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as above, so below. (miguel)
Mar 11 Avr 2023 - 17:04
as above, so below | singing from heartache from the pain, taking my message from the veins. |
(mood) (tenue) Le vent lui avait agréablement fouetté le visage, de ces contacts qui la rassérénaient autant qu’ils lui donnaient envie de prendre son envol. Elle aurait fait une mauvaise joueuse de quidditch, le savait depuis qu’on l’avait placée en cours de vol – souffrant de terribles peurs des hauteurs, la sorcière n’avait aucun intérêt face à ces engins qu’on savait pratiques car presque intraçables dans le monde magique. En Roumanie, têtue comme cent, la jeune femme avait préféré escalader des montagnes elle-même plutôt que de s’y rendre sur un de ces engins magiques afin de pister des nids de lycans – ses collègues s’étaient vertement moqués d’elle, parvenue en nage aux cols acérés qui se révélaient de fausses pistes, à devoir continuer son escalade entêtée, plusieurs fioles de filtres toniques en poche pour se refaire une contenance.
Et pourtant, on pouvait la voir si souvent, arrêtée au coin de deux artères où les bourrasques s’invitaient, comme si muées par leur volonté propre, qu’on aurait douté que Briseis était d’abord un être tellurique, les pieds bien ancrés dans une terre dans laquelle s’était inscrite sa personnalité. Miguel lui avait donné rendez-vous pour un entraînement, et la sorcière était assez réaliste sur ses chances d’esquiver les invitations du Madrilène, qui savait se montrer aussi insistant qu’une teigne. À son entêtement s’alliait au moins un grain de sagesse : Bree savait choisir ses combats, et était consciente que l’athlète avait raison de lui dire que se cogner dessus, ça fait du bien quand même. De mémoire récente, la brune se défoulait autrement, désormais récipiendaire d’une énergie chaotique qui semblait constamment vouloir se frayer un chemin vers l’extérieur, comme si sa peau était devenue une coquille bien trop petite et ne tenait pas de l’armure – que la lame était en elle et ne demandait rien de mieux que de lui lacérer la chair pour lui prouver qu’elles était désormais deux aux commandes.
Appuyée contre la façade de la librairie magique, elle avait attendu son ami pour qu’ils y pénètrent à deux, obtenant de l’Espagnol la promesse de venir tôt en échange de sa présence à elle. Un quart d’heure de retard – parfaitement acceptable, pour un samedi matin, et les plaintes du Pajares l’avaient accompagnée jusque dans les entrailles de la boutique pendant qu’elle s’était contentée de lui décocher un sourire amusé, agrémenté d’un tranquille « j’ai un gamin de cinq ans Pajares, ce sont pas tes jérémiades qui vont m’impressionner ». S’était installée à ses côtés, à la fois nerveuse de débuter et rassurée de le faire aux côtés de son ami. Les nombreux mannequins avaient été mis de côté, inutiles pour l’heure dans la salle que la brune avait espérée déserte : elle l’était.
N'existaient qu’eux et les coups, le rythme et la violence qui s’abattait sur leurs corps. Les traits fins de la sorcière avaient pris une forme dure, le masque qu’elle avait réservé à peine un an auparavant à ses nuits de traque. Elle n’avait pas voulu rejoindre les duellistes à nouveau – en mentant par omission et en disant la vérité à la fois. Miguel avait l’avantage d’avoir connu la réalité du terrain, comme elle – sur des missions différentes, mais il savait ce que c’était que de lutter pour sa vie, et que le combat devait d’abord servir à ça, bien plus qu’à frimer sur les figures qu’on était capable d’exécuter de façon élégante.
Élégante, Bree l’avait été – des années auparavant, alors qu’elle avait ajouté sa griffe à la liste des membres du club d’escrime sorcière, avide de compléter des enchaînements gracieux, subtils et rapides que ses muscles de gymnaste appuyaient avec délicatesse. Élégante. L’élégance ne l’intéressait plus, et elle avait arraché de Miguel une session de combat sans magie, à la moldue – en arguant que seuls leurs muscles auraient à travailler. Encaissait les coups mieux qu’elle n’aurait dû le faire, et les rendait avec une violence puissante qu’aucun de ses partenaires de jadis n’aurait su reconnaître. Ils venaient de terminer leur première ronde – ex aequo. Le corps en nage, la juriste buvait un coup d’eau, lançant un regard appréciateur dans la direction de son partenaire de joute. « Encore heureux qu’être fonctionnaire chez les ballerines t’ait pas trop ralenti », lâcha-t-elle, sourire ironique aux lippes. Ses vêtements étaient maculés de sueur, trop couvrants pour sa peau brûlante – mais la lycane avait désormais l’habitude de se couvrir jusqu’aux poignets afin d’éviter d’exhiber la collection cruelle de cicatrices qui racontait son histoire pour elle – la violence qui maculait désormais son derme. Maudite.
Et pourtant, on pouvait la voir si souvent, arrêtée au coin de deux artères où les bourrasques s’invitaient, comme si muées par leur volonté propre, qu’on aurait douté que Briseis était d’abord un être tellurique, les pieds bien ancrés dans une terre dans laquelle s’était inscrite sa personnalité. Miguel lui avait donné rendez-vous pour un entraînement, et la sorcière était assez réaliste sur ses chances d’esquiver les invitations du Madrilène, qui savait se montrer aussi insistant qu’une teigne. À son entêtement s’alliait au moins un grain de sagesse : Bree savait choisir ses combats, et était consciente que l’athlète avait raison de lui dire que se cogner dessus, ça fait du bien quand même. De mémoire récente, la brune se défoulait autrement, désormais récipiendaire d’une énergie chaotique qui semblait constamment vouloir se frayer un chemin vers l’extérieur, comme si sa peau était devenue une coquille bien trop petite et ne tenait pas de l’armure – que la lame était en elle et ne demandait rien de mieux que de lui lacérer la chair pour lui prouver qu’elles était désormais deux aux commandes.
