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- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2109
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 755
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Fête de trop. (James & Wyatt) – Terminé
Dim 29 Jan 2023 - 12:13
« Les petites mains sur les coudes. Mais vraiment parce que ce serait plus facile à cacher que les tentacules sur le front ! Puis on peut faire plein de choses avec des mains, même atrophiées… »
-Vraiment ?
Assurément, l'alcool te fait réagir davantage que d'ordinaire. L'air goguenard du dragonologue ne t'échappe pas, mais tu fais mine de ne pas l'apercevoir et poursuis sur ta lancée.
-Snargalouf direct. J'ai vraiment trop besoin de mes mains, aucune chance que j'accepte de les voir atrophiées.
Et si tu évoques aussi ta peinture sur ces mots, clairement, le double sens renvoyant à celui de Wyatt n'échappe probablement à personne. Pourtant, ce n'est pas un sujet que tu évoques facilement, d'ordinaire, ton éducation puritaine et ta pudeur prenant largement le dessus sur les besoins primaires qui t'assaillent comme tout jeune homme de vingt-quatre ans. D'ailleurs tu n'es quand même pas très à l'aise à prononcer ces mots, et tu les noies dans un nouveau verre - Wyatt en commande d'ailleurs d'autres et c'est à se demander où est passé ton voeu de les surveiller. A vrai dire, toi-même, tu n'as plus la réponse à cette question.
Tout ce que tu sais, alors que les brumes éthyliques anesthésient peu à peu ton cerveau, c'est que ton humeur joue aux montagnes russes. Tantôt tu tentes de participer aux jeux de tes deux acolytes de la soirée, ramené à flots par la main de Cataleya sur la tienne, tantôt tu sombres dans les souvenirs mélangés de votre si précieuse Baby et de tes infidélités. Un cap ou pas cap succède aux questions farfelues et si les premiers défis t'épargnent, Cat tente évidemment de t'y inclure, refusant de te laisser sombrer plus profondément encore. T'as une seconde d'hésitation comme elle te défie d'aller sortir ton téléphone pour demander un selfie - il aura fallu qu'on t'explique ce qu'était que cette aberration - à trois personnes différentes dans la salle, et tu serais bien en peine d'expliquer quelle mouche te pique de répondre "Cap", avant de te lever et de demander à un des barmans tout d'abord de répondre à ton défi. Une fille t'aborde, ayant visiblement entendu ta demande à l'employé, et prend un second cliché avant de poser une bise sonore sur ta joue - t'as tourné la tête in extremis, probablement qu'elle visait tes lèvres... - et tu finis par demander à une table un peu plus loin, où les demoiselles sont visiblement parfaitement réceptives à ta demande - on se demande pourquoi... T'as presque l'air triomphant quand tu regagnes ta table, cherchant à renouer le contact avec ta luciole. Presque. D'autres défis te semblent plus inacceptables ensuite, et des "Pas cap", assortis d'un nouveau shot s'enchaînent. T'as perdu le compte il y a très longtemps.
Wyatt te défie de les embrasser tous deux, french bien évidemment, sinon ça ne compte pas, et si tu les dévisages un instant, à l'évidence pas très à l'aise avec le concept à l'opposé de ton attitude habituelle, t'attrapes finalement le col de l'hispanique pour l'attirer à toi, poser tes lèvres sur les siennes, cherchant à déterminer ce que tu ressens dans l'exercice alors que ta langue rencontre la sienne. Rien à voir avec les baisers de Jeremiah, assurément. Pas désagréable pour autant, un constat que sobre, tu serais bien en peine d'accepter, mais ça reste incomparable. Tu te recules, dévisages un instant l'ami de Cat, puis secoues légèrement la tête.
-Mouais, non... Désolé, t'es définitivement pas mon genre...
Ton regard se tourne alors vers la rousse à laquelle tu as tellement refusé ces baisers jusqu'à présent, et ta main se pose délicatement sur sa joue.
-Toi en revanche...
C'est plus tendrement que tu poses tes lèvres sur les siennes, ton coeur battant à tout rompre dans ta poitrine. Le baiser s'éternise un peu, comme tu savoures le contact, clairement plus réceptif que jamais. Mais à l'instant où vos lèvres se séparent, tu songes à ton artiste, et à la trahison qu'il représente. A l'effet similaire que ses baisers et celui que tu viens d'échanger avec la rousse produisent sur toi. Tu redeviens maussade par moments, retrouves leur lumière à d'autres, les hauts et les bas associés à l'alcool t'amèneraient presque au bord de la nausée. Celle-ci gagnera probablement à un moment ou à un autre.
« - Je crois que... Je me serais effondrée si je ne vous avez pas tout les deux. Surtout aujourd'hui. Alors merci d'être là, même quand je suis affreuse. »
Tu somnoles à moitié, des pensées mélangées à peine tangibles dans ton esprit embrumé tandis que Fire se redresse, explique la situation à son ami.
« C'est l'anniversaire de ma petite sœur, Eleanor. De sa mort je veux dire. Je suis toujours un peu raplapla à cette date donc j'avais vraiment besoin d'un exutoire pour ne pas finir sur mon parquet à chouiner des chansons d'amour un peu nulles. »
L'exposition de l'an dernier se rappelle à ton souvenir et te frappe de plein fouet. La fresque inachevée, son violon dans les ronces. Tes larmes incontrôlables dans les bras de cet homme que tu n'as pas le droit d'aimer.
« D'où l'importance de Yule, et des vœux prononcés pour veiller les vivants... Je ferais un truc pour toi Micheline, promis. Et pour Elio. Et pour James aussi parce qu'il va nous claquer entre les doigts d'ici trois minutes si ça continue. »
Ses mots se perdent dans l'air, tes yeux brûlent autant que ta gorge et lorsqu'elle se tourne à nouveau vers toi pour demander avec toute la sollicitude du monde si « Ca va aller ?», le barrage s'effondre avec fracas. T'éclates en sanglots irrépressibles, comme l'an passé. Et tu te détestes tellement à la fois de ta faiblesse à cet instant et de cette impureté dont tu te crois souillé à jamais, alors même que tu viens de passer la soirée avec le meilleur ami gay de ta cousine...
