- Billie ShakespeareOldie ㄨ experimented wizard
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[Radio Phoenix] Out of time #31 - Terminé
Sam 13 Jan 2024 - 4:36
12 janvier 2024 - 1h07
« Et maintenant, j'aimerais vous présenter un invité tout spécial. C'est la première fois que j'accueille quelqu'un dans le studio pendant cette émission, outre tous les personnages et entités que nous invoquons dans nos histoires. Il me semblait approprié de commencer cette nouvelle année en vous proposant quelque chose de nouveau, in the flesh. Saviez-vous qu'en français, l'expression réfère plutôt à la chair et aux os? N'était-ce pas amusant? Que voilà une différence qui pique ma curiosité! »
Derrière la table et la micro console, la tête couverte par des écouteurs qui semblaient trop grands pour elle, Billie Shakespeare parlait avec douceur, d'une voix mesurée qui aurait suffi à réconforter la plus désespérée des âmes errantes. La lumière en studio émanait d'une lampe rouge unique indiquant poliment qu'une séance était en cours de diffusion, et de trois chandelles qui brûlaient d'une flamme bleue. Jamais aucun animateur ou animatrice de Radio Phoenix n'avait paru plus déplacé ce studio. Avec sa longue redingote bleu marin et son col bouffant, l'étudiante paraissait arriver tout droit du 19e siècle. Un chapeau haut de forme reposait à côté du micro devant elle. Un second micro pointait en direction d'un improbable invité. Que venait faire le jeune Quartus Blackthorn dans cette galère?
La réponse à cette question se trouvait peut-être dans le visage avenant et le sourire bienveillant de l'animatrice de radio. Il émanait de Billie une aura apaisante, rassurante, sereine. Les mains posées sur la table, où ne se trouvaient aucune note d'aucune sorte, la Lufkin donnait l'impression d'avoir atterri dans le studio par accident et d'animer son émission comme son inspiration lui venait. Des gens écoutaient-ils Out of time, sa chronique littéraire nocturne qui avait célébré sa première année en octobre? Allez savoir. Et ça ne semblait pas déranger Billie. Elle était simplement heureuse de parler de livres. Il y en avait d'ailleurs une dizaine empilés à la droite de James.
« Mais ce sera une question pour une autre fois, chers amis, car cette nuit, nous allons entendre M. James Blackthorn, membre distingué de la maison Pokeby, étudiant en botanique et magizoologie. En chemin vers votre Maîtrise affirmée, M. Blackthorn? »
@James Blackthorn
« Et maintenant, j'aimerais vous présenter un invité tout spécial. C'est la première fois que j'accueille quelqu'un dans le studio pendant cette émission, outre tous les personnages et entités que nous invoquons dans nos histoires. Il me semblait approprié de commencer cette nouvelle année en vous proposant quelque chose de nouveau, in the flesh. Saviez-vous qu'en français, l'expression réfère plutôt à la chair et aux os? N'était-ce pas amusant? Que voilà une différence qui pique ma curiosité! »
Derrière la table et la micro console, la tête couverte par des écouteurs qui semblaient trop grands pour elle, Billie Shakespeare parlait avec douceur, d'une voix mesurée qui aurait suffi à réconforter la plus désespérée des âmes errantes. La lumière en studio émanait d'une lampe rouge unique indiquant poliment qu'une séance était en cours de diffusion, et de trois chandelles qui brûlaient d'une flamme bleue. Jamais aucun animateur ou animatrice de Radio Phoenix n'avait paru plus déplacé ce studio. Avec sa longue redingote bleu marin et son col bouffant, l'étudiante paraissait arriver tout droit du 19e siècle. Un chapeau haut de forme reposait à côté du micro devant elle. Un second micro pointait en direction d'un improbable invité. Que venait faire le jeune Quartus Blackthorn dans cette galère?
La réponse à cette question se trouvait peut-être dans le visage avenant et le sourire bienveillant de l'animatrice de radio. Il émanait de Billie une aura apaisante, rassurante, sereine. Les mains posées sur la table, où ne se trouvaient aucune note d'aucune sorte, la Lufkin donnait l'impression d'avoir atterri dans le studio par accident et d'animer son émission comme son inspiration lui venait. Des gens écoutaient-ils Out of time, sa chronique littéraire nocturne qui avait célébré sa première année en octobre? Allez savoir. Et ça ne semblait pas déranger Billie. Elle était simplement heureuse de parler de livres. Il y en avait d'ailleurs une dizaine empilés à la droite de James.
