchemins postés : 723
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 1644
Re: entretiens procédure pénale - Even the devil can’t escape its executioner -callimitri#4 (terminé)
Sam 26 Juin 2021 - 17:55
Certes, il n’a pas dit de sottises. Il n’a pas non plus répondu a la question. Par étourderie, par incompréhension de la consigne pourtant simple qu’elle lui avait énoncé. Certes. Elle le savait, parce qu’elle commençait à entr’apercevoir comment fonctionnait Dimitri Majewski. Mais ce ne serait pas le cas de tout les juges ou de tout les avocats, de tout les collègues aurors à qui il aurait à faire… Quand elle constatait le niveau en droit des aurors de sa connaissance, elle ne comprenait tout simplement pas que ce ne soit pas une matière obligatoire dans le cursus de forces publiques… C’était une aberration.
Elle ne peut s’empêcher de voir sa réaction alors qu’elle parle de choses à dissimuler. Son coeur s’emballe, la ramenant dans ce bureau alors qu’il la possédait toute entière. Voila, une chose à dissimuler. Peut être aurait elle du le préciser avant de partir. Mais son départ rendait les choses plutôt explicites non ? S’il parlait, elle pourrait toujours faire croire qu’il fabulait. Qui serait cru ? La future juge, ex-étudiante émérite, fille de bonne famille ? Ou l’insolent stagiaire auror ? La balance pencherait certainement en sa faveur.
Elle s’ancre dans l’instant présent en lui posant une nouvelle question. Cette fois, le jeune stagiaire énonce une réponse tout à fait correct qu’il vérifie dans le code. Verification inutile pour Calliope Muller, elle travaille actuellement sur un dossier qui nécessitait une telle analyse et elle a encore en tête les articles qui ont pu l’interesser. Alors elle hoche la tête.
- C’est exact, c’est un magistrat qui doit avaliser cette prolongation.
Une marque une pause, relisant la lettre de l’article du code. Elle est sur le point de lui poser une nouvelle question mais il prend la parole et poursuit l’histoire qui a suivi la garde à vue dans leur affaire commune.
- En soit, la levée de la garde à vue plus tôt que prévu ne nécessite pas de procédure particulière. « Qui peut le plus, peut le moins ».
Un adage fort apprécié en procédure pénale pour justifier des prérogatives des différents acteurs judiciaires.
- Toutefois, la surveillance que vous avez opérée pourra poser problème. Une simple filature ne nécessite pas d’autorisation particulière, mais une mise sous surveillance par traçage de patronus, c’est bien plus délicat et cela aurait nécessité que vous ayez informé le magistrat de vos intentions en amont.
Pour maintenant, il n’y avait plus rien à faire. A moins de soudoyer le juge Axton pour qu’il antidate et signe le courrier l’en informant, une hérésie. Ou alors, prier pour que l’avocat qui prendra le dossier en charge ne soit pas trop pointilleux. Le mieux serait encore que les informations obtenues ne soient jamais utilisées, mais ça c’était dans l’interet de son oncle. Pas dans celui du soviétique.
- Savez vous me dire à quel magistrat vous devez adresser de telles requêtes ?
Elle ne peut s’empêcher de voir sa réaction alors qu’elle parle de choses à dissimuler. Son coeur s’emballe, la ramenant dans ce bureau alors qu’il la possédait toute entière. Voila, une chose à dissimuler. Peut être aurait elle du le préciser avant de partir. Mais son départ rendait les choses plutôt explicites non ? S’il parlait, elle pourrait toujours faire croire qu’il fabulait. Qui serait cru ? La future juge, ex-étudiante émérite, fille de bonne famille ? Ou l’insolent stagiaire auror ? La balance pencherait certainement en sa faveur.
Elle s’ancre dans l’instant présent en lui posant une nouvelle question. Cette fois, le jeune stagiaire énonce une réponse tout à fait correct qu’il vérifie dans le code. Verification inutile pour Calliope Muller, elle travaille actuellement sur un dossier qui nécessitait une telle analyse et elle a encore en tête les articles qui ont pu l’interesser. Alors elle hoche la tête.
- C’est exact, c’est un magistrat qui doit avaliser cette prolongation.
Une marque une pause, relisant la lettre de l’article du code. Elle est sur le point de lui poser une nouvelle question mais il prend la parole et poursuit l’histoire qui a suivi la garde à vue dans leur affaire commune.
- En soit, la levée de la garde à vue plus tôt que prévu ne nécessite pas de procédure particulière. « Qui peut le plus, peut le moins ».
Un adage fort apprécié en procédure pénale pour justifier des prérogatives des différents acteurs judiciaires.
- Toutefois, la surveillance que vous avez opérée pourra poser problème. Une simple filature ne nécessite pas d’autorisation particulière, mais une mise sous surveillance par traçage de patronus, c’est bien plus délicat et cela aurait nécessité que vous ayez informé le magistrat de vos intentions en amont.
