- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
(Loterie) Yule's brides (Ft. Dalia)
Dim 18 Déc 2022 - 13:20
Délaissant ses appartements d'un mouvement gracile, Cataleya s'était offerte au regard de l'assistance nimbée de soie, cristaux et pierre de lune. Ses ondulations de feu sagement ramené en un chignon que maintenait en place sa baguette de saule, habilement torsadé autour d'un crin de licorne. Fiancée à cette nuit de Yule, chaque détail de sa robe semblait composer une véritable ode à l'hiver, faisant en tout point écho à la décoration si joliment noué autour d'elle, quand bien même infiniment froide et impersonnelle. Ni les cristaux tombant en une cascade étincelante au cœur du salon, ni les skimmia encore en bouton et disposé ci et là entre les froides statue de marbre n'étaient parvenue à insuffler un peu de vie aux couloirs du domaine. Pas même le brasier qui se gonflait inlassablement dans la cheminée, brûlant et pourtant hostile à toute forme de chaleur. A dire vrai, tout ici semblait aseptisé, ne composer qu'un vulgaire reliquat d'ambiance hivernale aperçu au travers d'une publicité plus morne encore et, ni les délicats flocons étincelant sous le puis de lumière, les les vitraux merveilleusement composés ne parvenait à chasser la pesante atmosphère que savait plaquer le froid domaine Blackthorn sur toute âme y pénétrant.
Pas même en cette nuit de gala où les profits seraient supposément reversé aux orphelinats du pays.
S'il y avait bien une cause que prétendait défendre Aloysius et Claudia Blackthorn, c'était bien celle-ci, exhibant sans grand mal leur petite dernière comme témoin de leur grandeur et générosité, quand bien même Blackthorn d'adoption. Ils s'enorgueillissaient de compliments, se gaussaient lorsqu'on venaient à souligner le bien fondé de leur action, et n'hésitait jamais à rappeler, peu avare de grandiloquence, comment ils avaient arrachés chaque membre de leur si précieuse progénitures au calvaire de l'ophelinat, aux tristes desseins que leur offrait l'avenir. Qui sait où serait tombé leur merveilleuse Quarta, si talentueuse Quarta, si le saint regard de Claudia ne s'était pas amouraché de ses jolies yeux bleus ? L'inverse aurait composé un atroce gâchis car son ascendance étaient aussi pure que le diamant, et ses qualités se sorcières grandioses. Avaient-ils osé rappeler que ses fiançailles n'étaient pas encore parfaitement nouées entre deux compliments destinée à cette enfant docilement rangée derrière l'épaule de son père ? A n'en pas douter, ils cherchaient encore la meilleure offre levé pour ce sacro-saint ventre.
Alors on l'expose plus encore, la déplace inlassablement, vante ses qualités scolaires, le saut d'une année de médicomagie, des capacités de métamorphose qui l'avaient conduite précocement à l'animagi, ses talents de ballerine et plus encore de danseuse, ses médailles de gymnastiques rythmique, les prix remporté sur la glace armée de patin. On expose son affiliation aux Nymphes, ses rêves de révolutionner le monde de la médicomagie en œuvrant pour l'étude des malédictions de sang, la noblesse d'une ascendance dont elle ne savait pourtant rien, et la fierté qu'elle faisait au sein des Blackthorn, si dévouée au clan qu'elle en avait apprit la langue maternelle. Les plus pures traditions. Assurément, Cataleya Quarta Blackthorn faisait toute leur fierté, au point où pas une seule fois le nom de sa fratrie fut évoquée, pourtant sagement tenue plus loin. Et pourtant, noblement dressée sur la même ligne que sa mère, à peine située derrière l'épaule paternelle, jamais Quarta n'avait autant jeté de regard anxieux à cette famille qui semblait en tout point se détourner d'elle. C'était presque désespérée qu'elle s'était accroché à Secunda et avait tenté de s'appuyer sur ses sourires pour ne pas défaillir lorsque, après le concerto offert par l'orchestre, ce fut la cinquième adoptée Blackthorn qu'on convia à ravir les invités du bout de quelques mélodie au piano, le chant pour tout enchantement.
Si la voix avait toujours été l'instrument de prédilection de Cataleya, le piano appartenait aux habiles doigts de Juliet, et composer avec cette simple information, hanté par les vibrations du violon plus tôt joué, perturbaient ouvertement la si jolie poupée de Claudia. Inlassablement elle associait ces trois objets au temps sacré où trois sœurs, muse et sirènes à la fois, se plaisait à inlassablement répéter.
Alors, pour la première fois depuis des années, Cataleya cherche désespérément le regard de Juliet sans véritablement le trouver. S'acharne à darder sur elle de véritables signaux de détresse que semble soudainement comprendre Prima sans pour autant pouvoir esquisser le moindre mouvement, prise sur le chemin sournoisement barré par un père qui, terrible, soutient avec la force des enfers le regard de sa plus jeune enfant. Voilà pourquoi il avait imposé à sa jolie rousse le retour aux cours de chant le mois dernier, pourtant jusqu'à présent peu soucieux du fait que son adorable canari n'élevait plus la voix.
Elle en tremblerait presque Cataleya, figée sur cette scène médiatique où tout les regards la lacèrent du chignon jusqu'aux cuisses, mais redresse le menton pour palier à la peur. Un sourire pour toute armure lorsqu'elle ose finalement quelques mots en direction de cette impitoyable déité que composé la figure paternelle.
« Il est indigne du nom Blackthorn de jouer de facilité, père. » Le tendre « papa » s'efface par habitude sous la pression qu’exerce autant d'étrangers au manoir sur les épaules encore trop creusé de l'avant dernière adoptée. Et pourtant, rare sont les fois où elle fait front avec tant d'aisance, Cataleya. Le regard planté à la manière d'un poignard dans le brasier qui danse là, et tante de l'absorber. Ni l'un, ni l'autre ne détournera les yeux, et ces quelques instants de flottement tiennent presque de l’irréel tant ils se font intense. « Osons la harpe. » Il était hors de question qu'on la contraigne à s'approprier le piano de sa cousine, encore moins pour jouer en duo avec un violoniste, et suggérer à peine l'idée aux nerfs déjà bien à vif de Quarta tenait de la cruauté véritable.
« La complainte de la Blanche biche » au bout des doigts, la voix s'élève en un français parfait, s'égraine et berce les discussions qu'elle n'écoute plus, le regard tant hypnotisé par le violon venu l'accompagner qu'elle en perdrait presque le fil de ses notes. La voix est douce, presque éthéré, mais s’écorche vers la fin sur une nostalgie étrange et singulière. Ainsi enchantera t'elle la soirée Cataleya, le plus joliment du monde, « la blanche hermine » sur la langue en mémoire à Baby et quelques chants antiques ayant bercé les origines Blackthorn pour ses parents. Ainsi fuira t'elle les discussions Cataleya, désespérément agrippé aux cordes de sa harpe, l'âme au bout de la voix, et ce jusqu'à minuit durant. Assez pour voir le salon ce vider, les discussions doucement s’apaiser, assez pour se permettre une fuite jusqu'à sa roseraie et s'y perdre malgré le froid mordant.
« Il est osé de pénétrer mon sanctuaire, il est pourtant communément admit que j'ai la fâcheuse habitude de mordre les intrus. » Si l'orientation du vent trompe ouvertement son flair et ne met aucun nom sur ce parfum venu l'alerter, force est d'admettre qu'elle la distingue pourtant sans mal, cette présence autour d'elle. En dépit d'une lune pas même pleine et du pâle éclat des étoiles. « Et la saison ne rend désespérément pas hommage à ce lieu. » En effet, bien loin des charmantes touches de couleur arboré par l'été, et des effluves enchanteresse porté par le vent, l'hiver à drapé de son voile blanc des rosiers taillé bas et désespérément nu. Un mal nécessaire pour que les fleurs retrouvent leur plus bel éclat une fois le printemps revenu.
- InvitéInvité
Re: (Loterie) Yule's brides (Ft. Dalia)
Mar 20 Déc 2022 - 17:46
(tenue) - (coiffure) - (chaussures) La saison hivernale accompagnait son air glacial d'une ribambelle de galas et autres événements mondains où tout le monde se congratulait d'avoir le coeur sur la main et d'être utile dans diverses causes de charité. Cette hypocrisie politique était toujours passée bien au-dessus de la tête brune de Dalia, qui ne distinguait même plus les raisons des invitations qu'elle recevait. Elle n'y voyait qu'un moment à passer dans un cadre plus ou moins élégant, une occasion de se vêtir encore comme une héritière et de siroter de l'alcool gratuitement. Heureusement au fil des années elle s'était fait un petit réseau d'amies avec qui passer le temps dans ces cages dorées - et ses soeurs étaient souvent de la partie également.
