- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2109
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 755
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
[Terminé] Need you now - ft. Jeremiah
Mar 14 Fév 2023 - 8:14
T’as pas pu t’en empêcher. Tu sais bien pourtant, que l’une ne veut pas de tes sentiments, et que l’autre risque trop gros si tu l’approches, mais c’est plus fort que toi. T’as hésité, observé tes présents comme s’ils allaient pouvoir prendre une décision à ta place, tu les as rangés dans tes affaires, puis ressortis mille fois.
Puis t’as fini par céder. Un hibou tout ce qu’il y a de plus commun s’est vu affublé d’un petit paquet à destination d’une maison que tu n’as encore jamais vue, et t’as enfilé ton caban sombre pour traverser la ville et gagner cet hôtel où tu t’étais pourtant juré que tu ne mettrais plus jamais les pieds. Pour sa sécurité. T’as adressé la parole à personne, mais t’as glissé une enveloppe sous sa porte, qu’il trouvera à son retour de l’expo, supposes-tu, contenant une perle identique à la dernière ajoutée au collier dissimulé sous ta chemise. Et quelques mots griffonnés d’une main tremblante : I can’t be with you… but I still love you.
T’as fui aussitôt, de peur de croiser sa route et d’être incapable de garder la distance imposée un mois auparavant. Et plus que jamais, t’as soigneusement évité le quartier du Lovingblow Art Center.
Jusqu’à aujourd’hui.
Tu ne devrais pas être là, tu le sais. Quelques jours seulement et toutes tes belles résolutions se sont envolées. Mais la journée a mal commencé avec une nouvelle défaite au Quidditch, et t'as évité le monde de manière générale pour passer seul ta frustration, jusqu'à ce que tes pas te mènent presque malgré toi dans le quartier du Lovingblow Art Center. T'as hésité, mais t'as fini par y pénétrer, et c'est avec les mêmes émois que la première fois que tu redécouvres chacune de ses toiles. Si une petite voix te souffle encore de tourner les talons et fuir, tu arpentes toujours les allées. Et tu restes figé longtemps, très longtemps, trop longtemps, face à ce dos nu portant la discrète mention "not for sale" en descriptif.
@Jeremiah Shenton
– the best –
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Re: [Terminé] Need you now - ft. Jeremiah
Lun 27 Fév 2023 - 0:12
❝ Need you now. ❞
- James & Jeremiah -
You say you love me but you still left me, I guess that’s why I hate myself.
You say it’s over but you’re still calling I guess that’s why I live in Hell.
You say it’s over but you’re still calling I guess that’s why I live in Hell.
L'exposition a commencé depuis quelques jours à présent et Jeremiah est bien occupé, il n'a pas le temps de réfléchir à autre chose qu'à son art, à se vendre auprès des investisseurs et expliquer ce qui se cache derrière telle ou telle œuvre, sous les yeux charmés des convives. En dernière minute, il a ajouté un autoportrait peint quelques jours auparavant, parce qu'il en avait ressenti le besoin. Il s'était représenté tel qu'il s'était vu le soir de leur dernière conversation, le visage noirci de fard à paupière. Des craquelures ajoutées à quelques endroits laissaient entrevoir une grande peine qui le poursuivait encore. Sur le dessin, on le voyait la tête reposant sur une main, d'un air triste. À son poignet gauche, outre ses tatouages et éternels bracelets, on pouvait y voir un nouvel élément dont tout le monde se fichait bien.
En effet, pendait une perle d'une beauté subtile, que le peintre avait accroché par une simple ficelle à son bracelet. Quatre jours avant l'exposition, une enveloppe avait été déposée à son attention, l'intriguant d'abord, lui serrant le cœur ensuite. Les quelques mots gribouillés avec difficultés étaient douloureux, parce que Jeremiah n'avait pas oublié, il ne le pourrait jamais tant la situation était injuste à ses yeux. Son blond lui manquait toujours autant et s'il aurait pu entamer un processus de guérison, ce cadeau le replongeait immédiatement dans une tristesse impossible à gérer. Il avait donc fait ajouter ce tableau qui plaisait à énormément de monde au Lovingblow Art Center.
Aujourd'hui, le peintre déambulait entre les visiteurs, une coupe à la main, rêvant d'une cigarette tant le monde l’étouffait. Il devrait attendre encore un peu, minauder d'une œuvre à l'autre. Certains amis qu'il s'était fait en ville étaient venu le soutenir, ce qui le rendait heureux. Jeremiah était quelqu'un de sociable, il n'avait aucun mal à aller engager la conversation s'il voyait quelque chose qui lui plaisait, comme cette après-midi avec Billie, au détour d'une robe somptueuse. Balancer entre son exposition, sa vie sociale et sa peine n'était pas aisée et sa grande sœur s'inquiétait au point de vouloir venir passer quelques jours avec lui afin d'être certaine qu'il ne lui arrive rien. Pare que, quand le Shenton aime, c'est trop intense et sa faculté de comprendre les autres et se laisser submerger par leurs émotions était parfois dangereux pour lui.
Son cœur allait être mis une nouvelle fois à rude épreuve... Délaissant un petit groupe d'investisseurs, le jeune homme avança vers une autre de ses toiles et reconnut immédiatement cette tignasse blonde. Stoppant net sa progression, on lui rentra dedans et son champagne se renversa sur le sol et un peu sur sa chemise en lin qui devint transparente en se collant à sa peau. La personne se confondit en excuses et l'artiste dû la rassurer pendant qu'on venait déjà essuyer le carrelage.
Relevant les yeux, James était toujours là, observant la scène de son air impassible. Il fallut au brun tout le courage du monde pour avancer jusqu'à lui. « Je ne pensais pas te voir ici... » dit-il en replaçant une mèche de ses cheveux en place dévoilant le charme accroché à son bracelet qu'il ne quittait plus, seule façon d'être connecté à lui...
En effet, pendait une perle d'une beauté subtile, que le peintre avait accroché par une simple ficelle à son bracelet. Quatre jours avant l'exposition, une enveloppe avait été déposée à son attention, l'intriguant d'abord, lui serrant le cœur ensuite. Les quelques mots gribouillés avec difficultés étaient douloureux, parce que Jeremiah n'avait pas oublié, il ne le pourrait jamais tant la situation était injuste à ses yeux. Son blond lui manquait toujours autant et s'il aurait pu entamer un processus de guérison, ce cadeau le replongeait immédiatement dans une tristesse impossible à gérer. Il avait donc fait ajouter ce tableau qui plaisait à énormément de monde au Lovingblow Art Center.
Aujourd'hui, le peintre déambulait entre les visiteurs, une coupe à la main, rêvant d'une cigarette tant le monde l’étouffait. Il devrait attendre encore un peu, minauder d'une œuvre à l'autre. Certains amis qu'il s'était fait en ville étaient venu le soutenir, ce qui le rendait heureux. Jeremiah était quelqu'un de sociable, il n'avait aucun mal à aller engager la conversation s'il voyait quelque chose qui lui plaisait, comme cette après-midi avec Billie, au détour d'une robe somptueuse. Balancer entre son exposition, sa vie sociale et sa peine n'était pas aisée et sa grande sœur s'inquiétait au point de vouloir venir passer quelques jours avec lui afin d'être certaine qu'il ne lui arrive rien. Pare que, quand le Shenton aime, c'est trop intense et sa faculté de comprendre les autres et se laisser submerger par leurs émotions était parfois dangereux pour lui.
Son cœur allait être mis une nouvelle fois à rude épreuve... Délaissant un petit groupe d'investisseurs, le jeune homme avança vers une autre de ses toiles et reconnut immédiatement cette tignasse blonde. Stoppant net sa progression, on lui rentra dedans et son champagne se renversa sur le sol et un peu sur sa chemise en lin qui devint transparente en se collant à sa peau. La personne se confondit en excuses et l'artiste dû la rassurer pendant qu'on venait déjà essuyer le carrelage.
Relevant les yeux, James était toujours là, observant la scène de son air impassible. Il fallut au brun tout le courage du monde pour avancer jusqu'à lui. « Je ne pensais pas te voir ici... » dit-il en replaçant une mèche de ses cheveux en place dévoilant le charme accroché à son bracelet qu'il ne quittait plus, seule façon d'être connecté à lui...
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
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» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
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Re: [Terminé] Need you now - ft. Jeremiah
Lun 27 Fév 2023 - 0:50
Il s'est approché et si tu restes encore un instant le regard rivé sur la toile, l'éclat qui brille à la hauteur de son visage lorsqu'il replace une mèche de cheveux accroche autant ton oeil que ton cœur.
- Je ne pensais pas te voir ici…
Tu déglutis avec peine, le cœur battant à tout rompre dans ta poitrine.
-Je ne pensais pas venir non plus…
Tu l'as évité comme la peste, le Lovingblow, tout un mois durant. Le quartier entier était zone interdite et pourtant ce soir, tu n'as plus pu résister à l'envie irrépressible de te rapprocher de lui. Pourtant tu peines à croiser les prunelles qu'il pose sur toi, et restes encore tourné vers la toile un moment.
Et pourtant Merlin sait que tu meurs d'envie de le prendre dans tes bras, serrer son corps contre le tien, sentir son cœur battre aussi fort que le tien et t'enivrer de son parfum. Il t'a manqué, bien au-delà de ce que tu avais pu imaginer. Autant que la rupture avec ta si précieuse luciole te vrille le cœur. Pire encore, les savoir tous deux si près et en même temps inaccessibles représente une torture de plus, que tu ne parviens plus à supporter. Et si Fire a pris la décision de la distance, et que tu ne peux évidemment pas la contraindre à changer d'avis, c'est toi qui a provoqué celle qui règne entre le peintre et toi, et il ne tient qu'à toi de l'effacer.
T'es mort de trouille à l'idée des conséquences, quand bien même Jeremiah a soutenu qu'il était prêt à prendre le risque, mais ça te détruit tout autant de rester loin de lui. Alors tu te retrouves là devant cette toile que tu connais par cœur, le sang battant dans tes tempes, sans savoir exactement quoi dire de plus pour rompre la glace. Et le silence plane un instant de plus comme tu cherches vainement tes mots.
-Je… j'ai vu la nouvelle toile…
Ta voix tremble un peu malgré tes efforts pour feindre une neutralité qui ne trompe aucun de vous deux. Tu l'as vue, cette œuvre douloureuse qui ravive le souvenir du dernier baiser que vous avez échangé. Et t'as pas pu t'en approcher davantage, de peur de voir ce qu'il reste de ton cœur éclater.
