- Billie ShakespeareOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 321
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 26 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» nature du sang : Sang mêlé
» année d'études : 8e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» gallions sous la cape : 1241
Inventaire Sorcier
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Du côté des éphémères [ft.Kingsley Gold]
Jeu 17 Fév 2022 - 6:00
En Écosse, l'expression "un vent à écorner les boeufs" n'avait rien d'une expression vide de sens. Ce n'était pas pour rien que les vaches écossaises avaient des cornes tordues. De fait, les journaux moldus rapportaient en début de janvier que depuis septembre, les vents écossais avaient fourni suffisamment d'énergie pour alimenter le double des foyers d'Écosse pour la prochaine année.
Le vent, pourtant, ne paraissait pas déranger le moins du monde les serres plusieurs fois centenaires qui se tenaient sur le campus de l'université Hungcalf. Les vents politiques ne les affectaient pas davantage, pas plus que ceux-là ne troublaient les plantes qui poussaient à l'intérieur. Même si ce jour-là, des torrents de pluie mêlés de gros flocons se déversaient sur Inverness. À croire qu'un étudiant maladroit avait raté son metelojinx quelque part dans les tours du château.
C'était peut-être en partie la raison pour laquelle une grande échalote nommée Billie Shakespeare avait trouvé refuge dans les serres en cet après-midi du début de février. En partie seulement, car la principale raison résidait davantage dans un devoir de potion qu'elle devait compléter pour le lendemain. Elle avait repoussé jusqu'à la dernière minute la préparation de sa potion, et craignait cette fois de ne pas parvenir à la rendre avant l'échéance. Il faut dire que les derniers jours avaient été bien occupés par de passionnantes conversations avec le Duc de Norfolk, bien plus intéressantes que la préparation d'une potion de préservation. Billie avait eu besoin de se plonger tête première dans ses champs d'intérêt pour ne pas penser à une paire d'yeux bleus comme la glace où son regard avait croisé le sien quelques semaines plus tôt. Elle travaillait très fort pour ne pas les voir danser dans son esprit à toute heure de la journée.
Les gouttes de pluie froide glissant de la lourde lourde cape de Billie accrochée à un crochet à l'entrée de la serre numéro trois avaient commencé à former une flaque de plus en plus grande à mesure que les minutes passaient tandis que la Lufkin, vêtue d'une paire de pantalons de tweed sombre qui lui remontait jusqu'en haut de la taille et d'une veste de laine parcouraient les serres à la recherche de la plante dont elle avait désespérément besoin pour terminer son devoir. Un guide d'identification à la main, elle s'évertuait à repérer les feuilles vertes aux fines lignes bleu marin parmi la végétation dense de la serre.
La mission lui paraissait de plus en plus désespérée à mesure que les minutes passaient, car il fallait à sa potion 18 heures pour maturer. Il allait lui falloir un miracle pour gagner cette course contre la montre.
Le vent, pourtant, ne paraissait pas déranger le moins du monde les serres plusieurs fois centenaires qui se tenaient sur le campus de l'université Hungcalf. Les vents politiques ne les affectaient pas davantage, pas plus que ceux-là ne troublaient les plantes qui poussaient à l'intérieur. Même si ce jour-là, des torrents de pluie mêlés de gros flocons se déversaient sur Inverness. À croire qu'un étudiant maladroit avait raté son metelojinx quelque part dans les tours du château.
C'était peut-être en partie la raison pour laquelle une grande échalote nommée Billie Shakespeare avait trouvé refuge dans les serres en cet après-midi du début de février. En partie seulement, car la principale raison résidait davantage dans un devoir de potion qu'elle devait compléter pour le lendemain. Elle avait repoussé jusqu'à la dernière minute la préparation de sa potion, et craignait cette fois de ne pas parvenir à la rendre avant l'échéance. Il faut dire que les derniers jours avaient été bien occupés par de passionnantes conversations avec le Duc de Norfolk, bien plus intéressantes que la préparation d'une potion de préservation. Billie avait eu besoin de se plonger tête première dans ses champs d'intérêt pour ne pas penser à une paire d'yeux bleus comme la glace où son regard avait croisé le sien quelques semaines plus tôt. Elle travaillait très fort pour ne pas les voir danser dans son esprit à toute heure de la journée.
