- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2108
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3778
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I'm sorry, I need you pv. Victor
Mer 11 Aoû 2021 - 22:38
Juliet n’avait pas fermé l’oeil depuis tellement d’heures qu’elle ne les comptait plus. Elle avait tourné et retourné le problème dans sa tête a de si nombreuses reprises… Elle était dans une situation si impossible que la seule solution qu’elle avait en tête était… effrayante. Mais foutue pour foutue comme on disait… Elle n’avait rien trouvé de mieux. Et elle n’avait rien à perdre que de demander.
Voila des jours que Juliet se faisait un sang d’encre. Elle n’avait jamais jamais été aussi angoissée de toute sa vie. Elle avait l’impression qu’un piège se fermait autour d’elle et qu’elle ne pouvait plus trouver de soutien auprès de personne. Elle avait essayé de suivre les conseils d’Awa et de Lucrèce mais elle avait été incapable de chasser de son ventre le petit-être qui s’était installé.
Si elle avait trouvé un soutien indéfectible auprès de Jolan, avec Octave ça c’était passé de façon si terrifiante que Juliet craignait véritablement pour la vie de cet enfant à naître. Et pour la sienne aussi. Parce qu’elle avait fait le choix de garder ce bébé, elle allait devoir l’assumer. Et ça supposait le dire à ses parents. Sauf qu’elle ne savait pas vraiment comment leur présenter que leur fille cadette était enceinte alors qu’elle n’était même pas mariée, ni fiancée.
Elle se retrouvait dans une situation inextricable. Si le bébé était de Jolan, elle ne savait vraiment pas comment les Blackthorn allaient réagir à l’idée qu’un enfant de sang impur puisse naître de leur fille. Etaient ils capable du pire pour éviter ce là ? Juliet ne voulait pas y croire mais pourtant… Et si le bébé était d’Octave… alors là peut-être seraient ils ravis elle préférait encore ne pas leur dire. C’était prendre le risque de se retrouver fiancé puis marié au Muller dans la semaine. Et là, elle ne doutait pas que ce dernier puisse vriller complètement.
De toute manière, elle ne savait pas qui était le père. Elle pourrait le savoir. Jolan lui avait donné quelques gouttes de sang qu’elle avait stabilisé dans une fiole. Octave avait refusé. Mais si le test était négatif pour Jolan… Juliet n’était pas encore prête à connaître la réponse à cette question… Elle avait besoin de se protéger, de protéger son bébé. Elle avait besoin de Victor. Alors elle avait prit son courage à deux mains, son idée dérangée sous le bras et elle avait été sonner chez Holly, espérant voir son meilleur ami.
Voila des jours que Juliet se faisait un sang d’encre. Elle n’avait jamais jamais été aussi angoissée de toute sa vie. Elle avait l’impression qu’un piège se fermait autour d’elle et qu’elle ne pouvait plus trouver de soutien auprès de personne. Elle avait essayé de suivre les conseils d’Awa et de Lucrèce mais elle avait été incapable de chasser de son ventre le petit-être qui s’était installé.
Si elle avait trouvé un soutien indéfectible auprès de Jolan, avec Octave ça c’était passé de façon si terrifiante que Juliet craignait véritablement pour la vie de cet enfant à naître. Et pour la sienne aussi. Parce qu’elle avait fait le choix de garder ce bébé, elle allait devoir l’assumer. Et ça supposait le dire à ses parents. Sauf qu’elle ne savait pas vraiment comment leur présenter que leur fille cadette était enceinte alors qu’elle n’était même pas mariée, ni fiancée.
Elle se retrouvait dans une situation inextricable. Si le bébé était de Jolan, elle ne savait vraiment pas comment les Blackthorn allaient réagir à l’idée qu’un enfant de sang impur puisse naître de leur fille. Etaient ils capable du pire pour éviter ce là ? Juliet ne voulait pas y croire mais pourtant… Et si le bébé était d’Octave… alors là peut-être seraient ils ravis elle préférait encore ne pas leur dire. C’était prendre le risque de se retrouver fiancé puis marié au Muller dans la semaine. Et là, elle ne doutait pas que ce dernier puisse vriller complètement.
De toute manière, elle ne savait pas qui était le père. Elle pourrait le savoir. Jolan lui avait donné quelques gouttes de sang qu’elle avait stabilisé dans une fiole. Octave avait refusé. Mais si le test était négatif pour Jolan… Juliet n’était pas encore prête à connaître la réponse à cette question… Elle avait besoin de se protéger, de protéger son bébé. Elle avait besoin de Victor. Alors elle avait prit son courage à deux mains, son idée dérangée sous le bras et elle avait été sonner chez Holly, espérant voir son meilleur ami.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Ven 13 Aoû 2021 - 21:22
J'étais assis, calmement, dans le canapé, crayon de bois à la main, feuille sur des genoux repliés. J'avais cherché toute la semaine après un travail rémunéré, sans réellement trouvé chaussures à mon pied. Et pourtant je n'y étais pas allé de main morte ces derniers temps. Mais la même question revenait, inlassablement, dans la bouche de chacun des employeurs : magie. Quel maitrise ? Savez-vous faire tel ou tel sort ? Savez-vous... Savez-vous... Et non, je ne savais pas. Ou je ne voulais pas. Peu importait au fond le terme à employer, une part de moi se refusait à produire certains sorts basiques quand l'autre n'en ressentait aucunement le besoin. Et je ne me sentais pas pret. Mais avec les vivres coupés, il allait falloir que je trouve une solution réelle et vite, histoire de ne pas être un fardeau pour ma soeur ainée qui m'hébergeait.
toc toc toc.
Ma tête pivota la première. Je n'attendais personne, Holly était sortie avec le petit. Alors forcément, je me demandais qui ça pouvait être. Et me levant, je déposais mes instruments de distrations sur la table pour venir ouvrir, de la façon la plus moldue qui soit. Et le bois de la porte s'ouvrit sur le visage de cette amie de toujours, alors que mi surpris mi souriant, je déclinais son identité : "Juliet. Quelle surprise. Entre, reste pas dans le couloir." Et je joignais le geste à la parole, me décalant un peu, le bras venant en guise d'invitation autant à entrer dans cette modeste demeure que de se débarrasser de la veste qu'elle portait.
"Tu veux boire quelque chose ? Fais pas attention au bazar, je... enfin, j'm'occupais un peu."
toc toc toc.
Ma tête pivota la première. Je n'attendais personne, Holly était sortie avec le petit. Alors forcément, je me demandais qui ça pouvait être. Et me levant, je déposais mes instruments de distrations sur la table pour venir ouvrir, de la façon la plus moldue qui soit. Et le bois de la porte s'ouvrit sur le visage de cette amie de toujours, alors que mi surpris mi souriant, je déclinais son identité : "Juliet. Quelle surprise. Entre, reste pas dans le couloir." Et je joignais le geste à la parole, me décalant un peu, le bras venant en guise d'invitation autant à entrer dans cette modeste demeure que de se débarrasser de la veste qu'elle portait.
"Tu veux boire quelque chose ? Fais pas attention au bazar, je... enfin, j'm'occupais un peu."
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Lun 16 Aoû 2021 - 21:49
Juliet est soulagée de voir Victor ouvrir la porte. Elle n’avait pas la force d’expliquer à Holly la situation… quoi que la semi-vélane était certainement au courant si elle avait vu Grâce. Quant à sa meilleure amie… Elle n’était absolument pas capable de soutenir son regard alors qu’elle lui avait promis d’avorter. Et qu’elle ne l’avait pas fait. Elle avait envoyé un message à la De Launey mais n’avait jamais reçu de réponse… Ce qu’elle comprenait…
Elle adresse un sourire de circonstance à Victor. « Quelle surprise ». Comment lui dire qu’il n’était pas vraiment au bout de ses surprise le français… ? Elle déposa un baiser sur la joue du De Launey avant de rentrer tout comme il l’invitait.
Il est vrai que table basse ressemble à un chantier. Même elle, quand elle révise ses unités de médicomagie, elle n’en fout pas autant partout. Elle est trop loin pour voir de quoi il s’agit mais les mots de Victor ne lui en disent pas beaucoup plus. Elle répondit tout d’abord à sa question.
- Non merci. Je ne vais pas rester longtemps.
Parce que tu vas me chasser d’ici à coup de … pas de baguette du coup. De n’importe quoi enfaite. Elle reste debout et lui tend sa cape puisqu’il lui tend le bras avant de demander, comme pour repousser l’inévitable :
- Qu’est ce que tu fais ?
Elle adresse un sourire de circonstance à Victor. « Quelle surprise ». Comment lui dire qu’il n’était pas vraiment au bout de ses surprise le français… ? Elle déposa un baiser sur la joue du De Launey avant de rentrer tout comme il l’invitait.
Il est vrai que table basse ressemble à un chantier. Même elle, quand elle révise ses unités de médicomagie, elle n’en fout pas autant partout. Elle est trop loin pour voir de quoi il s’agit mais les mots de Victor ne lui en disent pas beaucoup plus. Elle répondit tout d’abord à sa question.
- Non merci. Je ne vais pas rester longtemps.
Parce que tu vas me chasser d’ici à coup de … pas de baguette du coup. De n’importe quoi enfaite. Elle reste debout et lui tend sa cape puisqu’il lui tend le bras avant de demander, comme pour repousser l’inévitable :
- Qu’est ce que tu fais ?
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Dim 29 Aoû 2021 - 16:37
"Oh..." Une pointe de déception se fait entendre au creux de ma voix, alors qu'elle annonce qu'elle ne resterait pas longtemps. Serais-je en manque de compagnie ? Peut-être. C'est même plus que probable, alors que je passes mes journées, pour les dernières, enfermé dans ces murs. "Tu sais que tu es toujours la bienvenue ici..." déclarais-je, comme si je me souvenais du temps d'avant, où ce ici était un réel chez moi, et pas l'appartement de ma soeur que je squattais. Ce disant, j'accrochais sa cape au porte manteau, avant de me diriger vers la partie cuisine de la pièce.
"Je dessinais un peu." Un peu. Formule heureuse bien loin de la vérité à en juger par le nombre de feuilles présentes. Des souvenirs, des personnes, des idées, tout ce qui me passait par la tête en fait. Et la blonde était présente sur certains d'entre eux, les plus joyeux, quand d'autres étaient définitivement plus sombres. Depuis toujours, je m'exprimais par le dessin. D'une façon différente que par la musique certes, mais pas moins réelle. La blonde le savait, et j'espérais secrètement qu'elle ne s'inquiète pas en voyant certains croquis qui pouvait appeler plus à la mort qu'à la vie.
Sortant de la cuisine avec deux verres, je revenais à la charge de ma demande, d'une autre facon cette fois. Geste mécanique, je lui tendais l'un des deux verres rempli de jus de fruit, alors même que mon visage esquissait un timide sourire de coupable. J'espérais qu'elle le prenne. J'espérais qu'elle reste un peu plus longtemps que ce qu'elle prévoyait, qu'elle n'avait pas d'impératif. Parce que j'avais de mon coté rien contre un peu de compagnie. "Qu'est-ce qui t'amène dans le coin ?"
"Je dessinais un peu." Un peu. Formule heureuse bien loin de la vérité à en juger par le nombre de feuilles présentes. Des souvenirs, des personnes, des idées, tout ce qui me passait par la tête en fait. Et la blonde était présente sur certains d'entre eux, les plus joyeux, quand d'autres étaient définitivement plus sombres. Depuis toujours, je m'exprimais par le dessin. D'une façon différente que par la musique certes, mais pas moins réelle. La blonde le savait, et j'espérais secrètement qu'elle ne s'inquiète pas en voyant certains croquis qui pouvait appeler plus à la mort qu'à la vie.
Sortant de la cuisine avec deux verres, je revenais à la charge de ma demande, d'une autre facon cette fois. Geste mécanique, je lui tendais l'un des deux verres rempli de jus de fruit, alors même que mon visage esquissait un timide sourire de coupable. J'espérais qu'elle le prenne. J'espérais qu'elle reste un peu plus longtemps que ce qu'elle prévoyait, qu'elle n'avait pas d'impératif. Parce que j'avais de mon coté rien contre un peu de compagnie. "Qu'est-ce qui t'amène dans le coin ?"
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Dim 29 Aoû 2021 - 21:52
La douce Juliet est trop nerveuse pour se rendre compte de la peine de son meilleur ami. En réalité, elle est persuadée de jouer quitte ou double. Elle est persuadée que le De Launey va rapidement vouloir la chasser de chez lui. Enfin… de chez sa soeur. Elle lui adresse un simple sourire alors qu’il lui dit qu’elle est la bienvenue.
La blondinette s’installe sur le canapé et ses yeux se perdent sur les dessins étalés sur la table basse et même par terre. Si Juliet appréciait dessiner les portraits, Victor avec un don bien plus large. Il y avait là bien des types des dessins différents. Elle se penche pour ramasser et poser sur la table un dessin de plage qui donnerait des envies de voyage à n’importe qui.
