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Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Lun 16 Jan 2023 - 20:59
6 février 2023
Tu y vas ! L'ordre avait été implicite, conséquence peut-être de mes actes. Le Septième cercle me permettait certes d'extérioriser la violence qui m'habitait ces derniers temps, mais ne réglait pas le problème de fond. Et au fond de moi, je le savais. Mais que pouvais-je faire ? Que pouvais-je envisager quand le loup l'emportait toujours de plus en plus ? Quand tout allait à volo ? J'espérais vraiment arriver à controler mon esprit. Mais la réalité restait que doucement je sombrais.
Et ils étaient plusieurs à en avoir fait les frais, de mes accès de violences. De rage. Elio en était l'exemple parfait. Grace également, même si je ne voulais en aucun cas lever la main contre elle. Malheureusement, pour Akhela... Grace, Juliet, Ymkje ou Elio ou qui que ce soit d'autre, il n'y avait aucune différence. Tous n'étaient que des proies.
Thea m'avait alors contraint à une session au confessionnal. Pour essayer, tenter de m'apaiser. Et parce que je serais un entrainement pour qui s'occuperait de moi. Et parce que ce serait mieux que de me prendre la tête avec les clients ou d'aboyer sur ceux qui souhaitent juste être gentil.
Résultat ? J'étais venu, alors qu'il n'y avait encore personne. J'avais à la main ce petit plus d'Althéa, cette potion apaisante pour me mettre à un niveau plus ordinaire, plus commun à ce que les déesses de l'esprit pouvaient connaître. Je m'installais sur le matelas, venant poser ma tête sur l'oreiller. Et doucement, la fiole se porte à mes lèvres, odeur beaucoup plus délicate que celle que j'ai eu le déplaisir de boire si souvent.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Mar 17 Jan 2023 - 16:04
Quand Pride lui avait dit qu'elle lui trouverait un cobaye, Juliet n'avait pas pensé qu'il s'agirait d'un chien. Ou plutôt d'un loup. Mais compte tenu de ses sentiments ambivalents à l'intention du Cheyenne en ce moment, elle pensait "chien" même s'il y avait peu de chances qu'elle ne le prononce à voix haute.
Le confessionnal était de toute façon plus propisce aux chuchotements. L'espace sombre était doucement éclairé de lumières bleutées qui émanaient des souvenirs récoltés, suspendus au plafond par une magie dont Juliet n'était pas l'instigatrice. Il y résonnait un bruissement qu'on ne saurait définir mais qui avait définitivement quelque-chose d'apaisant.
Il ne semblait pas apaisé, le Cheyenne. Pas plus que la Muse dont la robe se faisait plus courte encore, à croire que c'était @Fergus Laugharne lui même qui s'occupait des uniformes des collaborateurs du Styx. Elle l'observe, de loin, allongé. Buvant quelque-chose dont elle ignorait la contenance et la provenance. Elle se demande bien pourquoi le péché d'orgueil à jugé bon de solliciter l'Amérindien pour entrainer les réflexes de Clio.
- Cette potion te convient ?
Le ton, bien que chuchoté, n'est pas sans vibrer de rancune. Elle sort de l'ombre, apparaissant à sa droite dans un halo bleuté. Elle n'a pas encore digéré le fait que le lycantrope n'ai même pas essayé d'utiliser la potion qu'elle dont la confection lui avait valu toutes les peines du monde... Un de ses méfaits parmi d'autres bien plus graves.
Elle récupère la fiole et bien que vide, la Blackthorn y plonge son nez. Elle cotoie bien des filtres et des onguant à l'hopital et savait en reconnaitre quelques uns. Celui-ci était inconnu mais l'odeur particulière du jusquiame noir ne tarde pas à infiltrer ses narines. Une plante aux vertues apaisantes... si elle était bien distillée. Un ingrédient rare, peu de chance qu'il se soit fournit lui même.
- J'imagine que tu n'as pas eu le choix et que je ne l'ai pas non plus.
Le confessionnal était de toute façon plus propisce aux chuchotements. L'espace sombre était doucement éclairé de lumières bleutées qui émanaient des souvenirs récoltés, suspendus au plafond par une magie dont Juliet n'était pas l'instigatrice. Il y résonnait un bruissement qu'on ne saurait définir mais qui avait définitivement quelque-chose d'apaisant.
Il ne semblait pas apaisé, le Cheyenne. Pas plus que la Muse dont la robe se faisait plus courte encore, à croire que c'était @Fergus Laugharne lui même qui s'occupait des uniformes des collaborateurs du Styx. Elle l'observe, de loin, allongé. Buvant quelque-chose dont elle ignorait la contenance et la provenance. Elle se demande bien pourquoi le péché d'orgueil à jugé bon de solliciter l'Amérindien pour entrainer les réflexes de Clio.
- Cette potion te convient ?
Le ton, bien que chuchoté, n'est pas sans vibrer de rancune. Elle sort de l'ombre, apparaissant à sa droite dans un halo bleuté. Elle n'a pas encore digéré le fait que le lycantrope n'ai même pas essayé d'utiliser la potion qu'elle dont la confection lui avait valu toutes les peines du monde... Un de ses méfaits parmi d'autres bien plus graves.
Elle récupère la fiole et bien que vide, la Blackthorn y plonge son nez. Elle cotoie bien des filtres et des onguant à l'hopital et savait en reconnaitre quelques uns. Celui-ci était inconnu mais l'odeur particulière du jusquiame noir ne tarde pas à infiltrer ses narines. Une plante aux vertues apaisantes... si elle était bien distillée. Un ingrédient rare, peu de chance qu'il se soit fournit lui même.
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I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Jeu 19 Jan 2023 - 21:16
C'est rapide. Tu sens ton coeur ralentir, battre plus calmement et presque certains de tes sens s'engourdir. Mieux qu'une drogue, cet apaisant te plongerait presque dans un coma doucereux si tu n'étais pas régulièrement à cran ces temps ci, et si il n'était clairement pas si bien dosé.
Ju...liet...
T'étais encore assez conscient pour l'entendre, la reconnaitre, savoir que dans une telle position d'intimité sans personne pour vous entendre, tu n'avais pas envie de l'appeler par son nom de scène. Pourtant, si t'étais pleinement conscient, inutile de dire que tu refuserais ce qui va suivre, qu'elle s'invite ainsi dans ton esprit pour y découvrir certains de tes secrets les plus enfouis.
Je... Je suis... Désolé ? Drogué ? Apaisé ? Probablement que ce dernier mot était le plus proche de la réalité. Mais les autres n'en étaient finalement pas moins faux. Juste, t'étais surement pas prêt à les déclamer. Pourtant, quelque part, tu le sais. T'es conscient de ce qui va suivre. Et alors qu'une de ses mains s'approche de ta peau, ta main attrape son poignet et tu la regardes fixement dans les yeux, où ce que tu penses l'être. Me... me juges steup... Parce que tu n'auras pas la force de l'empêcher. Parce que cet exercice, tu l'as accepté.
Et laissant ta tête tomber en arrière, définitivement, tu te laisses couler, relâchant la prise que tu maintenais faiblement sur la chair de la dévoreuse de souvenirs qui est en cet instant ta geôlière. Tes yeux se fixent sur le plafond, sur ces volutes bleutées qui semblent flotter.
Ju...liet...
T'étais encore assez conscient pour l'entendre, la reconnaitre, savoir que dans une telle position d'intimité sans personne pour vous entendre, tu n'avais pas envie de l'appeler par son nom de scène. Pourtant, si t'étais pleinement conscient, inutile de dire que tu refuserais ce qui va suivre, qu'elle s'invite ainsi dans ton esprit pour y découvrir certains de tes secrets les plus enfouis.
Je... Je suis... Désolé ? Drogué ? Apaisé ? Probablement que ce dernier mot était le plus proche de la réalité. Mais les autres n'en étaient finalement pas moins faux. Juste, t'étais surement pas prêt à les déclamer. Pourtant, quelque part, tu le sais. T'es conscient de ce qui va suivre. Et alors qu'une de ses mains s'approche de ta peau, ta main attrape son poignet et tu la regardes fixement dans les yeux, où ce que tu penses l'être. Me... me juges steup... Parce que tu n'auras pas la force de l'empêcher. Parce que cet exercice, tu l'as accepté.
Et laissant ta tête tomber en arrière, définitivement, tu te laisses couler, relâchant la prise que tu maintenais faiblement sur la chair de la dévoreuse de souvenirs qui est en cet instant ta geôlière. Tes yeux se fixent sur le plafond, sur ces volutes bleutées qui semblent flotter.
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Jeu 19 Jan 2023 - 21:41
Le contact de la poigne chaude de l'Amérindien autour de son poignet l'electrise mais elle refuse cette sensation qu'elle rejette d'emblée. Elle se défait de l'emprise de son ancien amant et pose ses mains à plat sur le matela contre lequel il repose. Elle inspire lentement et l'observe en silence.
" Me... me juges steup... " Un léger froncement de sourcil qu'il ne peut pas aperçevoir dans la semi obscurité, Clio comprend sa requête mal formulée. C'était mal la connaître que de lui demander ça. N'était-ce pas pour sa nature empathique que Pride l'avait choisie ? N'était-ce pas l'objet de des test que la wallonne lui avait fait passer sans même que la blondinette ne s'en rende compte ?
- J'imagine que cette potion est censé te rendre plus... coopératif ?
Le mot est soigneusement choisi en fonction de ce qu'elle observe. Il a l'air défoncé. Un peu de tentacula aurait sûrement eu le même effet... Elle se demande néanmoins quelle seront les conséquences de cette ingestion sur l'expérience qu'elle est censée mener.
- Bon. On va commencer. La privation sensorielle, tu connais ?
Elle se déplace doucement pour se placer derrière la tête de Jolan.
- Tu me fais confiance ?
" Me... me juges steup... " Un léger froncement de sourcil qu'il ne peut pas aperçevoir dans la semi obscurité, Clio comprend sa requête mal formulée. C'était mal la connaître que de lui demander ça. N'était-ce pas pour sa nature empathique que Pride l'avait choisie ? N'était-ce pas l'objet de des test que la wallonne lui avait fait passer sans même que la blondinette ne s'en rende compte ?