Les gouttes de pluie froide glissant de la lourde lourde cape de Billie accrochée à un crochet à l'entrée de la serre numéro trois avaient commencé à former une flaque de plus en plus grande à mesure que les minutes passaient tandis que la Lufkin, vêtue d'une paire de pantalons de tweed sombre qui lui remontait jusqu'en haut de la taille et d'une veste de laine parcouraient les serres à la recherche de la plante dont elle avait désespérément besoin pour terminer son devoir. Un guide d'identification à la main, elle s'évertuait à repérer les feuilles vertes aux fines lignes bleu marin parmi la végétation dense de la serre.
La mission lui paraissait de plus en plus désespérée à mesure que les minutes passaient, car il fallait à sa potion 18 heures pour maturer. Il allait lui falloir un miracle pour gagner cette course contre la montre.
- InvitéInvité
Re: Du côté des éphémères [ft.Kingsley Gold]
Mar 19 Avr 2022 - 13:35
L’enseignant de stylisme magique n’avait pas véritablement de raison de errer dans les serres, ce jour là, si ce n’était une oisiveté agaçante et le besoin de se dégourdir les jambes. Il n’était pas de ses universitaires capables de rester des heures assis à leur bureau, à lire des papiers jusqu’à ce que sonne l’heure du diner. S’il n’était pas à ses corrections ou à de la conception, il devait bouger, toujours. Etre en mouvement, physique et mental, pour ne pas se mettre àcogiter ou, pire, perdre patience. Il n’y avait absolument rien de plus dangereux dans cette université que de croiser le professeur Gold agacé au détour d’un couloir. Au mieux, il pouvait se montrer exécrable. Au pire … Les rumeurs disaient qu’il avait déjà plaqué un collègue contre le mur, l’avant bras sur sa trachée, pour lui avoir lancé une blague de mauvais goût au sortir d’un escalier.
C’était pour éviter ce genre de débordement que le professeur préférait, quand son emploi du temps le lui permettrait, quitter le calme angoissant de son bureau pour un environnement moins aseptisé, plus vivant, aussi. Les serres avaient le mérite de faire vivre une flore et un peu de faune exotique à l’année, et de faire oublier à chaque visiteur les affres d’un hiver écossais qui n’en finissait pas. Le lycanthrope, fidèle à ses habitudes et aux quelques degrés supplémentaires de son enveloppe corporelle, avait rejoint les lieux sans avoir à s’encombrer d’un manteau ou d’écharpe. Après tout, la température était plus que clémente une fois à l’intérieur, et il ne tenait pas à suer comme après un marathon. Il avait secoué la tête pour débarasser sa chevelure épaisse de la pluie impérieuse qui menaçait de le tremper tout à fait, s’ébrouant sans un bruit avant de prendre possession des lieux. Il s’arrêtait devant l’une au l’autre des plantes fleuries, un peu au hasard, satisfait de trouver de quoi occuper ses sens pour une poignée de minutes. La plupart des étudiants étant en classe à cette heure, il ne risquait pas de tomber nez à nez avec une bande de première année qui glousserait en voyant son profil entre deux orchidées sauvages. C’était plutôt réjouissant.
Son regard flottait parmi les ramures verdoyantes, s’arrêtant parfois sur le mouvement furtif de l’aile d’un des papillons qui vivait là à l’année, caressant du bord des yeux les couleurs chatoyantes des membranes fragiles. Ça le rendrait presque poète, si il s’écoutait. Il avait souri à cette pensée, avant que son ouie fine ne capture le glouglou représentatif des concoctions qui ne font encore que frémir, sans gros bouillon. Curieux, il s’était approché. A pas de loup, toujours.