Elle n’a même pas vu que Victor est parti et il revient avec un jus qu’il lui tent avec un sourire canaille qui arrache malgré tout un autre sourire à la cadette Blackthorn. Elle prend le jus de fruit malgré son refus initial et articule un merci qui vient du coeur. Elle le porte à ses lèvres et en réalité ça lui fait du bien. Elle mange peu, son estomac ne supporte pas grand chose. En réalité, ce premier trimestre de grossesse est bien compliqué pour la douce Juliet.
- Tu cherches un travail ?
Elle ne veut pas vraiment répondre à la question de son meilleur ami. Parce qu’elle préfère prendre la température avant. Elle veut d’abord savoir comment il va et si sa situation et toujours aussi compliquée… Mais des petites annonces découpées qu’elle voit sur la table… elle se doute que c’est le cas.
- Ca ne s’est pas arrangé avec ton père…?
La blondinette s’installe sur le canapé et ses yeux se perdent sur les dessins étalés sur la table basse et même par terre. Si Juliet appréciait dessiner les portraits, Victor avec un don bien plus large. Il y avait là bien des types des dessins différents. Elle se penche pour ramasser et poser sur la table un dessin de plage qui donnerait des envies de voyage à n’importe qui.
Elle n’a même pas vu que Victor est parti et il revient avec un jus qu’il lui tent avec un sourire canaille qui arrache malgré tout un autre sourire à la cadette Blackthorn. Elle prend le jus de fruit malgré son refus initial et articule un merci qui vient du coeur. Elle le porte à ses lèvres et en réalité ça lui fait du bien. Elle mange peu, son estomac ne supporte pas grand chose. En réalité, ce premier trimestre de grossesse est bien compliqué pour la douce Juliet.
- Tu cherches un travail ?
Elle ne veut pas vraiment répondre à la question de son meilleur ami. Parce qu’elle préfère prendre la température avant. Elle veut d’abord savoir comment il va et si sa situation et toujours aussi compliquée… Mais des petites annonces découpées qu’elle voit sur la table… elle se doute que c’est le cas.
- Ca ne s’est pas arrangé avec ton père…?
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Dim 26 Sep 2021 - 15:36
"Avec qui ?" C'était sorti tout seul, n'appelant pas vraiment une réponse. Une phrase ironique dans la bouche du De Launay, feintant l'attitude de n'avoir à ses yeux plus de père. Car qu'est-ce qu'un père, quand il agit ainsi avec sa famille ? "Non, ça c'est pas arrangé..." La voila, la réponse réelle à la question de la blonde. Alors que le français s'installe près d'elle sur le canapé, portant le verre à ses lèvres pour en boire une gorgée de jus, le regard du blond est vif, sérieux.
Cette décision qu'il a prise il y a quelques semaines déjà, il ne la regrette pas. "Il peut toujours décider de me laisser vivre ma vie. Mais moi, je refuse de changer d'opinion." Quelque chose, dans ses tripes, ne le laisserait de toute façon pas faire. Il aurait voulu qu'il n'aurait pas pu, et il ne voulait pas.
"J'ai failli mourrir. Et la vie m'a donné une seconde chance. C'est pas pour la sacrifier à prétendre être ce que je ne suis pas, ou plus. Lui voudrait que j'arrête de voir Ymkje." Parce qu'au fond, il est bien là le problème. Mr Nicolas De Launay, le grand avocat, n'est jamais qu'un sang pur comme les autres dans ce monde. Une personne qui, dans le cas de son rejeton, n'aspire qu'à le voir rentrer dans le rang, se fiancer à une personne qui correspond à sa définition de ce que doit être une belle-fille. "Je me rappelle pas de tout ce qu'il s'est passé quand je suis parti, mais je sais que être avec Cook', c'est ce qui me rend réellement heureux." C'est peut-être un peu faux, il le sait. Parce que depuis qu'il s'est échappé, emmenant avec lui l'Hollandaise le temps d'une soirée, il sait que son poignet dissimule les marques de ce qui fut une tentative de suicide. Mais ce secret, il ne l'avait pas partagé le blondinet. Aujourd'hui, les seules au courant étaient sa mère, qui l'avaient retrouvé le jour même, et la De Booij à qui il avait eu la volonté suffisante de l'avouer, alors que cette part de sa mémoire s'était déverrouillée.
"Je l'ai demandé en mariage." Est-ce qu'il mesure la portée de cette annonce ? Peut-être pas. Probablement pas. "Ce soir-là." Celui du cinq mai. "Elle a pas dit oui, mais elle a pas dit non. Alors je l'ai choisi tu vois. Et si mes parents ne sont pas d'accord, et bien..." Il hausse les épaules, le regard pas moins fier d'enfin partagé ce secret avec cette amie de toujours, espérant qu'elle garderait cette information pour elle seule.
Cette décision qu'il a prise il y a quelques semaines déjà, il ne la regrette pas. "Il peut toujours décider de me laisser vivre ma vie. Mais moi, je refuse de changer d'opinion." Quelque chose, dans ses tripes, ne le laisserait de toute façon pas faire. Il aurait voulu qu'il n'aurait pas pu, et il ne voulait pas.
"J'ai failli mourrir. Et la vie m'a donné une seconde chance. C'est pas pour la sacrifier à prétendre être ce que je ne suis pas, ou plus. Lui voudrait que j'arrête de voir Ymkje." Parce qu'au fond, il est bien là le problème. Mr Nicolas De Launay, le grand avocat, n'est jamais qu'un sang pur comme les autres dans ce monde. Une personne qui, dans le cas de son rejeton, n'aspire qu'à le voir rentrer dans le rang, se fiancer à une personne qui correspond à sa définition de ce que doit être une belle-fille. "Je me rappelle pas de tout ce qu'il s'est passé quand je suis parti, mais je sais que être avec Cook', c'est ce qui me rend réellement heureux." C'est peut-être un peu faux, il le sait. Parce que depuis qu'il s'est échappé, emmenant avec lui l'Hollandaise le temps d'une soirée, il sait que son poignet dissimule les marques de ce qui fut une tentative de suicide. Mais ce secret, il ne l'avait pas partagé le blondinet. Aujourd'hui, les seules au courant étaient sa mère, qui l'avaient retrouvé le jour même, et la De Booij à qui il avait eu la volonté suffisante de l'avouer, alors que cette part de sa mémoire s'était déverrouillée.
"Je l'ai demandé en mariage." Est-ce qu'il mesure la portée de cette annonce ? Peut-être pas. Probablement pas. "Ce soir-là." Celui du cinq mai. "Elle a pas dit oui, mais elle a pas dit non. Alors je l'ai choisi tu vois. Et si mes parents ne sont pas d'accord, et bien..." Il hausse les épaules, le regard pas moins fier d'enfin partagé ce secret avec cette amie de toujours, espérant qu'elle garderait cette information pour elle seule.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Dim 26 Sep 2021 - 18:04
L’ironie de Victor vient confirmer l’impression qu’avait Juliet en voyant ces petites annonces éparpillées sur la table basse. Et l’ancien Poufsouffle vient confirmer que rien ne s’est arrangé avec une certaine rancoeur dans sa voix que Juliet connait bien. C’était terrible de penser ça et Juliet se détestait d’avoir réfléchis ainsi mais… ça l’arrangeait. Parce que peut être que la position intraitable de Nicolas De Launey pouvait servir les intérêts de Juliet.
La douce Blackthorn avait toujours beaucoup aimé les parents des jumeaux. Jennifer et Nicolas présentait de la douceur et de l’amour à leurs enfants et cela avait toujours assez fasciné la Juliet qui passait quelques semaines de vacances au Manoir des De Launay. Cet amour allait même jusqu’à entourer Juliet qui était presque considérée comme une troisième fille parfois… Elle avait mit du temps à le comprendre et à l’accepter cet amour…
Cela n’empêchait pas Nicolas d’être intransigeant avec son fils unique sur le sujet de Ymkje comme l’expliquait à l’instant Victor. Juliet l’écoute silencieusement, buvant parfois une minuscule gorgée de la boisson servie. Le coeur de la blonde sombrait doucement au fur et à mesure qu’elle entendait Victor lui expliquer qu’il n’y avait qu’avec Ymkje qu’il serait heureux et qu’il ne pouvait pas accepter les impératifs de son père. Mais la suite était…
- Félicitations... ?
Epoustouflante. Même si Ymkje n’avait pas accepté… Juliet se sentait tellement stupide… Il était prêt à renier toute sa famille pour vivre avec Ymkje et elle n’était même pas capable d’assumer qu’elle allait avoir un bébé toute seule. Un bébé qui avait une chance sur deux d’être de sang impur…
Elle était prête à tout pour esquiver les problèmes. Même proposer quelque-chose d’assez fou à Victor. Quelque chose qui allait sûrement lui attirer les foudres de @Ymkje de Booij qu’elle adorait pourtant… Mais c’était ni plus ni moins qu’un réflexe de survie de la Blackthorn qui se sentait au pied du mur.
- Marie toi avec moi.
C’est sorti soudainement alors que Victor venait de terminer sa phrase. Elle est consciente qu’elle peut donner l’impression d’être complètement folle. Elle est stressée, son coeur bat à cent à l’heure, ses mains trembles, mais elle continue dans la précipitation.
- Non, attend, écoute moi, Vic. Je sais que ça a l’air complètement hors de propos mais laisse moi parler s’il te plait.
Elle pose son verre, pose les mains sur ses genoux et prend une inspiration pour se donner du courage.
- Je suis enceinte. Et je ne sais pas qui est le père. Enfin, je n’en suis pas sûre. Mais peu importe que je le sache ou non. L’un ne plairait pas à ma famille et l’autre pourrait me tuer dans mon sommeil.
Elle exagerait à peine en ce qui concernant @Octave Muller …
- Mais toi, mes parents seront satisfaits. Et je suis sûre que les tiens le seront aussi. Ils nous foutront la paix. Ca ne sera qu’un mariage de façade, tu pourras vivre ton histoire avec Ymkje sans plus jamais te soucier des conséquences... et ce bébé sera en sécurité affective et financière toute sa vie…
Le regard, la voix de Juliet, tout indique le désespoir de la dernière chance. Elle n’y croit pas elle même et pourtant elle présente cette idée avec une conviction qui frise l’indécence. Son coeur tambourine de stress dans sa poitrine. Ses mains sont si moites qu'elle se trouve forcée de les essuyer sur le pantalon de lin qu'elle porte. Elle a l'impression d'avoir de la fièvre mais... c'est sûrement le stress.
La douce Blackthorn avait toujours beaucoup aimé les parents des jumeaux. Jennifer et Nicolas présentait de la douceur et de l’amour à leurs enfants et cela avait toujours assez fasciné la Juliet qui passait quelques semaines de vacances au Manoir des De Launay. Cet amour allait même jusqu’à entourer Juliet qui était presque considérée comme une troisième fille parfois… Elle avait mit du temps à le comprendre et à l’accepter cet amour…
Cela n’empêchait pas Nicolas d’être intransigeant avec son fils unique sur le sujet de Ymkje comme l’expliquait à l’instant Victor. Juliet l’écoute silencieusement, buvant parfois une minuscule gorgée de la boisson servie. Le coeur de la blonde sombrait doucement au fur et à mesure qu’elle entendait Victor lui expliquer qu’il n’y avait qu’avec Ymkje qu’il serait heureux et qu’il ne pouvait pas accepter les impératifs de son père. Mais la suite était…
- Félicitations... ?
Epoustouflante. Même si Ymkje n’avait pas accepté… Juliet se sentait tellement stupide… Il était prêt à renier toute sa famille pour vivre avec Ymkje et elle n’était même pas capable d’assumer qu’elle allait avoir un bébé toute seule. Un bébé qui avait une chance sur deux d’être de sang impur…
Elle était prête à tout pour esquiver les problèmes. Même proposer quelque-chose d’assez fou à Victor. Quelque chose qui allait sûrement lui attirer les foudres de @Ymkje de Booij qu’elle adorait pourtant… Mais c’était ni plus ni moins qu’un réflexe de survie de la Blackthorn qui se sentait au pied du mur.
- Marie toi avec moi.
C’est sorti soudainement alors que Victor venait de terminer sa phrase. Elle est consciente qu’elle peut donner l’impression d’être complètement folle. Elle est stressée, son coeur bat à cent à l’heure, ses mains trembles, mais elle continue dans la précipitation.
- Non, attend, écoute moi, Vic. Je sais que ça a l’air complètement hors de propos mais laisse moi parler s’il te plait.
Elle pose son verre, pose les mains sur ses genoux et prend une inspiration pour se donner du courage.
- Je suis enceinte. Et je ne sais pas qui est le père. Enfin, je n’en suis pas sûre. Mais peu importe que je le sache ou non. L’un ne plairait pas à ma famille et l’autre pourrait me tuer dans mon sommeil.
