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A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Dim 23 Avr 2023 - 15:07
A walk on the wild side ft. @Jeremiah Shenton | 22.04.23C’est impatient que je regarde l’heure à ma montre moldue, sortie pour l’occasion. Je suis bien souvent content d’être un sang-mêlé et d’avoir été élevé dans la tradition moldue pour pouvoir me mêler à eux plus facilement et avoir l’impression que j’en fais partie intégrante. Cela me permet, notamment, de créer des relations avec des non-sorciers sans avoir à constamment me poser des questions (même si, bien évidemment, je me dois de faire attention à ce que je dis ou fais - les habitudes peuvent être dangereuses). Jeremiah, le moldu artiste, c’est ce genre de gars que j’aime bien côtoyer de temps à autres. Aucun engagement que ce soit ne nous lie l’un à l’autre, à part le bon temps que nous savons passer ensemble. Je lui plais, il me plaît… où est le mal ? Je me suis mis à traîner avec lui dernièrement, quand je ne suis pas en compagnie de mes potes sorciers, de Luan ou de Cataleya. Je n’en ai d’ailleurs pas encore parlé à cette dernière car je connais son aversion envers les moldus, tant par son éducation que par la merdouille qui lui est arrivée avec James. Pour une femme - une sorcière dirais-je plutôt - comme elle qui déteste les moldus, voir son amoureux partir avec l’un d’eux ne doit pas être agréable. Et même si j’entends parfaitement le mal que ça a pu lui faire, je ne peux complètement me rallier à ses propos ou à sa vision d’eux. EUX, les moldus que beaucoup considèrent encore comme des moins que rien. Ils ont pourtant une technologie fortement développée et, comme dans tout peuple en fin de compte, leur lot de génies et d’abrutis.
C’est donc lui que j’attends, Jeremiah, avec cette impatience qui ne me caractérise que trop. Devant moi se trouve l’unique parc animalier du coin - des animaux non-magiques bien entendus - et même si je les connais tous par cœur à force de travailler avec eux, c’est toujours un plaisir immense de les regarder vivre. Repérer leurs petites manières, leurs habitudes, leur beauté intérieure… Et puis, depuis la mort de Charlie le Boursouflet, j’ai besoin de voir autre chose. Devoir retourner dans l’enclos où il nous a quittés tous les jours est déjà bien assez difficile comme ça. Je ne pensais pas que je prendrais sa mort aussi personnellement donc il faut croire que je suis plus sensible qu’il n’y paraît !
Ah, enfin le voilà ! Je le reconnais à sa démarche et son style particulier qui m’intrigue tant. Jeremiah, c’est tout un univers à lui tout seul ! Cela se ressent dans l’aura qu’il dégage, dans son regard, dans son sourire, dans sa façon de bouger. C’est un personnage unique. Et moi, je le prends naturellement dans mes bras pour le saluer car cette chaleur qui vit et brûle en moi, j’ai besoin de la partager.
« Tu nous as sorti le grand jeu cariño. Prêt à trouver l’inspiration parmi les bêtes ? »
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Lun 24 Avr 2023 - 23:14
❝ A walk on the wild side. ❞
- Wyatt & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
L'impatience était de mise en ce beau jour de printemps. Il n'était pas rare de voir Jeremiah s'extasier pour la plus simple chose qui soit et celle-ci ne faisait pas exception. Outre le fait de passer du temps avec un ami, il allait se retrouver dans un endroit qu'il affectionnait pou les souvenirs qu'il pouvait y avoir.
Bien entendu, ses pensées allaient vers les sorties au zoo de Londres où il allait souvent avec son frère aîné quand il était plus jeune, fasciné par chaque créature qui vivait là, du papillon le plus mignon au lion le plus impressionnant. Il se sentait comme un enfant et il n'irait pas s'excuser de ça, c'était l'attitude à avoir quand on se retrouvait propulsé dans ce genre de parc.
C'était une décision commune entre Wyatt et lui, sûrement autour d'un verre ou après une petite soirée sous les draps. Le peintre ne se souvient plus vraiment, mais l'activité du jour était bien ancrée en lui et il avait pu se dégager cette journée pour sortir. D'ordinaire enfermé dans son atelier, il lui arrivait d'avoir le cafard parfois, d'avoir besoin de voir autre chose que ses pots de peinture. Son aura naturelle à rayonner en société et sa capacité à se faire des amis partout où il passait lui permettait d'entretenir son calendrier social, alternant entre quelques séances de piano, du shopping et de bons restaurants, entre amis ou entre amoureux, dépendant de ses envies du moment.
Wyatt était un peu tout ça en même temps. Ce qui aurait dû n'être qu'un simple plan d'un soir trouvé sur une application un soir de solitude, s'était transformé en quelque chose de plus profond à sa grande surprise. Le soigneur était quelqu'un d'intéressant, de solaire et ça ne venait pas que de son accent, aussi charmant soit-il.
Le trouver devant le zoo fit sourire le Londonien qui accéléra le pas, ses dorures reflétant le soleil de ce jour, ses lunettes n'empêchant pas de devenir l'étincelle de joie qui se cachait derrière. L'étreinte que lui offrit Wyatt fut la bienvenue, il sentait bon comme toujours. « Je me devais de me faire beau pour cette occasion. » déclara-t-il en faisant tourner sa main dans un geste théâtral, ne doutant pas un seul instant de ses souliers léopard pour se fondre dans la jungle. « J'ai tellement hâte, je n'ai pas mis les pieds dans un parc animalier depuis des années ! » Le sourire du peintre était d'une sincérité enfantine qui ferait fondre les glaces, son entrain palpable alors qu'il agrippait le bras de son camarade pour se diriger vers l'entrée.
« Par quoi veux-tu commencer ? C'est ton domaine ici, te voir dans ton élément me ravit le cœur. » Jeremiah était bien loin de se douter de la réelle activité professionnelle de son ami, qui ne consistait pas à prendre soin des gazelles mais bien de créatures plus grandes et plus dangereuses que ça. Il n'aurait pourtant aucun mal à croire aux dragons et autres chevaux ailés si on lui laisser sa chance, rien ne lui faisant plus plaisir que de songer à un univers peuplé de magique au sens propre du terme, lui trouvant celle-ci dans les sujets de ses œuvres, dans les architectures et paysages qu'il représentait.
Bien entendu, ses pensées allaient vers les sorties au zoo de Londres où il allait souvent avec son frère aîné quand il était plus jeune, fasciné par chaque créature qui vivait là, du papillon le plus mignon au lion le plus impressionnant. Il se sentait comme un enfant et il n'irait pas s'excuser de ça, c'était l'attitude à avoir quand on se retrouvait propulsé dans ce genre de parc.
C'était une décision commune entre Wyatt et lui, sûrement autour d'un verre ou après une petite soirée sous les draps. Le peintre ne se souvient plus vraiment, mais l'activité du jour était bien ancrée en lui et il avait pu se dégager cette journée pour sortir. D'ordinaire enfermé dans son atelier, il lui arrivait d'avoir le cafard parfois, d'avoir besoin de voir autre chose que ses pots de peinture. Son aura naturelle à rayonner en société et sa capacité à se faire des amis partout où il passait lui permettait d'entretenir son calendrier social, alternant entre quelques séances de piano, du shopping et de bons restaurants, entre amis ou entre amoureux, dépendant de ses envies du moment.
Wyatt était un peu tout ça en même temps. Ce qui aurait dû n'être qu'un simple plan d'un soir trouvé sur une application un soir de solitude, s'était transformé en quelque chose de plus profond à sa grande surprise. Le soigneur était quelqu'un d'intéressant, de solaire et ça ne venait pas que de son accent, aussi charmant soit-il.
Le trouver devant le zoo fit sourire le Londonien qui accéléra le pas, ses dorures reflétant le soleil de ce jour, ses lunettes n'empêchant pas de devenir l'étincelle de joie qui se cachait derrière. L'étreinte que lui offrit Wyatt fut la bienvenue, il sentait bon comme toujours. « Je me devais de me faire beau pour cette occasion. » déclara-t-il en faisant tourner sa main dans un geste théâtral, ne doutant pas un seul instant de ses souliers léopard pour se fondre dans la jungle. « J'ai tellement hâte, je n'ai pas mis les pieds dans un parc animalier depuis des années ! » Le sourire du peintre était d'une sincérité enfantine qui ferait fondre les glaces, son entrain palpable alors qu'il agrippait le bras de son camarade pour se diriger vers l'entrée.
« Par quoi veux-tu commencer ? C'est ton domaine ici, te voir dans ton élément me ravit le cœur. » Jeremiah était bien loin de se douter de la réelle activité professionnelle de son ami, qui ne consistait pas à prendre soin des gazelles mais bien de créatures plus grandes et plus dangereuses que ça. Il n'aurait pourtant aucun mal à croire aux dragons et autres chevaux ailés si on lui laisser sa chance, rien ne lui faisant plus plaisir que de songer à un univers peuplé de magique au sens propre du terme, lui trouvant celle-ci dans les sujets de ses œuvres, dans les architectures et paysages qu'il représentait.
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Mar 25 Avr 2023 - 20:58
A walk on the wild side ft. @Jeremiah Shenton | 22.04.23J’éclate de rire face à la pose théâtrale de Jeremiah qui lui ressemble en tout point. Je ne le connais pas depuis suffisamment longtemps pour affirmer que je sais tout de lui, mais s’il y a une chose que j’ai su percevoir chez lui dès les premières minutes, c’est sa singularité. Il faut croire que l’on partage ce petit côté unique qui nous permet de nous comprendre en un temps record, un peu comme ce que je vis en compagnie de Luan. Et pourtant, il ne pourrait pas être plus différent de Jeremiah ! C’est ça que j’adore dans mes relations et ce pour quoi je veux continuer ainsi : aucune ne se ressemble. Je vis une nouvelle aventure avec chacun d’entre eux et je n’envisage même pas de donner plus d’importance à l’une qu’à l’autre. Elles sont toutes spéciales à mes yeux. J’apprécie tout particulièrement ses chaussures sur lesquelles je lorgne quelques secondes avant d’entendre la nouvelle la plus cho-quan-te de toute ma vie.
« En serioooooo ??? Je suis cho-qué ! C’est una vergüenza mon cher, on doit tout de suite remédier à cela ! » Et tant mieux car il s’empresse de passer son bras autour du mien pour que nous nous dirigions vers l’entrée. Je pense que je suis tout aussi excité que lui, même si j’ai une pointe de regret à l’idée de lui mentir de la sorte. Certes, je travaille dans une réserve animalière et je m’occupe d’animaux moldus comme ceux que l’on peut trouver dans ce parc, mais ce n’est pas tout. En ça, je trouve toujours le Secret Magique difficile à vivre au quotidien. J’aimerais tellement tout partager avec Jeremiah comme je peux le faire avec Rafael, Luan ou même, Cataleya - quand ça ne touche pas trop aux moldus ceci dit. J’ai envie de lui parler des dragons - ma passion - mais aussi des veaudelunes qui sauraient, j’en suis sûr, attirer son œil d’artiste.
« Hum… J’aime bien commencer par les rongeurs. Ou les ratons laveurs, tiens ! Oh, les girafes ! J’adoooooore les girafes ! Bon en vrai, je ne sais pas du tout, je suis très indécis ! Je les aime tous pareil. » Voilà des mots qui ne sont pas des mensonges. Ce n’est pas la première fois que je viens ici et ce ne sera sûrement pas la dernière. Pas de là à dire que je connais l’endroit comme ma poche - ce qui serait le cas si j’y travaillais probablement - donc je vais devoir faire attention à ces détails ou trouver une bonne excuse pour justifier que je me perde dans un parcours que je suis supposé faire tous les jours. Mais bien loin de toutes ces préoccupations gênantes, je suis simplement ravi d’avoir Jeremiah à mon bras pour regarder des animaux vivre leur vie pendant des heures. Et ce, de façon réglementaire. Notre premier arrêt se fait près des capybaras que je pointe du doigt en tirant sur la main de mon compagnon de visite.