« Mais ce sera une question pour une autre fois, chers amis, car cette nuit, nous allons entendre M. James Blackthorn, membre distingué de la maison Pokeby, étudiant en botanique et magizoologie. En chemin vers votre Maîtrise affirmée, M. Blackthorn? »
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Re: [Radio Phoenix] Out of time #31 - Terminé
Sam 13 Jan 2024 - 22:17
Que t'est-il passé par la tête pour accepter cette entrevue ? A vrai dire, toi-même, t'es un peu en peine de l'expliquer. Pour autant, tu n'as aucune intention de reculer. Cette émission de radio, tu ne l'écoutais pas vraiment à l'origine, mais depuis que la Lufkin t'avait demandé si elle pouvait te convier, tu avais commencé à l'écouter un peu. A l'heure où elle était diffusée, tu ne prenais pas grand risque non plus. Et puis... rien ne t'obligeait à répondre à ses questions si elles ne te convenaient pas, n'est-ce pas ?
Assis face à elle dans cet endroit pour le moins inédit, dans une posture faussement décontractée qui témoigne pour ceux te connaissant réellement de ton embarras, tu ne peux que constater la différence flagrante entre vos deux allures. Si Billie semble tout droit sortie d'un roman du 19e, toi, t'as davantage opté pour le confort et la chaleur d'un sous-pull noir, superposé à une veste de flanelle à larges carreaux. Le blouson blanc que tu avais à ton entrée déposé sur le dossier de ta chaise, tu ne saurais vraiment dire quelle coiffure tu arbores, comme tu as maintes fois passé les mains dans tes cheveux depuis ton arrivée en ces lieux. Ce n'est que lorsque ce casque a été posé sur tes oreilles que tu as cessé ce geste nerveux pour te contenter de faire tourner ta chevalière autour de ton index.
« Et maintenant, j'aimerais vous présenter un invité tout spécial. C'est la première fois que j'accueille quelqu'un dans le studio pendant cette émission, outre tous les personnages et entités que nous invoquons dans nos histoires. Il me semblait approprié de commencer cette nouvelle année en vous proposant quelque chose de nouveau, in the flesh. Saviez-vous qu'en français, l'expression réfère plutôt à la chair et aux os ? N'était-ce pas amusant ? Que voilà une différence qui pique ma curiosité ! »
Malgré ta nervosité, la voix de la brune a ce quelque chose d'apaisant, comme le murmure de l'eau d'une rivière, sans doute est-ce d'ailleurs une part de l'explication à ta présence ici.
« Mais ce sera une question pour une autre fois, chers amis, car cette nuit, nous allons entendre M. James Blackthorn, membre distingué de la maison Pokeby, étudiant en botanique et magizoologie. »
-
Tu n'as jamais réussi à te départir complètement de l'accent britannique lorsque tu parles français, pour autant, tu n'as aucun mal à converser dans l'idiome d'outre-manche.
« En chemin vers votre Maîtrise affirmée, M. Blackthorn ? »
-
Une réponse honnête bien que quelque peu évasive. Mais ça se saurait si tu étais du genre à révéler énormément de secrets, et il est peu probable que ce soit le cas ce soir, quoi que tu acceptes tacitement de jouer le jeu et de répondre au mieux à ton hôtesse.
– the best –
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Re: [Radio Phoenix] Out of time #31 - Terminé
Lun 29 Jan 2024 - 4:12
En dépit de toutes ses bizarreries, de ses vêtements excentriques, de son air de lutin sorti des bois et de ses expressions vieillottes, et même si elle passait, disait-on, la majeure partie de ses temps libres en compagnie des morts plutôt que des vivants, Billie Shakespeare dégageait une aura de bienveillance à laquelle il était difficile de résister. Il y avait quelque chose dans sa manière de vous regarder et de vous sourire qui vous faisait ressentir bienvenu, accueilli, écouté.
Les coudes posés devant elle sur la table, les mains croisées sous le micro, la tête un peu penchée vers la droite, avec ses grandes oreilles couvertes par les écouteurs, la Lufkin consacrait sa pleine et entière attention à son invité; tout ce qui se passait en dehors du studio, dans la nuit invernessoise, que ce soit du côté moldu ou sorcier, n'importait plus.