Après des heures de sociabilité plus ou moins voulue dans le grand salon des Blackthorn, la ténébreuse avait préféré s'éclipser dans un endroit désert : la roseraie. La présence des fleurs et des plantes l'apaisait. Seule, adossée à une colonne de marbre, elle fumait discrètement un joint de tentacula, rescapé de sa maigre réserve, épuisée par manque d'argent à y consacrer. Ce geste, qui avait débuté adolescente comme un symbole de sa rébellion, qui l'avait souvent amenée justement à se faire des amies parmi les jeunes filles supposément distinguées de la haute société, était devenu banal, bien que peu fréquent. Quand elle entendit une personne arriver, pourtant, elle dissimula la main qui tenait l'objet frauduleux dans son dos et attendit. Peut-être que l'intrus allait aussitôt repartir.
Il est osé de pénétrer mon sanctuaire, fit une voix familière, il est pourtant communément admit que j'ai la fâcheuse habitude de mordre les intrus. Cataleya Blackthorn se tenait là, dans la pénombre. Dalia contempla l'idée de ne pas se dévoiler, préférant admirer la sorcière en silence plutôt que discuter avec elle. Il était ironique de la voir débarquer, puisqu'auparavant l'Helvète avait passé de longues minutes à la regarder jouer, pour imprimer la scène sur ses rétines afin de la dessiner plus tard, elle et sa harpe. Si elle savait combien de fois son visage était couché sur les pages du carnet de Dalia. Et la saison ne rend désespérément pas hommage à ce lieu, reprit la Blackthorn, reine des épines.
L'herboriste se détacha de l'obscurité qui la cachait, son joint discrètement tenu entre deux doigts, et fit deux pas vers Cataleya, la tête haute, l'allure princière. Elle n'avait jamais vraiment adressé la parole à la sorcière, évitant les ballerines comme la peste, mais elle connaissait son prénom - et son visage, ça oui. Comment pouvait-on être si détestable et si belle à la fois ? Pendant un instant, Dalia se demanda si la Blackthorn connaissait son prénom, à elle. Dans son esprit, était-elle une Ballarini anonyme, descendante d'une lignée prédominante dans le monde de la danse classique, ou était-elle à jour des potins mondains qui savaient que Dalia n'était en réalité que la bâtarde du juge Wakefield ? Bonsoir. Je ne pensais pas que ce lieu t'était réservé. Et pourtant il lui allait si bien, délicat et froid comme la fine glace d'un lac gelé.
Après des heures de sociabilité plus ou moins voulue dans le grand salon des Blackthorn, la ténébreuse avait préféré s'éclipser dans un endroit désert : la roseraie. La présence des fleurs et des plantes l'apaisait. Seule, adossée à une colonne de marbre, elle fumait discrètement un joint de tentacula, rescapé de sa maigre réserve, épuisée par manque d'argent à y consacrer. Ce geste, qui avait débuté adolescente comme un symbole de sa rébellion, qui l'avait souvent amenée justement à se faire des amies parmi les jeunes filles supposément distinguées de la haute société, était devenu banal, bien que peu fréquent. Quand elle entendit une personne arriver, pourtant, elle dissimula la main qui tenait l'objet frauduleux dans son dos et attendit. Peut-être que l'intrus allait aussitôt repartir.
Il est osé de pénétrer mon sanctuaire, fit une voix familière, il est pourtant communément admit que j'ai la fâcheuse habitude de mordre les intrus. Cataleya Blackthorn se tenait là, dans la pénombre. Dalia contempla l'idée de ne pas se dévoiler, préférant admirer la sorcière en silence plutôt que discuter avec elle. Il était ironique de la voir débarquer, puisqu'auparavant l'Helvète avait passé de longues minutes à la regarder jouer, pour imprimer la scène sur ses rétines afin de la dessiner plus tard, elle et sa harpe. Si elle savait combien de fois son visage était couché sur les pages du carnet de Dalia. Et la saison ne rend désespérément pas hommage à ce lieu, reprit la Blackthorn, reine des épines.
L'herboriste se détacha de l'obscurité qui la cachait, son joint discrètement tenu entre deux doigts, et fit deux pas vers Cataleya, la tête haute, l'allure princière. Elle n'avait jamais vraiment adressé la parole à la sorcière, évitant les ballerines comme la peste, mais elle connaissait son prénom - et son visage, ça oui. Comment pouvait-on être si détestable et si belle à la fois ? Pendant un instant, Dalia se demanda si la Blackthorn connaissait son prénom, à elle. Dans son esprit, était-elle une Ballarini anonyme, descendante d'une lignée prédominante dans le monde de la danse classique, ou était-elle à jour des potins mondains qui savaient que Dalia n'était en réalité que la bâtarde du juge Wakefield ? Bonsoir. Je ne pensais pas que ce lieu t'était réservé. Et pourtant il lui allait si bien, délicat et froid comme la fine glace d'un lac gelé.
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Re: (Loterie) Yule's brides (Ft. Dalia)
Mar 20 Déc 2022 - 19:50
Délaissant le voile de l'ombre dans une lenteur presque mesurée, c'est l'héritière déchue des Ballarini qui s'offre au regard acéré de Cataleya. Se nimbe du clair de lune, couronnée par les étoiles qui, inlassablement, semble veiller ce bien étrange tableau. Si la rousse s'était laissé prendre au jeu des pronostiques, jamais elle n'aurai tiré ce patronyme, et encore moins ce prénom, de la poche des éventuels suspects. Le constat, pourtant, semble arracher à la maitresse des lieux un soupire quelque peu déçu ; Cat aurait désespérément tout donner pour y croiser un Muller et lui claquer au visage la suprématie des jardins Blackthorn, infiniment plus précieux que le vulgaire potager d'Octave. M'enfin. C'était là une affaire d’ego et la rousse se savait suffisamment troublé par le mois de décembre pour ne pas affûter correctement sa langue sur des mots parfaitement choisi ; la joute n'aurait été en rien grandiose, sans doute même triste, presque molle.
« Je ne pensais pas que ce lieu t'était réservé. » C'était bien mal la connaître, Dalia. Elle avait fait du manoir tout entier son territoire, réagençant presque frénétiquement les mêmes pièces et les chambres sans crainte de représailles ; plus personne ne vivait ici hormis elle et ses parents, et Cataleya mettrait sa main à couper que James en serait à son tour chassé si leurs aînés avait vent de ses perditions égyptiennes. Elle demeurait donc seule maîtresse à bord, et avait injecté tant de passion dans la rénovation des jardins et du patrimoine familiale qu'elle clamait mériter ce manoir plus qu'aucun autre enfant de sa portée. « Il l'est, au même titre que chacune des pièces du domaine. Mais il faut croire que ce genre de soirée m'oblige à partager... »
Un soupire posé sur les lèvres, l'héritière Blackthorn tend la main en direction d'une statue et s'y hisse avec une aisance déconcertante, en dépit des talons haut et de la robe trop serré venu jouer les étau toute la soirée durant. Si elle se savait en présence d'une autre sang pure et que l'étiquette exigeaient d'elles des formes sourires parfaitement lissé, Cataleya jugea son travail se sociabilisation parfaitement menés et une décontraction bien mérité. Si ce n'était nécessaire. Elle se sentait en proie au pire des chaos, la jolie rousse, et le repos au pied de l'imposante statue qui dominait le centre de la roseraie lui sembla un temps s'offrir comme le meilleur des refuges. Alors, les jambes joliment croisé sous une robe aux allures de sirène, Cataleya jaugea longuement la Colacino, détaillant chaque aspect de sa tenue avant de se perdre dans son entêtant regard. Pour un peu, elle aurait presque suspecté une ascendance vélane si elle n'avait pas un minimum de connaissance sur le clan Ballarini.
« Je suis un peu déçue, je ne t'imaginais pas vouloir t'infliger volontairement ce genre d'absurde comédie, Dalia. je t'imaginai plus... » Au delà de tout ça. Il est vrai que Cataleya ne l'avait toujours observé que de loin, et s'était laissé bercé par les rumeurs et sous entendu, mais quelque part sans doute elle avait imaginée la brune à la manière d'un chat. Relativement libre, désinvolte, quoi que soufflait le collier orné de diamant qui l'étranglait. Le ton est pourtant doux, quoi qu'emprunt du dramatisme légendaire de Cataleya Quarta Blackthorn. Alors, si c'est le plus joliment du monde qu'elle se laisse choir contre la statue de Freyrn dit Blakkrthurs, sacro-saint fondateur familial, c'est tout doucement que le regard balaye les roses taillées bas et les quelques feuillages persistant venu prendre leur relais pour sublimer l'hiver. « Mon grand père et mes parents avaient laissé cet endroit perdre tout son éclat, j'ai mis des années a retrouvé les cultivars initialement planté pour restaurer le travail des paysagistes... J'ai tout planté moi-même. »
D'où le besoin de faire de cet endroit son sanctuaire ; de tout les lieux restaurés, et toute les pièces réagencé, la roseraie demeurait en tout point son lieu favoris. « Mais il me manque encore plusieurs essences pour espérer coller aux tableaux du deuxièmes étage... » La tête se révulse doucement en arrière et, machinalement, Cataleya observe la pierre qui l'entoure. L'éther au bout des doigts.