« Mira ! Celui-là on dirait trop qu’il est en train de nous juger avec son air tout sérieux ! On dirait mon ancien prof de mag… mathématiques quand j’écoutais que dalle en cours. Je vais l’appeler Carlos. Hola Carlos ! » Je fais un petit signe à l’animal qui, bien évidemment, n’en a absolument rien à faire de ma pomme.
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Lun 1 Mai 2023 - 22:26
❝ A walk on the wild side. ❞
- Wyatt & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
Le sourire frais de Wyatt est un souffle de bonheur à chaque fois que les deux se donnent rendez-vous. Il est apaisant, toujours de bonne humeur, ce qui s'accorde parfaitement à la personnalité du peintre, qui a pour philosophie de vie de se laisser porter par les événements, accueillant l'inconnu avec plaisir. Jeremiah était rarement déçu par la vie, frustré parfois quand il n'arrive pas à atteindre son but, mais il sait relativiser et trouver de la magie dans tout ce qu'il fait, pour que le monde paraisse plus beau. Cela contraste bien avec sa part plus sombre, celle qui l'appelle lorsqu'il s'enferme trop longtemps pour peindre et le ferait presque se couper l'oreille s'il ne sortait pas de son cocon. L'amour heureusement lui souriait plus facilement qu'à ce pauvre Vincent, car lui savait s'ouvrir aux choses de la vie, sans restriction.
L'amour est tellement vaste, tellement beau qu'il serait dommage d'en priver quelqu'un parce que la société veut que l'on choisisse un être unique pour supporter le poids d'une existence trop complète et complexe pour se limiter. Jeremiah aime sincèrement chacun de ses partenaires, sans se jouer de personne, son cœur étant capable de donner beaucoup à qui le veut bien. En contrepartie, il prend ce qu'on lui offre également, appréciant la douceur d'une femme telle que Grace, l'alchimie mystique entre lui et James, ou encore la joie pure de ces moments en compagnie de Wyatt.
C'est toujours un plaisir de le retrouver, surtout lorsqu'il place des mots d'Espagnol le rendant encore plus séduisant, le brun en comprenant la majeure partie, pour avoir vécu au Mexique quelques temps. « Je suis navré de briser ton cœur, mais c'est la triste vérité. Il faut absolument tout me montrer pour rattraper mes lacunes ! » annonce le Britannique en suivant avidement son complice, pressé de découvrir les merveilles de ce zoo dans lequel son ami travaillait pour le peu qu'il sache. Le peintre était loin de se douter de la supercherie, bien plus encore de tout ce qui se cachait dans les recoins de ce monde si on prenait le temps d'observer, d'entrer dans le secret...
Tant pis pour les créatures fantastiques, ce serait sûrement les lions, les girafes et les rongeurs pour démarrer cette sortie, si son ami parvenait à se décider. « Hahaha, du calme Amor, nous avons toute la journée. » fit Jeremiah en riant devant le comportement de l'espagnol.
Il n'avait pas tort cependant, tous les animaux avaient une certaine majesté dans l'âme, ne se souciant guère des problèmes humains. Ça les rendait hautains pour certains, moqueurs pour d'autres, mais tous avaient quelque chose d'envoûtant que Jeremiah avait hâte de représenter. Peut-être pas ce petit rongeur qui les toisaient d'un air presque méchant. C'était le mot juste, il jugeait le couple à l'instant. L'artiste fit une moue pour tenter de ressembler à cet animal contrarié, avant de rire de bon cœur aux paroles de Wyatt. « Aaah ! J'avais aussi un prof de math avec ce genre d'expression ! Je passais mon temps à le dessiner avec des éclairs dans les yeux en cours. » Les deux étaient sur la même longueur d'onde et le dénommé Carlos sembla leur jeter un regard noir avant de retourner à ses occupations, colportant sans aucun doute des rumeurs à leur sujet avec ses petits camarades capybaras.
« Oh regarde !! Des lémuriens juste à côté ! » s'écria le jeune homme, contaminé par l'enthousiasme de Wyatt pour de bon. « J'adore leurs gros yeux globuleux, ils sont si expressifs. Tu voiiiiis ! » La visite risquait d'être longue s'ils commençaient déjà par s'arrêter devant chaque enclos en hurlant comme des enfants un matin de Noël, mais n'était-ce pas un peu le but de la journée ? Jeremiah appréciait chaque petit animal qu'il voyait rêvant d'aller bientôt dessiner des éléphants, créatures pleines de sagesse et de prestance.
L'amour est tellement vaste, tellement beau qu'il serait dommage d'en priver quelqu'un parce que la société veut que l'on choisisse un être unique pour supporter le poids d'une existence trop complète et complexe pour se limiter. Jeremiah aime sincèrement chacun de ses partenaires, sans se jouer de personne, son cœur étant capable de donner beaucoup à qui le veut bien. En contrepartie, il prend ce qu'on lui offre également, appréciant la douceur d'une femme telle que Grace, l'alchimie mystique entre lui et James, ou encore la joie pure de ces moments en compagnie de Wyatt.
C'est toujours un plaisir de le retrouver, surtout lorsqu'il place des mots d'Espagnol le rendant encore plus séduisant, le brun en comprenant la majeure partie, pour avoir vécu au Mexique quelques temps. « Je suis navré de briser ton cœur, mais c'est la triste vérité. Il faut absolument tout me montrer pour rattraper mes lacunes ! » annonce le Britannique en suivant avidement son complice, pressé de découvrir les merveilles de ce zoo dans lequel son ami travaillait pour le peu qu'il sache. Le peintre était loin de se douter de la supercherie, bien plus encore de tout ce qui se cachait dans les recoins de ce monde si on prenait le temps d'observer, d'entrer dans le secret...
Tant pis pour les créatures fantastiques, ce serait sûrement les lions, les girafes et les rongeurs pour démarrer cette sortie, si son ami parvenait à se décider. « Hahaha, du calme Amor, nous avons toute la journée. » fit Jeremiah en riant devant le comportement de l'espagnol.
Il n'avait pas tort cependant, tous les animaux avaient une certaine majesté dans l'âme, ne se souciant guère des problèmes humains. Ça les rendait hautains pour certains, moqueurs pour d'autres, mais tous avaient quelque chose d'envoûtant que Jeremiah avait hâte de représenter. Peut-être pas ce petit rongeur qui les toisaient d'un air presque méchant. C'était le mot juste, il jugeait le couple à l'instant. L'artiste fit une moue pour tenter de ressembler à cet animal contrarié, avant de rire de bon cœur aux paroles de Wyatt. « Aaah ! J'avais aussi un prof de math avec ce genre d'expression ! Je passais mon temps à le dessiner avec des éclairs dans les yeux en cours. » Les deux étaient sur la même longueur d'onde et le dénommé Carlos sembla leur jeter un regard noir avant de retourner à ses occupations, colportant sans aucun doute des rumeurs à leur sujet avec ses petits camarades capybaras.
« Oh regarde !! Des lémuriens juste à côté ! » s'écria le jeune homme, contaminé par l'enthousiasme de Wyatt pour de bon. « J'adore leurs gros yeux globuleux, ils sont si expressifs. Tu voiiiiis ! » La visite risquait d'être longue s'ils commençaient déjà par s'arrêter devant chaque enclos en hurlant comme des enfants un matin de Noël, mais n'était-ce pas un peu le but de la journée ? Jeremiah appréciait chaque petit animal qu'il voyait rêvant d'aller bientôt dessiner des éléphants, créatures pleines de sagesse et de prestance.
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Mar 2 Mai 2023 - 19:38
A walk on the wild side ft. @Jeremiah Shenton | 22.04.23Ma langue natale revient comme par enchantement de temps en temps sans même que je n’y réfléchisse, d’autant plus depuis que je côtoie Cataleya je crois bien. Je la sais particulièrement affectée par le chant de cette langue et il me fait marrer parfois de ne parler qu’en espagnol car je sais qu’en plus de ne quasiment rien comprendre, ça la charme au possible. Si elle était un homme, on aurait probablement déjà entamé une relation particulière. Malheureusement - ou heureusement - pour nous, ce n’est pas le cas et nous pouvons profiter d’une relation certes plus chaste, mais non moins profonde.
C’est tout l’inverse avec Jeremiah. Commencer une relation par Tinder indique tout de suite le niveau d’engagement qu’on est prêt à investir et en allant le rejoindre la première fois, je ne pensais pas spécialement le revoir. Je ne prévois jamais ces choses-là. Je ne vois pas l’intérêt de faire peser de telles attentes sur les épaules d’inconnus qui ne savent rien de moi. Avec lui, cependant, les choses ont été différentes. On s’est retrouvés sur la même longueur d’ondes, sans attente particulière, sans envie mordante de mettre une définition sur notre attrait partagé. Ce que l’on fait aujourd’hui pourrait être comparé à un rendez-vous amoureux et peut-être en est-ce un, mais il ne sonne pas à nos oreilles de la même façon que chez les autres. On est juste là pour s’amuser.
Mon excitation se transmet chez le moldu sans peine et devant les capybaras, je ne cache pas mon grand intérêt en allant jusqu’à nommer l’un de ceux qui nous regarde avec un air plus que sévère. J’ai la bonne idée de me reprendre assez vite pour ne pas dévoiler mon identité magique à Jeremiah et il semble trop concentré sur les animaux pour y faire attention de toute façon, ce qui m’arrange.
« Owiiiii des lémurieeeens ! » Je sautille presque sur place alors que nous nous déplaçons de quelques pas pour observer les animaux suivants. Je ne peux que corroborer les dires de Jeremiah à leur sujet car c’est ce qui me fait craquer aussi chez eux. Alors je hoche de la tête plusieurs fois avec force, un large sourire sur le visage.
« On dirait un indri celui-là. Tu savais qu’ils communiquaient par le chant ? Un peu comme dans le dessin animé Madagascar sauf que j’crois pas que ce soit un indri dans ce film… Enfin bon, l’idée est là ! » Mon bras toujours sous le sien, je continue gaiement ma route jusqu’au territoire animalier suivant. Après avoir vu quelques primates et rongeurs, nous arrivons du côté des oiseaux et des rapaces dont certains me font penser, avec nostalgie, aux dragons qui surplombent les paysages de l’île de Skye.
« Ces aigles sont si beaux, tu ne trouves pas ? Ils ont plus de grâce dans la pointe de leur bec que moi dans tout mon corps ! J’aimerais trop savoir voler, pas toi ? »
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Ven 5 Mai 2023 - 22:28
❝ A walk on the wild side. ❞
- Wyatt & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
Cette sortie respirait la fraîcheur, tout était si léger et si simple et pourtant, Jeremiah n'avait aucune idée des efforts déployés par son ami pour ne pas divulguer un secret majeur. Ça lui passait au-dessus de la tête, comme beaucoup de choses de ce monde, trop dans les nuages pour se rendre compte de ce qui se passait véritablement. Ce n'est pas la première et certainement pas la dernière fois qu'il expérimentera des moments comme celui-ci, mais ça ne lui déplaît pas.
Le jeune homme ne fait pas attention à tous les détails, pas comme il le fait dans son art, ce qui pourrait passer parfois pour de la négligence, mais qui trahit en réalité une sensibilité particulière, qui le caractérisait tellement que l'on ne pouvait s'offenser de croiser un regard lointain.
Cela n'était pas vraiment le cas aujourd'hui cependant, le peintre se trouvant tout aussi excité par son ami, contagieux dans sa joie de vivre. C'est ce qui était bien avec Wyatt, et dire que les deux n'étaient pas censés se rencontrer plus qu'une fois. Leur rencard Tinder s'était passé comme n'importe lequel, hormis le fait que les deux ont parlé sans doute, se découvrant quelques points communs non négligeables. Jeremiah appréciait sincèrement l'espagnol, ne se cachant jamais de le trouvait plus qu'à son goût en le déshabillant du regard. Il était après tout attirant, surtout lorsqu'il s'extasiait devant les animaux du zoo autant que lui !
