- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 285
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 25 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» nature du sang : Sang mêlé
» gallions sous la cape : 1195
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Bee boo (terminé)
Ven 7 Oct 2022 - 4:51
8 octobre 2022
Les petites ailes de l'abeille battaient à toute vitesse. Elles allaient si vite en fait que Billie Shakespeare, à demi couchée sur le sol, le menton dans le creux de ses mains, ne percevait que leur vrombissement sous la forme d'un vague mouvement d'air au-dessus du petit corps jaune et noir de l'insecte. Les ailes ne devenaient visibles que lorsque la butineuse se posait sur la corolle d'une fleur avant de s'enfoncer tête première jusqu'au calice pour récolter le nectar. Bee trouvait amusant de voir le petit derrière de l'abeille s'agiter de bas en haut, mais, un léger pli au-dessus de ses sourcils démontrait bien que la jeune Lufkin n'était pas là pour le simple plaisir de profiter du grand air et des plaisirs de la nature.
Avec un soupir, l'étudiante en sciences occultes se passa la main droite sur le visage, frottant vigoureusement ses yeux avant d'aller gratouiller l'arrière de ses oreilles, qu'elle avait grandes. L'abeille, chargée de pollen, était repartie en quête d'une prochaine fleur à vider de sa substance. Du bout du doigt, Bee caressa un à un les pétales de la fleur blanche que l'insecte venait d'abandonner.
« Where the bee sucks, there suck I:
In a cowslip’s bell I lie;
There I couch when owls do cry.
On the bat’s back I do fly
After summer merrily.
Merrily, merrily shall I live now
Under the blossom that hangs on the bough. »
Il y avait dans les vers de son illustre ancêtre un tel rythme qu'en les prononçant à voix basse, Bee eut l'impression d'entendre à nouveau le vrombissement des ailes de l'abeille tandis que l'insecte examinait les fleurs pour choisir la plus prometteuse. Ces petites créatures, aussi insignifiantes étaient-elles aux yeux du monde, avaient une quête claire et nette, jamais satisfaite, éternellement à recommencer jusqu'à ce que la mort les saisisse. Alors pourquoi les jardins du monde n'étaient-ils pas remplis de fantômes d'abeille, incapables de quitter les vivants, car leurs tâches n'étaient pas complétées? Pourquoi seuls les humains avaient la capacité de se transformer en fantômes?
Voilà qui occupait l'esprit de la Shakespeare depuis plusieurs jours. Si elle voulait aider les fantômes à faire la paix avec eux-mêmes, elle devait comprendre comment ils avaient pu refuser de traverser le voile au moment de leur mort. On pensait beaucoup au pourquoi, mais jamais assez au comment...
L'étudiante se redressa complètement et, toujours assise au sol, entreprit de balayer la terre qui s'accrochait à ses vêtements. Elle étira le bras pour attraper le long manteau qu'elle avait posé au sol quelques minutes (ou quelques heures?) plus tôt, car son observation intensive terminée, elle ressentait à présent la légère brise froide qui soufflait de l'est. Bientôt les nuits seraient assez froides pour plonger les abeilles dans un profond sommeil et celles qui se seraient imprudemment aventurées hors de la ruche tomberaient raides mortes de froid sans pour autant se transformer en tout petits fantômes.
Pourquoi?
C'était le mot écrit en gros en tête du cahier de notes qui traînait par terre à côté d'elle.
@Juliet Blackthorn
Les petites ailes de l'abeille battaient à toute vitesse. Elles allaient si vite en fait que Billie Shakespeare, à demi couchée sur le sol, le menton dans le creux de ses mains, ne percevait que leur vrombissement sous la forme d'un vague mouvement d'air au-dessus du petit corps jaune et noir de l'insecte. Les ailes ne devenaient visibles que lorsque la butineuse se posait sur la corolle d'une fleur avant de s'enfoncer tête première jusqu'au calice pour récolter le nectar. Bee trouvait amusant de voir le petit derrière de l'abeille s'agiter de bas en haut, mais, un léger pli au-dessus de ses sourcils démontrait bien que la jeune Lufkin n'était pas là pour le simple plaisir de profiter du grand air et des plaisirs de la nature.
Avec un soupir, l'étudiante en sciences occultes se passa la main droite sur le visage, frottant vigoureusement ses yeux avant d'aller gratouiller l'arrière de ses oreilles, qu'elle avait grandes. L'abeille, chargée de pollen, était repartie en quête d'une prochaine fleur à vider de sa substance. Du bout du doigt, Bee caressa un à un les pétales de la fleur blanche que l'insecte venait d'abandonner.
« Where the bee sucks, there suck I:
In a cowslip’s bell I lie;
There I couch when owls do cry.
On the bat’s back I do fly
After summer merrily.
Merrily, merrily shall I live now
Under the blossom that hangs on the bough. »
Il y avait dans les vers de son illustre ancêtre un tel rythme qu'en les prononçant à voix basse, Bee eut l'impression d'entendre à nouveau le vrombissement des ailes de l'abeille tandis que l'insecte examinait les fleurs pour choisir la plus prometteuse. Ces petites créatures, aussi insignifiantes étaient-elles aux yeux du monde, avaient une quête claire et nette, jamais satisfaite, éternellement à recommencer jusqu'à ce que la mort les saisisse. Alors pourquoi les jardins du monde n'étaient-ils pas remplis de fantômes d'abeille, incapables de quitter les vivants, car leurs tâches n'étaient pas complétées? Pourquoi seuls les humains avaient la capacité de se transformer en fantômes?
Voilà qui occupait l'esprit de la Shakespeare depuis plusieurs jours. Si elle voulait aider les fantômes à faire la paix avec eux-mêmes, elle devait comprendre comment ils avaient pu refuser de traverser le voile au moment de leur mort. On pensait beaucoup au pourquoi, mais jamais assez au comment...
L'étudiante se redressa complètement et, toujours assise au sol, entreprit de balayer la terre qui s'accrochait à ses vêtements. Elle étira le bras pour attraper le long manteau qu'elle avait posé au sol quelques minutes (ou quelques heures?) plus tôt, car son observation intensive terminée, elle ressentait à présent la légère brise froide qui soufflait de l'est. Bientôt les nuits seraient assez froides pour plonger les abeilles dans un profond sommeil et celles qui se seraient imprudemment aventurées hors de la ruche tomberaient raides mortes de froid sans pour autant se transformer en tout petits fantômes.
Pourquoi?
C'était le mot écrit en gros en tête du cahier de notes qui traînait par terre à côté d'elle.