Pour maintenant, il n’y avait plus rien à faire. A moins de soudoyer le juge Axton pour qu’il antidate et signe le courrier l’en informant, une hérésie. Ou alors, prier pour que l’avocat qui prendra le dossier en charge ne soit pas trop pointilleux. Le mieux serait encore que les informations obtenues ne soient jamais utilisées, mais ça c’était dans l’interet de son oncle. Pas dans celui du soviétique.
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Re: entretiens procédure pénale - Even the devil can’t escape its executioner -callimitri#4 (terminé)
Jeu 1 Juil 2021 - 15:14
Peut être est ce la première fois que votre conversation s’axe autour de quelque chose de tangible, ou du moins la première où tu ne prends pas un malin plaisir à la faire tourner en bourrique. Faut dire que tu as provoqué cette situation de prof/élève pour la voir. Il faut en subir les conséquences, ça ne te dérange pas en réalité ce sacrifice si tu peux en tirer quelque chose. De plus, tu sais que dans son domaine elle est compétente alors il se pourrait qu’effectivement tu apprennes quelque chose aujourd’hui.
Tu as compris, parce qu’elle te l’a dit, et que tu l’as toi-même avoué, que tu n’as pas fait les choses dans les règles de l’art. C’est elle qui t’as fait remarquer que ce que tu as appris n’est pas recevable parce que tu n’as pas annoncé d’abord à la terre entière ce que tu comptais faire pour suivre les coupables. En vous et moi, il est clair que ce genre de détails, tu les arranges après avoir eu ce que tu cherchais. Pourquoi te prendre la tête à faire les choses “bien” -du moins selon les règles du petit monde de Miss Muller- avant même, d’être sûr du résultat ? Si il y a bien quelque chose que tu n’apprécies pas, à l’instar de la jeune femme, c’est perdre ton temps.
Tu es persuadé qu’informé un magistrat de ce que tu comptais faire, n’était pas une bonne idée. Et pour cause, tu es quasiment sûr qu’il y en a un qui trempe dans ses viles magouilles. Alors ça aurait été le meilleur moyen de tuer ton affaire avant même d’avoir eu la moindre information.
“Quelle loi suivre quand les magistrats sont corrompus ?”
Tu glisses l’air de rien, maintenant son regard, pour qu’elle te donne la solution miracle. Si elle ose te dire que ce n’est pas le cas, tu la traiteras peut être de folle.
“En général je prends sur moi de contacter une assistante compétente.”
Oui peut être que tu ne peux résister au fait de chercher la petite bête. Aussi parce que la réponse là, tu ne la possèdes pas, tu ne connais pas le nom de tous les magistrats, information non importante pour toi.
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
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Re: entretiens procédure pénale - Even the devil can’t escape its executioner -callimitri#4 (terminé)
Ven 2 Juil 2021 - 18:23
La vie personnelle de Calliope n’est pas palpitante. Si ce n’est cette relation inattendue avec le stagiaire sur ce bureau, dans cette brigade. Il lui arrive parfois d’avoir quelques aventures d’un soir, ou de plusieurs. Mais elle a fait le deuil de l’idée d’être en couple, d’être mariée, d’avoir des enfants… Parce que la réalité de son sang est-ce qu’elle est. Et elle ne transmettra pas ses gênes impurs à qui que ce soit. Il est déjà bien assez difficile de supporter sa propre existence dans le mensonge, elle ne l’imposera pas à quiconque.
Heureusement, pour compenser, sa vie professionnelle est riche. Extrêmement riche. Parce qu’elle est compétente, parce qu’elle s’en est donné les moyens. Au tribunal, tout le monde s’arrache l’assistante charismatique et efficace qu’elle représente. A Hungcalf, les étudiants louent sa pédagogie liée à l’amour de la matière qu’elle enseigne. A la maison, elle prend plaisir à préparer son concours, un verre de vin à la main, le nez dans les livres et codes qui tapissent sa bibliothèque personnelle… Alors oui, elle est compétente. Oui, elle peut en apprendre beaucoup au stagiaire face à elle compte tenu des lacunes qu’elle a pu constater. Et il serait mentir que de dire que ça ne lui est pas utile, parce qu’au passage elle révise les fondamentaux de son concours, ces passages des codes qu’on pense connaitre et qu’on néglige au profit de sujets plus techniques, plus périlleux.
La Muller prend le temps de lui expliquer les erreurs faites et comment ne pas les reproduire. Il ne peut pas les rattraper. En terme de procédure, il n’y a pas de pirouette que l’on peut faire. A moins de réaliser un faux mais il est évident que la droite Calliope ne soulignera pas cette possibilité. Il faut dire que l’étudiant est moins respectueux des règles qu’elle et il est hors de question de lui souffler une telle idée, il s’y engouffrerait sans attendre et ça ne serait pas pour la servir. Elle avait assez de travail comme ça.