- J'imagine que cette potion est censé te rendre plus... coopératif ?
Le mot est soigneusement choisi en fonction de ce qu'elle observe. Il a l'air défoncé. Un peu de tentacula aurait sûrement eu le même effet... Elle se demande néanmoins quelle seront les conséquences de cette ingestion sur l'expérience qu'elle est censée mener.
- Bon. On va commencer. La privation sensorielle, tu connais ?
Elle se déplace doucement pour se placer derrière la tête de Jolan.
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Ven 20 Jan 2023 - 13:28
Tes yeux répondent plus que des mots. Cette potion t'assome réellement, en plus de t'apaiser. Et doucement, ta tête suit le mouvement, acquiescant alors cette vérité. Clio n'a rien à craindre de toi, mais Clio n'a finalement jamais rien eu à craindre. N'était-il pas vrai que, depuis toujours, tu gardais un oeil sur elle ?
- Bon. On va commencer. La privation sensorielle, tu connais ?
Chaque mois. Chaque mois, ton esprit s'enfuyait pour laisser place à la bête. Ca avait d'ailleurs encore été le cas hier. Alors tu n'es pas inquiet, surtout si l'on compte que...
- Tu me fais confiance ?
Toujours... Un mot soufflé, faiblement. Mais pourtant sincère. Tu lui fais confiance, à la blonde. Plus qu'à n'importe qui en ce moment. Mais tu étais incapable de le formuler ça, incapable même de te l'avouer à toi-même plus que de raison. Et alors que tes paupières se ferment, comme pour joindre l'acte à la parole, tu ressens pourtant une impression différente que celle dont tu as l'habitude. Tes muscles se détendent, là où d'ordinaire tout se contracte. La douleur fait place à l'abandon, et le matelas semble disparaitre sous tes doigts. Lorsque tes yeux veulent se rouvrir, le plafond ne réapparait pas. Le gout même de ta salive semble s'absenter, et plus aucun son ne te parvient. Dans cette bulle proche du néant, tu t'apaises encore, bien plus qu'avec la potion. Tu te laisses couler, dans une impression de rien. Tu n'es plus qu'un corps vide, flottant dans l'espace, conscient de ce qu'il t'arrive, mais incroyablement en paix. Tu ne saurais dire combien de temps ce moment dure, mais tu l'apprécies.
Puis il grogne. Tu ne le vois pas, mais tu l'entends. Pas avec tes oreilles, mais bien dans ton esprit. Lui aussi est là. Définitivement, il reste présent. Est-ce que la proximité de son dernier éveil est la raison de cet exercice ? Peut-être.
- Bon. On va commencer. La privation sensorielle, tu connais ?
Chaque mois. Chaque mois, ton esprit s'enfuyait pour laisser place à la bête. Ca avait d'ailleurs encore été le cas hier. Alors tu n'es pas inquiet, surtout si l'on compte que...
- Tu me fais confiance ?
Toujours... Un mot soufflé, faiblement. Mais pourtant sincère. Tu lui fais confiance, à la blonde. Plus qu'à n'importe qui en ce moment. Mais tu étais incapable de le formuler ça, incapable même de te l'avouer à toi-même plus que de raison. Et alors que tes paupières se ferment, comme pour joindre l'acte à la parole, tu ressens pourtant une impression différente que celle dont tu as l'habitude. Tes muscles se détendent, là où d'ordinaire tout se contracte. La douleur fait place à l'abandon, et le matelas semble disparaitre sous tes doigts. Lorsque tes yeux veulent se rouvrir, le plafond ne réapparait pas. Le gout même de ta salive semble s'absenter, et plus aucun son ne te parvient. Dans cette bulle proche du néant, tu t'apaises encore, bien plus qu'avec la potion. Tu te laisses couler, dans une impression de rien. Tu n'es plus qu'un corps vide, flottant dans l'espace, conscient de ce qu'il t'arrive, mais incroyablement en paix. Tu ne saurais dire combien de temps ce moment dure, mais tu l'apprécies.
Puis il grogne. Tu ne le vois pas, mais tu l'entends. Pas avec tes oreilles, mais bien dans ton esprit. Lui aussi est là. Définitivement, il reste présent. Est-ce que la proximité de son dernier éveil est la raison de cet exercice ? Peut-être.
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Mar 24 Jan 2023 - 9:38
La réponse semble sincère. Serait-il seulement capable de mentir à cet instant ? Elle pourrait en profiter pour lui poser quelques question... mais quel intérêt alors qu'elle allait avoir accès à l'entièreté de son esprit ? Elle repousse aussi fort qu'elle le peut cette curiosité malsaine, intéressée.. Ce n'est pas chose facile, pourtant, tant de questions restaient en suspend.
Elle soupire, ne répond pas et se contente d'activer sa manumagie avec douceur. Un a un, elle efface les sens de son ancien amant. Elle prend le temps, lui laissant quelques minutes à chaque fois pour s'habituer à chaque privation. En dernier, elle éteint lentement la luminosité des fioles qui flottent au dessus d'eux et c'est le noir qui les entourent.
Quelques minutes ainsi et l'angoisse saisi Juliet. C'est plus fort qu'elle. Leur dernière discussion lui revient a l'esprit et tourne en boucle dans sa tête... Un sanglot inaudible la secoue alors que l'apaisement entoure le corps du Wauters. La dichotomie est saisissante. Les émotions sont trop fortes. C'est elle qui devrait être allongée sur cette banquette. Elle a le cœur au bord des lèvres, incapable de faire le tri entre la colère, la tristesse, la déception...
Elle se ressaisit vite, Juliet, se rappelant les paroles de @Cataleya Blackthorn quelques semaines plus tôt. Se rappelant pourquoi elle avait prit ce boulot. Se rappelant pourquoi elle avait besoin de s'entraîner. Peu importe sur qui. Faire abstraction. Avec une lenteur exquise, elle diminue l'intensité des sortilèges qui isolent l'Amérindien. Sa main se tend vers lui, comme une invitation. Elle chuchote.
- Ne parle pas. Essaye de ne penser à rien. Reste dans ta bulle.
Elle l'attire doucement jusqu'au fauteuil au sein duquel elle l'installe posant deux doigts sous son menton pour l'inciter à basculer la tête en arrière. Elle fait le tour pour laisser la pensine entre elle et lui et pose ses mains autour de son visage pour que attirer l'arriêre de son crane dans le liquide argenté.
- Tu es prêts ? Il faut que tu te laisses aller... Que tu laisses parler ta conscience.
Elle soupire, ne répond pas et se contente d'activer sa manumagie avec douceur. Un a un, elle efface les sens de son ancien amant. Elle prend le temps, lui laissant quelques minutes à chaque fois pour s'habituer à chaque privation. En dernier, elle éteint lentement la luminosité des fioles qui flottent au dessus d'eux et c'est le noir qui les entourent.
Quelques minutes ainsi et l'angoisse saisi Juliet. C'est plus fort qu'elle. Leur dernière discussion lui revient a l'esprit et tourne en boucle dans sa tête... Un sanglot inaudible la secoue alors que l'apaisement entoure le corps du Wauters. La dichotomie est saisissante. Les émotions sont trop fortes. C'est elle qui devrait être allongée sur cette banquette. Elle a le cœur au bord des lèvres, incapable de faire le tri entre la colère, la tristesse, la déception...
Elle se ressaisit vite, Juliet, se rappelant les paroles de @Cataleya Blackthorn quelques semaines plus tôt. Se rappelant pourquoi elle avait prit ce boulot. Se rappelant pourquoi elle avait besoin de s'entraîner. Peu importe sur qui. Faire abstraction. Avec une lenteur exquise, elle diminue l'intensité des sortilèges qui isolent l'Amérindien. Sa main se tend vers lui, comme une invitation. Elle chuchote.
- Ne parle pas. Essaye de ne penser à rien. Reste dans ta bulle.
Elle l'attire doucement jusqu'au fauteuil au sein duquel elle l'installe posant deux doigts sous son menton pour l'inciter à basculer la tête en arrière. Elle fait le tour pour laisser la pensine entre elle et lui et pose ses mains autour de son visage pour que attirer l'arriêre de son crane dans le liquide argenté.
- Tu es prêts ? Il faut que tu te laisses aller... Que tu laisses parler ta conscience.
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Mar 24 Jan 2023 - 21:31
C'était extrémement facile d'obéir. Un peu comme sous hypnose, comme si mon corps ne m'appartenait pas ou plus, mais dans une forme infinimement différente de ce qu'il pouvait m'arriver mensuellement. J'étais là sans l'être, conscient sans pouvoir réellement réagir, mais surtout sans potion Tue-Loup pour m'affaiblir. J'étais là, suspendu au dessus de ce que pouvait être le lac de mes souvenirs, avec la question présente de "Et si j'y touches ?".
Alors qu'elle m'attire, m'assieds, penche ma tête en arrière, je ne suis finalement pas plus compliqué qu'un pantin, docile comme un agneau, curieux comme d'habitude. Et inspirant profondément, je me laisse aller, je laisse glisser cette conscience qu'elle invoque et je l'emmène dans mes souvenirs. Pour le meilleur et le pire, bien que celui-là, j'essayerai quand même de le lui épargner.
Maman, Maman, regarde !! L'enfant court, la peau modorée trahissant son identité. C'est moi, il y a bien longtemps, courant sur une des plage de ce pays où j'ai grandi. A ma poursuite, une petite frimousse blonde que mon accompagnante reconnaitra peut-être : Ymkje. Et l'enfant montre à celle qu'il appelle Maman plusieurs coquillages dans sa main, avant que la blonde fasse pareil. Y en a tout plein là-bas. La femme sourit, et nous invite à continuer. Et il ne nous en faut pas plus, insouciant que nous sommes pour repartir à la recherche de ces trésors si communs. Un jour de détente, un jour où tout était si doux, si paisible. J'étais peut-être un adopté, mais j'étais heureux. Quelques instants plus tard, une autre silhouette nous rejoint, un peu plus agé. Je la reconnais aussi : Elsje. Et tout s'efface...