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- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Bee boo (terminé)
Jeu 13 Oct 2022 - 16:46
Le mois d'octobre s'installait doucement sur les Highs Lands écossais et il faut dire que la douce Blackthorn n'en était pas mécontente. L'été avait été... étrange. Très étrange même. Elle s'était senti seule et en même temps si entourée. Elle avait voulu creuser le mystère de sa fausse couche sans vraiment y parvenir, elle avait lutté contre ses sentiments pour @Elio Cooper cherchant le chemin de la redemption... Rien n'avait abouti. Seuls quelques flirts qui n'avaient qu'eut le mérité de la perdre un peu plus dans ce dédale sentimental.
Les vacances passées, elle avait reprit son internat aux urgences, elle avait reprit les cours et malgré le départ de son Professeur préféré, elle était contente de retrouver le rythme intense et soutenu, celui qui faisait qu'elle n'avait plus une minute pour elle, plus une minute pour penser, pour cogiter...
Elle était moins ravie de retrouver le chemin des cours de Soins aux Creatures Magiques, elle devait bien le reconnaitre. Elle avait encore un peu de terre sur la joue après s'être presque battue avec une horde de botruc qu'elle devait trier selon qu'ils soient des mâles ou des femelles. Rien que d'en attraper un, c'était un défi en soit. Elle est las, marche lentement le long de l'étang derrière d'autres étudiants qui rentrent au château.
- Pourquoi quoi ?
Les mots sont sortis tout seuls. En réalité, elle pensait les avoir dit dans sa tête alors qu'elle s'interrogeait en voyant cette question, ce mot, posée sur ce cahier ouvert. Croisant le regard de la Lufkin au look fort original, la douce Blackthorn se rend compte qu'elle a parlé tout haut. Un doux sourire est adressé à la jeune femme avant de se reprendre.
- Hum... désolée. J'ai lu et je ne me suis pas rendue compte que je pensais tout haut.
Les vacances passées, elle avait reprit son internat aux urgences, elle avait reprit les cours et malgré le départ de son Professeur préféré, elle était contente de retrouver le rythme intense et soutenu, celui qui faisait qu'elle n'avait plus une minute pour elle, plus une minute pour penser, pour cogiter...
Elle était moins ravie de retrouver le chemin des cours de Soins aux Creatures Magiques, elle devait bien le reconnaitre. Elle avait encore un peu de terre sur la joue après s'être presque battue avec une horde de botruc qu'elle devait trier selon qu'ils soient des mâles ou des femelles. Rien que d'en attraper un, c'était un défi en soit. Elle est las, marche lentement le long de l'étang derrière d'autres étudiants qui rentrent au château.
- Pourquoi quoi ?
Les mots sont sortis tout seuls. En réalité, elle pensait les avoir dit dans sa tête alors qu'elle s'interrogeait en voyant cette question, ce mot, posée sur ce cahier ouvert. Croisant le regard de la Lufkin au look fort original, la douce Blackthorn se rend compte qu'elle a parlé tout haut. Un doux sourire est adressé à la jeune femme avant de se reprendre.
- Hum... désolée. J'ai lu et je ne me suis pas rendue compte que je pensais tout haut.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: Bee boo (terminé)
Lun 14 Nov 2022 - 3:38
Sourde et aveugle à ce qui se passait plus loin que son immédiat champ d'étude, Bee continuait d'observer le ballet sans fin de ces insectes avec lesquels elle partageait un nom. Des yeux, elle suivait leurs tracés dans les airs, non sans s'émerveiller de leur grâce légère. Même le plus talentueux des sorciers ne pouvaient espérer voler ainsi, à part peut-être un animagus, mais jamais Billie n'avait entendu parler d'un animagus abeille, bien qu'elle se doutât qu'il devait bien en exister. Son père lui avait une fois parler d'un collègue qui savait se transformer en araignée.
Après avoir enfilé son long manteau, elle avait attrapé son carnet, sans quitter les butineuses déterminées des yeux, mais elle n'eut pas l'occasion d'écrire ses dernières observations, dont aucune de la rapprochaient d'une quelconque réponse à sa quête initiale. Une voix fit écho à ses interrogations.
Surprise, Bee sursauta, ce qui poussa la jeune blonde à s'excuser vivement. La Lufkin se remit sur ses pieds, son sourire habituelle répondant à celui de Juliet, tandis que s'effaçait la ligne de réflexion qui s'était gravée sur son front.
« Oh bonjour Juliet. Il n'y a pas de mal. » Billie rajusta la boucle noire qui encerclait son mince cou, puis releva son col, se désolant de ne pas avoir pensé à apporter un foulard. « Les questions méritent bien d'être posées à voix haute. Surtout celle-ci, dont le mystère est bien trop grand pour moi. Il appert que mon intellect seul ne suffit pas à percer le fond de la question. » Elle passa une main dans ses courts cheveux brun foncé, les éparpillant dans toutes les directions.
« J'essaie de comprendre pourquoi les êtres humains semblent les seuls à avoir la capacité de refuser de traverser le voile lorsque leur heure est venue. Pourquoi, par exemple, un chien tout aussi dévoué et fidèle soit-il ne devient pas un fantôme par amour pour son maître? Pourquoi des ouvrières comme les abeilles ne cherchent-elles pas à poursuivre leur incessant labeur par-delà la mort? »
Ses sourcils recommençaient à s'infléchir au fur et à mesure que Billie retrouvait le fil de ses interrogations, mais ils se dénouèrent bien vite quand l'étudiante posa le regard sur la joue de sa vis à vis. « Vous avez une trace de terre sur la joue. » Elle farfouilla un instant dans sa besace et en tira un chiffon qu'elle tendit à la blonde. « Tenez, pour vous essuyer. »
Malgré leurs cours communs, la différence de filière, d'année et de cercle de fréquentation avait fait en sorte que Billie n'avait que rarement adressé la parole à Juliet, et, pour autant que la Lufkin s'en souvienne, l'inverse était tout aussi vrai. Mais un prénom comme celui que l'étudiante en médocomagie portait, pour une Shakespeare, ça ne s'oubliait tout simplement pas. Elle s'était par ailleurs souvent demandée si la Blackthorn partageait la triste cage dorée que sa contrepartie shakespearienne. À tout le moins, ce jour-là, Juliet paraissait porter tout le poids du monde sur ses épaules. Était-ce toujours le cas et Billie ne le remarquait qu'à l'instant?
« Vous allez bien? », lui échappa avant qu'elle eut le temps de se demander si les conventions entre presque étrangères lui permettaient une telle question. Mais elle ne chercha pas à rattraper sa question.
Après avoir enfilé son long manteau, elle avait attrapé son carnet, sans quitter les butineuses déterminées des yeux, mais elle n'eut pas l'occasion d'écrire ses dernières observations, dont aucune de la rapprochaient d'une quelconque réponse à sa quête initiale. Une voix fit écho à ses interrogations.
Surprise, Bee sursauta, ce qui poussa la jeune blonde à s'excuser vivement. La Lufkin se remit sur ses pieds, son sourire habituelle répondant à celui de Juliet, tandis que s'effaçait la ligne de réflexion qui s'était gravée sur son front.