- … Ne devriez vous pas vous exercer dans la salle dédiée, Mademoiselle Shakespeare ?
Le ton était affable. L’oeillade tranquille. Elle ne craignait pas grand-chose.
C’était pour éviter ce genre de débordement que le professeur préférait, quand son emploi du temps le lui permettrait, quitter le calme angoissant de son bureau pour un environnement moins aseptisé, plus vivant, aussi. Les serres avaient le mérite de faire vivre une flore et un peu de faune exotique à l’année, et de faire oublier à chaque visiteur les affres d’un hiver écossais qui n’en finissait pas. Le lycanthrope, fidèle à ses habitudes et aux quelques degrés supplémentaires de son enveloppe corporelle, avait rejoint les lieux sans avoir à s’encombrer d’un manteau ou d’écharpe. Après tout, la température était plus que clémente une fois à l’intérieur, et il ne tenait pas à suer comme après un marathon. Il avait secoué la tête pour débarasser sa chevelure épaisse de la pluie impérieuse qui menaçait de le tremper tout à fait, s’ébrouant sans un bruit avant de prendre possession des lieux. Il s’arrêtait devant l’une au l’autre des plantes fleuries, un peu au hasard, satisfait de trouver de quoi occuper ses sens pour une poignée de minutes. La plupart des étudiants étant en classe à cette heure, il ne risquait pas de tomber nez à nez avec une bande de première année qui glousserait en voyant son profil entre deux orchidées sauvages. C’était plutôt réjouissant.
Son regard flottait parmi les ramures verdoyantes, s’arrêtant parfois sur le mouvement furtif de l’aile d’un des papillons qui vivait là à l’année, caressant du bord des yeux les couleurs chatoyantes des membranes fragiles. Ça le rendrait presque poète, si il s’écoutait. Il avait souri à cette pensée, avant que son ouie fine ne capture le glouglou représentatif des concoctions qui ne font encore que frémir, sans gros bouillon. Curieux, il s’était approché. A pas de loup, toujours.
- … Ne devriez vous pas vous exercer dans la salle dédiée, Mademoiselle Shakespeare ?
Le ton était affable. L’oeillade tranquille. Elle ne craignait pas grand-chose.
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Re: Du côté des éphémères [ft.Kingsley Gold]
Jeu 28 Avr 2022 - 4:19
Le nez collé sur une feuille aux nervures bleues et au contour dentelé, la Shakespeare ne portait aucun attention à son environnement immédiat. Son regard allait du livre d'identification qu'elle tenait à la main gauche à la feuille coincée entre son pouce et son index de la main droite. Les sourcils froncés, l'oeil avisé, elle tentait de capter les similitudes entre la description dans son livre et la feuille bien réelle, mais tout ne concordait pas et cela commençait à la stresser un tantinet bien que Bee ne fut pas reconnue pour avoir une nature angoissée. Le tic tic tic tic de son sablier intérieur lui faisait prendre conscience du temps qui s'écoulait et qui lui manquerait sans doute avant de pouvoir terminer sa potion.
Une voix goguenarde la tira de sa concentration et l'étudiante relâcha la feuille qu'elle tenait avec une précipitation digne d'un élève de Poudlard pris la main dans le plat de sorbets citrons personnel du directeur. Elle replaça une mèche derrière la plus grande de ses oreilles (oui, voyez-vous, son oreille gauche mesurait deux bons millimètres de plus que son oreille droite, qui avait déjà une taille respectable) et quitta la végétation dans laquelle elle s'était enfoncée pour se retrouver face à face avec un visage familier.
« Professeur Gold! » fit la Lufkin avec son air ingénu habituel. Ses lèvres souriaient en coin; elle n'était pas du tout embarrassée par son propre look même si celui du professeur de stylisme était comme toujours absolument impeccable. Sans jamais avoir eu de cours avec lui, elle avait eu quelques fois l'occasion de discuter, notamment de coutures et de tissus victoriens, depuis qu'il l'avait complimentée l'année précédente au sujet d'une de ses tenues. Ce ne serait certainement pas le cas ce jour-là.