C'est en souriant que le duo traversa un peu plus le parc, observant des espèces amusantes comme les lémuriens où Jeremiah apprit bien des choses sur les races, tout en s'amusant. « Oh, j'ignorais qu'ils communiquaient ainsi. C'est fascinant je trouve, on devrait le faire aussi. » fit-il en réfléchissant à ce que la musique apportait à la vie de chacun, en ayant besoin pour faire passer certaines émotions.
Un ou deux rires plus tard, ils ne comptaient plus, le couple se retrouva près des grands rapaces, de magnifiques créatures pleines de grâce qui firent retomber un peu l'euphorie des minutes précédentes. « Je trouve leurs ailes splendides... » seouffla doucement l'artiste en observant l'un des aigles tourbillonner pour venir se poser sur une branche. Wyatt confia son désir de pouvoir voler, symbole de liberté ultime pour les humains cloués au sol. C'était une chose qui semblait formidable en effet et son camarade resta muet un instant. « Je ne sais pas si on aurait autant de prestance à voler comme eux, mais je te vois parfaitement sur le dos de l'un d'eux, s'il existait un oiseau assez grand pour supporter un homme. » songea le brun d'un air songeur, rêvant de créatures mystiques telles que des oiseaux géants, des panthères apprivoisées capables de communiquer. « Tu permets ? » demanda alors Jeremiah en sortant son carnet de dessins, attendant à peine une réponse pour s'asseoir à même le sol et se mettre à croquer frénétiquement.
Quelques minutes plus tard, le Shenton déchira doucement la page de son carnet pour la tendre à son compagnon, toujours assit par terre. « Tu vois comme je te vois ? Plein de grâce. » Il sourit, satisfait. Le dessin était ce qu'il appelait un croquis rapide et que bon nombre de gens prenaient déjà pour une œuvre d'art tant il semblait achevé aux yeux des mortels. Wyatt y était représenté avec détails, un aigle tout en plume habilement dessiné sur le bras, prêt à s'envoler. L'homme semblait fort et fier, aussi impétueux que l'animal, prêt à dévorer le monde. S'il ne pouvait pas voler dans le ciel, il était au moins capable d'inspirer ce sentiment de plénitude.
« On va voir les dragons ? » demanda le jeune homme en montrant la pancarte où il était inscrit « dragons de komodo » sachant que le mot le ferait tilter. L'espagnol adorait les dragons, il en parlait comme s'ils existaient, tout comme son camarade avait crée ce monde imaginaire dans lequel il rêvait d'évoluer, représentant des buildings où une histoire se tissait parfois, au fil des gens et des rues qu'il dessinait. Peut-être que cet univers imaginaire était la réalité, c'était ce que souhaitait Jeremiah qui trouvait le monde actuel bien trop terne, ayant besoin d'un bon coup de peinture.
Le jeune homme ne fait pas attention à tous les détails, pas comme il le fait dans son art, ce qui pourrait passer parfois pour de la négligence, mais qui trahit en réalité une sensibilité particulière, qui le caractérisait tellement que l'on ne pouvait s'offenser de croiser un regard lointain.
Cela n'était pas vraiment le cas aujourd'hui cependant, le peintre se trouvant tout aussi excité par son ami, contagieux dans sa joie de vivre. C'est ce qui était bien avec Wyatt, et dire que les deux n'étaient pas censés se rencontrer plus qu'une fois. Leur rencard Tinder s'était passé comme n'importe lequel, hormis le fait que les deux ont parlé sans doute, se découvrant quelques points communs non négligeables. Jeremiah appréciait sincèrement l'espagnol, ne se cachant jamais de le trouvait plus qu'à son goût en le déshabillant du regard. Il était après tout attirant, surtout lorsqu'il s'extasiait devant les animaux du zoo autant que lui !
C'est en souriant que le duo traversa un peu plus le parc, observant des espèces amusantes comme les lémuriens où Jeremiah apprit bien des choses sur les races, tout en s'amusant. « Oh, j'ignorais qu'ils communiquaient ainsi. C'est fascinant je trouve, on devrait le faire aussi. » fit-il en réfléchissant à ce que la musique apportait à la vie de chacun, en ayant besoin pour faire passer certaines émotions.
Un ou deux rires plus tard, ils ne comptaient plus, le couple se retrouva près des grands rapaces, de magnifiques créatures pleines de grâce qui firent retomber un peu l'euphorie des minutes précédentes. « Je trouve leurs ailes splendides... » seouffla doucement l'artiste en observant l'un des aigles tourbillonner pour venir se poser sur une branche. Wyatt confia son désir de pouvoir voler, symbole de liberté ultime pour les humains cloués au sol. C'était une chose qui semblait formidable en effet et son camarade resta muet un instant. « Je ne sais pas si on aurait autant de prestance à voler comme eux, mais je te vois parfaitement sur le dos de l'un d'eux, s'il existait un oiseau assez grand pour supporter un homme. » songea le brun d'un air songeur, rêvant de créatures mystiques telles que des oiseaux géants, des panthères apprivoisées capables de communiquer. « Tu permets ? » demanda alors Jeremiah en sortant son carnet de dessins, attendant à peine une réponse pour s'asseoir à même le sol et se mettre à croquer frénétiquement.
Quelques minutes plus tard, le Shenton déchira doucement la page de son carnet pour la tendre à son compagnon, toujours assit par terre. « Tu vois comme je te vois ? Plein de grâce. » Il sourit, satisfait. Le dessin était ce qu'il appelait un croquis rapide et que bon nombre de gens prenaient déjà pour une œuvre d'art tant il semblait achevé aux yeux des mortels. Wyatt y était représenté avec détails, un aigle tout en plume habilement dessiné sur le bras, prêt à s'envoler. L'homme semblait fort et fier, aussi impétueux que l'animal, prêt à dévorer le monde. S'il ne pouvait pas voler dans le ciel, il était au moins capable d'inspirer ce sentiment de plénitude.
« On va voir les dragons ? » demanda le jeune homme en montrant la pancarte où il était inscrit « dragons de komodo » sachant que le mot le ferait tilter. L'espagnol adorait les dragons, il en parlait comme s'ils existaient, tout comme son camarade avait crée ce monde imaginaire dans lequel il rêvait d'évoluer, représentant des buildings où une histoire se tissait parfois, au fil des gens et des rues qu'il dessinait. Peut-être que cet univers imaginaire était la réalité, c'était ce que souhaitait Jeremiah qui trouvait le monde actuel bien trop terne, ayant besoin d'un bon coup de peinture.
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Lun 8 Mai 2023 - 23:29
A walk on the wild side ft. @Jeremiah Shenton | 22.04.23Les créatures ailées m’ont toujours beaucoup inspirées. Je les envie énormément. Et cela vient d’un sorcier qui a la capacité de voler dans les airs sur un balai. J’essaye de me mettre à la place de Jeremiah, qui ne connaîtra probablement jamais cette sensation incroyable qui, à mes yeux, ne doit même pas totalement s’approcher de la vraie sensation que ressente les oiseaux. J’ai probablement de la chance et ne l’ignore pas. À cet instant d’ailleurs, je meurs d’envie de raconter toutes ces choses au moldu tout en sachant que cela m’est complètement interdit. Je me sais stupide mais tout de même, pas au point de risquer ma vie de cette façon. Alors je hoche simplement de la tête à l’évocation de la splendeur que sont les ailes de ces animaux.
« Comme un dragon ? » lâche-je par inadvertance car il est vrai qu’à chaque fois que je pense à ça, ce sont eux qui me viennent à l’esprit. Je n’ai pas encore eu cette formidable occasion et j’espère un jour pouvoir remédier à cela. Faisant preuve d’une patience temporaire, je le laisse faire son croquis et souris en voyant le résultat. La représentation qu’il a de moi est très flatteuse, il faut bien le dire. Je l’aide à se relever et en profite pour lui offrir un baiser en guise de remerciement.
« J’ai toujours trouvé ton point de vue très unique. » Je plie le croquis en deux et le mets en sûreté dans la poche intérieure de ma veste, me promettant de la ranger dans un endroit à la hauteur des sentiments que Jeremiah a mis dans sa conception. Sa prochaine question interrompt mes pensées et, pendant un bref instant, j’ai un petit moment de doute. Je me trouve hors du temps, ne sachant plus exactement où je me trouve. La réserve de McLeiod ? Non, si je me rappelle bien, nous sommes au zoo moldu, pas sur mon lieu de travail ! Je reviens bien vite à la réalité, secoue une ou deux fois la tête puis répond d’un sourire.
« Ouiiiiiiiiiiiii les dragons !!! » Bien sûr, ce ne sont pas ceux que je préfère. Ceux que j’idolâtre par-dessus tout mais ils sauront largement faire l’affaire en attendant que je puisse retourner au travail. Je ne pensais pas un jour être le genre de gars excité à l’idée d’aller travailler mais c’est bien la preuve que je fais ce qu’il faut pour vivre mes rêves. C’est avec une joie non feinte que nous nous dirigeons vers les dragons de Komodo.
« Est-ce que tu savais qu’il peut courir jusqu’à vingt kilomètres à l’heure et que peu importe le nombre de fois où ses dents tombent, elles repoussent toujours ? » Des infos comme ça, j’en ai des tonnes et j’essaye de ne pas inonder Jeremiah avec mes paroles, même si ça me démange fortement. Le fait de devoir contenir mes propos force mon corps à s’agiter dans tous les sens et là encore, je fais ce qu’il faut pour ne pas m’emballer et laisser mon don faire la loi. Jeremiah a beau être un être à part, même lui se posera des questions si mes cheveux commencent à devenir multicolores en l’espace de quelques secondes… Une grande inspiration suivie d’une profonde expiration plus tard, les battements de mon cœur se font plus lents et je parviens à me maîtriser à nouveau.
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Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Dim 14 Mai 2023 - 23:23
❝ A walk on the wild side. ❞
- Wyatt & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
L'émerveillement était de mise devant les créatures ailées, les préférées de Wyatt à n'en pas douter. Son ami comprenait ce besoin de liberté, cette envie de voler haut dans le ciel. Voir le monde depuis un autre point de vue serait intéressant pour élargir ses horizons, mais la sensation devait être incroyable. Malheureusement, personne ne pouvait se vanter d'être parvenu à voler de ses propres ailes et le commun des mortels avait inventé l'avion, le parapente, ce genre d'instruments pour obtenir une sensation proche. Seul Icare avait expérimenté la vérité...
Tout ceci portait à réflexion et c'est ce que Jeremiah fit tout en dessinant un portrait de son ami, lui prêtant les mêmes traits impérieux qu'un aigle royal et beau comme un Dieu. Cette perception lui valut un tendre baiser qu'il apprécia à sa juste valeur, appréciant toujours autant les marques d'affection de son date mui caliente ! « Oh, c'est juste mon hypersensibilité qui a besoin d'être libérée quand je ressens quelque chose de fort. » dit-il en hochant les épaules comme si de rien n'était, alors que cette phrase révélait toute la créativité de l'homme, son empathie hors normes lui permettant de ressentir le monde différemment des autres, comme s'il appartenait à quelque chose de plus spirituel.
Jeremiah proposa d'aller voir les dragons, puisque son camarade en avait parlé quelques minutes plus tôt. D'accord ceux-là n'avaient pas d'ailes comme dans les contes de fées, mais ils étaient amusants à voir et le couple ne tarda pas à se mettre en route. Wyatt avait en permanence des connaissances à partager sur les animaux, son travail lui apprenant beaucoup. « Vraiment ? On ne dirait pas avec ses petites pattes... Il nous bat à la course alors. » songea le peintre en s'imaginant dans la jungle, courser par une telle créature aux dents infinies. Le panneau près d'eux indiquait son régime alimentaire et quelques informations rapides pour les visiteurs. « Hum... Carnivore et dangereux. Il est tellement mignon celui-ci, j'ai du mal à y croire. » commenta-t-il en faisant la moue, se mettant accroupie pour mieux observer l'animal qui tirait la langue en lézardant dans un coin du vivarium.