-Non... lâches-tu aux confins du désespoir, les larmes roulant sur tes joues que tu tentes vainement de dissimuler dans tes bras. Ca peut pas aller... Ca pourra plus jamais... Je suis désolé... Je suis tellement désolé...
Elle ne peut pas comprendre, ta si précieuse luciole, pas plus que son ami à côté. Et tout ce que tu lâches ensuite au milieu des sanglots, racontant de façon plus que hachurée, à peine à moitié compréhensible sans doute, l'anniversaire de la mort de Baby l'an passé et ta si impardonnable trahison, poignarde ton coeur autant que le sien. Tu répètes en boucle à quel point tu es désolé. Désolé de les aimer tous les deux, sans parvenir à le comprendre toi-même. Désolé de l'avoir trahie, et que ce soit encore le cas en pensée, puisque malgré la distance, tu ne parviens simplement pas à l'oublier. Désolé de tout lui mal que tu lui fais, à te refuser pour ne pas la souiller de ta propre impureté. Tu sombres, inexorablement, persuadé que tu finiras bientôt seul à cette table, abandonné maintenant qu'ils savent l'abjecte vérité.
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Assurément, l'alcool te fait réagir davantage que d'ordinaire. L'air goguenard du dragonologue ne t'échappe pas, mais tu fais mine de ne pas l'apercevoir et poursuis sur ta lancée.
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Et si tu évoques aussi ta peinture sur ces mots, clairement, le double sens renvoyant à celui de Wyatt n'échappe probablement à personne. Pourtant, ce n'est pas un sujet que tu évoques facilement, d'ordinaire, ton éducation puritaine et ta pudeur prenant largement le dessus sur les besoins primaires qui t'assaillent comme tout jeune homme de vingt-quatre ans. D'ailleurs tu n'es quand même pas très à l'aise à prononcer ces mots, et tu les noies dans un nouveau verre - Wyatt en commande d'ailleurs d'autres et c'est à se demander où est passé ton voeu de les surveiller. A vrai dire, toi-même, tu n'as plus la réponse à cette question.
Tout ce que tu sais, alors que les brumes éthyliques anesthésient peu à peu ton cerveau, c'est que ton humeur joue aux montagnes russes. Tantôt tu tentes de participer aux jeux de tes deux acolytes de la soirée, ramené à flots par la main de Cataleya sur la tienne, tantôt tu sombres dans les souvenirs mélangés de votre si précieuse Baby et de tes infidélités. Un cap ou pas cap succède aux questions farfelues et si les premiers défis t'épargnent, Cat tente évidemment de t'y inclure, refusant de te laisser sombrer plus profondément encore. T'as une seconde d'hésitation comme elle te défie d'aller sortir ton téléphone pour demander un selfie - il aura fallu qu'on t'explique ce qu'était que cette aberration - à trois personnes différentes dans la salle, et tu serais bien en peine d'expliquer quelle mouche te pique de répondre "Cap", avant de te lever et de demander à un des barmans tout d'abord de répondre à ton défi. Une fille t'aborde, ayant visiblement entendu ta demande à l'employé, et prend un second cliché avant de poser une bise sonore sur ta joue - t'as tourné la tête in extremis, probablement qu'elle visait tes lèvres... - et tu finis par demander à une table un peu plus loin, où les demoiselles sont visiblement parfaitement réceptives à ta demande - on se demande pourquoi... T'as presque l'air triomphant quand tu regagnes ta table, cherchant à renouer le contact avec ta luciole. Presque. D'autres défis te semblent plus inacceptables ensuite, et des "Pas cap", assortis d'un nouveau shot s'enchaînent. T'as perdu le compte il y a très longtemps.
Wyatt te défie de les embrasser tous deux, french bien évidemment, sinon ça ne compte pas, et si tu les dévisages un instant, à l'évidence pas très à l'aise avec le concept à l'opposé de ton attitude habituelle, t'attrapes finalement le col de l'hispanique pour l'attirer à toi, poser tes lèvres sur les siennes, cherchant à déterminer ce que tu ressens dans l'exercice alors que ta langue rencontre la sienne. Rien à voir avec les baisers de Jeremiah, assurément. Pas désagréable pour autant, un constat que sobre, tu serais bien en peine d'accepter, mais ça reste incomparable. Tu te recules, dévisages un instant l'ami de Cat, puis secoues légèrement la tête.
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Ton regard se tourne alors vers la rousse à laquelle tu as tellement refusé ces baisers jusqu'à présent, et ta main se pose délicatement sur sa joue.
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C'est plus tendrement que tu poses tes lèvres sur les siennes, ton coeur battant à tout rompre dans ta poitrine. Le baiser s'éternise un peu, comme tu savoures le contact, clairement plus réceptif que jamais. Mais à l'instant où vos lèvres se séparent, tu songes à ton artiste, et à la trahison qu'il représente. A l'effet similaire que ses baisers et celui que tu viens d'échanger avec la rousse produisent sur toi. Tu redeviens maussade par moments, retrouves leur lumière à d'autres, les hauts et les bas associés à l'alcool t'amèneraient presque au bord de la nausée. Celle-ci gagnera probablement à un moment ou à un autre.
« - Je crois que... Je me serais effondrée si je ne vous avez pas tout les deux. Surtout aujourd'hui. Alors merci d'être là, même quand je suis affreuse. »
Tu somnoles à moitié, des pensées mélangées à peine tangibles dans ton esprit embrumé tandis que Fire se redresse, explique la situation à son ami.
« C'est l'anniversaire de ma petite sœur, Eleanor. De sa mort je veux dire. Je suis toujours un peu raplapla à cette date donc j'avais vraiment besoin d'un exutoire pour ne pas finir sur mon parquet à chouiner des chansons d'amour un peu nulles. »
L'exposition de l'an dernier se rappelle à ton souvenir et te frappe de plein fouet. La fresque inachevée, son violon dans les ronces. Tes larmes incontrôlables dans les bras de cet homme que tu n'as pas le droit d'aimer.