- InvitéInvité
Re: (Loterie) Yule's brides (Ft. Dalia)
Jeu 22 Déc 2022 - 18:58
(tenue) - (coiffure) - (chaussures) Mais il faut croire que ce genre de soirée m'oblige à partager... Dalia conservait son masque glacial. Boohoo, poor princess. Elle observa Cataleya se hisser au creux d'une statue dans une pose étonnamment décontractée que l'artiste ne manqua pas de retenir pour un futur croquis. Les deux sorcières se jaugèrent pendant de longues secondes, et la ténébreuse ne savait pas si elle devait se préparer à une attaque ou à un compliment.
Je suis un peu déçue, je ne t'imaginais pas vouloir t'infliger volontairement ce genre d'absurde comédie, Dalia. je t'imaginai plus... Parlait-elle du joint entre ses doigts ? Dalia était loin d'être immaculée, elle se prélassait d'ailleurs plus dans le vice que dans la vertu même si son âme était loin d'être sombre. Elle étira un rictus suffisant à ses lèvres. Comme si l'opinion de la Blackthorn importait à ses yeux. Qu'elle soit déçue, la belle affaire.
La rouquine détacha son regard de l'Helvète pour contempler une énième fois la roseraie et ses habitants. Mon grand père et mes parents avaient laissé cet endroit perdre tout son éclat, j'ai mis des années a retrouvé les cultivars initialement planté pour restaurer le travail des paysagistes... J'ai tout planté moi-même. Une princesse qui n'avait pas peur de mettre les mains dans la terre, donc. Dalia accorda qu'elle n'avait pas imaginé cette facette de Cataleya. Elle paraissait si précieuse, si délicate.
Mais il me manque encore plusieurs essences pour espérer coller aux tableaux du deuxième étage... N'ayant jamais vraiment visité les lieux, Dalia se contenta d'imaginer de quoi elle parlait. Elle fit une moue d'appréciation, reconnaissant le sain loisir de la Blackthorn qu'était le jardinage. Après tout, elle aussi adorait s'occuper de ses plantes - bien que son appartement ne soit pas comparable à cette splendide roseraie. Il était peu probable qu'elle vive dans un manoir un jour, à moins d'un miracle.
Fascinant, fit-elle sans dissimuler l'ironie sur sa langue. J'ignorais que tu daignais salir tes jolies mains pour ce genre d'activité terre à terre. De sa part, c'était plutôt un compliment, bien que le ton de son accent franco-italien ne le fasse pas ressortir. Elle songea à @James Blackthorn et son talent pour le dessin botanique, mais se garda bien de le mentionner à la sorcière. Elle pensa ensuite que Cataleya était aussi douée pour l'arrangement floral que pour la harpe, mais ça aussi elle préféra le garder pour elle. Si ses yeux se délectaient de la présence de la rouquine, son coeur lui préférait garder ses distances. Tu es venue t'éloigner de la foule d'admirateurs ?
Je suis un peu déçue, je ne t'imaginais pas vouloir t'infliger volontairement ce genre d'absurde comédie, Dalia. je t'imaginai plus... Parlait-elle du joint entre ses doigts ? Dalia était loin d'être immaculée, elle se prélassait d'ailleurs plus dans le vice que dans la vertu même si son âme était loin d'être sombre. Elle étira un rictus suffisant à ses lèvres. Comme si l'opinion de la Blackthorn importait à ses yeux. Qu'elle soit déçue, la belle affaire.
La rouquine détacha son regard de l'Helvète pour contempler une énième fois la roseraie et ses habitants. Mon grand père et mes parents avaient laissé cet endroit perdre tout son éclat, j'ai mis des années a retrouvé les cultivars initialement planté pour restaurer le travail des paysagistes... J'ai tout planté moi-même. Une princesse qui n'avait pas peur de mettre les mains dans la terre, donc. Dalia accorda qu'elle n'avait pas imaginé cette facette de Cataleya. Elle paraissait si précieuse, si délicate.
Mais il me manque encore plusieurs essences pour espérer coller aux tableaux du deuxième étage... N'ayant jamais vraiment visité les lieux, Dalia se contenta d'imaginer de quoi elle parlait. Elle fit une moue d'appréciation, reconnaissant le sain loisir de la Blackthorn qu'était le jardinage. Après tout, elle aussi adorait s'occuper de ses plantes - bien que son appartement ne soit pas comparable à cette splendide roseraie. Il était peu probable qu'elle vive dans un manoir un jour, à moins d'un miracle.
Fascinant, fit-elle sans dissimuler l'ironie sur sa langue. J'ignorais que tu daignais salir tes jolies mains pour ce genre d'activité terre à terre. De sa part, c'était plutôt un compliment, bien que le ton de son accent franco-italien ne le fasse pas ressortir. Elle songea à @James Blackthorn et son talent pour le dessin botanique, mais se garda bien de le mentionner à la sorcière. Elle pensa ensuite que Cataleya était aussi douée pour l'arrangement floral que pour la harpe, mais ça aussi elle préféra le garder pour elle. Si ses yeux se délectaient de la présence de la rouquine, son coeur lui préférait garder ses distances. Tu es venue t'éloigner de la foule d'admirateurs ?
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
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Re: (Loterie) Yule's brides (Ft. Dalia)
Jeu 22 Déc 2022 - 20:00
L'ironie sur la langue, la brune pique mais Cataleya ne s'en offusque pas plus que mesure, habituée au sang sur son pouce dès lors que la saison de la taille sonne. A dire vrai, l'attaque lui arracha même un sourire en coin et, c'est la tentation au bout des lèvres qu'elle irait presque conter ses séances d'urbex au clair de lune, ses course folle aux travers ronces et orties et peut être même le fait qu'elle tractait @Elio Cooper de toute ses forces dès lors qu'il s'imaginait promenait le "fameux chien" de Cataleya Quarta Blackthorn. Elle n'avait peur de pas grand chose, la Blackthorn, et surtout pas de se salir les mains. Quoi qu'elle arborait toujours une mine profondément dégoûtée face aux zones boueuse ou lorsque ses doigts rencontraient une limace.
Machinalement, la rousse libéra sa chevelure en une cascade de feu où venait se perdre quelques discrète mèche blanche, à peine perceptible. Occupant ses mains sur les quelques rares nœuds qui rencontraient ses doigts tandis que l'oreille s'étonna des derniers mots de la beauté brune. Une foule d'admirateurs ? Le sourire s'étire un peu et, tout douceur, le rire se fait jaune. Pincé entre des canines qui avaient inlassablement malmenée ses lèvres toute la soirée durant.
« Je les laisse débattre du prix de mon ventre. » Le soupire se fait discret, quoi que profondément lassé par cette soirée. « Voyons voir. Je perd pas mal de point par ma condition de femme, déjà. Presque autant car je suis la dernière de ma fratrie. Quelques uns car je suis insupportable mais ça, tant que je suis fertile, ils s'en moque pas mal. Je sais sourire quand il le faut et courber docilement l'échine, c'est tout ce qui importe. Et je dirai... Le fait d'être rousse doit également peser dans la balance ; Charles Leroy m'a implicitement fait comprendre qu'il refusait une descendance rousse et que je devais me teindre les cheveux si je souhaitai faire une fiancée potentielle ».
Cette fois-ci, le rire éclate franchement, toujours aussi amère mais orné d'une telle arrogance qu'il s'en faisait superbe. Elle n'attendait que ça, Cat, Lui pondre une flopée d'héritier roux et plaquer un majeur dressé sur sa joue. Ou lui sauter à la gorge pour le bouffer, elle hésitait encore sur la marche à suivre, quoi que quelques grondement sourd roulaient parfois sur sa langue quand elle l’apercevait du coin de l'oeil.