« Une salle dédiée, professeur...? » ajouta Bee en semblant soudain se rappeler des mots prononcés quelques secondes plus tôt. Elle ne paraissait pas avoir la moindre idée de ce dont parlait l'académicien. Il fallut que le petit chaudron portatif qui flottait à un mètre et demi du sol derrière elle se rappela à son existence en allant doucement cogner contre son épaule pour que Billie ouvre de grands yeux. Ça lui revenait maintenant.
« Oh. Je suis désolée! J'avais oublié! Enchantement d'attraction » précisa-t-elle en pointant le chaudron de son menton pointu.
Dans son empressement à aller cueillir l'ingrédient qui lui manquait pour compléter son devoir, elle avait en effet complètement oublié que son chaudron la suivait où qu'elle aille. C'était bien pratique en effet d'avoir son chaudron à portée de main quand on travaillait sur une potion et qu'on se déplaçait d'une table de travail à l'armoire et ainsi de suite, car elle pouvait ainsi garder un oeil sur la couleur et la texture de la préparation, mais en quittant précipitamment le laboratoire, elle avait oublié de mettre un terme à l'enchantement.
Bee chercha rapidement sa baguette pour marmotter un sortilège de matérialisation qui fit apparaître un petit couvercle sur le petit chaudron et réduisit ainsi les petits bouillonnements à un presque murmure.
« Je cherche des feuilles d'azalées caeruleum pour mon onguent d'amnésie. Je ne voulais pas vous destordre, professeur. »
Peut-être qu'il était venu ici chercher l'inspiration pour une prochaine création, et elle s'en voudrait d'avoir gâché une bulle artistique, elle savait combien le temps passé seul avec son imagination était précieux. Elle s'essuya les mains contre son pantalon de tweed, aussi mouillé, ce qui annula tout effet asséchant.
Une voix goguenarde la tira de sa concentration et l'étudiante relâcha la feuille qu'elle tenait avec une précipitation digne d'un élève de Poudlard pris la main dans le plat de sorbets citrons personnel du directeur. Elle replaça une mèche derrière la plus grande de ses oreilles (oui, voyez-vous, son oreille gauche mesurait deux bons millimètres de plus que son oreille droite, qui avait déjà une taille respectable) et quitta la végétation dans laquelle elle s'était enfoncée pour se retrouver face à face avec un visage familier.
« Professeur Gold! » fit la Lufkin avec son air ingénu habituel. Ses lèvres souriaient en coin; elle n'était pas du tout embarrassée par son propre look même si celui du professeur de stylisme était comme toujours absolument impeccable. Sans jamais avoir eu de cours avec lui, elle avait eu quelques fois l'occasion de discuter, notamment de coutures et de tissus victoriens, depuis qu'il l'avait complimentée l'année précédente au sujet d'une de ses tenues. Ce ne serait certainement pas le cas ce jour-là.
« Une salle dédiée, professeur...? » ajouta Bee en semblant soudain se rappeler des mots prononcés quelques secondes plus tôt. Elle ne paraissait pas avoir la moindre idée de ce dont parlait l'académicien. Il fallut que le petit chaudron portatif qui flottait à un mètre et demi du sol derrière elle se rappela à son existence en allant doucement cogner contre son épaule pour que Billie ouvre de grands yeux. Ça lui revenait maintenant.
« Oh. Je suis désolée! J'avais oublié! Enchantement d'attraction » précisa-t-elle en pointant le chaudron de son menton pointu.
Dans son empressement à aller cueillir l'ingrédient qui lui manquait pour compléter son devoir, elle avait en effet complètement oublié que son chaudron la suivait où qu'elle aille. C'était bien pratique en effet d'avoir son chaudron à portée de main quand on travaillait sur une potion et qu'on se déplaçait d'une table de travail à l'armoire et ainsi de suite, car elle pouvait ainsi garder un oeil sur la couleur et la texture de la préparation, mais en quittant précipitamment le laboratoire, elle avait oublié de mettre un terme à l'enchantement.