« Oh bonjour Juliet. Il n'y a pas de mal. » Billie rajusta la boucle noire qui encerclait son mince cou, puis releva son col, se désolant de ne pas avoir pensé à apporter un foulard. « Les questions méritent bien d'être posées à voix haute. Surtout celle-ci, dont le mystère est bien trop grand pour moi. Il appert que mon intellect seul ne suffit pas à percer le fond de la question. » Elle passa une main dans ses courts cheveux brun foncé, les éparpillant dans toutes les directions.
« J'essaie de comprendre pourquoi les êtres humains semblent les seuls à avoir la capacité de refuser de traverser le voile lorsque leur heure est venue. Pourquoi, par exemple, un chien tout aussi dévoué et fidèle soit-il ne devient pas un fantôme par amour pour son maître? Pourquoi des ouvrières comme les abeilles ne cherchent-elles pas à poursuivre leur incessant labeur par-delà la mort? »
Ses sourcils recommençaient à s'infléchir au fur et à mesure que Billie retrouvait le fil de ses interrogations, mais ils se dénouèrent bien vite quand l'étudiante posa le regard sur la joue de sa vis à vis. « Vous avez une trace de terre sur la joue. » Elle farfouilla un instant dans sa besace et en tira un chiffon qu'elle tendit à la blonde. « Tenez, pour vous essuyer. »
Malgré leurs cours communs, la différence de filière, d'année et de cercle de fréquentation avait fait en sorte que Billie n'avait que rarement adressé la parole à Juliet, et, pour autant que la Lufkin s'en souvienne, l'inverse était tout aussi vrai. Mais un prénom comme celui que l'étudiante en médocomagie portait, pour une Shakespeare, ça ne s'oubliait tout simplement pas. Elle s'était par ailleurs souvent demandée si la Blackthorn partageait la triste cage dorée que sa contrepartie shakespearienne. À tout le moins, ce jour-là, Juliet paraissait porter tout le poids du monde sur ses épaules. Était-ce toujours le cas et Billie ne le remarquait qu'à l'instant?
« Vous allez bien? », lui échappa avant qu'elle eut le temps de se demander si les conventions entre presque étrangères lui permettaient une telle question. Mais elle ne chercha pas à rattraper sa question.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Bee boo (terminé)
Sam 19 Nov 2022 - 20:20
La fatigue doit se lire sur son visage et plus encore. Elle n’est même plus capable de discerner ce qu’elle pense en silence de ce qu’elle dit à voix haute. Elle cligne des yeux comme pour se ressaisir alors que le regard de la jeune femme au cahier dont la page ouverte pose la question ultime. Celle que nous nous posons tous, sous tant de formes… « Pourquoi ? ».
L’étudiante se leva et sembla la reconnaitre, ce qui la confirma car elle l’appela par son prénom. Sa façon de parler était aussi étrange, ou presque, que sa tenue, Juliet n’avait pas vraiment l’habitude d’être vouvoyée par ses pairs. La fatigue n’aidant pas, il fallut un moment pour se rendre compte qu’elle connaissait son interlocutrice et la re-situer.
Le questionnement de la jeune femme fort intéressant, encore plus alors qu’elle l’illustre à deux reprises. Pourquoi les animaux ne se transformaient pas en fantôme ? Sur l’instant, Juliet ignorait la réponse mais ne pu s’empêcher de penser « heureusement ». Il y avait assez d’araignées sur terre pour ne pas avoir envie d’y ajouter des milliard de leurs congénères ectoplasmique. Au moins, les fantômes de chiens n’auraient ils pas de poils qui pourraient lui imposer une quinte d’éternuement comme c’était le cas actuellement pour la petite chienne de @Maximilien Leroy et @Peter Drummond si elle oubliait de prendre la potion adéquate.
- C’est une interrogation originale…
Reconnait la blonde a demi-voix avant d’enfin re-situer la jeune femme qui lui temps un mouchoir pour s’essuyer le visage. Elles partages quelques cours, médicomagie notamment. Juliet rit doucement en apprenant qu’elle a encore de la terre sur la joue et se pare du tissu côtelé avec reconnaissance avant de s’essuyer la joue.
- Merci beaucoup.
Elle nettoya le coton, le rendant immaculé grâce a une manumagie désormais bien contrôlée avant de répondre, surprise à la question.
- Je vais bien et t.. vous ?
Léger mensonge qu’elle s’autorisait lorsqu’on lui demandait comment elle allait. Il serait fort long de décrire l’ensemble de ses états d’âme et elle n’était pas certaine que la Lufkin ait les épaules pour encaisser les confidences sordides de la cadette de l’épine noire.
L’étudiante se leva et sembla la reconnaitre, ce qui la confirma car elle l’appela par son prénom. Sa façon de parler était aussi étrange, ou presque, que sa tenue, Juliet n’avait pas vraiment l’habitude d’être vouvoyée par ses pairs. La fatigue n’aidant pas, il fallut un moment pour se rendre compte qu’elle connaissait son interlocutrice et la re-situer.
Le questionnement de la jeune femme fort intéressant, encore plus alors qu’elle l’illustre à deux reprises. Pourquoi les animaux ne se transformaient pas en fantôme ? Sur l’instant, Juliet ignorait la réponse mais ne pu s’empêcher de penser « heureusement ». Il y avait assez d’araignées sur terre pour ne pas avoir envie d’y ajouter des milliard de leurs congénères ectoplasmique. Au moins, les fantômes de chiens n’auraient ils pas de poils qui pourraient lui imposer une quinte d’éternuement comme c’était le cas actuellement pour la petite chienne de @Maximilien Leroy et @Peter Drummond si elle oubliait de prendre la potion adéquate.
- C’est une interrogation originale…
Reconnait la blonde a demi-voix avant d’enfin re-situer la jeune femme qui lui temps un mouchoir pour s’essuyer le visage. Elles partages quelques cours, médicomagie notamment. Juliet rit doucement en apprenant qu’elle a encore de la terre sur la joue et se pare du tissu côtelé avec reconnaissance avant de s’essuyer la joue.
- Merci beaucoup.
Elle nettoya le coton, le rendant immaculé grâce a une manumagie désormais bien contrôlée avant de répondre, surprise à la question.
- Je vais bien et t.. vous ?
Léger mensonge qu’elle s’autorisait lorsqu’on lui demandait comment elle allait. Il serait fort long de décrire l’ensemble de ses états d’âme et elle n’était pas certaine que la Lufkin ait les épaules pour encaisser les confidences sordides de la cadette de l’épine noire.