Un mouvement subtil vient pourtant troubler ton immobilisme et ta main s'approche de la sienne, là, entre vos deux corps. Tes doigts effleurent les siens une seconde à peine, mais tu ne t'autorises pas davantage de contact. Pas ici. Tu ne peux pas risquer que qui que ce soit surprenne le moindre geste trahissant ton attachement pour l'homme à tes côtés. Tu crains bien trop ce qui pourrait lui arriver si ça venait à se savoir. Mais tu ne parviens pas non plus à rester complètement distant et ton regard clair se tourne finalement vers lui, cherchant désespérément un pardon silencieux que tu ne t'accordes pas toi-même.
- Je ne pensais pas te voir ici…
Tu déglutis avec peine, le cœur battant à tout rompre dans ta poitrine.
-
Tu l'as évité comme la peste, le Lovingblow, tout un mois durant. Le quartier entier était zone interdite et pourtant ce soir, tu n'as plus pu résister à l'envie irrépressible de te rapprocher de lui. Pourtant tu peines à croiser les prunelles qu'il pose sur toi, et restes encore tourné vers la toile un moment.
Et pourtant Merlin sait que tu meurs d'envie de le prendre dans tes bras, serrer son corps contre le tien, sentir son cœur battre aussi fort que le tien et t'enivrer de son parfum. Il t'a manqué, bien au-delà de ce que tu avais pu imaginer. Autant que la rupture avec ta si précieuse luciole te vrille le cœur. Pire encore, les savoir tous deux si près et en même temps inaccessibles représente une torture de plus, que tu ne parviens plus à supporter. Et si Fire a pris la décision de la distance, et que tu ne peux évidemment pas la contraindre à changer d'avis, c'est toi qui a provoqué celle qui règne entre le peintre et toi, et il ne tient qu'à toi de l'effacer.
T'es mort de trouille à l'idée des conséquences, quand bien même Jeremiah a soutenu qu'il était prêt à prendre le risque, mais ça te détruit tout autant de rester loin de lui. Alors tu te retrouves là devant cette toile que tu connais par cœur, le sang battant dans tes tempes, sans savoir exactement quoi dire de plus pour rompre la glace. Et le silence plane un instant de plus comme tu cherches vainement tes mots.
-
Ta voix tremble un peu malgré tes efforts pour feindre une neutralité qui ne trompe aucun de vous deux. Tu l'as vue, cette œuvre douloureuse qui ravive le souvenir du dernier baiser que vous avez échangé. Et t'as pas pu t'en approcher davantage, de peur de voir ce qu'il reste de ton cœur éclater.
Un mouvement subtil vient pourtant troubler ton immobilisme et ta main s'approche de la sienne, là, entre vos deux corps. Tes doigts effleurent les siens une seconde à peine, mais tu ne t'autorises pas davantage de contact. Pas ici. Tu ne peux pas risquer que qui que ce soit surprenne le moindre geste trahissant ton attachement pour l'homme à tes côtés. Tu crains bien trop ce qui pourrait lui arriver si ça venait à se savoir. Mais tu ne parviens pas non plus à rester complètement distant et ton regard clair se tourne finalement vers lui, cherchant désespérément un pardon silencieux que tu ne t'accordes pas toi-même.
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Re: [Terminé] Need you now - ft. Jeremiah
Jeu 9 Mar 2023 - 6:23
❝ Need you now. ❞
- James & Jeremiah -
You say you love me but you still left me, I guess that’s why I hate myself.
You say it’s over but you’re still calling I guess that’s why I live in Hell.
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La surprise peut se lire sur le visage de l'artiste alors qu'il aperçoit celui qui était tout pour lui, qu'il aimait profondément. Ses adieux sonnaient tellement abrupts que Jeremiah ne pensait pas revoir son ancien amant de sitôt. Ce dernier baiser échangé avait laissé des traces indélébiles sur son âme, qu'il avait peinte avec rage sur sa dernière pièce. Il ne pensait même pas que James la verrait un jour, qu'il ne penserait plus à leurs moments passés au Caire dans l'anonymat le plus total, au chaud sous les draps du brun.
L'on pouvait sentir la confusion, la torture dans les yeux de James à cet instant. Tout se bousculait dans son esprit, cela se voyait à sa façon de regarder un peu partout autour de lui, comme si quelqu'un allait le pointer du doigt à tout moment. Est-ce que sa famille était présente avec lui ? L'observaient-ils de loin pour se rendre compte de ce qui se tramait dans la vie de leur progéniture ? Tout ceci semblait bien trop gros, le blond ne serait jamais venu avec eux, lui qui disait vouloir protéger le peintre. Mais que faisait-il ici alors ?
James transpirait l'inquiétude bien qu'il n'en montre rien et presque immédiatement, son camarade se crispa, ressentant que quelque chose n'était pas normal entre eux. C'était comme un retour en arrière d'un an entre eux, comme si toutes les aventures ne s'étaient jamais produite et qu'ils étaient revenu ce jour de leur rencontre, où tout était douloureux pour James ce que le brun ne supportait pas plus aujourd'hui qu'à l'époque. Ce dernier reprit la parole après un silence semblant durer une éternité, durant lequel la chemise de Jeremiah n'avait pas plus sécher que cela, les serviettes en papier n'étant pas assez. Qu'importe, tout lui semblait suspendu alors que son ancien amant parlait de la nouvelle œuvre accrochée de l'autre côté de la salle. Un frisson parcourut le brun en même temps qu'il plongea les yeux dans ceux de son ami.
« James... » souffla-t-il avec difficulté, baissant les yeux sur sa coupe de champagne à moitié vide. Bordel qu'il avait besoin d'une cigarette à présent ! L'idée explosa das son esprit alors que le blondinet effleura sa peau de ses longs doigts glacés. Le cœur de Jeremiah se tord de douleur à ce contact qu'il sait impossible entre eux tant que son vis-à-vis s'effraie de la réaction de ses proches. « Je t'en prie... ne joue pas avec mon cœur... Pas ici. Je... Je n'peux pas gérer ta peine en plus de la mienne, c'est trop... » Le peintre luttait pour ne pas s’effondrer au milieu de son inauguration et la présence de James était clairement en train de ruiner le peu de joie que lui procurait cette exposition.
« Je n'sais pas ce que tu attends de moi, mais s'il te plaît, donnes-moi vingt minutes, le temps que tout se calme et je te retrouverai dans les vestiaires, si tu as envie de... » Il fut incapable de terminer sa phrase et préféré tourner les talons rapidement, cherchant désespérément un de ses donateurs les plus généreux pour lui remonter le moral. Jeremiah comptait se rendre dans les vestiaires comme il l'avait dit, pour changer de chemise déjà, et de prier tout ce/ceux en quoi il croyait pour qu'une tête blonde ne se pointe. L'espoir de renouer était maigre, mais peut-être que des explications supplémentaires allaient être donné, pour ce cadeau, pour cette rupture, il n'en savait rien...
L'on pouvait sentir la confusion, la torture dans les yeux de James à cet instant. Tout se bousculait dans son esprit, cela se voyait à sa façon de regarder un peu partout autour de lui, comme si quelqu'un allait le pointer du doigt à tout moment. Est-ce que sa famille était présente avec lui ? L'observaient-ils de loin pour se rendre compte de ce qui se tramait dans la vie de leur progéniture ? Tout ceci semblait bien trop gros, le blond ne serait jamais venu avec eux, lui qui disait vouloir protéger le peintre. Mais que faisait-il ici alors ?
James transpirait l'inquiétude bien qu'il n'en montre rien et presque immédiatement, son camarade se crispa, ressentant que quelque chose n'était pas normal entre eux. C'était comme un retour en arrière d'un an entre eux, comme si toutes les aventures ne s'étaient jamais produite et qu'ils étaient revenu ce jour de leur rencontre, où tout était douloureux pour James ce que le brun ne supportait pas plus aujourd'hui qu'à l'époque. Ce dernier reprit la parole après un silence semblant durer une éternité, durant lequel la chemise de Jeremiah n'avait pas plus sécher que cela, les serviettes en papier n'étant pas assez. Qu'importe, tout lui semblait suspendu alors que son ancien amant parlait de la nouvelle œuvre accrochée de l'autre côté de la salle. Un frisson parcourut le brun en même temps qu'il plongea les yeux dans ceux de son ami.
« James... » souffla-t-il avec difficulté, baissant les yeux sur sa coupe de champagne à moitié vide. Bordel qu'il avait besoin d'une cigarette à présent ! L'idée explosa das son esprit alors que le blondinet effleura sa peau de ses longs doigts glacés. Le cœur de Jeremiah se tord de douleur à ce contact qu'il sait impossible entre eux tant que son vis-à-vis s'effraie de la réaction de ses proches. « Je t'en prie... ne joue pas avec mon cœur... Pas ici. Je... Je n'peux pas gérer ta peine en plus de la mienne, c'est trop... » Le peintre luttait pour ne pas s’effondrer au milieu de son inauguration et la présence de James était clairement en train de ruiner le peu de joie que lui procurait cette exposition.
« Je n'sais pas ce que tu attends de moi, mais s'il te plaît, donnes-moi vingt minutes, le temps que tout se calme et je te retrouverai dans les vestiaires, si tu as envie de... » Il fut incapable de terminer sa phrase et préféré tourner les talons rapidement, cherchant désespérément un de ses donateurs les plus généreux pour lui remonter le moral. Jeremiah comptait se rendre dans les vestiaires comme il l'avait dit, pour changer de chemise déjà, et de prier tout ce/ceux en quoi il croyait pour qu'une tête blonde ne se pointe. L'espoir de renouer était maigre, mais peut-être que des explications supplémentaires allaient être donné, pour ce cadeau, pour cette rupture, il n'en savait rien...
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: [Terminé] Need you now - ft. Jeremiah
Jeu 9 Mar 2023 - 6:44
Quoi faire ? Quoi dire ? Toi qu'as jamais été très doué pour t'exprimer, tu te retrouves particulièrement perdu, là, face à cette toile que tu détailles encore, quand bien même tu la connais par coeur. Et t'es terrorisé tout à la fois, que ta présence n'ait des conséquences que tu ne saurais supporter.
Pourtant t'es là, incapable de prendre encore la fuite et laisser derrière toi le jeune homme qui te rejoint, crispé comme jamais. En miroir à tes propres angoisses, sans doute, autant que par ses propres émotions. T'as toujours été fasciné par cette faculté qu'il avait de ressentir à la place des autres, à défaut de tout comprendre. Ca tenait de la plus pure des magies à tes yeux, bien au-delà de ce que ta baguette est capable d'accomplir.
