- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
- » parchemins postés : 723
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 1644
Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Dim 27 Juin 2021 - 22:48
15 juin 2021 - vers 17 heures...
A chaque fois qu’elle y pensait, elle sentait cette boule d’angoisse qui ne la quittait jamais grossir dans sa gorge. Voila deux jours qu’elle n’avait rien mangé, ou presque. Ne se nourrissant que pour réussir à se tenir debout. Le souvenir de cette soirée la rendait folle de stress et d’angoisse. Et Calliope se sentait acculée, dos au mur. Elle ne mangeait plus, ne dormait plus, torturée par ce secret qui venait de lui éclater à la figure, alors qu’elle avait su le garder quatorze années durant.
La cause de ces malheurs, toujours le même. @Dimitri Majewski, l’auror stagiaire, son enfer faite personne. Il avait fallut qu’il soit là alors qu’elle était dans un instant d’ultime faiblesse, sous veritaserum. Il avait cherché. Il n’avait aucune idée de ce qu’il cherchait pourtant il avait mit le doigt sur la seule chose qu’elle ne pouvait pas, qu’elle ne voulait pas dévoiler.
Ce secret, il la suivait, la maudissait depuis qu’elle avait quatorze ans. Depuis qu’elle avait entendu cette conversation entre deux portes. Depuis que les Hangbé avaient émit l’idée d’unir la vie de Calliope à l’un de leurs fils. Un tel engagement avait fait douter Kenneth, avait fait frissonner Atalante. Parce que Calliope n’était pas celle qu’ils prétendaient qu’elle soit.
Et elle n’était pas qu’il elle prétendait être. Le sang qui coulait dans ses veines n’était pas pur comme celui des autres Muller. Elle portait un nom qu’elle ne méritait pas. Elle n’était pas une Muller. Aucune fibre de son être ne l’était. Et si elle ne pouvait rien changer à cela, elle espérait encore pouvoir effacer cette information de l’esprit du Majewski.
Alors elle avait cherché et trouvé quelqu’un qui pourrait l’aider. Enfin… Elle savait ou chercher cette personne tout du moins. Une librairie. Dans le centre d’Inverness. Une librairie où elle allait quand elle était étudiante, avant de travailler au ministère et vivre à Londres. On lui avait donné un endroit, et une description. Il ne lui en avait pas fallut plus pour rejoindre ladite librairie en sortant du bureau. Elle dissimulait parfaitement son mal être derrière un visage impassible et une tenue impeccable.
La cloche sonna, annonçant son entrée dans la librairie. Calliope balaya des yeux l’endroit qui lui était familier à l’époque où elle étudiait à Hungcalf. Il n’est pas tard, la Muller a fait en sorte de quitter tôt le travail. Plusieurs personnes flanent dans les rayons et la brune peine à distinguer qui travaille ici et qui est client… Elle cherche un badge, quelque-chose, n’importe quoi…
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Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Lun 19 Juil 2021 - 7:21
feat Calliope
« En politique, mon cher, vous le savez comme moi, il n'y a pas d'hommes, mais des idées ; pas de sentiments, mais des intérêts ; en politique, on ne tue pas un homme : on supprime un obstacle, voilà tout. » Leo tournait les pages du roman le plus connu d’Alexandre Dumas, caressant les mots puissants et précis d’un regard appréciateur. C’était l’avantage des après midi de semaine, l’été approchant de ses grandes semelles dorés : il y avait de moins en moins de clients, et donc plus de temps pour s’adonner à la lecture, au calme. S’évader au gré des pages, s’émouvoir, apprendre aussi. Parmi tant d’autres, Dumas était un de ses romanciers préférés, et ce bon Edmond Dantes un ami fidèle, dans l’esprit de vengeance et l’amour du secret, protégeant ses fidèles sans jamais se dévoiler vraiment. Installé dans l’encadrement de la porte qui menait à la réserve, il pouvait ainsi vérifier les allers et venues des rares clients sans être vu d’eux, et sans avoir à se départir de son ouvrage au moindre tintement de la clochette de l’entrée. Néanmoins, il restait attentif, alerte, les prunelles mouvantes sous la monture fine de ses lunettes de lecture : il avait reçu un billet, au Styx, la veille au soir, qui n’était signé que d’un sceau d’une prestigieuse famille sorcière, sans rien aucune instruction particulière. L’un des patriarches Muller lui avait signifié son intention de le voir, lui, ou l’une de ses engeances. Cette entrevue pouvait se faire à n’importe quel moment, toujours en dehors du lieu de tous les vices. Ce genre de personnage ne prenait pas le risque de se compromettre dans un tel endroit, aussi, les fois précédentes, il était venu lui acheter un ouvrage de prestige et, entre deux pages d’un livre feuilleté, il avait retrouvé un ordre de mission, lapidaire, mais précis. Les Muller payaient bien, et ne posaient pas de question. Une aubaine pour le Moreno qui, avec cet apport pécuniaire ponctuel, pouvait poursuivre son embargo sur les ingrédients les plus rares entrant dans la composition de la potion tue-loup. Il disposait à présent d’un stock appréciable de ces derniers, et ne les redistribuaient qu’au compte goutte, contre faveur, souvent, dans les entrailles des cercles les plus obscurs des enfers.
La jeune femme qui venait de passer la porte n’était pas une habituée. Il connaissait les rats de bibliothèques et autres vers de livre de la ville, au moins de visu, ayant eu affaire à chacun d’entre eux au moins une fois, depuis près d’un an qu’il officiait entre les étals de best sellers et les exemplaires plus confidentielles. Celle-ci n’était pas d’ici, avec son port de tête gracieux, son pas lent et ses gestes mesurés qui, ici, ne voulait dire qu’une chose : sang-pur. Il ne lui faudrait pas longtemps pour apprendre si, oui ou non, il s’agissait d’un des rejetons d’Allistair ou Carlisle, ne serait ce qu’à la manière dont elle poserait les yeux sur lui. Ces gens-là ont toujours un mal Fou à cacher leur mépris pour les petites gens.
- En quoi puis je vous aider, Mademoiselle ?
Classique, poli, implacable, aussi. Le Moreno ne cherchait pas à cacher son accent portoricain, qui apportait au grain râpeux de sa voix une musicalité qui le rendait reconnaissable à qui souhaitait le trouver. Si c’était une Muller, Allistair l’aurait prévenu. Chercher le libraire qui ne semble pas être né ici.
La jeune femme qui venait de passer la porte n’était pas une habituée. Il connaissait les rats de bibliothèques et autres vers de livre de la ville, au moins de visu, ayant eu affaire à chacun d’entre eux au moins une fois, depuis près d’un an qu’il officiait entre les étals de best sellers et les exemplaires plus confidentielles. Celle-ci n’était pas d’ici, avec son port de tête gracieux, son pas lent et ses gestes mesurés qui, ici, ne voulait dire qu’une chose : sang-pur. Il ne lui faudrait pas longtemps pour apprendre si, oui ou non, il s’agissait d’un des rejetons d’Allistair ou Carlisle, ne serait ce qu’à la manière dont elle poserait les yeux sur lui. Ces gens-là ont toujours un mal Fou à cacher leur mépris pour les petites gens.
- En quoi puis je vous aider, Mademoiselle ?
Classique, poli, implacable, aussi. Le Moreno ne cherchait pas à cacher son accent portoricain, qui apportait au grain râpeux de sa voix une musicalité qui le rendait reconnaissable à qui souhaitait le trouver. Si c’était une Muller, Allistair l’aurait prévenu. Chercher le libraire qui ne semble pas être né ici.
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Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Jeu 5 Aoû 2021 - 16:44
« Cherche le libraire qui ne semble pas être né ici ». Encore fallait il trouver quelqu’un dans cette librairie qu’elle n’avait pas fréquenté depuis plus d’un an. La cloche à l’ancienne à teinte lors de son arrivée et pourtant elle ne voit personne parmi les rayonnages qui s’offrent à elle. Avait il seulement âme qui vive en dehors des personnages des romans qui écumaient les lieux ?
Elle avance de quelques pas, cherches ce qui pourrait ressembler à un comptoir. Il lui faut dépasser plusieurs rayonnages pour voir un bureau ancien ou se trouve une antique caisse enregistreuse. Personne. Voila la brune qui s’agace légèrement. La fille de Kenneth Muller n’a pas l’habitude d’attendre quoi que ce soit ou qui que ce soit. Elle avait été élevée dans un monde où lorsqu’elle claquait des doigts, elle obtenait ce qu’elle voulait.