Tout s'assombrit, et la scène change. Je la sens revenir, cette peur présente en moi. Le sable se change en sol, les murs poussent et c'est un décor qui sera plus parlant à la médicomage qui se dessine. On est tous assis sur les chaises de la salle d'attente : Parents, enfants, Grands parents, ... Tous sauf elle. Tous sauf Elsje. Genoux ramenés sur mon torse, je me rappelle que je tenais en main le totem de ma mère, la vraie. Et je priais les Esprits de nous laisser Elsje, de ne pas nous l'enlever. J'étais un enfant, mais un enfant qui savait que l'hôpital n'était jamais une bonne chose. J'avais perdu ma mère trop tot, je ne voulais pas que ma cousine de cœur disparaisse aussi. Alors je suppliais intérieurement, faisant parfois bonne figure pour Cookie. Finalement, le médecin s'amène, et les parents vont à sa rencontre. Du haut de mes sept ans, je vois ma tante retenir ses larmes et ses sanglots de ses mains et Arthur remerciait le docteur. Elsje est sauve, mais n'entendra plus jamais les chants des oiseaux.
Alors qu'elle m'attire, m'assieds, penche ma tête en arrière, je ne suis finalement pas plus compliqué qu'un pantin, docile comme un agneau, curieux comme d'habitude. Et inspirant profondément, je me laisse aller, je laisse glisser cette conscience qu'elle invoque et je l'emmène dans mes souvenirs. Pour le meilleur et le pire, bien que celui-là, j'essayerai quand même de le lui épargner.
Maman, Maman, regarde !! L'enfant court, la peau modorée trahissant son identité. C'est moi, il y a bien longtemps, courant sur une des plage de ce pays où j'ai grandi. A ma poursuite, une petite frimousse blonde que mon accompagnante reconnaitra peut-être : Ymkje. Et l'enfant montre à celle qu'il appelle Maman plusieurs coquillages dans sa main, avant que la blonde fasse pareil. Y en a tout plein là-bas. La femme sourit, et nous invite à continuer. Et il ne nous en faut pas plus, insouciant que nous sommes pour repartir à la recherche de ces trésors si communs. Un jour de détente, un jour où tout était si doux, si paisible. J'étais peut-être un adopté, mais j'étais heureux. Quelques instants plus tard, une autre silhouette nous rejoint, un peu plus agé. Je la reconnais aussi : Elsje. Et tout s'efface...
Tout s'assombrit, et la scène change. Je la sens revenir, cette peur présente en moi. Le sable se change en sol, les murs poussent et c'est un décor qui sera plus parlant à la médicomage qui se dessine. On est tous assis sur les chaises de la salle d'attente : Parents, enfants, Grands parents, ... Tous sauf elle. Tous sauf Elsje. Genoux ramenés sur mon torse, je me rappelle que je tenais en main le totem de ma mère, la vraie. Et je priais les Esprits de nous laisser Elsje, de ne pas nous l'enlever. J'étais un enfant, mais un enfant qui savait que l'hôpital n'était jamais une bonne chose. J'avais perdu ma mère trop tot, je ne voulais pas que ma cousine de cœur disparaisse aussi. Alors je suppliais intérieurement, faisant parfois bonne figure pour Cookie. Finalement, le médecin s'amène, et les parents vont à sa rencontre. Du haut de mes sept ans, je vois ma tante retenir ses larmes et ses sanglots de ses mains et Arthur remerciait le docteur. Elsje est sauve, mais n'entendra plus jamais les chants des oiseaux.
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Lun 6 Fév 2023 - 21:23
Ces cheveux dont elle aimait tant le parfum flottent doucement dans le liquide argenté. Impériale, Juliet les ignore. Mieux, elle les repousse vers l'Amérindien, s'assurant d'une meilleure lisibilité des souvenirs auquel il lui laisserait accès. Elle inspire doucement avant d'activer sa magie et d'attirer à elle les souvenirs qui flottent à la surface de l'esprit presque anesthésié du Wauters.
Alors que les images commencent doucement à se refléter, elle plonge dans le souvenir, ses mains rentrant en contact avec celui-ci. Invisible spectatrice, Clio se laisse emporter par l'odeur du sel et par la voix infantile qui résonne sur la plage. Elle reconnait sans mal Ymkje et découvre le visage de celle qui n'a pas donné vie à Jolan, mais celle qui lui a donné son amour. Une famille. La filiation du sang avait peu d'importance pour l'Amérindien. Il le lui avait déjà prouvé... Elle n'apprenait rien.
Elsje, quelques années plus âgée, arrive dans la scène et semble la faire basculer. En queques secondes, le tableau change et il ne fait pas longtemps à Juliet pour reconnaître l'endroit. Un hopital magique. Pas Sainte Mangoust, ni Sainte Marie. Mais un hopital où les visages pressés cotoyaient les visages inquiets. L'enfant qu'est Jolan ne comprends sûrement pas le jargon médical utilisé par le médicomage mais Juliet en saisit chaque nuance... Elle comprends rapidement que la femme qui pleure est la mère d'Elsje, celle qui n'entendrait plus jamais. L'empathie. Jolan en était bourré, même si déjà à l'époque il avait du mal à l'exprimer. Elle ressent toutes les émotions qui le traverse en voit bien que le petit garçon qu'il était n'en exprimait qu'un faible pourcentage. Par crainte ? Par pudeur ? Parce c'était ce qu'on attendait de lui. D'être fort. Ne pas pleurer.
Le regard de la muse se porte sur le petit objet de bois que serre Jolan enfant dans ses mains. Invisible, elle s'approche et de ses mains, elle met en lumière le petit totem, espérant déclencher un nouveau souvenir.
Alors que les images commencent doucement à se refléter, elle plonge dans le souvenir, ses mains rentrant en contact avec celui-ci. Invisible spectatrice, Clio se laisse emporter par l'odeur du sel et par la voix infantile qui résonne sur la plage. Elle reconnait sans mal Ymkje et découvre le visage de celle qui n'a pas donné vie à Jolan, mais celle qui lui a donné son amour. Une famille. La filiation du sang avait peu d'importance pour l'Amérindien. Il le lui avait déjà prouvé... Elle n'apprenait rien.
Elsje, quelques années plus âgée, arrive dans la scène et semble la faire basculer. En queques secondes, le tableau change et il ne fait pas longtemps à Juliet pour reconnaître l'endroit. Un hopital magique. Pas Sainte Mangoust, ni Sainte Marie. Mais un hopital où les visages pressés cotoyaient les visages inquiets. L'enfant qu'est Jolan ne comprends sûrement pas le jargon médical utilisé par le médicomage mais Juliet en saisit chaque nuance... Elle comprends rapidement que la femme qui pleure est la mère d'Elsje, celle qui n'entendrait plus jamais. L'empathie. Jolan en était bourré, même si déjà à l'époque il avait du mal à l'exprimer. Elle ressent toutes les émotions qui le traverse en voit bien que le petit garçon qu'il était n'en exprimait qu'un faible pourcentage. Par crainte ? Par pudeur ? Parce c'était ce qu'on attendait de lui. D'être fort. Ne pas pleurer.
Le regard de la muse se porte sur le petit objet de bois que serre Jolan enfant dans ses mains. Invisible, elle s'approche et de ses mains, elle met en lumière le petit totem, espérant déclencher un nouveau souvenir.
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Ven 10 Fév 2023 - 11:37
Cette contrée, ces paysages, je ne les avais pas revu depuis si longtemps. Je ne suis jamais retourné dans mon véritable foyer, là où vivent les miens. Là où elle, elle est née. Je me revois, si jeune. Mes premiers souvenirs, tellement plus vagues et flous. Je cours après les chevaux, habillé pour l'occasion dans cette tenue traditionnel de mon peuple. Je ne vis pas avec eux, parce que c'est le sort qui est celui de ma mère, de sa nature sorcière, des choix qu'elle a fait jadis, mais du haut de mes presque cinq ans, qu'est-ce que j'en ai à faire ? Quand vous êtes un cheyenne et que vous avait l'occasion de revenir ici, au milieu des tipis, la vie prend tout une autre dimensions. Les rêves de vos copains, vous les vivez...
C'est la tristesse qui m'envahit, c'est une larme qui coule sur ma joue alors que je me voit, revenir vers ma mère, lui offrir un calin, lui parler en natif. Mes lèvres bougent en même temps que celle de l'enfant, parce que cette langue sera à jamais ma langue maternelle, celle qui me touche infiniment plus. J'ignore si mon invitée comprend les mots, mais elle me parle de ce totem, qu'elle porte autour du coup. L'aigle, symbole de sagesse en premier lieu. Mais aussi d'endurance, au regard de sa capacité à parcourir d'immense distances sans s'épuiser ainsi qu'au choix qu'il doit faire arriver à un certain stade de sa vie.
Tout s'emmêle dans ce souvenir, et ce qui était un cactus devient un appareil de mesure. La chaise le lit d'hopital. La position assise de ma mère devient une position allongée. Mais ma main reste dans la sienne. Elle me fait jurer, en anglais cette fois, d'être sage. D'être le grand garçon, l'homme de sa vie qu'elle ne verra malheureusement pas grandir. A contrario de son Totem, elle ne pourra pas allonger sa vie de moitié. La maladie qui s'apprête à refermer ses griffes sur elle est plus forte, trop forte pour lui laisser une simple chance de survie. Mais elle a pris des dispositions pour moi. Ce sont ses amis, les Wauters, qui vont veiller sur moi. Elle refuse que je pleure, elle me laisse aller avec eux, en me laissant cet héritage d'elle, ce totem que j'ai longtemps porté.
Ma mère de substitution m'emmene dans ce couloir qui semble s'assombrir. Mais son sourire est là, présent. Je l'entends me parler. Je l'entends me rassurer. J'ai confiance parce que je l'ai déjà rencontrer et...
JOLAAAN ! JOLAAAN !