Appuyée contre la façade de la librairie magique, elle avait attendu son ami pour qu’ils y pénètrent à deux, obtenant de l’Espagnol la promesse de venir tôt en échange de sa présence à elle. Un quart d’heure de retard – parfaitement acceptable, pour un samedi matin, et les plaintes du Pajares l’avaient accompagnée jusque dans les entrailles de la boutique pendant qu’elle s’était contentée de lui décocher un sourire amusé, agrémenté d’un tranquille « j’ai un gamin de cinq ans Pajares, ce sont pas tes jérémiades qui vont m’impressionner ». S’était installée à ses côtés, à la fois nerveuse de débuter et rassurée de le faire aux côtés de son ami. Les nombreux mannequins avaient été mis de côté, inutiles pour l’heure dans la salle que la brune avait espérée déserte : elle l’était.
N'existaient qu’eux et les coups, le rythme et la violence qui s’abattait sur leurs corps. Les traits fins de la sorcière avaient pris une forme dure, le masque qu’elle avait réservé à peine un an auparavant à ses nuits de traque. Elle n’avait pas voulu rejoindre les duellistes à nouveau – en mentant par omission et en disant la vérité à la fois. Miguel avait l’avantage d’avoir connu la réalité du terrain, comme elle – sur des missions différentes, mais il savait ce que c’était que de lutter pour sa vie, et que le combat devait d’abord servir à ça, bien plus qu’à frimer sur les figures qu’on était capable d’exécuter de façon élégante.
Élégante, Bree l’avait été – des années auparavant, alors qu’elle avait ajouté sa griffe à la liste des membres du club d’escrime sorcière, avide de compléter des enchaînements gracieux, subtils et rapides que ses muscles de gymnaste appuyaient avec délicatesse. Élégante. L’élégance ne l’intéressait plus, et elle avait arraché de Miguel une session de combat sans magie, à la moldue – en arguant que seuls leurs muscles auraient à travailler. Encaissait les coups mieux qu’elle n’aurait dû le faire, et les rendait avec une violence puissante qu’aucun de ses partenaires de jadis n’aurait su reconnaître. Ils venaient de terminer leur première ronde – ex aequo. Le corps en nage, la juriste buvait un coup d’eau, lançant un regard appréciateur dans la direction de son partenaire de joute. « Encore heureux qu’être fonctionnaire chez les ballerines t’ait pas trop ralenti », lâcha-t-elle, sourire ironique aux lippes. Ses vêtements étaient maculés de sueur, trop couvrants pour sa peau brûlante – mais la lycane avait désormais l’habitude de se couvrir jusqu’aux poignets afin d’éviter d’exhiber la collection cruelle de cicatrices qui racontait son histoire pour elle – la violence qui maculait désormais son derme. Maudite.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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Re: as above, so below. (miguel)
Mer 12 Avr 2023 - 22:26
Il avait insisté comme un beau diable depuis la rentrée et c’était que maintenant qu’elle acceptait. Voila une assez bonne raison pour que le madrilène s’extirpe de ses draps à une heure aussi matinale. Il était à l’heure (non) mais l’Elthered avait trouvé le chemin de la Griffe de l’Hippo plus vite que lui !
Il avait râlé pour la forme. Huit heures du matin le week-end, c’était quand même une preuve d’amour pour le couche-tard et le lève-(très)-tard qu’il était. Être comparé à un gamin de cinq ans dont il s’étonnait toujours de l’existence était à peine légitime mais ça ne l’empêche pas de se marrer à la pique lancée et reçue. Si elles n’étaient plus, alors la relation qu’entretenaient la Jenkins et le Pajares ne seraient jamais plus ce qu’elle était.
Il avait sorti sa baguette et avait été surprit de devoir l’abandonner aussitôt puisque Bree insista pour un mano-a-mano. Il s’était un peu moqué d’elle, elle était frêle et pas bien grande comparé au physique athlétique du madrilène. Mais il avait vite ravalé ses taquinerie quand d’un geste, elle l’avait retourné et plaqué au sol.
- Bordel. T’as bouffé du Gryffondor ou quoi ?
Il lui avait fallut sérieusement se reprendre et se concentrer pour rivaliser avec cette force physique qu’il ne reconnaissait pas chez la sorcière. Ils avaient vaguement compté les touches et les mises au sol. Assez pour se rendre à l’évidence qu’ils en étaient la : un point partout, le souaffle au centre. « Encore heureux qu’être fonctionnaire chez les ballerines t’ait pas trop ralenti ». Tiens… Ca faisait longtemps qu’il l’avait pas entendu celle-là.
- T’as l’air de penser que la mollasserie des aurors aurait pu m’atteindre. J’suis tireur d’élite moi madame. Et pas seulement un soir par mois.
Il avait râlé pour la forme. Huit heures du matin le week-end, c’était quand même une preuve d’amour pour le couche-tard et le lève-(très)-tard qu’il était. Être comparé à un gamin de cinq ans dont il s’étonnait toujours de l’existence était à peine légitime mais ça ne l’empêche pas de se marrer à la pique lancée et reçue. Si elles n’étaient plus, alors la relation qu’entretenaient la Jenkins et le Pajares ne seraient jamais plus ce qu’elle était.
Il avait sorti sa baguette et avait été surprit de devoir l’abandonner aussitôt puisque Bree insista pour un mano-a-mano. Il s’était un peu moqué d’elle, elle était frêle et pas bien grande comparé au physique athlétique du madrilène. Mais il avait vite ravalé ses taquinerie quand d’un geste, elle l’avait retourné et plaqué au sol.
- Bordel. T’as bouffé du Gryffondor ou quoi ?