SUNSHINE
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Re: Bee boo (terminé)
Mer 21 Déc 2022 - 23:29
Au mot "original", le sourire tranquille de Bee s'élargit. Elle adorait ce mot; il précédait la créativité, encourageait l'inspiration, stimulait l'intellect, colorait le quotidien. Pour une Shakespeare toujours à la recherche de découvertes et de nouvelles choses à apprendre, poser des questions originales, c'était s'avancer sur des chemins peu fréquentés. Ravie, Billie n'en perdit pas pour autant de vue la question personnelle qu'elle avait lancé bien trop spontanément.
« Merci », fit-elle en récupérant son mouchoir encore plus propre qu'avant.
La Lufkin au drôle de look vestimentaire ne perdit pas une miette des mots prononcés en réponse par sa camarade de classe Juliet, mais s'intéressa bien davantage à la myriade de microscopiques crispations musculaires qui traversèrent le visage de la fille. Il y avait dichotomie entre ce que les mots et le visage disaient, ce qui n'étonna guère Bee, habituée à voir les gens se réfugier dans le mensonge pour éviter de parler de leurs émotions. Les fantômes étaient encore pires. Malgré leur transparence ectoplasmique, quand venait le temps de s'ouvrir, ils pouvaient se montrer plus opaques qu'un mur de briques. Alors elle fit comme elle le faisait toujours avec les défunts : elle s'ouvrit la première, tranquillement.
« Je ne vais pas bien tous les jours, mais aujourd'hui je vais bien. C'est une bonne journée. Il flotte dans l'air un parfum de terre mouillée et de conifères. Ça change de l'éthanol et des pommades. Ou de moisissure », ajouta-t-elle après coup sur un demi frisson. « J'ai passé quatre heures hier auprès le fantôme du duc. Je ne sais pas si c'est l'effet de la lune, mais je ne l'ai jamais vu aussi bavard, impossible de le faire s'arrêter de parler des règles de bienséance à la table du roi! »
Le sujet avait d'abord piqué l'intérêt de Billie, mais après une demi-heure à écouter le duc décrire l'utilité de chaque ustensile, même la patience de la Shakespeare s'était étiolée.
« Je ressens encore une certaine raideur dans la nuque aujourd'hui. »
@Juliet Blackthorn
« Merci », fit-elle en récupérant son mouchoir encore plus propre qu'avant.
La Lufkin au drôle de look vestimentaire ne perdit pas une miette des mots prononcés en réponse par sa camarade de classe Juliet, mais s'intéressa bien davantage à la myriade de microscopiques crispations musculaires qui traversèrent le visage de la fille. Il y avait dichotomie entre ce que les mots et le visage disaient, ce qui n'étonna guère Bee, habituée à voir les gens se réfugier dans le mensonge pour éviter de parler de leurs émotions. Les fantômes étaient encore pires. Malgré leur transparence ectoplasmique, quand venait le temps de s'ouvrir, ils pouvaient se montrer plus opaques qu'un mur de briques. Alors elle fit comme elle le faisait toujours avec les défunts : elle s'ouvrit la première, tranquillement.
« Je ne vais pas bien tous les jours, mais aujourd'hui je vais bien. C'est une bonne journée. Il flotte dans l'air un parfum de terre mouillée et de conifères. Ça change de l'éthanol et des pommades. Ou de moisissure », ajouta-t-elle après coup sur un demi frisson. « J'ai passé quatre heures hier auprès le fantôme du duc. Je ne sais pas si c'est l'effet de la lune, mais je ne l'ai jamais vu aussi bavard, impossible de le faire s'arrêter de parler des règles de bienséance à la table du roi! »
Le sujet avait d'abord piqué l'intérêt de Billie, mais après une demi-heure à écouter le duc décrire l'utilité de chaque ustensile, même la patience de la Shakespeare s'était étiolée.
« Je ressens encore une certaine raideur dans la nuque aujourd'hui. »
@Juliet Blackthorn
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Re: Bee boo (terminé)
Jeu 29 Déc 2022 - 10:34
Décidément, elle avait toujours trouvé cette fille un peu étrange... Elle avait une aura si particulière... Mais comme toujours, avec les personnes un peu marginales, Juliet y était sensible. Elle était même curieuse de savoir pourquoi la Lufkin en était venu à se poser ce genre de question
Évidement, elle rend ce mouchoir, le visage désormais propre mais toujours raidit par les contrariétés accumulées ces dernières semaines. Elle ment allégrement, alors qu'on lui pose cette sacro-sainte question qu'elle deteste... Est ce qu'elle allait bien ?
C'est que depuis plus de 6 mois, la vérité, c'était que non. Elle n'allait pas bien. Elle n'avait toujours pas digéré sa rupture avec @Elio malgré une amourette estivale partagée avec un certain @Marius. Elle fuyait @Atticus comme si le fait de passer du temps avec lui risquait d'accélérer son avancé vers l'autel.
Elle écoute pourtant avec interet les états d'âmes de la jeune femme au regard si caractéristique et dont la passion pour les fantômes se revelait de plus en plus aux yeux de la douce Blackthorn.
- Mais tu passes du temps avec les vivants parfois ? J'ai parfois l'impression qu'il est plus dur de communiquer avec les fantômes pourtant...
Bien sûr, c'est demandé sur un ton léger et agréable. En ce qui la concerne, elle trouve ça surprenant mais pas si dérangeant que cela... Ne passe-t-elle pas plusieurs heures par semaine auprès de sa très chère Baby ? Et Merlin savait a quel point elle avait parois du mal à discuter avec l'adolescente. Peut être parce qu'elle n'en était plus une elle même ? Eleanor avait souvent des blancs... Il y avait il des interférences dans l'au dela ?
- Rappelle moi... Les fourchettes à gauche c'est ça ?
Elle finit par s'installer à côté de Billie, dans l'herbe, trouvant la compagnie de la jeune femme rafraichissante et trouvant fort opportun de profiter des derniers rayons de soleil de l'année. Ses yeux toujours posés sur le mot "pourquoi"...
Évidement, elle rend ce mouchoir, le visage désormais propre mais toujours raidit par les contrariétés accumulées ces dernières semaines. Elle ment allégrement, alors qu'on lui pose cette sacro-sainte question qu'elle deteste... Est ce qu'elle allait bien ?
C'est que depuis plus de 6 mois, la vérité, c'était que non. Elle n'allait pas bien. Elle n'avait toujours pas digéré sa rupture avec @Elio malgré une amourette estivale partagée avec un certain @Marius. Elle fuyait @Atticus comme si le fait de passer du temps avec lui risquait d'accélérer son avancé vers l'autel.
Elle écoute pourtant avec interet les états d'âmes de la jeune femme au regard si caractéristique et dont la passion pour les fantômes se revelait de plus en plus aux yeux de la douce Blackthorn.
- Mais tu passes du temps avec les vivants parfois ? J'ai parfois l'impression qu'il est plus dur de communiquer avec les fantômes pourtant...
