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Five minute breather (maximilien)
Jeu 17 Fév 2022 - 18:05
Quand on s’appelle Mahaut Bonnamy et qu’on mène une telle vie, l’une des principales conséquences est un emploi du temps millimétré à la seconde près avec très peu de moment de répit. Du reste, la jeune femme ne s’accordait que peu de moment de repos ou de loisir – un luxe qu’elle ne pouvait pas s’offrir bien malheureusement. Aussi profite-t-elle de ces quelques vingt minutes de marche dans le frais de l’hiver britannique. Le pas alerte et l’esprit vif, elle bifurque dans une rue puis une autre avant de pousser la porte d’un immeuble dont elle emprunte l’escaliers un peu raide. Majestueuse et comme chez elle, elle ouvre la porte de l’appartement de Max, son petit frère, qu’elle sait vide à cette heure car il a cours. L’appartement est plongé dans le silence. Un soupire profond lève et affaisse sa poitrine tandis qu’elle constate le bordel ambiant ; en quelques coup de baguette avisé, elle s’attelle à ranger quelques peu avant de pousser la porte de la chambre de Max et de déposer en évidence sur le lit un petit paquet emballé avec soin. De loin, Mahaut veille sur son petit frère depuis qu’il est devenu le nouveau petit-fils préféré de leur grand père et que ce dernier a décidé qu’il était maintenant de son devoir d’enseigner à Maxence. Si on lui demande son avis, Mahaut dirait que Max s’en sortait mieux avant que le vieux fou de s’intéresse à lui. Mais personne ne lui demande son opinion, surtout pas Charles. Aussi se contente-t-elle de douces attentions comme celles-ci, comme des rappels ponctuels qu’elle est là, qu’elle veille.
Tandis qu’elle s’apprête à repartir, un bruit attire son attention. Baguette en main, elle s’approche doucement de l’endroit d’où il provient, prête à riposter si besoin. La stupeur de découvrir Maximilien le sauve surement d’un petrificus percutant. Mahaut le scrute un moment en silence avant de baisser lentement sa baguette – sans la ranger. « Voilà autre chose… » elle fait d’un ton plat qui ne dit pas s’il menace ou constate. Un rapide coup d’œil lui indique que lui se sent chez lui, à l’aise. Du coup était-ce probablement le cas avant qu’elle ne le surprenne. « Et on peut savoir que tu fais là ? » elle demande finalement sans mettre plus de forme à sa question. Elle fouille sa mémoire mais Max a, semble-t-il, omis quelques détails récemment. A raison, probablement. Les mires braquées sur la silhouette de son jeune cousin, Mahaut attend une réponse, l’air placide de celle qui sait qu’on ne se dérobera pas.
Tandis qu’elle s’apprête à repartir, un bruit attire son attention. Baguette en main, elle s’approche doucement de l’endroit d’où il provient, prête à riposter si besoin. La stupeur de découvrir Maximilien le sauve surement d’un petrificus percutant. Mahaut le scrute un moment en silence avant de baisser lentement sa baguette – sans la ranger. « Voilà autre chose… » elle fait d’un ton plat qui ne dit pas s’il menace ou constate. Un rapide coup d’œil lui indique que lui se sent chez lui, à l’aise. Du coup était-ce probablement le cas avant qu’elle ne le surprenne. « Et on peut savoir que tu fais là ? » elle demande finalement sans mettre plus de forme à sa question. Elle fouille sa mémoire mais Max a, semble-t-il, omis quelques détails récemment. A raison, probablement. Les mires braquées sur la silhouette de son jeune cousin, Mahaut attend une réponse, l’air placide de celle qui sait qu’on ne se dérobera pas.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8266
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
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Re: Five minute breather (maximilien)
Jeu 17 Fév 2022 - 21:56
Five minute breather ft. @Mahaut Bonnamy | 17.02.21Après avoir quitté la compagnie de son cousin quelques heures plus tôt, Maximilien avait choisi de passer sa journée de repos à ne rien faire. Enfin, “rien faire” est un concept assez étrange chez le Français. Il consiste en faire un peu de ménage dans sa chambre, s’occuper de son serpent Brian et potasser ses cours ainsi que sa thèse, ce dans le silence le plus complet. De nombreuses minutes passent ainsi, qui se transforment bien vite en heures. Il ne voit pas le temps passer et se contente d’un sandwich rapidement préparé pour repas. L’esprit absorbé par ses notes d’Histoire de la Magie, il n’entend pas tout de suite la porte s’ouvrir et même s’il l’avait fait, il aurait simplement supposé qu’il s’agissait de Maxence, de retour un peu plus tôt de l’université. Sentant une envie pressante le tirailler, le sorcier finit par sortir de sa chambre et, ne voyant personne dans le couloir, va tranquillement aux toilettes. Il ne s’attend pas, à la sortie, à se retrouver avec une baguette pointée dans sa direction. À son extrémité, sa cousine Mahaut qui n’a pas vraiment changé depuis la dernière fois qu’ils se sont croisés, au repas familial de Noël en 2020. Maximilien écarquille les yeux et voit avec soulagement la baguette de la jeune femme s’abaisser. Il n’a même pas la sienne sur lui pour riposter si jamais il lui vient l’idée d’improviser un petit duel. Il fronce les sourcils face à l’incompréhension de sa cousine et cette question qui, pour lui, n’a qu’une réponse évidente.