« À chaque étape son chapitre » glissa la sorcière dans le micro après la première réponse de son invité à sa question d'introduction. « Quel est le titre du chapitre en cours? »
Du revers de sa toute petite baguette, l'animatrice profita de ce début d'entrevue pour faire apparaître un plateau de cookies à la lime, ses préférés. Elle avait pris le temps de s'arrêter à La plume en sucre en après-midi, après la fin de son dernier cours de la journée. Elle avait même eu le loisir d'y flâner, mirant avec bonheur la délicatesse des bonbons et la déclinaison de couleur des caramels, mais son choix était déjà fait. Depuis, la boîte de cookies reposait dans sac à main, mais elle s'était retint d'en croquer un, préservant le tout comme grignotines de minuit.
Billie fit glisser le plateau devant elle pour le placer entre elle et James. Quelque part dans le studio, une bouilloire laissait échapper de premières volutes de vapeur.
« M. Blackthorn, c'est un réel plaisir de vous avoir dans cette petite bulle hors du temps avec moi et tous ces livres dont vous avez fait mention dans nos précédents échanges. Vous êtes un lecteur très studieux, qu'est-ce qui vous plaît dans dans les traités de botanique et de potionologie? »
Les coudes posés devant elle sur la table, les mains croisées sous le micro, la tête un peu penchée vers la droite, avec ses grandes oreilles couvertes par les écouteurs, la Lufkin consacrait sa pleine et entière attention à son invité; tout ce qui se passait en dehors du studio, dans la nuit invernessoise, que ce soit du côté moldu ou sorcier, n'importait plus.
« À chaque étape son chapitre » glissa la sorcière dans le micro après la première réponse de son invité à sa question d'introduction. « Quel est le titre du chapitre en cours? »
Du revers de sa toute petite baguette, l'animatrice profita de ce début d'entrevue pour faire apparaître un plateau de cookies à la lime, ses préférés. Elle avait pris le temps de s'arrêter à La plume en sucre en après-midi, après la fin de son dernier cours de la journée. Elle avait même eu le loisir d'y flâner, mirant avec bonheur la délicatesse des bonbons et la déclinaison de couleur des caramels, mais son choix était déjà fait. Depuis, la boîte de cookies reposait dans sac à main, mais elle s'était retint d'en croquer un, préservant le tout comme grignotines de minuit.
Billie fit glisser le plateau devant elle pour le placer entre elle et James. Quelque part dans le studio, une bouilloire laissait échapper de premières volutes de vapeur.
« M. Blackthorn, c'est un réel plaisir de vous avoir dans cette petite bulle hors du temps avec moi et tous ces livres dont vous avez fait mention dans nos précédents échanges. Vous êtes un lecteur très studieux, qu'est-ce qui vous plaît dans dans les traités de botanique et de potionologie? »
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Re: [Radio Phoenix] Out of time #31 - Terminé
Lun 12 Fév 2024 - 10:06
Il y avait quelque chose, chez Billie, qui mettait en confiance, indéniablement. Quelque chose qui résonne particulièrement en toi, probablement parce que cette écoute et cette bienveillance qui semblaient transpirer de chacun de ses pores, c'est ce que tu as si longtemps cherché en vain auprès des tiens.
« À chaque étape son chapitre. Quel est le titre du chapitre en cours ? »
-Mmmh... réfléchis-tu une seconde, quelque peu songeur. Quelque chose comme "Redefining myself", probablement.
Après tout, c'était bel et bien ce que tu étais en train de faire, n'est-ce pas ? Te redéfinir, découvrir à nouveau celui que tu étais, vraiment, sous cette muraille que tu avais si méticuleusement dressée pendant des années en guise de protection contre vos aînés.
La boîte de cookies approche entre vous, mais tu en restes à distance pour l'heure. Si tu n'as rien contre - bien au contraire, tu pourrais carrément être en train d'en confectionner chez toi à cette heure-ci, si Morphée, comme souvent, te boudait - tu doutes que le bruit de mastication soit très agréable à l'audition. T'as aucune idée du nombre d'auditeurs qu'elle peut avoir, d'ailleurs, mais peu importe.