Rêvant de pouvoir dessiner chaque animal du zoo, il fallut énormément de retenue l'artiste pour ne pas s'arrêter toutes les deux minutes, crayon en main. Il l'avait sur l'oreille et le sentait le démanger d'envie. Ce qu'il ne doutait pas en revanche, c'était que Wyatt ressentait la même frustration, pour une toute autre raison, celle d'un secret bien gardé...
Le temps défilait et une heure était déjà passée, de nombreux animaux également et le duo se retrouva assis sur un banc pour une petite pause. « Tu veux manger quelque chose, cara mio ? » demanda le brun, adorant ce surnom qui lui rappelait la famille Addams qu'il adorait regarder quand il était petit. « Je t'invite bien entendu, pour te remercier de me faire redécouvrir un endroit aussi beau. » Gentleman en toutes circonstances l'Anglais ! Il fallait tenir sa réputation et Jeremiah ne devait pas y faillir.
Tout ceci portait à réflexion et c'est ce que Jeremiah fit tout en dessinant un portrait de son ami, lui prêtant les mêmes traits impérieux qu'un aigle royal et beau comme un Dieu. Cette perception lui valut un tendre baiser qu'il apprécia à sa juste valeur, appréciant toujours autant les marques d'affection de son date mui caliente ! « Oh, c'est juste mon hypersensibilité qui a besoin d'être libérée quand je ressens quelque chose de fort. » dit-il en hochant les épaules comme si de rien n'était, alors que cette phrase révélait toute la créativité de l'homme, son empathie hors normes lui permettant de ressentir le monde différemment des autres, comme s'il appartenait à quelque chose de plus spirituel.
Jeremiah proposa d'aller voir les dragons, puisque son camarade en avait parlé quelques minutes plus tôt. D'accord ceux-là n'avaient pas d'ailes comme dans les contes de fées, mais ils étaient amusants à voir et le couple ne tarda pas à se mettre en route. Wyatt avait en permanence des connaissances à partager sur les animaux, son travail lui apprenant beaucoup. « Vraiment ? On ne dirait pas avec ses petites pattes... Il nous bat à la course alors. » songea le peintre en s'imaginant dans la jungle, courser par une telle créature aux dents infinies. Le panneau près d'eux indiquait son régime alimentaire et quelques informations rapides pour les visiteurs. « Hum... Carnivore et dangereux. Il est tellement mignon celui-ci, j'ai du mal à y croire. » commenta-t-il en faisant la moue, se mettant accroupie pour mieux observer l'animal qui tirait la langue en lézardant dans un coin du vivarium.
Rêvant de pouvoir dessiner chaque animal du zoo, il fallut énormément de retenue l'artiste pour ne pas s'arrêter toutes les deux minutes, crayon en main. Il l'avait sur l'oreille et le sentait le démanger d'envie. Ce qu'il ne doutait pas en revanche, c'était que Wyatt ressentait la même frustration, pour une toute autre raison, celle d'un secret bien gardé...
Le temps défilait et une heure était déjà passée, de nombreux animaux également et le duo se retrouva assis sur un banc pour une petite pause. « Tu veux manger quelque chose, cara mio ? » demanda le brun, adorant ce surnom qui lui rappelait la famille Addams qu'il adorait regarder quand il était petit. « Je t'invite bien entendu, pour te remercier de me faire redécouvrir un endroit aussi beau. » Gentleman en toutes circonstances l'Anglais ! Il fallait tenir sa réputation et Jeremiah ne devait pas y faillir.
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Lun 15 Mai 2023 - 15:02
A walk on the wild side ft. @Jeremiah Shenton | 22.04.23La sensibilité dont fait preuve Jeremiah me surprendra toujours. À côté de lui, je sais paraître très brusque et indélicat, quand il n’est que créativité et rêverie. Je n’ai jamais été un penseur et je ne le serai jamais. Toujours dans l’action, dans le “faire” plutôt que dans le “penser”, ce qui m’a déjà valu quelques ennuis, je ne peux pas dire le contraire. Je pense pouvoir m’entendre avec presque tout le monde ici bas mais les rêveurs sont ceux qui me fascinent le plus. Son sens artistique et ce regard qu’il porte sur le monde sont uniques, en plus d’être intéressants. Je ne dis pas que j’aimerais être comme lui car je me plais comme je suis, il n’empêche qu’une petite partie de moi souhaiterait être inspirée par cette sensibilité et la reproduire auprès des autres, dans une chaîne sans fin. Quand je pense que certains sorciers sont là à dire que les moldus n’ont aucune valeur quand la vie de Jeremiah, à lui seul, vaut bien plus que celles des membres du parti PURE… Mais ce n’est que mon opinion, il va sans dire.
Nous nous penchons un peu plus sur les dragons pendant de longues minutes, nous émerveillant de tout et de rien. Leur force, leurs particularités, leur simple existence en ce monde et les ressemblances existant entre nous, humains et eux, espèces trop souvent qualifiées d’inférieures. Je les aime, ces animaux. Je leur offre plus d’égard qu’à n’importe quel autre être vivant et ce, pour bien des raisons. Je ressens cette même sensibilité chez Jeremiah, ce qui rend notre visite plus qu’excellente. On se comprend sur bien des points et à ses côtés, je peux parler d’eux avec passion sans passer pour un fou. Nous partageons également une frustration dont l’autre n’a peut-être pas totalement conscience… et s’il le devine, ce n’est qu’en surface.
Au temps du midi, je me tourne vers lui avec un sourire qui en dit long sur ce que je pense de ce sobriquet, plus doux encore que le regard qu’il m’offre. C’est le genre d’attention qu’il est toujours bon de recevoir, peu importe les circonstances. J’ai très envie de me blottir contre lui mais la faim se fait plus importante et plus pressante que le besoin de câlin.
« Quel galant homme tu es Cariño ! Fais attention, je vais m’y habituer… » Je ne doute pourtant pas un seul instant qu’il soit toujours comme ça et c’est ce qui fait son charme. « Je meuuuuuuuuuuuurs de faim ! Et ton portefeuille n’a vraiment pas de chance parce que je mange comme quatre… T’es sûr de pouvoir encaisser ? » Mon rire se fait entendre dans les alentours, amusé et légèrement moqueur. Loin de moi l’idée de faire des raccourcis sur les artistes, surtout de nos jours, mais ils ont la réputation d’être soit blindés, soit sans le sou. Et même si je suis un peu trop égoïste sur les bords, je ressens tout de même de la culpabilité à voler ses derniers livres à Jeremiah - si tel est vraiment le cas. Mais bon, il a choisi de m’inviter, c’est qu’il sait ce qu’il fait… non ?
« Hot dog ? J’ai très envie de frites. » Je lui prends la main pour nous diriger vers le stand de nourriture le plus proche dans l’enceinte du parc.
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Mer 31 Mai 2023 - 22:45
❝ A walk on the wild side. ❞
- Wyatt & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
L'enthousiasme des deux hommes brillait dans leurs yeux, comme des enfants un matin de Noël. Jeremiah ressentait énormément de joie à être ici, peut-être en partie parce qu'il voyait et ressentait la gaîté des visiteurs alentour, ce qui augmentait ses propres émotions. Il allait être fatigué le soir venue, lorsqu'il serait seul chez lui, parce que c'était toujours ainsi après avoir côtoyé trop de monde, il se sentait vidé de toute énergie. Il savait déjà qu'il resterait enfermé tout le reste de la semaine, à créer dans son coin le temps de se remettre de ses émotions.
Le peintre adorait ce genre de ressenti, il ne dirait jamais non à une sortie, captant chaque pépite qui s'offrait à lui, embrassant pleinement son hypersensibilité et la compagnie de ses proches, comme celle de Wyatt, qui était quelqu'un de fascinant. Il émanait quelque chose de mystérieux de sa personne, presque autant qu'il était lumineux et le mix des deux rendait le monde plus beau à coup sûr. L'artiste était ravi de l'avoir rencontré et d'avoir gardé contact avec lui afin d'avoir au moins une connaissance dans ce village. Leur relation était passée de purement sexuelle à une amitié améliorée qui leur plaisait, leur suffisait et permettait qu'ils se retrouvent pour des sorties de ce genre, à contempler des dragons de komodo qu'affectionnait particulièrement l'Espagnol, rêvant à de plus grandes créatures ailées.
Le temps suivait sa course et bientôt la faim commença de se faire sentir, surtout parce que les deux croisaient des gens en train de manger, l'odeur de friture chatouillant leurs narines. Jeremiah proposa d'inviter son camarade à déjeuner, c'était la moindre des choses pour lui avoir offert la possibilité de découvrir un peu plus le règne animal et partager ses connaissances. La galanterie était en effet un trait de caractère de l'anglais qui rit en haussant les épaules. S'habituer à sa personne n'était pas difficile et plaisait au peintre de toute façon. C'est en souriant toujours qu'il écouta attentivement les plaintes de son partenaire sur sa capacité à avaler son poids en nourriture. « Hahaha ! Il me faudra peindre de nouvelles toiles pour pouvoir couvrir tes attentes, mais je devrais m'en sortir. » fit-il en riant doucement, touché en quelque sorte par les paroles de son ami. Jeremiah avait sa carte bancaire sur lui et n'avait pas peur de s'en servir, surtout pour faire plaisir. Il s'imaginait en revanche volontiers échanger un repas contre une peinture, peut-être qu'un jour, dans un monde parfait, les gens pourraient procéder de la sorte, un croquis pour une frite, un livre contre une nuit d'hôtel. C'était ce qui pouvait se passer dans l'univers imaginaire créé par l'artiste, dans les rues étroites et vastes vallées de ses dessins, dans la forme de ses sculptures...
Cette rêverie ne dura pas, car voilà déjà que Wyatt entraînait avec envie son ami vers le stand de hot dog. « C'est parfait. Tu m'en laisses au moins un ou tu veux tout le stand pour toi seul ? » Un petit sourire presque innocent se dessina sur les lèvres du Shenton tandis qu'il plongeait son regard dans celui du gourmand.
Il lui prit ce qu'il désirait et commanda sa part, plus raisonnable tout de même. Ces bouis-bouis posés dans le parc lui rappelaient les rues de New York qu'il avait fréquenté quelques mois, des années plus tôt. L'odeur était alléchante et bien rapidement, les deux hommes trouvèrent un coin où s'installer, ayant une vue sur un point d'eau où les tortues se faisaient bronzer. « Cela doit être formidable de passer ses journées dans un tel endroit. Tu dois beaucoup t'amuser dans ton travail. » songea Jeremiah tendrement. « Tu as toujours été passionné par les animaux ? Je suis curieux du genre de route qu'il faut prendre pour devenir soigneur. » confia le brun, admirant sincèrement son partenaire, désireux d'en savoir plus, ignorant qu'il ne pouvait pas tout lui révéler de sa véritable nature.
Le peintre adorait ce genre de ressenti, il ne dirait jamais non à une sortie, captant chaque pépite qui s'offrait à lui, embrassant pleinement son hypersensibilité et la compagnie de ses proches, comme celle de Wyatt, qui était quelqu'un de fascinant. Il émanait quelque chose de mystérieux de sa personne, presque autant qu'il était lumineux et le mix des deux rendait le monde plus beau à coup sûr. L'artiste était ravi de l'avoir rencontré et d'avoir gardé contact avec lui afin d'avoir au moins une connaissance dans ce village. Leur relation était passée de purement sexuelle à une amitié améliorée qui leur plaisait, leur suffisait et permettait qu'ils se retrouvent pour des sorties de ce genre, à contempler des dragons de komodo qu'affectionnait particulièrement l'Espagnol, rêvant à de plus grandes créatures ailées.