Elle exagerait à peine en ce qui concernant @Octave Muller …
- Mais toi, mes parents seront satisfaits. Et je suis sûre que les tiens le seront aussi. Ils nous foutront la paix. Ca ne sera qu’un mariage de façade, tu pourras vivre ton histoire avec Ymkje sans plus jamais te soucier des conséquences... et ce bébé sera en sécurité affective et financière toute sa vie…
Le regard, la voix de Juliet, tout indique le désespoir de la dernière chance. Elle n’y croit pas elle même et pourtant elle présente cette idée avec une conviction qui frise l’indécence. Son coeur tambourine de stress dans sa poitrine. Ses mains sont si moites qu'elle se trouve forcée de les essuyer sur le pantalon de lin qu'elle porte. Elle a l'impression d'avoir de la fièvre mais... c'est sûrement le stress.
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Dim 26 Sep 2021 - 21:16
404, failure system.
Ma tête avait pivoté vers elle, alors qu'elle avait prononcé ces mots, et l'espace d'un instant, je comprenais probablement ce qu'Ymkje avait ressentie alors que je lui avais fait la même demande. Je ne peux, intérieurement, que reconnaitre que ce phénomène de surprise qui vous prend alors est juste désarmant. Mais, à la différence de l'Hollandaise, avant que je puisse réagir ou m'enfuir, la Summerbee me demande de l'écouter et c'est ce que je fais, docile.
Mes yeux descendent sur le ventre de Juliet, alors qu'elle mentionne son état. Nulle indiscrétion dans le regard, il n'y a que de la bienveillance envers l'enfant à naitre. Il fut un temps, ma main se serait posé sur ses entrailles et mes lèvres auraient alors prononcés quelques mots, dans une langue aussi anciennes qu'oubliée juste pour porter chance à mon amie. Mais déjà la suite de son idée est exposée et je comprend rapidement la finalité de cette proposition. Un mariage de raison, pour couvrir une vie de tranquillité. Une idée qui lui permettrait de vivre sa vie et la mienne comme on l'entend, réglant probablement tous mes problèmes financiers du moments.
Que répondre alors ? Oui ? Non ? Peut-être mais je dois d'abord en discuter avec celle que j'aime réellement ? Me tournant pour lui faire face, une jambe maintenant plié sur l'assise du canapé où j'étais, je regardais l'anglaise dans le fond de ces yeux, pour finalement dire : "Non." Le ton était doux, compréhensif à l'excès. Même les traits de mon visage étaient empreint de cette bienveillance à son égard. Prenant doucement sa main dans la mienne, je ne me départissais pas pour autant de son regard. "Juliet... J'ai pas envie de leur mentir. Ni même de leur faire croire qu'ils ont gagné quoi que ce soit. Et j'aime Ymkje. Elle ne mérite pas que je me cache. Comme tes parents ne méritent pas que tu sacrifies un pan de ta liberté pour leur bonheur." En quelques secondes de réflexions, j'arrivais toujours à la conclusion que quoi que je fasses, mon père ne me croirait jamais si je rentrais d'un coup d'un seul dans le rang.
"Je ferais ce que tu veux pour t'aider, toi et lui..." Ce disant, mes yeux redescendait un instant seulement pour désigner son ventre. "Mais je ne mentirais pas au monde pour sauver les apparences ou me plier aux désirs de quelques vieux cons égoïstes." On valait mieux que ça. Et cet enfant méritait aussi mieux que ça. De plus, quelque chose, au plus profond de mon être, m'interdisait de dire oui à cette proposition. Sans que je ne le comprenne, je le sentais.
Ma tête avait pivoté vers elle, alors qu'elle avait prononcé ces mots, et l'espace d'un instant, je comprenais probablement ce qu'Ymkje avait ressentie alors que je lui avais fait la même demande. Je ne peux, intérieurement, que reconnaitre que ce phénomène de surprise qui vous prend alors est juste désarmant. Mais, à la différence de l'Hollandaise, avant que je puisse réagir ou m'enfuir, la Summerbee me demande de l'écouter et c'est ce que je fais, docile.
Mes yeux descendent sur le ventre de Juliet, alors qu'elle mentionne son état. Nulle indiscrétion dans le regard, il n'y a que de la bienveillance envers l'enfant à naitre. Il fut un temps, ma main se serait posé sur ses entrailles et mes lèvres auraient alors prononcés quelques mots, dans une langue aussi anciennes qu'oubliée juste pour porter chance à mon amie. Mais déjà la suite de son idée est exposée et je comprend rapidement la finalité de cette proposition. Un mariage de raison, pour couvrir une vie de tranquillité. Une idée qui lui permettrait de vivre sa vie et la mienne comme on l'entend, réglant probablement tous mes problèmes financiers du moments.
Que répondre alors ? Oui ? Non ? Peut-être mais je dois d'abord en discuter avec celle que j'aime réellement ? Me tournant pour lui faire face, une jambe maintenant plié sur l'assise du canapé où j'étais, je regardais l'anglaise dans le fond de ces yeux, pour finalement dire : "Non." Le ton était doux, compréhensif à l'excès. Même les traits de mon visage étaient empreint de cette bienveillance à son égard. Prenant doucement sa main dans la mienne, je ne me départissais pas pour autant de son regard. "Juliet... J'ai pas envie de leur mentir. Ni même de leur faire croire qu'ils ont gagné quoi que ce soit. Et j'aime Ymkje. Elle ne mérite pas que je me cache. Comme tes parents ne méritent pas que tu sacrifies un pan de ta liberté pour leur bonheur." En quelques secondes de réflexions, j'arrivais toujours à la conclusion que quoi que je fasses, mon père ne me croirait jamais si je rentrais d'un coup d'un seul dans le rang.
"Je ferais ce que tu veux pour t'aider, toi et lui..." Ce disant, mes yeux redescendait un instant seulement pour désigner son ventre. "Mais je ne mentirais pas au monde pour sauver les apparences ou me plier aux désirs de quelques vieux cons égoïstes." On valait mieux que ça. Et cet enfant méritait aussi mieux que ça. De plus, quelque chose, au plus profond de mon être, m'interdisait de dire oui à cette proposition. Sans que je ne le comprenne, je le sentais.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2108
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3778
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Lun 27 Sep 2021 - 23:19
Au plus Juliet parlait, au plus elle s’expliquait, au plus elle se rendait compte à quel point son idée était à la fois géniale et stupide. Géniale parce qu’elle aurait pu permettre de résoudre tant de problèmes d’un seul coup… mais stupide parce que Victor n’était pas de ceux qui préférait une vie imposée, même partiellement, juste pour esquiver les difficultés.
Parfois, elle désespérait de ne pas être tombée amoureuse de Victor et que lui ne soit pas tombé amoureux d’elle. Leur vie aurait été si simple. Leurs parents étaient été enchantés. Ils auraient sûrement été heureux. Mais voila, les sentiments de la cadette Blackthorn étaient et avaient toujours été fraternels même si pendant l’enfance elle avait pu se demander si c’était vraiment le cas.
Juliet passa une main tremblante dans ses cheveux alors que Victor prononçait la sentence. « Non ». Il sonnait comme un couperet malgré toute la bienveillance que le De Launay avait pu placer dans cette négation. Elle n’était pas déçue, non. Dans le fond peut être savait elle déjà la réponse du français mais avait elle eut besoin de formuler l’hypothèse comme pour s’assurer qu’elle était impossible. « J’aime Ymkje ».
- Je sais…
Juliet n’en avait jamais douté. Même lorsque cet imbécile était parti à l’autre bout du monde, laissant à Inverness une Wright éplorée. Quand à ses parents… Ils ne méritaient pas grand chose c’était vrai. Mais Juliet était prête à sacrifier tout espoir de liberté si c’était pour mettre en sécurité ce petit être qui sommeillait en elle. Parce que Juliet n’est pas naive quand aux sort que réservera ses parents à cet enfant s’ils avaient connaissance de la vérité. Et rien que d’y penser, ses sentait un frisson désagréable la parcourir.
Victor avait raison dans le fond. Peut être parce qu’il n’y avait pas autant à craindre de Nicolas de Launey que de Tiberius Blackthorn. Peut être parce qu’il avait le courage et la foi dont elle était dénuée. Elle hoche la tête, silencieuses, à toutes les paroles qu’il émet. Elle ne peut s’empêcher de se dire que ni lui ni personne ne pourra l’aider si ses parents apprenaient son état mais elle se tait.
- Tu as raison. Je suis désolée. C’était … n’importe quoi…
Sa gorge est serrée et elle ne se sent pas très bien. Son corps s’emballe alors qu’il devrait se calmer. Elle est fiévreuse et son bassin lui fait mal mais elle essaye de se concentrer sur Victor pour ajouter :
- Oublies ça, tu veux.
Parfois, elle désespérait de ne pas être tombée amoureuse de Victor et que lui ne soit pas tombé amoureux d’elle. Leur vie aurait été si simple. Leurs parents étaient été enchantés. Ils auraient sûrement été heureux. Mais voila, les sentiments de la cadette Blackthorn étaient et avaient toujours été fraternels même si pendant l’enfance elle avait pu se demander si c’était vraiment le cas.
Juliet passa une main tremblante dans ses cheveux alors que Victor prononçait la sentence. « Non ». Il sonnait comme un couperet malgré toute la bienveillance que le De Launay avait pu placer dans cette négation. Elle n’était pas déçue, non. Dans le fond peut être savait elle déjà la réponse du français mais avait elle eut besoin de formuler l’hypothèse comme pour s’assurer qu’elle était impossible. « J’aime Ymkje ».
- Je sais…
Juliet n’en avait jamais douté. Même lorsque cet imbécile était parti à l’autre bout du monde, laissant à Inverness une Wright éplorée. Quand à ses parents… Ils ne méritaient pas grand chose c’était vrai. Mais Juliet était prête à sacrifier tout espoir de liberté si c’était pour mettre en sécurité ce petit être qui sommeillait en elle. Parce que Juliet n’est pas naive quand aux sort que réservera ses parents à cet enfant s’ils avaient connaissance de la vérité. Et rien que d’y penser, ses sentait un frisson désagréable la parcourir.
Victor avait raison dans le fond. Peut être parce qu’il n’y avait pas autant à craindre de Nicolas de Launey que de Tiberius Blackthorn. Peut être parce qu’il avait le courage et la foi dont elle était dénuée. Elle hoche la tête, silencieuses, à toutes les paroles qu’il émet. Elle ne peut s’empêcher de se dire que ni lui ni personne ne pourra l’aider si ses parents apprenaient son état mais elle se tait.
- Tu as raison. Je suis désolée. C’était … n’importe quoi…
Sa gorge est serrée et elle ne se sent pas très bien. Son corps s’emballe alors qu’il devrait se calmer. Elle est fiévreuse et son bassin lui fait mal mais elle essaye de se concentrer sur Victor pour ajouter :
- Oublies ça, tu veux.
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Mer 29 Sep 2021 - 21:17
♪
Au fond de moi, je sais que j'ai raison. Au plus profond de mon être, je sais que cette réponse était la seule que je pouvais donner, et pourtant, il faut que je me rende à l'évidence, alors qu'elle l'exprime, quelque chose en moi se brise. Peut-être est-ce à cause de cette peine que j'ai l'impression de lire sur son visage, d'entendre dans ces mots que ses lèvres ne prononcent pas ? Peut-être qu'au fond, je me sens incapable d'accueillir sa tristesse comme il se doit, de lui apporter une aide réelle alors qu'elle en a aujourd'hui le plus besoin.
Je regrette. D'un regret sincère et limpide, le fait de ne pas pouvoir, sur l'instant, l'apaiser. Parce que cette femme face à moi, qui craint sa famille et la réaction que celle-ci pourrait avoir est littéralement comme ma soeur. A Poudlard, j'aurais tout donné pour la protéger. Et encore maintenant, je n'hésiterais pas un seul instant si le danger devait la menacer, parce qu'elle était une amie précieuse, de ce genre dont on se fait une seconde famille, celle de coeur.
C'est doucement alors que l'une de mes mains vient se poser sur les siennes quand l'autre vient l'accoler à hauteur de ses épaules. Mon front vient quant à lui se poser légèrement au dessus de sa tempe, entremêlant sans difficulté nos mèches blondes. Un geste fraternel plus qu'autre chose, une façon de lui rappeler que quoi qu'elle décide, je serais là pour la soutenir. Que malgré son idée folle, je ne serais pas l'ami fuyant. Un geste aussi inconscient en partie, mue par ce que mon âme fut il y a encore peu, sous l'oeil invisible de mon gardien, ce renard invisible qui me suit partout alors que mes lèvres remuent un instant. Pas de son, mais un souhait : Sois apaisée. Une magie dangereuse s'il en est, tant je ne me rends même pas compte que je l'utilise.
"J'ai oublié assez de choses, tu ne penses pas ?" Alors que la conscience reprend le dessus, je ne peux que répondre cette phrase, touche d'humour dans un monde déjà trop entaché par les tractations des pères et les désirs des mères. Pourquoi fallait-il toujours, dans cette histoire que les enfants souffrent ?