« M. Blackthorn, c'est un réel plaisir de vous avoir dans cette petite bulle hors du temps avec moi et tous ces livres dont vous avez fait mention dans nos précédents échanges. Vous êtes un lecteur très studieux, qu'est-ce qui vous plaît tant dans les traités de botanique et de potionnologie? »
-Plaisir partagé, Miss Shakespeare , réponds-tu poliment, quoi que sincèrement.
Contre toute attente, tu apprécies ce moment. Hors du temps, comme elle vient de le signifier. Sans doute est-ce là tout l'intérêt que tu y trouves. Pourtant, faut dire ce qui est, tu cherches un peu tes mots, à chaque fois que la parole t'est donnée, mais hé, t'en as aligné plus de trois, te connaissant, c'est déjà un exploit en soi, non ? Oui enfin... Ca, c'est jusqu'à ce qu'on aborde cette passion qui t'embrase depuis toujours.
-A vrai dire, la botanique fait partie intégrante de mon cursus, il n'y a donc là rien de très surprenant à ce qu'elle constitue une bonne part de mes lectures, tout comme les potions que j'ai en option. Cela étant... J'y trouve quelque chose d'assez... fascinant. Et parfois déconcertant. De magnifiques petites fleurs peuvent s'avérer terriblement mortelles tandis que d'immenses espèces démesurément imposantes restent parfaitement inoffensives... Et puis, outre l'immensité de variétés de specimens existant de par le monde et leurs esthétiques diverses, il s'y trouve un savoir, une maîtrise qui requièrent patience et connaissance. La même essence peut être aussi bien remède que poison, et c'est tout un art qui repose dans les mains du potionniste que de savoir la doser.
Ice. Le gars qui cause jamais, là. Mouais, on repassera. Comme quoi le chapitre en cours ne porte pas si mal son nom, n'est-ce pas ? Et révèle probablement un peu beaucoup ton sens de l'esthétique aussi, non ?
« À chaque étape son chapitre. Quel est le titre du chapitre en cours ? »
-
Après tout, c'était bel et bien ce que tu étais en train de faire, n'est-ce pas ? Te redéfinir, découvrir à nouveau celui que tu étais, vraiment, sous cette muraille que tu avais si méticuleusement dressée pendant des années en guise de protection contre vos aînés.
La boîte de cookies approche entre vous, mais tu en restes à distance pour l'heure. Si tu n'as rien contre - bien au contraire, tu pourrais carrément être en train d'en confectionner chez toi à cette heure-ci, si Morphée, comme souvent, te boudait - tu doutes que le bruit de mastication soit très agréable à l'audition. T'as aucune idée du nombre d'auditeurs qu'elle peut avoir, d'ailleurs, mais peu importe.
« M. Blackthorn, c'est un réel plaisir de vous avoir dans cette petite bulle hors du temps avec moi et tous ces livres dont vous avez fait mention dans nos précédents échanges. Vous êtes un lecteur très studieux, qu'est-ce qui vous plaît tant dans les traités de botanique et de potionnologie? »
-
Contre toute attente, tu apprécies ce moment. Hors du temps, comme elle vient de le signifier. Sans doute est-ce là tout l'intérêt que tu y trouves. Pourtant, faut dire ce qui est, tu cherches un peu tes mots, à chaque fois que la parole t'est donnée, mais hé, t'en as aligné plus de trois, te connaissant, c'est déjà un exploit en soi, non ? Oui enfin... Ca, c'est jusqu'à ce qu'on aborde cette passion qui t'embrase depuis toujours.
-
Ice. Le gars qui cause jamais, là. Mouais, on repassera. Comme quoi le chapitre en cours ne porte pas si mal son nom, n'est-ce pas ? Et révèle probablement un peu beaucoup ton sens de l'esthétique aussi, non ?
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Apsara Chankimha est fan
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Re: [Radio Phoenix] Out of time #31 - Terminé
Mar 27 Fév 2024 - 3:49
Semblait-il peu soucieuse du possible bruit produit dans le micro, Billie s'était elle-même servi un cookie qu'elle grignotait du bout des dents avec lenteur et mesure comme toujours, sans quitter des yeux son invité.