« James... Je t'en prie... ne joue pas avec mon cœur... Pas ici. Je... Je n'peux pas gérer ta peine en plus de la mienne, c'est trop... »
Les premiers mots te heurtent et ta main retombe à ton côté. T'as le sentiment qu'un frisson glacial te parcourt des pieds à la tête, toi qui n'a pourtant jamais tant redouté les frimas écossais. Le rejet te détruit, autant que celui de ta luciole quelques semaines plus tôt, bien qu'il soit plus doux ici. Jeremiah n'aurait pas été capable de mots aussi durs que ceux de Cataleya, quand bien même tu sais, au fond, qu'elle a porté ses coups pour faire mal, volontairement, quand bien même tout n'était pas forcément vrai. Et pourtant la douleur qui t'étreint est similaire, et si tu restes immobile, le souffle court, c'est pour ne pas t'effondrer au moindre geste.
« Je n'sais pas ce que tu attends de moi, mais s'il te plaît, donne-moi vingt minutes, le temps que tout se calme et je te retrouverai dans les vestiaires, si tu as envie de... »
-Oui bien sûr... Il faut que... Que tu gères tout ça...
Tu fronces les sourcils devant ta propre bêtise, ferme un instant les yeux, mais la phrase commencée se meurt sur les lèvres de l'artiste déjà disparu. Si tu as envie de quoi ? Tu pourrais mettre mille mots sur la fin de cette phrase, mais aucun ne clôture celle de ton amant, qui prend clairement la fuite. Et là, au milieu de la galerie, tu ne parviens plus à esquisser un seul mouvement, ton corps fébrile refusant purement et simplement de se mouvoir. Vingt minutes. Vingt longues, très longues minutes. Il t'en faut déjà quelques-unes pour tâcher de te déplacer, avec une lenteur étudiée, d'une toile à l'autre, chacune ravivant bien trop de souvenirs. Tes lèvres pincées luttent contre le trop-plein d'émotions qui tempête en ton coeur, mais fidèle à toi-même - autant qu'il t'est possible de l'être à cet instant - tu gardes un visage de marbre, bien loin de trahir les émois que chaque pièce fait naître en toi.
Quelques minutes avant que le temps ne soit écoulé, tu regagnes les vestiaires, plus nerveux que jamais. S'il ne venait pas ? S'il venait pour te dire de ne plus jamais l'approcher ? Quand bien même le ton ne serait probablement pas aussi véhément que ce que tu as déjà pu connaître, il aurait tous les droits de te repousser pour se protéger à son tour. Ne l'as-tu pas déjà assez blessé, lui aussi ? Par le Sidh, pourquoi faut-il donc que tu fasses ainsi du mal à chaque être que tu aimes ?
Tu sursautes presque quand la porte du vestiaire s'ouvre dans ton dos, et peine à croiser le regard qui cherche le tien. Et incapable de combler la maigre distance qui vous sépare encore de peur de te voir repoussé, tu le regardes approcher, extrêmement inquiet.
Pourtant t'es là, incapable de prendre encore la fuite et laisser derrière toi le jeune homme qui te rejoint, crispé comme jamais. En miroir à tes propres angoisses, sans doute, autant que par ses propres émotions. T'as toujours été fasciné par cette faculté qu'il avait de ressentir à la place des autres, à défaut de tout comprendre. Ca tenait de la plus pure des magies à tes yeux, bien au-delà de ce que ta baguette est capable d'accomplir.
« James... Je t'en prie... ne joue pas avec mon cœur... Pas ici. Je... Je n'peux pas gérer ta peine en plus de la mienne, c'est trop... »
Les premiers mots te heurtent et ta main retombe à ton côté. T'as le sentiment qu'un frisson glacial te parcourt des pieds à la tête, toi qui n'a pourtant jamais tant redouté les frimas écossais. Le rejet te détruit, autant que celui de ta luciole quelques semaines plus tôt, bien qu'il soit plus doux ici. Jeremiah n'aurait pas été capable de mots aussi durs que ceux de Cataleya, quand bien même tu sais, au fond, qu'elle a porté ses coups pour faire mal, volontairement, quand bien même tout n'était pas forcément vrai. Et pourtant la douleur qui t'étreint est similaire, et si tu restes immobile, le souffle court, c'est pour ne pas t'effondrer au moindre geste.
« Je n'sais pas ce que tu attends de moi, mais s'il te plaît, donne-moi vingt minutes, le temps que tout se calme et je te retrouverai dans les vestiaires, si tu as envie de... »
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Tu fronces les sourcils devant ta propre bêtise, ferme un instant les yeux, mais la phrase commencée se meurt sur les lèvres de l'artiste déjà disparu. Si tu as envie de quoi ? Tu pourrais mettre mille mots sur la fin de cette phrase, mais aucun ne clôture celle de ton amant, qui prend clairement la fuite. Et là, au milieu de la galerie, tu ne parviens plus à esquisser un seul mouvement, ton corps fébrile refusant purement et simplement de se mouvoir. Vingt minutes. Vingt longues, très longues minutes. Il t'en faut déjà quelques-unes pour tâcher de te déplacer, avec une lenteur étudiée, d'une toile à l'autre, chacune ravivant bien trop de souvenirs. Tes lèvres pincées luttent contre le trop-plein d'émotions qui tempête en ton coeur, mais fidèle à toi-même - autant qu'il t'est possible de l'être à cet instant - tu gardes un visage de marbre, bien loin de trahir les émois que chaque pièce fait naître en toi.
Quelques minutes avant que le temps ne soit écoulé, tu regagnes les vestiaires, plus nerveux que jamais. S'il ne venait pas ? S'il venait pour te dire de ne plus jamais l'approcher ? Quand bien même le ton ne serait probablement pas aussi véhément que ce que tu as déjà pu connaître, il aurait tous les droits de te repousser pour se protéger à son tour. Ne l'as-tu pas déjà assez blessé, lui aussi ? Par le Sidh, pourquoi faut-il donc que tu fasses ainsi du mal à chaque être que tu aimes ?
Tu sursautes presque quand la porte du vestiaire s'ouvre dans ton dos, et peine à croiser le regard qui cherche le tien. Et incapable de combler la maigre distance qui vous sépare encore de peur de te voir repoussé, tu le regardes approcher, extrêmement inquiet.
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Re: [Terminé] Need you now - ft. Jeremiah
Jeu 9 Mar 2023 - 7:22
❝ Need you now. ❞
- James & Jeremiah -
You say you love me but you still left me, I guess that’s why I hate myself.
You say it’s over but you’re still calling I guess that’s why I live in Hell.
You say it’s over but you’re still calling I guess that’s why I live in Hell.
Cette distance entre eux rend la situation compliquée. Ils n'ont jamais été aussi loin l'un de l'autre tout en étant dans la même pièce. Comme le Caire manqua au peintre en cet instant... Les deux amants vivaient cachés certes, mais au moins ils se retrouvaient dès que possible pour profiter l'un de l'autre, que ce soit simplement pour rester en silence à peindre ou bien échanger quelques mots ou des baisers fougueux. À présent, tout semblait brisé à jamais, comme les morceaux d'un vase dont on a pas toutes les pièces.
Car c'était bien ça le problème, James n'avait pas toutes les pièces du puzzle et devait se contenter des explications bancales de son compagnon.
Alors Jeremiah demanda simplement du temps. Parce qu'il était en plein vernissage et devait se montrer aux invités pour ne froisser personne. Le blond accepta et comprit l'importance de cette soirée, celle qui allait déterminer tout le reste de l'exposition. S'échappant alors pour rejoindre quelques donateurs, l'artiste tenta de reprendre son rôle là où il l'avait laissé, ayant bien plus de difficulté que James à afficher un air neutre. Il ignorait comment son camarade faisait pour ne jamais rien laisser paraître et se disait qu'il devait se sentir seul de ne pas pouvoir être lui-même...
Les minutes défilèrent et le responsable de la salle fit rappeler au peintre que sa chemise était fichue. « Oui, je vais aller me changer, mais je ne voulais pas louper Monsieur Conrad. » fit-il mine de dire, comprenant l'importance de certains clients. Mais ce fut le moment idéal pour s'éclipser le plus naturellement du monde.
Le trajet entre la salle d'exposition et les vestiaires lui parut durer une éternité cependant et lorsqu'il ouvrit la porte en entamant de défaire sa chemise pour en passer une autre, il fut surpris de trouver James face à lui. « Tu es là.. » souffla-t-il comme s'il n'y croyait pas. Il pensait qu'il serait le premier à venir et qu'il aurait le temps.
L'atmosphère était encore plus tendue maintenant qu'ils étaient cachés des voyeurs. Jeremiah s'approcha doucement, comme il l'aurait fait d'un animal apeuré, comme il l'avait déjà fait avec le blond autrefois. « Je suis content que tu sois venus... Même si je ne comprends pas pourquoi tu fais tout ça après m'avoir largué. » confia-t-il, parlant autant de sa présence que de la pierre qu'il lui avait envoyer pour la Saint Valentin. Lui aussi aurait adoré pouvoir débarquer chez James ou à son école afin de le voir, de lui parler encore une fois, mais il ne savait rien de la vie de celui-ci en réalité et ça commençait à l'inquiéter. Vivait-il une double vie ?
Brisant un peu plus la distance entre eux, le Shenton se retrouva à quelques centimètres de son ancien amant, sa chemise dont seulement deux boutons tenaient encore en bas, son élan ayant été coupé. Ses tatouages étaient bien visible sur sa peau pale, ses quelques poils encore humide de champagne donnant un air étrange à la scène. « Parles-moi. Tu me manques, tu sais mais je pensais que tu étais clair sur ton choix. As-tu changer d'avis ? » se demandait le jeune homme, craignant autant une réponse positive que négative, car il ne savait pas comment il réagirait à l'une ou à l’autre.
Ce fut son tour d'esquisser un geste envers le blond, lui saisissant la main en craignant de se voir repousser. Chacun avait cette crainte en lui, elle était palpable et le peintre ne savait pas où donner de la tête. Il pouvait se battre pour James, pour le garder et recommencer comme au Caire, quitte à repartir s'il le désirait. Mais le perdre... Certes Jeremiah ne se contenterait probablement jamais d'une relation monogame et savait que son cœur pouvait aimer plusieurs personnes, mais James était un pilier pour lui depuis le Caire, il avait été sa première relation depuis cette rupture qui avait mené à tant de déboires, c'était important pour lui de ne pas le perdre.