Bee chercha rapidement sa baguette pour marmotter un sortilège de matérialisation qui fit apparaître un petit couvercle sur le petit chaudron et réduisit ainsi les petits bouillonnements à un presque murmure.
« Je cherche des feuilles d'azalées caeruleum pour mon onguent d'amnésie. Je ne voulais pas vous destordre, professeur. »
Peut-être qu'il était venu ici chercher l'inspiration pour une prochaine création, et elle s'en voudrait d'avoir gâché une bulle artistique, elle savait combien le temps passé seul avec son imagination était précieux. Elle s'essuya les mains contre son pantalon de tweed, aussi mouillé, ce qui annula tout effet asséchant.
- InvitéInvité
Re: Du côté des éphémères [ft.Kingsley Gold]
Jeu 12 Mai 2022 - 13:30
La jeune lufkin faisait partie des quelques uns, rares, mais néanmoins existants, étudiants qui n’étaient ni des pokeby, ni apprenants dans sa matière, mais qu’il avait en affection, dans une certaines mesures. Il avait toujours apprecié le coté légèrement décalé de la jeune femme, pas vraiment réellement à coté de ses pompes, mais dont les intérêts très spécifiques et l’absence totalement de pudeur à leur sujet rendaient …. Raffraichissantes. Rajoutez à cela une politesse charmante et des yeux bien trop grands, proportionnellement, pour son visage, et vous devinerez sans peine pourquoi le loup s’était interessé à la jeune fille qui s’excusait déjà de l’avoir troublé dans un moment de reflexion qui n’en était pas vraiment un.
- Aucune offense faite mademoiselle Shakespeare, l’idée est plutôt astucieuse d’ailleurs, d’autres devraient s’en inspirer plutôt que de semer leurs affaires dans toute l’université comme des cailloux.
Les pokeby n’étaient d’ailleurs pas les derniers en matière de dispersion et de distraction, la salle commune était souvent un, certes très esthétique, mais quand même, foutoir. Lui même n’était pas un modèle de rangement dans son bureau, mais il s’agissait d’un chaos très organisé, où chaque chose était à sa place… au moins dans son esprit.
- De l’ail d’ornement, donc ? Vous devriez les trouver près des parterres de Dahlias, ces deux plantes s’entendent à merveille, et elles ont besoin de la même humidité. Je dirais donc qu’il faut vous rapprocher du quartier européen, de ce coté ci de la serre * il pointa du menton une allée plus à droite, cachée par d’autres plantes plus imposantes* Je peux vous accompagner, si vous le souhaitez, j’ai le nez pour ce genre de recherche.
Faire référence à ses sens développés étaient une habitude chez le lycans, et Billy n’était pas de celles qui s’en émouvaient outre mesure, et c’était tant mieux. Les mains dans les poches, l’enseignant s’était mis à sa suite, le regard vers les vitres de la grande serre où éclataient encore quelques gouttes de pluie dans un frémissement sonore presque imperceptible.
- Corrigez moi si je me trompe, mais je crois avoir vu mes élèves préparer cette potion durant le week end pour le cours de demain ? Auriez vous des petits problèmes de délai, par hasard ?
Oh bien sur, il n’était pas là pour juger, mais dans ses souvenirs, l’onguent d’amnésie nécessitait un certain temps de repos… A moins que l’on ait en sa possession quelques ingrédients catalyseurs qui accéléraient grandement le process. Mais lesdits ingrédients étaient soit interdits, soit particulièrement onéreux. Il était curieux de voir comme Billie allait se sortir d’une situation aussi inconfortable.
- Aucune offense faite mademoiselle Shakespeare, l’idée est plutôt astucieuse d’ailleurs, d’autres devraient s’en inspirer plutôt que de semer leurs affaires dans toute l’université comme des cailloux.