« Bonjour Mahaut. J’habite ici, tu ne savais pas ? Je pensais que Max t’en avait parlé. » Entre frère et sœur, ils doivent bien se raconter ce genre de choses, n’est-ce pas ? Ce n’est pas rien et, surtout, Maximilien a emménagé chez son cousin il y a de cela plusieurs mois maintenant. Et ce n’est pas comme s’il l’avait caché aux yeux du monde. Mais sa relation avec sa cousine reste encore à développer. Ils ne se parlent pas vraiment, ce qui peut expliquer cette confusion temporaire.
« Maintenant que tu es là, tu veux quelque chose à boire ? Thé, jus, café… Tu cherchais Max ? Il est encore à l’université. » Le sorcier se décale sur le côté et rejoint la cuisine, jetant un œil par-dessus son épaule pour voir si Mahaut l’a suivi ou non.
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Re: Five minute breather (maximilien)
Ven 18 Fév 2022 - 13:18
Elle observe longuement Maximilien, le jauge de la même façon. « J’ai dû oublier. » elle élude en se promettant de poser la question plus tard à Maxence, bien qu’un peu de bon sens lui permet de déduire que l’ancien prodigue destitué de son piédestal se trouvait dans quelque embarras. Max, son frère, était assez grand pour décider s’il voulait côtoyer son cousin ou non. Pour sa part, Mahaut reste sur la réserve et choisit la méfiance. Qui sait ce que Charles a inculqué à ce pauvre gosse. Si Max a la latitude pour prendre des risques, elle ne peut se le permettre, quelqu’un doit bien assurer les arrières de son frère. Et si elle est honnête, Mahaut admettra volontiers que Maximilien n’est qu’un dommage collatéral, probablement un gentil garçon bourré de qualités, qu’elle est dure envers lui et qu’elle ne lui accorde aucun bénéfice du doute. Bien sûr, répondrait-elle. Mais pourquoi devrait-elle être celle qui revoit à la baisse ses critères. Si Maximilien souhaite se rapprocher d’elle, au minimum peut-il tendre vers les exigences et les critères de confiance qu’elle exige. C’est lui l’ancien poulain de Charles et qui sait quelle marque le vieil homme a laissé sur lui. Des blessures sans aucun doute, profondes peut-être ; Mahaut le conçoit sans peine. Ce n’est simplement pas suffisant à ses yeux. Pour l’instant. Finalement, elle décide de laisser de côté ses réticences. « J’avais un cadeau pour lui. J’en aurais rapporté un pour toi si j’avais su. ». Elle range finalement sa baguette dans sa poche et décide de lui donner une chance. « Je n’ai pas beaucoup de temps, mais j’imagine que je peux prendre un thé. » Elle plaque un léger sourire sur les lèvres, le genre de sourire policé et sans réel éclat. Mahaut est encore comme souvent (toujours) sur ses gardes. C’est un état permanent dont elle ne se défait qu’en de rares occasions. « Comment ça va en ce moment ? » elle demande avec un véritable intérêt pour la réponse.