« D'où l'importance de Yule, et des vœux prononcés pour veiller les vivants... Je ferais un truc pour toi Micheline, promis. Et pour Elio. Et pour James aussi parce qu'il va nous claquer entre les doigts d'ici trois minutes si ça continue. »
Ses mots se perdent dans l'air, tes yeux brûlent autant que ta gorge et lorsqu'elle se tourne à nouveau vers toi pour demander avec toute la sollicitude du monde si « Ca va aller ?», le barrage s'effondre avec fracas. T'éclates en sanglots irrépressibles, comme l'an passé. Et tu te détestes tellement à la fois de ta faiblesse à cet instant et de cette impureté dont tu te crois souillé à jamais, alors même que tu viens de passer la soirée avec le meilleur ami gay de ta cousine...
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Elle ne peut pas comprendre, ta si précieuse luciole, pas plus que son ami à côté. Et tout ce que tu lâches ensuite au milieu des sanglots, racontant de façon plus que hachurée, à peine à moitié compréhensible sans doute, l'anniversaire de la mort de Baby l'an passé et ta si impardonnable trahison, poignarde ton coeur autant que le sien. Tu répètes en boucle à quel point tu es désolé. Désolé de les aimer tous les deux, sans parvenir à le comprendre toi-même. Désolé de l'avoir trahie, et que ce soit encore le cas en pensée, puisque malgré la distance, tu ne parviens simplement pas à l'oublier. Désolé de tout lui mal que tu lui fais, à te refuser pour ne pas la souiller de ta propre impureté. Tu sombres, inexorablement, persuadé que tu finiras bientôt seul à cette table, abandonné maintenant qu'ils savent l'abjecte vérité.
– the best –
- InvitéInvité
Re: Fête de trop. (James & Wyatt) – Terminé
Lun 30 Jan 2023 - 11:26
Sans qu’il ne comprenne pourquoi, la soirée prend une tournure différente de ce à quoi il a l’habitude. Wyatt a des amis qui ont l’alcool triste et il a pu déjà tester par le passé son incapacité à gérer une personne dans un tel état émotionnel. Il est plus doué en rire qu’en larmes, la subtilité n’étant pas son point fort. Et là, leur petit trio s’engage sur une pente qui lui fait peur. Cataleya est soudainement trop sérieuse et solennelle à son goût. Ce qu’elle lui avoue le fait grimacer. Il ne faut pas mal le prendre, c’est juste Wyatt. Quand il ne sait pas, il essaye de détourner l’attention. Et là, il ne sait ni quoi dire, ni quoi faire. Un “ah” n’amènera rien à la conversation, tout comme il ne peut pas se permettre de quitter la table, au risque de paraître insensible. Gêné, mal à l’aise (et c’est assez rare pour être noté), il reste pantois. Il ne comprend pas trop le rôle qu’Elio a à jouer dans cette histoire. Sa simple mention lui semble étrange et malvenue. Surtout quand on connaît le sort que lui réserve les Blackthorn s’il tente un nouveau geste envers Juliet. Mais ça, le concerné ne paraît pas en avoir conscience, ou il est suicidaire… L’amour c’est beau, mais ça a ses limites aux yeux de Wyatt.
Le jeu se portait bien, pourtant. Il a réussi à obtenir un baiser de James, même s’il n’a pas été concluant (pas en sa faveur, en tout cas). Un défi qu’il ne le pensait pas capable de réaliser. Une euphorie chimique qui chute en une seconde après toutes ces révélations de Cataleya. Il aurait préféré continuer sur le ton de la blague et à la place, il se retrouve coincé entre deux êtres d’une tristesse infinie. Cerise sur le gâteau salé, James fond en larmes, terminant de rendre le dragonologue muet. Qu’est-il supposé faire maintenant ? Une tape sur l’épaule ? S’il se met à parler, il risque plus d’empirer la situation que de l’améliorer. Alors, Wyatt écoute les paroles de James. Son regard passe du sorcier à Cataleya, dont il remarque le changement d’expression. S’il ne comprend pas grand-chose à ce qu’il raconte, il en saisit l’essentiel : monsieur s’est laissé aller à des plaisirs “coupables” (sains aux yeux de Wyatt mais ça n’engage que lui) avec un homme lors de son temps en Égypte et l’aurait caché jusqu’alors à sa tempétueuse cousine. Plusieurs choix s’offrent à lui : parler et exprimer son opinion, qui se résume en quelques brefs mots “c’est pas grave, ce n’est pas une tare d’être bi” mais prendre le risque de se mettre la rousse à dos ; ou ne rien dire et passer pour un gros idiot. Il choisit la deuxième option. Tout ça est loin de son domaine d’expertise et ne le regarde absolument pas. C'est un problème personnel qu’ils doivent résoudre à deux. Par instinct, sûrement, il vient prendre la main de Cataleya pour lui assurer son soutien muet. Car, il le devine, ce qui s’apparente probablement à une trahison doit être difficile à encaisser. Quelle fin de soirée désastreuse…
« Vous voulez peut-être que je vous laisse tranquille pour discuter ? » ose-t-il enfin demander. Et peut-être souhaite-t-il qu’on lui réponde à l’affirmative…
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Fête de trop. (James & Wyatt) – Terminé
Lun 30 Jan 2023 - 22:34
A peine ponctue t'elle sa question que James s'effondre déjà sous ses yeux, et ce simple constat la vrille du cœur jusqu'à l'âme. Si le réflexe ramène doucement le jeune homme contre sa poitrine et que le menton se pose sur son crâne dans un murmure rassurant, c'est armée d'une discipline toute paternelle qu'elle se refuse de céder elle aussi aux larmes, bien au contraire. La voix ne tremble pas, et se refuse de toute les manières à se courber sous le point de l'émotion. Non, elle ne peut tout bonnement pas céder car elle le savait, la petite Cat, que personne n'arriverait à la remettre sur pied si elle osait le moindre soubresaut. Alors, le regard levé au ciel pour taire l'émoi qui la ronge, c'est pleinement douce qu'elle lui murmure que tout ira pour le mieux, et que si cet anniversaire faisait encore cruellement mal, il s'en sortirait. Parce qu'il était bien plus fort que ce qu'il ne pensait et... Et ça tombe comme une gifle, alors même qu'elle lui répète qu'il n'a pas à s'excuser pour des larmes toute naturelles. Le regard se fige un peu, la mâchoire se serre, et Cataleya s'étonne de la rapidité à laquelle l'esprit chasse l'alcool. Elle ne comprend pourtant pas tout de suite ce que lui murmure le pokeby mais devine le spectre qui s'agite droit devant.