« Et puis, c'est une soirée particulière. Je n'ai pas envie que l'ivresse, bassesse et leur rire gras ne la gâche. » Elle n'avait pas pu célébrer Yule comme il se devait, avait vu James fuir ses pas toute la matinée durant et avait donc du faire une croix sur le rituel annuel, tout ça pour finir exposée comme un collier de perle au cou de ses parents. Un bien triste solstice que voici. « J'ai toujours chéri les jours de solstice et équinoxe... »
Machinalement, la rousse libéra sa chevelure en une cascade de feu où venait se perdre quelques discrète mèche blanche, à peine perceptible. Occupant ses mains sur les quelques rares nœuds qui rencontraient ses doigts tandis que l'oreille s'étonna des derniers mots de la beauté brune. Une foule d'admirateurs ? Le sourire s'étire un peu et, tout douceur, le rire se fait jaune. Pincé entre des canines qui avaient inlassablement malmenée ses lèvres toute la soirée durant.
« Je les laisse débattre du prix de mon ventre. » Le soupire se fait discret, quoi que profondément lassé par cette soirée. « Voyons voir. Je perd pas mal de point par ma condition de femme, déjà. Presque autant car je suis la dernière de ma fratrie. Quelques uns car je suis insupportable mais ça, tant que je suis fertile, ils s'en moque pas mal. Je sais sourire quand il le faut et courber docilement l'échine, c'est tout ce qui importe. Et je dirai... Le fait d'être rousse doit également peser dans la balance ; Charles Leroy m'a implicitement fait comprendre qu'il refusait une descendance rousse et que je devais me teindre les cheveux si je souhaitai faire une fiancée potentielle ».
Cette fois-ci, le rire éclate franchement, toujours aussi amère mais orné d'une telle arrogance qu'il s'en faisait superbe. Elle n'attendait que ça, Cat, Lui pondre une flopée d'héritier roux et plaquer un majeur dressé sur sa joue. Ou lui sauter à la gorge pour le bouffer, elle hésitait encore sur la marche à suivre, quoi que quelques grondement sourd roulaient parfois sur sa langue quand elle l’apercevait du coin de l'oeil.
« Et puis, c'est une soirée particulière. Je n'ai pas envie que l'ivresse, bassesse et leur rire gras ne la gâche. » Elle n'avait pas pu célébrer Yule comme il se devait, avait vu James fuir ses pas toute la matinée durant et avait donc du faire une croix sur le rituel annuel, tout ça pour finir exposée comme un collier de perle au cou de ses parents. Un bien triste solstice que voici. « J'ai toujours chéri les jours de solstice et équinoxe... »
- InvitéInvité
Re: (Loterie) Yule's brides (Ft. Dalia)
Sam 24 Déc 2022 - 15:52
(tenue) - (coiffure) - (chaussures) Tu es venue t'éloigner de la foule d'admirateurs ? Dalia voyait Cataleya comme le petit trophée des Blackthorn, que la famille aimait exhiber, et qui devait y trouver son compte comme toute ballerine qui aime être sous les projecteurs. Elle perçut pourtant de l'ironie dans le sourire de la rouquine. Je les laisse débattre du prix de mon ventre. Des mots crus, qui firent l'effet d'une claque à la ténébreuse, qui avait assez d'entrainement pour ne pas le montrer. Rappel de la réalité prosaïque et laide des jeunes femmes de sang-pur.
Voyons voir. Je perd pas mal de point par ma condition de femme, déjà. Presque autant car je suis la dernière de ma fratrie. Quelques uns car je suis insupportable mais ça, tant que je suis fertile, ils s'en moquent pas mal. Je sais sourire quand il le faut et courber docilement l'échine, c'est tout ce qui importe. Et je dirai... Le fait d'être rousse doit également peser dans la balance ; Charles Leroy m'a implicitement fait comprendre qu'il refusait une descendance rousse et que je devais me teindre les cheveux si je souhaitais faire une fiancée potentielle. Elle rit, mais son rire est glacial.
Dalia ne sentit que grandir sa haine de ce monde et sa haine des hommes. Pour une fois, ce qu'elle pensait se lisait clairement sur son visage. Les superstitions et la mysogynie étaient toujours d'actualité : en 2022 on reprochait encore aux sorcières d'être rousses. Cataleya semblait complètement coincée à sa place de ventre sur pattes et cela révulsait la ténébreuse : aucune d'entre elles ne méritait ça. Elle pouvait s'estimer satisfaite de ne plus supporter cette pression-là.
Et puis, c'est une soirée particulière, reprit la Blackthorn. Je n'ai pas envie que l'ivresse, bassesse et leur rire gras ne la gâchent. J'ai toujours chéri les jours de solstice et équinoxes... Les derniers mots attirèrent l'attention de l'Helvète. Tu célèbres les solstices ? A part les membres de son coven, elle connaissait très peu de sorcières qui connaissaient encore les anciens rituels. Mon autel m'attend à la maison, ajouta-t-elle pour signifier qu'elle honorerait Yule en rentrant. Les Blackthorn ne célèbrent pas l'ancienne magie, non ? Désormais, même les plus anciennes lignées avaient oublié la wicca, polluées par la modernité -relative vu le maintien de la plupart de leurs traditions et moeurs.
Voyons voir. Je perd pas mal de point par ma condition de femme, déjà. Presque autant car je suis la dernière de ma fratrie. Quelques uns car je suis insupportable mais ça, tant que je suis fertile, ils s'en moquent pas mal. Je sais sourire quand il le faut et courber docilement l'échine, c'est tout ce qui importe. Et je dirai... Le fait d'être rousse doit également peser dans la balance ; Charles Leroy m'a implicitement fait comprendre qu'il refusait une descendance rousse et que je devais me teindre les cheveux si je souhaitais faire une fiancée potentielle. Elle rit, mais son rire est glacial.
Dalia ne sentit que grandir sa haine de ce monde et sa haine des hommes. Pour une fois, ce qu'elle pensait se lisait clairement sur son visage. Les superstitions et la mysogynie étaient toujours d'actualité : en 2022 on reprochait encore aux sorcières d'être rousses. Cataleya semblait complètement coincée à sa place de ventre sur pattes et cela révulsait la ténébreuse : aucune d'entre elles ne méritait ça. Elle pouvait s'estimer satisfaite de ne plus supporter cette pression-là.
Et puis, c'est une soirée particulière, reprit la Blackthorn. Je n'ai pas envie que l'ivresse, bassesse et leur rire gras ne la gâchent. J'ai toujours chéri les jours de solstice et équinoxes... Les derniers mots attirèrent l'attention de l'Helvète. Tu célèbres les solstices ? A part les membres de son coven, elle connaissait très peu de sorcières qui connaissaient encore les anciens rituels. Mon autel m'attend à la maison, ajouta-t-elle pour signifier qu'elle honorerait Yule en rentrant. Les Blackthorn ne célèbrent pas l'ancienne magie, non ? Désormais, même les plus anciennes lignées avaient oublié la wicca, polluées par la modernité -relative vu le maintien de la plupart de leurs traditions et moeurs.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
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Re: (Loterie) Yule's brides (Ft. Dalia)
Sam 31 Déc 2022 - 16:07
Les doigts effleurent doucement la statue de son ancêtre mais le regard revient doucement à Dalia lorsqu'elle évoque la célébration de Yule. Alors, nimbée par le voile nocturne et couronnée par les étoiles, son sourire se fait plus doux à l'abri de la roseraie. Les Blackthorn ne célébraient effectivement pas l’ancienne magie mais son père avait toujours encouragé sa curiosité ésotérique, d'autant plus que les antiques grimoires ne manquaient pas, si précieusement conservé par une lignée obsédée par sa pureté et ses biens. C'était cet amour des objets et anciennes forme de magie qui avait convaincu Aloysius Blackthorn de lier sa fille aux Leroy / Bonnamy ; les demeures en ruine, un peu oublié, mais au potentiel et passif exceptionnel étaient tout ce qui restait à cette famille sans le sous. C'était la seule chose qui avait également convaincue Cataleya, ça et le fait qu'aucun des héritier mâles ne semblaient en capacité de la faire véritablement plier. Hormis Charles Leroy, évidemment, et encore. Cataleya macérait le projet de l'empoisonner à petit feu depuis qu'il avait eu ces premières critiques, à peine dissimulé, à son encontre.
« Les Blackthorns non, mais comme l'aura souligné la thématique de la soirée, je ne suis pas une véritable Blackthorn ». Le trait se veut humoristique mais le ton laisse transparaître une certaine amertume. Elle savait avoir le droit à ce constat chaque noel entre la bouche de son oncle, une fois par an pour le gala de charité, et on égrainé l'adoption comme arme ultime lorsqu'elle se faisait trop féroce afin de tenter de la casser un peu mais, à chaque fois, cela faisait aussi mal. « Mais j'ai réussis à corrompre mon cousin James et j'ai bon espoir de corrompre mon neveu par la suite, et tout ceux à venir. » L'air se fait cette fois ci un peu plus enjoué, quoi que la rousse n'arriva pas à totalement irradier dans cette froide nuit d'hiver, devinant sans mal James déjà remonté dans sa chambre, la fixant inlassablement derrière sa fenêtre ou au bord de l'effondrement moral. Sans doute aurait-elle embrassé le même état d'esprit et se seraient-elle laissé aller à nicher entre les racines d'un vieux chêne si elle n'avait pas croisé le chemin de Dalia.