« Un titre intrigant, plein de promesses, d'incertitudes et de circonvolutions... » commenta-t-elle sans élaborer davantage avant de porter une tasse fumante à ses lèvres. Le sourire fondit très brièvement dans l'eau bouillante avant de bouillonner à nouveau à la surface à la réponse polie, mais sincère de James. Si d'autres invités acceptaient ses invitations, elle espérait que la rencontre serait tout aussi agréable que cette première expérience d'entrevue.
Puis l'air du studio vibra en écho aux paroles passionnées de James. Le voilà, ce Mr. Blackthorn au chapitre incertain, qui s'élançait soudain avec l'assurance d'un potionniste en herbe : le verbe plein de vigueur, le port fier et l'oeil brillant. Il n'était qu'étudiant, mais Bee pouvait sentir dans sa réponse le vif appétit pour la connaissance. Les livres avaient cette grande qualité de nourrir les passions comme celle de James, ils étaient le parfait combustible sans même avoir besoin de brûler.
« O, mickle is the powerful grace that lies
In herbs, plants, stones, and their true qualities:
For nought so vile that on the earth doth live
But to the earth some special good doth give,
Nor aught so good but strain'd from that fair use
Revolts from true birth, stumbling on abuse:
Virtue itself turns vice, being misapplied;
And vice sometimes by action dignified.
Within the infant rind of this small flower
Poison hath residence and medicine power:
For this, being smelt, with that part cheers each part;
Being tasted, slays all senses with the heart.
Two such opposed kings encamp them still
In man as well as herbs, grace and rude will;
And where the worser is predominant,
Full soon the canker death eats up that plant. * »
Son ancêtre, encore, qui par la voix de frère Laurence venait soutenir les propos de James. Billie reposa dans sa soucoupe le demi cookie dont elle s'était servi pour ponctuer sa citation.
« Nous avons l'incroyable chance d'avoir accès à un exemplaire d'un des tout premiers herbiers d'Europe à la bibliothèque de l'université. Vous l'avez sûrement déjà consulté maintes et maintes fois dans la réserve. Il me semble vous y avoir vu fréquemment. L'Herbarium vivae Eicones est certainement fascinant. Mais revenons-en à votre portrait de lecteur, cher ami. En pré-entrevue, vous me confiez que vos lectures sont souvent associés à des odeurs. Est-ce que vous iriez jusqu'à dire qu'elles peuvent influencer votre appréciation d'un ouvrage? Puisque vous lisez partout, cette rencontre des sens doit se produire fréquemment. »
Pour sa part, Billie oubliait tout ce qui l'entourait quand elle se mettait à lire, tous ses sens concentrés sur ce que les mots évoquaient dans son esprit, sur leur résonance intérieure. Mais quand on vivait la pression familiale comme semblait la vivre James, on vivait sans doute la lecture autrement.
*Quelle abondance de puissants bienfaits sont déposés dans les plantes, les pierres, et dans leur véritable destination! car il n’existe sur la terre rien de si méprisable que la terre n’en reçoive quelque bienfait spécial, et rien de si bon qui, s’il est détourné de ce légitime usage, infidèle à sa vraie source, ne se précipite dans l’abus. Mal appliquée, la vertu même se change en vice; et le vice est quelquefois purifié par l’action. Dans l’enveloppe naissante de cette petite fleur, le poison a établi son séjour, et la médecine sa puissance; offerte à l’odorat, elle le réveille et tous les sens à la fois; si on la goûte, elle paralyse en même temps les sens et le coeur. Ainsi, de même que dans les plantes, demeurent toujours en présence dans le sein de l’homme deux ennemis en lutte, la grâce et la volonté grossière; et là où domine le principe pervers, l’ulcère de la mort a bientôt dévoré le germe vital.
« Un titre intrigant, plein de promesses, d'incertitudes et de circonvolutions... » commenta-t-elle sans élaborer davantage avant de porter une tasse fumante à ses lèvres. Le sourire fondit très brièvement dans l'eau bouillante avant de bouillonner à nouveau à la surface à la réponse polie, mais sincère de James. Si d'autres invités acceptaient ses invitations, elle espérait que la rencontre serait tout aussi agréable que cette première expérience d'entrevue.