Car c'était bien ça le problème, James n'avait pas toutes les pièces du puzzle et devait se contenter des explications bancales de son compagnon.
Alors Jeremiah demanda simplement du temps. Parce qu'il était en plein vernissage et devait se montrer aux invités pour ne froisser personne. Le blond accepta et comprit l'importance de cette soirée, celle qui allait déterminer tout le reste de l'exposition. S'échappant alors pour rejoindre quelques donateurs, l'artiste tenta de reprendre son rôle là où il l'avait laissé, ayant bien plus de difficulté que James à afficher un air neutre. Il ignorait comment son camarade faisait pour ne jamais rien laisser paraître et se disait qu'il devait se sentir seul de ne pas pouvoir être lui-même...
Les minutes défilèrent et le responsable de la salle fit rappeler au peintre que sa chemise était fichue. « Oui, je vais aller me changer, mais je ne voulais pas louper Monsieur Conrad. » fit-il mine de dire, comprenant l'importance de certains clients. Mais ce fut le moment idéal pour s'éclipser le plus naturellement du monde.
Le trajet entre la salle d'exposition et les vestiaires lui parut durer une éternité cependant et lorsqu'il ouvrit la porte en entamant de défaire sa chemise pour en passer une autre, il fut surpris de trouver James face à lui. « Tu es là.. » souffla-t-il comme s'il n'y croyait pas. Il pensait qu'il serait le premier à venir et qu'il aurait le temps.
L'atmosphère était encore plus tendue maintenant qu'ils étaient cachés des voyeurs. Jeremiah s'approcha doucement, comme il l'aurait fait d'un animal apeuré, comme il l'avait déjà fait avec le blond autrefois. « Je suis content que tu sois venus... Même si je ne comprends pas pourquoi tu fais tout ça après m'avoir largué. » confia-t-il, parlant autant de sa présence que de la pierre qu'il lui avait envoyer pour la Saint Valentin. Lui aussi aurait adoré pouvoir débarquer chez James ou à son école afin de le voir, de lui parler encore une fois, mais il ne savait rien de la vie de celui-ci en réalité et ça commençait à l'inquiéter. Vivait-il une double vie ?
Brisant un peu plus la distance entre eux, le Shenton se retrouva à quelques centimètres de son ancien amant, sa chemise dont seulement deux boutons tenaient encore en bas, son élan ayant été coupé. Ses tatouages étaient bien visible sur sa peau pale, ses quelques poils encore humide de champagne donnant un air étrange à la scène. « Parles-moi. Tu me manques, tu sais mais je pensais que tu étais clair sur ton choix. As-tu changer d'avis ? » se demandait le jeune homme, craignant autant une réponse positive que négative, car il ne savait pas comment il réagirait à l'une ou à l’autre.
Ce fut son tour d'esquisser un geste envers le blond, lui saisissant la main en craignant de se voir repousser. Chacun avait cette crainte en lui, elle était palpable et le peintre ne savait pas où donner de la tête. Il pouvait se battre pour James, pour le garder et recommencer comme au Caire, quitte à repartir s'il le désirait. Mais le perdre... Certes Jeremiah ne se contenterait probablement jamais d'une relation monogame et savait que son cœur pouvait aimer plusieurs personnes, mais James était un pilier pour lui depuis le Caire, il avait été sa première relation depuis cette rupture qui avait mené à tant de déboires, c'était important pour lui de ne pas le perdre.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2109
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 755
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Need you now - ft. Jeremiah
Jeu 9 Mar 2023 - 8:22
Le temps passe avec une lenteur toute singulière, que tu peines à supporter. Les vingt minutes les plus longues de ta vie s'égrènent entre les toiles familières, qu'il te semble redécouvrir sous un autre jour, là, en miroir à votre passif tortueux. Et bientôt, cette nouvelle toile déchirante se fait suffocante à tes yeux, si bien que tu prends quelque peu d'avance vers l'endroit du rendez-vous donné, espérant ne pas y rester seul indéfiniment. Pourtant tu avais beau attendre ce moment, quand la porte s'ouvre sur lui, tu n'es définitivement pas prêt. Incapable de trouver les mots, les gestes justes, tu restes immobile, face à cet homme que tu aimes trop fort. Et ces quelques mots te laissent le souffle coupé, une fois encore.
« Tu es là.. »
Il n'y croyait pas. Il ne croit plus en toi. Peux-tu vraiment lui en vouloir, toi qui l'as si subitement abandonné, il y a déjà de longs mois ? Toi qui lui as affirmé ne plus pouvoir le retrouver, à défaut de le vouloir, quelques semaines auparavant ? Tu le vois avancer doucement, précautionneusement, comme on le ferait d'un animal sauvage, blessé, acculé. Tu déglutis avec peine, constatant douloureusement l'écart qui s'est creusé entre vous, de ton fait.
T'es définitivement beaucoup trop doué pour bousiller le peu de relations que t'as jamais pu avoir.
« Je suis content que tu sois venus... Même si je ne comprends pas pourquoi tu fais tout ça après m'avoir largué. »
Tu fermes un instant les yeux, encaissant le reproche à peine voilé. Là encore, peux-tu vraiment lui en vouloir ? Que pourrait-il y comprendre, quand toi même tu fais preuve d'un manque cruel de cohérence ?
Pourtant quand tu relèves le regard vers lui, c'est pour le trouver tout près de toi, là, si près qu'un geste à peine comblerait la distance. Tes prunelles s'attardent sur son torse à moitié dénudé, ces tatouages que tu connais par coeur, tranchant sa peau pâle.
« Parle-moi. Tu me manques, tu sais mais je pensais que tu étais clair sur ton choix. As-tu changé d'avis ? »
Ses doigts s'emparent des tiens et ton coeur fait un bond dans ta poitrine. Tu enserres davantage sa main dans la tienne, comme si ça pouvait t'assurer qu'il ne disparaîtrait pas, cherchant les mots que tu pourrais prononcer pour expliquer un tant soit peu le chaos dans ta tête et dans ton coeur, sans pour autant briser les secrets que tu n'as aucun droit de révéler.
-Je suis terrifié finis-tu par lâcher, avouant une faiblesse qui te porte le coeur au bord des lèvres. Je suis terrifié qu'il t'arrive quelque chose par ma faute... Mais je le suis tout autant à l'idée de ne plus jamais être auprès de toi...
Tu es faible et lâche.
Ces mots résonnent encore en boucle dans ta tête et tu fermes un instant encore les paupières, comme si ça pouvait les effacer.
-Je supporte pas... Je peux pas te perdre toi aussi...
T'es définitivement pas doué pour t'exprimer, et à vrai dire, il y a assez peu de chose que tu puisses expliciter davantage. Pour autant, ces sentiments-là sont réels, et comme si le simple fait de l'avoir énoncé pouvait le faire se volatiliser, tu serres encore un peu plus sa main dans la tienne, posant l'autre sur vos doigts emmêlés pour les garder près de toi.
« Tu es là.. »
Il n'y croyait pas. Il ne croit plus en toi. Peux-tu vraiment lui en vouloir, toi qui l'as si subitement abandonné, il y a déjà de longs mois ? Toi qui lui as affirmé ne plus pouvoir le retrouver, à défaut de le vouloir, quelques semaines auparavant ? Tu le vois avancer doucement, précautionneusement, comme on le ferait d'un animal sauvage, blessé, acculé. Tu déglutis avec peine, constatant douloureusement l'écart qui s'est creusé entre vous, de ton fait.
T'es définitivement beaucoup trop doué pour bousiller le peu de relations que t'as jamais pu avoir.
« Je suis content que tu sois venus... Même si je ne comprends pas pourquoi tu fais tout ça après m'avoir largué. »
Tu fermes un instant les yeux, encaissant le reproche à peine voilé. Là encore, peux-tu vraiment lui en vouloir ? Que pourrait-il y comprendre, quand toi même tu fais preuve d'un manque cruel de cohérence ?
Pourtant quand tu relèves le regard vers lui, c'est pour le trouver tout près de toi, là, si près qu'un geste à peine comblerait la distance. Tes prunelles s'attardent sur son torse à moitié dénudé, ces tatouages que tu connais par coeur, tranchant sa peau pâle.
« Parle-moi. Tu me manques, tu sais mais je pensais que tu étais clair sur ton choix. As-tu changé d'avis ? »
Ses doigts s'emparent des tiens et ton coeur fait un bond dans ta poitrine. Tu enserres davantage sa main dans la tienne, comme si ça pouvait t'assurer qu'il ne disparaîtrait pas, cherchant les mots que tu pourrais prononcer pour expliquer un tant soit peu le chaos dans ta tête et dans ton coeur, sans pour autant briser les secrets que tu n'as aucun droit de révéler.
-
Tu es faible et lâche.
Ces mots résonnent encore en boucle dans ta tête et tu fermes un instant encore les paupières, comme si ça pouvait les effacer.
-
T'es définitivement pas doué pour t'exprimer, et à vrai dire, il y a assez peu de chose que tu puisses expliciter davantage. Pour autant, ces sentiments-là sont réels, et comme si le simple fait de l'avoir énoncé pouvait le faire se volatiliser, tu serres encore un peu plus sa main dans la tienne, posant l'autre sur vos doigts emmêlés pour les garder près de toi.
– the best –
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Need you now - ft. Jeremiah
Ven 10 Mar 2023 - 13:55
❝ Need you now. ❞
- James & Jeremiah -
You say you love me but you still left me, I guess that’s why I hate myself.
You say it’s over but you’re still calling I guess that’s why I live in Hell.
You say it’s over but you’re still calling I guess that’s why I live in Hell.
Les voilà de nouveau réuni, dans une petite pièce à l'écart du monde extérieur. C'était dans ce genre d'intimité qu'ils avaient passé leurs meilleurs moments. Non pas que Jeremiah ressente le besoin de se cacher outre mesure, il assume pleinement qui il est et n'a jamais même songé qu'il pouvait avoir des ennuis sur sa façon d'aimer. Il s'était montré discret au Caire, plus par respect des mœurs là-bas que par peur qu'il lui arrive quelque chose. Il n'était de toute façon pas dans la recherche de l'amour à cette époque-là, recollant les morceaux de son cœur abîmé par une ancienne relation.
Aujourd'hui, il souffrait d'une nouvelle rupture qui n'avait aucun sens une fois encore. Tout comme son ancienne conquête, James était parti après un adieu creux, sans aucun détail et à la vitesse de l'éclair qui déchire le ciel lors d'une nuit où rien ne va, où le silence semble un violent orage balayant tout sur son passage.