Le temps suivait sa course et bientôt la faim commença de se faire sentir, surtout parce que les deux croisaient des gens en train de manger, l'odeur de friture chatouillant leurs narines. Jeremiah proposa d'inviter son camarade à déjeuner, c'était la moindre des choses pour lui avoir offert la possibilité de découvrir un peu plus le règne animal et partager ses connaissances. La galanterie était en effet un trait de caractère de l'anglais qui rit en haussant les épaules. S'habituer à sa personne n'était pas difficile et plaisait au peintre de toute façon. C'est en souriant toujours qu'il écouta attentivement les plaintes de son partenaire sur sa capacité à avaler son poids en nourriture. « Hahaha ! Il me faudra peindre de nouvelles toiles pour pouvoir couvrir tes attentes, mais je devrais m'en sortir. » fit-il en riant doucement, touché en quelque sorte par les paroles de son ami. Jeremiah avait sa carte bancaire sur lui et n'avait pas peur de s'en servir, surtout pour faire plaisir. Il s'imaginait en revanche volontiers échanger un repas contre une peinture, peut-être qu'un jour, dans un monde parfait, les gens pourraient procéder de la sorte, un croquis pour une frite, un livre contre une nuit d'hôtel. C'était ce qui pouvait se passer dans l'univers imaginaire créé par l'artiste, dans les rues étroites et vastes vallées de ses dessins, dans la forme de ses sculptures...
Cette rêverie ne dura pas, car voilà déjà que Wyatt entraînait avec envie son ami vers le stand de hot dog. « C'est parfait. Tu m'en laisses au moins un ou tu veux tout le stand pour toi seul ? » Un petit sourire presque innocent se dessina sur les lèvres du Shenton tandis qu'il plongeait son regard dans celui du gourmand.
Il lui prit ce qu'il désirait et commanda sa part, plus raisonnable tout de même. Ces bouis-bouis posés dans le parc lui rappelaient les rues de New York qu'il avait fréquenté quelques mois, des années plus tôt. L'odeur était alléchante et bien rapidement, les deux hommes trouvèrent un coin où s'installer, ayant une vue sur un point d'eau où les tortues se faisaient bronzer. « Cela doit être formidable de passer ses journées dans un tel endroit. Tu dois beaucoup t'amuser dans ton travail. » songea Jeremiah tendrement. « Tu as toujours été passionné par les animaux ? Je suis curieux du genre de route qu'il faut prendre pour devenir soigneur. » confia le brun, admirant sincèrement son partenaire, désireux d'en savoir plus, ignorant qu'il ne pouvait pas tout lui révéler de sa véritable nature.
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Ven 2 Juin 2023 - 18:39
A walk on the wild side ft. @Jeremiah Shenton | 22.04.23Okay, je vais me montrer raisonnable tout de même. L’idée n’est pas non plus qu’il se retrouve sur la paille, à devoir mendier dans la rue ! Même s’il sait très bien que mon lit l’accueillera toujours s’il le faut. Une fois au stand de hot-dogs, je me tourne vers lui et lui fais une grimace digne d’un gamin de cinq ans en guise de première réponse.
« Je suis généreux, je t’en laisse même deux ! Tu m’as pris pour qui ? » Nos victuailles en main, nous allons nous installer tranquillement et j’ai hâte d’être assis pour pouvoir déguster tout ça. Est-ce que j’ai dit que je mourrais de faim ? Oui ? Non ? Suffisamment pour le répéter dans ce cas ! D’ailleurs, à peine le cul posé, j’enfourne un bon tiers de mon hot-dog dans ma bouche et soupire de contentement. Même les tortues ne doivent pas se sentir aussi bien que moi à cet instant, alors que mon ventre se remplit petit à petit. À la remarque de Jeremiah, je souris tendrement puis prends une gorgée de ma boisson. C’est mensonge sur mensonge, combien de temps vais-je tenir de cette façon ? Je n’en sais rien. Je me sens con… et nul. Même si mon vrai travail est semblable à celui de ces employés, je n’aime pas passer pour ce que je ne suis pas. Et je ne suis pas totalement un moldu. Qu’à moitié seulement !
« Attends de devoir les nourrir sous une grosse pluie avec de la boue jusqu’aux chevilles et on en reparle ! » Je ris, omettant de faire mention de l’aspect douloureux que peut aussi avoir ce travail. Je n’oublie pas Charlie, que j’ai perdu en mars et qui me manque affreusement… Ce doit être et ce sera sûrement comme ça avec tous les animaux dont je m’occupe désormais. Chaque perte creusera un peu plus ma poitrine et je devrais trouver un moyen de la réparer avec ce que je peux. Les amis, les amants, les amours sont souvent très utiles pour cela et je me sais chanceux d’avoir quelqu’un comme Jeremiah à mes côtés. Quelqu’un qui s’intéresse suffisamment à moi pour que mon mensonge devienne trop lourd à porter. J’aimerais tellement lui parler de mon cursus à Hungcalf ! Je ne sais même pas quel est l’équivalent moldu de mes études… Vétérinaire ? C’est comme ça qu’on dit ?
« D’aussi loin que je me souvienne, oui ! C’est comme ça, je les ai dans la peau et j’arrive plutôt bien à m’entendre avec chacun d’entre eux. C’est… plus facile qu’avec les humains, j’ai envie de dire. Faut dire que je me sens rarement jugé par un animal ! À part peut-être Carlos… » Ou comment retomber facilement dans l’amusement et le ridicule plutôt que de rester sur un ton trop sérieux. Ce n’est pas quelque chose avec lequel je suis confortable, quiconque me côtoie suffisamment longtemps finit par s’en rendre compte de lui-même. Je réponds rarement présent pour les conversations importantes…
« J’imagine que c’est comme pour toi avec l’art, non ? C’est quelque chose qui est là depuis toujours et qu’il ne sert à rien de combattre. »
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Lun 3 Juil 2023 - 19:27
❝ A walk on the wild side. ❞
- Wyatt & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
La générosité de Wyatt dépasse l'entendement à coup sûr et son ami se permet même une petite révérence en l'entendant dire qu'il allait lui laisser de quoi manger. « Vous me faites honneur, très cher. » ajouta-t-il à sa courbette en souriant de bon cœur devant un agent du zoo e comprenant pas à quel genre de personnage il avait affaire. Jeremiah provoquait toujours un malaise dans le monde « normal », parce qu'il n'était pas ce que la société appelle ainsi. En çà, il se rapprochait plus de Wyatt et de toutes ses connaissances dont il ignorait la magie, que de ces moldus ignorant de tout ce que le monde offre de beau.
Mais le stand s'efface de sa mémoire alors que les deux amis s'installent pour déjeuner, Wyatt ayant bien précisé à de nombreuses reprises qu'il avait une faim de loup. Il l'aurait rappelé jusqu'à trouver un endroit pour pouvoir enfoncer ses crocs dans le pain. Son appétit faisait plaisir à voir, on sentait le bonheur se répandre en lui et le peintre l'imita, appréciant la street food lorsqu'elle était à portée de main. Son rapport avec la nourriture était plutôt bon, bien qu'il oublie souvent de manger en journée, trop focaliser sur ses toiles. Lorsqu'il peint, tout disparaît, il n'y a plus que lui et le papier, sa main guidée par une muse invisible qui l'aide à créer de somptueux décors qui font son succès aujourd'hui dans le monde entier. Cela était capital pour continuer de nourrir l'Espagnol à ses côtés !
Lorsque la conversation dériva sur le travail de Wyatt, celui-ci semblait quelque peu troubler, comme s'il se retenait. L'Anglais ne prêta pas vraiment attention à cela, se concentrant sur la conversation. Prendre soin d'un animal, le soigner, nettoyer après lui, ce n'était pas toujours quelque chose d'amusant et Jeremiah ne s'imaginait pas un seul instant capable d'aller effectuer certaines de ces tâches. En revanche, il rejoignait son ami sur le fait que les relations humaines étaient parfois complexes et qu'un animal peut moins décevoir, qu'il se contente d'être présent no matter what. Le peintre souriait tendrement face à cette confession, avant d'imiter Wyatt qui riait de Carlos une fois de plus. « Ah ce cher Carlos ! J'espère qu'il nous aime tout de même, car moi j le trouve adorable malgré son regard qui tue. Mais tu as une jolie vision des choses, il est plus facile de s'entendre avec eux. Quand j'étais gamin, j'ai même comploté un plan pour faire le mur avec la perruche de ma sœur et elle ne m'a pas trahis. » Si l'oiseau n'avait en effet pas chanté en voyant l'adolescent qu'il était passé devant lui, ce fut son père qui l'attrapa à son retour... Cela n'empêcha pas Jeremiah de remercier l'animal en lui offrant sa liberté. Sa sœur était moins ravie, mais pas étonnée non plus.
« En effet, j'ai grandi avec une mère artiste, elle m'a fait baigner là-dedans depuis toujours et je suis tombé amoureux de la peinture très jeune. Certains artistes ne parviennent pas au succès, ou après leur mort, je suis bien heureux de pouvoir être témoin de tout ça et d'avoir encore mes deux oreilles ! » fit-il en riant de bon cœur, une pointe de nostalgie en pensant à son idole, Van Gogh, tout autant qu'au fait qu'il aurait pu lui aussi ne pas être présent pour continuer son travail... Il se frotta le bras machinalement, là où l'encre recouvre aujourd'hui les cicatrices du passé et décide de changer un peu de sujet.
« En plus, je peux te nourrir ! Bon, par contre Querido moi, il faut que tu apprennes la propreté. » Il rit en venant essuyer une trace de moutarde au coin des lèvres de son camarade d'un doigt humidifié. « Carlos n'apprécierait pas de te savoir tâché. On ira lui dire au revoir quand on aura tout visité. D'ailleurs, où est-ce qu'on va après manger ? » Il y avait encore quelques animaux à voir et ça le ravissait vraiment. Cette sortie entourée de gens l'inspirait, il avait besoin de plus.
Mais le stand s'efface de sa mémoire alors que les deux amis s'installent pour déjeuner, Wyatt ayant bien précisé à de nombreuses reprises qu'il avait une faim de loup. Il l'aurait rappelé jusqu'à trouver un endroit pour pouvoir enfoncer ses crocs dans le pain. Son appétit faisait plaisir à voir, on sentait le bonheur se répandre en lui et le peintre l'imita, appréciant la street food lorsqu'elle était à portée de main. Son rapport avec la nourriture était plutôt bon, bien qu'il oublie souvent de manger en journée, trop focaliser sur ses toiles. Lorsqu'il peint, tout disparaît, il n'y a plus que lui et le papier, sa main guidée par une muse invisible qui l'aide à créer de somptueux décors qui font son succès aujourd'hui dans le monde entier. Cela était capital pour continuer de nourrir l'Espagnol à ses côtés !
Lorsque la conversation dériva sur le travail de Wyatt, celui-ci semblait quelque peu troubler, comme s'il se retenait. L'Anglais ne prêta pas vraiment attention à cela, se concentrant sur la conversation. Prendre soin d'un animal, le soigner, nettoyer après lui, ce n'était pas toujours quelque chose d'amusant et Jeremiah ne s'imaginait pas un seul instant capable d'aller effectuer certaines de ces tâches. En revanche, il rejoignait son ami sur le fait que les relations humaines étaient parfois complexes et qu'un animal peut moins décevoir, qu'il se contente d'être présent no matter what. Le peintre souriait tendrement face à cette confession, avant d'imiter Wyatt qui riait de Carlos une fois de plus. « Ah ce cher Carlos ! J'espère qu'il nous aime tout de même, car moi j le trouve adorable malgré son regard qui tue. Mais tu as une jolie vision des choses, il est plus facile de s'entendre avec eux. Quand j'étais gamin, j'ai même comploté un plan pour faire le mur avec la perruche de ma sœur et elle ne m'a pas trahis. » Si l'oiseau n'avait en effet pas chanté en voyant l'adolescent qu'il était passé devant lui, ce fut son père qui l'attrapa à son retour... Cela n'empêcha pas Jeremiah de remercier l'animal en lui offrant sa liberté. Sa sœur était moins ravie, mais pas étonnée non plus.