L'obscurité est épaisse. Le sourire de ma mère s'est changé alors que le souvenir que l'on visite également différent. Il est monté dans le ciel, prenant une forme ronde, blanche, et éclairant à peine cette foret que je connais par coeur. Je les entends crier. Je les entends m'appeler. Mais on joue à cache-cache alors, pourquoi répondrais-je ? Pourquoi ... La tristesse cède le pas à la peur, à cause de cette branche qui craque. A cause de cette forme qui se dessine. A cause de ses yeux que mon esprit retient à la couleur du sang. L'animal me charge, m'attaque et m'atteint alors qu'un hurlement s'échappe de mes lèvres. La douleur s'invite dans mon esprit, alors que des jets de magie chasse l'animal. Elle s'agenouille près de moi, ma mère. Leur deux visage se mélangent, produit de la douleur, et la plaie à ma hanche se marque, brulante et vive. Je n'avais que huit ans alors. Huit ans, c'est jeune pour autant de malheurs.
C'est la tristesse qui m'envahit, c'est une larme qui coule sur ma joue alors que je me voit, revenir vers ma mère, lui offrir un calin, lui parler en natif. Mes lèvres bougent en même temps que celle de l'enfant, parce que cette langue sera à jamais ma langue maternelle, celle qui me touche infiniment plus. J'ignore si mon invitée comprend les mots, mais elle me parle de ce totem, qu'elle porte autour du coup. L'aigle, symbole de sagesse en premier lieu. Mais aussi d'endurance, au regard de sa capacité à parcourir d'immense distances sans s'épuiser ainsi qu'au choix qu'il doit faire arriver à un certain stade de sa vie.
Tout s'emmêle dans ce souvenir, et ce qui était un cactus devient un appareil de mesure. La chaise le lit d'hopital. La position assise de ma mère devient une position allongée. Mais ma main reste dans la sienne. Elle me fait jurer, en anglais cette fois, d'être sage. D'être le grand garçon, l'homme de sa vie qu'elle ne verra malheureusement pas grandir. A contrario de son Totem, elle ne pourra pas allonger sa vie de moitié. La maladie qui s'apprête à refermer ses griffes sur elle est plus forte, trop forte pour lui laisser une simple chance de survie. Mais elle a pris des dispositions pour moi. Ce sont ses amis, les Wauters, qui vont veiller sur moi. Elle refuse que je pleure, elle me laisse aller avec eux, en me laissant cet héritage d'elle, ce totem que j'ai longtemps porté.
Ma mère de substitution m'emmene dans ce couloir qui semble s'assombrir. Mais son sourire est là, présent. Je l'entends me parler. Je l'entends me rassurer. J'ai confiance parce que je l'ai déjà rencontrer et...
JOLAAAN ! JOLAAAN !
L'obscurité est épaisse. Le sourire de ma mère s'est changé alors que le souvenir que l'on visite également différent. Il est monté dans le ciel, prenant une forme ronde, blanche, et éclairant à peine cette foret que je connais par coeur. Je les entends crier. Je les entends m'appeler. Mais on joue à cache-cache alors, pourquoi répondrais-je ? Pourquoi ... La tristesse cède le pas à la peur, à cause de cette branche qui craque. A cause de cette forme qui se dessine. A cause de ses yeux que mon esprit retient à la couleur du sang. L'animal me charge, m'attaque et m'atteint alors qu'un hurlement s'échappe de mes lèvres. La douleur s'invite dans mon esprit, alors que des jets de magie chasse l'animal. Elle s'agenouille près de moi, ma mère. Leur deux visage se mélangent, produit de la douleur, et la plaie à ma hanche se marque, brulante et vive. Je n'avais que huit ans alors. Huit ans, c'est jeune pour autant de malheurs.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3799
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Lun 13 Fév 2023 - 19:55
Ses gestes sont doux et précis. Elle craint plus que tout de faire des erreurs qui pourraient avoir des répercussions sur la mémoire et donc la psychée de ses sujets. Avec une infinie tendresse, la douce Blackthorn illumine le totem que l’enfant qu’avait été Jolan tient entre ses mains.
Le totem reste mais le paysage change mais cette fois les détails ne sont plus aussi vivaces. Elle semble plongée dans une peinture d’impressionniste tant tout est flou. Elle n’a aucun mal à reconnaître Jolan encore un peu plus jeune. Il a des traces de peintures sur chaque joue et ses yeux racontent l’innocence qui est alors la sienne. Elle ne comprend pas la langue qu’il utilise mais il semble heureux. Heureux mais comme sa mère, en retrait.
De nouveau à l'hôpital. Toujours le même binôme mère-enfant mais l’enfant à grandi et la mère… Des paroles que Juliet ne comprends pas, pourtant il ne fait aucun doute que cette femme est gravement malade. La perte est implicite, le manque est là mais pas de sentiment d’abandon. Jolan n’est pas seul, il ne l’a jamais vraiment été…
Juliet sursaute. La voix qui l’appelle la transperce d’effroi et elle connaît assez le Wauters pour savoir à quoi elle va assister. Les larmes la menacent alors que la hanche de l’enfant est lacérée par des crocs qui vont changer sa vie. Le sang coule et entraîne avec lui l’innocence alors que les responsabilités infectent le système nerveux du nouveau loup.
Elle le savait Juliet, qu’elle pourrait être impactée par les images qu’elle verrait. Mais comment pouvait-elle être à ce point dévastée ? Elle avait l’impression que c’était son propre fils qui venait de se faire mordre et de voir sa vie basculer. Elle a l’impression que sa propre hanche brûle. Était-ce si intense parce que sa relation avec le Wauters l’était ? Elle n’avait jamais ressenti à ce point les sensations des autres de ses sujets…
Clio ne fait plus dans la dentelle et se met à la recherche active d'un souvenir agréable. Le premier qui lui revient à l'esprit, c'est la maison du bonheur. Elle a assez de souvenir elle même de cet endroit ou Jolan a vécu en colocation pour fouiller sa mémoire à la recherche de quelques souvenirs plus doux...
Le totem reste mais le paysage change mais cette fois les détails ne sont plus aussi vivaces. Elle semble plongée dans une peinture d’impressionniste tant tout est flou. Elle n’a aucun mal à reconnaître Jolan encore un peu plus jeune. Il a des traces de peintures sur chaque joue et ses yeux racontent l’innocence qui est alors la sienne. Elle ne comprend pas la langue qu’il utilise mais il semble heureux. Heureux mais comme sa mère, en retrait.
De nouveau à l'hôpital. Toujours le même binôme mère-enfant mais l’enfant à grandi et la mère… Des paroles que Juliet ne comprends pas, pourtant il ne fait aucun doute que cette femme est gravement malade. La perte est implicite, le manque est là mais pas de sentiment d’abandon. Jolan n’est pas seul, il ne l’a jamais vraiment été…
Juliet sursaute. La voix qui l’appelle la transperce d’effroi et elle connaît assez le Wauters pour savoir à quoi elle va assister. Les larmes la menacent alors que la hanche de l’enfant est lacérée par des crocs qui vont changer sa vie. Le sang coule et entraîne avec lui l’innocence alors que les responsabilités infectent le système nerveux du nouveau loup.
Elle le savait Juliet, qu’elle pourrait être impactée par les images qu’elle verrait. Mais comment pouvait-elle être à ce point dévastée ? Elle avait l’impression que c’était son propre fils qui venait de se faire mordre et de voir sa vie basculer. Elle a l’impression que sa propre hanche brûle. Était-ce si intense parce que sa relation avec le Wauters l’était ? Elle n’avait jamais ressenti à ce point les sensations des autres de ses sujets…
Clio ne fait plus dans la dentelle et se met à la recherche active d'un souvenir agréable. Le premier qui lui revient à l'esprit, c'est la maison du bonheur. Elle a assez de souvenir elle même de cet endroit ou Jolan a vécu en colocation pour fouiller sa mémoire à la recherche de quelques souvenirs plus doux...
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Mar 14 Fév 2023 - 11:04
Entre nous, une fois.
Etait-ce parce que c'était toi qui sondait mon cerveau ? Ou parce que le bonheur avait été exigé de ton propre esprit ? La netteté de ce souvenir était bien plus importante. Je te voyais presque blottie contre moi, édictant ta règle. J'entendais encore la musique et nos amis qui faisaient la fête. Et tous les autres d'ailleurs aussi. J'avais presque la sensation de mes cheveux humides sur le haut de mes épaules. Et toi...
Tu étais venue. Tu avais cédé. Dans cet éternel jeu où j'étais comme Coyote et toi le Bip-bip que je me vantais d'attraper un jour, tu te laissais prendre avec cette simple condition. Pensais-tu alors que je ferais marche arrière ? Pensais-tu que j'allais renoncer, faire demi-tour, me dégonfler ? Ce n'est pas ainsi qu'elle m'avait appris, Raven. Le tango qui s'ensuit, il n'a cependant rien de commun. Qu'importe le nombre de fois où j'avais pu le faire, le nombre de partenaires que j'avais eu, cette fois-là, je voulais vraiment exceller. A cause de ta règle, qui annoncait que ce moment serait unique, que je n'aurais pas, jamais, d'autre chances. Alors je voulais tout te donner.
Est-ce que je pensais aux conséquences ? Non. Ni à Grace, ni à ce qui pourrait naitre de ce moment. Je ne pensais qu'à toi, à te satisfaire par chacune de mes caresses, chacun de mes actes, car dans ta plénitude se cacherait mon bonheur. Dans le fait de te rendre heureuse, d'entendre et de ressentir ton extase, j'étais comblé. J'oubliais tout, jusqu'à ma malédiction. Jusqu'à cette épée de Damoclès, cette guillotine qui s'abattait sur mois chaque mois, s'emparant de mon âme. L'image du loup, sa force, sa vitalité, tout disparaissait pour laisser la toile de ma vie s'illuminer au son de notre idylle, si courte soit elle.