Au fond de moi, je sais que j'ai raison. Au plus profond de mon être, je sais que cette réponse était la seule que je pouvais donner, et pourtant, il faut que je me rende à l'évidence, alors qu'elle l'exprime, quelque chose en moi se brise. Peut-être est-ce à cause de cette peine que j'ai l'impression de lire sur son visage, d'entendre dans ces mots que ses lèvres ne prononcent pas ? Peut-être qu'au fond, je me sens incapable d'accueillir sa tristesse comme il se doit, de lui apporter une aide réelle alors qu'elle en a aujourd'hui le plus besoin.
Je regrette. D'un regret sincère et limpide, le fait de ne pas pouvoir, sur l'instant, l'apaiser. Parce que cette femme face à moi, qui craint sa famille et la réaction que celle-ci pourrait avoir est littéralement comme ma soeur. A Poudlard, j'aurais tout donné pour la protéger. Et encore maintenant, je n'hésiterais pas un seul instant si le danger devait la menacer, parce qu'elle était une amie précieuse, de ce genre dont on se fait une seconde famille, celle de coeur.
C'est doucement alors que l'une de mes mains vient se poser sur les siennes quand l'autre vient l'accoler à hauteur de ses épaules. Mon front vient quant à lui se poser légèrement au dessus de sa tempe, entremêlant sans difficulté nos mèches blondes. Un geste fraternel plus qu'autre chose, une façon de lui rappeler que quoi qu'elle décide, je serais là pour la soutenir. Que malgré son idée folle, je ne serais pas l'ami fuyant. Un geste aussi inconscient en partie, mue par ce que mon âme fut il y a encore peu, sous l'oeil invisible de mon gardien, ce renard invisible qui me suit partout alors que mes lèvres remuent un instant. Pas de son, mais un souhait : Sois apaisée. Une magie dangereuse s'il en est, tant je ne me rends même pas compte que je l'utilise.
"J'ai oublié assez de choses, tu ne penses pas ?" Alors que la conscience reprend le dessus, je ne peux que répondre cette phrase, touche d'humour dans un monde déjà trop entaché par les tractations des pères et les désirs des mères. Pourquoi fallait-il toujours, dans cette histoire que les enfants souffrent ?
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Sam 2 Oct 2021 - 17:54
Dans la tête de la Blackthorn, il y avait comme une carte qui représentait les chemins qu’elle pouvait prendre au fur et à mesure des choix qu’elle avait à faire et des perspectives qui s’offraient ou s’imposaient à elle. La réponse négative du De Launay avait effacé un des chemin qu’elle avait pu imaginait. Désormais, elle savait ce qui lui restait à faire. Elle savait exactement ce qu’elle devait faire.
Comme @Kaiden Blackthorn . Plus encore que Kaiden. Couper les ponts. Définitivement. Se mettre à l’abri. Assurer ses arrières. Elle n’avait pas peur d’elever un enfant seule. Elle ne serait définitivement pas seule, puisqu’elle était entourée. Elle ne serait pas à la rue. Elle avait eut ses DUCS haut la main et elle était a peu près sûre de la réponse du Docteur @Kashmiri Sanahuja si elle lui demandait un poste d’infirmière dans son service. Elle prendrait un petit appartement dans la banlieue londonienne, s’éloignant des terres écossaise où ses parents régnaient en maître. Elle mettrait de la lumière sur cette grossesse, s’assurant ainsi que les Blackthorn n’essayent pas de profiter du secret pour éliminer cet enfant à naître qui, à leurs yeux, jetteraient l’opprobe sur la famille.
Et du côté de Victor, elle s’excuse platement pour cette idée dérangée. Le corps de Victor rentre en contact avec le sien et elle ignore si c’est la magie, qu’elle ne perçoit absolument pas, ou tout simplement les émotions qui prennent le dessus, mais les larmes coulent doucement sur ses joues d’une pâleur laiteuse. Malgré la crainte des moments à venir, elle se sent apaisée. Comme libérée. Libérée du secret qu’elle gardait de celui a qui elle n’avait jamais rien dissimulé. Libéré du stress de lui annoncer cette grossesse et cette échappatoire qui n’arriverait jamais. Elle rit, même, effaçant les sillages des larmes sur son visage avant de répondre :
- C’est vrai.
Tellement vrai. Il n’avait pas encore retrouvé tout ses souvenirs et bêtement elle lui demandait d’oublier. La douce Blackthorn avait semble-t-il oublié son tact quelque-part… Elle dépose un baiser sur la joue de Victor.
- On va s’en sortir. Ca va aller. Je vais prendre un poste d’infirmière, trouver un appartement, éloigner ce bébé de ma famille et tout va bien se passer.
Elle force un léger sourire, comme si elle voulait se rassurer elle même. Elle a peur de la suite, bien sûr. Mais malgré tout, elle se sent apaisée.
Comme @Kaiden Blackthorn . Plus encore que Kaiden. Couper les ponts. Définitivement. Se mettre à l’abri. Assurer ses arrières. Elle n’avait pas peur d’elever un enfant seule. Elle ne serait définitivement pas seule, puisqu’elle était entourée. Elle ne serait pas à la rue. Elle avait eut ses DUCS haut la main et elle était a peu près sûre de la réponse du Docteur @Kashmiri Sanahuja si elle lui demandait un poste d’infirmière dans son service. Elle prendrait un petit appartement dans la banlieue londonienne, s’éloignant des terres écossaise où ses parents régnaient en maître. Elle mettrait de la lumière sur cette grossesse, s’assurant ainsi que les Blackthorn n’essayent pas de profiter du secret pour éliminer cet enfant à naître qui, à leurs yeux, jetteraient l’opprobe sur la famille.
Et du côté de Victor, elle s’excuse platement pour cette idée dérangée. Le corps de Victor rentre en contact avec le sien et elle ignore si c’est la magie, qu’elle ne perçoit absolument pas, ou tout simplement les émotions qui prennent le dessus, mais les larmes coulent doucement sur ses joues d’une pâleur laiteuse. Malgré la crainte des moments à venir, elle se sent apaisée. Comme libérée. Libérée du secret qu’elle gardait de celui a qui elle n’avait jamais rien dissimulé. Libéré du stress de lui annoncer cette grossesse et cette échappatoire qui n’arriverait jamais. Elle rit, même, effaçant les sillages des larmes sur son visage avant de répondre :
- C’est vrai.
Tellement vrai. Il n’avait pas encore retrouvé tout ses souvenirs et bêtement elle lui demandait d’oublier. La douce Blackthorn avait semble-t-il oublié son tact quelque-part… Elle dépose un baiser sur la joue de Victor.
- On va s’en sortir. Ca va aller. Je vais prendre un poste d’infirmière, trouver un appartement, éloigner ce bébé de ma famille et tout va bien se passer.
Elle force un léger sourire, comme si elle voulait se rassurer elle même. Elle a peur de la suite, bien sûr. Mais malgré tout, elle se sent apaisée.
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Jeu 14 Oct 2021 - 22:08
Elle ne changera jamais, cette sensation que je ressens pour la Blackthorn. Si j'étais le dernier né de ma famille, Juliet était et serait toujours comme ma petite soeur à mes yeux. La petite du groupe, que l'on couve peut-être, que l'on protège, que l'on entoure. Et lorsque ses lèvres se posent sur ma joue, je ne peux ni même ne veux m'empêcher de sourire. D'un sourire sincère, fraternel et véridique. Et doucement, ma paume se referme sur ses mains, témoins du plaisir et de la tendresse que cette marque d'affection qu'elle dépose sur mon épiderme provoque chez moi. Inconsciemment, je laisse la magie agir encore. Je la laisse couler entre nous sans même m'apercevoir qu'elle est, qu'elle existe, qu'elle vit.
"Y a toujours une chambre de libre ici."
Est-ce que je savais qu'elle était en froid avec Grace ces derniers temps ? Oui. Mais ce différent ne me regardait en rien, et je n'allais pas laisser mon amie, cette soeur de coeur, à la rue. Encore moins sachant ça. J'étais sur qu'Holly serait d'accord. Alors je n'avais pas peur de le dire, de le proposer. L'ancienne chambre de ma jumelle pouvait très bien être prété à la Summerbee, le temps qu'il fallait pour se retourner. Et plus longtemps encore, si nécessaire. Parce qu'elle était et serait toujours de ces gens cher à mon coeur, ces personnes qu'il m'appartenait de protéger parfois même des leurs.
Ma main se portant avec délicatesse sur son ventre, j'énonçais alors l'évidence présente à mon esprit sans mal : "Ta famille, c'est lui maintenant. Et moi, je serais là pour t'aider. Quoi qu'il arrive. Quoi que tu décides." Mes yeux se plongèrent dans les siens, alors que cette promesse me liait à elle. "Toujours." Avant d'ajouter finalement : "Maintenant, il est temps que tu manges. Et non, Juliet Sixtine Blackthorn, je te défends de refuser."
J'avais de quoi préparer un couvert de plus. Et il était hors de question qu'elle s'en aille sans avoir manger quelque chose. Parce qu'en tant qu'ami, je n'étais pas du tout dupe sur son état concernant cette question.
"Y a toujours une chambre de libre ici."
Est-ce que je savais qu'elle était en froid avec Grace ces derniers temps ? Oui. Mais ce différent ne me regardait en rien, et je n'allais pas laisser mon amie, cette soeur de coeur, à la rue. Encore moins sachant ça. J'étais sur qu'Holly serait d'accord. Alors je n'avais pas peur de le dire, de le proposer. L'ancienne chambre de ma jumelle pouvait très bien être prété à la Summerbee, le temps qu'il fallait pour se retourner. Et plus longtemps encore, si nécessaire. Parce qu'elle était et serait toujours de ces gens cher à mon coeur, ces personnes qu'il m'appartenait de protéger parfois même des leurs.
Ma main se portant avec délicatesse sur son ventre, j'énonçais alors l'évidence présente à mon esprit sans mal : "Ta famille, c'est lui maintenant. Et moi, je serais là pour t'aider. Quoi qu'il arrive. Quoi que tu décides." Mes yeux se plongèrent dans les siens, alors que cette promesse me liait à elle. "Toujours." Avant d'ajouter finalement : "Maintenant, il est temps que tu manges. Et non, Juliet Sixtine Blackthorn, je te défends de refuser."
J'avais de quoi préparer un couvert de plus. Et il était hors de question qu'elle s'en aille sans avoir manger quelque chose. Parce qu'en tant qu'ami, je n'étais pas du tout dupe sur son état concernant cette question.
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Sam 16 Oct 2021 - 12:24
Depuis qu’elle avait prit cette grande décision, la Blackthorn avait pensé mille et une fois à ce que serait son futur et comment le mener au mieux. Elle qui avait tendance à suivre ce qu’on lui imposer et se laisser vivoter pour le reste… C’était étrange de prendre tant de grandes décisions, seule, en son âme et conscience. Pour son bien être et celui de quelqu’un d’autre.
La proposition de Victor fait son chemin dans l’esprit de la blonde. Si le soutien du De Launey est des plus précieux, elle se rend rapidement compte qu’il est inconcevable qu’elle s’installe chez Holly. Elle a déjà tant à faire avec son fils et son frère… Et puis ça voudrait dire s’installer dans la chambre de Grâce… La relation avec la Pokeby était trop fragile pour que Juliet ne fasse quoi que ce soit qui pourrait être interprétée comme une offense..
- C’est gentil mais ça va aller, je vais trouver.
Un sourire reconnaissant s’affiche malgré tout sur le visage de la Summerbee. Sourire qui se fane parce qu’elle ressent une petite crampe au niveau de son ventre. Un bébé pouvait il donner des coups aussi fort ? Aussi tôt ? Elle fait mine de rien alors que son meilleur ami porte sa main à son ventre, le premier à part elle a avoir fait ce geste qu’elle trouve encore étrange. Les mots de Victor la rassurent, l’encourage, lui font du bien…
- Toi aussi du fait parti de ma famille.
Nouvelle crampe. Un peu plus longue cette fois et Juliet fonce les sourcils. Victor ne semble pas s’en rendre compte parce qu’il s’est déjà levé pour lui préparer à manger. Il a l’air décidé à la faire manger et Juliet ne proteste pas, trop concentrée sur la douleur qui lancine son ventre et se ressent de plus en plus bas. Elle est contrariée et pourtant, elle ne veut pas le montrer. Elle ne sait pas ce qui se passe et sa main se porte déjà à son téléphone… comment pour s’assurer qu’elle pouvait contacter Luce…
La proposition de Victor fait son chemin dans l’esprit de la blonde. Si le soutien du De Launey est des plus précieux, elle se rend rapidement compte qu’il est inconcevable qu’elle s’installe chez Holly. Elle a déjà tant à faire avec son fils et son frère… Et puis ça voudrait dire s’installer dans la chambre de Grâce… La relation avec la Pokeby était trop fragile pour que Juliet ne fasse quoi que ce soit qui pourrait être interprétée comme une offense..
- C’est gentil mais ça va aller, je vais trouver.