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Re: Five minute breather (maximilien)
Dim 27 Fév 2022 - 18:47
Five minute breather ft. @Mahaut Bonnamy | 17.02.21Il ne veut pas lui jeter la pierre. Ce n’est pas l’information du siècle non plus. Il se disait juste qu’avec leur proximité, elle serait la première au courant. Apparemment pas mais Maximilien n’est pas assez proche de Mahaut pour lui demander un tel degré d’implication. Après tout, lui-même ne sait pas vraiment ce qu’elle fait de sa vie, en dehors de l’université. Aucun n’a jamais ressenti le besoin de “remettre les choses dans l’ordre”.
« Pas de souci » répond-il dans un léger sourire. Il n’attend pas spécialement de cadeau de la part de sa cousine, quoi que soit celui qu’elle destine à Maxence. Il n’aurait rien à lui offrir en échange, autre qu’une boisson chaude. Ce qu’il lui propose, éventuellement, en se disant que c’est là une bonne façon de faire connaissance, si tant est qu’elle le souhaite. Au moins a-t-elle le geste de se désarmer et de rétablir une certaine égalité des forces entre eux. Maximilien passe aussitôt à la cuisine et ses gestes précis s’évertuent à lui préparer une boisson chaude. Il est le premier surpris par sa question, mais cette politesse ne devrait rien avoir de surprenant pour le Français, à qui on avait inculqué la même. Toujours s’enquérir du sort de l’autre, même si on n’y accorde aucune importance.
« Bien, merci. Encore besoin de quelques ajustements, mais la situation s’améliore. » Elle n’a probablement aucune idée de ce dont il parle, car ils ne se confient pas l’un à l’autre. C’est à peine s’ils se reconnaissent dans une foule sans y réfléchir à deux fois. Sur le même ton, il lui renvoie la question. « Et toi ? Avant-dernière année d’études, c’est ça ? Comment se passe la rédaction de ta thèse ? » Dont il ignore particulièrement le sujet, soit dit en passant. Il n’a jamais cherché à se renseigner sur le sujet, tout comme elle ignore sûrement la sienne. Ce n’est pas comme s’ils prenaient des nouvelles l’un de l’autre. En réalité, c’est bien la première fois qu’ils se retrouvent seuls, à se demander des nouvelles avec un intérêt sincère.
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Re: Five minute breather (maximilien)
Sam 5 Mar 2022 - 14:40
« Pas de souci » Mahaut réagit avec un sourire de complaisance. Quand bien même il y verrait un souci, que compte-t-il faire ? La jeune femme l’observe s’activer et écoute avec attention ses réponses, les mires se baladant sur l’environnement pour revenir irrémédiablement se poser sur la silhouette de son cousin. « La situation ? » elle rebondit tout en ignorant sciemment la question de son cousin sur sa thèse : en partie parce que celle-ci est partiellement confidentielle, en partie parce que le sujet, même pour un initié, reste complexe et qu’elle pas franchement pas envie de faire l’effort de simplifier la chose juste pour nourrir une conversation qui n’aboutira à rien – autant parler de la météo, tout le monde sera satisfait et d’autant plus que personne n’aura de migraine. Il sera temps d’investir du temps et de l’énergie quand elle jugera qu’il en vaut le coup (idée qu’elle ne remet pas en cause puisque Max lui-même vit avec lui, c’est qu’il doit avoir a minima quelques qualités.) La situation en question, ou les situations, peuvent être nombreuses. Bien sûr, il y a ce changement brutal dans la famille qui l’a fait chuter dans l’estime de leur grand-père pour redevenir un moins que rien. Bienvenu chez les mortels, Maximilien, rebienvenue sur terre, tu n’es plus l’enfant prodige. Assise sur sa chaise, le dos droit, l’allure impeccable, tirée à quatre épingles, elle attend sagement, pétrie dans sa politesse française, sa politesse noble, sa politesse de femme que son cousin serve le thé ; ses yeux disséquant d’un regard clinique les moindres gestes de Maximilien. « Pas de sucre. » elle précise au bout d’un moment. « Tout se passe bien pour moi, merci. » elle reprend finalement après quelques instants d’un silence poisseux et presque gênant.