Quelques instants, ton visage changeaient cependant, prenant des apparences d'une autre. Sur ton épaule naissait un tatouage, identique à celui de Grace, ta chevelure devenait de jais, semblable à celle de Maria ou tes gestes semblaient parfois me guider, me dicter une conduite à avoir comme l'aurait fait Raven. Mais malgré ces courtes incohérences, tout définitivement n'était que plaisir ce soir-là. Cette nuit-la t'appartenait, et cela même si des sons de reproches semblaient sortir au loin, écho de ce que serait ma confrontation avec ta meilleure amie le lendemain. Il n'y avait pas de regrets, pas d'amertume. Et il n'y en aurait jamais.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Ven 17 Fév 2023 - 19:43
Elle n’est rentrée qu’une fois dans cette pièce et pourtant… pourtant la douce Blackthorn aurait rougit si c’était matériellement qu’elle se retrouvait dans cette chambre. Mais elle n’est qu’une ombre et ce n’est qu’un souvenir. Et si elle avait rougit, c’est parce qu’elle se voyait, se pâmant contre le corps de Jolan.
Elle se voit céder, édicter cette règle qui aura tenu un peu plus de quatre saisons. Elle se voit embrasser l’Amerindien comme si sa vie en dépendait. Elle se souvient comme si c’était hier de ce qu’elle avait ressenti. Cette sensation d’être transportée. Et ce n’était pas parce que le Wauters l’avait soulevée pour la tenir tout contre lui. Elle avait mis tout cela sur le compte de l’envie, du désir. Sur quoi d’autre ?
Dans son souvenir, ça avait duré toute la nuit. En réalité, quelques minutes avaient suffi pour qu’ils rejoignent le septième ciel. D’ailleurs, la scène se déroule sous ses yeux et ça va un peu trop vite. Le voir d’un point de vue extérieur est encore plus déstabilisant. Il la déshabille, elle gémit, Juliet ne tient pas être spectatrice de cet instant, même s’il avait marqué un tournant certain de sa vie.
Elle n’a pas le temps d’invoquer un autre souvenir qu’elle remarque les changements qui s’opèrent. Ce n’est plus elle. C’est une autre. Elle frissonne. Combien avaient été comme elle, installée puis déshabillée dans ce lit ? Sûrement un certain nombre. Et même si elle ne préférait pas connaître le nombre, elle se rend compte qu’une pointe de jalousie est venue piquer son cœur là où elle se pensait sincèrement imperméable à tout cela.
Que voulait dire ce souvenir ? Elle n’était pas sûre de pouvoir en dire quoi que ce soit étant donné qu’elle en était le sujet principal. Que voulait exprimer ces changements qui la touchaient dans ce souvenir ? Qu’elle était une parmi tant d’autres ? Elle le savait. Elle pensait que ça n’avait pas d’importance, mais ça en avait. Et ce n’était pas qu’une question d’ego mais peut-être un petit peu…
Elle panique presque alors qu’elle voit le tatouage de Grâce se former sur son épaule. Elle se concentre sur sa meilleure amie, espérant invoquer un autre souvenir ausein duquel Clio ne serait pas incluse.
Elle se voit céder, édicter cette règle qui aura tenu un peu plus de quatre saisons. Elle se voit embrasser l’Amerindien comme si sa vie en dépendait. Elle se souvient comme si c’était hier de ce qu’elle avait ressenti. Cette sensation d’être transportée. Et ce n’était pas parce que le Wauters l’avait soulevée pour la tenir tout contre lui. Elle avait mis tout cela sur le compte de l’envie, du désir. Sur quoi d’autre ?
Dans son souvenir, ça avait duré toute la nuit. En réalité, quelques minutes avaient suffi pour qu’ils rejoignent le septième ciel. D’ailleurs, la scène se déroule sous ses yeux et ça va un peu trop vite. Le voir d’un point de vue extérieur est encore plus déstabilisant. Il la déshabille, elle gémit, Juliet ne tient pas être spectatrice de cet instant, même s’il avait marqué un tournant certain de sa vie.
Elle n’a pas le temps d’invoquer un autre souvenir qu’elle remarque les changements qui s’opèrent. Ce n’est plus elle. C’est une autre. Elle frissonne. Combien avaient été comme elle, installée puis déshabillée dans ce lit ? Sûrement un certain nombre. Et même si elle ne préférait pas connaître le nombre, elle se rend compte qu’une pointe de jalousie est venue piquer son cœur là où elle se pensait sincèrement imperméable à tout cela.
Que voulait dire ce souvenir ? Elle n’était pas sûre de pouvoir en dire quoi que ce soit étant donné qu’elle en était le sujet principal. Que voulait exprimer ces changements qui la touchaient dans ce souvenir ? Qu’elle était une parmi tant d’autres ? Elle le savait. Elle pensait que ça n’avait pas d’importance, mais ça en avait. Et ce n’était pas qu’une question d’ego mais peut-être un petit peu…
Elle panique presque alors qu’elle voit le tatouage de Grâce se former sur son épaule. Elle se concentre sur sa meilleure amie, espérant invoquer un autre souvenir ausein duquel Clio ne serait pas incluse.
SUNSHINE
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Mar 21 Fév 2023 - 8:24
Tout s'emmêle à nouveau, se brouille pour laisser apparaitre une autre scène alors que Clio l'exige. Deux étages plus bas, tu entres dans cette pièce après une dernière étreinte à Ymkje, en traversant le mur. Les runes sont présentes au dessus de cette porte cachée, dans le but de protéger les autres de la bête.
Dans ce rectangle, cette geole artisanale, un lit présent et une légère table basse où se trouve poser une fiole au liquide qu'elle reconnaitra surement. Tu la saisis, après un message reçu de @Raven Stone pour la boire d'une traite, maudissant le loup. Mais le résultat ne se fait pas attendre. A peine dans ta gorge, le liquide te brule l'œsophage et tu le recrache, pris par cette douleur qui se fait de plus en plus fréquente ces derniers temps. Comme à l'époque, quand le Loup avait fini par prendre le dessus.
A genoux, tu luttes, tu te débats, tu hurles et tu souffres tandis que par inadvertance, ton téléphone compose le numéro de celle dont tu as trompé la confiance quelques jours plus tôt. Sa voix se dessine dans l'atmosphère, alors que tu gémis encore de douleurs, conséquence mensuelle de ta transformation. Et finalement le téléphone se brise quelques instants avant que @Grace de Launay ne trouve l'entrée de la pièce. Akhela ne met pas longtemps avant de prendre le dessus, et revoir cette scène te fait détourner le regard. La peine que tu ressens pour celle que tu aimais vient se marier à la rage que tu utilises pour combattre l'animal. Mais la Bête est plus forte, trop à cause de la potion que tu te révèles incapable de boire complétement.
Tu griffes son épaules, à l'endroit du tatouage, provoquant cette cicatrice au sujet de laquelle la De Launay mentira les jours suivants sur son origine, avant qu'elle ne te repousse dans un geste salvateur. Et lorsque le loup se relève, c'est ta cousine qui vient s'interposer, défiant l'animal dans sa langue maternelle, tentant de maintenir la rage qui t'habite à coup de sortilèges tantôt défensif, tantôt offensif. Même elle, presque jumelle avec qui tu as grandis, soeur de coeur que tu chéris, tes griffes viennent la blesser et la honte s'invite dans tes souvenirs. La honte autant que la peur. Car elle est là ta plus grande peur : transmettre à quelqu'un ta malédiction. Ce sort, tu ne le souhaites à personne.
Ton esprit présent lutte alors, voulant de lui-même changer de souvenir. Et la scène change, plus difficilement. La voix qui se dessine, c'est celle de la Summerbee qui te visite. Alors qu'elle vient t'annoncer qu'elle est enceinte. Qu'il s'agit peut-être de ton enfant. Et la peur est toujours là, plus forte encore, tenace. Pourtant, malgré que cela t'effraie, t'horrifie, tu ne veux pas la laisser affronter cela seule. Tu refuses de ne pas être là, parce que ce n'est pas ainsi que l'on t'a éduqué. Ce n'est pas là les valeurs que l'on t'a appris à appliquer, qui régente ta vie autant que ton esprit. Tu t'enquiers de ce qu'elle veut, avant de te soucier même de toi, lui assurant que tu serais là pour la soutenir, qu'importe le prix. A ce moment là, même si ton épouvantard pouvait se réaliser, tu ne nierais pas le bonheur que tu ressentais à te dire que tu étais devenu quelqu'un de bien. Ta vie, sans être parfaite, était belle.
Dans ce rectangle, cette geole artisanale, un lit présent et une légère table basse où se trouve poser une fiole au liquide qu'elle reconnaitra surement. Tu la saisis, après un message reçu de @Raven Stone pour la boire d'une traite, maudissant le loup. Mais le résultat ne se fait pas attendre. A peine dans ta gorge, le liquide te brule l'œsophage et tu le recrache, pris par cette douleur qui se fait de plus en plus fréquente ces derniers temps. Comme à l'époque, quand le Loup avait fini par prendre le dessus.
A genoux, tu luttes, tu te débats, tu hurles et tu souffres tandis que par inadvertance, ton téléphone compose le numéro de celle dont tu as trompé la confiance quelques jours plus tôt. Sa voix se dessine dans l'atmosphère, alors que tu gémis encore de douleurs, conséquence mensuelle de ta transformation. Et finalement le téléphone se brise quelques instants avant que @Grace de Launay ne trouve l'entrée de la pièce. Akhela ne met pas longtemps avant de prendre le dessus, et revoir cette scène te fait détourner le regard. La peine que tu ressens pour celle que tu aimais vient se marier à la rage que tu utilises pour combattre l'animal. Mais la Bête est plus forte, trop à cause de la potion que tu te révèles incapable de boire complétement.
Tu griffes son épaules, à l'endroit du tatouage, provoquant cette cicatrice au sujet de laquelle la De Launay mentira les jours suivants sur son origine, avant qu'elle ne te repousse dans un geste salvateur. Et lorsque le loup se relève, c'est ta cousine qui vient s'interposer, défiant l'animal dans sa langue maternelle, tentant de maintenir la rage qui t'habite à coup de sortilèges tantôt défensif, tantôt offensif. Même elle, presque jumelle avec qui tu as grandis, soeur de coeur que tu chéris, tes griffes viennent la blesser et la honte s'invite dans tes souvenirs. La honte autant que la peur. Car elle est là ta plus grande peur : transmettre à quelqu'un ta malédiction. Ce sort, tu ne le souhaites à personne.