Bien sûr, c'est demandé sur un ton léger et agréable. En ce qui la concerne, elle trouve ça surprenant mais pas si dérangeant que cela... Ne passe-t-elle pas plusieurs heures par semaine auprès de sa très chère Baby ? Et Merlin savait a quel point elle avait parois du mal à discuter avec l'adolescente. Peut être parce qu'elle n'en était plus une elle même ? Eleanor avait souvent des blancs... Il y avait il des interférences dans l'au dela ?
- Rappelle moi... Les fourchettes à gauche c'est ça ?
Elle finit par s'installer à côté de Billie, dans l'herbe, trouvant la compagnie de la jeune femme rafraichissante et trouvant fort opportun de profiter des derniers rayons de soleil de l'année. Ses yeux toujours posés sur le mot "pourquoi"...
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
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» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 25 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
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Re: Bee boo (terminé)
Mar 3 Jan 2023 - 3:58
La question de Juliet prit Billie par surprise. Il était vrai qu'entre le temps passé à classer des livres à la bibliothèque, les cours de plus en plus exigeants, les discussions avec les morts, les nombreuses heures de sommeil nécessaires à sa bonne santé et puis le travail de recherche et de préparation pour sa chronique littéraire à Radio Phoenix, il lui restait très peu de temps pour sociabiliser avec les vivants. Ce n'était pas faute d'avoir essayé dans la dernière année, mais à l'approche de la fin de 2022, la très optimiste Billie ne pouvait que constater une réussite plus que mitigée. Même parmi les gens de sa maison, elle faisait figure d'outsider. Elle en ressentait bien un léger pincement au coeur, mais ne se laissait pas abattre pour autant.
« Je consacre mon temps à qui veut bien me consacrer le sien », répondit-elle en souriant à Juliet, qui s'installait à ses côtés dans l'herbe.
Le fait que la blonde héritière d'une famille (trop) fière de son sang pur et de son rang dans la haute société sorcière s'assoit au sol pour profiter des derniers rayons du soleil ne lui parut pas le moins du monde incongru. Elle n'y vit que la possibilité de passer un moment agréable en charmante compagnie. Comme toujours, sa reconnaissance s'exprima par les mots de son illustre ancêtre.
« Tomorrow creeps in this petty pace from day to day to the last syllable of recorded time. And all our yesterdays have lighted fools the way to dusty Death. Out, out, brief candle! Life’s but a walking shadow, a poor player that struts and frets his hour upon the stage. And then is heard no more.
C'est leur histoire que je veux entendre puisque plus personne ne se souvient d'eux maintenant. Ils méritent qu'on les écoute, vous ne pensez pas? Et si je peux en plus les aider à trouver un chemin vers la paix et la liberté, j'en serais honorée. C'est si injuste de les savoir coincés parmi des vivants avec lesquels ils ne peuvent plus rien partager. »
Baissant des yeux qui se remplissaient de tristesse, Billie étira le bras pour ramasser son cahier. Elle sortit brièvement sa courte baguette de sa poche pour réduire la taille du carnet et le glisser dans son drôle de sac en forme de grenouille, qui l'accompagnait partout. Le bout d'un museau pointa hors du sac, puis disparut rapidement.
« Et dès qu'ils ouvrent la bouche, on les juge selon les valeurs et la pensée de notre époque ou de nos préjugés. Moi, j'essaie simplement de leur offrir une oreille, vous savez, les miennes sont très grandes, c'est parfait pour bien les écouter. »
« Je consacre mon temps à qui veut bien me consacrer le sien », répondit-elle en souriant à Juliet, qui s'installait à ses côtés dans l'herbe.
Le fait que la blonde héritière d'une famille (trop) fière de son sang pur et de son rang dans la haute société sorcière s'assoit au sol pour profiter des derniers rayons du soleil ne lui parut pas le moins du monde incongru. Elle n'y vit que la possibilité de passer un moment agréable en charmante compagnie. Comme toujours, sa reconnaissance s'exprima par les mots de son illustre ancêtre.
« Tomorrow creeps in this petty pace from day to day to the last syllable of recorded time. And all our yesterdays have lighted fools the way to dusty Death. Out, out, brief candle! Life’s but a walking shadow, a poor player that struts and frets his hour upon the stage. And then is heard no more.
C'est leur histoire que je veux entendre puisque plus personne ne se souvient d'eux maintenant. Ils méritent qu'on les écoute, vous ne pensez pas? Et si je peux en plus les aider à trouver un chemin vers la paix et la liberté, j'en serais honorée. C'est si injuste de les savoir coincés parmi des vivants avec lesquels ils ne peuvent plus rien partager. »
Baissant des yeux qui se remplissaient de tristesse, Billie étira le bras pour ramasser son cahier. Elle sortit brièvement sa courte baguette de sa poche pour réduire la taille du carnet et le glisser dans son drôle de sac en forme de grenouille, qui l'accompagnait partout. Le bout d'un museau pointa hors du sac, puis disparut rapidement.
« Et dès qu'ils ouvrent la bouche, on les juge selon les valeurs et la pensée de notre époque ou de nos préjugés. Moi, j'essaie simplement de leur offrir une oreille, vous savez, les miennes sont très grandes, c'est parfait pour bien les écouter. »
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Bee boo (terminé)
Mer 11 Jan 2023 - 14:59
« Je consacre mon temps à qui veut bien me consacrer le sien ». Le ton était égal et pourtant Juliet ne peut s'empêcher de sentir son coeur se serrer délicatement alors qu'elle comprend l'isolement ainsi souligné. Il est vrai que la jeune femme avait un petit quelque-chose d'excentrique qui pouvait attirer autant que rebuter. De manière générale, Juliet ne se sentait pas vraiment contrarier par ces extravagances, au contraire, elle appréciait la singularité du genre humain.
Alors elle s'installe, profiter de quelques rayons de soleil ainsi que de la compagnie rafraichissante de la Shakeapere lui semblait une bonne façon d'occuper l'heure qu'elle avait de libre entre deux cours. Les mots du l'illustre auteur sonnent lyriques sur les lèvres de Billie et Juliet se laisse porter par la déclaration qu'elle reconnait sans mal. Macbeth n'était pas sa pièce préférée mais elle salua d'un signe de tête gracieux le placement judicieux.
" Et si je peux en plus les aider à trouver un chemin vers la paix et la liberté, j'en serais honorée. C'est si injuste de les savoir coincés parmi des vivants avec lesquels ils ne peuvent plus rien partager ". Ces mots résonnent en elle et dans son esprit, la fantomatique silhouette adolescente de Baby apparait. Même si la fratrie se relai auprès d'elle, au sein de cette tour où elle est cachée, il est vrai que le visage de la solitude et de la tristesse marque ses traits le plus souvent. Pourtant, elle rit alors que Billie compare la taille de ses oreilles à sa capacité d'écoute.