Il lui avait fallut sérieusement se reprendre et se concentrer pour rivaliser avec cette force physique qu’il ne reconnaissait pas chez la sorcière. Ils avaient vaguement compté les touches et les mises au sol. Assez pour se rendre à l’évidence qu’ils en étaient la : un point partout, le souaffle au centre. « Encore heureux qu’être fonctionnaire chez les ballerines t’ait pas trop ralenti ». Tiens… Ca faisait longtemps qu’il l’avait pas entendu celle-là.
- T’as l’air de penser que la mollasserie des aurors aurait pu m’atteindre. J’suis tireur d’élite moi madame. Et pas seulement un soir par mois.
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Re: as above, so below. (miguel)
Sam 29 Avr 2023 - 21:33
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(mood) (tenue) Son souffle s’était logé à nouveau dans sa poitrine, avec pour socle l’agression qui avait cruellement manqué à ses muscles – à cet être qui se tapissait désormais dans sa psyché, trop heureux d’être nourri des coups de son adversaire et de rendre la monnaie, avec intérêts. Maybe you’re a little hard on yourself, darling, s’imagina-t-elle la voix tranquille de Stefan lui murmurer dans le silence entrecoupé des exhalaisons puissantes des bretteurs. Une fine pellicule de sueur lui couvrait le front, qu’elle essuya sans dire mot – ni à Miguel, ni à son ancien partenaire enterré après la nuit fatidique qui avait vu sa vie changer pour de bon, une seconde fois. « Bordel. T’as bouffé du Gryffondor ou quoi ? » Et sourit à son ami, la mine énigmatique en guise de compagne à son souffle court qui se stabilisait déjà au fond de sa gorge claire. Peut-être pourrait-elle le lui lâcher – comme ça. Sa lycanthropie n’était pas un secret d’état, elle était enregistrée en bonne et due forme auprès des autorités concernées, et si le Pajares faisait bien croire à qui voulait l’entendre qu’il était capable de souffrir d’une personnalité aussi discrète que celle d’un buffle dans une crèche pour poupons, le Madrilène avait toujours eu un comportement protecteur vis-à-vis de la gent féminine à laquelle elle appartenait, malgré les airs de dure à cuire dont elle se revêtait désormais. Qu’on accuse son machisme pour expliquer son tempérament de chevalier ou pas, il demeurait que Bree ne doutait pas de la discrétion de Miguel.
Qu’on la blâme, alors, de simplement lui décocher ce sourire de Sphinx qui ne souhaitait rien admettre, plutôt que de lâcher le morceau. Elle n’avait pas envie que Miguel lui serve des répliques à mi-chemin entre le sobriquet et un air désolé. La Calédonienne voulait de la rapidité, de la verve, et un grain de violence camarade à saupoudrer sur une matinée qui n’avait pas vocation à devenir sérieuse comme le reste de son existence. Et si la sorcière à la magie désormais capricieuse le tailladait parfois de moqueries eut égard à son tempérament d’adolescent, il n’en demeurait qu’elle avait confiance en lui.
Mais encore faudrait-il accepter que son regard sur elle puisse changer –
Et son partenaire avait gardé un doux goût de normalité.
Haussa les épaules, équivoque. « Peut-être que c’est toi qui t’es ramolli de pas avoir d’adversaire à ta taille, sans magie », le railla-t-elle simplement, appuyant sa pique d’un délicieux clin d’œil qui aurait fait rougir les mères bicurieuses qui avaient fréquenté la crèche de Dox. Appuyée contre un des sièges de l’assistance déserte, elle avala une gorgée avant de le relancer – car Miguel donnait le change, et pouvait encaisser tout ce que ses adversaires souhaitaient lui décocher. « T’as l’air de penser que la mollasserie des aurors aurait pu m’atteindre. J’suis tireur d’élite moi madame. Et pas seulement un soir par mois. » Un sourire de chat, qui s’élargit. « Bizarre, j’ai cru comprendre que t’étais joint par la hanche à un certain auror de deux mètres de haut, mais peut-être que c’est moi qui imaginais mal ta carrure à côté », proposa-t-elle avec un vague air innocent tissant ses traits réguliers, faisant mine d’observer discrètement ses ongles – sans vernis ni parure, les nombreuses bagues d’argent reposant sagement près de ses affaires. Ironie du sort qui ne lui échappait pas. Avisant que l’athlète semblait avoir lui aussi repris son souffle, Bree lui décocha un nouveau sourire où ne demeurait plus une once de l’urbanité précédente. « Mes parents ont Dox toute la journée, j’suis à toi aussi longtemps que tu le voudras. Encore? »
Qu’on la blâme, alors, de simplement lui décocher ce sourire de Sphinx qui ne souhaitait rien admettre, plutôt que de lâcher le morceau. Elle n’avait pas envie que Miguel lui serve des répliques à mi-chemin entre le sobriquet et un air désolé. La Calédonienne voulait de la rapidité, de la verve, et un grain de violence camarade à saupoudrer sur une matinée qui n’avait pas vocation à devenir sérieuse comme le reste de son existence. Et si la sorcière à la magie désormais capricieuse le tailladait parfois de moqueries eut égard à son tempérament d’adolescent, il n’en demeurait qu’elle avait confiance en lui.
Mais encore faudrait-il accepter que son regard sur elle puisse changer –
Et son partenaire avait gardé un doux goût de normalité.