Cette tempête reprend de plus belle après un mois de vide complet, d'appels incessants à sa famille pour ne pas sombrer une nouvelle fois, ne pas reproduire les erreurs du passé. Ce qui l'attendait de l'autre côté de la porte allait déterminer beaucoup de choses pour le futur de Jeremiah, auxquelles il ne s'attendait pas vraiment, n'ayant aucun moyen de prédire l'avenir. Il aurait souhaité savoir mais était assez conscient qu'il valait mieux ne pas jouer avec le futur, de le laisser venir à lui sans le prévoir à l'avance, car cela détermine un tout autre chemin. L'ignorance permet plus de libertés.
La surprise aussi, telle qu'elle fut de trouver James bien présent, faisant bondir le cœur de l'artiste. Allait-il connaître le fin mot de l'histoire, ce qui effrayait tant le jeune homme au point de se rendre misérable et perdre une chance de bonheur ?
Le brun s'approche doucement, exprimant son désir de comprendre la situation, de savoir ce qui a fait venir James au Lovingblow ce soir, au milieu de tous ces gens qui devaient lui être bien moins inconnu qu'en Égypte. L'atmosphère était aussi tendue que lors de l'inauguration au Caire, sans avoir besoin de la présence d'Emmy pour mettre de la distance entre eux. Elle lui manquait aujourd'hui, car elle aurait pu être le lien entre eux à l'insu du monde.
La douleur se lit dans les yeux de l'étudiant, il s'en veut et quelque chose le bloque. C'est Jeremiah qui rompt la distance entre eux, attrapant cette main moite entre ses doigts qui s'accrochent immédiatement à lui comme pour rester ancrer dans la réalité. Il demande une explication à ce revirement de situation.
James exprime sa terreur, qui envahit l'artiste à mesure que l'étreinte de leurs doigts de resserre. Elle grimpe en lui depuis son bras, comme un frisson qui glisse jusqu'à son cœur. C'était un véritable traumatisme pour le blond, d'avoir vu sa famille faire subir le pire à des gens qu'il ne jugeaient pas digne de leur héritage. Bien que Jeremiah ait du mal à concevoir une telle chose, se disant qu'il y avait eu un accident, que c'était une coïncidence qu'un être rejeté par un parent puisse disparaître tragiquement. Il était tellement loin de comprendre ce qui se tramait dans le monde de James, allant au-delà de la simple famille bourgeoise stricte. Ne pas trahir un secret ancestral semblait difficile et rendait la conversation vide de sens pour l'un. « James... » souffla son vis-à-vis, ses doigts se resserrant un peu plus à son tour, tremblant presque sans savoir si cela venait de lui ou de son ami.
La voix du blond était rauque, comme si tout était coincé dans sa gorge, s'empêchant de céder à quelconque envie. C'était une torture de le voir dans cet état-là sans pourvoir rien n'y faire. Ses parents avaient ancré en lui des choses impossibles à retirer, autant qu'un tatouage que l'on essaierait de retirer et dont la cicatrice s'entrevoit pour toujours. Le regard de Jeremiah se pose sur la main que James ajoute aux leurs, comprenant qu'il a besoin de ce contact plus que toute autre chose. Bien qu'il peine à se défaire de ce dernier, il le fait pourtant, libérant ses membres pour pouvoir enlacer fermement son ancien amant, comme il l'avait fait lors de leurs premiers échanges, cette nuit si douloureuse pour l'étudiant. Jeremiah resta un moment là, berçant doucement l'être entre ses bras, son torse a demi couvert, humidifié par cette chemise qu'il devait vraiment changer. Il profita douloureusement avant de murmurer à son oreille. « Il n m'arrivera rien, n'aie pas peur... »
Jeremiah était prêt à tout pour ne pas voir son ami inquiet pour sa vie. S'il pouvait lui arriver quelque chose, ce ne serait en rien la faute du blond, ce serait simplement son destin qui frappe à sa porte. L'artiste avait confiance en la vie pour le guider au mieux jusqu'à sa fin, acceptant généreusement ce qui lui tombait sous la main. Il avait appris à relativiser, à prendre du recul sur sa situation et accepter les choses, bien que la douleur soit plus difficile a effacer. Il prend son temps bien qu'il souhaite que James prenne une décision pour lui, et non en fonction de ce qui pourrait arriver. La peur de l'avenir empêche de profiter du moment présent. « Jamie... Regarde-moi. Concentre-toi uniquement sur moi, oublie le reste. Si tout ça n'existait pas, qu'est-ce que tu voudrais faire ? » demanda le peintre en se détachant de lui, gardant uniquement ses mains dans celles de James. Il l'observait les yeux humides, étant volontiers plus capable de céder à ses émotions que son vis-à-vis.
« Tu sais à quoi je suis prêt pour toi. Tu dois simplement te demander à quel point tu m'aimes et je respecterai ton choix. » Il le répétait encore, mais il fallait que l'autre l'entende, car Jeremiah n'avait pas peur, il ne savait rien de ce qui l'attendait, ni que la magie existait et était capable du pire. Il était pourtant prêt. Prêt à donner une autre chance au blond s'il le désirait, tout autant que de renoncer à cette relation si elle le faisait souffrir. « Tu n'es pas obligé de répondre maintenant si tu veux prendre le temps. Tu sais où me trouver. Je te demanderai juste de ne pas jouer avec mon cœur, il ne pourra pas le supporter... » conclut-il pour ne pas lui poser d'ultimatum, mais exprimer clairement qu'il ne pourrait pas souffler le chaud et le froid toutes les semaines.
Aujourd'hui, il souffrait d'une nouvelle rupture qui n'avait aucun sens une fois encore. Tout comme son ancienne conquête, James était parti après un adieu creux, sans aucun détail et à la vitesse de l'éclair qui déchire le ciel lors d'une nuit où rien ne va, où le silence semble un violent orage balayant tout sur son passage.
Cette tempête reprend de plus belle après un mois de vide complet, d'appels incessants à sa famille pour ne pas sombrer une nouvelle fois, ne pas reproduire les erreurs du passé. Ce qui l'attendait de l'autre côté de la porte allait déterminer beaucoup de choses pour le futur de Jeremiah, auxquelles il ne s'attendait pas vraiment, n'ayant aucun moyen de prédire l'avenir. Il aurait souhaité savoir mais était assez conscient qu'il valait mieux ne pas jouer avec le futur, de le laisser venir à lui sans le prévoir à l'avance, car cela détermine un tout autre chemin. L'ignorance permet plus de libertés.
La surprise aussi, telle qu'elle fut de trouver James bien présent, faisant bondir le cœur de l'artiste. Allait-il connaître le fin mot de l'histoire, ce qui effrayait tant le jeune homme au point de se rendre misérable et perdre une chance de bonheur ?
Le brun s'approche doucement, exprimant son désir de comprendre la situation, de savoir ce qui a fait venir James au Lovingblow ce soir, au milieu de tous ces gens qui devaient lui être bien moins inconnu qu'en Égypte. L'atmosphère était aussi tendue que lors de l'inauguration au Caire, sans avoir besoin de la présence d'Emmy pour mettre de la distance entre eux. Elle lui manquait aujourd'hui, car elle aurait pu être le lien entre eux à l'insu du monde.
La douleur se lit dans les yeux de l'étudiant, il s'en veut et quelque chose le bloque. C'est Jeremiah qui rompt la distance entre eux, attrapant cette main moite entre ses doigts qui s'accrochent immédiatement à lui comme pour rester ancrer dans la réalité. Il demande une explication à ce revirement de situation.
James exprime sa terreur, qui envahit l'artiste à mesure que l'étreinte de leurs doigts de resserre. Elle grimpe en lui depuis son bras, comme un frisson qui glisse jusqu'à son cœur. C'était un véritable traumatisme pour le blond, d'avoir vu sa famille faire subir le pire à des gens qu'il ne jugeaient pas digne de leur héritage. Bien que Jeremiah ait du mal à concevoir une telle chose, se disant qu'il y avait eu un accident, que c'était une coïncidence qu'un être rejeté par un parent puisse disparaître tragiquement. Il était tellement loin de comprendre ce qui se tramait dans le monde de James, allant au-delà de la simple famille bourgeoise stricte. Ne pas trahir un secret ancestral semblait difficile et rendait la conversation vide de sens pour l'un. « James... » souffla son vis-à-vis, ses doigts se resserrant un peu plus à son tour, tremblant presque sans savoir si cela venait de lui ou de son ami.
La voix du blond était rauque, comme si tout était coincé dans sa gorge, s'empêchant de céder à quelconque envie. C'était une torture de le voir dans cet état-là sans pourvoir rien n'y faire. Ses parents avaient ancré en lui des choses impossibles à retirer, autant qu'un tatouage que l'on essaierait de retirer et dont la cicatrice s'entrevoit pour toujours. Le regard de Jeremiah se pose sur la main que James ajoute aux leurs, comprenant qu'il a besoin de ce contact plus que toute autre chose. Bien qu'il peine à se défaire de ce dernier, il le fait pourtant, libérant ses membres pour pouvoir enlacer fermement son ancien amant, comme il l'avait fait lors de leurs premiers échanges, cette nuit si douloureuse pour l'étudiant. Jeremiah resta un moment là, berçant doucement l'être entre ses bras, son torse a demi couvert, humidifié par cette chemise qu'il devait vraiment changer. Il profita douloureusement avant de murmurer à son oreille. « Il n m'arrivera rien, n'aie pas peur... »
Jeremiah était prêt à tout pour ne pas voir son ami inquiet pour sa vie. S'il pouvait lui arriver quelque chose, ce ne serait en rien la faute du blond, ce serait simplement son destin qui frappe à sa porte. L'artiste avait confiance en la vie pour le guider au mieux jusqu'à sa fin, acceptant généreusement ce qui lui tombait sous la main. Il avait appris à relativiser, à prendre du recul sur sa situation et accepter les choses, bien que la douleur soit plus difficile a effacer. Il prend son temps bien qu'il souhaite que James prenne une décision pour lui, et non en fonction de ce qui pourrait arriver. La peur de l'avenir empêche de profiter du moment présent. « Jamie... Regarde-moi. Concentre-toi uniquement sur moi, oublie le reste. Si tout ça n'existait pas, qu'est-ce que tu voudrais faire ? » demanda le peintre en se détachant de lui, gardant uniquement ses mains dans celles de James. Il l'observait les yeux humides, étant volontiers plus capable de céder à ses émotions que son vis-à-vis.