Le silence s'installe quelques secondes, le temps pour Juliet de mettre de l'ordre dans ses pensées. Le retour d'Eleanor sous forme de fantôme avait été une bnédiction autant qu'un calvaire. La revoir avait enchanté le coeur de Juliet mais elle se rendait bien compte que la française était aussi malheureuse dans cette vie que dans l'ancienne. Encore cloitrée. Encore cachée. La mémoire faillible. Les souvenirs flous. On lui avait amené un violon mais elle ne pouvait plus y jouer, elle qui excellait dans cet art difficile.
- Tu as déjà reussi ?
Demanda-t-elle soudainement. Puis, se rendant compte que ce n'était pas clair, elle précise son interrogation.
- Je veux dire... Tu as déjà réussi à aider un fantôme à aller mieux ? Au point qu'il puisse rejoindre... l'au dela ? Est ce qu'il vont seulement quelque part ? Ou est-ce qu'ils disparaissent ?
Alors elle s'installe, profiter de quelques rayons de soleil ainsi que de la compagnie rafraichissante de la Shakeapere lui semblait une bonne façon d'occuper l'heure qu'elle avait de libre entre deux cours. Les mots du l'illustre auteur sonnent lyriques sur les lèvres de Billie et Juliet se laisse porter par la déclaration qu'elle reconnait sans mal. Macbeth n'était pas sa pièce préférée mais elle salua d'un signe de tête gracieux le placement judicieux.
" Et si je peux en plus les aider à trouver un chemin vers la paix et la liberté, j'en serais honorée. C'est si injuste de les savoir coincés parmi des vivants avec lesquels ils ne peuvent plus rien partager ". Ces mots résonnent en elle et dans son esprit, la fantomatique silhouette adolescente de Baby apparait. Même si la fratrie se relai auprès d'elle, au sein de cette tour où elle est cachée, il est vrai que le visage de la solitude et de la tristesse marque ses traits le plus souvent. Pourtant, elle rit alors que Billie compare la taille de ses oreilles à sa capacité d'écoute.
Le silence s'installe quelques secondes, le temps pour Juliet de mettre de l'ordre dans ses pensées. Le retour d'Eleanor sous forme de fantôme avait été une bnédiction autant qu'un calvaire. La revoir avait enchanté le coeur de Juliet mais elle se rendait bien compte que la française était aussi malheureuse dans cette vie que dans l'ancienne. Encore cloitrée. Encore cachée. La mémoire faillible. Les souvenirs flous. On lui avait amené un violon mais elle ne pouvait plus y jouer, elle qui excellait dans cet art difficile.
- Tu as déjà reussi ?
Demanda-t-elle soudainement. Puis, se rendant compte que ce n'était pas clair, elle précise son interrogation.
- Je veux dire... Tu as déjà réussi à aider un fantôme à aller mieux ? Au point qu'il puisse rejoindre... l'au dela ? Est ce qu'il vont seulement quelque part ? Ou est-ce qu'ils disparaissent ?
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Re: Bee boo (terminé)
Ven 27 Jan 2023 - 2:59
Le silence s'était installé entre les deux jeunes femmes, sans que cela parut déranger ni l'une ni l'autre. Billie, le regard perdu vers l'horizon où le soleil s'était enfui, emportant avec lui ses derniers rayons, remontait le col de sa veste en regrettant ne pas avoir apporté son écharpe. Après six ans passés dans les Highlands, elle ne s'habituait toujours pas aux froides soirées écossaises.
À ses côtés, elle sentait que Juliet avait besoin de rassembler ses pensées, aussi lui laissait-elle tout le temps voulu. Il n'y avait pas d'urgence à reprendre la parole, la discussion retrouverait son cours toute seule. Même les fantômes finissaient par rompre le silence pour peu qu'on sache se montrer patient. Et Billie n'avait presque jamais été impatiente de sa vie, du moins pas depuis qu'elle avait l'âge d'user ses culottes sur les bancs de l'école.
La question ne la surprit pas du tout, c'était en général celle qui suivait quand elle expliquait sa démarche de conseillère post-mortuaire. Les gens se montraient beaucoup plus curieux des résultats que du processus pour y parvenir, mais Bee sentait qu'il y avait dans la question de Juliet davantage de sollicitude que de curiosité.
« Non hélas », fit Billie, en toute franchise en secouant la tête. Elle se devait d'être parfaitement honnête, malgré toutes les discussions avec les défunts et en dépit de tous les conseils qu'elle avait tenté de leur promulguer, pas un seul de ses « patients » n'avaient quitté le monde des vivants. Ses sourcils se froncèrent légèrement tandis qu'elle précisait sa réponse. « Il serait plus exact de dire que je n'ai pas encore atteint le stade de compréhension nécessaire pour les aider à franchir le voile, à s'affranchir du traumatisme qui les a assaillis au moriant. Mais j'ai remarqué que nos discussions les allègent, ils quittent leurs arguances pour partager ce qui les a animés de leur vivant. J'ai espérance qu'en reconnaissant leurs instants de joie, ils pourront accepter ce qu'ils ont perdu et reconnaître que leur état n'a rien d'une plus-value. »
Le sourire revint aux lèvres de la Lufkin, les yeux toujours fixés sur le visage de la Blackthorn. « Vous avez déjà conversé avec un fantôme? »
À ses côtés, elle sentait que Juliet avait besoin de rassembler ses pensées, aussi lui laissait-elle tout le temps voulu. Il n'y avait pas d'urgence à reprendre la parole, la discussion retrouverait son cours toute seule. Même les fantômes finissaient par rompre le silence pour peu qu'on sache se montrer patient. Et Billie n'avait presque jamais été impatiente de sa vie, du moins pas depuis qu'elle avait l'âge d'user ses culottes sur les bancs de l'école.
La question ne la surprit pas du tout, c'était en général celle qui suivait quand elle expliquait sa démarche de conseillère post-mortuaire. Les gens se montraient beaucoup plus curieux des résultats que du processus pour y parvenir, mais Bee sentait qu'il y avait dans la question de Juliet davantage de sollicitude que de curiosité.
« Non hélas », fit Billie, en toute franchise en secouant la tête. Elle se devait d'être parfaitement honnête, malgré toutes les discussions avec les défunts et en dépit de tous les conseils qu'elle avait tenté de leur promulguer, pas un seul de ses « patients » n'avaient quitté le monde des vivants. Ses sourcils se froncèrent légèrement tandis qu'elle précisait sa réponse. « Il serait plus exact de dire que je n'ai pas encore atteint le stade de compréhension nécessaire pour les aider à franchir le voile, à s'affranchir du traumatisme qui les a assaillis au moriant. Mais j'ai remarqué que nos discussions les allègent, ils quittent leurs arguances pour partager ce qui les a animés de leur vivant. J'ai espérance qu'en reconnaissant leurs instants de joie, ils pourront accepter ce qu'ils ont perdu et reconnaître que leur état n'a rien d'une plus-value. »
Le sourire revint aux lèvres de la Lufkin, les yeux toujours fixés sur le visage de la Blackthorn. « Vous avez déjà conversé avec un fantôme? »
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Re: Bee boo (terminé)
Mar 7 Fév 2023 - 18:31
Aurait-elle posé la question si elle n’avait pas été personnellement intéressée ? Sûrement pas. Pourtant c’était vraiment intéressant… Pour n’importe qui finalement. Les fantômes avaient été des personnes de chair et d’os. Leur âme était encore là, coincée entre notre monde et l’au-delà.