Puis l'air du studio vibra en écho aux paroles passionnées de James. Le voilà, ce Mr. Blackthorn au chapitre incertain, qui s'élançait soudain avec l'assurance d'un potionniste en herbe : le verbe plein de vigueur, le port fier et l'oeil brillant. Il n'était qu'étudiant, mais Bee pouvait sentir dans sa réponse le vif appétit pour la connaissance. Les livres avaient cette grande qualité de nourrir les passions comme celle de James, ils étaient le parfait combustible sans même avoir besoin de brûler.
« O, mickle is the powerful grace that lies
In herbs, plants, stones, and their true qualities:
For nought so vile that on the earth doth live
But to the earth some special good doth give,
Nor aught so good but strain'd from that fair use
Revolts from true birth, stumbling on abuse:
Virtue itself turns vice, being misapplied;
And vice sometimes by action dignified.
Within the infant rind of this small flower
Poison hath residence and medicine power:
For this, being smelt, with that part cheers each part;
Being tasted, slays all senses with the heart.
Two such opposed kings encamp them still
In man as well as herbs, grace and rude will;
And where the worser is predominant,
Full soon the canker death eats up that plant. * »
Son ancêtre, encore, qui par la voix de frère Laurence venait soutenir les propos de James. Billie reposa dans sa soucoupe le demi cookie dont elle s'était servi pour ponctuer sa citation.
« Nous avons l'incroyable chance d'avoir accès à un exemplaire d'un des tout premiers herbiers d'Europe à la bibliothèque de l'université. Vous l'avez sûrement déjà consulté maintes et maintes fois dans la réserve. Il me semble vous y avoir vu fréquemment. L'Herbarium vivae Eicones est certainement fascinant. Mais revenons-en à votre portrait de lecteur, cher ami. En pré-entrevue, vous me confiez que vos lectures sont souvent associés à des odeurs. Est-ce que vous iriez jusqu'à dire qu'elles peuvent influencer votre appréciation d'un ouvrage? Puisque vous lisez partout, cette rencontre des sens doit se produire fréquemment. »
Pour sa part, Billie oubliait tout ce qui l'entourait quand elle se mettait à lire, tous ses sens concentrés sur ce que les mots évoquaient dans son esprit, sur leur résonance intérieure. Mais quand on vivait la pression familiale comme semblait la vivre James, on vivait sans doute la lecture autrement.
*Quelle abondance de puissants bienfaits sont déposés dans les plantes, les pierres, et dans leur véritable destination! car il n’existe sur la terre rien de si méprisable que la terre n’en reçoive quelque bienfait spécial, et rien de si bon qui, s’il est détourné de ce légitime usage, infidèle à sa vraie source, ne se précipite dans l’abus. Mal appliquée, la vertu même se change en vice; et le vice est quelquefois purifié par l’action. Dans l’enveloppe naissante de cette petite fleur, le poison a établi son séjour, et la médecine sa puissance; offerte à l’odorat, elle le réveille et tous les sens à la fois; si on la goûte, elle paralyse en même temps les sens et le coeur. Ainsi, de même que dans les plantes, demeurent toujours en présence dans le sein de l’homme deux ennemis en lutte, la grâce et la volonté grossière; et là où domine le principe pervers, l’ulcère de la mort a bientôt dévoré le germe vital.
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Re: [Radio Phoenix] Out of time #31 - Terminé
Dim 3 Mar 2024 - 13:00
Tu l’observes avec une certaine admiration. Il y a toujours cette aura de douceur autour de Billie, et cette impression d’être parfaitement hors du temps. Une bulle rassurante. Sans doute est-ce une part de ce qui explique ta présence cette nuit.
« Un titre intrigant, plein de promesses, d'incertitudes et de circonvolutions... »
C’est une façon de le dire, en effet. Et tu ne peux clairement pas le nier. Toi-même encore assez incertain de bien des points de ta vie actuelle, et de la direction qu’elle prend, tu sais au moins une chose : c’est une étape nécessaire, indispensable, même, à l’équilibre que tu peines à trouver.
Ce sur quoi tu n’as nul besoin de t’interroger, en revanche, c’est bel et bien cette passion dévorante pour les plantes et les potions, qui transparaît dès lors que tu commences à aborder le sujet. Et la réponse que renvoie la Lufkin, pleine de la poésie de son ancêtre, fait poindre un sourire sur tes lèvres.