Un peintre. Un homme. Un moldu.
Le baisé plus tôt échangé se fait soudainement amer et mille question se pressent déjà aux frontières d'un esprit soudainement malmené. Elle peine a rassembler les informations que James jette aléatoirement à son visage mais garde son regard accroché à un point au loin pour maintenir le cap sans faillir. Ce qui se dessine la contrarie, assurément, et si la première idée qui s'impose avec force sur son coeur est ouvertement d'étrangler ce foutu rat dénué de magie -juste assez pour le faire souffrir, mais pas assez longtemps pour vraiment le tuer car il serait dommage d'abréger ses souffrance en sept minutes- la détresse que lui renvoie James la secoue bien trop fort pour qu'elle parvienne à garder l'idée en main. Il s'effondre James, et elle ne peut tout bonnement pas le supporter. Son instinct de meute et de protection étroitement emmêlées rugissent à tout rompre et ne laisse à dire vrai aucune place à l'égo ou la colère. Moins encore à un coeur en tout point rapiécé.
Alors, si le regard se clos une seconde pour étrangler le chaos qui rugit en elle, c'est avec la plus grande des tendresse qu'elle resserre son étreinte autour de James et niche son nez dans sa chevelure. « Hey... Ca va aller mon chat, je te le jure. » L'inspiration se veut contrôlée, et se cale à dire vrai sur des exercices inspirée par sa gestion laborieuse de son animagus. Max pouvait être fier car si cette dragonne aux rousses écailles réagissait aussi calmement, il ne faisait aucun doute que son coaching et un travail émotionnel en profondeur (quoi qu'encore très anarchique) en était l'une des principales cause. Le regard lacère pourtant l'horizon, visualise le punchingball tordu et en parti éventré qui reposait dans un coin de sa chambre et s'y jette, toute griffe dehors. Le contact de Wyatt, pourtant, la distrait un peu et c'est dans un sourire quelque peu plastique qu'elle lui assure qu'elle ne s'effondrerait pas. Elle ne pouvait, en aucune façon, s'effondrer. Elle l'en remercie pourtant silencieusement et soutient un instant son regard, comme pour fuir une situation qui était en train de filer sous ses doigts.
Si le regard se lèvre un peu vers le ciel pour taire des larmes prohibées, c'est infiniment douce qu'elle ose quelques mots. « James, écoute moi. » sa main relève doucement le visage du pokeby pour sceller ses lèvres sur son front, promesse à peine voilé qu'elle veillerait sur lui. « Ne t'excuse jamais d'exprimer qui tu es, pas devant moi. Jamais. Je préfère mille fois te savoir dans les bras d'un autre plutôt que te laisser mourir à l'autre bout du monde... » Si les propos tiennent d'une sincérité désarmante, le coeur ne s'en tord pas moins et éclate à chacun des sanglots sur lesquels veille assidument la rousse.
« Vous voulez peut-être que je vous laisse tranquille pour discuter ? »
Le regard se fige brutalement et si Cataleya hésite à tourner la tête, comme si ce simple mouvement pourrait fissurer plus encore l'âme qui se torturait dans ses bras, c'est avec assurance qu'elle finit par redresser le dos. « Mich', tu veux bien aller chercher un verre d'eau ? Et un virgin mojito pour moi s'il te plait ? Avec beaucoup de citron. Beaucoup, de citron. » Elle lui désigne son sac à main du bout du regard et un portefeuille où pend une succession d'écaille prisonnière d'éclat d'ambre pour financer l'expédition. Et dans laquelle niche une photo honteuse de ses années adolescente, aussi. « Tu serais l'ange de ma vie. » Clairement, parce qu'il fallait qu'elle morde dans un truc acide, là, maintenant pour s'extraire de ce cauchemar dans lequel elle venait de chuter. L'attention se porte soudainement sur James, et c'est inflexible qu'elle se lance.
« James Quartus Blackthorn, regarde moi. Aimer un homme, c'est pas grave. Je passe ma vie avec Wyatt, tu passes ta vie avec Maximilien, et même si j'arguerai que j'ai de bien meilleurs atouts parce que mes seins sont cannonissimes, s'il y a un truc que tu aurais du retenir de ton meilleur ami, ou bien du mien, c'est que c'est définitivement pas grave. » Parce qu'à moins que ton artiste soit bodybuildé James, ta chère et tendre pourrait l'éclater comme n'importe laquelle des canes qui courrait derrière toi quotidiennement. « Au moins, je sais maintenant que je pourrais bitcher avec toi sur des mecs portant des marcels trop serrés. »
Concernant le fait d'aimer deux personne à la fois... Cataleya n'était définitivement pas prête à l'entendre et se révulsa devant ce qu'elle prit comme une polie annonce de "en fait, je ne t'aime pas vraiment, c'est juste les conséquences de notre éducation incestueuse, lol." Aussi préféra t'elle jeter au loin l'information et se centrer sur le plus important. « Et si nos parents l'apprennent, j'en fais mon affaire. Inspire quatre secondes, expires quatre seconde. »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
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Re: Fête de trop. (James & Wyatt) – Terminé
Sam 4 Fév 2023 - 18:06
Tu sombres. Littéralement.
Les bras de ta si précieuse luciole ont beau se refermer autour de tes épaules, tu sais que cette étreinte ne durera pas. Tu le sais, qu'elle tente de te rassurer, mais sans avoir toutes les cartes en main, et tu sais tout autant que tes aveux l'éloigneront de toi à jamais. Pourtant au lieu de te repousser, c'est plus fort encore qu'elle te serre contre elle.
«Hey... Ca va aller mon chat, je te le jure. »
Un pieux mensonge que malgré les brumes éthyliques obscurcissant ta raison, tu sens à plein nez. Et qui n'aide en rien à calmer tes sanglots incontrôlés.