Ton esprit présent lutte alors, voulant de lui-même changer de souvenir. Et la scène change, plus difficilement. La voix qui se dessine, c'est celle de la Summerbee qui te visite. Alors qu'elle vient t'annoncer qu'elle est enceinte. Qu'il s'agit peut-être de ton enfant. Et la peur est toujours là, plus forte encore, tenace. Pourtant, malgré que cela t'effraie, t'horrifie, tu ne veux pas la laisser affronter cela seule. Tu refuses de ne pas être là, parce que ce n'est pas ainsi que l'on t'a éduqué. Ce n'est pas là les valeurs que l'on t'a appris à appliquer, qui régente ta vie autant que ton esprit. Tu t'enquiers de ce qu'elle veut, avant de te soucier même de toi, lui assurant que tu serais là pour la soutenir, qu'importe le prix. A ce moment là, même si ton épouvantard pouvait se réaliser, tu ne nierais pas le bonheur que tu ressentais à te dire que tu étais devenu quelqu'un de bien. Ta vie, sans être parfaite, était belle.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
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» nature du sang : sang-pur
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» année d'études : 7eme année
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Ven 24 Fév 2023 - 14:51
Une seconde, elle se sent un peu mieux. Juste une seconde, alors qu’elle quitte cette scène où toutes les conquêtes de Jolan semblent se fondre en elle, comme voulant prendre cette place qu’elle ne pensait jamais vouloir. Mais cela ne dure qu’une seconde. Il lui suffit de voir l’environnement et le stress qui se lit sur les traits de Jolan pour comprendre ce qui se passe dans cette scène.
De par ses études, elle connaît parfaitement le processus de transformation d’un loup-garou. Elle le connaît par cœur. Mais entre le savoir et le voir, il y a tout un monde de douleur et d’angoisse que Juliet se prend de plein fouet. Sa gorge se noue alors qu’elle regarde le Cheyenne se tordre de douleur au sol. Les larmes coulent le long de ses joues alors que les os se brisent et que la colonne vertébrale se reconstruit dans des craquements sourds. Elle a envie de hurler contre Grâce qui n’a pas la présence d’esprit de rester en retrait, s’approchant du loup, ignorant les protections runiques parcourant les murs. Elle s’inquiète pour Ym qui, n’écoutant que son courage, s’interpose entre la belle et la bête. Elle connaît la fin de cette histoire et pourtant les images la prennent au tripes. Elle ressent la honte de Jolan, celle de ne pas avoir su maîtriser l'in-maîtrisable. La peur de les infecter, elles aussi.
Le décor change. Les murs de la cave de la maison du bonheur se couvrent de dessin d’enfants et de poster d’animaux fantastiques. Ce veaudelune dessiné aux craies grasses lui indique qu’elle connaît l’endroit avant même de se voir dans le souvenir de son amant. Citron et Papillons. Elle n’est venu qu’une fois dans cette crèche où travaillait Jolan. C’était le jour où elle avait annoncé à l’Amerindien qu’elle était enceinte et que potentiellement l’enfant était de lui.
Elle se souvient comme si c’était hier de cet instant. Elle se souvient du jus de fruit qu’elle a a peine entamé mais qu’il avait soigneusement pressé pour elle. Elle se souvient de cette main chaude sur la sienne qui l’invitait à se confier. Un rêve en comparaison au cauchemar que lui avait fait vivre Octave Muller.
Connaissant la scène, la jeune femme se concentre sur les émotions de Jolan en faisant attention a les dissocier des siennes. Comme elle, il avait peur. Mais pas de la même chose. Cette peur encore d’infecter, même indirectement, un être innocent. Juliet avait fait des recherches.. il avait raison d’avoir peur… Elle ressent également une forme pure et douce de joie. Et Juliet sait bien que ce n’était pas la sienne. Alors même que la douce Blackthorn n’était pas capable de s’enthousiasmer à l’idée d’être mère, Jolan lui, ressentait déjà un élan de bonheur à l’idée d’avoir un fils. La profonde tristesse qu’elle ressent, ce sont ces sentiments à l’instant présent. Ce fils qui n’est jamais arrivé. Cet enfant qu’ils n’auront jamais eu.
De par ses études, elle connaît parfaitement le processus de transformation d’un loup-garou. Elle le connaît par cœur. Mais entre le savoir et le voir, il y a tout un monde de douleur et d’angoisse que Juliet se prend de plein fouet. Sa gorge se noue alors qu’elle regarde le Cheyenne se tordre de douleur au sol. Les larmes coulent le long de ses joues alors que les os se brisent et que la colonne vertébrale se reconstruit dans des craquements sourds. Elle a envie de hurler contre Grâce qui n’a pas la présence d’esprit de rester en retrait, s’approchant du loup, ignorant les protections runiques parcourant les murs. Elle s’inquiète pour Ym qui, n’écoutant que son courage, s’interpose entre la belle et la bête. Elle connaît la fin de cette histoire et pourtant les images la prennent au tripes. Elle ressent la honte de Jolan, celle de ne pas avoir su maîtriser l'in-maîtrisable. La peur de les infecter, elles aussi.
Le décor change. Les murs de la cave de la maison du bonheur se couvrent de dessin d’enfants et de poster d’animaux fantastiques. Ce veaudelune dessiné aux craies grasses lui indique qu’elle connaît l’endroit avant même de se voir dans le souvenir de son amant. Citron et Papillons. Elle n’est venu qu’une fois dans cette crèche où travaillait Jolan. C’était le jour où elle avait annoncé à l’Amerindien qu’elle était enceinte et que potentiellement l’enfant était de lui.
Elle se souvient comme si c’était hier de cet instant. Elle se souvient du jus de fruit qu’elle a a peine entamé mais qu’il avait soigneusement pressé pour elle. Elle se souvient de cette main chaude sur la sienne qui l’invitait à se confier. Un rêve en comparaison au cauchemar que lui avait fait vivre Octave Muller.
Connaissant la scène, la jeune femme se concentre sur les émotions de Jolan en faisant attention a les dissocier des siennes. Comme elle, il avait peur. Mais pas de la même chose. Cette peur encore d’infecter, même indirectement, un être innocent. Juliet avait fait des recherches.. il avait raison d’avoir peur… Elle ressent également une forme pure et douce de joie. Et Juliet sait bien que ce n’était pas la sienne. Alors même que la douce Blackthorn n’était pas capable de s’enthousiasmer à l’idée d’être mère, Jolan lui, ressentait déjà un élan de bonheur à l’idée d’avoir un fils. La profonde tristesse qu’elle ressent, ce sont ces sentiments à l’instant présent. Ce fils qui n’est jamais arrivé. Cet enfant qu’ils n’auront jamais eu.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Ven 24 Fév 2023 - 23:04
Tout se mélange encore, une nouvelle fois. Le sujet qu'était cet enfant reste présent mais la scène change encore. Un souvenir que je voulais oublier, pour autant que possible. Elle me le claque a la figure, que rien ne prouvait que l'enfant était de moi. Mais je n'en avais rien à faire qu'il soit de moi ou d'un autre. Avait-il demande quoi que ce soit ce petit ange? Je l'aurais reconnu même si il était totalement différent. Il aurait eu un père, réel ou de substitution. Parce qu'elle avait choisi de le garder, et que diable je rêvais de l'aider, de la soutenir dans ce choix. Et parce que lui, petit être sans défense ne méritait pas de souffrir. Mais voilà, avec Victor a l'hôpital, Ymkje en furie contre Juliet, j'avais compris que quelque chose n'allait pas et j'avais tente d'en savoir plus. Jusqu'à me retrouver devant Lucrèce. La diablesse summerbee faisait barrage, opposition baguette parée et me repousser sans une once d'hésitation.
Les mots qu'elle employa a ce moment là, je les pris tels des coups de fouets au visage, alors qu'elle m'envoyait me faire foutre en guise de formule de politesse. Le savais-tu à l'époque, qu'elle m'avait repoussé de la sorte ? Avais tu seulement changer d'avis ? J'aurais pu l'entendre, l'accepter si seulement ces mots venaient de toi. Au lieu de ça, je me faisais jeter encore, comme un malpropre parce que bien sûr, ma baguette ne se levait jamais sur une femme.
Je la maudissais, tout autant que toi, forcé de croire l'innommable vérité : tu avais perdu ton enfant, celui qui aurait pu être le nôtre. Tu refusais de me voir, de me parler, alors même que moi j'avais répondu présent. J'avais été là qu'importe les difficultés que cette histoire pouvait générer. Je t'ai hais, légèrement, de me traiter ainsi, avec ce mépris que tes pairs au sang délicat sont capables. Je t'en ai voulu de ne pas avoir daigne me parle, laissant cette peste me rejetter à ta place.
Je suis parti aussi à cause de ça, que je l'admettre ou non.
Les mots qu'elle employa a ce moment là, je les pris tels des coups de fouets au visage, alors qu'elle m'envoyait me faire foutre en guise de formule de politesse. Le savais-tu à l'époque, qu'elle m'avait repoussé de la sorte ? Avais tu seulement changer d'avis ? J'aurais pu l'entendre, l'accepter si seulement ces mots venaient de toi. Au lieu de ça, je me faisais jeter encore, comme un malpropre parce que bien sûr, ma baguette ne se levait jamais sur une femme.
Je la maudissais, tout autant que toi, forcé de croire l'innommable vérité : tu avais perdu ton enfant, celui qui aurait pu être le nôtre. Tu refusais de me voir, de me parler, alors même que moi j'avais répondu présent. J'avais été là qu'importe les difficultés que cette histoire pouvait générer. Je t'ai hais, légèrement, de me traiter ainsi, avec ce mépris que tes pairs au sang délicat sont capables. Je t'en ai voulu de ne pas avoir daigne me parle, laissant cette peste me rejetter à ta place.