« En effet, j'ai grandi avec une mère artiste, elle m'a fait baigner là-dedans depuis toujours et je suis tombé amoureux de la peinture très jeune. Certains artistes ne parviennent pas au succès, ou après leur mort, je suis bien heureux de pouvoir être témoin de tout ça et d'avoir encore mes deux oreilles ! » fit-il en riant de bon cœur, une pointe de nostalgie en pensant à son idole, Van Gogh, tout autant qu'au fait qu'il aurait pu lui aussi ne pas être présent pour continuer son travail... Il se frotta le bras machinalement, là où l'encre recouvre aujourd'hui les cicatrices du passé et décide de changer un peu de sujet.
« En plus, je peux te nourrir ! Bon, par contre Querido moi, il faut que tu apprennes la propreté. » Il rit en venant essuyer une trace de moutarde au coin des lèvres de son camarade d'un doigt humidifié. « Carlos n'apprécierait pas de te savoir tâché. On ira lui dire au revoir quand on aura tout visité. D'ailleurs, où est-ce qu'on va après manger ? » Il y avait encore quelques animaux à voir et ça le ravissait vraiment. Cette sortie entourée de gens l'inspirait, il avait besoin de plus.
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Dim 9 Juil 2023 - 20:42
A walk on the wild side ft. @Jeremiah Shenton | 22.04.23Jeremiah me suit dans mon rire et confirme le changement de trajectoire de cette conversation, ce qui me soulage énormément. Je n’ai pas la foi de mentir pendant de longues minutes, c’est éreintant à force. Surtout que je l’aime bien moi, ce gars-là. Je n’ai jamais réellement réussi à prétendre être quelqu’un d’autre. Peu importe le nombre de fois où j’ai essayé, ça s’est toujours avéré être un échec. Sauf lorsque je suis Molly, mais c’est un cas particulier. Même sous des traits féminins, je reste moi-même.
Je porte vers lui un regard un peu curieux et incompréhensif. Je crois savoir qu’il parle d’un peintre mais pas possible de me remettre son nom. Pourtant, ma mère m’en a parlé lors de ses longues sessions de culture moldue afin que je “me mêle un peu mieux aux autres”. Il est connu justement pour ce truc d’oreille ! Si j’ai l’air de ne pas savoir, Jeremiah se posera forcément des questions. Bon, pas CETTE question, il faudrait vraiment être très inventif pour imaginer des sorciers vivre vraiment parmi les moldus. Mais comme c’est la réalité… je me perds un peu dans mes pensées. Je suis interrompu par le geste tendre de l’artiste envers moi et je lui souris avec affection.
« Ouai, ça on me le dit tout le monde mais que veux-tu, je suis un homme de passion ! » Et cela convient à la plupart, une fois dans des moments plus intimes. En tout cas, personne ne s’en est plaint jusque-là ! Pour le coup, mon manque de propreté n’est qu’un reflet de mes pensées en pagaille et ma tentative de mettre le plus en avant possible mon côté moldu, que je n’ai jamais ignoré d’ailleurs. J’en suis même fier, même si je me rends compte que j’ai parfois beaucoup à rattraper, à force de traîner trop souvent avec des sorciers.
« Hum… on peut aller voir les félins peut-être ? » Heureusement que j’ai bien potassé avant de venir quand même. Je ne m’en occupe pas forcément à la réserve MacLeiod donc j’ai “révisé” (ce qui ne me ressemble absolument pas !). Après quelques minutes et un bon repas, nous reprenons notre route en direction des lions. Je ne me souvenais pas qu’ils étaient aussi… petits. Comparés aux dragons ou aux grapcornes, ils sont même minuscules et presque inoffensifs. Bien sûr, je ne suis pas assez bête pour penser que c’est vraiment le cas.
« Ils donnent tellement envie de leur faire des câlins ! »
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Dim 30 Juil 2023 - 21:21
❝ A walk on the wild side. ❞
- Wyatt & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
Cette petite pause repas est plaisante, la conversation et la compagnie sont parfaites et Jeremiah ne se lasse jamais de ces moments passés avec son guide. L'homme aura été son premier contact avec la ville d'Inverness, sa première expérience en Écosse également, pour son plus grand plaisir, mais pas son premier Espagnol ! Peut-être en revanche un des plus accueillants et qui l'emmène volontiers au zoo. Il se sentait proche de Wyatt, peut-être un peu plus que de certaines autres personnes, sans comprendre pourquoi. Chacun ici semblait lui cacher quelque chose, être sur la retenue, mais lui était le plus naturel en sa présence, ce qu'il appréciait fortement, sans pour autant en vouloir aux autres.
Il se prête au jeu d'une conversation plus légère, suivant le mouvement sans s'interroger, partageant un peu plus son amour pour la peinture, transmis par sa mère dès son plus jeune âge, l'introduisant à ce monde merveilleux où vivait encore les œuvres des plus célèbres peintres, comme Van Gogh qui ne semblait pas être une référence pour l'Espagnol au vu de son expression interloquée qui fit sourire Jeremiah avec tendresse. Il ne s'en offusqua pas mais se promit de lui faire découvrir ces magnifiques toiles un jour, lui apprenant une passion autre que celle de mettre de la nourriture partout.
« Ah la passion... Ne change rien, sweetheart. » fit-il en se disant qu'il pouvait être tout aussi... passionné dans ses draps, se retenant de faire une plaisanterie sur le sujet car les enfants traînant dans le coin n'ont pas besoin d'apprendre si jeune ce genre de choses. Et puis, il restait une partie du parc à visiter et si les deux commençaient à dévier, ça ne les aiderait pas à poursuivre leur chemin.
« Oh ! Très bonne idée ! » Les félins avaient quelque chose de majestueux dans leur attitude, se pavanant nonchalamment devant leur tribu, comme le lion le fit une fois qu'ils eurent atteint son enclos vitré. Il était magnifique, large et robuste, imposant sa présence d'un pas lourd. Le peintre se retrouva émerveillé une nouvelle fois par cet animal. « Seulement des câlins ? S'ils me laissent faire, j'en ramène un chez moi ! » s'exclama Jeremiah avec douceur et envie, ayant toujours rêvé de posséder un félin, comme Jasmine dans ce long métrage. « Tu as un tapis volant ? Je prends le tigre là et on peut faire un remake de Aladdin !? » Si la première question pouvait être perturbante pour l'Espagnol, il fallait espérer qu'il ait la référence de la suite afin de ne pas se retrouver trop choqué face à Jeremiah et cette idée saugrenue lui venant en tête. Si un tapis ou un balai pouvait voler, il adorerait en faire l'expérience, cela semblait si agréable dans les films.
Il se prête au jeu d'une conversation plus légère, suivant le mouvement sans s'interroger, partageant un peu plus son amour pour la peinture, transmis par sa mère dès son plus jeune âge, l'introduisant à ce monde merveilleux où vivait encore les œuvres des plus célèbres peintres, comme Van Gogh qui ne semblait pas être une référence pour l'Espagnol au vu de son expression interloquée qui fit sourire Jeremiah avec tendresse. Il ne s'en offusqua pas mais se promit de lui faire découvrir ces magnifiques toiles un jour, lui apprenant une passion autre que celle de mettre de la nourriture partout.
« Ah la passion... Ne change rien, sweetheart. » fit-il en se disant qu'il pouvait être tout aussi... passionné dans ses draps, se retenant de faire une plaisanterie sur le sujet car les enfants traînant dans le coin n'ont pas besoin d'apprendre si jeune ce genre de choses. Et puis, il restait une partie du parc à visiter et si les deux commençaient à dévier, ça ne les aiderait pas à poursuivre leur chemin.
« Oh ! Très bonne idée ! » Les félins avaient quelque chose de majestueux dans leur attitude, se pavanant nonchalamment devant leur tribu, comme le lion le fit une fois qu'ils eurent atteint son enclos vitré. Il était magnifique, large et robuste, imposant sa présence d'un pas lourd. Le peintre se retrouva émerveillé une nouvelle fois par cet animal. « Seulement des câlins ? S'ils me laissent faire, j'en ramène un chez moi ! » s'exclama Jeremiah avec douceur et envie, ayant toujours rêvé de posséder un félin, comme Jasmine dans ce long métrage. « Tu as un tapis volant ? Je prends le tigre là et on peut faire un remake de Aladdin !? » Si la première question pouvait être perturbante pour l'Espagnol, il fallait espérer qu'il ait la référence de la suite afin de ne pas se retrouver trop choqué face à Jeremiah et cette idée saugrenue lui venant en tête. Si un tapis ou un balai pouvait voler, il adorerait en faire l'expérience, cela semblait si agréable dans les films.
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Lun 31 Juil 2023 - 15:43
A walk on the wild side ft. @Jeremiah Shenton | 22.04.23Je regarde les félins avec une grande attention. Ils sont magnifiques, bien que moins imposants que certaines de nos espèces. Pas moins dangereux, cependant. J’entrevois leur dentition et imagine sans mal la facilité avec laquelle elle serait capable de déchirer ma peau et briser mes os. C’est fascinant, non ? La force qu’ils ont et pourtant, on les tient là, presque à notre merci… J’essaye de ne pas me laisser envahir par ces pensées et me dire que, plutôt, on essaye de les aider à se réintégrer dans leur environnement avant qu’ils ne soient réellement relâchés. Il est possible que je me dupe moi-même… Je n’ai pas envie de penser à quel point l’être humain peut être mauvais, qu’il soit moldu ou sorcier d’ailleurs. La façon dont sont traitées certaines espèces magiques ne laisse aucun doute sur les intentions malveillantes des sorciers trempant dans ce type d’affaires saugrenues.
« J’aimerais bien te voir essayer tiens ! » Sans magie, comment ferait-il hein ? Lui mettre une laisse et s’attendre à ce qu’il le suive docilement ? En même temps, je comprends son envie. Avoir une de ces magnifiques créatures près de soi quand on se sent mal dans sa peau ou dans son cœur doit faire beaucoup de bien. On peut les tenir contre soi, enfouir son nez dans leur crinière ou leurs poils et profiter de leur chaleur bienfaitrice pour se sentir mieux. Je ne peux pas faire ça avec les dragons mais je suis sûr que le sentiment serait le même, si j’en avais l’opportunité. Rien que d’en voir un me redonne forcément le sourire !
« Ah ouai ? Et c’est qui qui fait Jasmine ? Toi et ta jolie crinière ? » J’éclate de rire car l’image est parfaitement pittoresque. Elle me donne presque envie d’essayer tiens ! On remarquera que je n’ai eu aucun mal à saisir cette référence moldue étant donné qu’elle fait partie des grands amours du cinéma de ma mère alors forcément… j’ai moi-même été bercé à ces dessins animés ! Quand j’y pense, les sorciers n’ont vraiment pas de bol de passer à côté de ça. Même si j’imagine que, désormais, ils s’y intéressent plus.
« Oh regarde, les lionceaux… Un p’tit Simba ! » Je pointe du doigt l’enclos suivant où on voit les petits jouer avec leurs mères, apparemment tout aussi éreintées et agacées que les humaines. C’est drôle, ces ressemblances…
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Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Lun 14 Aoû 2023 - 15:54
❝ A walk on the wild side. ❞
- Wyatt & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
Le peintre avait des idées saugrenues parfois et celle d'arracher un tigre à son enclos pour lui offrir la grande vie en était une. Il n'y pouvait rien, il se laissait porter par ses rêves et ses envies, aussi délirantes puissent-elles être. Ces animaux étaient majestueux et le désir de capturer ces moments de vie était fort, tout autant que celui de voler sur un tapis magique avec son amant. Cela eut pour effet de faire rire le concerné au moins, ravivant le sourire de Jeremiah. « Tout ce que tu veux mi amor. » souffla-t-il en ôtant son chapeau pour lui faire une révérence, remettant ses cheveux en place – c'est-à-dire en bataille – avant de remettre son béret.