« En quoi puis je vous aider, Mademoiselle ? ». Si le pronom qui lui est affublé dénote dans cette société où on l’appelle « Miss », la voix graves aux accents latins confirme qu’il pourrait s’agir de son contact. Il est arrivé dans son dos et Calliope n’a pas montré une seconde la surprise dont elle est saisit. Elle se tourne lentement vers l’homme à la peau mordorée.
- Certainement.
Répond-t-elle de sa voix franche et sûre d’elle qu’elle utilise surtout dans le monde professionnel dans lequel elle évolue. Elle prend un instant pour détailler l’homme qui lui fait face. La description donnée par son oncle correspond de point en point. Elle est à peu près sûre d’être face à la personne dont elle a besoin des services.
- Mon oncle, Alistair Muller, m’a vantée les mérites de votre échoppe.
Elle marque une pause et ajoute.
- Parait-il que les services rendus sont incomparables à ceux des autres librairies.
Calliope Muller n’est pas stupide, et comme si c’était nectaire, son oncle l’avait prévenue que si cet homme avait des talents autres que ceux de libraire, il n’en parlait pas ouvertement au sein de cette petite boutique d’Inverness. En mentionnant celui qui l’envoyait et en mentionnant la notion de service, elle esperait être limpide pour celui qui devrait la comprendre.
Elle avance de quelques pas, cherches ce qui pourrait ressembler à un comptoir. Il lui faut dépasser plusieurs rayonnages pour voir un bureau ancien ou se trouve une antique caisse enregistreuse. Personne. Voila la brune qui s’agace légèrement. La fille de Kenneth Muller n’a pas l’habitude d’attendre quoi que ce soit ou qui que ce soit. Elle avait été élevée dans un monde où lorsqu’elle claquait des doigts, elle obtenait ce qu’elle voulait.
« En quoi puis je vous aider, Mademoiselle ? ». Si le pronom qui lui est affublé dénote dans cette société où on l’appelle « Miss », la voix graves aux accents latins confirme qu’il pourrait s’agir de son contact. Il est arrivé dans son dos et Calliope n’a pas montré une seconde la surprise dont elle est saisit. Elle se tourne lentement vers l’homme à la peau mordorée.
- Certainement.
Répond-t-elle de sa voix franche et sûre d’elle qu’elle utilise surtout dans le monde professionnel dans lequel elle évolue. Elle prend un instant pour détailler l’homme qui lui fait face. La description donnée par son oncle correspond de point en point. Elle est à peu près sûre d’être face à la personne dont elle a besoin des services.
- Mon oncle, Alistair Muller, m’a vantée les mérites de votre échoppe.
Elle marque une pause et ajoute.
- Parait-il que les services rendus sont incomparables à ceux des autres librairies.
Calliope Muller n’est pas stupide, et comme si c’était nectaire, son oncle l’avait prévenue que si cet homme avait des talents autres que ceux de libraire, il n’en parlait pas ouvertement au sein de cette petite boutique d’Inverness. En mentionnant celui qui l’envoyait et en mentionnant la notion de service, elle esperait être limpide pour celui qui devrait la comprendre.
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Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Mer 18 Aoû 2021 - 9:33
feat Calliope
« Comme à son habitude, Leonardo ne se montrait que peu loquace, se contentant de dévisager la jeune femme inconnue qui venait de lui répondre avec un aplomb qui était celui de tous ceux de son rang. Elle arrivait comme ils le faisaient, tous, le menton haut, le demi sourire fat, l’air de la femme d’affaire et de pouvoir qu’elle s’imaginait surement être dans sa tête. Allons bon. Le temps d’une demi secondre, il se l’imagina, seule, dans une des rues malfamées de Puerto Rico, et se demanda si elle parviendrait à conserver un petit air bravache et satisfait, avec un cran d’arrêt plaqué contre la gorge. Il aurait aimé sentir sa respiration devenir sifflante, entendre son cœur s’affoler dans sa poitrine comme un rat qui comprend qu’il a été mis en cage, à s’être trop approché de l’appât convoité. ( « Putain Calme toi Léo, t’es vraiment pas net en ce moment ». La fatigue surement. « ouais ouais, c’est ça ouais. On se concentre. On répond poliment à la demoiselle. »). Il se frotta l’aile du nez, et sa réponse ne vint qu’un temps après la précision de la Muller, et sembla lui couter un effort qu’il ne chercha pas à dissimuler.
- Votre oncle a raison, Mademoiselle, malheureusement, je suis bien trop occupé pour pouvoir répondre à votre demande présentement, avec tout le monde qu’il y a dans la boutique.
Il avait emprunté un ton neutre, désignant d’un mouvement de ses prunelles noires l’ensemble de la librairie : en réalité, il n’y avait quasiment pas âmes qui vivait, si ce n’était cette vieille sorcière qui errait dans le rayon des nouvelles romances sorcière et moldus, et les autres vendeurs qui bavardaient entre eux un peu plus loin. Mais rien que ceux-là suffisaient à rendre Léo méfiant, et il ne faisait aucune exception à la règle : il ne mélangeait pas le Business et le Business. Chaque chose en son temps, et les secrets étaient bien gardés. Il fouilla dans une de ses poches de jean pour en tirer un pauvre post it contenant déjà un bout de liste de courses, et griffonna une adresse dessus. Pas de nom, pas d’horaire, rien qu’une rue peu fréquentée d’Inverness.
- Ce soir, après 21 h, à l’étage. Si vous ne venez pas seule, je le saurais, et vous ne me reverrez plus, peu importe vos millions et votre oncle. Merci de votre visite, mademoiselle.
Sans même attendre sa réponse, il la salua d’un signe de la tête, puis lui tourna le dos pour aller renseigner l’aimable grand-mère un peu plus loin, qui lui pressa la main doucement tout en lui indiquant l’ouvrage haut perché qu’elle ne pouvait atteindre seule. Son sourire se fit plus naturel, plus doux aussi, aidant la dame en l’appelant Abuelita alors qu’elle gloussait comme une adolescente.
(« Tu lui a vraiment donné rendez vous à la salle de boxe ? T’as pas peur que les mecs d’en bas viennent l’emmerder ? » Si elle vient pas, c’est qu’elle n’a pas vraiment besoin de moi et que ce n’est qu’un caprice. « brrr, t’es rude. J’aurais pas aimé être ta sœur. » Oh ça va, Magda. « Tu crois qu’elle viendra ? » Je suppose. Les Muller sont pas fréquentables, mais globalement, ils ont des couilles. Ou équivalent. « charmant.»)
- Votre oncle a raison, Mademoiselle, malheureusement, je suis bien trop occupé pour pouvoir répondre à votre demande présentement, avec tout le monde qu’il y a dans la boutique.
Il avait emprunté un ton neutre, désignant d’un mouvement de ses prunelles noires l’ensemble de la librairie : en réalité, il n’y avait quasiment pas âmes qui vivait, si ce n’était cette vieille sorcière qui errait dans le rayon des nouvelles romances sorcière et moldus, et les autres vendeurs qui bavardaient entre eux un peu plus loin. Mais rien que ceux-là suffisaient à rendre Léo méfiant, et il ne faisait aucune exception à la règle : il ne mélangeait pas le Business et le Business. Chaque chose en son temps, et les secrets étaient bien gardés. Il fouilla dans une de ses poches de jean pour en tirer un pauvre post it contenant déjà un bout de liste de courses, et griffonna une adresse dessus. Pas de nom, pas d’horaire, rien qu’une rue peu fréquentée d’Inverness.
- Ce soir, après 21 h, à l’étage. Si vous ne venez pas seule, je le saurais, et vous ne me reverrez plus, peu importe vos millions et votre oncle. Merci de votre visite, mademoiselle.
Sans même attendre sa réponse, il la salua d’un signe de la tête, puis lui tourna le dos pour aller renseigner l’aimable grand-mère un peu plus loin, qui lui pressa la main doucement tout en lui indiquant l’ouvrage haut perché qu’elle ne pouvait atteindre seule. Son sourire se fit plus naturel, plus doux aussi, aidant la dame en l’appelant Abuelita alors qu’elle gloussait comme une adolescente.
(« Tu lui a vraiment donné rendez vous à la salle de boxe ? T’as pas peur que les mecs d’en bas viennent l’emmerder ? » Si elle vient pas, c’est qu’elle n’a pas vraiment besoin de moi et que ce n’est qu’un caprice. « brrr, t’es rude. J’aurais pas aimé être ta sœur. » Oh ça va, Magda. « Tu crois qu’elle viendra ? » Je suppose. Les Muller sont pas fréquentables, mais globalement, ils ont des couilles. Ou équivalent. « charmant.»)