« Comment vont tes parents ? » Les bouleversements de la famille Leroy-Bonnamy ne s’arrêtant pas à la destitution de son cousin, c’était maintenant sa propre mère qui travaillait sous la houlette directe de Charles. La disgrâce se transmettait visiblement de père en fils, elle songe avec cynisme, heureuse qu’on ne puisse pas outrepasser les barrières mentales qu’elle tenait en permanence. Cela dit, la réponse l'intéresse vraiment. Elle n'a rien de particulier à reproche à son oncle et sa famille, pas plus qu'elle n'a de reproche formel pour Maximilien, juste une méfiance devenue une seconde peau avec le temps.
« Comment vont tes parents ? » Les bouleversements de la famille Leroy-Bonnamy ne s’arrêtant pas à la destitution de son cousin, c’était maintenant sa propre mère qui travaillait sous la houlette directe de Charles. La disgrâce se transmettait visiblement de père en fils, elle songe avec cynisme, heureuse qu’on ne puisse pas outrepasser les barrières mentales qu’elle tenait en permanence. Cela dit, la réponse l'intéresse vraiment. Elle n'a rien de particulier à reproche à son oncle et sa famille, pas plus qu'elle n'a de reproche formel pour Maximilien, juste une méfiance devenue une seconde peau avec le temps.
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Re: Five minute breather (maximilien)
Sam 5 Mar 2022 - 16:00
Five minute breather ft. @Mahaut Bonnamy | 17.02.21Comme il s’y attend, et malgré leur lien de sang, Mahaut n’a aucune idée de ce dont il parle. Il ne peut pas vraiment lui jeter la pierre. Si on se mettait à lui poser des questions sur sa cousine, il serait dans l’incapacité de fournir des réponses. Passions, métier de rêve, objectifs personnels… Il n’a aucune idée de qui est Mahaut et de quelle façon ils peuvent se lier l’un à l’autre autrement que sous la bannière des Leroy/Bonnamy. Elle est une parfaite étrangère et agit comme telle. Maximilien, pourtant, n’a aucune méfiance à son égard. Si hostilité il y a, il ne la ressent pas.
« Quelques ennuis de santé, rien de bien méchant. » Il n’arrive pas à dire si c’est un pur mensonge ou un simple détournement de la réalité. Peut-être un peu des deux. Il ne s'étend pas sur le sujet et se concentre sur la préparation du thé, qu'il exécute de la façon dont Charles lui a appris. Une méthode stricte, cadrée, où aucune goutte n'est autorisée hors de la tasse. Son bras s'arrête juste à temps à l'indication de Mahaut et il repose le sucre dans son contenant en porcelaine, qu'il range à sa place. Elle fait le choix de ne pas s'ouvrir à lui, à moins que sa vie soit telle qu'elle le désire et donc, dans ce cas, il n'y a réellement rien à raconter d'improbable ou malencontreux. Le jeune homme dépose sur la table la tasse de sa cousine, puis la sienne et s'installe en face d'elle, adoptant naturellement la même position impeccable. La question ne le déstabilise pas, mais il préférerait cependant ne pas avoir à y répondre.
« Bien, il me semble. Toujours sur Paris. Je ne les ai pas vus depuis un moment maintenant mais on a prévu de se retrouver pour un brunch samedi. » Ces mots suffisent à trahir leur lien fragile, qui ne demande qu’à être consolidé. Il aimerait donner plus d’information à Mahaut, mais il n’y a simplement rien à dire de plus. Il ne peut pas parler de ce dont il n’a pas connaissance. « Qu’en est-il des tiens ? J’ai cru comprendre que tante Lucie travaillait à la banque magique maintenant ? » Il se retient de justesse de la féliciter, ne sachant pas si cela serait accepté ou non. Peut-être n’est-ce pas une bonne nouvelle pour Mahaut ? Mais il ne voit pas pourquoi ce serait le cas. Maximilien n’est pas spécialement proche de ses oncles et tantes. Il a été élevé dans un cocon, loin de toutes les influences, tout l’amour dont un proche peut faire preuve. Et pourtant, il ne se juge pas plus malheureux qu’un autre.
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