Les pokeby n’étaient d’ailleurs pas les derniers en matière de dispersion et de distraction, la salle commune était souvent un, certes très esthétique, mais quand même, foutoir. Lui même n’était pas un modèle de rangement dans son bureau, mais il s’agissait d’un chaos très organisé, où chaque chose était à sa place… au moins dans son esprit.
- De l’ail d’ornement, donc ? Vous devriez les trouver près des parterres de Dahlias, ces deux plantes s’entendent à merveille, et elles ont besoin de la même humidité. Je dirais donc qu’il faut vous rapprocher du quartier européen, de ce coté ci de la serre * il pointa du menton une allée plus à droite, cachée par d’autres plantes plus imposantes* Je peux vous accompagner, si vous le souhaitez, j’ai le nez pour ce genre de recherche.
Faire référence à ses sens développés étaient une habitude chez le lycans, et Billy n’était pas de celles qui s’en émouvaient outre mesure, et c’était tant mieux. Les mains dans les poches, l’enseignant s’était mis à sa suite, le regard vers les vitres de la grande serre où éclataient encore quelques gouttes de pluie dans un frémissement sonore presque imperceptible.
- Corrigez moi si je me trompe, mais je crois avoir vu mes élèves préparer cette potion durant le week end pour le cours de demain ? Auriez vous des petits problèmes de délai, par hasard ?
Oh bien sur, il n’était pas là pour juger, mais dans ses souvenirs, l’onguent d’amnésie nécessitait un certain temps de repos… A moins que l’on ait en sa possession quelques ingrédients catalyseurs qui accéléraient grandement le process. Mais lesdits ingrédients étaient soit interdits, soit particulièrement onéreux. Il était curieux de voir comme Billie allait se sortir d’une situation aussi inconfortable.
- Billie ShakespeareOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 321
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 26 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» nature du sang : Sang mêlé
» année d'études : 8e année
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Re: Du côté des éphémères [ft.Kingsley Gold]
Dim 22 Mai 2022 - 1:25
À l'image évoquée par le professeur d'étudiants qui semaient leurs biens à travers le château tels de petits Poucet, Bee ne put s'empêcher de pouffer doucement en souriant. Il aurait été intéressant de pouvoir compter sur des petits cailloux pour retracer des fantômes et autres esprits égarés dans le château et les lieux hantés d'Inverness. Hélas, les traves qu'ils laissaient se confondaient souvent avec le décor.
Le professeur Gold, dont elle appréciait et admirait autant le style vestimentaire que langagier, lui offrit aussitôt des indications précieuses pour trouver la perle rare qui lui manquait pour compléter sa préparation. Au grand plaisir de Bee qui sentait le temps lui filer entre les doigts. Les mathématiques n'étaient pas son domaine de prédilection, loin de là, mais ça ne prenait pas la tête à Papineau pour savoir qu'elle aurait dû commencer sa potion bien avant.
« Merci, professeur. Avec plaisir. Votre flair me sera d'un grand secours », fit l'étudiante, pas émue outre mesure qu'il lui rappela par la bande sa nature profonde. Elle rangea sa baguette dans la poche intérieure de sa veste de laine, seul endroit complètement au sec de sa tenue du jour, puis se mit en marche, le petit chaudron à présent couvert et le professeur à la remorque.
Le bruit de la pluie légère s'écrasant sur les vitres de la serre la remplissait de bien-être. C'était une météo à ravir l'âme de tout poète écossais. Et puis, ce tic tic tic régulier avait quelque chose de profondément apaisant. C'en devenait presque une berceuse. Mais Bee ne se laissa pas avoir par le son hypnotisant et se concentra plutôt sur le chemin qui la mènerait vers les précieuses feuilles d'azalée. Derrière elle, la remarque sans malice du professeur Gold la fit rougir jusqu'aux oreilles, ce qui, chez elle, se traduisit par deux pavillons écarlates.