Haussa les épaules, équivoque. « Peut-être que c’est toi qui t’es ramolli de pas avoir d’adversaire à ta taille, sans magie », le railla-t-elle simplement, appuyant sa pique d’un délicieux clin d’œil qui aurait fait rougir les mères bicurieuses qui avaient fréquenté la crèche de Dox. Appuyée contre un des sièges de l’assistance déserte, elle avala une gorgée avant de le relancer – car Miguel donnait le change, et pouvait encaisser tout ce que ses adversaires souhaitaient lui décocher. « T’as l’air de penser que la mollasserie des aurors aurait pu m’atteindre. J’suis tireur d’élite moi madame. Et pas seulement un soir par mois. » Un sourire de chat, qui s’élargit. « Bizarre, j’ai cru comprendre que t’étais joint par la hanche à un certain auror de deux mètres de haut, mais peut-être que c’est moi qui imaginais mal ta carrure à côté », proposa-t-elle avec un vague air innocent tissant ses traits réguliers, faisant mine d’observer discrètement ses ongles – sans vernis ni parure, les nombreuses bagues d’argent reposant sagement près de ses affaires. Ironie du sort qui ne lui échappait pas. Avisant que l’athlète semblait avoir lui aussi repris son souffle, Bree lui décocha un nouveau sourire où ne demeurait plus une once de l’urbanité précédente. « Mes parents ont Dox toute la journée, j’suis à toi aussi longtemps que tu le voudras. Encore? »
BY CΔLΙGULΔ ☾
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Re: as above, so below. (miguel)
Dim 7 Mai 2023 - 14:19
Miguel devrait s’étirer un peu, délier les muscles mis à mal par les étreintes de la Jenkins. Mais il n’en fait rien, parce que les conseils sportifs et diététiques qui ne venaient pas de lui ne faisaient jamais leur chemin jusqu’aux habitudes du madrilènes. La souplesse de sa partenaire n’a d’égale que son air mystérieux alors qu’il s’étonne de sa forme physique et surtout de sa force. Ce n’était pas la première fois que la sorcière le mettait à l’amende mais jamais de cette manière. Quelque-chose avait changé, cet état de fait hurlait en lui.
Est-ce qu’il s’était ramollis ? Autant il avait vivement progressé en duel magique, autant il était vrai qu’il avait vaguement délaissé le combat à main nu. Confortablement assis sur ses compétences de sorciers, il en oubliait parfois qu’une baguette était vite perdue… cassée… oubliée ? Mais maintenant que sa partenaire préférée était rentrée de l’autre bout du monde, peut-être se remettrait-il au free-fight. Il constatait aisément a quel point ça lui avait manqué. Presque autant que ses punchline.
- Evan ? Il fait trois têtes de plus que moi, c’est vrai. Mais j’te jure que dans cette équipe lui c’est le cerveau et moi le bras armé.
A peine conscient que c’était pas franchement flatteur, il était quand même fier de souligner que le Wakefield avait souvent eut besoin de lui ces derniers mois. Leur duo fonctionnait était bien huilé désormais et ils travaillaient rarement séparément même si le Pajares avait conscience que leur différence de taille les rendait risibles. Enfin, surtout l’espagnol.
Il chercha des yeux sa bouteille d’eau qu’il avait évidemment oublié chez lui. Alors il tend la main pour réclamer implicitement celle de la Jenkins. Il avance d’un pas vers elle même, convaincu que la jeune femme ne lui refusera pas cette rasade. Il sourit bien volontiers alors que la jeune femme lui annonce qu’ils peuvent continuer.
- Tu pensais pas que j’te laisserais filer là dessus de toute façon ? On remet ça à la mano et après je t’éclate a la magie.
Ouais parce que là faut reconnaître qu’il est pas sur de gagner sans. Elle lui avait fait une clef de bras qui laissait son épaule endolorie.
Est-ce qu’il s’était ramollis ? Autant il avait vivement progressé en duel magique, autant il était vrai qu’il avait vaguement délaissé le combat à main nu. Confortablement assis sur ses compétences de sorciers, il en oubliait parfois qu’une baguette était vite perdue… cassée… oubliée ? Mais maintenant que sa partenaire préférée était rentrée de l’autre bout du monde, peut-être se remettrait-il au free-fight. Il constatait aisément a quel point ça lui avait manqué. Presque autant que ses punchline.
- Evan ? Il fait trois têtes de plus que moi, c’est vrai. Mais j’te jure que dans cette équipe lui c’est le cerveau et moi le bras armé.
A peine conscient que c’était pas franchement flatteur, il était quand même fier de souligner que le Wakefield avait souvent eut besoin de lui ces derniers mois. Leur duo fonctionnait était bien huilé désormais et ils travaillaient rarement séparément même si le Pajares avait conscience que leur différence de taille les rendait risibles. Enfin, surtout l’espagnol.
Il chercha des yeux sa bouteille d’eau qu’il avait évidemment oublié chez lui. Alors il tend la main pour réclamer implicitement celle de la Jenkins. Il avance d’un pas vers elle même, convaincu que la jeune femme ne lui refusera pas cette rasade. Il sourit bien volontiers alors que la jeune femme lui annonce qu’ils peuvent continuer.
- Tu pensais pas que j’te laisserais filer là dessus de toute façon ? On remet ça à la mano et après je t’éclate a la magie.
Ouais parce que là faut reconnaître qu’il est pas sur de gagner sans. Elle lui avait fait une clef de bras qui laissait son épaule endolorie.