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Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Dim 22 Aoû 2021 - 10:33
Quelle aubaine que d’avoir si facilement trouvé son contact. Elle fait la fière, Calliope, elle fait la femme forte mais ce qu’il faut savoir c’est qu’à cet instant T elle bafoue tout ses principes. Elle a l’impression de basculer du côté obscur. Elle a l’impression de verser dans l’illégal et l’infâme. Elle qui a toujours été droite, disciplinée, intègre… la voila qui chercher à louer les service d’un… d’un quoi ? Qu’est il cet homme aux tatouages et à l’accent musical ? Parce définitivement, il n’est pas seulement libraire.
Elle était franchement satisfaite. Et soulagée. Elle qui avait peur que ce soit compliqué… mal famé… C’était plutôt simple et rapide enfaite. Aussi simple que d’acheter un livre. Elle commençait donc à se détendre alors que l’homme confirmait qu’il était bien en contacte avec son oncle.
Malheureusement, le plaisir de Callie fut de courte durée. Elle qui pensait que l’affaire serait rapidement traitée. Le voila qu’il prétend être trop occupée pour s’occuper d’elle. Un coup d’oeil à la boutique presque vide… Calliope comprend que c’est une excuse mais elle a la vague et la désagréable impression que le libraire se paie de sa tête. La voila quelques secondes plus tard tenant un torchon entre ses mains sur lequel il est noté une adresse inconnue à Inverness avec un rendez-vous pour vingt et une heures et de vagues menaces. Autant pour elle…
*
Incapable de rentrer chez elle, trop anxieuse pour se poser tranquillement dans son petit appartement londonien, la Muller avait essayé de se balader dans le centre, de faire quelques boutiques… Mais elle était bien incapable de se concentrer sur quoi que ce soit. Elle avait finit par se poser dans le café qu’elle avait visité avec Dimitri lors de leur deuxième rencontre, celle où cet étudiant avait été retrouvé mort, dans cette ruelle sordide.
Elle avait bu des espressos à n’en plus finir, cherchant de la distraction dans la gazette du sorcier ou en regardant les clients entrer et sortir. Les quatre heures passèrent lentement mais quand il fut presque vingt et une heure elle n’était plus certaine de vouloir y aller. Ses doigts vont et viennent sur la bourse bien remplie qu’elle a préparé pour l’occasion.
Pourtant elle se lève et à l’heure dite, elle est au rendez-vous. Seule. Avec cette drôle d’impression qu’elle n’avait rien à faire dans cet endroit. L’arrivée jusqu’à l’étage est laborieux. Elle ne sait ni comment ni pourquoi elle est là. Elle s’est contenté de montré le post-it au type à l’entrée qui pourrait la casser en deux en soufflant dessus. Elle continue d’afficher son air bravache et pourtant sa main est solidement accrochée à sa baguette dans sa poche de cape.
Elle était franchement satisfaite. Et soulagée. Elle qui avait peur que ce soit compliqué… mal famé… C’était plutôt simple et rapide enfaite. Aussi simple que d’acheter un livre. Elle commençait donc à se détendre alors que l’homme confirmait qu’il était bien en contacte avec son oncle.
Malheureusement, le plaisir de Callie fut de courte durée. Elle qui pensait que l’affaire serait rapidement traitée. Le voila qu’il prétend être trop occupée pour s’occuper d’elle. Un coup d’oeil à la boutique presque vide… Calliope comprend que c’est une excuse mais elle a la vague et la désagréable impression que le libraire se paie de sa tête. La voila quelques secondes plus tard tenant un torchon entre ses mains sur lequel il est noté une adresse inconnue à Inverness avec un rendez-vous pour vingt et une heures et de vagues menaces. Autant pour elle…
*
20 heures 59
Incapable de rentrer chez elle, trop anxieuse pour se poser tranquillement dans son petit appartement londonien, la Muller avait essayé de se balader dans le centre, de faire quelques boutiques… Mais elle était bien incapable de se concentrer sur quoi que ce soit. Elle avait finit par se poser dans le café qu’elle avait visité avec Dimitri lors de leur deuxième rencontre, celle où cet étudiant avait été retrouvé mort, dans cette ruelle sordide.
Elle avait bu des espressos à n’en plus finir, cherchant de la distraction dans la gazette du sorcier ou en regardant les clients entrer et sortir. Les quatre heures passèrent lentement mais quand il fut presque vingt et une heure elle n’était plus certaine de vouloir y aller. Ses doigts vont et viennent sur la bourse bien remplie qu’elle a préparé pour l’occasion.
Pourtant elle se lève et à l’heure dite, elle est au rendez-vous. Seule. Avec cette drôle d’impression qu’elle n’avait rien à faire dans cet endroit. L’arrivée jusqu’à l’étage est laborieux. Elle ne sait ni comment ni pourquoi elle est là. Elle s’est contenté de montré le post-it au type à l’entrée qui pourrait la casser en deux en soufflant dessus. Elle continue d’afficher son air bravache et pourtant sa main est solidement accrochée à sa baguette dans sa poche de cape.
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Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Dim 5 Sep 2021 - 15:26
feat Calliope
Aussitôt hors de sa vue, Leo oublia presque instantanément la Muller, se recomposant une face de bibliothèque presque avenant avant de retourner dans sa réserve, entre les bons de commandes et les cartons d’ouvrages non déballés. La journée se passa donc exactement comme d’habitude, au milieu des ouvrages et des odeurs de cire chaude. Ce n’est que lorsqu’il referma la grille qui protégeait ses précieux livres, la nuit, que le visage pâle de la jeune brune lui revint en tête. Il n’allait donc pas se contenter d’un peu d’exercices physiques, ce soir là, sans doute devrait-il faire face à des exigences un peu plus … Exotiques.
Comme d’habitude, il n’avait fait qu’un signe de tête rapide aux quelques culturistes de la salle du rez de chaussée avant de monter les escaliers quatre à quatre jusqu’à la salle de boxe de l’étage. L’endroit était essentiellement fréquenté par des moldus, des types plus ou moins fréquentables pour qui muscles bandés et corps gainés étaient signe de respectabilité. Quand il avait déposé son sac de viande à l’étage la première fois, il avait été très clair avec le gérant, un quinquagénaire bedonnant qui n’avait pas du monter sur un tapis de course depuis deux bonnes décennies, que si il payait ses heures de tranquillité à prix d’or et en cash, ce n’était pas pour avoir de petits curieux qui viendraient l’emmerder. Ce dernier lui avait promis de faire passer le mot, et il n’y avait bien que quelques sorciers courageux, et le plus souvent invités, qui venaient trouver le Moreno sur le parquet un peu écorché de la salle aux grands miroirs.
Il était en train de terminer son entrainement, perclus, suant, quand un grand type vint toquer à la porte pour lui annoncer qu’il avait de la visite, l’œil goguenard, et la réplique graveleuse pour détailler la nouvelle venue qui tranchait tant avec ses habituels convives. Il ne commenta pas, se contentant de lui dire de la faire monter, alors qu’il se tournait vers son sac pour récupérer bouteille d’eau citronné et serviette pour éponger son torse et son front humide, et enfiler un tshirt par-dessus son short de boxe sombre.
- Entre, personne ne va te manger.
La familiarité était de mise dans l’endroit, elle n’était pas tout à fait innocente non plus : les petits sangs purs trop attachés à leur distanciation sociale et à leur mine bien peignée, il n’en faisait en général qu’une bouchée, sous le regard amusé de sa sœur, qui se limait surement les ongles dans un recoin de la pièce, curieuse de savoir ce que la Muller pouvait bien leur vouloir.
- Et bien ? Que me vaut l’honneur d’une telle visite ?
Comme d’habitude, il n’avait fait qu’un signe de tête rapide aux quelques culturistes de la salle du rez de chaussée avant de monter les escaliers quatre à quatre jusqu’à la salle de boxe de l’étage. L’endroit était essentiellement fréquenté par des moldus, des types plus ou moins fréquentables pour qui muscles bandés et corps gainés étaient signe de respectabilité. Quand il avait déposé son sac de viande à l’étage la première fois, il avait été très clair avec le gérant, un quinquagénaire bedonnant qui n’avait pas du monter sur un tapis de course depuis deux bonnes décennies, que si il payait ses heures de tranquillité à prix d’or et en cash, ce n’était pas pour avoir de petits curieux qui viendraient l’emmerder. Ce dernier lui avait promis de faire passer le mot, et il n’y avait bien que quelques sorciers courageux, et le plus souvent invités, qui venaient trouver le Moreno sur le parquet un peu écorché de la salle aux grands miroirs.