« Je me suis laissée emportée par de passionnantes conversations avec le Duc. » Elle enterra un profond soupir. « Mais j'espère réussir une potion parfaite pour compenser les points que me fera perdre mon retard. » Elle ne s'en vanterait pas, mais Billie disposait d'un talent certain en potions. Son imagination galopante lui étant souvent d'un précieux secours pour améliorer la recette. Cette fois, elle avait d'ailleurs pimenté sa préparation de grains de moutarde mastiqués par des fées, ce qui assurait un effet plus prolongé de l'onguent, quoiqu'elle le rendit aussi plus instable lors de la préparation.
« J'ai plus d'un tour dans mon sac, vous savez... » Billie se pencha pour éviter une grande feuille et, se faisant, dérangea un concombre cracheur qui déversa son indignation... sur les habits du professeur.
Le professeur Gold, dont elle appréciait et admirait autant le style vestimentaire que langagier, lui offrit aussitôt des indications précieuses pour trouver la perle rare qui lui manquait pour compléter sa préparation. Au grand plaisir de Bee qui sentait le temps lui filer entre les doigts. Les mathématiques n'étaient pas son domaine de prédilection, loin de là, mais ça ne prenait pas la tête à Papineau pour savoir qu'elle aurait dû commencer sa potion bien avant.
« Merci, professeur. Avec plaisir. Votre flair me sera d'un grand secours », fit l'étudiante, pas émue outre mesure qu'il lui rappela par la bande sa nature profonde. Elle rangea sa baguette dans la poche intérieure de sa veste de laine, seul endroit complètement au sec de sa tenue du jour, puis se mit en marche, le petit chaudron à présent couvert et le professeur à la remorque.
Le bruit de la pluie légère s'écrasant sur les vitres de la serre la remplissait de bien-être. C'était une météo à ravir l'âme de tout poète écossais. Et puis, ce tic tic tic régulier avait quelque chose de profondément apaisant. C'en devenait presque une berceuse. Mais Bee ne se laissa pas avoir par le son hypnotisant et se concentra plutôt sur le chemin qui la mènerait vers les précieuses feuilles d'azalée. Derrière elle, la remarque sans malice du professeur Gold la fit rougir jusqu'aux oreilles, ce qui, chez elle, se traduisit par deux pavillons écarlates.
« Je me suis laissée emportée par de passionnantes conversations avec le Duc. » Elle enterra un profond soupir. « Mais j'espère réussir une potion parfaite pour compenser les points que me fera perdre mon retard. » Elle ne s'en vanterait pas, mais Billie disposait d'un talent certain en potions. Son imagination galopante lui étant souvent d'un précieux secours pour améliorer la recette. Cette fois, elle avait d'ailleurs pimenté sa préparation de grains de moutarde mastiqués par des fées, ce qui assurait un effet plus prolongé de l'onguent, quoiqu'elle le rendit aussi plus instable lors de la préparation.
« J'ai plus d'un tour dans mon sac, vous savez... » Billie se pencha pour éviter une grande feuille et, se faisant, dérangea un concombre cracheur qui déversa son indignation... sur les habits du professeur.
- InvitéInvité
Re: Du côté des éphémères [ft.Kingsley Gold]
Jeu 9 Juin 2022 - 13:40
Dire que Kingsley avait ses têtes étaient un euphémisme, mais en général, il tachait d’être suffisamment discret dans ses préférences. Ce n’était que lorsqu’il s’agissait d’actes de bénévolence ouvertement gratuits que l’on pouvait deviner si, oui ou non, il vous portait dans son coeur de loup ou non. Il n’hésitait certainement pas à envoyer les paitre les impudents qui lui demandaient son aide alors qu’il n’en avait ni l’humeur, ni le goût. Il avait appris le pouvoir magique du mot « non » très tôt dans sa vie, et en usait et abusait sans la moindre vergogne. Alors si il proposait spontanément son aide, il s’agissait là d’un indice implacable d’une affection marquée, ou à tout le moindre d’un respect sans réserve. La jeune fille n’avait peut être rien fait de concret pour mériter pareil égard, mais ça aussi, cela indifférait le chef de meute : elle avait la qualité d’être qui elle était, avec ses étrangetés et son individualité hors cadre, et cela pouvait parfois suffire. C’était le cas pour sa part en tout cas.