Arquant soudainement un sourcil, Cataleya remarqua enfin la cigarette tenue entre les doigts de la brune et se laissa aller à un discret sourire. Cela renforça quelque part sans doute l'aura qui se dégageait de l'Helvète. Cet allure de chat sauvage, insaisissable, fièrement campé sur le rebord d'une fenêtre pour en jauger les contours. Quelque part sans doute, Dalia détonnaient infiniment en ce lui, à la manière de la dissonance que pouvait insuffler Cataleya dès lors qu'elle évoluait loin de lui, et ce constat lui arracha un rire si léger qu'il en fut presque inaudible.
« - Cesse de cacher cette cigarette, les rosiers ne s'offusqueront pas va. »
« Les Blackthorns non, mais comme l'aura souligné la thématique de la soirée, je ne suis pas une véritable Blackthorn ». Le trait se veut humoristique mais le ton laisse transparaître une certaine amertume. Elle savait avoir le droit à ce constat chaque noel entre la bouche de son oncle, une fois par an pour le gala de charité, et on égrainé l'adoption comme arme ultime lorsqu'elle se faisait trop féroce afin de tenter de la casser un peu mais, à chaque fois, cela faisait aussi mal. « Mais j'ai réussis à corrompre mon cousin James et j'ai bon espoir de corrompre mon neveu par la suite, et tout ceux à venir. » L'air se fait cette fois ci un peu plus enjoué, quoi que la rousse n'arriva pas à totalement irradier dans cette froide nuit d'hiver, devinant sans mal James déjà remonté dans sa chambre, la fixant inlassablement derrière sa fenêtre ou au bord de l'effondrement moral. Sans doute aurait-elle embrassé le même état d'esprit et se seraient-elle laissé aller à nicher entre les racines d'un vieux chêne si elle n'avait pas croisé le chemin de Dalia.
Arquant soudainement un sourcil, Cataleya remarqua enfin la cigarette tenue entre les doigts de la brune et se laissa aller à un discret sourire. Cela renforça quelque part sans doute l'aura qui se dégageait de l'Helvète. Cet allure de chat sauvage, insaisissable, fièrement campé sur le rebord d'une fenêtre pour en jauger les contours. Quelque part sans doute, Dalia détonnaient infiniment en ce lui, à la manière de la dissonance que pouvait insuffler Cataleya dès lors qu'elle évoluait loin de lui, et ce constat lui arracha un rire si léger qu'il en fut presque inaudible.
« - Cesse de cacher cette cigarette, les rosiers ne s'offusqueront pas va. »
- InvitéInvité
Re: (Loterie) Yule's brides (Ft. Dalia)
Sam 21 Jan 2023 - 18:27
(tenue) - (coiffure) - (chaussures) Tu célèbres les solstices ? Une pointe de surprise, teintée de reconnaissance et de satisfaction. Cataleya était non seulement magnifique, elle honorait l'ancienne magie. Les Blackthorn ne célèbrent pas l'ancienne magie, non ? demanda-t-elle. Elle devinait un léger sourire aux lèvres de la rouquine. Les Blackthorns non, mais comme l'aura souligné la thématique de la soirée, je ne suis pas une véritable Blackthorn.
Mais j'ai réussi à corrompre mon cousin James et j'ai bon espoir de corrompre mon neveu par la suite, et tous ceux à venir. L'espoir renaissant dans cette affirmation étira un sourire à Dalia aussi. C'était exactement le genre de corruption dont le monde magique avait besoin - et elle passerait par les femmes. Se connectant au regard envoûtant de la Blackthorn, la ténébreuse acquiesça en guise d'approbation.
Finalement, Cataleya se mit à rire doucement. Cesse de cacher cette cigarette, les rosiers ne s'offusqueront pas va. Dalia avait presque oublié son joint. Elle y jeta un regard, avant de tendre la main à la sorcière. Tu en veux ? Elle n'avait jamais vu Cataleya se mêler aux petits groupes de rebelles fumant de la tentacula en marge des soirées mondaines, mais peut-être avait-elle encore beaucoup à apprendre sur sa vis-à-vis.
Elle ralluma le bout de la cigarette de sa baguette avant d'en prendre une bouffée. La tentacula avait tendance à l'apaiser, à la rendre plus accessible. Moins tranchante, moins sur la défensive. Pourquoi tu ne t'es pas inscrite au coven, à Hungcalf ? Elle l'avait présidé pendant deux ans avant d'arrêter ses études, et en avait été membre depuis plusieurs années. Elle savait pertinemment que Cataleya n'en avait jamais fait partie, et pourtant les sorcières du coven en faisaient la publicité tous les ans.
Mais j'ai réussi à corrompre mon cousin James et j'ai bon espoir de corrompre mon neveu par la suite, et tous ceux à venir. L'espoir renaissant dans cette affirmation étira un sourire à Dalia aussi. C'était exactement le genre de corruption dont le monde magique avait besoin - et elle passerait par les femmes. Se connectant au regard envoûtant de la Blackthorn, la ténébreuse acquiesça en guise d'approbation.
Finalement, Cataleya se mit à rire doucement. Cesse de cacher cette cigarette, les rosiers ne s'offusqueront pas va. Dalia avait presque oublié son joint. Elle y jeta un regard, avant de tendre la main à la sorcière. Tu en veux ? Elle n'avait jamais vu Cataleya se mêler aux petits groupes de rebelles fumant de la tentacula en marge des soirées mondaines, mais peut-être avait-elle encore beaucoup à apprendre sur sa vis-à-vis.
Elle ralluma le bout de la cigarette de sa baguette avant d'en prendre une bouffée. La tentacula avait tendance à l'apaiser, à la rendre plus accessible. Moins tranchante, moins sur la défensive. Pourquoi tu ne t'es pas inscrite au coven, à Hungcalf ? Elle l'avait présidé pendant deux ans avant d'arrêter ses études, et en avait été membre depuis plusieurs années. Elle savait pertinemment que Cataleya n'en avait jamais fait partie, et pourtant les sorcières du coven en faisaient la publicité tous les ans.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
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Re: (Loterie) Yule's brides (Ft. Dalia)
Dim 22 Jan 2023 - 23:09
Le regard porté sur la roulée qui s'offre à elle, Cataleya plisse légèrement le nez mais se penche tout de même en avant. Si la distance entre les deux jeunes femmes est conséquente, il faut croire que la rousse hume pourtant sans mal les effluve que porte le vent, quelque peu perplexe, avouons le. Cette odeur, elle l'avait plus d'une fois sentit sur les vêtements de Miguel Pajares, dans les couloirs de hungcalf et n'en pas douter, c'était tout sauf de la nicotine.
La tête penche très légèrement sur le côté et, si la moue se forme un instant songeuse, c'est dans un soupire quelque peu résigné que la rousse bondit souplement au pied de sa statue. Elle n'avait pas grand chose à perdre, était à deux doigts de pleurer et avait trop souvent montré les crocs à Miguel lorsqu'il l'avait délaissé pour fumer que, l'espace d'une seconde, Cataleya envisagea d'essayer. « C'est de la tarentu... Tenta.. Cula ? »Tarentula sonnait pourtant mieux à ses oreilles mais l'inexpérience et des années cloîtrée hors de tout ce qui ne fut pas Blackthorn lui mettait un sérieux doute. « En toute honnêteté, je n'ai encore jamais essayée. » Et l'habitude aurait claqué un « tant mieux » à la suite, mais elle était bien trop usée pour jouer les odieuses peste.
L'hésitation se fit un instant sentir mais c'est d'une grâce infinie que Cataleya Blackthorn déroba cette étrange amante longiligne aux doigts de Dalia pour la porter à ses lèvres. Les secondes se cristallisèrent un temps mais volèrent brusquement en éclat lorsque la rousse manqua de s'étouffer. Elle grimace, lève un instant les yeux aux ciels pour taire les gouttent qui perlent à ses yeux, mais a tôt fait de rendre l'objet à sa propriétaire en feignant du mieux possible l'impassibilité. En vain. Le goût est infâme, la fumée lui brûle encore la trachée, mais c'est faussement digne que Cataleya tente de retrouver consistance et se laisse choir non loin de la brune. Si sa question ne l'étonne en rien, force est de constater que Cataleya peine à trouver une réponse valable. Elle n'avait rejoint les nymphes que parce que une infinité de Blackthorn avait vu leur nom couronné de leurs roses, s'était laissé charmer par les capes noires parce qu'ils l'avaient à moitié kidnappé et que leur bibliothèque lui donnaient encore aujourd'hui une infinités de vertige. La vérité était qu'elle avait toute les peines du monde à trouver sa place dans des groupuscules et que si elle avait inlassablement rodé autour du coven, elle n'avait jamais trouvé le courage d'en approcher. Et puis...