« Tu sais à quoi je suis prêt pour toi. Tu dois simplement te demander à quel point tu m'aimes et je respecterai ton choix. » Il le répétait encore, mais il fallait que l'autre l'entende, car Jeremiah n'avait pas peur, il ne savait rien de ce qui l'attendait, ni que la magie existait et était capable du pire. Il était pourtant prêt. Prêt à donner une autre chance au blond s'il le désirait, tout autant que de renoncer à cette relation si elle le faisait souffrir. « Tu n'es pas obligé de répondre maintenant si tu veux prendre le temps. Tu sais où me trouver. Je te demanderai juste de ne pas jouer avec mon cœur, il ne pourra pas le supporter... » conclut-il pour ne pas lui poser d'ultimatum, mais exprimer clairement qu'il ne pourrait pas souffler le chaud et le froid toutes les semaines.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
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Re: [Terminé] Need you now - ft. Jeremiah
Ven 10 Mar 2023 - 22:25
Tu ne peux pas tout lui expliquer, et pourtant à cet instant, que tu aimerais pouvoir tout lui révéler, qu'il comprenne l'ampleur de tes craintes, qui doivent lui sembler particulièrement infondées. Mais vous venez de deux mondes si différents, et tu es lié par ce Secret, héritage de tout sorcier, que tu ne peux pas briser. Alors tu laisses entrevoir la terreur qui te noue les entrailles, espérant qu'au moins ainsi, celui que tu aimes en comprendra si ce n'est le motif, au moins la profondeur.
Il s'approche, avec autant de précaution que s'il tentait d'amadouer un animal blessé, et c'est sans doute un peu le cas, au fond, mais tu ne peux que lui être extrêmement reconnaissant de cette main qui enserre la tienne, et que tu serres entre tes doigts tremblant. Une ancre dans la tempête qui règne sur ton coeur.
« James... »
Tu peines à comprendre le sens de ton nom ainsi prononcé, et craint un peu la raison qui pousse ses doigts à s'éloigner des tiens, un instant. Un bref instant seulement, car c'est une étreinte qui remplace vos mains nouées, et tes bras se referment sur son corps tout autant qu'il serre le tien tout contre lui. Ta tête vient nicher au creux de son cou, cherchant un réconfort que tu ne peux trouver entièrement.
« Il n m'arrivera rien, n'aie pas peur... »
Que tu aimerais le croire, et t'accrocher à ces quelques mots ! Pourtant tu sais qu'il ne peut prendre conscience pleinement du risque qu'il encourt, quand bien même à cet instant, tu le prends pour lui. Pour vous. Parce que s'il souffre de votre séparation, à l'évidence, tu n'es pas en reste.
« Jamie... Regarde-moi. Concentre-toi uniquement sur moi, oublie le reste. Si tout ça n'existait pas, qu'est-ce que tu voudrais faire ? »
Il se détache de toi, et tu accompagnes le mouvement à contrecoeur. Et tu t'accroches à cette main retrouvant la tienne comme à une bouée de sauvetage. Ce que tu voudrais faire, si tu pouvais effacer toutes les conséquences ? La question n'appelle qu'une réponse, mais tu crains un peu sa réaction.
« Tu sais à quoi je suis prêt pour toi. Tu dois simplement te demander à quel point tu m'aimes et je respecterai ton choix. Tu n'es pas obligé de répondre maintenant si tu veux prendre le temps. Tu sais où me trouver. Je te demanderai juste de ne pas jouer avec mon cœur, il ne pourra pas le supporter... »
Tu restes interdit une seconde. Jouer avec son coeur ? Croit-il donc que tu en es capable ? Ces mots lacèrent un peu plus encore ton coeur malmené, et c'est d'une voix blanche que tu réponds à cette dernière question.
-Ca n'a jamais été mon intention.
Tu en prendrais la Triple Lune à témoin sans peine. Tu déglutis pourtant avec peine, amer. Tu dissimules tellement bien qui tu es, au fond, depuis toujours, que tout le monde te méconnait, même ceux qui te sont le plus proches et le plus chers.
-Quant à ce que je voudrais faire si tout le reste n'existait pas...
Ta main serre davantage la sienne comme l'autre s'élève vers son visage, se niche dans le creux de son cou, ton pouce effleurant doucement sa mâchoire. Doucement, tu approches ton visage du sien, avec une lenteur trahissant ta crainte d'être encore repoussé, mais rien ne vient, et tes lèvres viennent tendrement se poser sur les siennes, accélérant davantage encore le rythme des battements de ton coeur. T'es mort de trouille à l'idée que quelqu'un pousse la porte derrière vous et en même temps, t'es incapable de t'empêcher de prolonger ce baiser. Douce Viviane, qu'il t'a manqué...
Il s'approche, avec autant de précaution que s'il tentait d'amadouer un animal blessé, et c'est sans doute un peu le cas, au fond, mais tu ne peux que lui être extrêmement reconnaissant de cette main qui enserre la tienne, et que tu serres entre tes doigts tremblant. Une ancre dans la tempête qui règne sur ton coeur.
« James... »
Tu peines à comprendre le sens de ton nom ainsi prononcé, et craint un peu la raison qui pousse ses doigts à s'éloigner des tiens, un instant. Un bref instant seulement, car c'est une étreinte qui remplace vos mains nouées, et tes bras se referment sur son corps tout autant qu'il serre le tien tout contre lui. Ta tête vient nicher au creux de son cou, cherchant un réconfort que tu ne peux trouver entièrement.
« Il n m'arrivera rien, n'aie pas peur... »
Que tu aimerais le croire, et t'accrocher à ces quelques mots ! Pourtant tu sais qu'il ne peut prendre conscience pleinement du risque qu'il encourt, quand bien même à cet instant, tu le prends pour lui. Pour vous. Parce que s'il souffre de votre séparation, à l'évidence, tu n'es pas en reste.
« Jamie... Regarde-moi. Concentre-toi uniquement sur moi, oublie le reste. Si tout ça n'existait pas, qu'est-ce que tu voudrais faire ? »
Il se détache de toi, et tu accompagnes le mouvement à contrecoeur. Et tu t'accroches à cette main retrouvant la tienne comme à une bouée de sauvetage. Ce que tu voudrais faire, si tu pouvais effacer toutes les conséquences ? La question n'appelle qu'une réponse, mais tu crains un peu sa réaction.
« Tu sais à quoi je suis prêt pour toi. Tu dois simplement te demander à quel point tu m'aimes et je respecterai ton choix. Tu n'es pas obligé de répondre maintenant si tu veux prendre le temps. Tu sais où me trouver. Je te demanderai juste de ne pas jouer avec mon cœur, il ne pourra pas le supporter... »
Tu restes interdit une seconde. Jouer avec son coeur ? Croit-il donc que tu en es capable ? Ces mots lacèrent un peu plus encore ton coeur malmené, et c'est d'une voix blanche que tu réponds à cette dernière question.
-
Tu en prendrais la Triple Lune à témoin sans peine. Tu déglutis pourtant avec peine, amer. Tu dissimules tellement bien qui tu es, au fond, depuis toujours, que tout le monde te méconnait, même ceux qui te sont le plus proches et le plus chers.
-
Ta main serre davantage la sienne comme l'autre s'élève vers son visage, se niche dans le creux de son cou, ton pouce effleurant doucement sa mâchoire. Doucement, tu approches ton visage du sien, avec une lenteur trahissant ta crainte d'être encore repoussé, mais rien ne vient, et tes lèvres viennent tendrement se poser sur les siennes, accélérant davantage encore le rythme des battements de ton coeur. T'es mort de trouille à l'idée que quelqu'un pousse la porte derrière vous et en même temps, t'es incapable de t'empêcher de prolonger ce baiser. Douce Viviane, qu'il t'a manqué...
– the best –
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Need you now - ft. Jeremiah
Mer 12 Avr 2023 - 21:28
❝ Need you now. ❞
- James & Jeremiah -
You say you love me but you still left me, I guess that’s why I hate myself.
You say it’s over but you’re still calling I guess that’s why I live in Hell.
You say it’s over but you’re still calling I guess that’s why I live in Hell.
Le corps de Jeremiah s'imprègne des craintes de son ami dès lors qu'il l'enlace et bien qu'il tente de le rassurer, c'est également lui-même que Jeremiah souhaite rassurer, conscient qu'il lui manque quelques pièces du puzzle sans pour autant forcer la main de son ancien amant. Quand il sera prêt à se confier, il le fera, tout comme lors de leur première rencontre où les émotions avaient été trop pour le blond et qu'il n'avait pu cesser de s'épancher à chaudes larmes. Cela avait été à la fois un beau et un douloureux moment, démarrant la relation qu'ils avaient et tentaient peut-être de sauver à ce moment précis.
Le peintre avait énormément de craintes, car il s'était fait peur quelques semaines plus tôt, devant appeler ses proches afin de ne pas rester seul dans un moment aussi difficile. Ses erreurs du passé étaient ancrées en lui à tout jamais, il en conservait des traces toujours visibles, ce qui avait été le signal d'alarme pour appeler sa famille, pour ne pas sombrer totalement. Il leur avait promis que tout irait bien, qu'il allait s'entourer de gens bien dès le lendemain de l'appel, comme aller à la rencontre de Billie. Il s'était également enfermé dans sa chambre pour dessiner, pour sortir ses idées noires et éviter de céder à quelque tentation macabre. Il s'était même permis d'entrer dans la salle de musique du conservatoire pour aller taper sur une batterie, chose qui le défoulait parfois et que son frère lui avait appris plus jeune, parce que le piano était bien trop sage pour les pensées violentes. Ah ! Qu'il avait raison !
Tout ce qui importait le peintre à ce jour, c'était de ne pas rajouter une couche de douleur sur son âme déjà bien entamée. Il savait que James n'était pas un joueur, qu'il avait bien trop de retenue pour cela, mais sa peur parlait pour lui et voulait être clair. Si tout devait s'arrêter pour de bon, il fallait que ce soit radical, sans cadeaux et sans visites impromptues ou bien Jeremiah ne saurait jamais se remettre de la perte d'un être aussi cher.
Il avait demandé ce que son amant aurait souhaité s'ils avaient été seuls sur Terre, sans contrainte parentale et sans aucun regard gênant posés sur lui, sur eux. James semblait avoir une réponse et entama uns phrase qu'il laissa en suspens, s'approchant le cœur battant, ses prunelles rivées sur les lèvres de son vis-à-vis. L'artiste ne bougea pas, l'observant avec espoir lorsque les doigts du blond se posèrent contre sa peau l'électrisant alors.