Je suis parti aussi à cause de ça, que je l'admettre ou non.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3799
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Sam 25 Fév 2023 - 10:04
" Qu'est ce que tu ne comprends pas dans la phrase "elle ne veut voir personne" Wauters ? " Juliet sursaute en entendant cette voix qu'elle reconnait si bien. Qu'elle n'a plus entendu depuis si longtemps. La douce Lucrèce n'avait rien de doux à cet instant. Baguette pointée sur la poitrine de Jolan, elle lui barre férocement le passage.
" Absolument rien ne justifie ta présence, rien ne prouve que c'est ton enfant ". Elle est sans pitié, la De Gray. Protégeant sa petite soeur de coeur du monde extérieur, corps et âme. Il est vrai qu'à cet instant, Juliet n'avait voulu voir personne d'autre que Luce qui l'avait acceuillit chez elle. Même Lorcan avait interdiction de passer le seuil de sa propre chambre d'ami bien qu'il avait souvent la délicate attention de lui préparer des repas que la Blackthorn ne mangeait pas. Parce qu'elle n'avait pas d'appétit. Et parce que la cuisine du Tahamaru était infecte. C'était Elio qui avait finalement su passer le pas de cette porte, profitant de l'absence du couple légalement locataire, sortant Juliet de sa léthargie. Aux mots de la Summerbee, elle voit autant qu'elle ressent la frustration de Jolan. Ne pas comprendre pourquoi il est ainsi repoussé. Il insiste tant et si bien que...
" Il n'y a plus d'enfant Jolan ! Il n'est plus là ! Juliet a fait une fausse couche et a perdu tellement de sang que t'en aurais le tournis. Elle a besoin de repos. Et de calme. Pas de drama à deux noises ! Alors maintenant tu dégages du seuil de ma porte où je te jete un malefice dont t'es pas prêt de te débarasser." La gorge de Juliet se serre, cette fois les larmes coulent se mélangeant aux souvenirs du Wauters. La frustration qu'il ressentait se transforme en colère sourde. L'inquiétude en tristesse infinie. Elle n'avait jamais réalisé a quel point elle avait blessé Jolan. Même si c'était involontaire, c'est bien elle qui avait supplié Lucrèce d'empêcher toute visite. Elle se souvient de ce mois d'Aout. Elle n'avait plus la force de rien. Prendre une douche était une épreuve. Les larmes l'épuisaient jusqu'à la moëlle. Elle pleurait jour et nuit jusqu'à ce que l'apathie de la fatigue s'abatte sur elle. Elle était incapable de dormir. Cherchant encore et toujours ce qui avait pu déclencher cette fausse couche alors que tout allait bien, persuadée qu'elle avait mal fait quelque-chose a un moment ou a un autre.
Et il était parti. Jolan était parti. Ce sentiment d'abandon l'avait prise aux tripes quand elle était sortie de sa quarantaine. Elle comprenait mieux maintenant. D'un geste, elle efface les larmes imaginaires, se promettant de s'excuser auprès de son ami dès qu'ils en auraient finit avec cette séance confessionnelle plus éprouvante que jamais. Doucement, elle oriente les souvenirs du Cheyenne loin de ceux qu'ils partagent. Que s'était il passé après son départ d'Inverness ? Il ne lui avait rien dit ou presque.
" Absolument rien ne justifie ta présence, rien ne prouve que c'est ton enfant ". Elle est sans pitié, la De Gray. Protégeant sa petite soeur de coeur du monde extérieur, corps et âme. Il est vrai qu'à cet instant, Juliet n'avait voulu voir personne d'autre que Luce qui l'avait acceuillit chez elle. Même Lorcan avait interdiction de passer le seuil de sa propre chambre d'ami bien qu'il avait souvent la délicate attention de lui préparer des repas que la Blackthorn ne mangeait pas. Parce qu'elle n'avait pas d'appétit. Et parce que la cuisine du Tahamaru était infecte. C'était Elio qui avait finalement su passer le pas de cette porte, profitant de l'absence du couple légalement locataire, sortant Juliet de sa léthargie. Aux mots de la Summerbee, elle voit autant qu'elle ressent la frustration de Jolan. Ne pas comprendre pourquoi il est ainsi repoussé. Il insiste tant et si bien que...
" Il n'y a plus d'enfant Jolan ! Il n'est plus là ! Juliet a fait une fausse couche et a perdu tellement de sang que t'en aurais le tournis. Elle a besoin de repos. Et de calme. Pas de drama à deux noises ! Alors maintenant tu dégages du seuil de ma porte où je te jete un malefice dont t'es pas prêt de te débarasser." La gorge de Juliet se serre, cette fois les larmes coulent se mélangeant aux souvenirs du Wauters. La frustration qu'il ressentait se transforme en colère sourde. L'inquiétude en tristesse infinie. Elle n'avait jamais réalisé a quel point elle avait blessé Jolan. Même si c'était involontaire, c'est bien elle qui avait supplié Lucrèce d'empêcher toute visite. Elle se souvient de ce mois d'Aout. Elle n'avait plus la force de rien. Prendre une douche était une épreuve. Les larmes l'épuisaient jusqu'à la moëlle. Elle pleurait jour et nuit jusqu'à ce que l'apathie de la fatigue s'abatte sur elle. Elle était incapable de dormir. Cherchant encore et toujours ce qui avait pu déclencher cette fausse couche alors que tout allait bien, persuadée qu'elle avait mal fait quelque-chose a un moment ou a un autre.
Et il était parti. Jolan était parti. Ce sentiment d'abandon l'avait prise aux tripes quand elle était sortie de sa quarantaine. Elle comprenait mieux maintenant. D'un geste, elle efface les larmes imaginaires, se promettant de s'excuser auprès de son ami dès qu'ils en auraient finit avec cette séance confessionnelle plus éprouvante que jamais. Doucement, elle oriente les souvenirs du Cheyenne loin de ceux qu'ils partagent. Que s'était il passé après son départ d'Inverness ? Il ne lui avait rien dit ou presque.
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Sam 25 Fév 2023 - 11:11
Vous êtes sur de vous, Mr Wauters? Une vasectomie, ce n'est pas à prendre à la légère.
Le médecin face à moi, un italien, m'informait des tenants et aboutissants de ce que serait cet opération. Mais oui, j'étais sur de moi. Je ne voulais plus prendre ce risque. Je ne voulais plus ressentir ça, jamais. Et c'est alors qu'elle entra dans la pièce, cette personne dont tantôt ton image se paraît de ses cheveux : Maria. Sa voix était claire, sybilline. Je me souvenais encore de ce que j'avais ressenti en la voyant, la même chose que pour Grace. La même chose que pour toi.
Pouvais tu le voir, le sentir dans mon esprit que je venais de rencontrer une nouvelle fois une personne pour qui j'avais envie de vivre ? De me battre ? De surmonter les épreuves de ma vie ? L'instant suivant, on était dans un parc, discutant calmement, riant. Elle savait pour Akhela, mais s'en moquait autant que Ymkje aurait pu le faire. Peu importait pour elle, au regard de ce qu'était son père. Un père qui voulait me laisser une place, m'accueillir dans sa famille comme j'étais. Une nouvelle fois, je me sentais chez moi.
Pourtant, en écho dans le fond de ce souvenir, on l'entend ce loup qui m'habite. On le sent exciter sa rage, se délecter de ce que sera la suite. Une suite cependant qui ne te sera pas ouverte, parce que la douleur de ce souvenir attise encore plus ma rage, ma férocité. Me sentir rejetté par Luce était déjà un souvenir compliqué mais revoir Maria était...
Une couleur sang s'invite dans ce souvenir, témoin de ce qui a été la fin de ce voyage, avec des formules que n'importe quel sorciers reconnaîtra comme les sortilèges impardonnables mais je m'arrache à toi, à tes mains, me redressant.
Assez !
L'ordre claque alors que je me relève sans tenir compte de ce que sont les consignes de sécurité de l'endroit. Ma tête tourne, littéralement et je me sens perdu. Va-t-en Juliet ! C'était ça, ou je risquais de transigeais avec mes principes concernant les femmes et le respect a avoir pour elles.
Le médecin face à moi, un italien, m'informait des tenants et aboutissants de ce que serait cet opération. Mais oui, j'étais sur de moi. Je ne voulais plus prendre ce risque. Je ne voulais plus ressentir ça, jamais. Et c'est alors qu'elle entra dans la pièce, cette personne dont tantôt ton image se paraît de ses cheveux : Maria. Sa voix était claire, sybilline. Je me souvenais encore de ce que j'avais ressenti en la voyant, la même chose que pour Grace. La même chose que pour toi.
Pouvais tu le voir, le sentir dans mon esprit que je venais de rencontrer une nouvelle fois une personne pour qui j'avais envie de vivre ? De me battre ? De surmonter les épreuves de ma vie ? L'instant suivant, on était dans un parc, discutant calmement, riant. Elle savait pour Akhela, mais s'en moquait autant que Ymkje aurait pu le faire. Peu importait pour elle, au regard de ce qu'était son père. Un père qui voulait me laisser une place, m'accueillir dans sa famille comme j'étais. Une nouvelle fois, je me sentais chez moi.
Pourtant, en écho dans le fond de ce souvenir, on l'entend ce loup qui m'habite. On le sent exciter sa rage, se délecter de ce que sera la suite. Une suite cependant qui ne te sera pas ouverte, parce que la douleur de ce souvenir attise encore plus ma rage, ma férocité. Me sentir rejetté par Luce était déjà un souvenir compliqué mais revoir Maria était...
Une couleur sang s'invite dans ce souvenir, témoin de ce qui a été la fin de ce voyage, avec des formules que n'importe quel sorciers reconnaîtra comme les sortilèges impardonnables mais je m'arrache à toi, à tes mains, me redressant.
Assez !
L'ordre claque alors que je me relève sans tenir compte de ce que sont les consignes de sécurité de l'endroit. Ma tête tourne, littéralement et je me sens perdu. Va-t-en Juliet ! C'était ça, ou je risquais de transigeais avec mes principes concernant les femmes et le respect a avoir pour elles.