« J'ai... Ma magie est devenue quelque peu erratique : je préfère pratiquer seule. Ca évite les déboires. » Le regard se perd longuement dans l'herbe givré et c'est un pâle sourire qui finit par s'offrir aux étoiles lorsque la rousse daigne enfin redresser la tête. « Et puis je n'ai jamais eu le courage d'approcher. C'est un peu stupide de se laisser guider par la peur, d'autant plus que je suis notoirement connue pour être teigneuse mais... Je ne sais pas. Les gens, c'est tout de même effrayant. »
La tête penche très légèrement sur le côté et, si la moue se forme un instant songeuse, c'est dans un soupire quelque peu résigné que la rousse bondit souplement au pied de sa statue. Elle n'avait pas grand chose à perdre, était à deux doigts de pleurer et avait trop souvent montré les crocs à Miguel lorsqu'il l'avait délaissé pour fumer que, l'espace d'une seconde, Cataleya envisagea d'essayer. « C'est de la tarentu... Tenta.. Cula ? »Tarentula sonnait pourtant mieux à ses oreilles mais l'inexpérience et des années cloîtrée hors de tout ce qui ne fut pas Blackthorn lui mettait un sérieux doute. « En toute honnêteté, je n'ai encore jamais essayée. » Et l'habitude aurait claqué un « tant mieux » à la suite, mais elle était bien trop usée pour jouer les odieuses peste.
L'hésitation se fit un instant sentir mais c'est d'une grâce infinie que Cataleya Blackthorn déroba cette étrange amante longiligne aux doigts de Dalia pour la porter à ses lèvres. Les secondes se cristallisèrent un temps mais volèrent brusquement en éclat lorsque la rousse manqua de s'étouffer. Elle grimace, lève un instant les yeux aux ciels pour taire les gouttent qui perlent à ses yeux, mais a tôt fait de rendre l'objet à sa propriétaire en feignant du mieux possible l'impassibilité. En vain. Le goût est infâme, la fumée lui brûle encore la trachée, mais c'est faussement digne que Cataleya tente de retrouver consistance et se laisse choir non loin de la brune. Si sa question ne l'étonne en rien, force est de constater que Cataleya peine à trouver une réponse valable. Elle n'avait rejoint les nymphes que parce que une infinité de Blackthorn avait vu leur nom couronné de leurs roses, s'était laissé charmer par les capes noires parce qu'ils l'avaient à moitié kidnappé et que leur bibliothèque lui donnaient encore aujourd'hui une infinités de vertige. La vérité était qu'elle avait toute les peines du monde à trouver sa place dans des groupuscules et que si elle avait inlassablement rodé autour du coven, elle n'avait jamais trouvé le courage d'en approcher. Et puis...
« J'ai... Ma magie est devenue quelque peu erratique : je préfère pratiquer seule. Ca évite les déboires. » Le regard se perd longuement dans l'herbe givré et c'est un pâle sourire qui finit par s'offrir aux étoiles lorsque la rousse daigne enfin redresser la tête. « Et puis je n'ai jamais eu le courage d'approcher. C'est un peu stupide de se laisser guider par la peur, d'autant plus que je suis notoirement connue pour être teigneuse mais... Je ne sais pas. Les gens, c'est tout de même effrayant. »
- InvitéInvité
Re: (Loterie) Yule's brides (Ft. Dalia)
Lun 23 Jan 2023 - 8:29
La ténébreuse, sans se vouloir diabolique tentatrice, proposa sa main à la rouquine, offrant son joint qu'elle avait allumé à nouveau. Elle observa très attentivement la réaction de la Blackthorn, curieuse de savoir si elle avait l'habitude de fumer. Cataleya se fit songeuse, mais elle s'approcha finalement de l'Helvète. C'est de la tarentu... Tenta.. Cula ? L'hésitation sur le nom trahissait clairement son innocence, et Dalia dut faire un effort pour se retenir d'éclater de rire. Voir la terrible et terrifiante Blackthorn trébucher sur un nom trop moderne et trop commun pour elle, c'était hilarant. Oui Cataleya, c'est de la tentacula. Elle avait pris un ton pédagogue et rassurant, ne souhaitant pas se moquer. En toute honnêteté, je n'ai encore jamais essayé. L'amusement se mut en délectation : elle allait être celle qui ferait goûter un peu d'interdit à Cataleya Blackthorn. Il y a une première fois à tout, fit la ténébreuse avec une moue d'appréciation.
Même son geste pour récupérer la cigarette fut gracieux. Dalia contempla la scène, dans laquelle un objet qui avait touché ses doigts venait effleurer les lèvres de sa Muse, légèrement grisée par l'idée. L'instant fut vite interrompu par la toux de Cataleya, qui visiblement fumait pour la première fois aussi. L'Helvète se pinça la lèvre pour ne pas sourire, consentant d'un accord tacite avec la rouquine de ne pas revenir sur cet épisode un peu honteux. Elle laissa Cataleya lui rendre l'objet du délit et fuma à son tour juste après elle, espérant que le goût de sa bouche était resté sur les bords du papier roulé.
Pourquoi tu ne t'es pas inscrite au coven, à Hungcalf ? demanda finalement Dalia, toujours adossée au pilier de la roseraie. Elle vit que la sorcière mettait du temps à choisir sa réponse et cela l'intrigua. J'ai... Ma magie est devenue quelque peu erratique : je préfère pratiquer seule. Ça évite les déboires, répondit Cataleya, le regard ailleurs. Cette fois-ci, la surprise se lut sur le visage pâle de Dalia. Quand la rouquine releva la tête vers elle, elle prit une expression grave. Je ne savais pas. Je suis désolée. Sincérité, sans drame.
Et puis je n'ai jamais eu le courage d'approcher, reprit la Blackthorn. C'est un peu stupide de se laisser guider par la peur, d'autant plus que je suis notoirement connue pour être teigneuse mais... Je ne sais pas. Les gens, c'est tout de même effrayant. Prenant une autre bouffée de tentacula tant que le joint était allumé, Dalia fronça les sourcils. Effrayant ? Je n'aurais pas pensé une seconde que toi, tu aies peur des gens. Elle dévisageait Cataleya. Ses traits qu'elle avait dessinés encore et encore, gravés dans sa mémoire, retournés à la vie sous ses crayons.
Tu n'es pas vraiment telle que je t'imaginais, conclut la ténébreuse. C'était un compliment, bien qu'il puisse sonner comme une déception. Un amusement, même. Cataleya avait des failles qui la rendaient plus humaine, alors même que la place dans ses carnets à dessin lui conféraient une aura divine. Mais dans toutes les circonstances, tu es toujours aussi magnifique. Clairement, c'était l'effet de la tentacula. Jamais Dalia n'aurait prononcé ces mots à voix haute. Un peu plus et elle confiait que Cataleya l'obsédait et qu'elle la dessinait régulièrement.
Même son geste pour récupérer la cigarette fut gracieux. Dalia contempla la scène, dans laquelle un objet qui avait touché ses doigts venait effleurer les lèvres de sa Muse, légèrement grisée par l'idée. L'instant fut vite interrompu par la toux de Cataleya, qui visiblement fumait pour la première fois aussi. L'Helvète se pinça la lèvre pour ne pas sourire, consentant d'un accord tacite avec la rouquine de ne pas revenir sur cet épisode un peu honteux. Elle laissa Cataleya lui rendre l'objet du délit et fuma à son tour juste après elle, espérant que le goût de sa bouche était resté sur les bords du papier roulé.
Pourquoi tu ne t'es pas inscrite au coven, à Hungcalf ? demanda finalement Dalia, toujours adossée au pilier de la roseraie. Elle vit que la sorcière mettait du temps à choisir sa réponse et cela l'intrigua. J'ai... Ma magie est devenue quelque peu erratique : je préfère pratiquer seule. Ça évite les déboires, répondit Cataleya, le regard ailleurs. Cette fois-ci, la surprise se lut sur le visage pâle de Dalia. Quand la rouquine releva la tête vers elle, elle prit une expression grave. Je ne savais pas. Je suis désolée. Sincérité, sans drame.