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Re: as above, so below. (miguel)
Lun 22 Mai 2023 - 23:11
as above, so below | singing from heartache from the pain, taking my message from the veins. |
(mood) (tenue) Briseis éclata de rire alors que Miguel se qualifiait lui-même de muscles d’une opération dont il n’était certainement pas le cerveau – c’était ce qu’on appelait être réaliste sur sa situation, même si le Madrilène avait ce talent pour se faire passer pour plus bête qu’il ne l’était réellement. Penchant la tête sur le côté, elle lui offrit la bouteille d’eau quémandée en se demandant s’il dissimulait son grain de sagesse pour qu’on la lui trouve, comme un trésor qui se méritait. Choisit de le lui demander, dans un élan de curiosité généreuse – car il fallait l’être, pour complimenter le Grymm, qui serait capable de lui susurrer ses palabres à l’oreille des semaines durant pour mieux les faire tourner au vinaigre. L’air pensif, elle lui demanda s’il voulait en découdre à nouveau, et se rembrunit dès qu’il parla de l’éclater à la magie – se disant qu’elle pourrait toujours filer à l’anglaise au besoin. Plutôt que de se placer, elle se contenta d’approcher à nouveau de lui pour récupérer la flasque d’eau. « Tu fais ça souvent, Mig », remarqua-t-elle en observant le vert, prunelles acérées à l’appui qui cherchaient au fond de ses yeux la gêne possible. « Te dévaloriser, comme si t’attendais juste que le monde le fasse, et que tu préfères t’en servir comme arme avant qu’on puisse le faire pour toi. »
Combien de fois avait-elle entendu l’Espagnol se comparer à un adolescent, même sans y avoir été invité par un interlocuteur un peu bravache? Se décrire comme habile physiquement, c’était aisé – il était un athlète, ça crevait les yeux, mais sa façon de se faire passer pour un mindless jock comme on en croisait tant dans les équipes sportives universitaires était fausse. Et malgré tout, elle en était convaincue : la plupart des gens que croisait Miguel n’y verraient que du feu, et ne chercheraient jamais à voir plus loin que le brun aux jolies boucles qui savait faire rigoler sa compagnie, mais qu’on ne voulait pas pour gendre car trop sérieux. L’imaginer comme coup de quelques soirs, peut-être, mais vouloir partager sa vie avec lui? Elle se demanda s’il le faisait pour se protéger le cœur d’une peine amoureuse – ou s’il craignait simplement le rejet.
Haussa les épaules, se secouant elle-même en décidant que ce n’était certainement pas le moment d’improviser une thérapie au joueur de quidditch, surtout pas alors qu’il l’avait invitée avec l’intention expresse de se cogner dessus – et ça, elle savait faire. Et parce que c’était Miguel, et parce qu’il le lui pardonnerait, elle choisit de le prendre en filou – parce qu’elle pouvait, parce que ça l’amuserait, parce qu’elle en avait envie. Approcha de lui, sourire mutin aux lèvres. « Faut le dire hein si tu penses que tu peux pas avoir un rencard sans », le provoqua-t-elle avant de lui asséner un coup violent qui rata presque sa cible – il avait des réflexes extraordinaires, le duelliste, mais les siens étaient désormais surhumains. À portée de bras du brun, elle se retrouva rapidement assaillie d’une pluie de coups violents. Voulut cracher, hurler d’une liesse qui lui étreignit les tripes. Te revoilà.
Combien de fois avait-elle entendu l’Espagnol se comparer à un adolescent, même sans y avoir été invité par un interlocuteur un peu bravache? Se décrire comme habile physiquement, c’était aisé – il était un athlète, ça crevait les yeux, mais sa façon de se faire passer pour un mindless jock comme on en croisait tant dans les équipes sportives universitaires était fausse. Et malgré tout, elle en était convaincue : la plupart des gens que croisait Miguel n’y verraient que du feu, et ne chercheraient jamais à voir plus loin que le brun aux jolies boucles qui savait faire rigoler sa compagnie, mais qu’on ne voulait pas pour gendre car trop sérieux. L’imaginer comme coup de quelques soirs, peut-être, mais vouloir partager sa vie avec lui? Elle se demanda s’il le faisait pour se protéger le cœur d’une peine amoureuse – ou s’il craignait simplement le rejet.
Haussa les épaules, se secouant elle-même en décidant que ce n’était certainement pas le moment d’improviser une thérapie au joueur de quidditch, surtout pas alors qu’il l’avait invitée avec l’intention expresse de se cogner dessus – et ça, elle savait faire. Et parce que c’était Miguel, et parce qu’il le lui pardonnerait, elle choisit de le prendre en filou – parce qu’elle pouvait, parce que ça l’amuserait, parce qu’elle en avait envie. Approcha de lui, sourire mutin aux lèvres. « Faut le dire hein si tu penses que tu peux pas avoir un rencard sans », le provoqua-t-elle avant de lui asséner un coup violent qui rata presque sa cible – il avait des réflexes extraordinaires, le duelliste, mais les siens étaient désormais surhumains. À portée de bras du brun, elle se retrouva rapidement assaillie d’une pluie de coups violents. Voulut cracher, hurler d’une liesse qui lui étreignit les tripes. Te revoilà.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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Re: as above, so below. (miguel)
Sam 27 Mai 2023 - 20:28
Les lippes naturellement étirées du madrilène laissent place à un regard franchement interrogateur tandis que la grise lui pose une question qu’il n’est pas sûr d’avoir comprise. Faire ça quoi ? Il allait ouvrir la bouche, lui retourner une interrogation. Et il comprend rapidement que ce n’en était pas une mais une sorte de constat qui fronce ses sourcils fournis, épilé de force par @Alba quand elle s’ennuyait ferme.
Est-ce qu’il se dévalorise ? Pas vraiment non. Pas à ce moment. Pas tout à fait. C’était un excellent duelliste, sûrement le meilleur de sa promotion. Parce qu’il avait ça dans le sang mais aussi parce qu’il travaillait dur. Il était conscient de ne pas être un génie, ni même un intellectuel. Il avait souvent du mal à suivre certains cours plus théoriques que pratiques. Il n’était pas non plus un parfait crétin, même si parfois il pouvait le laisser croire.
Pourquoi ? C’était ça la vraie question. Du plus loin qu’il se souvenait, il avait toujours fait ça. Ca lui permettait de briller là où on l’attendait et peut-être de ne pas avoir à s’excuser de ne pas être là où on ne l’attendait pas. Un vieux (et pas très grand) sage avait dit un jour…“ N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force, ou tu t’en repentiras comme d’une faiblesse. Fais t'en une armure et nul ne pourra l’utiliser pour te blesser”. Bon ok, le contexte était pas tout à fait le même. Pas du tout enfaite…
Il n’eut pas le temps de formuler une réponse qu’elle attaquait de nouveau. Verbalement d’abord, cherchant Miguel là où elle savait pertinemment qu’elle le trouverait. Puis physiquement, alors qu’il ne s’y attendait pas. Il voulu esquiver mais la bougresse était trop rapide. Le coup bien placé dans l’estomac lui arracha un rauquement sourd que seule la douleur pouvait produire.