- Et qu’avec il de si fascinant à raconter, ce bon duc ? Je suis toujours impressionné de leur capacité à renouveler leurs sujets de conversations, eux qui n’ont plus rien à partager de neuf avec les vivants depuis des siècles, s’agissant des expériences de vie. Et pourtant, ils parviennent encore à nous surprendre…
Il s’était mis au pas, au rythme de la jeune fille, alors qu’elle lui expliquait la raison de son retard, et la manière dont elle espérait le combler … Jusqu’à ce qu’un mauvais mouvement de Billie ne provoque l’ire d’un légume eructeur qui ne se gêna pas pour maculer la veste et la chemise de l’enseignant d’une sorte de pus malodorant et visqueux. Terriblement visqueux même, ce qui n’était pas du meilleur effet sur le tissu de qualité. L’adulte réprima un grognement agacé, tirant de sa pochette le petit mouchoir de soie avec lequel il s’épongea tant bien que mal.
- .. .ça faisait longtemps que je ne m’étais pas fait agressé par un concombre… Reprenons, je vous prie, ou je risque d’être tenté par un génocide végétal.
Qu’il grogna en plissant le nez. C’était un de ses costumes préférés, il allait devoir le laver à la main, sans aide magique, si il voulait que la fibre demeure intacte. Heureusement, ils arrivaient du bon coté de la serre, et il releva le nez de la vilaine tache, humant l’air à la recherche de la flagrance de la fleur recherchée. Les différentes odeurs et autres parfums se mêlangeaient dans l’air saturé d’humidité, mais c’était en réalité plus agréable qu’autre chose. Inspirant, pour sur, aussi. Il n’avait jamais songé à imaginer des tenus en partant de son odorat, mais c’était peut être une piste qu’il lui conviendrait d’explorer, dans le future ...
- Et qu’avec il de si fascinant à raconter, ce bon duc ? Je suis toujours impressionné de leur capacité à renouveler leurs sujets de conversations, eux qui n’ont plus rien à partager de neuf avec les vivants depuis des siècles, s’agissant des expériences de vie. Et pourtant, ils parviennent encore à nous surprendre…
Il s’était mis au pas, au rythme de la jeune fille, alors qu’elle lui expliquait la raison de son retard, et la manière dont elle espérait le combler … Jusqu’à ce qu’un mauvais mouvement de Billie ne provoque l’ire d’un légume eructeur qui ne se gêna pas pour maculer la veste et la chemise de l’enseignant d’une sorte de pus malodorant et visqueux. Terriblement visqueux même, ce qui n’était pas du meilleur effet sur le tissu de qualité. L’adulte réprima un grognement agacé, tirant de sa pochette le petit mouchoir de soie avec lequel il s’épongea tant bien que mal.
- .. .ça faisait longtemps que je ne m’étais pas fait agressé par un concombre… Reprenons, je vous prie, ou je risque d’être tenté par un génocide végétal.
Qu’il grogna en plissant le nez. C’était un de ses costumes préférés, il allait devoir le laver à la main, sans aide magique, si il voulait que la fibre demeure intacte. Heureusement, ils arrivaient du bon coté de la serre, et il releva le nez de la vilaine tache, humant l’air à la recherche de la flagrance de la fleur recherchée. Les différentes odeurs et autres parfums se mêlangeaient dans l’air saturé d’humidité, mais c’était en réalité plus agréable qu’autre chose. Inspirant, pour sur, aussi. Il n’avait jamais songé à imaginer des tenus en partant de son odorat, mais c’était peut être une piste qu’il lui conviendrait d’explorer, dans le future ...