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Sam 25 Fév 2023 - 13:54
Avec un peu de recul, elle se serait rendu compte qu'il était temps de cesser cette séance. Qu'il était temps de sortir le Wauters de la transe dans laquelle elle l'avait plongé, de clore cette découverte. Mais Juliet apprenait tellement.. Elle avait l'impression de comprendre Jolan alors qu'il n'était a ses yeux qu'un amoncellement de contradictions quelques heures plus tôt. Et c'est plus fort qu'elle. Elle veut savoir. Elle veut comprendre.
Son niveau d'italien est plus que limité pour comprendre ce que le médicomage veut dire mais grâce au sortilège de traduction que Jolan s'est infligé, elle comprend parfaitement de quoi il est question. Elle déglutit difficilement en apprenant la décision de l'Amérindien mais au fond d'elle, elle comprenait. Elle comprenait la peur qu'il avait au ventre. Elle c'était l'idée de perdre un autre bébé. Lui c'était aussi la crainte de transmettre la mutation du loup-garou. Elle comprenait, même si ça lui brisait le coeur.
Une jeune femme entre dans la pièce. Elle est belle et Juliet se rend rapidement compte que si elle la trouve si belle, c'est parce qu'une aura douce et lumineuse l'accompagne. La même qui entourait le visage de Grâce et le sien. Elle ne se rend pas compte qu'il s'agit des femmes qu'il a aimé, mais elle comprend que la brune au regard de biche est quelqu'un d'important dans le regard de son amant. Cette fois, pas de pointe de jalousie dans son coeur pourtant...
Comme si elle savait. Comme si elle se doutait. Parce que les souvenirs qui défilent devant ses yeux, alors qu'elle est auprès de lui, ils sont beaux mais il y a comme un arrière goût amer. Ce n'est pas ce qu'elle ressent c'est ce qu'exprime l'esprit de Jolan. Les images vacillent, se superposent, se colorent de lentement d'une teinte rouge, une odeur de sang semble envahir sa bouche...
Elle rejete la tête en arrière et inspire comme si elle n'avait plus la moindre once d'air dans ses poumons. Jolan la repoussée si violemment de son esprit qu'elle doit s'agripper au rebord de la pensine pour ne pas tomber tant elle chancèle. Le retour à la réalité est aussi brutal pour lui que pour elle.
"Assez ! Va-t-en Juliet !" La douce Blackthorn lève les mains doucement, comme pour le rassurer, lui montrer qu'il n'est contraint en rien. A rien.
- Je...
Elle ne sait pas quoi dire. Elle ne se rend pas compte que son maquillage a coulé et que son visage porte les marques de ses larmes. Elle voit par contre les traits de Jolan déformés par tout un tas d'émotions qu'elle est incapable de déchiffrer.
- Fait attention, je t'en prie. Tu vas tomber...
Il chancelle, il s'est levé beaucoup trop vite. Elle cherche desespérément à accrocher son regard mais ses iris sont fuyante.
Son niveau d'italien est plus que limité pour comprendre ce que le médicomage veut dire mais grâce au sortilège de traduction que Jolan s'est infligé, elle comprend parfaitement de quoi il est question. Elle déglutit difficilement en apprenant la décision de l'Amérindien mais au fond d'elle, elle comprenait. Elle comprenait la peur qu'il avait au ventre. Elle c'était l'idée de perdre un autre bébé. Lui c'était aussi la crainte de transmettre la mutation du loup-garou. Elle comprenait, même si ça lui brisait le coeur.
Une jeune femme entre dans la pièce. Elle est belle et Juliet se rend rapidement compte que si elle la trouve si belle, c'est parce qu'une aura douce et lumineuse l'accompagne. La même qui entourait le visage de Grâce et le sien. Elle ne se rend pas compte qu'il s'agit des femmes qu'il a aimé, mais elle comprend que la brune au regard de biche est quelqu'un d'important dans le regard de son amant. Cette fois, pas de pointe de jalousie dans son coeur pourtant...
Comme si elle savait. Comme si elle se doutait. Parce que les souvenirs qui défilent devant ses yeux, alors qu'elle est auprès de lui, ils sont beaux mais il y a comme un arrière goût amer. Ce n'est pas ce qu'elle ressent c'est ce qu'exprime l'esprit de Jolan. Les images vacillent, se superposent, se colorent de lentement d'une teinte rouge, une odeur de sang semble envahir sa bouche...
***
Elle rejete la tête en arrière et inspire comme si elle n'avait plus la moindre once d'air dans ses poumons. Jolan la repoussée si violemment de son esprit qu'elle doit s'agripper au rebord de la pensine pour ne pas tomber tant elle chancèle. Le retour à la réalité est aussi brutal pour lui que pour elle.
"Assez ! Va-t-en Juliet !" La douce Blackthorn lève les mains doucement, comme pour le rassurer, lui montrer qu'il n'est contraint en rien. A rien.
- Je...
Elle ne sait pas quoi dire. Elle ne se rend pas compte que son maquillage a coulé et que son visage porte les marques de ses larmes. Elle voit par contre les traits de Jolan déformés par tout un tas d'émotions qu'elle est incapable de déchiffrer.
- Fait attention, je t'en prie. Tu vas tomber...
Il chancelle, il s'est levé beaucoup trop vite. Elle cherche desespérément à accrocher son regard mais ses iris sont fuyante.
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Sam 25 Fév 2023 - 22:39
Ma main me retient au mur face à moi, l'autre plaque sur une partie de mon visage à cause de la douleur qui m'habite. Et sincèrement, l'envie ne manque pas de frapper ce mur. Encore et encore. Plus que de raisons jusqu'à ce que la douleur de ma main ne dépasse celle que je ressentais. Et au loin, dans les tréfonds de mon esprit, je l'entendais hurler, se moquer de moi, se languir de sa prochaine sortie. Akhela était encore plus vivace que jamais. Par ce sortilège finalement, Clio n'avait fait que l'exciter, lui rappeler de quoi il était capable et ce qu'il pouvait avoir si il l'emportait sur moi. Et malheureusement, il l'emportait tout le temps en ce moment.
Dégages Juliet !
J'étais violent. Dans le ton comme dans le mot employé, encore perturbé par cette séance. Ce que j'avais vécu de la part de Lucrece aurait pu se confondre tellement le timbre semblait identique.
Mon dos venant alors s'appuyer au mur, je me laissais doucement tomber jusqu'à m'asseoir a terre, le visage caché dans les mains, une rivière de cheveux encore humide s'emmelant entre chaque doigts.
Laisse moi tranquille. Si le ton s'assouplit quelque peu, il n'en est pas moins vrai que j'étais certain à l'instant d'être capable de gagner n'importe quel combat au septième cercle. Le hic : l'autre ne serait sûrement plus en état de faire grand chose d'autre après. La rage qui l'habitait, elle était plus forte qu'en arrivant. Et pour le coup, Théa irait se faire foutre : plus jamais je ne participerai à un exercice pareil.
Dégages Juliet !
J'étais violent. Dans le ton comme dans le mot employé, encore perturbé par cette séance. Ce que j'avais vécu de la part de Lucrece aurait pu se confondre tellement le timbre semblait identique.
Mon dos venant alors s'appuyer au mur, je me laissais doucement tomber jusqu'à m'asseoir a terre, le visage caché dans les mains, une rivière de cheveux encore humide s'emmelant entre chaque doigts.
Laisse moi tranquille. Si le ton s'assouplit quelque peu, il n'en est pas moins vrai que j'étais certain à l'instant d'être capable de gagner n'importe quel combat au septième cercle. Le hic : l'autre ne serait sûrement plus en état de faire grand chose d'autre après. La rage qui l'habitait, elle était plus forte qu'en arrivant. Et pour le coup, Théa irait se faire foutre : plus jamais je ne participerai à un exercice pareil.
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Re: Welcome in my mind | feat Juliet (terminé)
Dim 26 Fév 2023 - 9:53
Elle est dépassée par les évènements, douce Juliet. Complètement dépassée. Un sordide frisson démarre de la base de sa nuque pour se rependre dans chaque parcelle de son corps. Elle est perdue, incapable de démêler ses émotions de celles de Jolan. La douleur du Wauters semble irradier et contaminer chacune des cellules de Clio qui peine à tenir sur ses jambes.
"Dégage Juliet". Elle n'est pas étonnée par ses mots. Elle les a déjà prononcées. Elle serre les dents. Parce que partir, ce n'est pas ce qu'elle avait prévu de faire. Pas tout de suite en tout cas. Elle a tellement de choses à dire. Tellement de questions qui se mélange dans son esprit. Elle aurait tellement voulu se laisser choir. S'assoir tout contre le Wauters. Prendre sa main dans la sienne. Poser sa tête sur son épaule.
"Laisse moi tranquille". Le choix ne lui appartient plus. Elle prend une grande inspiration difficilement et d'un geste elle augmente l'intensité des milliers de fioles de souvenirs qui flottent dans la pièce, entourant d'une douce et rassurante lumière bleuté le Wauters. Ses talons claques alors qu'elles traversent la pièce. Elle ralenti en passant à côte de lui, sa main esquisse un léger mouvement pour se tendre vers l'Amérindien mais quelque-chose l'en empêche. Elle repose sa main sur sa cuisse et accèlere pour s'arracher à la salle.
"Dégage Juliet". Elle n'est pas étonnée par ses mots. Elle les a déjà prononcées. Elle serre les dents. Parce que partir, ce n'est pas ce qu'elle avait prévu de faire. Pas tout de suite en tout cas. Elle a tellement de choses à dire. Tellement de questions qui se mélange dans son esprit. Elle aurait tellement voulu se laisser choir. S'assoir tout contre le Wauters. Prendre sa main dans la sienne. Poser sa tête sur son épaule.
"Laisse moi tranquille". Le choix ne lui appartient plus. Elle prend une grande inspiration difficilement et d'un geste elle augmente l'intensité des milliers de fioles de souvenirs qui flottent dans la pièce, entourant d'une douce et rassurante lumière bleuté le Wauters. Ses talons claques alors qu'elles traversent la pièce. Elle ralenti en passant à côte de lui, sa main esquisse un léger mouvement pour se tendre vers l'Amérindien mais quelque-chose l'en empêche. Elle repose sa main sur sa cuisse et accèlere pour s'arracher à la salle.
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