«James, écoute moi. »
Tu voudrais résister, trop peureux de ce que tu pourrais lire dans le regard qu'elle cherche à poser sur tes propres prunelles claires, mais ne parviens tout simplement pas à repousser la main tendre qui relève doucement ton menton. Un baiser fraternel se pose sur ton front, contrastant drastiquement avec celui échangé plus tôt. Et donnant probablement le ton de ce qu'il adviendra de votre relation. Un constat qui te vrille le coeur, et ne calme en rien tes pleurs.
«Ne t'excuse jamais d'exprimer qui tu es, pas devant moi. Jamais. Je préfère mille fois te savoir dans les bras d'un autre plutôt que te laisser mourir à l'autre bout du monde... »
Mourir à l'autre bout du monde... Tu sais bien que tu t'es raccroché à Jeremiah plus fort encore parce que tu dépérissais là-bas, loin de la flamme de la rousse face à toi. Ca n'enlève en rien la culpabilité qui te ronge, gangrène ton âme depuis des mois. D'autant plus que si tu dois être honnête, tu ne peux qu'avouer avoir été heureux, là-bas, auprès du peintre, malgré le manque de celle qu'il nommait ta muse.
«Vous voulez peut-être que je vous laisse tranquille pour discuter ? »
La voix de Wyatt te parvient comme au travers d'une épaisse couche de coton. T'es dans le brouillard le plus opaque, empêtré dans le marasme de tes émotions, presque coupé du monde alentour.
«Mich', tu veux bien aller chercher un verre d'eau ? Et un virgin mojito pour moi s'il te plait ? Avec beaucoup de citron. Beaucoup, de citron. Tu serais l'ange de ma vie. »
Même ton éternelle jalousie envers tous ceux qui s'approchent de ta cousine n'a plus de prise, toi qui d'ordinaire rumine ta rancoeur devant les petits noms affectueux qu'elle dédie au brun à vos côtés. Tu n'as même plus la force de te battre, toi qui as créé ta défaite tout seul.
«James Quartus Blackthorn, regarde-moi. »
Si tes iris pâles sont posés sur elle, c'est pourtant à travers le voile de tes larmes que tu devines les contours de son visage.
«Aimer un homme, c'est pas grave. Je passe ma vie avec Wyatt, tu passes ta vie avec Maximilien, et même si j'arguerai que j'ai de bien meilleurs atouts parce que mes seins sont cannonissimes, s'il y a un truc que tu aurais dû retenir de ton meilleur ami, ou bien du mien, c'est que c'est définitivement pas grave. Au moins, je sais maintenant que je pourrais bitcher avec toi sur des mecs portant des marcels trop serrés. »
Cette dernière remarque te laisse pantois, et tu ne parviens pas à déterminer tes sentiments à ce sujet. En vérité, tu n'as envie de regarder aucun autre homme, ni aucune autre femme, d'ailleurs. Mais tu serais bien en peine de l'expliquer et si tu ouvres un instant la bouche, aucun mot ne semble vouloir se former.
«Et si nos parents l'apprennent, j'en fais mon affaire. Inspire quatre secondes, expire quatre secondes. »
-S'ils l'apprennent, il est mort...
Vous en êtes conscients tous les deux. Tu n'as pris aucun contact avec l'artiste depuis que tu as quitté Le Caire comme un voleur, et t'en tiens fermement à cette résolution, espérant que cela suffise à assurer sa sécurité. Tu ne te soucies même pas du sort qui te serais réservé - guère glorieux, à l'évidence, mais qu'importe... Tu es bien loin d'imaginer ce que les prochaines semaines te réservent, et si tu t'efforces d'écouter la voix de celle à qui tu as un jour été fiancé, les minutes sont longues avant que tu ne parviennes à retrouver une respiration plus ordinaire, séchant tes larmes d'une main fébrile, et cherchant à fuir les regards qui te semblent - paranoïa oblige - tous tournés vers toi...
Les bras de ta si précieuse luciole ont beau se refermer autour de tes épaules, tu sais que cette étreinte ne durera pas. Tu le sais, qu'elle tente de te rassurer, mais sans avoir toutes les cartes en main, et tu sais tout autant que tes aveux l'éloigneront de toi à jamais. Pourtant au lieu de te repousser, c'est plus fort encore qu'elle te serre contre elle.
«
Un pieux mensonge que malgré les brumes éthyliques obscurcissant ta raison, tu sens à plein nez. Et qui n'aide en rien à calmer tes sanglots incontrôlés.
«
Tu voudrais résister, trop peureux de ce que tu pourrais lire dans le regard qu'elle cherche à poser sur tes propres prunelles claires, mais ne parviens tout simplement pas à repousser la main tendre qui relève doucement ton menton. Un baiser fraternel se pose sur ton front, contrastant drastiquement avec celui échangé plus tôt. Et donnant probablement le ton de ce qu'il adviendra de votre relation. Un constat qui te vrille le coeur, et ne calme en rien tes pleurs.
«
Mourir à l'autre bout du monde... Tu sais bien que tu t'es raccroché à Jeremiah plus fort encore parce que tu dépérissais là-bas, loin de la flamme de la rousse face à toi. Ca n'enlève en rien la culpabilité qui te ronge, gangrène ton âme depuis des mois. D'autant plus que si tu dois être honnête, tu ne peux qu'avouer avoir été heureux, là-bas, auprès du peintre, malgré le manque de celle qu'il nommait ta muse.
«
La voix de Wyatt te parvient comme au travers d'une épaisse couche de coton. T'es dans le brouillard le plus opaque, empêtré dans le marasme de tes émotions, presque coupé du monde alentour.
«
Même ton éternelle jalousie envers tous ceux qui s'approchent de ta cousine n'a plus de prise, toi qui d'ordinaire rumine ta rancoeur devant les petits noms affectueux qu'elle dédie au brun à vos côtés. Tu n'as même plus la force de te battre, toi qui as créé ta défaite tout seul.
«
Si tes iris pâles sont posés sur elle, c'est pourtant à travers le voile de tes larmes que tu devines les contours de son visage.