Il était en train de terminer son entrainement, perclus, suant, quand un grand type vint toquer à la porte pour lui annoncer qu’il avait de la visite, l’œil goguenard, et la réplique graveleuse pour détailler la nouvelle venue qui tranchait tant avec ses habituels convives. Il ne commenta pas, se contentant de lui dire de la faire monter, alors qu’il se tournait vers son sac pour récupérer bouteille d’eau citronné et serviette pour éponger son torse et son front humide, et enfiler un tshirt par-dessus son short de boxe sombre.
- Entre, personne ne va te manger.
La familiarité était de mise dans l’endroit, elle n’était pas tout à fait innocente non plus : les petits sangs purs trop attachés à leur distanciation sociale et à leur mine bien peignée, il n’en faisait en général qu’une bouchée, sous le regard amusé de sa sœur, qui se limait surement les ongles dans un recoin de la pièce, curieuse de savoir ce que la Muller pouvait bien leur vouloir.
- Et bien ? Que me vaut l’honneur d’une telle visite ?
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Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Jeu 9 Sep 2021 - 18:25
Calliope ne fréquente pas les moldus. Elle ne met jamais un pied dans leur monde. Elle a tendance à les trouver dépourvus d’intelligence et donc potentiellement dangereux… Elle n’est donc pas particulièrement ravie de se rendre compte que l’adresse indiquée se trouve dans la partie non magique de la ville. Pas plus qu’elle n’est ravie de se rendre compte qu’elle doit mettre les pieds dans une salle de sport.
Elle dénote complétement dans le paysage avec sa robe noire et cintrée, ses escarpins. Elle a dissimulé sa cape légèrement dans son sac à main et son chignon est toujours impeccablement maintenu mais autour d’elle rien ne lui convient. La salle de sport semble mal famée au vu des regards libidineux qui glissent sur elle comme si elle n’était rien de plus ou de moins qu’un sac de viande, l’odeur de transpiration est pestilentielle, les bruits résonnent désagréablement compte tenu d’un plafond trop haut, la décoration est veillotte et disharmonieuse…
Si ça n’avait pas été important, elle aurait sûrement fait demi-tour. Mais le fait est qu’elle n’a pas vraiment le choix… Alors elle prend sur elle et suit ce type qui a une tâche de graisse sur son tee-shirt jusqu’à l’étage où elle croise du regard son reflet dans un des nombreux miroirs, reflet qui semble clairement lui demander « mais qu’est ce que tu fais là bon sang ? ».
La main toujours serrée sur sa baguette dissimulée magiquement contre sa robe, elle est presque soulagée de voir le visage connu du libraire. Son ton est différent, sa façon de s’adresser à elle l’est aussi et voila Callie qui arque un sourcil d’incompréhension. Pourtant elle fait un pas vers le sorcier et l’homme bedonnant s’en va non sans lancer un regard explicite qu’elle surprend dans le miroir.
- L’on m’a conseillé vos services en matière de sortilège d’amnésie. Il paraitrait que vous êtes expert en la matière et si c’est le cas, j’ai besoin de vos enseignement.
Elle marque une pause avant d’ajouter :
- Rapidement.
Elle n’a pas de temps à perdre. Chaque minute où le Majewski déambule dans Londres avec son secret est une minute où la vie de la Muller peut basculer. Et rien que d’y penser elle a la gorge qui se serre d’anxiété. Il a promis de ne rien dire mais elle n’a pas confiance en lui. Et même si c’était le cas, il est parfois trop facile pour certains sorciers talentueux de s’immiscer dans l’esprit des autres.
Elle dénote complétement dans le paysage avec sa robe noire et cintrée, ses escarpins. Elle a dissimulé sa cape légèrement dans son sac à main et son chignon est toujours impeccablement maintenu mais autour d’elle rien ne lui convient. La salle de sport semble mal famée au vu des regards libidineux qui glissent sur elle comme si elle n’était rien de plus ou de moins qu’un sac de viande, l’odeur de transpiration est pestilentielle, les bruits résonnent désagréablement compte tenu d’un plafond trop haut, la décoration est veillotte et disharmonieuse…
Si ça n’avait pas été important, elle aurait sûrement fait demi-tour. Mais le fait est qu’elle n’a pas vraiment le choix… Alors elle prend sur elle et suit ce type qui a une tâche de graisse sur son tee-shirt jusqu’à l’étage où elle croise du regard son reflet dans un des nombreux miroirs, reflet qui semble clairement lui demander « mais qu’est ce que tu fais là bon sang ? ».
La main toujours serrée sur sa baguette dissimulée magiquement contre sa robe, elle est presque soulagée de voir le visage connu du libraire. Son ton est différent, sa façon de s’adresser à elle l’est aussi et voila Callie qui arque un sourcil d’incompréhension. Pourtant elle fait un pas vers le sorcier et l’homme bedonnant s’en va non sans lancer un regard explicite qu’elle surprend dans le miroir.
- L’on m’a conseillé vos services en matière de sortilège d’amnésie. Il paraitrait que vous êtes expert en la matière et si c’est le cas, j’ai besoin de vos enseignement.
Elle marque une pause avant d’ajouter :
- Rapidement.
Elle n’a pas de temps à perdre. Chaque minute où le Majewski déambule dans Londres avec son secret est une minute où la vie de la Muller peut basculer. Et rien que d’y penser elle a la gorge qui se serre d’anxiété. Il a promis de ne rien dire mais elle n’a pas confiance en lui. Et même si c’était le cas, il est parfois trop facile pour certains sorciers talentueux de s’immiscer dans l’esprit des autres.
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Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Jeu 16 Sep 2021 - 13:45
feat Calliope
- « Si c’est le cas » ?
La jeune Muller n’était pas vraiment à son aise. Tant mieux, cela signifiait qu’elle n’était pas totalement idiote. Il en avait déjà rencontré, des jeunots et jeunettes sans instinct de survie, qui venaient jouer entre ses pattes en s’imaginant que leur nom ou leur argent suffiraient à lui mettre la muselière. Ils en avaient eu pour leur argent, ça c’était certain. Néanmoins, peu nombreux étaient ceux qui s’en souvenaient. La mise en doute de ses compétences lui prêtait aussi à sourire à demi : il n’était pas un monstre d’égo, il laissait ça à sa douce Althéa, l’orgueil lui seyait bien mieux au teint qu’à lui. Pour les gens de son espèce, il fallait en effet se montrer prudent, les camelots se confondant bien aisément avec les maestros, pour l’oeil peu averti. Chanceuse qu’elle était, il n’était pas un poseur. En tout cas, il se plaisait à le penser.
- Je vais noter l’heure de ton arrivée, en haut à droit de mon papier, et te poser une question, une seule. Rien de bien confidentiel, après tout, cela ne t'engagera pas à grand-chose.
Il attira à lui un porte document avec une feuille de présence mise à disposition pour la salle, décapuchonnant le stylo d’un coup de croc.
- Quel est ton prénom ? Pour le nom, je crois que j’ai déjà eu la réponse un peu plus tôt dans la journée …
D’une écriture étrangement lisible, il nota le prénom de Callie sur la feuille. Et puis, le noir. Dans une simple respiration, l’oubliette avait été jetée par le boxeur dans un sortilège informulé rapide, presque indétectable. Calliope n’était pas la seule avec la vilaine manie de dissimuler sa baguette dans les replis de ses vêtements, et Leo n’avait effacé qu’une poignée de secondes de la mémoire instantanée de la sorcière. C’était un exercice facile, le souvenir n’était pas encore imprimé dans l’esprit de la demoiselle, il n’était ni particulièrement marquant, ni traumatique. Elle l’aurait probablement naturellement oublié quelques jours, semaines plus tard au grand maximum, alors sa magie n’avait fait qu’accélérer un chouilla le processus naturel. Se faisant, il laissa la jeune femme relever les yeux vers lui, avant de reprendre.
- Je vais te poser une question, une seule. Rien de bien confidentiel, après tout, cela ne t'engagera pas à grand-chose.
Reprise de la boucle, importante, dans ce cas-là, pour que l’esprit se ressitue confortablement dans le temps et l’espace. Si il avait changé de posture, d’expression, de conversations, la fluidité de l’échange en aurait été affectée, et la Muller aurait pu sentir que quelque chose n’allait pas.
- Des frères et sœurs ? Réponds simplement oui ou non, je ne cherche pas à avoir trop de détail.
Et il répéta l’exercice, plusieurs fois, avec de nouvelles questions, courtes, peu précises, la nouvelle effaçant la précédente dans l’esprit de Calliope jusqu’à ce que sur le morceau de papier, les informations s’amoncellent à son sujet. Il était inlassable, il procédait ainsi dans bien des cas, quand il avait à s’assurer du pédigree de quelqu’un, ou au contraire pour afficher ses propres compétences, comme ce soir là. Alors qu’elle cillait une dernière fois, il jeta un coup d’oeil à l’horloge, puis tendit ses notes à la brune. Une dizaine de tirets qui déroulait un portrait elliptique de cette dernière, juste assez pour être capable d’en faire un portrait robot civil, de la décrire à un inconnu. Il balança le stylo sur un des bancs de repos, reniflant en s’essuyant à nouveau le visage d’un revers de serviette.