Si seulement il existait quelque magie en ce monde, ce serait intéressant, mais le peintre se contenterait de dessiner ce désir, ayant une idée de cadeau pour Wyatt bientôt. « Oooh ! Il est tellement mignon ! » s'exclama le grand brun en s'approchant un peu plus, comme les quelques enfants alentour venaient de le faire en apercevant le lionceau apparaître. Ça pouvait paraître étranges aux adultes les accompagnant, dont certains jetaient des coups d’œil à l'artiste accroupi au sol au milieu des bambins.
« Regarde, il vient là ! Prendre moi en photo avec Wy' ! » lança Jeremiah de son accent si Londonnien dans sa façon de l'appeler « Wy ».
Après quelques minutes à profiter des félins, les deux amis repartirent joyeusement, l'artiste essuyant son pantalon d'un revers de main. La poussière et le noir, ça ne fait pas bon ménage... « C'est vraiment un chouette endroit, ici. C'est animé mais reposant à la fois. Merci de m'avoir emmené. » souffla le Shenton en venant enlacer son ami, déposant un doux baiser sur ses lèvres. « La prochaine fois, je t'emmène dans un musée pour découvrir mes artistes favoris. » Chacun apprenait de l'univers de l'autre, eux qui ne s'étaient au départ rencontré que pour se défouler s'étaient trouvé des centres d'intérêt autres que le fond de leurs lits, bien que cela soit toujours très intéressant également.
« Il nous reste encore la partie des aquariums et les reptiles. J'aime bien les poissons... Oh et on passera dire au revoir à Carlos avant de partir ? Peut-être qu'il nous sourira. » Il haussa les épaules, c'était peu probable, mais l'idée de dérider un peu le capybara était. La journée défilait à une vitesse folle et l'idée de se retrouver entouré de poissons multicolores excitait l'artiste encore plus que l'envie de voler un tigre, gravant dans son esprit ce qu'il pouvait d'informations concernant les animaux, qu'il oublierait si tôt la grille du parc passée, parce qu'il était comme ça, Jeremiah, il retenait un truc sur deux quand ça ne lui resservirait pas par la suite.
Si seulement il existait quelque magie en ce monde, ce serait intéressant, mais le peintre se contenterait de dessiner ce désir, ayant une idée de cadeau pour Wyatt bientôt. « Oooh ! Il est tellement mignon ! » s'exclama le grand brun en s'approchant un peu plus, comme les quelques enfants alentour venaient de le faire en apercevant le lionceau apparaître. Ça pouvait paraître étranges aux adultes les accompagnant, dont certains jetaient des coups d’œil à l'artiste accroupi au sol au milieu des bambins.
« Regarde, il vient là ! Prendre moi en photo avec Wy' ! » lança Jeremiah de son accent si Londonnien dans sa façon de l'appeler « Wy ».
Après quelques minutes à profiter des félins, les deux amis repartirent joyeusement, l'artiste essuyant son pantalon d'un revers de main. La poussière et le noir, ça ne fait pas bon ménage... « C'est vraiment un chouette endroit, ici. C'est animé mais reposant à la fois. Merci de m'avoir emmené. » souffla le Shenton en venant enlacer son ami, déposant un doux baiser sur ses lèvres. « La prochaine fois, je t'emmène dans un musée pour découvrir mes artistes favoris. » Chacun apprenait de l'univers de l'autre, eux qui ne s'étaient au départ rencontré que pour se défouler s'étaient trouvé des centres d'intérêt autres que le fond de leurs lits, bien que cela soit toujours très intéressant également.
« Il nous reste encore la partie des aquariums et les reptiles. J'aime bien les poissons... Oh et on passera dire au revoir à Carlos avant de partir ? Peut-être qu'il nous sourira. » Il haussa les épaules, c'était peu probable, mais l'idée de dérider un peu le capybara était. La journée défilait à une vitesse folle et l'idée de se retrouver entouré de poissons multicolores excitait l'artiste encore plus que l'envie de voler un tigre, gravant dans son esprit ce qu'il pouvait d'informations concernant les animaux, qu'il oublierait si tôt la grille du parc passée, parce qu'il était comme ça, Jeremiah, il retenait un truc sur deux quand ça ne lui resservirait pas par la suite.
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Sam 19 Aoû 2023 - 21:33
A walk on the wild side ft. @Jeremiah Shenton | 22.04.23
Mignon est un faible mot pour décrire la petite bête poilue qui essaye de grogner comme le ferait son papa ou sa maman. J’adore les bébés animaux, ils sont les plus beaux et les plus impressionnants. Leur maladresse et capacité d’apprentissage me fascinent autant qu’ils m’amusent. Je ris face au comportement enfantin de Jeremiah qui me fait du bien et m’accroupis pour le prendre en photo avec le petit animal qui, par chance, finit par regarder l’objectif plus de quelques secondes. Il faut dire que mes gesticulations pour capter son attention sont ridicules et efficaces. La photo prise, je me redresse et la regarde avec un doux sourire. Je ne suis pas aussi doué que lui mais je pense avoir réussi à bien le cadrer ! Nous continuons ainsi, remplissant l’appareil moldu de souvenirs impérissables. Je me sens bien. La journée s’écoule avec naturel et chaque seconde apporte confort et joie. Que demander de plus ?
« Je t’en prie, tu sais bien que ça me fait plaisir ! » assuré-je en passant mon bras sous le sien pour le tenir près de moi. L’idée d’aller dans un musée ne m’enchante pas vraiment car je sais que je n’ai pas la sensibilité suffisante pour y apprécier les œuvres présentées. Pourtant, je souris à Jeremiah avec un air engageant, comme si la perspective de passer une après-midi à regarder des images me réjouissait. Je veux lui faire plaisir, même si le fait de perdre mon temps ne m’amuse pas. Peut-être aurais-je une révélation sur place ? Que mon instinct d’artiste se réveillera, si tant est que j’en ai un ?
« Je ne compterais pas trop là-dessus mais bien sûr, nous irons le voir. Par-là ! » Nous nous dirigeons vers les poissons en premier. L’aquarium est très coloré, les poissons vivaces… cela fait plaisir à voir. Nous collons presque notre nez contre la vitre pour les voir interagir, imaginant qu’ils suivent le chemin de nos doigts et riant de leur air un peu bête, quand le nôtre se reflète dans la vitre. Je m’amuse beaucoup. Tout est enchanteur ici et je regrette presque de ne pas y travailler au final. Alors que nous quittons les aquariums, mon téléphone se met à sonner et je vois bien que je ne peux pas l’ignorer : c’est mon patron. Sauf qu’une discussion magique dans un cadre moldu en présence de l’un d’entre eux risquerait de me poser des problèmes alors je fais signe à Jeremiah.
« Je vais le prendre, je te rejoins après aux reptiles okay ? Je n’en ai pas pour longtemps. » Je ne lui laisse pas le choix, de toute façon. Je m’écarte de la foule et attends d’être bien seul pour décrocher. La conversation est plus courte que ce que je pensais, par chance. Il ne s’agit que de changement de planning pour la semaine suivante, rien de bien méchant. Mais alors que je raccroche, quelqu’un s’approche de moi, une silhouette énervée qui me bouscule. Avant que je n’ai le temps de dire quelque chose, il m’agrippe le bras.
« Eh, tu veux pas jouer ? Je parie que je peux te battre. » Je fronce les sourcils. Jouer ? Okay, soit j’ai bu de l’alcool sans même me rendre compte, soit j’ai dû fumer un poisson et je suis en bad trip. « Je te mets au défi de me battre aux Bavboules. Quoi, t’as peur de perdre ? Trouillard. » Mon esprit compétiteur se réveille. J’ai presque envie d’accepter, d’ailleurs je lui renvoie un regard aussi noir que pétillant. Il ne faut pas me parler comme ça à moi ! Trouillard ? Et puis quoi encore ?! Je ne refuse aucun défi ! Et une version de moi plus jeune se serait forcément jetée dans la gueule du loup mais j’ai bientôt trente ans et j’aime à croire que cela me donne une certaine maturité, accompagnée d’un sentiment de responsabilité.
« Mec t’as fumé ou quoi ? Tu vois pas où on est là ? Range-moi ça et casse-toi fissa. » Je le regarde partir avec un air incompréhensif plaqué sur le visage. Faut être complètement con pour faire un truc pareil… en plein zoo moldu. Gosh que j’aurais aimé le défier et lui foutre une raclée… J’adore jouer aux bavboules ! Je me précipite vers les enclos des reptiles et y retrouve Jeremiah, facilement reconnaissable dans la foule.
« Désolé, ça a pris plus longtemps que prévu. Alors, ce que tu vois te plaît ? »
« Je t’en prie, tu sais bien que ça me fait plaisir ! » assuré-je en passant mon bras sous le sien pour le tenir près de moi. L’idée d’aller dans un musée ne m’enchante pas vraiment car je sais que je n’ai pas la sensibilité suffisante pour y apprécier les œuvres présentées. Pourtant, je souris à Jeremiah avec un air engageant, comme si la perspective de passer une après-midi à regarder des images me réjouissait. Je veux lui faire plaisir, même si le fait de perdre mon temps ne m’amuse pas. Peut-être aurais-je une révélation sur place ? Que mon instinct d’artiste se réveillera, si tant est que j’en ai un ?
« Je ne compterais pas trop là-dessus mais bien sûr, nous irons le voir. Par-là ! » Nous nous dirigeons vers les poissons en premier. L’aquarium est très coloré, les poissons vivaces… cela fait plaisir à voir. Nous collons presque notre nez contre la vitre pour les voir interagir, imaginant qu’ils suivent le chemin de nos doigts et riant de leur air un peu bête, quand le nôtre se reflète dans la vitre. Je m’amuse beaucoup. Tout est enchanteur ici et je regrette presque de ne pas y travailler au final. Alors que nous quittons les aquariums, mon téléphone se met à sonner et je vois bien que je ne peux pas l’ignorer : c’est mon patron. Sauf qu’une discussion magique dans un cadre moldu en présence de l’un d’entre eux risquerait de me poser des problèmes alors je fais signe à Jeremiah.
« Je vais le prendre, je te rejoins après aux reptiles okay ? Je n’en ai pas pour longtemps. » Je ne lui laisse pas le choix, de toute façon. Je m’écarte de la foule et attends d’être bien seul pour décrocher. La conversation est plus courte que ce que je pensais, par chance. Il ne s’agit que de changement de planning pour la semaine suivante, rien de bien méchant. Mais alors que je raccroche, quelqu’un s’approche de moi, une silhouette énervée qui me bouscule. Avant que je n’ai le temps de dire quelque chose, il m’agrippe le bras.
« Eh, tu veux pas jouer ? Je parie que je peux te battre. » Je fronce les sourcils. Jouer ? Okay, soit j’ai bu de l’alcool sans même me rendre compte, soit j’ai dû fumer un poisson et je suis en bad trip. « Je te mets au défi de me battre aux Bavboules. Quoi, t’as peur de perdre ? Trouillard. » Mon esprit compétiteur se réveille. J’ai presque envie d’accepter, d’ailleurs je lui renvoie un regard aussi noir que pétillant. Il ne faut pas me parler comme ça à moi ! Trouillard ? Et puis quoi encore ?! Je ne refuse aucun défi ! Et une version de moi plus jeune se serait forcément jetée dans la gueule du loup mais j’ai bientôt trente ans et j’aime à croire que cela me donne une certaine maturité, accompagnée d’un sentiment de responsabilité.
« Mec t’as fumé ou quoi ? Tu vois pas où on est là ? Range-moi ça et casse-toi fissa. » Je le regarde partir avec un air incompréhensif plaqué sur le visage. Faut être complètement con pour faire un truc pareil… en plein zoo moldu. Gosh que j’aurais aimé le défier et lui foutre une raclée… J’adore jouer aux bavboules ! Je me précipite vers les enclos des reptiles et y retrouve Jeremiah, facilement reconnaissable dans la foule.