«
Cette dernière remarque te laisse pantois, et tu ne parviens pas à déterminer tes sentiments à ce sujet. En vérité, tu n'as envie de regarder aucun autre homme, ni aucune autre femme, d'ailleurs. Mais tu serais bien en peine de l'expliquer et si tu ouvres un instant la bouche, aucun mot ne semble vouloir se former.
«
-
Vous en êtes conscients tous les deux. Tu n'as pris aucun contact avec l'artiste depuis que tu as quitté Le Caire comme un voleur, et t'en tiens fermement à cette résolution, espérant que cela suffise à assurer sa sécurité. Tu ne te soucies même pas du sort qui te serais réservé - guère glorieux, à l'évidence, mais qu'importe... Tu es bien loin d'imaginer ce que les prochaines semaines te réservent, et si tu t'efforces d'écouter la voix de celle à qui tu as un jour été fiancé, les minutes sont longues avant que tu ne parviennes à retrouver une respiration plus ordinaire, séchant tes larmes d'une main fébrile, et cherchant à fuir les regards qui te semblent - paranoïa oblige - tous tournés vers toi...
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Re: Fête de trop. (James & Wyatt) – Terminé
Lun 6 Fév 2023 - 13:29
La soirée tourne en eau de boudin - c’est ainsi que le dirait sa mère - et force est d’admettre qu’il est désemparé face à tant de déballage de sentiments. Si ceux-ci ne sont pas un problème pour lui d’ordinaire, la situation actuelle est si étrange qu’il ne sait pas comment se positionner. Quoi dire. Il propose de les laisser seuls et se sent profondément soulagé lorsque Cataleya lui donne une tâche à exécuter. Loin de cette table, de cet air chargé et lourd qui pèse sur leur trio, que même une bonne blague ne saurait trancher.
« J’y vais de ce pas. » Il a pour elle un air désolé et compatissant, c’est tout ce qu’il est en mesure de faire pour le moment sans que cela ne soit perçu comme déplacé. Wyatt prend son temps pour rejoindre le bar et passer commande. Au barman qui se tient devant lui, il lui précise bien de prendre toutes les minutes du monde pour faire ce virgin mojito avec beaucoup, beaucoup de citron - ce qui n’est pas une commande très précise mais il laisse à l’expert le soin de gérer cela. Assis sur son petit tabouret, il jette de temps en temps des regards en direction de la table où les Blackthorn ont élu résidence. La conversation ne semble pas s’arrêter et malgré l’inconfort que cela lui procure, il ressent l’envie dévorante d’en connaître le contenu. Il trouve même dommage de se comporter de cette façon alors qu’il serait le mieux placé pour expliquer à James que fricoter avec un mec, peu importe son ethnie, n’a rien de grave, d’impossible ou d’anormal. Sauf que Wyatt ne fait jamais dans la délicatesse et que ses mots de réconfort se transforment vite en départ de feu. Si cela ne le gêne pas non plus d’ordinaire, ce soir, il sait qu’il doit se la fermer pour le bien de Cataleya. L’information qu’elle vient de se prendre dans la figure n’a rien de plaisant, surtout un jour de deuil - s’il a bien compris le deal de cette journée. Si le concept de la monogamie le dépasse toujours et qu’il n’est pas certain de comprendre quelle était leur situation lorsque James était en Egypte et Cataleya ici, il peut envisager qu’elle voit ça comme une trahison. Ou, au moins, un secret qu’elle se serait bien gardé d’apprendre dans de telles circonstances.
Les voilà, les verres qui apparaissent magiquement devant lui. Le barman a fait ce qu’il pouvait pour les faire au dernier moment. Dans le fond, il va bien falloir qu’il retourne là-bas et qu’il affronte la situation, lui aussi. Même s’il soutient qu’il n’y a pas sa place. Les mains prises et le pas lent, plus il se rapproche du duo et plus il se promet de se faire une épaule accueillante pour la sorcière, qui doit sacrément en baver elle aussi, même si cela ne se voit pas tout de suite sur son visage. Il faut la connaître un peu pour repérer les quelques tics qui indiquent que non, ça ne va pas. Que ça n’ira pas bien avant un moment.
« Un grand verre d’eau pour monsieur, un virgin mojito citron citron citron citron citron pour madame » dit-il dans une ultime tentative de détendre l’atmosphère pour que la conversation se fasse plus douce et coulante. « et un rhum coca pour le big boy que je suis. » Et il s’assoit, Wyatt, un peu désemparé mais volontaire.
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Re: Fête de trop. (James & Wyatt) – Terminé
Lun 6 Fév 2023 - 15:30
Si quelque chose se brise inexorablement en elle, Cataleya fait ce qu’elle avait toujours fait ; Colmater les brèches à grand coup de pâte à sel en espérant que ça suffise à contrer l'effondrement des murs qui l'entoure. Alors, solide, assurée, elle se presse et verse de l’eau dans la farine de son esprit. Vide la salière pour noyer au passage son fiel dans une mixture étrange dont elle peine à nommer les ingrédients. Avouer son trouble, mettre des mots sur ce qui la déchire,, faire face au chaos ou céder aux larmes seraient avouer une forme d'échec auquel elle se refuse fermement. Incapable de débucher lorsque que James s'écroule. Incapable de ployer le genoux quand sa meute tremble. N'était-ce pas pour porter l'empire familial que sa mère lui mettait autant de pression sur les épaules ? Que son père se faisait autant impitoyable à son encontre ? L'affect n'était qu'un poids mort qui obscurcissait le jugement ; elle devait apprendre à passer au dessus et faire front.
Ressaisit toi Quarta, les larmes c'est pour les autres.
Alors elle s'use sur les fragments de son cœur brisé Cat, quand bien même elle devine que tout finira forcément par lâcher. Son menton se pose sur le crâne du blond qu'elle garde tout contre sa poitrine et c'est en tout point assurée qu'elle se veut rassurante. Qu'elle trace des coeur sur le dos de son cousin pour l’apaiser à mesure que son esprit se tord en mille réflexion, à mesure qu'elle lui susurre que tout irait bien.