La tendresse de James contredisait avec ce qui émanait de lui, sans que le brun ne puisse définir exactement de quoi il s'agissait, tant il se retrouvait sonné par ce baiser inespéré... Les deux tremblaient légèrement, pour différentes raisons, mais à l'unisson.
Soudain, Jeremiah se laissa emporter par ses émotions et se colla davantage à son partenaire, avançant par la même occasion sans s'en rendre compte, jusqu'à pousser James contre le mur à quelques pas de là, sa passion réveillée. Ses lèvres se firent plus pressantes à mesure que l'excitation du moment les enveloppait, cherchant à posséder chaque millimètre de sa personne, agrippant sa tignasse si douce entre ses doigts. C'est peut-être cet élan de fougue qui lui fit reprendre pied à la réalité et Jeremiah s'éloigna alors, à bout de souffle, mais satisfait.
Il lui fallut prendre quelques pas de distance pour ne pas devenir fou et lui sauter dessus pour de bon, au risque de se faire surprendre par une âme innocente souhaitant simplement son manteau. Après avoir repris son souffle, il lâcha : « Comme j'aimerais que le monde n'existe plus... » La chemise du peintre avait finit d'être déboutonnée sans qu'il ne sache vraiment comment, lui tombant presque des épaules, son torse sobrement musclé se gonflant au rythme de sa respiration.
« Je... Bordel ! » grogna-t-il en se passant la main dans les cheveux, comme pour se forcer à réfléchir. « Tu n'peux pas me dire après ça que tu veux me tenir éloigné. » dit-il, ses yeux retrouvant le contact avec ceux de James dont il aimait tant la lueur. « Je... Il va falloir que j'y retourne bientôt, le responsable doit me chercher pour clore la soirée. Hum... » Malgré ses paroles, Jeremiah se rapprocha à nouveau de son amant, lui offrant un baiser un peu plus sage que le précédent, bien que son bas-ventre crie à la luxure. « Je suis désolé de tout compliqué pour toi... J'aimerais sincèrement que les problèmes disparaissent, et, si tu me laisses une chance, je te montrerai qu'on peut être heureux. » Il lui caressa la joue, souriant malgré la confusion qui régnait dans tout son corps, attisé par le blond, effrayé par ce dernier également, tout en devant se rappeler ses devoirs envers le Lovingblow Center. Jeremiah n'était pas taillé pour gérer trop de sujets à la fois et l'envie d'une clope se faisait terriblement ressentir.
Le peintre avait énormément de craintes, car il s'était fait peur quelques semaines plus tôt, devant appeler ses proches afin de ne pas rester seul dans un moment aussi difficile. Ses erreurs du passé étaient ancrées en lui à tout jamais, il en conservait des traces toujours visibles, ce qui avait été le signal d'alarme pour appeler sa famille, pour ne pas sombrer totalement. Il leur avait promis que tout irait bien, qu'il allait s'entourer de gens bien dès le lendemain de l'appel, comme aller à la rencontre de Billie. Il s'était également enfermé dans sa chambre pour dessiner, pour sortir ses idées noires et éviter de céder à quelque tentation macabre. Il s'était même permis d'entrer dans la salle de musique du conservatoire pour aller taper sur une batterie, chose qui le défoulait parfois et que son frère lui avait appris plus jeune, parce que le piano était bien trop sage pour les pensées violentes. Ah ! Qu'il avait raison !
Tout ce qui importait le peintre à ce jour, c'était de ne pas rajouter une couche de douleur sur son âme déjà bien entamée. Il savait que James n'était pas un joueur, qu'il avait bien trop de retenue pour cela, mais sa peur parlait pour lui et voulait être clair. Si tout devait s'arrêter pour de bon, il fallait que ce soit radical, sans cadeaux et sans visites impromptues ou bien Jeremiah ne saurait jamais se remettre de la perte d'un être aussi cher.
Il avait demandé ce que son amant aurait souhaité s'ils avaient été seuls sur Terre, sans contrainte parentale et sans aucun regard gênant posés sur lui, sur eux. James semblait avoir une réponse et entama uns phrase qu'il laissa en suspens, s'approchant le cœur battant, ses prunelles rivées sur les lèvres de son vis-à-vis. L'artiste ne bougea pas, l'observant avec espoir lorsque les doigts du blond se posèrent contre sa peau l'électrisant alors.
La tendresse de James contredisait avec ce qui émanait de lui, sans que le brun ne puisse définir exactement de quoi il s'agissait, tant il se retrouvait sonné par ce baiser inespéré... Les deux tremblaient légèrement, pour différentes raisons, mais à l'unisson.
Soudain, Jeremiah se laissa emporter par ses émotions et se colla davantage à son partenaire, avançant par la même occasion sans s'en rendre compte, jusqu'à pousser James contre le mur à quelques pas de là, sa passion réveillée. Ses lèvres se firent plus pressantes à mesure que l'excitation du moment les enveloppait, cherchant à posséder chaque millimètre de sa personne, agrippant sa tignasse si douce entre ses doigts. C'est peut-être cet élan de fougue qui lui fit reprendre pied à la réalité et Jeremiah s'éloigna alors, à bout de souffle, mais satisfait.
Il lui fallut prendre quelques pas de distance pour ne pas devenir fou et lui sauter dessus pour de bon, au risque de se faire surprendre par une âme innocente souhaitant simplement son manteau. Après avoir repris son souffle, il lâcha : « Comme j'aimerais que le monde n'existe plus... » La chemise du peintre avait finit d'être déboutonnée sans qu'il ne sache vraiment comment, lui tombant presque des épaules, son torse sobrement musclé se gonflant au rythme de sa respiration.
« Je... Bordel ! » grogna-t-il en se passant la main dans les cheveux, comme pour se forcer à réfléchir. « Tu n'peux pas me dire après ça que tu veux me tenir éloigné. » dit-il, ses yeux retrouvant le contact avec ceux de James dont il aimait tant la lueur. « Je... Il va falloir que j'y retourne bientôt, le responsable doit me chercher pour clore la soirée. Hum... » Malgré ses paroles, Jeremiah se rapprocha à nouveau de son amant, lui offrant un baiser un peu plus sage que le précédent, bien que son bas-ventre crie à la luxure. « Je suis désolé de tout compliqué pour toi... J'aimerais sincèrement que les problèmes disparaissent, et, si tu me laisses une chance, je te montrerai qu'on peut être heureux. » Il lui caressa la joue, souriant malgré la confusion qui régnait dans tout son corps, attisé par le blond, effrayé par ce dernier également, tout en devant se rappeler ses devoirs envers le Lovingblow Center. Jeremiah n'était pas taillé pour gérer trop de sujets à la fois et l'envie d'une clope se faisait terriblement ressentir.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2109
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
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Options facultatives
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» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 755
Inventaire Sorcier
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Re: [Terminé] Need you now - ft. Jeremiah
Lun 17 Avr 2023 - 5:08
Tu sais les risques que tu lui fais prendre, et une part de toi se maudit pour ça mais... Mais tu ne supportes tout simplement pas cette distance imposée, et là, enfin face à lui, l'évidence est là : tu ne peux pas te passer de lui. C'est aussi simple - et terrifiant - que ça. Tes lèvres se posent sur les siennes et si un fugace instant tu redoutes sa réaction, son corps rivé au tien dans la seconde efface immédiatement tes craintes. Ses pas te poussent jusqu'au mur derrière vous tandis que l'échange se fait plus passionné, ses doigts perdus dans tes cheveux tandis que les tiens parcourent son dos, cherchent sa peau sous cette chemise poisseuse.
Et puis il s'éloigne brusquement, et ton cœur manque un battement, dans l'attente d'une sentence, quelle qu'elle soit.
« Comme j'aimerais que le monde n'existe plus... »
Tu soupires, réalisant seulement alors que tu avais cessé de respirer.
« Je... Bordel ! Tu n'peux pas me dire après ça que tu veux me tenir éloigné. »
-Non...
Non, tu ne peux clairement pas, et tu ne veux plus de toute façon. Tu supportes pas d'être loin de lui, c'est aussi simple que ça, et s'il se fait lui-même peur en ton absence, l'état de tes jambes est assez révélateur de ton propre mal-être.
« Je... Il va falloir que j'y retourne bientôt, le responsable doit me chercher pour clore la soirée. Hum... »
Tu hoches sobrement la tête, beaucoup trop immobile depuis la fin de votre échange, incapable du moindre geste jusqu'à ce baiser tendre sur tes lèvres que tu accueilles avec douceur.
« Je suis désolé de tout compliquer pour toi... J'aimerais sincèrement que les problèmes disparaissent, et, si tu me laisses une chance, je te montrerai qu'on peut être heureux. »
-J'adorerais ça...
Il doit y retourner, tu le sais, mais tu luttes terriblement fort pour ne pas revenir toucher ce torse dénudé face à toi. Alors tes mains cherchent les siennes, dans une maigre tentative de ne pas succomber à la tentation. Pas tout de suite.
-Va les éblouir, je serai là jusqu'à la fin.
La fin de l'exposition, de la nuit, de la vie ? Difficile à dire, mais le regard que tu poses sur lui, intense, évoque tout l'amour que tu lui portes. Tu poses un baiser tendre sur ses doigts avant de les libérer de ton étreinte. Mais il te faut monopoliser tout ton self-control légendaire pour parvenir à t'extirper de cette salle, après un dernier regard en arrière vers cette silhouette que tu regrettes déjà de ne plus sentir tout contre toi.
Regagner la foule te semble instantanément oppressant, plus encore que jamais et tu restes en retrait tout du long, mais de façon pourtant à toujours garder le peintre dans ton champ de vision. Et toi dans le sien.
Il est beau Jeremiah, là devant ces inconnus venus admirer son âme mise à nu. Si Cat possède le feu des anciens et l'éclat de la lune à tes yeux, terrible et infiniment douce à la fois lorsque la garde se baisse enfin, lui semble porter l'aura d'un milliard d'étoiles scintillantes, chacune portant une facette, une parcelle de ces multiples émotions qui le transportent.
Il faut qu'on guide les spectateurs vers la sortie, qu'on t'impose de quitter les lieux, pour que tu te décides à détourner ton regard de cet homme que tu chéris tant mais tu ne quittes pas le Lovingblow pour autant bien au contraire. Appuyé contre le mur extérieur, tu attends, fébrile, espérant le voir te rejoindre, chaque seconde semblable à une éternité.