Un sourire reconnaissant s’affiche malgré tout sur le visage de la Summerbee. Sourire qui se fane parce qu’elle ressent une petite crampe au niveau de son ventre. Un bébé pouvait il donner des coups aussi fort ? Aussi tôt ? Elle fait mine de rien alors que son meilleur ami porte sa main à son ventre, le premier à part elle a avoir fait ce geste qu’elle trouve encore étrange. Les mots de Victor la rassurent, l’encourage, lui font du bien…
- Toi aussi du fait parti de ma famille.
Nouvelle crampe. Un peu plus longue cette fois et Juliet fonce les sourcils. Victor ne semble pas s’en rendre compte parce qu’il s’est déjà levé pour lui préparer à manger. Il a l’air décidé à la faire manger et Juliet ne proteste pas, trop concentrée sur la douleur qui lancine son ventre et se ressent de plus en plus bas. Elle est contrariée et pourtant, elle ne veut pas le montrer. Elle ne sait pas ce qui se passe et sa main se porte déjà à son téléphone… comment pour s’assurer qu’elle pouvait contacter Luce…
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Lun 18 Oct 2021 - 21:05
Est-ce que je doutais d'elle quand elle affirmait qu'elle allait trouver quelque chose ? Pas du tout. Pas une seconde. Parce que c'était Juliet. Elle était peut-être la petite du groupe, elle n'en demeurait pas moins l'une des plus présentes, des plus résistantes. Juliet, c'était cette fille qui regardait la marée aller et revenir invariablement, toujours présente. Même les raz-de-marée ne la délogeaient pas. Alors un moment de bonheur...
- Toi aussi du fait parti de ma famille.
"Forever." Bien sur que je l'étais. Même sans lien de sang. Parce qu'on était ainsi, liés depuis Poudlard au sein de notre petit clan. Liés même depuis notre jeunesse, à cause de nos parents. A repenser à ce que fut notre enfance, un sourire s'esquissa sur mon visage, alors même que je comprenais ce qui, inconsciemment, avait pu provoquer cette idée dans son esprit. Je ne revoyais, moi en culotte courte, elle en robe de satin. Notre jeunesse était notre insouciance.
Mais aujourd'hui, nous étions adultes. Et elle enceinte. Et si j'étais un bon hôte, et un bon frère de coeur, je me devais de prendre soin d'elle au moins en l'invitant à manger. Aussi me levais-je sans appel, pour me diriger vers la cuisine de l'appartement, semi-ouverte sans prêter plus attention que ça à ce sentiment léger de vertige qui s'imposait à moi, sans prendre garde à ce qu'il pouvait signifier. A mon sens, j'avais juste était trop vite à me relever, alors que la vérité était bien plus pernicieuse.
"Spaghetti Bolognaise maison, j'espère que ca t'ira. Par contre, désolé mais pas de vin pour toi." Et ma tete se relevant dans sa direction, j'ajoutais : "Mais j'ai du Pepsi." C'était bon le Pepsi.
- Toi aussi du fait parti de ma famille.
"Forever." Bien sur que je l'étais. Même sans lien de sang. Parce qu'on était ainsi, liés depuis Poudlard au sein de notre petit clan. Liés même depuis notre jeunesse, à cause de nos parents. A repenser à ce que fut notre enfance, un sourire s'esquissa sur mon visage, alors même que je comprenais ce qui, inconsciemment, avait pu provoquer cette idée dans son esprit. Je ne revoyais, moi en culotte courte, elle en robe de satin. Notre jeunesse était notre insouciance.
Mais aujourd'hui, nous étions adultes. Et elle enceinte. Et si j'étais un bon hôte, et un bon frère de coeur, je me devais de prendre soin d'elle au moins en l'invitant à manger. Aussi me levais-je sans appel, pour me diriger vers la cuisine de l'appartement, semi-ouverte sans prêter plus attention que ça à ce sentiment léger de vertige qui s'imposait à moi, sans prendre garde à ce qu'il pouvait signifier. A mon sens, j'avais juste était trop vite à me relever, alors que la vérité était bien plus pernicieuse.
"Spaghetti Bolognaise maison, j'espère que ca t'ira. Par contre, désolé mais pas de vin pour toi." Et ma tete se relevant dans sa direction, j'ajoutais : "Mais j'ai du Pepsi." C'était bon le Pepsi.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3778
Inventaire Sorcier
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Ven 22 Oct 2021 - 16:50
Si Juliet avait une famille de sang particulièrement compliquée, elle avait la chance d’avoir autour d’elle plusieurs amis qui avaient eut aussi su trouver leur place dans cette famille que compose le coeur au fil des années et des expériences. Ces personnes dont la gentillesse et la fiabilité finissent par les rendre indispensable dans les instants les plus doux comme les plus sombres de la vie. Et Victor en faisait partie. De manière générale, les De Launey en faisaient partie. Et Juliet en était bien heureuse, d’où le sourire adressé au français. Oui, pour toujours.
Victor était parti pour lui ramener à manger et Juliet n’avait pas eut la force de refuser. Parce qu’elle savait que Victor ne voudrait rien entendre. Mais aussi et surtout parce qu’elle sentait que quelque-chose n’allait pas. Elle était stressée depuis plusieurs semaines, dévastée parfois mais elle avait cette impression incroyable d’être à bout de force. Elle se sent si faible…
Une nouvelle crampe. Celle là est incroyablement douloureuse et le visage de Juliet perd toutes ses couleurs. Quelque-chose ne va pas. Elle le sent. Elle le ressent. Elle le sait dans son fort intérieur. Quelque-chose ne va pas. Et il se passe quelque-chose de grave. Victor revient avec son assiette à laquelle Juliet est incapable de faire attention, même posée sous son nez…
- Vict-or…
Pâle comme un linge, le nom de son ami est accroché par la manifestation sonore d’une crampe violente qui la plie en deux, les bras entourant son ventre qui lui arrache un gémissement de douleur. Par pur réflexe, la blonde abandonne le canapé qu’elle a taché de sang pour se retrouver au sol sur les genoux, dans sorte de position foetale qu’elle voudrait soulageante alors que ce n’est absolument pas le cas puisqu’une nouvelle crampe la secoue.
Victor était parti pour lui ramener à manger et Juliet n’avait pas eut la force de refuser. Parce qu’elle savait que Victor ne voudrait rien entendre. Mais aussi et surtout parce qu’elle sentait que quelque-chose n’allait pas. Elle était stressée depuis plusieurs semaines, dévastée parfois mais elle avait cette impression incroyable d’être à bout de force. Elle se sent si faible…
Une nouvelle crampe. Celle là est incroyablement douloureuse et le visage de Juliet perd toutes ses couleurs. Quelque-chose ne va pas. Elle le sent. Elle le ressent. Elle le sait dans son fort intérieur. Quelque-chose ne va pas. Et il se passe quelque-chose de grave. Victor revient avec son assiette à laquelle Juliet est incapable de faire attention, même posée sous son nez…
- Vict-or…
Pâle comme un linge, le nom de son ami est accroché par la manifestation sonore d’une crampe violente qui la plie en deux, les bras entourant son ventre qui lui arrache un gémissement de douleur. Par pur réflexe, la blonde abandonne le canapé qu’elle a taché de sang pour se retrouver au sol sur les genoux, dans sorte de position foetale qu’elle voudrait soulageante alors que ce n’est absolument pas le cas puisqu’une nouvelle crampe la secoue.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Ven 22 Oct 2021 - 21:57
"JULIET !"
L'aurais-je imaginer, que cet instant commun puisse tourner au drame de la sorte ? Qu'alors que je préparais un repas pour la Summerbee, la douleur était entrain de s'emparer d'elle à ce point ? Aurais-je pu prévoir, anticiper et désamorcer la situation qui se présentait sous mes yeux alors ?
Sa chute, et son teint blême, me fit lâcher tout simplement les assiettes que j'avais en main, qui se brisèrent au sol alors que dans un mouvement à son encontre, je bondissais presque pour la rattraper dans sa chute. Et ce que je ressenti sur l'instant était fort, puissant, profond. L'inquiétude qui venait en un instant de prendre naissance dans mon esprit pour atteindre un niveau incroyablement élevé en quelques fractions de secondes seulement m'avait poussé à réagir aussi efficacement qu'une décharge d'adrénaline.
"JULIET ! JULIIEEET !"
J'hurlais, en accueillant son corps sur mes genoux, mes mains soutenant respectivement son buste et sa nuque. J'hurlais, parce que l'angoisse en moi sur le moment était trop forte, trop importante. Et sans que je ne le remarque, quelques verres dans l'évier non loin explosèrent, quelques chaises reculèrent. La magie s'exprimaient, ma magie dans sa forme la plus brute, en écho à ma propre panique du moment. Du coin de l'œil, mon attention capta le sang sur le canapé, sur son jeans, mais la vérité ne se dessina pas à mon esprit.
Que pouvais-je faire ? Que devais-je faire ? Réfléchir n'était pas dans mes possibilités. Et alors que je la voyais souffrir, réagir fut la seule chose dont mon âme fut capable. Parce que jamais je n'accepterais d'en perdre un de plus. Ma paume se plaça sur son torse, à l'endroit de son coeur, mes lèvres remuèrent un instant seulement, alors que Fox s'effaçait encore une fois de ma peau.
"JULIET ! Je t'en prie, restes avec moi, Okay ! Je... Je vais appeler des secours."
Mon âme consciente revenait, en même temps que ce renard sur mon corps, alors que j'attrapais le seul téléphone prêt de moi, celui de la jeune femme. Et prenant l'index de mon amie, je déverrouillais l'appareil, prêt à composer le numéro d'urgence.
L'aurais-je imaginer, que cet instant commun puisse tourner au drame de la sorte ? Qu'alors que je préparais un repas pour la Summerbee, la douleur était entrain de s'emparer d'elle à ce point ? Aurais-je pu prévoir, anticiper et désamorcer la situation qui se présentait sous mes yeux alors ?
Sa chute, et son teint blême, me fit lâcher tout simplement les assiettes que j'avais en main, qui se brisèrent au sol alors que dans un mouvement à son encontre, je bondissais presque pour la rattraper dans sa chute. Et ce que je ressenti sur l'instant était fort, puissant, profond. L'inquiétude qui venait en un instant de prendre naissance dans mon esprit pour atteindre un niveau incroyablement élevé en quelques fractions de secondes seulement m'avait poussé à réagir aussi efficacement qu'une décharge d'adrénaline.
"JULIET ! JULIIEEET !"
J'hurlais, en accueillant son corps sur mes genoux, mes mains soutenant respectivement son buste et sa nuque. J'hurlais, parce que l'angoisse en moi sur le moment était trop forte, trop importante. Et sans que je ne le remarque, quelques verres dans l'évier non loin explosèrent, quelques chaises reculèrent. La magie s'exprimaient, ma magie dans sa forme la plus brute, en écho à ma propre panique du moment. Du coin de l'œil, mon attention capta le sang sur le canapé, sur son jeans, mais la vérité ne se dessina pas à mon esprit.
Que pouvais-je faire ? Que devais-je faire ? Réfléchir n'était pas dans mes possibilités. Et alors que je la voyais souffrir, réagir fut la seule chose dont mon âme fut capable. Parce que jamais je n'accepterais d'en perdre un de plus. Ma paume se plaça sur son torse, à l'endroit de son coeur, mes lèvres remuèrent un instant seulement, alors que Fox s'effaçait encore une fois de ma peau.
"JULIET ! Je t'en prie, restes avec moi, Okay ! Je... Je vais appeler des secours."
Mon âme consciente revenait, en même temps que ce renard sur mon corps, alors que j'attrapais le seul téléphone prêt de moi, celui de la jeune femme. Et prenant l'index de mon amie, je déverrouillais l'appareil, prêt à composer le numéro d'urgence.
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Lun 25 Oct 2021 - 19:12
Les assiettes étaient tombées au ralenti, à l’instant même où une nouvelle dague imaginaire venait s’enfoncer dans le bas ventre de la blonde. Ses genoux avaient à peine touché le sol que Victor était à ses côtés, lui tenant les épaules pour la maintenir alors que son instinct lui hurlait de se replier sur elle même pour mieux endurer les assaults de la douleur.
Victor hurlait, lui aussi, mais Juliet était bien incapable de répondre. Incapable même d’exprimer sa souffrance par un quelconque son alors qu’elle avait cette impression d’être sciée en deux au niveau du bassin. La sensation de perte était venue quelque secondes plus tard, cette sensation d’être mouillée et devinant de quoi il s’agissait, elle n’osait poser les yeux sur le pantalon qu’elle portait, la peur que l’évidence lui saute aux yeux.
La magie de Victor bien que puissante pour casser le verre fut incapable de soulager la Blackthorn qui sembla pourtant la ressentir dans chaque fibre de son corps alors que la main du sorcier venait appuyer sur sa poitrine. Les larmes coulaient sur ses joues tant la douleur était insidieuse, son visage déformait par les maux.