- Uniquement du liquide, dans une enveloppe, par hibou à une adresse donnée. 50 Gallions la session, à prendre ou à laisser. Selon tes compétences, et ton niveau d’exigence en terme de maitrise, cela peut prendre trois séances comme dix. Au moindre doute sur ta discrétion, je disparaît, et tu ne me reverras plus jamais.
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- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
- » parchemins postés : 723
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 1644
Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Sam 18 Sep 2021 - 13:11
Si c’était le cas. Oui. Elle n’a pas cillé alors qu’il a répété l’expression de l’hypothèse. Elle n’est pas stupide. Il ne vaut mieux pas contrarier ce genre de personnalité si on peut l’éviter. Mais pour autant, elle voulait être claire quand à ce qu’elle entendait… Elle avait besoin de tout ce qu’on pouvait savoir sur l’exercice du sortilège d’amnésie et elle avait peut de temps devant elle. Elle avait besoin du meilleur. Pas d’un charlatan.
Il sembla le prendre comme un défi ce qui ne dérangea pas la jeune Muller. Après tout, les gens compétiteurs étaient souvent les plus ambitieux. Et la brune était persuadée que dans une certaine mesure l’ambition pouvait se reveler un excellent émusifiant. Elle hoche la tête alors que l’étranger énonce les règles.
- Allez-y.
Il revient avec son calepin et les questions commence. Elles sont toutes incroyablement simples mais Calliope répond avec une grande prudence pour chacune d’entre elle. Elle n’est pas la dernière à penser que le savoir peut parfois faire la différence entre pouvoir et ennuis. Elle ne se rend absolument pas compte qu’elle est amnésiée entre chaque question. Pour elle, il s’agit toujours de la première question, à chaque fois. Rien ne lui donne raison d’en douter. Sauf peut être le sourire grandissant du sorcier qui prend des notes.
- Oui.
Bien sur qu’elle avait des frères et soeurs. Enfin… en réalité. Des demi-frères et soeur puisqu’ils n’avaient pas le même père. Pourtant, elle avait répondu par l’affirmative sans broncher. Quatorze années de mensonge, ce n’était pas une question aussi simple et futile qui allait la déstabiliser. La suite par contre…
Il lui tend le papier arraché et la brune arque un sourcil. Un coup d’oeil à l’heure inscrite et à celle affichée au mur… Il ne faut pas longtemps à la jeune Calliope pour comprendre qu’elle a trouvé son homme. Voila qui était très impressionnant. Elle ne s’était rendu compte de rien. Absolument de rien.
- Impressionnant.
Avare en compliment, la brune ne peut pourtant pas s’empêcher de souligne sobrement son appréciation, laissant au jeune homme le soin de formuler ses conditions. Aucune ne contrarie la brune. Pour être honnête, elle s’attendait à plus mais elle n’en montre rien. Par contre.. une question demeure. Parce que chaque jour compte.
- Quand peut on commencer ?
Il sembla le prendre comme un défi ce qui ne dérangea pas la jeune Muller. Après tout, les gens compétiteurs étaient souvent les plus ambitieux. Et la brune était persuadée que dans une certaine mesure l’ambition pouvait se reveler un excellent émusifiant. Elle hoche la tête alors que l’étranger énonce les règles.
- Allez-y.
Il revient avec son calepin et les questions commence. Elles sont toutes incroyablement simples mais Calliope répond avec une grande prudence pour chacune d’entre elle. Elle n’est pas la dernière à penser que le savoir peut parfois faire la différence entre pouvoir et ennuis. Elle ne se rend absolument pas compte qu’elle est amnésiée entre chaque question. Pour elle, il s’agit toujours de la première question, à chaque fois. Rien ne lui donne raison d’en douter. Sauf peut être le sourire grandissant du sorcier qui prend des notes.
- Oui.
Bien sur qu’elle avait des frères et soeurs. Enfin… en réalité. Des demi-frères et soeur puisqu’ils n’avaient pas le même père. Pourtant, elle avait répondu par l’affirmative sans broncher. Quatorze années de mensonge, ce n’était pas une question aussi simple et futile qui allait la déstabiliser. La suite par contre…
Il lui tend le papier arraché et la brune arque un sourcil. Un coup d’oeil à l’heure inscrite et à celle affichée au mur… Il ne faut pas longtemps à la jeune Calliope pour comprendre qu’elle a trouvé son homme. Voila qui était très impressionnant. Elle ne s’était rendu compte de rien. Absolument de rien.
- Impressionnant.
Avare en compliment, la brune ne peut pourtant pas s’empêcher de souligne sobrement son appréciation, laissant au jeune homme le soin de formuler ses conditions. Aucune ne contrarie la brune. Pour être honnête, elle s’attendait à plus mais elle n’en montre rien. Par contre.. une question demeure. Parce que chaque jour compte.
- Quand peut on commencer ?
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Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Dim 17 Oct 2021 - 15:58
feat Calliope
Impressionnant. C’était un qualificatif qu’il accueillit d’un mouvement de tête et d’un haussement d’épaule. Il n’était pas un ensorceleur émérite, pour tout dire, son éducation s’était arrêté à la sortir d’ilvermorny, sans qu’il eut des notes exceptionnelles. Il savait se servir d’une baguette, des sortilèges les plus basiques, mais cela aurait été mentir que de dire qu’il faisait partie de cette caste de sorciers qui utilisaient la magie aussi naturellement que leurs mains : quand il avait un clou à planter, il utilisait un marteau. Quand il avait une gorge à trancher, une lame faisait parfaitement l’affaire. Au final, il n’y avait bien que pour les actes surnaturels que le portoricain faisait l’effort d’un peu de technique magique : il n’avait aucun autre moyen qu’un sortilège d’oubliette pour effacer une mémoire, aucune autre astuce pour se fondre dans le décor aussi efficacement qu’un charme de désillusion. Alors il avait peaufiné son art sur ces quelques exceptions uniquement, et pour la cuisine, le ménage et autres activités quotidiennes, il se debrouillait tout seul, comme un grand. A ses yeux, les sangs purs et autres sorciers adeptes des sortilèges du quotidien péchaient par la paresse. Et les paresseux ne survivaient jamais bien longtemps, là d’où il venait.
- Ce soir, si tu as déjà de l’argent. Sinon, j’te contacterai d’une manière ou d’une autre, pour un moment lors d’une soirée. Ce ne sera jamais le même soir dans la semaine, bien sur. Il faudra libérer une place dans ton agenda de future ministre, si besoin. Mais j’imagine que tu en as, besoin, pour venir t’ébouriffer les plumes ici, Calliope Muller.
Il avait un nom, un prénom, et les quelques informations qu’il avait collecté au gré des questions effacées au fur et à mesure. Dès le lendemain, il activerait ses réseaux stygiens pour découvrir qui était cette délicate nymphette à l’air hautain qui avait désespérément besoin de se faire oublier, littéralement. Plus encore, elle avait besoin de savoir comment le faire soi-même, et c’était suffisamment rare pour attiser la curiosité, bien qu’éminemment détachée, de l’américain.
- Pourquoi avoir besoin de maitriser l’oubliette en dehors des sentiers battus ? Couteux et laborieux. Ça n’aurait pas été plus rapide et efficace de payer Quelqu’un pour oublietter celui qui en sait trop ? Ou l’envoyer directement lui dans le Léthé, pour ce que ça change.
Froidement pragmatique, mais Leonardo n’allait pas s’embarrasser de ronds de jambe pour poser ses questions à la bourgeoise sorcière, pas plus qu’il ne le faisait avec qui que ce soit. Le regard rivé dans celui de Callie, il ne cillait pas, ou très peu, ses iris noires transperçant celles de la demoiselle, parfois avec l’expression de passer au travers, comme si elle n’était pas tout à fait là, intangible. Paumée entre deux mondes... A moins que cela soit lui.
- Ce soir, si tu as déjà de l’argent. Sinon, j’te contacterai d’une manière ou d’une autre, pour un moment lors d’une soirée. Ce ne sera jamais le même soir dans la semaine, bien sur. Il faudra libérer une place dans ton agenda de future ministre, si besoin. Mais j’imagine que tu en as, besoin, pour venir t’ébouriffer les plumes ici, Calliope Muller.