Et si tu crains qu'on vous surprenne là, au cœur de la ville, t'es tout aussi terrifié à l'idée qu'il ne te rejoigne finalement pas. Alors quand tu le vois enfin approcher, libéré de ses obligations, c'est un profond soupir de soulagement qui s'échappe de tes lèvres. Tu n'amorces pourtant pas de geste envers lui, pas encore, pas ici, mais brises ce silence trop pesant.
-Où veux-tu aller ?
À cet instant, t'es prêt à le suivre n'importe où, tant que l'endroit ne comporte plus de témoin.
Et puis il s'éloigne brusquement, et ton cœur manque un battement, dans l'attente d'une sentence, quelle qu'elle soit.
« Comme j'aimerais que le monde n'existe plus... »
Tu soupires, réalisant seulement alors que tu avais cessé de respirer.
« Je... Bordel ! Tu n'peux pas me dire après ça que tu veux me tenir éloigné. »
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Non, tu ne peux clairement pas, et tu ne veux plus de toute façon. Tu supportes pas d'être loin de lui, c'est aussi simple que ça, et s'il se fait lui-même peur en ton absence, l'état de tes jambes est assez révélateur de ton propre mal-être.
« Je... Il va falloir que j'y retourne bientôt, le responsable doit me chercher pour clore la soirée. Hum... »
Tu hoches sobrement la tête, beaucoup trop immobile depuis la fin de votre échange, incapable du moindre geste jusqu'à ce baiser tendre sur tes lèvres que tu accueilles avec douceur.
« Je suis désolé de tout compliquer pour toi... J'aimerais sincèrement que les problèmes disparaissent, et, si tu me laisses une chance, je te montrerai qu'on peut être heureux. »
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Il doit y retourner, tu le sais, mais tu luttes terriblement fort pour ne pas revenir toucher ce torse dénudé face à toi. Alors tes mains cherchent les siennes, dans une maigre tentative de ne pas succomber à la tentation. Pas tout de suite.
-
La fin de l'exposition, de la nuit, de la vie ? Difficile à dire, mais le regard que tu poses sur lui, intense, évoque tout l'amour que tu lui portes. Tu poses un baiser tendre sur ses doigts avant de les libérer de ton étreinte. Mais il te faut monopoliser tout ton self-control légendaire pour parvenir à t'extirper de cette salle, après un dernier regard en arrière vers cette silhouette que tu regrettes déjà de ne plus sentir tout contre toi.
Regagner la foule te semble instantanément oppressant, plus encore que jamais et tu restes en retrait tout du long, mais de façon pourtant à toujours garder le peintre dans ton champ de vision. Et toi dans le sien.
Il est beau Jeremiah, là devant ces inconnus venus admirer son âme mise à nu. Si Cat possède le feu des anciens et l'éclat de la lune à tes yeux, terrible et infiniment douce à la fois lorsque la garde se baisse enfin, lui semble porter l'aura d'un milliard d'étoiles scintillantes, chacune portant une facette, une parcelle de ces multiples émotions qui le transportent.
Il faut qu'on guide les spectateurs vers la sortie, qu'on t'impose de quitter les lieux, pour que tu te décides à détourner ton regard de cet homme que tu chéris tant mais tu ne quittes pas le Lovingblow pour autant bien au contraire. Appuyé contre le mur extérieur, tu attends, fébrile, espérant le voir te rejoindre, chaque seconde semblable à une éternité.
Et si tu crains qu'on vous surprenne là, au cœur de la ville, t'es tout aussi terrifié à l'idée qu'il ne te rejoigne finalement pas. Alors quand tu le vois enfin approcher, libéré de ses obligations, c'est un profond soupir de soulagement qui s'échappe de tes lèvres. Tu n'amorces pourtant pas de geste envers lui, pas encore, pas ici, mais brises ce silence trop pesant.
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À cet instant, t'es prêt à le suivre n'importe où, tant que l'endroit ne comporte plus de témoin.
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- InvitéInvité
Re: [Terminé] Need you now - ft. Jeremiah
Sam 22 Avr 2023 - 23:27
❝ Need you now. ❞
- James & Jeremiah -
You say you love me but you still left me, I guess that’s why I hate myself.
You say it’s over but you’re still calling I guess that’s why I live in Hell.
You say it’s over but you’re still calling I guess that’s why I live in Hell.
Non, il ne peut pas, il ne peut plus s'éloigner à présent. Pas maintenant que leurs corps ont parlé et se sont entendu. Jeremiah sait à quel point la situation est difficile pour celui qu'il aime, il le croit tout du moins car la vérité est bien plus redoutable que ça. Il n'était personne pour s'opposer à ce monde dont il ne connaissait rien et pourtant, il promettait de tout faire pour rendre heureux James et lui permettre de souffler, comme au Caire, lorsqu'ils étaient dans cet atelier, enfermés sans que rien n'existe autour d'eux. C'était possible ici aussi, ils recréeraient cette bulle.
Mais pas tout de suite, il faudrait un peu de temps, pour réfléchir aux conséquences, pour se trouver un rythme de vie ensemble avec tout ce qu'ils avaient autour comme activités et relations. Professionnel pour une fois, sachant que son vis-à-vis avait besoin de se reprendre tout autant que lui, le peintre annonça qu'il devait retourner dans la salle où l'attendaient les curateurs. C'était important pour prolonger l'exposition et espérer vendre quelques œuvres de plus. James comprenait et promettait d'être présent, touchant l'âme de son partenaire dont les yeux brillaient d'émotions. Reprenant possessions de ses mains, l'artiste regarda la silhouette fine de son ami s'éloigner, refermant la porte derrière lui.
Une chemise, il lui fallait trouver quelque chose ! Par chance, il en avait une presque dans le même style que celle qui était tachée, plus bouffante mais tout aussi élégante. Il ne mit pas longtemps à se présenter à nouveau au directeur du Lovingblow, sa personne impeccable comme si aucun verre n'avait été renversé. La jeune femme ayant renversé son verre sur lui était encore présente et son air désolé avait touché le peintre qui s'était permis une accolade amicale avant de rejoindre Monsieur Conrad sur l'estrade. Il était important pour Jeremiah que chacun se sente à l'aise en cet endroit, sans se blâmer d'exister, c'est ce message qu'il souhaitait passer, ce qui faisait sa personnalité si intrigante et dérangeante par moments, il en avait conscience et ça le faisait sourire en permanence. La vie était trop courte pour se poser des centaines de questions, chose qu'il tentait de faire comprendre au blondinet cacher dans le fond de la salle et qu'il trouverait n'importe où.
Quelques serrages de mains plus tard, il était temps de fermer le centre d'art. Cela prit quelques longues minutes, Jeremiah tenait à faire le tour de chacune de ses œuvres afin de vérifier leur état, leur bonne place en éternel insatisfait. Il faisait également l'inventaire de celles qui avaient été acheté, point important pour les curateurs lui offrant leur confiance. L'artiste était fier de lui ce soir, pour cette première grande soirée qui annonçait pas mal de succès. On venait souvent de loin pour le voir, toujours friand de ses créations, un honneur.
Mais puisque les corvées étaient terminées le brun alla rassembler ses affaires pour rentrer. James était-il quelque part non loin ? Au fond de lui, il savait que oui, il le sentait. Mais tout de même, l'un comme l'autre se trouva soulagé lorsque leurs regards se croisèrent dehors. Se rapprochant en hâte, le peintre n'esquissa pourtant aucun geste pouvant mettre mal à l'aise son partenaire, se contentant de sourire, fatigué mais plus en paix. « On peut rentrer à mon hôtel si tu veux. Mes batteries sociales sont vidées. » dit-il en s'allumant enfin cette cigarette dont il avait rêvé toute la soirée. Le couple serait plus tranquille loin des regards curieux, le manteau de la nuit leur offrant l'intimité souhaitée.
Mais pas tout de suite, il faudrait un peu de temps, pour réfléchir aux conséquences, pour se trouver un rythme de vie ensemble avec tout ce qu'ils avaient autour comme activités et relations. Professionnel pour une fois, sachant que son vis-à-vis avait besoin de se reprendre tout autant que lui, le peintre annonça qu'il devait retourner dans la salle où l'attendaient les curateurs. C'était important pour prolonger l'exposition et espérer vendre quelques œuvres de plus. James comprenait et promettait d'être présent, touchant l'âme de son partenaire dont les yeux brillaient d'émotions. Reprenant possessions de ses mains, l'artiste regarda la silhouette fine de son ami s'éloigner, refermant la porte derrière lui.
Une chemise, il lui fallait trouver quelque chose ! Par chance, il en avait une presque dans le même style que celle qui était tachée, plus bouffante mais tout aussi élégante. Il ne mit pas longtemps à se présenter à nouveau au directeur du Lovingblow, sa personne impeccable comme si aucun verre n'avait été renversé. La jeune femme ayant renversé son verre sur lui était encore présente et son air désolé avait touché le peintre qui s'était permis une accolade amicale avant de rejoindre Monsieur Conrad sur l'estrade. Il était important pour Jeremiah que chacun se sente à l'aise en cet endroit, sans se blâmer d'exister, c'est ce message qu'il souhaitait passer, ce qui faisait sa personnalité si intrigante et dérangeante par moments, il en avait conscience et ça le faisait sourire en permanence. La vie était trop courte pour se poser des centaines de questions, chose qu'il tentait de faire comprendre au blondinet cacher dans le fond de la salle et qu'il trouverait n'importe où.
Quelques serrages de mains plus tard, il était temps de fermer le centre d'art. Cela prit quelques longues minutes, Jeremiah tenait à faire le tour de chacune de ses œuvres afin de vérifier leur état, leur bonne place en éternel insatisfait. Il faisait également l'inventaire de celles qui avaient été acheté, point important pour les curateurs lui offrant leur confiance. L'artiste était fier de lui ce soir, pour cette première grande soirée qui annonçait pas mal de succès. On venait souvent de loin pour le voir, toujours friand de ses créations, un honneur.
Mais puisque les corvées étaient terminées le brun alla rassembler ses affaires pour rentrer. James était-il quelque part non loin ? Au fond de lui, il savait que oui, il le sentait. Mais tout de même, l'un comme l'autre se trouva soulagé lorsque leurs regards se croisèrent dehors. Se rapprochant en hâte, le peintre n'esquissa pourtant aucun geste pouvant mettre mal à l'aise son partenaire, se contentant de sourire, fatigué mais plus en paix. « On peut rentrer à mon hôtel si tu veux. Mes batteries sociales sont vidées. » dit-il en s'allumant enfin cette cigarette dont il avait rêvé toute la soirée. Le couple serait plus tranquille loin des regards curieux, le manteau de la nuit leur offrant l'intimité souhaitée.