Le fait est que pour Juliet, la question est éminemment personnelle. Et peut être un peu teintée d’espoir. Parce que la Baby qui survivait, cachée dans cette tour, morte depuis plus d’une décennie… Ce n’était pas tout à fait celle qu’ils avaient connu. Elle en parlait souvent avec Kiran. Tertius passait beaucoup de temps auprès de la fantomatique française. Quelque-chose n’allait pas. Elle n’était plus intéressée par son violon. Elle avait des pertes de mémoire intenses. Elle avait des absences…
Aussi, il allait de soi que la réponse négative de la Lufkin ne soit légèrement décevante pour la douce Blackthorn qui aurait tant aimé aider Baby. Pensait elle que sa presque soeur aurait sa place derrière le voile de la mortalité ? Bien sûr… La voir errer dans cette tour était un crève-cœur autant que le fait de passer du temps avec elle une bénédiction… La suite de la réponse de Billie est plus positive. Eleanor semblait coincée entre ces arguances et ses absences… « Vous avez déjà conversé avec un fantôme? »
- Souvent. Ma soeur en est un.
Elle sourit tristement. Elle avait toujours considéré Eleanor plus comme une soeur que comme une cousine. Et ca serait trop compliqué d’expliquer qu’Eleanor avait été adoptée par sa tante et son oncle lesquels étaient cousins et cousine et qu’ils vivaient dans le même manoir que son père, lequel était le frère de l’oncle en question… Elle marque une pause assez longue. Elle ne parlait jamais de Baby a d’autres personnes qu’aux membres de sa fratrie. C’était un secret. Leurs parents ne devaient pas savoir.
- Elle est décédée il y a 11 ans. Ce n’était qu’une adolescente et les circonstances de sa mort sont… inexpliquées. Son fantôme s’est retrouvé piégé dans les murs du manoir pendant 9 ans. Et maintenant elle est… bizarre. Enfin je veux dire… plus bizarre que les autres fantômes que j’ai pu croiser.
C’était dire…
Le fait est que pour Juliet, la question est éminemment personnelle. Et peut être un peu teintée d’espoir. Parce que la Baby qui survivait, cachée dans cette tour, morte depuis plus d’une décennie… Ce n’était pas tout à fait celle qu’ils avaient connu. Elle en parlait souvent avec Kiran. Tertius passait beaucoup de temps auprès de la fantomatique française. Quelque-chose n’allait pas. Elle n’était plus intéressée par son violon. Elle avait des pertes de mémoire intenses. Elle avait des absences…
Aussi, il allait de soi que la réponse négative de la Lufkin ne soit légèrement décevante pour la douce Blackthorn qui aurait tant aimé aider Baby. Pensait elle que sa presque soeur aurait sa place derrière le voile de la mortalité ? Bien sûr… La voir errer dans cette tour était un crève-cœur autant que le fait de passer du temps avec elle une bénédiction… La suite de la réponse de Billie est plus positive. Eleanor semblait coincée entre ces arguances et ses absences… « Vous avez déjà conversé avec un fantôme? »
- Souvent. Ma soeur en est un.
Elle sourit tristement. Elle avait toujours considéré Eleanor plus comme une soeur que comme une cousine. Et ca serait trop compliqué d’expliquer qu’Eleanor avait été adoptée par sa tante et son oncle lesquels étaient cousins et cousine et qu’ils vivaient dans le même manoir que son père, lequel était le frère de l’oncle en question… Elle marque une pause assez longue. Elle ne parlait jamais de Baby a d’autres personnes qu’aux membres de sa fratrie. C’était un secret. Leurs parents ne devaient pas savoir.
- Elle est décédée il y a 11 ans. Ce n’était qu’une adolescente et les circonstances de sa mort sont… inexpliquées. Son fantôme s’est retrouvé piégé dans les murs du manoir pendant 9 ans. Et maintenant elle est… bizarre. Enfin je veux dire… plus bizarre que les autres fantômes que j’ai pu croiser.
C’était dire…
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Re: Bee boo (terminé)
Mar 28 Fév 2023 - 5:14
Les grands yeux pers de Billie Shakespeare, de plus en plus verts à mesure que la lumière du jour baissait à l'horizon, demeurèrent posés sur Juliet, sans jugement aucun, recueillant les confidences avec la plus chaleureuse des ouvertures d'esprit. Billie préférait écouter et chercher à comprendre, elle aimait bien poser des questions, mais elle savait aussi se taire lorsqu'elle sentait que son interlocuteur avait besoin de dire des mots. Et elle percevait le grand désarroi de sa camarade de classe qui semblait encline à se laisser aller ici, en cet instant, alors Billie ne bougeait pas, même s'il commençait à faire plus froid.
La Lufkin ignorait tout des rapports et lois complexes qui régissaient la vie familiale des Blackthorn. Elle avait pour sa part grandi en tant que fille unique, fort désirée par ses parents vieillissants, même si ceux-ci attendaient un garçon, et sa famille, malgré son prestigieux héritage, n'avait pas une once du poids qui pesait sur les épaules des héritiers Blackthorn. Tout ce que les parents de Billie souhaitaient, et que malheureusement Billie n'avait pas encore pu leur fournir, étaient de petits-enfants.
Billie baissa les yeux quand Juliet marqua une pause, son regard allant se poser sur la main très blanche de la jeune fille au sourire si triste. Contrairement aux fantômes avec qui elle avait l'habitude de converser, Juliet avait encore un corps, Billie aurait donc pu tendre la main pour saisir la sienne en guise de réconfort, mais elle s'abstint, ne souhaitant pas interrompre le moment.
Juliet reprit la parole et la suite de son histoire, et Billie ne put retenir un petit "oh" d'émotion. « Je suis désolée, Juliet. Votre soeur doit se sentir terriblement déboussolée. Il n'est pas facile pour les âmes de réconcilier leur état présent avec les êtres qu'elles ont été, surtout lorsque leur départ a été soudain. Onze ans, ce n'est rien pour un vivant; pour un esprit, qui n'a guère la notion du temps, c'est presque un seul battement d'aile de chauve-souris. »
Cette fois elle étira le bras pour attraper la main de Juliet et la serrer brièvement avant de la relâcher. « Si je peux faire quelque chose pour vous aider, je m'y attèlerai avec la plus grande application. Nul ne devrait devoir vivre avec le fantôme d'un proche dont l'esprit n'est pas en paix. » Dans la voix de Billie, un léger trémolo témoignait de la compassion sincère que la jeune fille avait pour sa camarade.