Et puis je n'ai jamais eu le courage d'approcher, reprit la Blackthorn. C'est un peu stupide de se laisser guider par la peur, d'autant plus que je suis notoirement connue pour être teigneuse mais... Je ne sais pas. Les gens, c'est tout de même effrayant. Prenant une autre bouffée de tentacula tant que le joint était allumé, Dalia fronça les sourcils. Effrayant ? Je n'aurais pas pensé une seconde que toi, tu aies peur des gens. Elle dévisageait Cataleya. Ses traits qu'elle avait dessinés encore et encore, gravés dans sa mémoire, retournés à la vie sous ses crayons.
Tu n'es pas vraiment telle que je t'imaginais, conclut la ténébreuse. C'était un compliment, bien qu'il puisse sonner comme une déception. Un amusement, même. Cataleya avait des failles qui la rendaient plus humaine, alors même que la place dans ses carnets à dessin lui conféraient une aura divine. Mais dans toutes les circonstances, tu es toujours aussi magnifique. Clairement, c'était l'effet de la tentacula. Jamais Dalia n'aurait prononcé ces mots à voix haute. Un peu plus et elle confiait que Cataleya l'obsédait et qu'elle la dessinait régulièrement.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
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Re: (Loterie) Yule's brides (Ft. Dalia)
Mar 24 Jan 2023 - 12:15
C'est le plus discrètement du monde que Cataleya chasse ses larmes du revers du poignet, mais la grimace persiste, et elle peine sincèrement à s'en défaire. Alors, fronçant un peu les sourcils et plissant le nez une dernière fois dans un frisson équivoque, la madrilène se laisse soudainement surprendre par le regard de Dalia qui la préserve d'un rire. Le sourire s'adoucit, fondamentalement reconnaissant, quand bien même la lufkin ne doute en rien de l'hilarité de la situation. Ce n'était effectivement pas pas son fait le plus glorieux. Loin de là même. Néanmoins l'échange qui suit se fait bien plus facile que ce que la rousse aurait pu croire et c'est un poil plus sereine qu'elle finit par discrètement étirer ses bras devant elle, comme pour chasser les tensions accumulés toute la journée sur ses muscles.
« Effrayant ? Je n'aurais pas pensé une seconde que toi, tu aies peur des gens. » Le rire de Cataleya se fait léger, et si elle contemple longuement Dalia, ses grands yeux bleu finissent par se détourner pour se perdre dans les étoiles. Il est vrai qu'elle préfère généralement arguer qu'elle n'aime tout bonnement pas les gens, ou que la conversation du commun des mortels se fait tant ennuyeuse qu'elle ressent le besoin de la fuir, hélas la triste vérité était qu'elle avait apprit à craindre les Hommes autant que l'inconnu et son instinct de survie éclatait dans une hostilité impérieuse plutôt qu'une fuite panique. Elle était pourtant d'un naturel intrépide la petite Cat, en témoignait son amour de l'urbex et ses folles fuites lorsque la Bête prenait le dessus sur la jolie petite princesse qu'elle était. Si la froide éducation Blackthorn lui avait apprit à se plaquer au sol en une fraction de seconde, avait inlassablement lisser ses impériosité à grand coup d'effroi, force était d'admettre que cela n'avait jamais pu museler ce trait de caractère. Au contraire, ça l'avait rendu bien plus hargneuse encore, presque instable tant elle ne craignait aujourd'hui plus la violence physique. Allait au contact dès lors qu'on l'acculait de trop. « Tu n'es pas vraiment telle que je t'imaginais, » Le sourire s'aiguise et c'est d'une main douce qu'elle vient à subtiliser le joint de la brune, plus pour ne pas rester sur une toux humiliante que par réel intérêt, pour l'heure du moins. « Odieuse, pourri gâtée et dramatique au possible ? Je le redeviendrai une fois qu'on m'obligera à retourner à l'intérieur, crois moi. » C'était un rôle infiniment plus agréable à jouer que la douce et docile princesse qu'arborait @Juliet Blackthorn quand bien même plus subtil. Trouver un juste équilibre entre audace et discipline n'était pas toujours aisé lorsque les griffes de sa mère se portait à sa gorge. Que le regard paternel pesait si lourd qu'elle venait intuitivement à se coucher.
Si Cataleya grimace toujours un peu lorsqu'elle tire sur la tentacula, le compliment qui suit la trouble suffisamment pour qu'elle recrache maladroitement un peu de fumée. « J'en suis pleinement flattée, mais je dois te retourner le compliment. Si j'ignorai ta lignée, j'aurai pu parier sur une ascendance vampire ou vélane. » Le sourire est ravissant, le ton dénué de tout faux semblant. « Tu as un regard hypnotisant » Marque t'elle finalement après une dernière bouffé volé au joint de Dalia. Elle le lui rend sans précipitation aucune pour libérer des mains qui s'attelle déjà à lisser sa robe.
« Je regrette un peu, pour le coven je veux dire. C'était une superbe initiative » Infiniment plus saine que la sororité que composait les Nymphes et leurs langues acérées. Si leur vocations initiales pouvaient en un sens se rejoindre, cela faisait longtemps que les nymphes avaient perdues leur aspect féministe. « Je m'y serait certainement épanouie. »
« Effrayant ? Je n'aurais pas pensé une seconde que toi, tu aies peur des gens. » Le rire de Cataleya se fait léger, et si elle contemple longuement Dalia, ses grands yeux bleu finissent par se détourner pour se perdre dans les étoiles. Il est vrai qu'elle préfère généralement arguer qu'elle n'aime tout bonnement pas les gens, ou que la conversation du commun des mortels se fait tant ennuyeuse qu'elle ressent le besoin de la fuir, hélas la triste vérité était qu'elle avait apprit à craindre les Hommes autant que l'inconnu et son instinct de survie éclatait dans une hostilité impérieuse plutôt qu'une fuite panique. Elle était pourtant d'un naturel intrépide la petite Cat, en témoignait son amour de l'urbex et ses folles fuites lorsque la Bête prenait le dessus sur la jolie petite princesse qu'elle était. Si la froide éducation Blackthorn lui avait apprit à se plaquer au sol en une fraction de seconde, avait inlassablement lisser ses impériosité à grand coup d'effroi, force était d'admettre que cela n'avait jamais pu museler ce trait de caractère. Au contraire, ça l'avait rendu bien plus hargneuse encore, presque instable tant elle ne craignait aujourd'hui plus la violence physique. Allait au contact dès lors qu'on l'acculait de trop. « Tu n'es pas vraiment telle que je t'imaginais, » Le sourire s'aiguise et c'est d'une main douce qu'elle vient à subtiliser le joint de la brune, plus pour ne pas rester sur une toux humiliante que par réel intérêt, pour l'heure du moins. « Odieuse, pourri gâtée et dramatique au possible ? Je le redeviendrai une fois qu'on m'obligera à retourner à l'intérieur, crois moi. » C'était un rôle infiniment plus agréable à jouer que la douce et docile princesse qu'arborait @Juliet Blackthorn quand bien même plus subtil. Trouver un juste équilibre entre audace et discipline n'était pas toujours aisé lorsque les griffes de sa mère se portait à sa gorge. Que le regard paternel pesait si lourd qu'elle venait intuitivement à se coucher.
Si Cataleya grimace toujours un peu lorsqu'elle tire sur la tentacula, le compliment qui suit la trouble suffisamment pour qu'elle recrache maladroitement un peu de fumée. « J'en suis pleinement flattée, mais je dois te retourner le compliment. Si j'ignorai ta lignée, j'aurai pu parier sur une ascendance vampire ou vélane. » Le sourire est ravissant, le ton dénué de tout faux semblant. « Tu as un regard hypnotisant » Marque t'elle finalement après une dernière bouffé volé au joint de Dalia. Elle le lui rend sans précipitation aucune pour libérer des mains qui s'attelle déjà à lisser sa robe.
« Je regrette un peu, pour le coven je veux dire. C'était une superbe initiative » Infiniment plus saine que la sororité que composait les Nymphes et leurs langues acérées. Si leur vocations initiales pouvaient en un sens se rejoindre, cela faisait longtemps que les nymphes avaient perdues leur aspect féministe. « Je m'y serait certainement épanouie. »
- InvitéInvité
Re: (Loterie) Yule's brides (Ft. Dalia)
Lun 30 Jan 2023 - 19:03
Tu n'es pas vraiment telle que je t'imaginais. La révélation de la soirée. Dalia avait placé la sorcière sur un piédestal, admirant sa muse secrète comme une divinité, mais Cataleya lui avait dévoilé nombre de ses failles ce soir, sans prendre la peine de se dissimuler. Cela apportait plus de profondeur et d'humanité à son image de cristal. La rouquine reprit doucement le joint des doigts de la ténébreuse. Odieuse, pourrie gâtée et dramatique au possible ? Je le redeviendrai une fois qu'on m'obligera à retourner à l'intérieur, crois moi. L'Helvète sourit délicatement, comprenant que les jeunes femmes de bonne famille étaient nombreuses à porter des masques. Elle avait toujours eu du mal à jouer le rôle qu'on voulait lui donner.