Elle se laisse faire, laisse Victor agir, bien incapable d’en faire autant mais alors qu’il mentionne l’idée d’appeler les secours, la raison de Juliet la fait paniquer. D’un geste brusque elle envoie une décharge de magie dans le téléphone que tient le De Launey, le sien, qui termine sa courte vie au sol.
- Luce… Lucrèce. Prévient Lu-crèce.
Les dents serrées pour gérer l’afflux de douleur, elle le supplie du regard. Elle ne peut pas aller dans un hôpital moldu, pas avec un Victor qui ne maitrise pas sa magie. Pas avec la magie qu’il a insufflé en elle et qu’elle ne maitrise pas d’avantage. Elle ne peut pas non plus aller dans un hôpital sorcier, elle n’est pas suivie pour sa grossesse et ce n’est pas sans raison. Elle ne peut pas se permettre que qui que ce soit l’apprenne.
- Un patronus… Envoie un pa-tronus.
Victor hurlait, lui aussi, mais Juliet était bien incapable de répondre. Incapable même d’exprimer sa souffrance par un quelconque son alors qu’elle avait cette impression d’être sciée en deux au niveau du bassin. La sensation de perte était venue quelque secondes plus tard, cette sensation d’être mouillée et devinant de quoi il s’agissait, elle n’osait poser les yeux sur le pantalon qu’elle portait, la peur que l’évidence lui saute aux yeux.
La magie de Victor bien que puissante pour casser le verre fut incapable de soulager la Blackthorn qui sembla pourtant la ressentir dans chaque fibre de son corps alors que la main du sorcier venait appuyer sur sa poitrine. Les larmes coulaient sur ses joues tant la douleur était insidieuse, son visage déformait par les maux.
Elle se laisse faire, laisse Victor agir, bien incapable d’en faire autant mais alors qu’il mentionne l’idée d’appeler les secours, la raison de Juliet la fait paniquer. D’un geste brusque elle envoie une décharge de magie dans le téléphone que tient le De Launey, le sien, qui termine sa courte vie au sol.
- Luce… Lucrèce. Prévient Lu-crèce.
Les dents serrées pour gérer l’afflux de douleur, elle le supplie du regard. Elle ne peut pas aller dans un hôpital moldu, pas avec un Victor qui ne maitrise pas sa magie. Pas avec la magie qu’il a insufflé en elle et qu’elle ne maitrise pas d’avantage. Elle ne peut pas non plus aller dans un hôpital sorcier, elle n’est pas suivie pour sa grossesse et ce n’est pas sans raison. Elle ne peut pas se permettre que qui que ce soit l’apprenne.
- Un patronus… Envoie un pa-tronus.
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Lun 25 Oct 2021 - 21:41
Le téléphone s'émiettait dans mes mains, sous mon regard qui s'horrifiait. "Qu'est-ce que..." Mon esprit comprenait, mais ma raison repousait cette idée. Tu ne pouvais pas avoir osé. Tu ne pouvais pas faire ça. Pas alors que ton corps hurlait ta douleur sous mes yeux impuissants. Pourtant, alors que tes lèvres remuèrent, tu venais intimer un ordre, une demande ou une autre supplique.
Luce… Lucrèce. Prévient Lu-crèce. Bien sur, je la connaissais. La fiancé de mon meilleur ami, pouvais-je ignorer qui elle était ? "Comment !" La question résonna alors même que je ne le voulais pas, ma voix à mi-chemin entre l'inquiétude et la colère. Entre la tension du moment et cette haine que ton acte pouvait m'inspirer sur le moment. Peut-être au fond que je redoutais la solution que tu apporterais à cette remarque ? Peut-être que, même si mon être conscient et inconscient savait ce que tes lèvres allaient murmurer ensuite, j'avais peur.
Un patronus. Mes lèvres tremblaient, et une unique larme coula sur ma joue. J'avais déjà essayé. Avec toi. Devant toi. Et j'avais échoué. J'étais proprement incapable de produire ce sort. J'étais incapable de faire ce que tu me demandais. Triste, et toujours appeuré, mes lèvres te répondirent mon impuissance dans un "Je ne peux pas..." ténu, alors que les tiennes insistaient, me demandant encore de m'y résoudre. Et un regard fuyant tes yeux, se portant sur le canapé alors, apercevant la tâche de sang encore fraiche, m'obligea. Quel autre choix avais-je de toute façon ? Prenant ta baguette dans ta poche, je répétais ton mouvement de mai, celui que tu m'avais montré sur la muraille, exprimant la formule de manière formulée : "Expecto... patronum..." Ma voix était rauque, cassée par l'inquiétude qui grandissait en moi, détruite par le sentiment d'inconfiance qui me rongeait. Et la baguette ne réagit même pas. Aucune magie n'apparut. Et mes yeux laissèrent couler de nouvelles larmes après un second essai infructueux. Des essais ponctuaient par tes gémissements de douleurs, par des pensées qu'à chaque instant de mon impuissance, je te perdais un peu plus toi, et peut-êtreprobablement lui.
La pression me fit lacher ta baguette, la laissant rouler sur le sol. Et je me repliais moi-même sur toi. J'étais faible. Je me sentais faible. Incapable d'aider ceux que j'aimais, pour qui j'avais de l'affection. Comment réussir alors ? Comment pouvais-je ordonner à la magie de m'obéir, canaliser cette énergie mystique pour qu'elle s'échappe en quelque chose de précis alors même que je n'arrivais même pas à me controler moi ? Je regrettais réellement. Je regrettais d'avoir rejetter l'offre de @Cléopatra Amonwë, d'avoir délaissé sa proposition de m'exercer, d'avoir fui... Peut-être que si j'avais accepté, aujourd'hui...
"Parce qu'il s'inspire de ce qu'il y a de plus beau en moi." Une phrase qui résonna dans ma tête. Qui s'ancra dans mon esprit alors que mes lèvres arrêtaient de trembler, alors que mon rythme cardiaque lui-même semblait ralentir. Doucement, je lachais prise pour me redresser, gardant mon bras en soutien pour toi. La voyais-tu, au fond de mes yeux, caché dans mon âme, cette lueur ? La sentais-tu cette magie qui coulait dans mes veines encore aujourd'hui ? Avais-tu alors ce pouvoir, cette conscience ?
"Expecto patronum."
Ma voix était l'écho de ce passé qui se dessinait. Pas de baguette, juste ma main libre qui se renversait pour laisser apparaitre la boule de magie éthérée. Une boule qui prit une forme approximative, brute, à l'apparence du renard, mais à l'aspect imprecis, instable. Mais avais je le temps, ou même la possibilité de doser cette énergie ? "Porte le message : J'ai besoin de toi. Pour Juliet. Maintenant !" L'animal s'envola, et avec lui les vitres explosèrent, se désagrégeant sans autre forme de procès. Et pas qu'elles. Ci et là, la magie fissura la pièce, le mobilier, les objets. La table céda alors même que mes dessins s'envolaient ou se déchiraient.
Ma main revint alors sur ton visage, paume contre front et contre joue. "Je suis là. Juliet, je suis là." Eveillé. Et alors que je déplaçais une mèche de ses cheveux, je venais une nouvelle fois tenter de l'apaiser, conscient cette fois de chacun de mes gestes.
Luce… Lucrèce. Prévient Lu-crèce. Bien sur, je la connaissais. La fiancé de mon meilleur ami, pouvais-je ignorer qui elle était ? "Comment !" La question résonna alors même que je ne le voulais pas, ma voix à mi-chemin entre l'inquiétude et la colère. Entre la tension du moment et cette haine que ton acte pouvait m'inspirer sur le moment. Peut-être au fond que je redoutais la solution que tu apporterais à cette remarque ? Peut-être que, même si mon être conscient et inconscient savait ce que tes lèvres allaient murmurer ensuite, j'avais peur.
Un patronus. Mes lèvres tremblaient, et une unique larme coula sur ma joue. J'avais déjà essayé. Avec toi. Devant toi. Et j'avais échoué. J'étais proprement incapable de produire ce sort. J'étais incapable de faire ce que tu me demandais. Triste, et toujours appeuré, mes lèvres te répondirent mon impuissance dans un "Je ne peux pas..." ténu, alors que les tiennes insistaient, me demandant encore de m'y résoudre. Et un regard fuyant tes yeux, se portant sur le canapé alors, apercevant la tâche de sang encore fraiche, m'obligea. Quel autre choix avais-je de toute façon ? Prenant ta baguette dans ta poche, je répétais ton mouvement de mai, celui que tu m'avais montré sur la muraille, exprimant la formule de manière formulée : "Expecto... patronum..." Ma voix était rauque, cassée par l'inquiétude qui grandissait en moi, détruite par le sentiment d'inconfiance qui me rongeait. Et la baguette ne réagit même pas. Aucune magie n'apparut. Et mes yeux laissèrent couler de nouvelles larmes après un second essai infructueux. Des essais ponctuaient par tes gémissements de douleurs, par des pensées qu'à chaque instant de mon impuissance, je te perdais un peu plus toi, et peut-être
La pression me fit lacher ta baguette, la laissant rouler sur le sol. Et je me repliais moi-même sur toi. J'étais faible. Je me sentais faible. Incapable d'aider ceux que j'aimais, pour qui j'avais de l'affection. Comment réussir alors ? Comment pouvais-je ordonner à la magie de m'obéir, canaliser cette énergie mystique pour qu'elle s'échappe en quelque chose de précis alors même que je n'arrivais même pas à me controler moi ? Je regrettais réellement. Je regrettais d'avoir rejetter l'offre de @Cléopatra Amonwë, d'avoir délaissé sa proposition de m'exercer, d'avoir fui... Peut-être que si j'avais accepté, aujourd'hui...
"Vic... VIC ! Bordel, qu'est ce ... foutu ... "
Hel. J'entendais sa voix. Comme un écho au loin. Comme un souvenir. Comme si, dans mon âme et ma conscience, celle-ci était emprisonnée comme moi. "Quel... sort... préféré... " "Le Patr...nus..." "P...quoi?" "Parce qu'il s'inspire de ce qu'il y a de plus beau en moi."
"Parce qu'il s'inspire de ce qu'il y a de plus beau en moi." Une phrase qui résonna dans ma tête. Qui s'ancra dans mon esprit alors que mes lèvres arrêtaient de trembler, alors que mon rythme cardiaque lui-même semblait ralentir. Doucement, je lachais prise pour me redresser, gardant mon bras en soutien pour toi. La voyais-tu, au fond de mes yeux, caché dans mon âme, cette lueur ? La sentais-tu cette magie qui coulait dans mes veines encore aujourd'hui ? Avais-tu alors ce pouvoir, cette conscience ?
"Expecto patronum."
Ma voix était l'écho de ce passé qui se dessinait. Pas de baguette, juste ma main libre qui se renversait pour laisser apparaitre la boule de magie éthérée. Une boule qui prit une forme approximative, brute, à l'apparence du renard, mais à l'aspect imprecis, instable. Mais avais je le temps, ou même la possibilité de doser cette énergie ? "Porte le message : J'ai besoin de toi. Pour Juliet. Maintenant !" L'animal s'envola, et avec lui les vitres explosèrent, se désagrégeant sans autre forme de procès. Et pas qu'elles. Ci et là, la magie fissura la pièce, le mobilier, les objets. La table céda alors même que mes dessins s'envolaient ou se déchiraient.
Ma main revint alors sur ton visage, paume contre front et contre joue. "Je suis là. Juliet, je suis là." Eveillé. Et alors que je déplaçais une mèche de ses cheveux, je venais une nouvelle fois tenter de l'apaiser, conscient cette fois de chacun de mes gestes.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Lun 1 Nov 2021 - 19:06
Rien. Elle ne regrettait rien. Les morceaux du téléphone qui jonchaient le sol, elle ne les regardait même pas. Elle n’avait même pas conscience d’avoir usé de la magie pour le griller. Elle n’avait absolument pas conscience de la fumée qui s’en échappait innocemment. Plutôt mourir ici que de subir les foudres et le déshonneur de la famille Blackthorn. Ils ne pouvaient pas savoir. D’aucune manière. Ils seraient capable de faire pire que mieux.
Sa seule option, c’était Lucrèce. Lucrèce qui avait déjà tant fait pour elle. Qui s’était déjà tant inquiété pour la cadette Blackthorn et pour ce bébé à venir. Et la seule option de Victor, c’est un patronus. Elle ne voit pas le visage du De Launey, pliée en deux pour essayer d’atténuer la douleur qui se faisait de plus en plus lancinante dans son sein. Elle ne le voit pas mais elle le connait assez pour pouvoir décrire avec précision la tenue de son visage alors qu’elle lui demandait l’impossible.
La peur, d’abord, avait du prendre possession des traits de Victor. Ses yeux s’étaient sûrement assombris face au défi que représentait cette exigence. Sa mâchoire s’était sûrement serrée. C’est à cet instant qu’il avait du dire « je ne peux pas ». L’esprit de Juliet lui hurle qu’il n’a pas le choix mais elle est absolument incapable du moindre mot, les sanglots se sont emparés de son corps. Elle ne sait pas si elle pleure de peur ou de douleur.