La Lufkin ignorait tout des rapports et lois complexes qui régissaient la vie familiale des Blackthorn. Elle avait pour sa part grandi en tant que fille unique, fort désirée par ses parents vieillissants, même si ceux-ci attendaient un garçon, et sa famille, malgré son prestigieux héritage, n'avait pas une once du poids qui pesait sur les épaules des héritiers Blackthorn. Tout ce que les parents de Billie souhaitaient, et que malheureusement Billie n'avait pas encore pu leur fournir, étaient de petits-enfants.
Billie baissa les yeux quand Juliet marqua une pause, son regard allant se poser sur la main très blanche de la jeune fille au sourire si triste. Contrairement aux fantômes avec qui elle avait l'habitude de converser, Juliet avait encore un corps, Billie aurait donc pu tendre la main pour saisir la sienne en guise de réconfort, mais elle s'abstint, ne souhaitant pas interrompre le moment.
Juliet reprit la parole et la suite de son histoire, et Billie ne put retenir un petit "oh" d'émotion. « Je suis désolée, Juliet. Votre soeur doit se sentir terriblement déboussolée. Il n'est pas facile pour les âmes de réconcilier leur état présent avec les êtres qu'elles ont été, surtout lorsque leur départ a été soudain. Onze ans, ce n'est rien pour un vivant; pour un esprit, qui n'a guère la notion du temps, c'est presque un seul battement d'aile de chauve-souris. »
Cette fois elle étira le bras pour attraper la main de Juliet et la serrer brièvement avant de la relâcher. « Si je peux faire quelque chose pour vous aider, je m'y attèlerai avec la plus grande application. Nul ne devrait devoir vivre avec le fantôme d'un proche dont l'esprit n'est pas en paix. » Dans la voix de Billie, un léger trémolo témoignait de la compassion sincère que la jeune fille avait pour sa camarade.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Bee boo (terminé)
Dim 5 Mar 2023 - 11:01
Juliet se sentait très... bizarre. Elle se sentait soulagée d'avoir parlé de l'existance de Baby a quelqu'un. Mais d'un autre côté, elle se sentait coupable de trahir ce secret que la nouvelle génération de Blackthorn s'était promis de ne pas divulger. Ils ne savaient pas ce que pourraient faire leurs parents contre un fantôme mais certains étaient persuadés que Claudia et Aloysius étaient encore capable de faire du mal à leur dernière née. Et si Juliet en avait longtemps douté, désormais, elle était de ceux là.
Mais l'écoute attentive et bienveillante de la Lufkin fait énormément de bien à la douce Juliet dont le coeur semble s'alléger de parler un peu de sa petite soeur. Elle aimerait mieux pouvoir décrire l'état d'Eleanor mais la verité c'est qu'elle en est incapable. Elle ne comprends pas ces pertes de mémoire, ces absences durant lesquelles on voit que son regard ne s'accroche plus à rien... Elle aurait aimé pouvoir dire que son année de psychomagie l'a aidée. Mais ce n'est absolument pas le cas.
Les mots de Billie ont au moins le merite de lever un voile d'incompréhension. "Onze ans, ce n'est rien pour un vivant; pour un esprit, qui n'a guère la notion du temps, c'est presque un seul battement d'aile de chauve-souris. " Elle ignorait complètement que le temps n'était pas ressenti de la même manière pour les esprits. Un sourire doux se lit sur les lèvres de la Blackthorn alors que la main fraîche de Billie rejoint la sienne dans un geste réconfortant.
- C'est vraiment gentil de ta part, Billie. Tu viens de m'apprendre que le ressenti du temps qui passe n'est pas le même pour un fantôme. Ca répond déjà a quelques unes de mes questions.
Elle marque une pause. Ouvre la bouche, hésitante, puis la referme. Ne serait-ce pas abuser de la gentillesse de la Shakespear que de lui demander si elle voulait bien un jour venir voir Baby ? Comment le faire sans que leurs parents ne soient au courant ? Qu'en penseraient les autres ? Que dirais-t-ils seulement s'ils savaient que Juliet en avait parlé à quelqu'un ? Leurs avis étaient déjà tellement divergeants à l'époque ou Kiran avait voulu contacter l'esprit de Baby et avait finit par le libérer des murs de sa tour. Elle se mord l'intérieur de la joue et... tant pis. Elle prend le risque. Ca n'engage à rien de demander n'est ce pas ?
- Je sais que c'est beaucoup te demander, nos emplois du temps sont chargés... mais tu serais d'accord pour la rencontre ? Un jour ?
Mais l'écoute attentive et bienveillante de la Lufkin fait énormément de bien à la douce Juliet dont le coeur semble s'alléger de parler un peu de sa petite soeur. Elle aimerait mieux pouvoir décrire l'état d'Eleanor mais la verité c'est qu'elle en est incapable. Elle ne comprends pas ces pertes de mémoire, ces absences durant lesquelles on voit que son regard ne s'accroche plus à rien... Elle aurait aimé pouvoir dire que son année de psychomagie l'a aidée. Mais ce n'est absolument pas le cas.
Les mots de Billie ont au moins le merite de lever un voile d'incompréhension. "Onze ans, ce n'est rien pour un vivant; pour un esprit, qui n'a guère la notion du temps, c'est presque un seul battement d'aile de chauve-souris. " Elle ignorait complètement que le temps n'était pas ressenti de la même manière pour les esprits. Un sourire doux se lit sur les lèvres de la Blackthorn alors que la main fraîche de Billie rejoint la sienne dans un geste réconfortant.
- C'est vraiment gentil de ta part, Billie. Tu viens de m'apprendre que le ressenti du temps qui passe n'est pas le même pour un fantôme. Ca répond déjà a quelques unes de mes questions.
Elle marque une pause. Ouvre la bouche, hésitante, puis la referme. Ne serait-ce pas abuser de la gentillesse de la Shakespear que de lui demander si elle voulait bien un jour venir voir Baby ? Comment le faire sans que leurs parents ne soient au courant ? Qu'en penseraient les autres ? Que dirais-t-ils seulement s'ils savaient que Juliet en avait parlé à quelqu'un ? Leurs avis étaient déjà tellement divergeants à l'époque ou Kiran avait voulu contacter l'esprit de Baby et avait finit par le libérer des murs de sa tour. Elle se mord l'intérieur de la joue et... tant pis. Elle prend le risque. Ca n'engage à rien de demander n'est ce pas ?
- Je sais que c'est beaucoup te demander, nos emplois du temps sont chargés... mais tu serais d'accord pour la rencontre ? Un jour ?
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