Il avait un nom, un prénom, et les quelques informations qu’il avait collecté au gré des questions effacées au fur et à mesure. Dès le lendemain, il activerait ses réseaux stygiens pour découvrir qui était cette délicate nymphette à l’air hautain qui avait désespérément besoin de se faire oublier, littéralement. Plus encore, elle avait besoin de savoir comment le faire soi-même, et c’était suffisamment rare pour attiser la curiosité, bien qu’éminemment détachée, de l’américain.
- Pourquoi avoir besoin de maitriser l’oubliette en dehors des sentiers battus ? Couteux et laborieux. Ça n’aurait pas été plus rapide et efficace de payer Quelqu’un pour oublietter celui qui en sait trop ? Ou l’envoyer directement lui dans le Léthé, pour ce que ça change.
Froidement pragmatique, mais Leonardo n’allait pas s’embarrasser de ronds de jambe pour poser ses questions à la bourgeoise sorcière, pas plus qu’il ne le faisait avec qui que ce soit. Le regard rivé dans celui de Callie, il ne cillait pas, ou très peu, ses iris noires transperçant celles de la demoiselle, parfois avec l’expression de passer au travers, comme si elle n’était pas tout à fait là, intangible. Paumée entre deux mondes... A moins que cela soit lui.
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Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Lun 1 Nov 2021 - 19:08
Calliope était une intellectuelle. Elle n’avait pas de grandes capacités magiques et elle le reconnaissait volontiers. Elle avait eut plus de mal a être collégienne a Poudlard qu’étudiante en droit magique à Hungcalf parce que cette voie nécessitait moins de magie. Elle n’était pas mauvaise en métamorphose mais c’était tout. Alors ce que venait de faire l’homme face à elle relevait tout de même de l’exploit. La précision de ses sortilèges conjuguée à l’ingéniosité de son procédé… Oui, elle était vraiment tombée sur l’homme qu’il lui fallait.
Cela dit, elle n’était pas vraiment surprise que ce soit le cas, au final. Même si l’aspect et les manières de cet homme avait quelque-chose de … rebutant, il lui avait tout de même était conseillé par son oncle. Et Alistair Muller ne recommandait personne sans raison… Elle a donc trouvé celui qui lui faut et une partie d’elle en est soulagée, comme si elle avait fait une partie du chemin qui la menait vers sa rédemption personnelle. Evidemment, elle veut commencer au plus vite. Chaque seconde passée dans un monde ou quelqu’un connait sa véritable nature est une seconde où son existence peut basculer. Et Calliope n’est pas de celle qui aime vivre telle une funambule.
- L’argent ne sera jamais un problème et le temps m’est compté. Commençons dès à présent.
Le ton de la Muller ne saurait souffrir d’un hypothétique non. D’ailleurs sa main se porte déjà à sa bourse qu’elle décroche de sa cape. Sonnante et trébuchante, il ne s’agit pas de noises ni de mornilles qui s’entassent dans ce petit sac de velours vert foncé. Elle a prévu tout ce qu’il fallait, elle aurait même été prête à payer comptant l’ensemble, la tranquillité d’esprit n’avait pas de prix à ses yeux et ces gallions étaient bien dépensés.
Ses yeux cherchaient un endroit où s’installer dans cette salle qui n’avait, semble-t-il, pas de fonction unique lorsque les questions de l’étranger vinrent la désarçonner bien qu’elle n’en montra rien. Ses questions bien que gênantes et indiscrètes n’étaient pas complètement infondées. En temps normal, elle aurait fait en sorte que sa famille ne gère le problème @dimitri de façon plus… définitive. Mais sans vraiment savoir pourquoi, elle rechignait quelque peu à une telle conclusion… Bien malheureusement, d’ailleurs.
- Je préfère faire le travail moi même, ainsi je peux m’assurer qu’il est bien fait.
Le ton est légèrement agressif, comme pour dissuader l’homme de poser d’autres questions. Elle en avait assez de mentir. Si les autres pouvaient tout simplement arrêter de lui poser des questions aussi…
Cela dit, elle n’était pas vraiment surprise que ce soit le cas, au final. Même si l’aspect et les manières de cet homme avait quelque-chose de … rebutant, il lui avait tout de même était conseillé par son oncle. Et Alistair Muller ne recommandait personne sans raison… Elle a donc trouvé celui qui lui faut et une partie d’elle en est soulagée, comme si elle avait fait une partie du chemin qui la menait vers sa rédemption personnelle. Evidemment, elle veut commencer au plus vite. Chaque seconde passée dans un monde ou quelqu’un connait sa véritable nature est une seconde où son existence peut basculer. Et Calliope n’est pas de celle qui aime vivre telle une funambule.
- L’argent ne sera jamais un problème et le temps m’est compté. Commençons dès à présent.
Le ton de la Muller ne saurait souffrir d’un hypothétique non. D’ailleurs sa main se porte déjà à sa bourse qu’elle décroche de sa cape. Sonnante et trébuchante, il ne s’agit pas de noises ni de mornilles qui s’entassent dans ce petit sac de velours vert foncé. Elle a prévu tout ce qu’il fallait, elle aurait même été prête à payer comptant l’ensemble, la tranquillité d’esprit n’avait pas de prix à ses yeux et ces gallions étaient bien dépensés.
Ses yeux cherchaient un endroit où s’installer dans cette salle qui n’avait, semble-t-il, pas de fonction unique lorsque les questions de l’étranger vinrent la désarçonner bien qu’elle n’en montra rien. Ses questions bien que gênantes et indiscrètes n’étaient pas complètement infondées. En temps normal, elle aurait fait en sorte que sa famille ne gère le problème @dimitri de façon plus… définitive. Mais sans vraiment savoir pourquoi, elle rechignait quelque peu à une telle conclusion… Bien malheureusement, d’ailleurs.
- Je préfère faire le travail moi même, ainsi je peux m’assurer qu’il est bien fait.
Le ton est légèrement agressif, comme pour dissuader l’homme de poser d’autres questions. Elle en avait assez de mentir. Si les autres pouvaient tout simplement arrêter de lui poser des questions aussi…
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Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Ven 26 Nov 2021 - 14:04
feat Calliope
Elle était déterminée, la petite Muller. Tant mieux, avec un peu de chance, elle ne lui ferait pas perdre son temps. Non pas qu’il en manquait, le Moreno, mais c’était une denrée dont il était avare, qu’il ne dispensait qu’avec parcimonie, surtout quand il était monnayé. Sans mot dire, il avait acquiescé, et récupéré dans sa large pogne une première poignée de gallions, qui disparurent dans le fond d’une poche de jean. Il allait passer à autre chose quand les intonations de la Muller lui firent relever les yeux dans les siens, un sourcil arqué. Sans le vouloir, il avait touché quelque chose dans l’égo de la jeune femme, qui s’était raidie, avait relevé un peu plus le menton. C’était ça, le piège, se mettre à la défensive en parallèle d’une réplique des plus détachées. Le corps de la jolie Callie parle plus que ses mots, il a un petit sourire de travers, mais à nouveau, il s’abstient de commenter. Il garde tout pour lui, Léo, golem au regard intelligent et au coeur brisé, un sphinx orphelin dont les pensées torves ne se répandent que rarement par delà ses lèvres.
- Ok. Commençons alors. Tu as déjà lancé des sortilèges d’amnésie ? Dans quel contexte, sur qui , pourquoi faire ?
Des détails, toujours plus, et un contexte indispensable pour la suite. Léo n’était pas un grand mage, mais il avait l’instinct feint des hommes qui écoutent et observent plus qu’ils parlent, et quand il s’agissait de manipuler les souvenirs, cela avait son importance. Il avait éloigné la conversation des rivages de la vie privée pour le grand large des idées vagues, des concepts, à l’apparente tranquillité trompeuse. D’un geste de la main, il l’avait invité à se rapprocher de lui, à distance socialement acceptable toujours, mais tout de même. Passer les bandes de scotch noir qui délimitaient la zone d’entrainement, la zone de combat. Il gardait les mains dans les poches, l’air semi absent, malgré ses oreilles grandes ouvertes. Dans son dos, il sentait un autre regard le darder, les fixer tous les deux, mais il savait que si il se retournait, il ne verrait personne. Pourtant, il sentait son parfum sucré, devinait le sourire de chat sur son visage juvénile.
( « Elle a pas l’air commode, la gosse de riche » - elle a peur, c’est tout. « oh ? De quoi ? » -J’sais pas. « t’as envie de savoir ? » - On verra bien. « En tout cas, elle est mignonne, pour une pimbêche » - tu as toujours le mot pour faire plaisir, Magda. )
- Ok. Commençons alors. Tu as déjà lancé des sortilèges d’amnésie ? Dans quel contexte, sur qui , pourquoi faire ?