Il avait finit par récupérer la baguette de Juliet qui avait eut le réflexe de prendre la main de son ami dans la sienne pour inciter sa baguette à lui faire confiance. « Expecto Patronum… ». Un cri sourd s’échappes des lèvres de la douce Juliet dont la souffrance est grandissante. Le français parle sans que Juliet ne comprennent les sens des mots qu’il utilise, tout ce qu’elle sait, c’est qu’il ne lui sont pas destinés.
« Expecto patronum. » Son regard devait s’être illuminé de determination, sûrement après qu’il eut comprit qu’il n’avait guère d’autre choix s’il ne voulait pas que l’égoiste petite blonde se vide de son sang sur le canapé de sa soeur. Il se redresse mais garde Juliet contre son corps. Elle lui serre la main au point peut être de lui briser quelques os fragiles. La chaleur du patronus envahit la pièce avant de disparaitre avec son message à délivrer à @Lucrèce. En espérant qu’il ne soit pas trop tard lorsque la résidence de médicomagie apparaitra…
Résumé : Juliet est au sol dans le salon entre le canapé et la table basse, sur les genoux, les bras pliés autour de son ventre dans l’espoir d’atténuer la douleur lancinante qui la saisit. Elle saigne énormément, son pantalon ainsi que le canapé sont tachés. Victor est au sol à côté d’elle, il lui tient la main et lui tient les côtes également. Le patronus de Victor ressemble a un renard aux contours flous et il délivre le message à Luce en tout début d’après midi.
Sa seule option, c’était Lucrèce. Lucrèce qui avait déjà tant fait pour elle. Qui s’était déjà tant inquiété pour la cadette Blackthorn et pour ce bébé à venir. Et la seule option de Victor, c’est un patronus. Elle ne voit pas le visage du De Launey, pliée en deux pour essayer d’atténuer la douleur qui se faisait de plus en plus lancinante dans son sein. Elle ne le voit pas mais elle le connait assez pour pouvoir décrire avec précision la tenue de son visage alors qu’elle lui demandait l’impossible.
La peur, d’abord, avait du prendre possession des traits de Victor. Ses yeux s’étaient sûrement assombris face au défi que représentait cette exigence. Sa mâchoire s’était sûrement serrée. C’est à cet instant qu’il avait du dire « je ne peux pas ». L’esprit de Juliet lui hurle qu’il n’a pas le choix mais elle est absolument incapable du moindre mot, les sanglots se sont emparés de son corps. Elle ne sait pas si elle pleure de peur ou de douleur.
Il avait finit par récupérer la baguette de Juliet qui avait eut le réflexe de prendre la main de son ami dans la sienne pour inciter sa baguette à lui faire confiance. « Expecto Patronum… ». Un cri sourd s’échappes des lèvres de la douce Juliet dont la souffrance est grandissante. Le français parle sans que Juliet ne comprennent les sens des mots qu’il utilise, tout ce qu’elle sait, c’est qu’il ne lui sont pas destinés.
« Expecto patronum. » Son regard devait s’être illuminé de determination, sûrement après qu’il eut comprit qu’il n’avait guère d’autre choix s’il ne voulait pas que l’égoiste petite blonde se vide de son sang sur le canapé de sa soeur. Il se redresse mais garde Juliet contre son corps. Elle lui serre la main au point peut être de lui briser quelques os fragiles. La chaleur du patronus envahit la pièce avant de disparaitre avec son message à délivrer à @Lucrèce. En espérant qu’il ne soit pas trop tard lorsque la résidence de médicomagie apparaitra…
Résumé : Juliet est au sol dans le salon entre le canapé et la table basse, sur les genoux, les bras pliés autour de son ventre dans l’espoir d’atténuer la douleur lancinante qui la saisit. Elle saigne énormément, son pantalon ainsi que le canapé sont tachés. Victor est au sol à côté d’elle, il lui tient la main et lui tient les côtes également. Le patronus de Victor ressemble a un renard aux contours flous et il délivre le message à Luce en tout début d’après midi.
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Lun 15 Nov 2021 - 18:39
La matinée à été bien remplie. Il serait difficile de dire que tu t’ennuies ces derniers temps. L’été est connu pour être une relâche pour les étudiants, un temps de vacances, les tiennes ne datent pas tant, et pourtant tu as l’impression que c’était dans une autre vie que vous étiez, avec Lorcan, perdu dans la jungle. Le doux épisode s’est évaporé à l’instant où vous êtes revenu chez vous, et le train train a repris le dessus. Tu es dans les préparatifs, tu trouves ça bien trop long, trop dense. Tu ne vas pas simplement te marier, c’est aussi intégrer une nouvelle famille, de nouvelles mœurs. Tu es en contact avec Tiaré, surtout par hiboux interposé, et avec ta mère trop souvent à ton goût. Heureusement tu te trouves suffisamment d'atomes crochus avec la première pour supporter la seconde. C’est effectivement là que tu comprends ce que peux ressentir ta génitrice qui sait que son oisillon va effectivement s’envoler. Il n’y a aucune chance, aucune opportunité chez les De Gray, tu as laissé ça à Lorcan, mais il ne sera jamais comme un fils pour elle, comme toi tu pourrais devenir une fille pour Tiaré. C’est comme si à votre façon vous aviez échangé de famille, mais tu n’es pas sûre de savoir qui a gagné au change.
Pendant ce qui semble être un moment d'accalmie, après avoir avalé une salade sur le pouce, tu profites pour rattraper ton retard dans ta lecture scientifique. La bibliothèque de Hungcalf regroupant quelques ouvrages, tu en profites, cachée aux yeux de tous, pour travailler. Tu n’es pas naïve, la magie te retrouvera sans problème. Cela ne tarde pas d’ailleurs. Cependant à la différence des notes habituelles de ta mère sur un potentiel nouvel invité, ou sur une recommandation d’une de ses amies qui enchante des fleurs, cette fois-ci c'est un patronus qui fait son entrée dans la petite salle où tu t’es retranchée. Tu ne reconnais pas l’animal qui s’adresse à toi avec un accent qui ne t’est pourtant pas étranger, pas plus que le nom prononcé.
Le premier réflexe que tu as, hormis prendre à la volée ton téléphone portable, et clef, c’est de te rendre directement à la chambre de Juliet, et cela après un transplanage, et une course dans les règles. Cependant personne ne répond à la porte, et la chambre est définitivement vide. Tu pestes à haute voix, maudissant Victor qui n’a pas donné assez d’information, ne sait il pas que quand on demande de l’aide indiquer où on se trouve est la règle numéro 1 ? D'ailleurs pourquoi n’a t’il pas utilisé son téléphone ? Tu essaies de ton côté de l’appeler, mais en vain, là encore, personne ne semble vouloir te donner signe de vie. Après un nouveau juron, et une angoisse montante en toi, tu finis par revenir à l’utilisation de la magie, te servant de ton patronus comme d’un phare dans la nuit. Ce n’est définitivement pas la solution la plus simple, tu as beau courir derrière lui, tu as l’impression que tu n’arriveras pas assez vite. Tu ne sais pas ce que tu vas trouver en arrivant, et ça tord tes entrailles d’angoisse.***
A bout de souffle, le sang battant fort à tes oreilles, tes cheveux quelque peu ébouriffés, tu finis par arrivé devant une demeure inconnue, sans doute celle de celui qui t’a envoyé “l’invitation” ?
Comme ce qui doit ressembler à une folle tu tambourines à la porte espérant qu’on vienne t’ouvrir, et puis finalement, tu ne résistes pas à l’idée d’ouvrir toute seule. Le loquet ne résiste pas, et finalement tu t’avances dans cette maison, et le patronus disparaît.
“Juliet ??”
Dans ta voix résonne l’angoisse habituellement gardée pour toi. Ton instinct de médicomage te souffle que cela doit avoir rapport avec la grossesse, mais ça peut être une fausse alerte comme le pire. Tes connaissances d’obstétrique ne sont sans doute pas celles aussi abouties qu’un magiegynécoloque, mais peu importe.
“Victor ? Juliet ?”
@Juliet Blackthorn @Victor De Launay
- InvitéInvité
Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Mer 24 Nov 2021 - 21:38
Elle aurait des conséquences, cette magie que j'utilisais. Est-ce que je le savais ? Au fond de moi, oui. Parce qu'au plus profond de mon être, au coeur même de ma mémoire, je savais le sort que j'avais lancé ce soir là, je connaissais ses conséquences. Je savais que je prenais ce soir encore un risque dont je ne maitrisais pas la portée, mais ne le méritait-elle pas ? Mon amie ne valait-elle pas la peine que je joue une énième fois ma vie sur un simple pile ou face ? Parce que peu importe sur quel coté la pièce retombe, je souhaitais juste qu'elle survive. Et pour ça, j'étais prêt à sacrifier même jusqu'à mon âme, ma vie, tout ce qu'il me restait, en employant cette magie.
Conscient un instant, je laissais doucement mes yeux s'injecter de sang, souriant simplement à cette jeune femme allongée, la tête posée sur mes genoux. Le voyait-elle, cet ami qu'elle avait soit-disant perdu ? Le sentait-elle, comme Ymkje avant elle, l'empreinte de ma véritable conscience présente en cet instant ? Je te défend de mourrir. Voix qui s'invite dans ma tête, je sais qui se montre aussi égoïste. Mais qu'importe son souhait, elle le sait. Pour une personne qui m'est proche, comme la blonde étendue là, rien n'est réellement capable de me retenir. De me contenir. Et aucun sacrifice ne serait réellement trop grand. Alors si je vais trop loin, pardonnez-moi, vous tous pour qui je compte.
Finalement, c'est une autre voix qui se dessine, accompagné de plusieurs coups à la porte. J'aimerais lever ma main une nouvelle fois, mais je ne le peux. J'aimerais ordonner à cette porte de s'ouvrir, mais c'est impossible. "Elle est là. Juliet, elle est là..." J'espérais que la blonde soit encore consciente, entende ce murmure et surtout s'accroche. S'accroche à la vie et à l'espoir.
Ma tête pivota légèrement, alors que Lucrèce arrivait bien plus vite que mon esprit n'arrivait à l'imprimer. Et malgré ce que je pouvais ressentir au fond de moi, malgré le désordre de la pièce, malgré tout le reste, j'étais profondément rassuré. Je pouvais simplement m'évanouir, m'en aller de nouveau, repartir et me retrouver enchainé dans un souvenir fugace et fébrile. Je m'écartais un peu, invitant Lucrèce à s'occuper d'elle dans un souffle plus qu'une parole, venant poser mon dos contre le siège du canapé proche. "Je... je compte... sur toi... P...rend soin d'elle, s'plait." Doucement, ma vision se troublait alors, et je me sentais fatigué. Très fatigué.
Conscient un instant, je laissais doucement mes yeux s'injecter de sang, souriant simplement à cette jeune femme allongée, la tête posée sur mes genoux. Le voyait-elle, cet ami qu'elle avait soit-disant perdu ? Le sentait-elle, comme Ymkje avant elle, l'empreinte de ma véritable conscience présente en cet instant ? Je te défend de mourrir. Voix qui s'invite dans ma tête, je sais qui se montre aussi égoïste. Mais qu'importe son souhait, elle le sait. Pour une personne qui m'est proche, comme la blonde étendue là, rien n'est réellement capable de me retenir. De me contenir. Et aucun sacrifice ne serait réellement trop grand. Alors si je vais trop loin, pardonnez-moi, vous tous pour qui je compte.
Finalement, c'est une autre voix qui se dessine, accompagné de plusieurs coups à la porte. J'aimerais lever ma main une nouvelle fois, mais je ne le peux. J'aimerais ordonner à cette porte de s'ouvrir, mais c'est impossible. "Elle est là. Juliet, elle est là..." J'espérais que la blonde soit encore consciente, entende ce murmure et surtout s'accroche. S'accroche à la vie et à l'espoir.
Ma tête pivota légèrement, alors que Lucrèce arrivait bien plus vite que mon esprit n'arrivait à l'imprimer. Et malgré ce que je pouvais ressentir au fond de moi, malgré le désordre de la pièce, malgré tout le reste, j'étais profondément rassuré. Je pouvais simplement m'évanouir, m'en aller de nouveau, repartir et me retrouver enchainé dans un souvenir fugace et fébrile. Je m'écartais un peu, invitant Lucrèce à s'occuper d'elle dans un souffle plus qu'une parole, venant poser mon dos contre le siège du canapé proche. "Je... je compte... sur toi... P...rend soin d'elle, s'plait." Doucement, ma vision se troublait alors, et je me sentais fatigué. Très fatigué.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2108
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3778
Inventaire Sorcier
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Sam 27 Nov 2021 - 16:27
La voix de Luce résonne dans l’esprit abimé de la douce Blackthorn, presque comme dans un rêve. Elle l’entend mais pourtant elle semble loin, si loin, inaccessible… Juliet se demandait même si elle n’avait pas imaginé cette voix tant elle priait pour l’arrivée de son amie. La douleur devenait si forte, la peur si vive que la réalité et les espoirs se mélangeaient dans son esprit.