« O, mickle is the powerful grace that lies... »
Quoi que les auditeurs de la jeune femme ne puissent le voir, tu hoches la tête, acquiesçant à ces propos fictifs et pourtant parfaitement véridiques à tes yeux. C’est là aussi un des points qui te fascinent, dans l’art de la botanique et des potions : cette dualité dans chaque élément, chaque plante, chaque dosage. Du remède au poison, il n’y a qu’un pas, et c’est un tout un art que d’en maîtriser tous les arcanes.
« Nous avons l'incroyable chance d'avoir accès à un exemplaire d'un des tout premiers herbiers d'Europe à la bibliothèque de l'université. Vous l'avez sûrement déjà consulté maintes et maintes fois dans la réserve. Il me semble vous y avoir vu fréquemment. L'Herbarium Vivae Eicones est certainement fascinant. »
Là encore, tu hoches la tête, sans pour autant prendre la peine de manifester ton assentiment aux auditeurs.
« Mais revenons-en à votre portrait de lecteur, cher ami. En pré-entrevue, vous me confiiez que vos lectures sont souvent associées à des odeurs. Est-ce que vous iriez jusqu'à dire qu'elles peuvent influencer votre appréciation d'un ouvrage ? Puisque vous lisez partout, cette rencontre des sens doit se produire fréquemment. »
Un rire t’échappe un instant, audible cette fois pour tous. Ce n’est rien de le dire à l’évidence ! Ta sensibilité est telle que l’impact des sensations quelles qu’elles soient peut jouer sur bien des plans de ton existence. Si l’imaginaire entre en jeu, cela prend assurément des proportions tout autres. Un point qui peut sans doute sembler incongru pour la majorité, qui t’est, à l’évidence, parfaitement personnel.
-En effet ! Généralement, je suis tout de même dans des environnements disons relativement calmes lorsque j’entame ou reprends un ouvrage, qu’il s’agisse de bruit ou d’autres stimulations sensorielles. Il m’est plus aisé de reprendre un grimoire déjà compulsé lorsque les conditions ne sont pas idéales que d’entamer une nouvelle oeuvre. Particulièrement si elle doit jouer sur l’imaginaire. Il se peut aussi que je cesse parfois une lecture lorsque l’association avec l’environnement n’est pas heureuse…
Nouveau rire noyé dans une gorgée de thé un instant plus tard.
-Je dois bien avouer que mes lectures fictives ont plus facilement lieu lorsque je suis confortablement installé chez moi avec une tasse de thé…
Une vraie grand-mère à chat, songes-tu, avec une pointe de dérision. Tu te visualises, lové dans ton divan, Selene sur les genoux et un thé à la lavande entre les mains. Oui, définitivement…
« Un titre intrigant, plein de promesses, d'incertitudes et de circonvolutions... »
C’est une façon de le dire, en effet. Et tu ne peux clairement pas le nier. Toi-même encore assez incertain de bien des points de ta vie actuelle, et de la direction qu’elle prend, tu sais au moins une chose : c’est une étape nécessaire, indispensable, même, à l’équilibre que tu peines à trouver.
Ce sur quoi tu n’as nul besoin de t’interroger, en revanche, c’est bel et bien cette passion dévorante pour les plantes et les potions, qui transparaît dès lors que tu commences à aborder le sujet. Et la réponse que renvoie la Lufkin, pleine de la poésie de son ancêtre, fait poindre un sourire sur tes lèvres.
« O, mickle is the powerful grace that lies... »
Quoi que les auditeurs de la jeune femme ne puissent le voir, tu hoches la tête, acquiesçant à ces propos fictifs et pourtant parfaitement véridiques à tes yeux. C’est là aussi un des points qui te fascinent, dans l’art de la botanique et des potions : cette dualité dans chaque élément, chaque plante, chaque dosage. Du remède au poison, il n’y a qu’un pas, et c’est un tout un art que d’en maîtriser tous les arcanes.
« Nous avons l'incroyable chance d'avoir accès à un exemplaire d'un des tout premiers herbiers d'Europe à la bibliothèque de l'université. Vous l'avez sûrement déjà consulté maintes et maintes fois dans la réserve. Il me semble vous y avoir vu fréquemment. L'Herbarium Vivae Eicones est certainement fascinant. »
Là encore, tu hoches la tête, sans pour autant prendre la peine de manifester ton assentiment aux auditeurs.