Des détails, toujours plus, et un contexte indispensable pour la suite. Léo n’était pas un grand mage, mais il avait l’instinct feint des hommes qui écoutent et observent plus qu’ils parlent, et quand il s’agissait de manipuler les souvenirs, cela avait son importance. Il avait éloigné la conversation des rivages de la vie privée pour le grand large des idées vagues, des concepts, à l’apparente tranquillité trompeuse. D’un geste de la main, il l’avait invité à se rapprocher de lui, à distance socialement acceptable toujours, mais tout de même. Passer les bandes de scotch noir qui délimitaient la zone d’entrainement, la zone de combat. Il gardait les mains dans les poches, l’air semi absent, malgré ses oreilles grandes ouvertes. Dans son dos, il sentait un autre regard le darder, les fixer tous les deux, mais il savait que si il se retournait, il ne verrait personne. Pourtant, il sentait son parfum sucré, devinait le sourire de chat sur son visage juvénile.
( « Elle a pas l’air commode, la gosse de riche » - elle a peur, c’est tout. « oh ? De quoi ? » -J’sais pas. « t’as envie de savoir ? » - On verra bien. « En tout cas, elle est mignonne, pour une pimbêche » - tu as toujours le mot pour faire plaisir, Magda. )
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Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Mer 1 Déc 2021 - 21:33
Mentir était devenu une seconde nature, un instinct de survie. Son existence toute entière dépendait de la façon dont elle pouvait protéger ces intérêts et notamment ce secret dont elle n’aurait jamais du avoir connaissance. Que serait-elle devenue alors ? Que serait devenue Calliope Muller qui elle n’avait pas craint la moitié de sa vie que son existence puisse basculer à tout instant si le terreau de la vérité serait à fleurir ?
Elle avait tout à perdre, rien à gagner. Elle devrait payer pour que l’on tue cet homme et pas qu’on l’enveloppe d’une bienveillante ignorance. Elle avait tout à perdre à prendre cette voix plutôt que celle de la raison. Et pourtant imaginer le cadavre de Dimitri lui était insupportable. Parce qu’elle n’était pas capable d’avoir sur la conscience la mort d’un homme ? Ou la mort de cet homme ? Elle n’était pas capable de répondre à cette question.
Soulagée que le mercenaire ne sollicite pas d’avantage de réponses, la jeune femme se tient prête à l’apprentissage. Calliope n’a jamais été une excellente magicienne. Correct, tout au plus. Elle était de ceux qui utilisaient leur neurones pour grimper l’échelle sociale. Mais elle était aussi travailleuse que déterminé, et son regard en disait long en ce sens.
La question qui lui est posé la surprend. Avait-elle déjà lancé un sortilège d’amnésie ? Absolument pas non. Ce n’était pas le genre de sortilège qui était enseigné à Poudlard ni durant son cursus universitaire. Tout au plus avait elle déjà observé sa cousine, oubliator en devenir, s’entrainer sur ses souris. Si celles-ci oubliaient le chemin jusqu’au grain alors le sort était réussit.
- Jamais personnellement. Je n’ai qu’eu l’occasion d’observer. Sur des rongeurs. Dans un but pédagogique…
Calliope n’était pas de celle qui transpirait l’humilité. Pourtant, elle ne pouvait qu’être humble en cet instant. Elle ne pouvait que reconnaitre son ignorance en espérant que cela ne découragerait pas son tuteur en la matière. Au pire, avait elle toujours une bourse de gallions pleins pour s’assurer du maintient de son intérêt.
- Est ce que c’est un problème ?
Elle avait tout à perdre, rien à gagner. Elle devrait payer pour que l’on tue cet homme et pas qu’on l’enveloppe d’une bienveillante ignorance. Elle avait tout à perdre à prendre cette voix plutôt que celle de la raison. Et pourtant imaginer le cadavre de Dimitri lui était insupportable. Parce qu’elle n’était pas capable d’avoir sur la conscience la mort d’un homme ? Ou la mort de cet homme ? Elle n’était pas capable de répondre à cette question.
Soulagée que le mercenaire ne sollicite pas d’avantage de réponses, la jeune femme se tient prête à l’apprentissage. Calliope n’a jamais été une excellente magicienne. Correct, tout au plus. Elle était de ceux qui utilisaient leur neurones pour grimper l’échelle sociale. Mais elle était aussi travailleuse que déterminé, et son regard en disait long en ce sens.
La question qui lui est posé la surprend. Avait-elle déjà lancé un sortilège d’amnésie ? Absolument pas non. Ce n’était pas le genre de sortilège qui était enseigné à Poudlard ni durant son cursus universitaire. Tout au plus avait elle déjà observé sa cousine, oubliator en devenir, s’entrainer sur ses souris. Si celles-ci oubliaient le chemin jusqu’au grain alors le sort était réussit.
- Jamais personnellement. Je n’ai qu’eu l’occasion d’observer. Sur des rongeurs. Dans un but pédagogique…
Calliope n’était pas de celle qui transpirait l’humilité. Pourtant, elle ne pouvait qu’être humble en cet instant. Elle ne pouvait que reconnaitre son ignorance en espérant que cela ne découragerait pas son tuteur en la matière. Au pire, avait elle toujours une bourse de gallions pleins pour s’assurer du maintient de son intérêt.
- Est ce que c’est un problème ?
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Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Jeu 16 Déc 2021 - 16:54
feat Calliope
La sorcière voulait démarrer au plus vite, et pour ce faire, se montrait moins prudente qu’elle ne voulait bien le prétendre. Elle aurait pu faire preuve de retenue, proposer une date ultérieure, bien que courte, mais elle avait décidé de ne pas attendre, ne serait ce que vingt quatre heures de plus. Etait elle consciente de ce que cela disait sur elle, cette impression d’urgence, malgré le vernis de distance qu’elle voulait affecter à ses paroles, à ses regards ? Probablement pas, malgré sa haute conscience d’elle même, la Muller faisait partie de ces gens qui ont tant l’habitude d’avoir leur destin en main qu’ils ne songent pas toujours aux fils discrets que l’on peut apposer à leurs pattes. Alors lui, il l’écoutait, sans rien dire, la plupart du temps. La déshabillait du regard sans luxure, avec la curiosité du scientifique, sondeur des âmes les plus esseulées.
- Non, ce n’est pas un problème.
A la rigueur, ce n’était même pas plus mal. Si elle n’avait jamais initié ce genre de démarche, au moins, elle n’aurait pas de mauvaises habitudes, d’idées pré conçues sur la manière de faire. Il avait déjà entendu des oubliators parler d’éthique de la mémoire, de chemin de la pensée, du trésor de l’inconscient. Des conneries d’intellectuels, à son humble avis d’autodidacte. Bien sur, a postériori, il avait lu toute la prose possible sur le sujet, par acquis de conscience, mais ses conclusions étaient restées les mêmes : les penseurs sur le sujet se cherchaient des excuses, des limites à un acte qui n’était moralement pas justifiable, quoi qu’il en soit. L’oubliette n’était consenti que dans des cas tellement résiduels qu’il était un sort, par essence, problématique. Une violation du consentement, mais aussi de l’être humain dans ce qu’il a de plus intime, de plus personnel : la perception de son roman identitaire, pas le biais de son histoire ressenti. Il n’y avait pas de « bonne » manière de pratiquer le sortilège d’oubli. Il n’y avait qu’une manière efficace de le faire. La notion de bien fondé n’était qu’une supercherie pour permettre aux gens bien comme il faut de dormir la conscience légère.
- Tu as déjà subi au moins une fois un oubliette dans ta vie, aujourd’hui. Est ce que tu as connaissance d’autres fois où ça a pu être le cas ? Qu’est ce qui est le plus important, selon toi, pour réussir un tel sortilège ?
Des questions, encore et toujours, mais il était bien obligé. Il fallait qu’il puisse évaluer la sensibilité de la jeune femme à la pratique, savoir par quel bout l’aborder pour aller vite, et bien. Ce n’était pas le plus amusant pour lui, mais cela demeurait nécessaire.
- Non, ce n’est pas un problème.