Mais dans toutes les circonstances, tu es toujours aussi magnifique, laissa échapper Dalia, détendue par l'effet de la tentacula. Elle observait Cataleya tenter de fumer convenablement, les yeux toujours fascinée par ses traits. J'en suis pleinement flattée, mais je dois te retourner le compliment. Si j'ignorais ta lignée, j'aurais pu parier sur une ascendance vampire ou vélane. Tu as un regard hypnotisant. Le compliment était exagéré, bien qu'il semblait sincère et désintéressé, mais il plut à Dalia. Ce n'était pas fréquent qu'une sorcière aussi belle la compare à une vélane. Elle s'amusa intérieurement à se demander si la rouquine lui faisait du rentre-dedans.
Leurs doigts s'entrelacèrent brièvement le temps que Dalia récupère le joint. Celle-ci s'humecta les lèvres, se prenant à rêver dans son cerveau embrumé d'une issue sapphique à cette soirée. Je regrette un peu, pour le coven je veux dire, reprit Cataleya. C'était une superbe initiative. Je m'y serais certainement épanouie. L'Helvète haussa une épaule. Tu peux toujours t'y rendre. Je ne le préside plus mais ça reste un espace accueillant et sécurisant. Penses-y, à l'occasion. Elle connaissait encore la majorité des membres et savait très bien que personne ne jugerait Cataleya sur son rang ou sur l'état de sa magie, au contraire.
Ou si tu as besoin d'aide pour un rituel, tu peux me demander un coup de main. Les rituels de passage de saison pouvaient se faire seule, mais certains autres pouvaient nécessiter quatre mains, ou un peu plus d'expérience. Dalia avait l'habitude d'en pratiquer régulièrement avec sa meilleure amie Pina. Elle proposa donc naturellement son aide à la Blackthorn, sans arrière-pensée. Tu as un téléphone portable Cataleya ? C'est moins personnel qu'un hibou, mais c'est plus rapide. Oui il y avait une pointe de moquerie innocente dans sa voix. Si la rouquine lui tendait son téléphone, elle y enregistrerait son numéro - sinon, elle ensorcèlerait un bout de parchemin chiné dans son sac pour lui noter son adresse pour le hibou.
Mais dans toutes les circonstances, tu es toujours aussi magnifique, laissa échapper Dalia, détendue par l'effet de la tentacula. Elle observait Cataleya tenter de fumer convenablement, les yeux toujours fascinée par ses traits. J'en suis pleinement flattée, mais je dois te retourner le compliment. Si j'ignorais ta lignée, j'aurais pu parier sur une ascendance vampire ou vélane. Tu as un regard hypnotisant. Le compliment était exagéré, bien qu'il semblait sincère et désintéressé, mais il plut à Dalia. Ce n'était pas fréquent qu'une sorcière aussi belle la compare à une vélane. Elle s'amusa intérieurement à se demander si la rouquine lui faisait du rentre-dedans.
Leurs doigts s'entrelacèrent brièvement le temps que Dalia récupère le joint. Celle-ci s'humecta les lèvres, se prenant à rêver dans son cerveau embrumé d'une issue sapphique à cette soirée. Je regrette un peu, pour le coven je veux dire, reprit Cataleya. C'était une superbe initiative. Je m'y serais certainement épanouie. L'Helvète haussa une épaule. Tu peux toujours t'y rendre. Je ne le préside plus mais ça reste un espace accueillant et sécurisant. Penses-y, à l'occasion. Elle connaissait encore la majorité des membres et savait très bien que personne ne jugerait Cataleya sur son rang ou sur l'état de sa magie, au contraire.
Ou si tu as besoin d'aide pour un rituel, tu peux me demander un coup de main. Les rituels de passage de saison pouvaient se faire seule, mais certains autres pouvaient nécessiter quatre mains, ou un peu plus d'expérience. Dalia avait l'habitude d'en pratiquer régulièrement avec sa meilleure amie Pina. Elle proposa donc naturellement son aide à la Blackthorn, sans arrière-pensée. Tu as un téléphone portable Cataleya ? C'est moins personnel qu'un hibou, mais c'est plus rapide. Oui il y avait une pointe de moquerie innocente dans sa voix. Si la rouquine lui tendait son téléphone, elle y enregistrerait son numéro - sinon, elle ensorcèlerait un bout de parchemin chiné dans son sac pour lui noter son adresse pour le hibou.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (Loterie) Yule's brides (Ft. Dalia)
Mar 28 Fév 2023 - 15:31
“Penses-y, à l'occasion.”
Cataleya ne souffle mot car elle le sait, son emploi du temps plus que chargé ne lui laisse que peu de temps pour les autres, et encore moins pour un coven. Sa place chez les nymphes lui coûtait déjà plus d’une insomnies car elle refusait de s’en défaire, mais à trop vouloir conserver ses options secondaires, sa place à St Marie, celle chez les capes noires ainsi que ce trône chargé d’épine sur lequel elle s’asseyait pour les beaux yeux maternel, force était d’admettre qu’elle viendrait tôt ou tard à s’écrouler. Si le déni était une défense qu’arborait trop aisément Cataleya Quarta Blackthorn pour occulter ce qui se déchirait autour d’elle, fermer les yeux ne la sauverait pas du naufrage.Il lui fallait ralentir le rythme, prendre enfin compte l’usure de son corps et de son esprit, et il ne faisait aucun doute que la bienveillance de ce Coven aurait pu lui permettre de réapprendre à respirer, un peu du moins. Pourtant, le changement était une force qui terrifiait au plus au point la rousse et, le plus étrangement du monde, l’idée même de faire de nouvelle rencontre ou d’exposer ses failles la braqua un peu.
“Tu as un téléphone portable Cataleya ?”
Quelque peu surprise, la Blackthorn dévisagea un instant l’Helvète mais fini par arracher à son sac à main un portable à la coque rose dont elle se défaisait au final peu. C’est qu’elle s’était attaché à cette petite merveille finalement, terrible dragonne au yeux bleus. Si elle avait sifflé et vociféré cent fois que jamais elle ne se servirait de cette horreur car son hiboux grincheux se retrouverait au chômage, force était d’admettre qu’Asphodèle n’était pas un bon orateur et que les podcast criminel de spotify étaient tout de même plaisant. Et puis c’était définitivement plus simple de contacter Wyatt par ce biais là.
La main effleure à peine celle de la brune pour lui tendre le téléphone, clairement consciente que Dalia serait infiniment plus rapide dans l’intégration de son numéro dans l’étrange artéfact qu’elle lui offrait. Il fallait avouer que la Blackthorn n’avait que peu le loisir d’entrer de nouveau contact tant son caractère exécrable poussait plus à la fuite bien plus qu’il n'invitait au contact.
“- Je ne sais pas faire” , admit-elle simplement, une moue un peu contrite au bout des lèvres. “Mais j’accepterai ton aide avec grand plaisir. Pour ça, et.. Pour les rituels aussi. ”
Que l’on grave ce jour sur une pierre blanche : Cataleya Têtue Blackthorn, sacro-sainte patronne du “je n’ai pas besoin d’aide” et de la mauvaise foin confessait son inexpérience et son envie d’être aidée. Aussi, c’est avec une attention des plus singulières qu’elle observe la Colacino dompter son démon numérique, un chouilla frustrée de ne pas être capable de faire preuve d’autant de réactivité que la brune.
Alors, si les joues se gonfle à peine, c’est bien vite que la Blackthorn trompe ses pensées en se laissant mollement choir dans l’herbe givrée. Elle ne voulait pas rentrer mais savait que son père aurait tôt fait de la siffler pour qu’elle joue de battement de cil et faux sourires afin de plaire plus encore à ses partenaires commerciaux. Le manège durerait encore quelques heures mais c’était le prix à payer pour obtenir de ce titan au regard froid un semblant d’affection.
Le regard se clos et un soupir d’aise échappe aux lèvres de la rousse en dépit du froid mordant. Elle pourrait rester des heures sous la caresse des étoiles venues les veiller, peut être parce que la tentacula commençait à faire effet, peut être parce que la présence de Dalia, aussi étrange puisse-t-elle paraître, l'apaisait un peu.
“Parle moi de toi.” Osa t’elle finalement, lorsque le silence nocturne pesa un peu trop lourd sur sa poitrine. Si la voix était douce, le ton ne pu se défaire de son impériosité caractéristique tant celle-ci s’était confortée sur ses vieilles habitudes. “ Que fais Dalia Colacino lorsqu’elle ne ravie pas le regard de mes rosiers ?”
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