- T’en fait pas pour mes rencards.
Pas plus tôt que ce matin, une belle rousse avait emergé de son lit. Toute habillée, certes. Mais quand même. Il est determiné à ne pas se laisser faire l’hispanique, même s’il est persuadé que la Jenkins a sifflé une potion de renforcement musculaire. Une ou plusieurs. Parce qu’elle était coriace et que même s’il se défendait bien, il se retrouva finalement la tête coincée entre le tapis et le coude de son amie, son bras soigneusement positionné pour lui empêcher toute tentative de fuite déraisonnée. Ce qu’il essaya quand même, évidement, au risque de se démettre l’épaule. Pas grave, il avait une médicomage qui l’attendait à la maison non ?
- T’aurais pu mettre du déo.
Incapable de rester sérieux, même la tête dramatiquement écrasée il sourit à sa propre vanne. Le plat de sa main s’abat. Une fois. Deux fois. Frappant le tapis et annonçant à contre cœur sa démission. Temporaire, évidemment. Il se relève prestement une fois libéré de l’emprise de la fille d’arcanistes.
- Tu veux m’humilier de toutes les manières possible ou quoi ?
Est-ce qu’il se dévalorise ? Pas vraiment non. Pas à ce moment. Pas tout à fait. C’était un excellent duelliste, sûrement le meilleur de sa promotion. Parce qu’il avait ça dans le sang mais aussi parce qu’il travaillait dur. Il était conscient de ne pas être un génie, ni même un intellectuel. Il avait souvent du mal à suivre certains cours plus théoriques que pratiques. Il n’était pas non plus un parfait crétin, même si parfois il pouvait le laisser croire.
Pourquoi ? C’était ça la vraie question. Du plus loin qu’il se souvenait, il avait toujours fait ça. Ca lui permettait de briller là où on l’attendait et peut-être de ne pas avoir à s’excuser de ne pas être là où on ne l’attendait pas. Un vieux (et pas très grand) sage avait dit un jour…“ N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force, ou tu t’en repentiras comme d’une faiblesse. Fais t'en une armure et nul ne pourra l’utiliser pour te blesser”. Bon ok, le contexte était pas tout à fait le même. Pas du tout enfaite…
Il n’eut pas le temps de formuler une réponse qu’elle attaquait de nouveau. Verbalement d’abord, cherchant Miguel là où elle savait pertinemment qu’elle le trouverait. Puis physiquement, alors qu’il ne s’y attendait pas. Il voulu esquiver mais la bougresse était trop rapide. Le coup bien placé dans l’estomac lui arracha un rauquement sourd que seule la douleur pouvait produire.
- T’en fait pas pour mes rencards.
Pas plus tôt que ce matin, une belle rousse avait emergé de son lit. Toute habillée, certes. Mais quand même. Il est determiné à ne pas se laisser faire l’hispanique, même s’il est persuadé que la Jenkins a sifflé une potion de renforcement musculaire. Une ou plusieurs. Parce qu’elle était coriace et que même s’il se défendait bien, il se retrouva finalement la tête coincée entre le tapis et le coude de son amie, son bras soigneusement positionné pour lui empêcher toute tentative de fuite déraisonnée. Ce qu’il essaya quand même, évidement, au risque de se démettre l’épaule. Pas grave, il avait une médicomage qui l’attendait à la maison non ?
- T’aurais pu mettre du déo.
Incapable de rester sérieux, même la tête dramatiquement écrasée il sourit à sa propre vanne. Le plat de sa main s’abat. Une fois. Deux fois. Frappant le tapis et annonçant à contre cœur sa démission. Temporaire, évidemment. Il se relève prestement une fois libéré de l’emprise de la fille d’arcanistes.
- Tu veux m’humilier de toutes les manières possible ou quoi ?
- InvitéInvité
Re: as above, so below. (miguel)
Jeu 6 Juil 2023 - 14:06
as above, so below | singing from heartache from the pain, taking my message from the veins. |
(mood) (tenue) La sorcière tanguait entre un état d’indifférence camarade et un besoin de se défouler – ses muscles, sa tête, peut-être cracher sous lui, se sentir défaite pour mieux s’étirer à nouveau, lui asséner des coups presque aussi fort qu’elle ne l’aurait fait à un sac de frappe, trouver ce qui lui ferait du bien alors qu’elle n’éprouvait actuellement que des extrêmes. Joies délirantes et rares, furie rageuse qui lui dévorait le cœur avec une régularité accablante. Et au travers, se sentir l’âme battante de pouvoir préserver un équilibre approximatif, s’enchaîner l’âme dans un étau méditatif qui suintait l’indifférence. Peut-être que tu sais plus être en relation avec les gens correctement, peut-être que t’as jamais été si douée que ça en la matière. Peut-être que t’as perdu ce que t’avais d’humanité, peut-être que t’as rien à offrir aux gens. Alors serra le bras autour du cou de Miguel avec l’intention de produire une supplique de sa part, n’ayant droit qu’à un ironique « t’aurais pu mettre du déo. » Et grogna en retour, un poing levé avec l’intention impulsive de la lui faire fermer, comme si la présence lupine avait pris le contrôle de son bras alors que le Pajares crâneur était déjà défait. Calme-toi, Bree. Et retint sa main in extremis, avant que Miguel ne puisse la remarquer, et concède la main. « Tu veux m’humilier de toutes les manières possible ou quoi ? »
Bree ouvrit la bouche pour répliquer de façon ironique, les sens toujours chargés d’une agressivité qu’elle sentait à fleur de peau, prête à arracher le visage du premier venu à coups de dents s’il le fallait – ça lui avait coûté, de ne pas le frapper davantage, de ne pas lui faire mal. Ses traits s’étaient découpés sous la tension dans son visage, sauvage, et – « Oh génial Mig je savais pas que tu venais aujourd’huiii, on peut prendre la deuxième manche? À deux contre toi ça devrait être juste, t’en penses quoi? » La voix de la jeunette de troisième année avait fendu l’air, ignorant superbement la présence de la Jenkins qui glissa un regard sur les deux intruses. Mignonnes, jeunes, qui entretenaient probablement un crush à sens unique (ou bilatéral, le vert étant un coureur de jupons notoires) à l’égard de l’athlète.