A la rigueur, ce n’était même pas plus mal. Si elle n’avait jamais initié ce genre de démarche, au moins, elle n’aurait pas de mauvaises habitudes, d’idées pré conçues sur la manière de faire. Il avait déjà entendu des oubliators parler d’éthique de la mémoire, de chemin de la pensée, du trésor de l’inconscient. Des conneries d’intellectuels, à son humble avis d’autodidacte. Bien sur, a postériori, il avait lu toute la prose possible sur le sujet, par acquis de conscience, mais ses conclusions étaient restées les mêmes : les penseurs sur le sujet se cherchaient des excuses, des limites à un acte qui n’était moralement pas justifiable, quoi qu’il en soit. L’oubliette n’était consenti que dans des cas tellement résiduels qu’il était un sort, par essence, problématique. Une violation du consentement, mais aussi de l’être humain dans ce qu’il a de plus intime, de plus personnel : la perception de son roman identitaire, pas le biais de son histoire ressenti. Il n’y avait pas de « bonne » manière de pratiquer le sortilège d’oubli. Il n’y avait qu’une manière efficace de le faire. La notion de bien fondé n’était qu’une supercherie pour permettre aux gens bien comme il faut de dormir la conscience légère.
- Tu as déjà subi au moins une fois un oubliette dans ta vie, aujourd’hui. Est ce que tu as connaissance d’autres fois où ça a pu être le cas ? Qu’est ce qui est le plus important, selon toi, pour réussir un tel sortilège ?
Des questions, encore et toujours, mais il était bien obligé. Il fallait qu’il puisse évaluer la sensibilité de la jeune femme à la pratique, savoir par quel bout l’aborder pour aller vite, et bien. Ce n’était pas le plus amusant pour lui, mais cela demeurait nécessaire.
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- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
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» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 1644
Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Jeu 16 Déc 2021 - 19:31
Bien qu’elle le dissimule autant que possible, le stress est bien présent mais c’est parce que l’enjeu est immense. Elle a décidé de régler son problème seule et pour être honnête elle craint de ne pas en être capable et les interrogations du mercenaire ne sont pas vraiment pour la rassurer… Elle n’a jamais pratiqué l’oubliette mais quoi de surprenant à cela ? C’est un sort particulièrement encadré et heureusement d’ailleurs…
Elle se sent respirer un peu mieux alors que le basané lui annonce que ce n’est pas un problème. Elle était déjà prêter à allonger les gallions mais elle se retient de tout geste qui aurait pu mal être interprété. Elle est franchement prête à tout pour organiser son propre sauvetage mais, une fois n’est pas coutume, elle doute un peu de ses capacités.
Elle doute de ses capacités magiques, c’est un fait. Mais elle doute également de la souplesse de son éthique. Ce qu’elle fait à l’instant n’est pas illégal. Pas encore. Mais effacer les souvenirs de l’auror stagiaire sans son consentement le sera. En sera-t-elle seulement capable, celle qui se rêve un jour auditrice de justice. Si elle a déjà un pas de conscience maintenant, dans quel état d’esprit sera-t-elle au moment de pointer sa baguette sur le visage endormi du russe ?
La Muller se balance d’un pied sur l’autre, inconfortable sur ces escarpins, dans cet endroit où le chauffage ne semble pas exister. Elle cherche des instants où elle aurait pu être victime du sortilège litigieux mais rien de vient… Si ce n’est la fois où elle aurait voulu l’être mais où son père avait catégoriquement refusé, de crainte que sa fille prodige ne soit plus que l’ombre d’elle même ensuite.
- Pas que je sache non. Mais si vous ne m’aviez rien dit, je pense que je n’aurais pas eut conscience alors…
Les mots restent en suspend. C’est perturbant de se dire que peut-être elle a pu subir ce sort. Que peut-être il lui manque une partie de sa mémoire. Forcément son esprit se met à la recherche de perdu mais ne trouve rien… Ne sachant même pas s’il y avait quelque-chose à trouver mais voulant infiniment y arriver.
- Je dirais qu’il est important de procéder avec finesse pour viser ce que l’on veut effacer, en définissant bien les contours du souvenir et ainsi que tout ce qu’il veut avoir influencé.
Honnêtement, elle répondait pour répondre. Elle n’en savait rien.
Elle se sent respirer un peu mieux alors que le basané lui annonce que ce n’est pas un problème. Elle était déjà prêter à allonger les gallions mais elle se retient de tout geste qui aurait pu mal être interprété. Elle est franchement prête à tout pour organiser son propre sauvetage mais, une fois n’est pas coutume, elle doute un peu de ses capacités.
Elle doute de ses capacités magiques, c’est un fait. Mais elle doute également de la souplesse de son éthique. Ce qu’elle fait à l’instant n’est pas illégal. Pas encore. Mais effacer les souvenirs de l’auror stagiaire sans son consentement le sera. En sera-t-elle seulement capable, celle qui se rêve un jour auditrice de justice. Si elle a déjà un pas de conscience maintenant, dans quel état d’esprit sera-t-elle au moment de pointer sa baguette sur le visage endormi du russe ?
La Muller se balance d’un pied sur l’autre, inconfortable sur ces escarpins, dans cet endroit où le chauffage ne semble pas exister. Elle cherche des instants où elle aurait pu être victime du sortilège litigieux mais rien de vient… Si ce n’est la fois où elle aurait voulu l’être mais où son père avait catégoriquement refusé, de crainte que sa fille prodige ne soit plus que l’ombre d’elle même ensuite.
- Pas que je sache non. Mais si vous ne m’aviez rien dit, je pense que je n’aurais pas eut conscience alors…
Les mots restent en suspend. C’est perturbant de se dire que peut-être elle a pu subir ce sort. Que peut-être il lui manque une partie de sa mémoire. Forcément son esprit se met à la recherche de perdu mais ne trouve rien… Ne sachant même pas s’il y avait quelque-chose à trouver mais voulant infiniment y arriver.
- Je dirais qu’il est important de procéder avec finesse pour viser ce que l’on veut effacer, en définissant bien les contours du souvenir et ainsi que tout ce qu’il veut avoir influencé.
Honnêtement, elle répondait pour répondre. Elle n’en savait rien.
MULLER LIKE ME
I don't need a man to make me feel good, I get off doin' my thing
I don't need a ring around my finger, to make me feel complete.
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Re: Looking for a loophole pv. Leonardo (terminé)
Ven 24 Déc 2021 - 16:34
feat Calliope
A défaut de le porter sur son visage, la Muller avait le mérite d’une certaine forme d’humilité. C’était denrée rare, chez les sangs purs, suffisamment pour que cela soit apprécié à sa juste valeur. Il la laissa se creuser la tête, chercher un moment où, par hasard, elle aurait pu subir ce genre de maléfice. Beaucoup de sorciers étaient surpris quand ils apprenaient la statistique des victimes d’oubliette, occultant le fait que si le sortilège était un art relativement délicat, le processus en lui même ne relevait pas d’une forme de magie très évoluée. On ôtait quelque chose, purement et simplement, et puisqu’il ne s’agissait pas de physique, la loi de Gaunt ne s’appliquait pas, ne conduisant pas l’information à devoir réapparaitre ailleurs. C’était bien là ce qu’il y avait de vertigineux dans la pratique : correctement exécuté, l’oubliette pouvait être irréversible. Il ne mettait pas le souvenir hors de portée de son propriétaire. Il lui était arraché, purement et simplement.
- Et bien, considérez que ça a probablement du être le cas, plus d’une fois. Mais on vit très bien avec, quand c’est bien fait.
Il pouvait s’en porter garant, Catalina ne semblait pas souffrir une seule seconde des nombreux sortilèges d’oubli qu’il lui avait infligé, pas plus que certains des employés du Styx à qui il avait soigneusement nettoyé l’esprit quand la curiosité avait été trop forte. La réponse de la jeune femme lui tira un petit sourire sinistre, alors qu’il hochait la tête de gauche à droite.
- C’est une bien jolie réponse, elle ferait très bien sur du papier, écrite à la plume. Mais, non, très chère. Ce qui compte, dans l’oubliette, c’est la détermination. L’intention de faire quelque chose, ou plutôt de le défaire, sans pouvoir revenir en arrière, jamais. L’hésitation n’a pas de place dans un sortilège d’oubli, il faut être capable de le vouloir, et de l’assumer pleinement. Mais puisque vous êtes ici pour l’apprendre, la détermination ne sera pas une difficulté pour vous, je suppose…
D’un geste du bras, il l’avait invité à passer la porte en direction de la salle du rez de chaussée. Là, il lui ferait choisir un boxeur, au hasard, un moldu un peu benêt à qui il donnerait le peu d’information qu’il avait sur la jeune femme, tache à elle de lui faire oublier jusqu’à son prénom. Il lui faudrait probablement plusieurs séances pour y parvenir tout à fait, sans réduire l’esprit du pauvre gars en paté croute. Bah, celui là ou un autre, Leo, il n’en avait pas grand-chose à faire. Ces types ne faisaient pas grand-chose d’autre de leur vie que de taper sur des sacs de sable et cogner leurs petites copines. Personne ne les pleurerait.
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on a fini madaaame
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