Victor l’etreint et la soutient. Il est là, il est présent. Il ne faillit pas, ne flanche pas. La blonde avait toujours son visage sur les genoux du De Launay et les larmes de souffrance recouvraient doucement le tissu de son pantalon. Elle ne se rendait absolument pas compte des maux qui traversent le français, trop concentrée sur sa propre douleur pour pouvoir se rendre compte de quoi que ce soit.
C’est grâce à lui qu’elle se rend compte que Lucrèce est là. Qu’elle est bien là. Alors une lueur d’espoir vient soutenir la flamme de la jeune Blackthorn. Un infime espoir non pas pour elle, elle n’a pas peur pour sa vie, mais pour son bébé. Elle est entrain de le perdre. Elle le sait. Elle le sent au plus profond de son être. Elle ne sait pas pourquoi mais elle le ressent comme une évidence…
- Luce…
Malgré la douleur, elle réussit à relever la tête pour trouver le visage de son amie. Pâle comme un linge, les yeux rougis par les larmes, les traits crispés par la peur et la douleur, la voix nouée par l’angoisse. Elle vient de débarquer dans le salon qui a des airs de scène de guerre. Mais Juliet ne voit ni le sang, ni la vaisselle cassé. Elle ne voit même pas Victor qui s’efface pour laisser de la place à la médicomage en formation. Tout ce qu’elle voit, c’est a lueur d’espoir que représente la De Gray.
- Le bébé…
Elle ne sait pas quoi dire, pas plus qu’elle ne sait quoi faire. Elle se saisit de la main de son amie, la serrant d’une force qu’elle ne se spouçonnait pas, suppliant silencieusement, espérant de tout son être.
Victor l’etreint et la soutient. Il est là, il est présent. Il ne faillit pas, ne flanche pas. La blonde avait toujours son visage sur les genoux du De Launay et les larmes de souffrance recouvraient doucement le tissu de son pantalon. Elle ne se rendait absolument pas compte des maux qui traversent le français, trop concentrée sur sa propre douleur pour pouvoir se rendre compte de quoi que ce soit.
C’est grâce à lui qu’elle se rend compte que Lucrèce est là. Qu’elle est bien là. Alors une lueur d’espoir vient soutenir la flamme de la jeune Blackthorn. Un infime espoir non pas pour elle, elle n’a pas peur pour sa vie, mais pour son bébé. Elle est entrain de le perdre. Elle le sait. Elle le sent au plus profond de son être. Elle ne sait pas pourquoi mais elle le ressent comme une évidence…
- Luce…
Malgré la douleur, elle réussit à relever la tête pour trouver le visage de son amie. Pâle comme un linge, les yeux rougis par les larmes, les traits crispés par la peur et la douleur, la voix nouée par l’angoisse. Elle vient de débarquer dans le salon qui a des airs de scène de guerre. Mais Juliet ne voit ni le sang, ni la vaisselle cassé. Elle ne voit même pas Victor qui s’efface pour laisser de la place à la médicomage en formation. Tout ce qu’elle voit, c’est a lueur d’espoir que représente la De Gray.
- Le bébé…
Elle ne sait pas quoi dire, pas plus qu’elle ne sait quoi faire. Elle se saisit de la main de son amie, la serrant d’une force qu’elle ne se spouçonnait pas, suppliant silencieusement, espérant de tout son être.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Mar 30 Nov 2021 - 11:13
La scène n’a rien de joyeux. Au contraire, il y a une sombre désolation qui règne ici. Le sang, entre autres, donne à cet endroit un air de champ de bataille. Pourtant, hormis la panique des protagonistes, il règne un certain calme dans la pièce. Ça ne sent pas bon, sans même l’avoir ausculté, tu peux déjà le dire: il y a trop de sang, la douleur semble trop vive dans le corps de la jeune femme. L’instinct de médicomage parle avant les preuves. De la même façon, tu sais qu’il s’agit de sauver la mère avant l’enfant. Tu ne t’occupes pas de Victor, il te laisse la place, tu prends la main de ton amie dans la tienne.
Elle lève les yeux vers toi, tu vois la souffrance dans son regard. Tu sens que ça s’empare de toi, et pourtant, tu finis par bloquer tes émotions, de la même façon que tu fermes ton esprit lors de tes exercices d’occlumentie.
“Juliet… On va aller s’allonger, pour que je puisse t’ausculter d’accord ?”
Tu essaies que ta voix soit la plus douce possible.
Tu te redresses, et la guide doucement mais fermement. C’est pour son bien, il faut absolument que tu regardes. Tu gardes pour toi ton angoisse, ne renvoie que des ondes positives à la jeune femme. Tu l’aides, prenant sur toi, ne comptant pas sur Victor pour la guider jusqu’au canapé où tu l’installe sur les coussins. Le sang se répand à mesure qu’elle bouge. Tu vas devoir sans doute l’emmener chez toi, tu n’as pas de quoi faire ici. Cependant tu ne veux pas céder à la panique, et encore moins lui transmettre.
“Je vais faire glisser le pantalon Juliet.”
Tu continues à lui parler doucement. Tu ne lui demandes cependant pas son autorisation, tu le fais voilà tout. Les gestes assurés, tu agis, tu agis comme tu le ferais avec n’importe quel patient. Comme si ce n’était pas une de tes amies les plus chères, comme si tu ne considérais pas Juliet comme ta soeur.
L’ennuie c’est ce que tu vois, une fois que tu as fais glissé le pantalon, n’est pas pour te réjouir. Tu te lèves.
“Victor, il faut qu’on aille chez moi, tu peux transplaner seul ? Tu sais où j’habite ?”
Tu vas prendre Juliet avec toi, mais lui, tu ne peux pas tout gérer ? Tu lui accordes un instant avant de t’en retourner vers Juliet.
“Ma chérie, on va transplaner d’accord ? Je pourrais mieux te soigner à la maison…”
Tu dégages son front fiévreux en souriant tant bien que mal.
- InvitéInvité
Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Mar 30 Nov 2021 - 21:56
Impuissant. Un sentiment étrange avec lequel aujourd'hui, je devais composer. Ces chaines qui étaient les miennes aujourd'hui, je les avais brisé un instant, pour elle, ma meilleure amie. Le prix à payer était énorme cependant, et je le ressentais poindre en moi, naitre, me consumer encore un peu plus, une nouvelle fois. Parce qu'aussi précieuse soit cette amie, elle n'était pas l'être élue de mon coeur. Aussi importante soit elle, je venais une nouvelle fois de franchir une ligne qui me couterait cher.
Alors pardon amour si je quittais une nouvelle fois ce monde. Ne m'en veux pas parce que cette fois, il ne s'agit pas d'une tentative désespérée d'en finir avec...
Victor, il faut qu’on aille chez moi, tu peux transplaner seul ? Tu sais où j’habite ?
Ma vue revient, alors que je cherches Luce du regard. Et ma respiration avec la vue. Je comprend ce qui est dit, mais cela me pèse terriblement. Transplaner, je n'en suis plus capable. Je l'ai été une fois, une seule depuis mon réveil en février mais je n'étais pas dans cet état. Mes yeux se ferment un instant, conscient de la vérité que je me refuses de voir, d'avouer, parce que je sais que pour la Summerbee allongée sur le canapé, chaque seconde compte.
Je sais. Occ.. Occupe toi d'elle. Je vous... j'vous rejoindrais... Ecarte toi, faucheuse. Ce n'est finalement pas encore aujourd'hui que ta lame s'abattra sur mon âme morcelée, alors que cette promesse franchie le mur de mes lèvres. Lucre..ce.. Je.. J'ai confiance en toi. Je... t'la confie... Avais-je besoin de le dire ? Peut-être pas. Et pourtant, c'était important. Pour mon âme et celle de la blonde.
Alors pardon amour si je quittais une nouvelle fois ce monde. Ne m'en veux pas parce que cette fois, il ne s'agit pas d'une tentative désespérée d'en finir avec...
Victor, il faut qu’on aille chez moi, tu peux transplaner seul ? Tu sais où j’habite ?
Ma vue revient, alors que je cherches Luce du regard. Et ma respiration avec la vue. Je comprend ce qui est dit, mais cela me pèse terriblement. Transplaner, je n'en suis plus capable. Je l'ai été une fois, une seule depuis mon réveil en février mais je n'étais pas dans cet état. Mes yeux se ferment un instant, conscient de la vérité que je me refuses de voir, d'avouer, parce que je sais que pour la Summerbee allongée sur le canapé, chaque seconde compte.
Je sais. Occ.. Occupe toi d'elle. Je vous... j'vous rejoindrais... Ecarte toi, faucheuse. Ce n'est finalement pas encore aujourd'hui que ta lame s'abattra sur mon âme morcelée, alors que cette promesse franchie le mur de mes lèvres. Lucre..ce.. Je.. J'ai confiance en toi. Je... t'la confie... Avais-je besoin de le dire ? Peut-être pas. Et pourtant, c'était important. Pour mon âme et celle de la blonde.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2108
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3778
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Re: I'm sorry, I need you pv. Victor
Jeu 6 Jan 2022 - 22:43
Poupée de chiffon, perdue entre l’amertume et la douleur, incapable de faire quoi que ce soit si ce n’est de se maintenir à la surface de la conscience, Juliet se laisse faire. Elle a confiance en Luce tout comme elle avait confiance en Victor. Elle mettrait, elle met, volontiers sa vie entre leurs mains. Mais à cet instant précis ce n’est pas sa propre vie qui l’interesse mais celle de son bébé qui semble lui être arraché de son ventre tant elle souffre.
Déshabillée d’un geste doux mais sûr, Juliet ignore complètement ce que peut être la pudeur. A cet instant rien ne compte. Il n’y a rien qu’elle ne ferait pas pour la survie de cet enfant dont elle avait faillit se débarrasser… Arrivé là, Luce pouvait bien faire tout ce qu’elle voulait d’elle… Elle se laisserait faire bien volontiers.
La blondinette n’est pas encore médicomage et pourtant elle n’est pas dupe. Le long silence qui s’installe alors que la jeune femme l’examine, l’exigence de la De Gray de transplaner… La voix trop blanche, trop douce de Lucrèce. Elle n’est pas naïve. Elle déduit elle même le constat réalisé. C’est grave…
- D’accord…
S’il fallait transplaner, elle le ferait. Voila des semaines qu’elle n’avait pas emprunté ce mode de transport qui la rendait malade depuis le début de sa grossesse… Le regard azuré accroche celui de son amie. Mais avant…
- Vic…
Elle ne le voit pas. Elle le cherche à taton de sa main mais elle ne le trouve pas. Elle l’entend et la voix affaiblie du français lui brisait le coeur. Elle n’était pas capable d’être inquiète pour le jeune homme… toute son inquiétude était focalisée sur son bébé.
- Je suis désolée…
Par contre, désolée elle l’était. Désolée de l’avoir forcé à utiliser sa magie. Désolée de lui avoir proposé ces fiançailles stupides. Désolée d’être venu jusqu’ici cette après-midi. Elle était désolée de tout son être. Son regard qui s’était perdu vers la voix de Victor, avait retrouvé celui de la Summerbee. Elle était prête.
Déshabillée d’un geste doux mais sûr, Juliet ignore complètement ce que peut être la pudeur. A cet instant rien ne compte. Il n’y a rien qu’elle ne ferait pas pour la survie de cet enfant dont elle avait faillit se débarrasser… Arrivé là, Luce pouvait bien faire tout ce qu’elle voulait d’elle… Elle se laisserait faire bien volontiers.
La blondinette n’est pas encore médicomage et pourtant elle n’est pas dupe. Le long silence qui s’installe alors que la jeune femme l’examine, l’exigence de la De Gray de transplaner… La voix trop blanche, trop douce de Lucrèce. Elle n’est pas naïve. Elle déduit elle même le constat réalisé. C’est grave…
- D’accord…
S’il fallait transplaner, elle le ferait. Voila des semaines qu’elle n’avait pas emprunté ce mode de transport qui la rendait malade depuis le début de sa grossesse… Le regard azuré accroche celui de son amie. Mais avant…
- Vic…
Elle ne le voit pas. Elle le cherche à taton de sa main mais elle ne le trouve pas. Elle l’entend et la voix affaiblie du français lui brisait le coeur. Elle n’était pas capable d’être inquiète pour le jeune homme… toute son inquiétude était focalisée sur son bébé.
- Je suis désolée…
Par contre, désolée elle l’était. Désolée de l’avoir forcé à utiliser sa magie. Désolée de lui avoir proposé ces fiançailles stupides. Désolée d’être venu jusqu’ici cette après-midi. Elle était désolée de tout son être. Son regard qui s’était perdu vers la voix de Victor, avait retrouvé celui de la Summerbee. Elle était prête.
SUNSHINE
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