C’était dommage, vraiment, de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment.
La jolie Emily aurait pu passer une matinée chargée de tension et d’allusions à des triades aux membres emmêlés, et bien moins vêtues. Aurait pu décocher de charmantes petites œillades à Miguel en se donnant un air de ne pas y toucher, si ce n’avait été d’une bombe à retardement qui aurait dû exploser sur le madrilène, mais qui changea de cible à la dernière minute.
« Si on avait voulu faire une séance bar open avec des amatrices à peine capables de tenir leur baguette par le bon bout, on aurait fait une annonce », fit Bree, la voix claquant comme une gifle en pleine salle. Les deux sorcières lui adressèrent leur premier regard depuis leur arrivée, occupées qu’elles avaient été à dévorer le brun des yeux dans le but probable de nourrir leurs fantasmes de fin de soirée. Profitant du silence stupéfait qui suspendait en l’air les langues des deux jeunes femmes et de son ami, elle haussa les sourcils. « Y’avait pas un spécial deux pour un pour jeunes morues en quête d’un joli pêcheur. Cassez-vous, and don’t let the door hit you on your way out. » Elle aurait peut-être à s’excuser plus tard, mais fit le calcul dans son encéphale – deux élèves plus jeunes, l’une en arts du spectacle et l’autre en mode, têtes de linotte qui s’étaient inscrites au club de duels pour flirter bien plus que pour développer leurs habiletés martiales. Non, ça va aller, je crois.
Et lorsque les deux jeunes femmes déguerpirent, non sans lâcher un « connasse » bien senti mais offert davantage en défense de l’égo pour croire avoir le dernier mot qu’en guise d’estoc, Bree avisa la mine que lui présentait son ami. « Fais pas cette tête, t’aurais voulu t’entraîner avec deux débutantes qui en ont rien à cirer de faire ça bien, peut-être? » la voix trop agressive, encore, peut-être sifflante, et la Roumaine se laissa aller à s’asseoir, soupirant. Détourner, se justifier, expliquer. « J’ai des soucis avec ma baguette. Y’a que la manumagie qui fonctionne pour moi de manière efficace, actuellement ». Elle avait l’air agacé, bien plus encore que face aux deux intruses chassées par le venin de ses paroles. « Et avec la manumagie … disons que je maîtrise ce que je maîtrise, mais que ça serait certainement pas assez pour t’arriver à la cheville en duels. » Haussa un sourcil ironique, et lui offrit un pauvre sourire. « C’est bon, j’ai sauvé ton ego? »
Bree ouvrit la bouche pour répliquer de façon ironique, les sens toujours chargés d’une agressivité qu’elle sentait à fleur de peau, prête à arracher le visage du premier venu à coups de dents s’il le fallait – ça lui avait coûté, de ne pas le frapper davantage, de ne pas lui faire mal. Ses traits s’étaient découpés sous la tension dans son visage, sauvage, et – « Oh génial Mig je savais pas que tu venais aujourd’huiii, on peut prendre la deuxième manche? À deux contre toi ça devrait être juste, t’en penses quoi? » La voix de la jeunette de troisième année avait fendu l’air, ignorant superbement la présence de la Jenkins qui glissa un regard sur les deux intruses. Mignonnes, jeunes, qui entretenaient probablement un crush à sens unique (ou bilatéral, le vert étant un coureur de jupons notoires) à l’égard de l’athlète.
C’était dommage, vraiment, de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment.
La jolie Emily aurait pu passer une matinée chargée de tension et d’allusions à des triades aux membres emmêlés, et bien moins vêtues. Aurait pu décocher de charmantes petites œillades à Miguel en se donnant un air de ne pas y toucher, si ce n’avait été d’une bombe à retardement qui aurait dû exploser sur le madrilène, mais qui changea de cible à la dernière minute.
« Si on avait voulu faire une séance bar open avec des amatrices à peine capables de tenir leur baguette par le bon bout, on aurait fait une annonce », fit Bree, la voix claquant comme une gifle en pleine salle. Les deux sorcières lui adressèrent leur premier regard depuis leur arrivée, occupées qu’elles avaient été à dévorer le brun des yeux dans le but probable de nourrir leurs fantasmes de fin de soirée. Profitant du silence stupéfait qui suspendait en l’air les langues des deux jeunes femmes et de son ami, elle haussa les sourcils. « Y’avait pas un spécial deux pour un pour jeunes morues en quête d’un joli pêcheur. Cassez-vous, and don’t let the door hit you on your way out. » Elle aurait peut-être à s’excuser plus tard, mais fit le calcul dans son encéphale – deux élèves plus jeunes, l’une en arts du spectacle et l’autre en mode, têtes de linotte qui s’étaient inscrites au club de duels pour flirter bien plus que pour développer leurs habiletés martiales. Non, ça va aller, je crois.
