- InvitéInvité
[LIBRE] Après la première mesure...
Sam 13 Nov 2021 - 1:49
Les arbres se dénudent, les corps se couvrent. Les nuits d’automne, bercées par une fraîcheur tant glaçante qu’enivrante ont une part de charme, c’est l’aube de l’hiver. C’est le crépuscule de l’été. Pourtant, c’est une chaleur certaine qui s’engouffre sur place ce soir. Sur la table, les serviettes de soie sont aussi élégamment pliées que les verres de cristal tintent aux vibrations et au léger courant d’air. Quelques amuse-gueule, préparés par un traiteur suffisant à en garantir l’excellence et un investissement pécunier de l’hôte, sans pour autant donner de sa personne. Du champagne baignant dans le petit seau de glaçon, deux bouteilles de vin de table, un saké artisanal de bonne facture.
Les ombres des bougies stratégiquement placées épousent le mouvement délicat des doigts de fée parcourant le piano. La pièce a été aménagée stratégiquement pour recevoir quelques individus. Cinq ou six convives, peut-être. L’hôtesse elle-même n’en a pas vraiment idée. Les invitations ont été lancées à la va-vite. Il ne s’agit que de l’ouverture d’une discussion, d’un débat.
Peut-être passera-t-elle la soirée seule. Peut-être les invitations se sont perdues dans des fonds de sac. Cela n’avait pas d’importance. En sa qualité de professeure, elle avait des obligations. Un devoir à remplir. Plus stratégiquement encore, sa position d’enseignante en musique modifiait certaines de ses prérogatives par rapport à certains de ses collègues. Si elle ne se portait guère garante de la bonne parole, la nouvelle enseignante se devait de montrer bonne patte et s’investir en ses nouvelles fonctions. Signer des autographes et produire de la soupe populaire l’avait usée trop longtemps et renouer avec l’intellect lui faisait de l’œil.
Elle avait des souvenirs ici. Trop de souvenirs. Des heures se comptant par centaines, passées dans cette salle à travailler. Seule. Avec des amis. Des connaissances. Des inconnus. C’était une période épanouissante pour elle. Aujourd’hui, elle était de l’autre côté du pupitre et si son programme magistral ne lui permettait que rarement d’accompagner ses élèves, en dehors c’était autre chose.
Ses doigts se relâchaient sur les dernières mesures, l’ombre déformant ses doigts dans un soupçon de macabre s’éteignant pour laisser planer un précieux silence dans le confortable appartement, plus agencé pour y recevoir que dormir, prouvant qu’elle n’y passait que peu de temps. La professeure s’étirait, rajustant sa robe, s’offrant une dernière touche d’un parfum subtil et fleuris, un dernier coup d’œil au miroir, puis à sa coiffure.
Le mot, lui, disposait la chose suivante, manuscrite dans un anglais maîtrisé bien que d’une formation assez approximative, démasquant un logis bien trop lointain :
« Chers audiophiles,
Je vous convie ce jeudi 4 novembre à 20 heure pour une soirée d’écoute et d’échange sur la pertinence du rôle de la musique dans la société actuelle. Vous aurez l’occasion de vous produire, soit dans l’interprétation ou en groupe, soit d’écouter et nous offrir l’occasion de partager nos ressentis sur quelques heures pendant lesquelles nos oreilles seront nos yeux.
Elèves, professeurs, membres du personnel d’entretien ou administratifs musiciens ou auditeurs, intervenants sont les bienvenus et vous avez la possibilité de venir accompagné. Pour que cette intervention garde une échelle humaine, veuillez saisir cette invitation si vous êtes intéressé et la transmettre si ce n’est pas le cas.
Pour les élèves, selon votre participation, cet évènement peut faire l’objet d’une bonification de moyenne puisque considéré comme un investissement supplémentaire dans la matière.
Le repas est offert.
Cordialement,
Gabrielle Nayar, Professeure de Musique. »
Résumé : le petit mot à la fin se suffit à lui-même !
Les ombres des bougies stratégiquement placées épousent le mouvement délicat des doigts de fée parcourant le piano. La pièce a été aménagée stratégiquement pour recevoir quelques individus. Cinq ou six convives, peut-être. L’hôtesse elle-même n’en a pas vraiment idée. Les invitations ont été lancées à la va-vite. Il ne s’agit que de l’ouverture d’une discussion, d’un débat.