« Désolé, ça a pris plus longtemps que prévu. Alors, ce que tu vois te plaît ? »
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Lun 25 Sep 2023 - 17:24
❝ A walk on the wild side. ❞
- Wyatt & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
Les deux hommes se comportent comme des enfants à l'approche d'un lionceau, ce qui semble attendrir autant que choquer les visiteurs alentour, mais Jeremiah ne s'en soucie guère, il n'a jamais prêté attention aux regards en coin qui le jugeaient pour son apparence ou ses propos, vivant complètement dans sa bulle, ce jour ne faisant pas exception. Il entraînait même son ami dans ses frasques et lorsqu'il pu enfin obtenir la photo tant espérée, une moue ravie s'afficha sur son visage, sentant son cœur fondre d'amour pour le petit animal qu'il trouvait adorable alors qu'il pouvait déjà lui arracher une partie du visage au moindre coup de folie.
Remerciant Wyatt pour cette journée qui n'était pas encore terminée, ils continuèrent leur parcours jusqu'à l'aquarium, doutant de l'efficacité de leur joie pour faire sourire leur nouvel ami, le capybara grincheux. Le peintre avait bon espoir d'y parvenir un jour, même s'il fallait le lui dessiner.
Les couleurs de ces créatures aquatiques enflammèrent les rétines du Londonien qui aimait les belles palettes. Ces bleus scintillants, ces jaunes vifs et tous ces coraux dansant, c'était : « Magique... » souffla Jeremiah d'une voix douce et émerveillée. L'aquarium passait par-dessus eux dans une galerie fantastique et le jeune homme avait l'impression de voir une extension de son cerveau, tant il y avait de mouvement et de couleurs. Sil y avait bien un endroit où les gens pouvaient avoir un aperçu du chaos interne du peintre, c'était ici.
Détachant son nez de la dernière vitre en souriant au poisson clown qui semblait le fixer d'un air absent, l'artiste retrouva l'extérieur et le monde bien trop terne de ses pairs, non sans sentir son cœur s'alourdir. Il devait revenir une autre fois, rien que pour se laisser happer par l'immensité des eaux. « Je n'en ai pas pour longtemps. » disait Wyatt alors que son portable sonne. « Oui, vas-y, on se retrouve là-bas. » acquiesça le brun en le laissant s'éloigner. L'observant une seconde, il avait perdu la direction à prendre, faisant un tour sur lui-même pour voir le panneau indiquant le sens de la visite.
Devant un énorme alligator paresseux, Jeremiah l'observa jusqu'à ce qu'il rejoigne le point d'eau aménagé pour ses congénères. Sa lenteur sur le sol n'avait rien à voir avec sa nage, bien plus rapide, comme une torpille. Sans prêter grande attention aux humains à ses côtés, l'artiste sortit son carnet afin de croquer le reptile qui se prélassait près d'une pierre. Il se rendit à peine compte du temps qui passait et Wyatt avait pu être absent une minute comme une heure que ça n'aurait pas entamé son plaisir. La voix de l'Espagnol lui parvint en même temps que cette sensation de proximité qu'il aimait tant. Souriant en l'observant de la tête aux pieds, il lui répondit. « Beaucoup oui. Et les alligators également. » fit-il en se rapprochant pour offrir un doux baiser à son amant. « Regarde, je crois que ce sont des œufs là-bas, sous la souche d'arbre. Tu as déjà vu un œuf éclore? Ce devait être impressionnant de voir un être sortir de sa coquille, petit lézard qui un jour deviendra aussi grand que ses parents.
Les reptiles étaient passionnants et Wyatt semblait dans son élément avec eux, ce qui était touchant en quelque sorte. « Il y a vraiment de tout ici, je n'aurais pas pensé ce zoo aussi grand que celui de Londres. Tu l'as déjà visité ? Mes aînés me traînaient souvent là-bas quand j'étais enfant. Je crois même être tombé amoureux d'un papillon tant ses couleurs étaient pures. J'aime voir la nature respirer... » Ça pouvait paraître bête à dire de cette manière, mais les mots sortaient souvent comme ça avec Jeremiah, sans filtre, son admiration pour les belles choses ayant débuté très jeune, sûrement grâce à ses proches qui lui ont montré la magie de ce monde, sans qu’aucun ne se doute de la véritable magie cachée au détour des ruelles.
Remerciant Wyatt pour cette journée qui n'était pas encore terminée, ils continuèrent leur parcours jusqu'à l'aquarium, doutant de l'efficacité de leur joie pour faire sourire leur nouvel ami, le capybara grincheux. Le peintre avait bon espoir d'y parvenir un jour, même s'il fallait le lui dessiner.
Les couleurs de ces créatures aquatiques enflammèrent les rétines du Londonien qui aimait les belles palettes. Ces bleus scintillants, ces jaunes vifs et tous ces coraux dansant, c'était : « Magique... » souffla Jeremiah d'une voix douce et émerveillée. L'aquarium passait par-dessus eux dans une galerie fantastique et le jeune homme avait l'impression de voir une extension de son cerveau, tant il y avait de mouvement et de couleurs. Sil y avait bien un endroit où les gens pouvaient avoir un aperçu du chaos interne du peintre, c'était ici.
Détachant son nez de la dernière vitre en souriant au poisson clown qui semblait le fixer d'un air absent, l'artiste retrouva l'extérieur et le monde bien trop terne de ses pairs, non sans sentir son cœur s'alourdir. Il devait revenir une autre fois, rien que pour se laisser happer par l'immensité des eaux. « Je n'en ai pas pour longtemps. » disait Wyatt alors que son portable sonne. « Oui, vas-y, on se retrouve là-bas. » acquiesça le brun en le laissant s'éloigner. L'observant une seconde, il avait perdu la direction à prendre, faisant un tour sur lui-même pour voir le panneau indiquant le sens de la visite.
Devant un énorme alligator paresseux, Jeremiah l'observa jusqu'à ce qu'il rejoigne le point d'eau aménagé pour ses congénères. Sa lenteur sur le sol n'avait rien à voir avec sa nage, bien plus rapide, comme une torpille. Sans prêter grande attention aux humains à ses côtés, l'artiste sortit son carnet afin de croquer le reptile qui se prélassait près d'une pierre. Il se rendit à peine compte du temps qui passait et Wyatt avait pu être absent une minute comme une heure que ça n'aurait pas entamé son plaisir. La voix de l'Espagnol lui parvint en même temps que cette sensation de proximité qu'il aimait tant. Souriant en l'observant de la tête aux pieds, il lui répondit. « Beaucoup oui. Et les alligators également. » fit-il en se rapprochant pour offrir un doux baiser à son amant. « Regarde, je crois que ce sont des œufs là-bas, sous la souche d'arbre. Tu as déjà vu un œuf éclore? Ce devait être impressionnant de voir un être sortir de sa coquille, petit lézard qui un jour deviendra aussi grand que ses parents.
Les reptiles étaient passionnants et Wyatt semblait dans son élément avec eux, ce qui était touchant en quelque sorte. « Il y a vraiment de tout ici, je n'aurais pas pensé ce zoo aussi grand que celui de Londres. Tu l'as déjà visité ? Mes aînés me traînaient souvent là-bas quand j'étais enfant. Je crois même être tombé amoureux d'un papillon tant ses couleurs étaient pures. J'aime voir la nature respirer... » Ça pouvait paraître bête à dire de cette manière, mais les mots sortaient souvent comme ça avec Jeremiah, sans filtre, son admiration pour les belles choses ayant débuté très jeune, sûrement grâce à ses proches qui lui ont montré la magie de ce monde, sans qu’aucun ne se doute de la véritable magie cachée au détour des ruelles.
- InvitéInvité
Re: A walk on the wild side (ft. Jeremiah)
Jeu 28 Sep 2023 - 16:36
A walk on the wild side ft. @Jeremiah Shenton | 22.04.23
Je jette un œil sur les alligators en question et, même si je peux comprendre le danger qu’ils représentent et la peur qu’ils peuvent engendrer chez les humains à cause de cela, je ne parviens pas à le craindre. Quand je pense aux Magyars à Pointes qui pourraient manger les 20 plus dodus de cet enclos rien que pour le petit-déjeuner… Cela me fait sourire.
« Oh oui ! C’est toujours si particulier, tu n’imagines même pas ! Enfin peut-être que si, disons que c’est très différent d’une mise bas chez un mammifère. J’ai toujours trouvé ça très spécial. Voir un petit casser son œuf. » Sauf que moi, c’était un dragon qui en sortait. Un beau noir des Hébrides, au joli petit museau et aux minuscules écailles. Beaucoup trop mignon ! Je me penche un peu plus pour tout observer et écoute Jeremiah avec attention. Je n’ai probablement pas cette fibre artistique et je ne l’aurais jamais, nous ne partageons pas exactement la même vision du monde. Et même si nous aimons tous deux la magie de Mère Nature, nous ne l’exprimons pas de la même façon. Je ne réponds qu’à ce que je peux répondre sans me tromper.
« Plusieurs fois oui, j’suis pas d’Écosse à la base. J’ai grandi à Bristol, donc il nous arrivait de nous faire des journées à Londres et on allait au zoo, parce que c’était ce que je préférais le plus. » Même si ma mère me gavait d’interdictions pour que personne ne voit ma particularité donc, même en plein été, elle me forçait à porter des chapeaux ou des casquettes suffisamment couvrantes au cas où je sois trop plongé dans mes émotions et que cela se répercute sur mon physique. Elle m’empêchait de faire le zouave ou de chercher à faire l’intéressant avec mes pouvoirs. Elle veillait sur moi tout en s’assurant que je puisse tout de même m’amuser. J’adorais aller au zoo avec elle, bien sûr, mais le meilleur moment restera toujours celui qui suivait nos visites, quand on s’arrêtait manger un morceau dans un parc, qu’elle s’autorisait à lâcher ses longs cheveux noirs bouclés arrivant jusqu’à sa chute de reins et que je la voyais - enfin - se détendre.
« J’aimerais tous les visiter ! Tous les zoo du monde. Tous les parcs animaliers, surtout. Peut-être que je prendrais deux semaines de congés un jour et que je ne ferais que ça de tout l’été ! Aller voir des animaux ! Ce doit être cool, non ? »
« Oh oui ! C’est toujours si particulier, tu n’imagines même pas ! Enfin peut-être que si, disons que c’est très différent d’une mise bas chez un mammifère. J’ai toujours trouvé ça très spécial. Voir un petit casser son œuf. » Sauf que moi, c’était un dragon qui en sortait. Un beau noir des Hébrides, au joli petit museau et aux minuscules écailles. Beaucoup trop mignon ! Je me penche un peu plus pour tout observer et écoute Jeremiah avec attention. Je n’ai probablement pas cette fibre artistique et je ne l’aurais jamais, nous ne partageons pas exactement la même vision du monde. Et même si nous aimons tous deux la magie de Mère Nature, nous ne l’exprimons pas de la même façon. Je ne réponds qu’à ce que je peux répondre sans me tromper.
« Plusieurs fois oui, j’suis pas d’Écosse à la base. J’ai grandi à Bristol, donc il nous arrivait de nous faire des journées à Londres et on allait au zoo, parce que c’était ce que je préférais le plus. » Même si ma mère me gavait d’interdictions pour que personne ne voit ma particularité donc, même en plein été, elle me forçait à porter des chapeaux ou des casquettes suffisamment couvrantes au cas où je sois trop plongé dans mes émotions et que cela se répercute sur mon physique. Elle m’empêchait de faire le zouave ou de chercher à faire l’intéressant avec mes pouvoirs. Elle veillait sur moi tout en s’assurant que je puisse tout de même m’amuser. J’adorais aller au zoo avec elle, bien sûr, mais le meilleur moment restera toujours celui qui suivait nos visites, quand on s’arrêtait manger un morceau dans un parc, qu’elle s’autorisait à lâcher ses longs cheveux noirs bouclés arrivant jusqu’à sa chute de reins et que je la voyais - enfin - se détendre.
« J’aimerais tous les visiter ! Tous les zoo du monde. Tous les parcs animaliers, surtout. Peut-être que je prendrais deux semaines de congés un jour et que je ne ferais que ça de tout l’été ! Aller voir des animaux ! Ce doit être cool, non ? »