La brune l’interroge sur une question de procédure, à savoir la définition de la personne vers qui il doit se tourner quand il a besoin de l’aval d’un magistrat… Sa réponse fait lever les yeux au ciel de la jeune femme. La brune n’est pas naïve, elle sait bien que certains magistrats ne sont pas très clean. Pourtant, ils ne sont pas nombreux. Surement moins que les aurors et brigadiers corrompus. Elle soutient son regard alors qu’il précise solliciter une assistante compétente. Comme c’était pratique…
- Si vous avez des preuves de ce que vous avancez, il existe des procédures de destitution que je peux vous enseigner. Si vous n’en avez pas, vous feriez mieux de ne pas proférer de tels affirmations… La diffamation peut couter cher et je crois que les aurors stagiaires ne sont pas très bien payés.
Elle marque une pause et ajoute :
- Il est vrai que le code de procédure pénal magique peut être alambiqué. Et effectivement, solliciter le greffe de la chambre correctionnelle du Magenmagot peut être une bonne option.
Elle utilise sa baguette pour faire tourner les pages du code qui est devant l’étudiant :
- Pas sur cette question néanmoins. Si vous interrogez le greffier en chef sur des éléments de procédure aussi basique, vous allez perdre toute crédibilité. Les informations courent vite dans les couloirs du Palais. Voyez, la réponse est simple : quand il s’agit d’une affaire qui relève d’une instruction, vous sollicitez le juge en charge de cette instruction. Quand il n’y en a pas, vous sollicitez le procureur. Articles 78 et 123 du code.
Rp archivé (manque de temps)
Heureusement, pour compenser, sa vie professionnelle est riche. Extrêmement riche. Parce qu’elle est compétente, parce qu’elle s’en est donné les moyens. Au tribunal, tout le monde s’arrache l’assistante charismatique et efficace qu’elle représente. A Hungcalf, les étudiants louent sa pédagogie liée à l’amour de la matière qu’elle enseigne. A la maison, elle prend plaisir à préparer son concours, un verre de vin à la main, le nez dans les livres et codes qui tapissent sa bibliothèque personnelle… Alors oui, elle est compétente. Oui, elle peut en apprendre beaucoup au stagiaire face à elle compte tenu des lacunes qu’elle a pu constater. Et il serait mentir que de dire que ça ne lui est pas utile, parce qu’au passage elle révise les fondamentaux de son concours, ces passages des codes qu’on pense connaitre et qu’on néglige au profit de sujets plus techniques, plus périlleux.
La Muller prend le temps de lui expliquer les erreurs faites et comment ne pas les reproduire. Il ne peut pas les rattraper. En terme de procédure, il n’y a pas de pirouette que l’on peut faire. A moins de réaliser un faux mais il est évident que la droite Calliope ne soulignera pas cette possibilité. Il faut dire que l’étudiant est moins respectueux des règles qu’elle et il est hors de question de lui souffler une telle idée, il s’y engouffrerait sans attendre et ça ne serait pas pour la servir. Elle avait assez de travail comme ça.
La brune l’interroge sur une question de procédure, à savoir la définition de la personne vers qui il doit se tourner quand il a besoin de l’aval d’un magistrat… Sa réponse fait lever les yeux au ciel de la jeune femme. La brune n’est pas naïve, elle sait bien que certains magistrats ne sont pas très clean. Pourtant, ils ne sont pas nombreux. Surement moins que les aurors et brigadiers corrompus. Elle soutient son regard alors qu’il précise solliciter une assistante compétente. Comme c’était pratique…
- Si vous avez des preuves de ce que vous avancez, il existe des procédures de destitution que je peux vous enseigner. Si vous n’en avez pas, vous feriez mieux de ne pas proférer de tels affirmations… La diffamation peut couter cher et je crois que les aurors stagiaires ne sont pas très bien payés.
Elle marque une pause et ajoute :
- Il est vrai que le code de procédure pénal magique peut être alambiqué. Et effectivement, solliciter le greffe de la chambre correctionnelle du Magenmagot peut être une bonne option.
Elle utilise sa baguette pour faire tourner les pages du code qui est devant l’étudiant :
- Pas sur cette question néanmoins. Si vous interrogez le greffier en chef sur des éléments de procédure aussi basique, vous allez perdre toute crédibilité. Les informations courent vite dans les couloirs du Palais. Voyez, la réponse est simple : quand il s’agit d’une affaire qui relève d’une instruction, vous sollicitez le juge en charge de cette instruction. Quand il n’y en a pas, vous sollicitez le procureur. Articles 78 et 123 du code.
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