Peut-être passera-t-elle la soirée seule. Peut-être les invitations se sont perdues dans des fonds de sac. Cela n’avait pas d’importance. En sa qualité de professeure, elle avait des obligations. Un devoir à remplir. Plus stratégiquement encore, sa position d’enseignante en musique modifiait certaines de ses prérogatives par rapport à certains de ses collègues. Si elle ne se portait guère garante de la bonne parole, la nouvelle enseignante se devait de montrer bonne patte et s’investir en ses nouvelles fonctions. Signer des autographes et produire de la soupe populaire l’avait usée trop longtemps et renouer avec l’intellect lui faisait de l’œil.
Elle avait des souvenirs ici. Trop de souvenirs. Des heures se comptant par centaines, passées dans cette salle à travailler. Seule. Avec des amis. Des connaissances. Des inconnus. C’était une période épanouissante pour elle. Aujourd’hui, elle était de l’autre côté du pupitre et si son programme magistral ne lui permettait que rarement d’accompagner ses élèves, en dehors c’était autre chose.
Ses doigts se relâchaient sur les dernières mesures, l’ombre déformant ses doigts dans un soupçon de macabre s’éteignant pour laisser planer un précieux silence dans le confortable appartement, plus agencé pour y recevoir que dormir, prouvant qu’elle n’y passait que peu de temps. La professeure s’étirait, rajustant sa robe, s’offrant une dernière touche d’un parfum subtil et fleuris, un dernier coup d’œil au miroir, puis à sa coiffure.
Le mot, lui, disposait la chose suivante, manuscrite dans un anglais maîtrisé bien que d’une formation assez approximative, démasquant un logis bien trop lointain :
« Chers audiophiles,
Je vous convie ce jeudi 4 novembre à 20 heure pour une soirée d’écoute et d’échange sur la pertinence du rôle de la musique dans la société actuelle. Vous aurez l’occasion de vous produire, soit dans l’interprétation ou en groupe, soit d’écouter et nous offrir l’occasion de partager nos ressentis sur quelques heures pendant lesquelles nos oreilles seront nos yeux.
Elèves, professeurs, membres du personnel d’entretien ou administratifs musiciens ou auditeurs, intervenants sont les bienvenus et vous avez la possibilité de venir accompagné. Pour que cette intervention garde une échelle humaine, veuillez saisir cette invitation si vous êtes intéressé et la transmettre si ce n’est pas le cas.
Pour les élèves, selon votre participation, cet évènement peut faire l’objet d’une bonification de moyenne puisque considéré comme un investissement supplémentaire dans la matière.
Le repas est offert.
Cordialement,
Gabrielle Nayar, Professeure de Musique. »
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Résumé : le petit mot à la fin se suffit à lui-même !
- Qui est concerné ?:
- A priori, n’importe qui, puisque les invitations ont pu circuler un peu partout. Pour que le sujet ait un jour une fin, j’aimerais éviter plus de 5 ou 6 participants, n’hésitez pas à me MP pour que je vous garde une place ou à poster directement à la suite.
(En priorité, les étudiants qui ont musique quand même, mais au vu du petit effectif et ayant conscience des disponibilités de chacun, j’imagine pas en avoir plus de d'un ou deux.)
- Note de fin:
- Du fait qu’il ne s’agisse pas d’un cours à proprement parler et que le RP peut partir dans n’importe quelle direction (ou aucune s’il prends pas :ptdr : ), je le laisse simplement en libre. Bizou à vous !
- InvitéInvité
Re: [LIBRE] Après la première mesure...
Sam 13 Nov 2021 - 11:57
un jeudi soir de novembre
Je n'aurais su dire pourquoi, quelque chose m'avait soufflé que j'avais intérêt à m'apprêter pour cette soirée. Peut-être parce que quand il est question de danse ou de musique, le soir, invitation lancée par un professeur, il fallait bien s'habiller. J'étais danseuse, je savais de quoi je parlais. Quoiqu'il en soit, lorsque j'avais vu passer l'invitation, j'avais décidé de m'y rendre. C'était presque obligé, pour moi. Si je n'étais plus étudiante en arts du spectacle, j'avais tout de même gardé deux de mes matières préférées en options facultatives: la danse et la musique. C'est donc apprêtée que j'avais décidé de m'y rendre. Une queue de cheval basse, un maquillage léger, et une jolie robe avec un dos nu en dentelle. Aux pieds, des ballerines de la couleur de la robe complétaient la tenue et un petit clouch doré contenait mon téléphone, les clés de la maison et quelques gallions. Ce soir, je n'avais pas ma baguette sur moi et j'espérais ne pas en avoir besoin, d'ailleurs.
