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les baleines ne pleurent pas (pina)
Lun 31 Mai 2021 - 17:17
Les baleines ne pleurent pas
ft. @Pina Jakobsdóttir
ft. @Pina Jakobsdóttir
Quand un Kiran absolument ravi d'être en week-end rentre enfin à la coloc, après une journée affreusement longue remplie de réunion prise de tête, la première chose qu'il fait est de troquer son costard-cravate pour un caleçon et t-shirt volé à Finn. Il croise ce dernier en sortant de la salle de bain ; "hi," murmure-t-il, l'attirant un peu plus proche par le jersey pour lui voler un baiser (il n'arrive toujours pas à croire qu'il peut faire ça, désormais). Une main se glisse entre ses longues mèches, une autre se pose sur sa hanche pour le maintenir plus près. "training?" demande-t-il contre ses lèvres. "yeah. got home with Pina after class." front contre front, les yeux clos, ils profitent de ce bref instant avant que Kiran ne tapote sa main contre le torse de l'athlète : "get going then. I'm ordering take out tonight, I think - I'll order your usual stuff." ils se séparent après un dernier baiser, et lorsque la porte se referme derrière Finn, l'appartement est silencieux.
Un détour par la cuisine plus tard, Kiran entre dans sa chambre avec deux tasses d'infusion relaxantes à base de tentacula que Kiran a fait maison. Y a un jersey à Finn sur le dossier de sa chaise de bureau, trois oreiller dans le lit, des livres que Pina laisse sur ses étagères — et elle, à la fenêtre, dans le petit coin aménagé pour fumer, lire, se détendre. Chose dont elle a bien besoin, ces derniers temps ; Kiran lui offre un sourire, se penche vers elle pour l'embrasser doucement. "hey love. made you a cuppa." il pose les tasses sur le rebord du bureau à côté de lui, s'assoit le dos contre le mur et fouille dans ses tiroirs pour trouver de quoi rouler. Les mouvements sont habitués, le cône prenant forme entre ses doigts sans qu'il n'ait à y réfléchir ; son attention se pose et s'ancre sur Pina, les tensions de ses épaules, le pli inquiet au coin de ses yeux. Le briquet claque, le joint brûle. Kiran inspire, expire la fumée en des volutes paresseuses. "how are you feeling today?" demande-t-il, la voix basse, le ton doux, le regard posé sur le ciel qui commence doucement à perdre son bleu pour se teinter d'orange et de rose.
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