Et lorsque les deux jeunes femmes déguerpirent, non sans lâcher un « connasse » bien senti mais offert davantage en défense de l’égo pour croire avoir le dernier mot qu’en guise d’estoc, Bree avisa la mine que lui présentait son ami. « Fais pas cette tête, t’aurais voulu t’entraîner avec deux débutantes qui en ont rien à cirer de faire ça bien, peut-être? » la voix trop agressive, encore, peut-être sifflante, et la Roumaine se laissa aller à s’asseoir, soupirant. Détourner, se justifier, expliquer. « J’ai des soucis avec ma baguette. Y’a que la manumagie qui fonctionne pour moi de manière efficace, actuellement ». Elle avait l’air agacé, bien plus encore que face aux deux intruses chassées par le venin de ses paroles. « Et avec la manumagie … disons que je maîtrise ce que je maîtrise, mais que ça serait certainement pas assez pour t’arriver à la cheville en duels. » Haussa un sourcil ironique, et lui offrit un pauvre sourire. « C’est bon, j’ai sauvé ton ego? »
BY CΔLΙGULΔ ☾
- InvitéInvité
Re: as above, so below. (miguel)
Sam 15 Juil 2023 - 18:19
L’espace d’un instant, il voit. Il imagine. Ce point s’abattre sur sa mâchoire et lui retirer ce sourire moqueur qu’il arborait peut-être trop souvent. Si en temps normal il ne se serait pas particulièrement inquiété à l’idée que le petit poing d’une fille ne s’écrase sur son minoi, mais il faut avouer que vu la force dont avait pu faire preuve la Jenkins depuis de début de matinée… bah il préférait autant éviter.
« Oh génial Mig je savais pas que tu venais aujourd’huiii, on peut prendre la deuxième manche? À deux contre toi ça devrait être juste, t’en penses quoi? ». L'apparition est enchanteresque. Stupidement apprêtée comme si elle se rendait dans un restaurant chic, une des étudiante de troisième année se tient tout sourire à l'entrée de la salle d'entraînement. Et même s'il la voit sous un angle improbable, Miguel ne peut que constater sa beauté. »
L’ego piqué à l’idée que cette fille le voit, face écrasée au sol, l’épaule sous le genou de Bree, Miguel déploie l’espace d’un court instant toute la force dont il est capable pour se dégager de l’emprise. Ou était-ce simplement qu’il avait profité de l’inattention de l’Elthereld, provoqué par la petite Lufkin aux yeux de biche qui venait d’apparaître ?
Un coup d’oeil à Bree qui semble sur le point de lui sauter à la gorge. Relevant un genou du tatami, sur le point à éconduire galamment la très très charmante troisième année dans l’espoir un jour de la mettre dans son lit, il observe sans un mot l’échange ou presque entre Bree suintante et l’élégante Lufkin aux cheveux bouclés. C’est qu’elle mord, la Jenkins. Et si Miguel l’avait toujours connue un peu piquante, parce que c’était son genre, il était même même assez surprise par son agressivité notoire. Et ca devait se voir. « Fais pas cette tête, t’aurais voulu t’entraîner avec deux débutantes qui en ont rien à cirer de faire ça bien, peut-être? »
- Ah non, non je préfère largement m’entraîner avec une connasse qui va finir par me pêter la mâchoire. Tu sais que mon plus gros atout c’est mon sourire ? Franchement je préférerais que tu m’éclates une jambe… Quoi que ca doit pas être pratique non plus enfaite.. Un bras ? Non… Eh tu veux pas être sympa plutôt ?
Le sourire narquois de celui qui se permet de ne dire que des bêtises se fane instantanément alors que Briseis ne confesse ses difficultés. Bien conscient que face à une telle nouvelle son ego n’était plus vraiment le premier sur l’échelle de l’intérêt, il demande plutôt :
- Merde… Comment ça se fait ?
« Oh génial Mig je savais pas que tu venais aujourd’huiii, on peut prendre la deuxième manche? À deux contre toi ça devrait être juste, t’en penses quoi? ». L'apparition est enchanteresque. Stupidement apprêtée comme si elle se rendait dans un restaurant chic, une des étudiante de troisième année se tient tout sourire à l'entrée de la salle d'entraînement. Et même s'il la voit sous un angle improbable, Miguel ne peut que constater sa beauté. »
You're just too good to be true
Can't take my eyes off of you
You'd be like Heaven to touch
I wanna hold you so much
Can't take my eyes off of you
You'd be like Heaven to touch
I wanna hold you so much
L’ego piqué à l’idée que cette fille le voit, face écrasée au sol, l’épaule sous le genou de Bree, Miguel déploie l’espace d’un court instant toute la force dont il est capable pour se dégager de l’emprise. Ou était-ce simplement qu’il avait profité de l’inattention de l’Elthereld, provoqué par la petite Lufkin aux yeux de biche qui venait d’apparaître ?
Pardon the way that I stare
There's nothin' else to compare
The sight of you leaves me weak
There are no words left to speak
There's nothin' else to compare
The sight of you leaves me weak
There are no words left to speak
Un coup d’oeil à Bree qui semble sur le point de lui sauter à la gorge. Relevant un genou du tatami, sur le point à éconduire galamment la très très charmante troisième année dans l’espoir un jour de la mettre dans son lit, il observe sans un mot l’échange ou presque entre Bree suintante et l’élégante Lufkin aux cheveux bouclés. C’est qu’elle mord, la Jenkins. Et si Miguel l’avait toujours connue un peu piquante, parce que c’était son genre, il était même même assez surprise par son agressivité notoire. Et ca devait se voir. « Fais pas cette tête, t’aurais voulu t’entraîner avec deux débutantes qui en ont rien à cirer de faire ça bien, peut-être? »
- Ah non, non je préfère largement m’entraîner avec une connasse qui va finir par me pêter la mâchoire. Tu sais que mon plus gros atout c’est mon sourire ? Franchement je préférerais que tu m’éclates une jambe… Quoi que ca doit pas être pratique non plus enfaite.. Un bras ? Non… Eh tu veux pas être sympa plutôt ?
Le sourire narquois de celui qui se permet de ne dire que des bêtises se fane instantanément alors que Briseis ne confesse ses difficultés. Bien conscient que face à une telle nouvelle son ego n’était plus vraiment le premier sur l’échelle de l’intérêt, il demande plutôt :
- Merde… Comment ça se fait ?