J'arrivai à l'heure dite au lieu de rendez-vous: chez la professeure de musique. Cela me faisait bizarre d'aller chez un professeur. Je n'étais pas très à l'aise et je ne pouvais qu'espérer que d'autres seraient déjà présents ou arriveraient vite. Je n'en avais même pas parlé à Ymkje, Victor, Holly ou même à Jolan. Je n'avais pas réellement de secrets pour mes proches mais j'avais préféré ne rien dire, sans trop savoir pourquoi. Et puis de toute façon, je savais très bien qu'à mon retour, j'irai tout leur raconter!
Je toquai à la porte et attendis qu'on m'invite à entrer pour le faire. Pour l'instant, j'étais seule avec l'enseignante mais, à voir sa tenue, j'étais contente d'avoir soigné la mienne. J'avais clairement bien fait. J'enlevai la cape en velours qui m'avait tenue chaud sur le trajet depuis la maison. "Bonsoir, Madame." dis-je poliment à l'adresse de m professeure.
Résumé: tenue, maquillage et coiffure
Grace est un peu nerveuse de se retrouver chez un prof, mais c'était important pour elle de répondre à l'invitation: la musique est une de ses matières préférées. Elle s'est apprêtée pour l'occasion et est heureuse de l'avoir fait lorsqu'elle voit la tenue de @Gabrielle Nayar qu'elle appelle poliment "madame". Elle espère que d'autres personnes vont rapidement arriver...
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1975
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4301
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [LIBRE] Après la première mesure...
Mer 17 Nov 2021 - 21:08
4 novembre 2021 - Début de soirée.
Voila plusieurs jours que Juliet voyait cette invitation trainer dans la salle commune des Summerbee où la blonde passait encore pas mal de temps entre deux cours magistraux. Plusieurs jours que cette invitation qu’elle avait lu lui faisait de l’oeil. Le premier jour elle n’avait pas osé s’en saisir, se disant que quelqu’un l’avait sûrement oublié là. Le second, elle avait hésité puis s’était ravissé en se disant que les étudiants en arts du spectacle y auraient plus leur place. Ce n’est que le troisième jour, voyant que l’enveloppe délicate était toujours sur cette table basse, qu’elle avait finit par s’en saisir.
Le soir venu, après avoir travaillé toute la journée à l’hopital, la douce Blackthorn était repassée chez elle pour se changer. Exit la blouse blanche sur la tenue verte que revêtait l’interne à Sainte-Marie d’Inverness. Elle portait un débardeur noire en dentelle et un pantalon beige ainsi que des escarpins qu’elle n’avait pas enfilé depuis bien longtemps. Le temps lui manquait alors elle avait fait le choix d’un maquillage simple et d’un chignon bas avant de prendre le chemin du lieu de réception du Professeur Nagar.
Juliet avait toujours aimé la musique, c’était bien le seul enseignement qu’elle avait apprécié enfant alors qu’une ribambelle de précepteurs se relayaient auprès des jeunes Blackthorn. Tout comme pour Kiran, c’est le piano qui avait emporté son choix, aimant depuis son plus jeune âge s’installer derrière ces touches ivoires et ébène, appréciant la délicatesse des mélodies qu’elle produisait alors. Et la musique lui manquait à vrai dire, elle n’avait que peu de temps à lui consacrer depuis qu’elle avait rejoint les rangs des urgentistes et c’est pour cela qu’elle avait sacrifié une soirée qu’elle aurait du passer auprès d’ @Elio Cooper .
Elle avait essayé de convaincre @Ivy Malkov de l’accompagner, redoutant de se retrouver entourée d’inconnu mais sa co-interne était de garde ce soir là. C’est donc seule que la blonde fait son entrée au sein de l’appartement de l’hôte, soigneusement préparé pour l’occasion. C’est l’enseignante qui lui ouvre.
- Bonsoir Professeur Nayar. Merci de nous recevoir.
Nous ? Elle et … Grâce. Alors que son regard se pose sur la De Launey, un malaise s’installe quelques secondes. Elle n’avait pas vu Grâce depuis cette fois où elle l’avait attrapée entre deux cours pour lui demandait comment allait le bébé qu’elle avait perdu. Mais la Blackthorn se ressaisit rapidement, offrant un sourire à la Pokeby.
- Bonsoir Grâce.
Les yeux de la blonde se posent déjà sur le piano. Comme elle voudrait s’y réfugier dès à présent…
Résumé : Juliet a récupérer une invitation abandonnée chez les Bee. Elle n'a pas eut beaucoup de temps à accorder à la musique récemment c'est ce qui l'encourage à rejoindre la soirée. Elle est enchantée par la décoration du lieu, salue Gabrielle ainsi que Grâce bien qu'elle soit assez gênée de se retrouver auprès d'elle.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
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