« Ca va aller mon chat, tu sais qu'il ne t'arrivera jamais rien tant que je veillerai. » Répète t’elle à voix basse, autant pour apaiser cette âme qui se tord de culpabilité sous ses doigts que pour se rassurer elle aussi. Un peu du moins. Son esprit imagine pourtant déjà le pire, l’enfer que jetterait leur parent sur lui -sur son amant- s’ils venaient à découvrir cette aventure et elle s'y refuse. Cette simple projection des traumatismes qui la ronge l’horrifie jusqu’à l’os et pique ses réflexes de survie les plus bas avec tant de véhémence que, l'espace d'un instant, ses muscles viennent à trembler. Pas de peur, quoique les terreurs nocturnes planaient encore sur son sommeil, mais bell et bien de rage.
"S'ils l'apprennent, il est mort..."
Non James, parce qu'il n'y aurait ni de second Elio, ni de second Cillian. S'il y avait deux chose que Cataleya avait retenue de ses parents, hormis que la violence était réponse à tout, c'était bien que rien ne résistait à un Blackthorn, et que la famille passait avant tout. (admettons le, le second était un enseignement tiré de Nullus, bien plus que de Claudia). Alors, le nez niché dans la chevelure de cet homme qui, comme prédit mille fois par Claudia l'avait abandonné, Cataleya murmure. « S'ils l'apprennent, James, le monde pleurera trois mort ; pas celle de ton artiste. »Elle avait vu trop d'horreur pour laisser l'amour de sa vie en compter une de plus, et le sang de Cillian persistait tant à maculer ses doigts que, l'espace d'une seconde, la perspective de le noyer sous celui de ses bourreaux agita fortement son esprit.
« Sèche tes larmes. Je m'occupe de tout. » Marque t'elle enfin en faisant craquer ses doigts pour dissiper cet horrible tremblement qui la ronge. Son coeur bat trop vite, trop fort, mais consciente de l'attention porté sur elle par un James sans doute terrifié à l'idée de la perdre, Cataleya redresse le dos alors que tout en elle hurle à la fuite. Elle entendrait presque sa mère lui offrir un rire, celui-là même qui ponctuait toute ces fois où elle tentait de fracturer la meute que constituait ses enfants.
"Tu sais qu'il(s) ne t'aime pas vraiment, n'est-ce pas ?
Que ton souvenir s'efface dès lors qu'il(s) passe(nt) le pas de la porte."
Que ton souvenir s'efface dès lors qu'il(s) passe(nt) le pas de la porte."
« Un grand verre d’eau pour monsieur [...] » Un brutal sursaut la ramène pourtant à la réalité et c'est un peu paniqué qu'elle darde ses grands yeux bleus sur Wyatt, avant de lui tendre un sourire qui se veut pleinement rayonnant. Superbement travaillé sous la main de maman, mais en tout point factice. « Quel homme ce Wyatt ! » le geste se précipite pourtant vers son virgin mojito pour étrangler ses peurs, et si la grimace qui passe sur son visage est équivoque mais la secoue presque autant qu'un café dénué de sucre, c'est très tôt qu'un rire un peu nerveux éclos sur ses lèvres. Ok. La soirée n'était pas si chaotique que ça. Elle fêtait l'assassinat probable d'une soeur (refusant fermement d'envisager un départ volontaire) et processait une trahison véritable envers tout voeux d'amour et de bonheur que murmurait Quartus et Quarta depuis leur six ans maiiiiis ! Elle s'offrirait plus de bijoux à noel pour se sentir un poil désirable maintenant qu'elle s'avait sa valeur estimé au plus bas puisque pas suffisante pour concurrencer un vulgaire moldu. « Cool cool cool. C'est... Suffisamment citronné. Le barman à fait un bon travail. »
Le sourire se force encore un peu, les griffes tapotent nerveusement sur la table, et c'est tout doucement que sa misérable vie file sous ses yeux. Est-ce que c'était parce qu'elle avait joué la carte de l'homophobie infecte et infâme sur le visage de Maximilien que jamais James n'avait osé lui avouer son attirance pour les hommes ? Genre... Alors qu'il lui disait tout ? Est-ce qu'il lui cachait encore des choses ? Est-ce qu'elle avait fantasmé leur relation privilégiée depuis toute ses années ?
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Re: Fête de trop. (James & Wyatt) – Terminé
Sam 11 Fév 2023 - 17:50
« Ca va aller mon chat, tu sais qu'il ne t'arrivera jamais rien tant que je veillerai. S'ils l'apprennent, James, le monde pleurera trois morts ; pas celle de ton artiste. Sèche tes larmes. Je m'occupe de tout. »
Pleurer c'est pour les faibles. Tu le sais, ça tambourine aux portes de ton esprit, mais tu ne parviens plus à rien endiguer. La culpabilité qui te ronge obscurcit tout, détériore davantage encore l'estime de soi que tu as perdu il y a de longs mois déjà. Déjà érodée par les critiques de vos parents, les contradictions entre ton éducation et tes sentiments mélangés ont fini de l'user. Et la terreur de la perdre n'arrange rien. Elle a beau t'assurer que tout irait bien, tu le sais, qu'elle est blessée - comment ne pas l'être quand l'amour de sa vie avoue en aimer un ou une autre ? Toi-même, tu brûles de jalousie pour chaque pas qu'elle peut faire aux côtés de Pajares. L'hôpital qui se fout de la charité, assurément.
«Un grand verre d’eau pour monsieur, un virgin mojito citron citron citron citron citron pour madame et un rhum coca pour le big boy que je suis. » « Quel homme ce Wyatt ! »
Si les sanglots se tarissent quelque peu, cédant la place à une lassitude extrême, les larmes, elles, perlent encore sur tes joues quand Cat s'écarte un peu, attrapant le Mojito apporté. La tête basse, comme si tu pouvais te recroqueviller jusqu'à disparaître, tu évites le regard de tous, regrettant presque que tes mèches platines ne dissimulent pas davantage ton visage.
« Cool cool cool. C'est... Suffisamment citronné. Le barman a fait un bon travail. »
Tu la perds ta luciole. Tu le sais.
Et ce constat te détruit.
Pleurer c'est pour les faibles. Tu le sais, ça tambourine aux portes de ton esprit, mais tu ne parviens plus à rien endiguer. La culpabilité qui te ronge obscurcit tout, détériore davantage encore l'estime de soi que tu as perdu il y a de longs mois déjà. Déjà érodée par les critiques de vos parents, les contradictions entre ton éducation et tes sentiments mélangés ont fini de l'user. Et la terreur de la perdre n'arrange rien. Elle a beau t'assurer que tout irait bien, tu le sais, qu'elle est blessée - comment ne pas l'être quand l'amour de sa vie avoue en aimer un ou une autre ? Toi-même, tu brûles de jalousie pour chaque pas qu'elle peut faire aux côtés de Pajares. L'hôpital qui se fout de la charité, assurément.
«
Si les sanglots se tarissent quelque peu, cédant la place à une lassitude extrême, les larmes, elles, perlent encore sur tes joues quand Cat s'écarte un peu, attrapant le Mojito apporté. La tête basse, comme si tu pouvais te recroqueviller jusqu'à disparaître, tu évites le regard de tous, regrettant presque que tes mèches platines ne dissimulent pas davantage ton visage.
« Cool cool cool. C'est... Suffisamment citronné. Le barman a fait un bon travail. »
Tu la perds ta luciole. Tu le sais.
Et ce constat te détruit.
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Re: Fête de trop. (James & Wyatt) – Terminé
Dim 12 Fév 2023 - 16:18
Les sourires se forcent, les regards s’éloignent. Et lui, il est au milieu de tout ça, sirotant son verre, ne sachant que dire ou que faire. Cataleya et ses compliments cherchent à détourner la conversation de ce qui les ronge tous les deux. Voilà pourquoi Wyatt ne veut plus s’engager dans une quelconque relation exclusive. Il a vu, il voit encore tout le monde que cela fait quand il y a dérapage. Et il ne peut y avoir dérapage que s’il y a des limites. Pour le coup, il est bien content de ne plus être attaché à Erwin de cette façon. Ces chaînes qui brûlent la peau ne lui conviennent pas tant elles sont lourdes. Chaque mouvement, chaque décision est scrutée par le partenaire, prêt à dégainer ses reproches à la moindre incartade. Et puis, il y la trahison. Elle est presque inévitable, pense-t-il. Surtout lorsque les deux êtres sont éloignés l’un de l’autre. Sans attache, pas de trahison. Mais il serait mal vu de sa part de faire ce genre de rapprochement alors qu’ils souffrent tous deux sous ses yeux. Son verre est déjà à moitié vide et il n’a encore rien dit. De toute façon, cela ne le concerne pas. Même s’il avait quelque chose à dire, Wyatt est si brusque dans ses rapports aux autres qu’il risque de faire plus de mal que de bien, en fin de compte. À vouloir rassurer James sur ses préférences sexuelles et amoureuses, il est susceptible d’enfoncer le pieu planté dans la poitrine de Cataleya et il refuse d’imposer cela à son Francis favori. Il tend la main vers elle et la serre doucement sous la table pour lui assurer son soutien inconditionnel.
« On finit ça et je vous raccompagne ? » dit-il en montrant leurs verres. Il pourrait tout aussi bien n’aller que de son côté seulement, vu la situation, les laisser seuls peut être synonyme de catastrophe. Cataleya garde un masque de gentille et d’acceptation pour le moment mais c’est comme voir un ciel bleu devant soi et ignorer le gros nuage gris qui se trouve derrière, prêt à débarquer. Et puis, il n’y a aucun doute sur leur consommation excessive d’alcool. Wyatt ayant métamorphomage, il n’est pas aussi atteint que les autres par les effets de ces délicieuses boissons. Silencieux, il se demande tout de même si ce n’est pas ce jeu auquel ils ont voulu jouer qui les a amené à cette situation, avant de se rappeler que James n’avait pas attendu qu’ils jouent pour fricoter avec un mec en Égypte. C’est juste la façon dont il l’a annoncé qui est catastrophique.
Loin d’être dans le jugement, il aide même le sorcier à sortir de son siège une fois leurs consommations terminées. Plus grand et plus costaud que la rousse bafouée, il est le plus à même de porter (ou traîner) James sur quelques kilomètres.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Fête de trop. (James & Wyatt) – Terminé
Mar 4 Avr 2023 - 18:31
« On finit ça et je vous raccompagne ? »
Le sursaut de la rousse est si brusque qu’elle manque de renverser le contenu de son verre sur sa poitrine, pourtant, elle ne peste en rien. Trop lisse, petit soleil plastique. Le sourire refuse de faiblir mais le regard est en tout point éteint, et cette ambivalence en est presque effrayante. Pourtant, semblant saisir chacune des tensions venu se nouer sous l’épiderme trop blanc de son cousin, l’expression change du tout au tout, s’empresse de quérir un peu plu s’enthousiasme. Verser dans une bienveillance qu’elle peine à maintenir, trop occupée à taire à grand coup de pied ce qui gronde au tréfond de son esprit.
Ils doivent rentrer. Elle ignore comment elle pourrait gérer la chose, lorsque les brumes éthyliques se dissiperont un peu, que l’esprit réaliserait, pourtant l’épaule se presse tantôt vers James, tantôt vers Wyatt pour dissiper sa gêne mais c’est un peu trop pressée qu’elle se rhabille. Marque de ses talons le rythme jusqu’à la sortie.
Elle rit un peu lorsque Wyatt porte le Blackthorn, mais il est si bref, et le reste du chemin si silencieux que tout le chemin du retour se fait étrange.
Parents. Furieux. Meurtre en prévision.
Si le coeur se révulse en tout point, baffoué, trahit, c’est la peur qui palpite le plus fort sans doute car chaque pas dirrigé vers la maison lui rappelle ce sortilège à peine murmuré, la main de son père posé sur sa cuisse, le regard terrible qu’il avait posé sur Cillian et son balais. La chute, les cris, le craquement infâme qui avait brutalement arraché la rousse à son siège, et cette culpabilité. Cette odieuse culpabilité qui la giflait à chaque fois qu’elle posait les yeux sur un autre. A chaque fois qu’elle n’arrivait pas à aider un patient. A chaque fois qu’elle faisait naître chez ses parents de la déception.
Elle va vomir. Il faut qu’elle vomisse.
terminé
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