« Mais revenons-en à votre portrait de lecteur, cher ami. En pré-entrevue, vous me confiiez que vos lectures sont souvent associées à des odeurs. Est-ce que vous iriez jusqu'à dire qu'elles peuvent influencer votre appréciation d'un ouvrage ? Puisque vous lisez partout, cette rencontre des sens doit se produire fréquemment. »
Un rire t’échappe un instant, audible cette fois pour tous. Ce n’est rien de le dire à l’évidence ! Ta sensibilité est telle que l’impact des sensations quelles qu’elles soient peut jouer sur bien des plans de ton existence. Si l’imaginaire entre en jeu, cela prend assurément des proportions tout autres. Un point qui peut sans doute sembler incongru pour la majorité, qui t’est, à l’évidence, parfaitement personnel.
-
Nouveau rire noyé dans une gorgée de thé un instant plus tard.
-
Une vraie grand-mère à chat, songes-tu, avec une pointe de dérision. Tu te visualises, lové dans ton divan, Selene sur les genoux et un thé à la lavande entre les mains. Oui, définitivement…
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Re: [Radio Phoenix] Out of time #31 - Terminé
Ven 12 Avr 2024 - 4:16
Le studio embaumait à présent le thé, celui qui s'échappait par volutes des tasses des deux seuls humains encore réveillés dans le building. Peut-être même s'agissait-il d'un des thés que l'invité avait offert à l'animatrice pour Noël. La main distraite, mais l'oeil attentif, Billie Shakespeare, encore une fois peu soucieuse du bruit généré dans les micros et du possible danger de court-circuit, versa à nouveau du liquide brûlant dans les deux tasses lorsque le niveau dans celles-ci baissa. Aucune goutte pourtant ne tomba hors de la porcelaine, et la main de l'assistante bibliothécaire alla délicatement cueillir l'anse de la tasse sur laquelle des oies portant larges chapeaux sur la tête et rubans de fantaisie au cou paradaient le bec haut.
Elle hochait la tête à intervalle irrégulier tandis que James s'ouvrait un peu plus le coeur. Certains percevaient les Blackthorn comme inaccessibles et mystérieux, mais à force de fréquenter certains de ses membres, Billie était plutôt encline à voir l'étalage de plaies à fleur de peau qu'ils dissimulaient bien mal. Sa rencontre, quelques mois plus tôt, avec la plus jeune de la fratrie, dans la tour qu'elle hantait depuis sa mort, lui avait offert cette occasion d'entrer dans leur univers autrement si secret.
« Ce tableau que vous évoquez doit ravir les oreilles de bien des auditeurs et auditrices en ce moment. Qui, en effet, n'apprécie pas le douillet confort que procure son foyer? Comme une bulle hors du temps... Mais je m'en voudrais terriblement de ne pas vous laisser suffisamment de temps justement pour nous parler des livres que vous avez apporter cette nuit, M. Blackthorn. Je devine le titre de certains à leur couverture, mais d'autres me causent la surprise. N'est-ce pas Frankenstein que je vois là? »
Elle étira le bras sans toucher l'ouvrage pour pointer le titre mentionné. « Une oeuvre ambitieuse de la très jeune Mary Shelley, 20 ans au moment de sa publication. N'a-t-elle pas vécu une vie rocambolesque? Perdre trois enfants, vivre en union libre au 19e siècle, et pourtant se dévouer corps et âme après la mort de son mari à l'oeuvre de celui-ci, puis mourir à 50 ans d'une malignité qui lui grugea le cerveau... » Un moment, il sembla que l'émotion gagnait Billie, qui se reprit en souriant. « Vous aimez les livres qui étudient la cruauté de l'homme envers son prochain? »
Elle hochait la tête à intervalle irrégulier tandis que James s'ouvrait un peu plus le coeur. Certains percevaient les Blackthorn comme inaccessibles et mystérieux, mais à force de fréquenter certains de ses membres, Billie était plutôt encline à voir l'étalage de plaies à fleur de peau qu'ils dissimulaient bien mal. Sa rencontre, quelques mois plus tôt, avec la plus jeune de la fratrie, dans la tour qu'elle hantait depuis sa mort, lui avait offert cette occasion d'entrer dans leur univers autrement si secret.
« Ce tableau que vous évoquez doit ravir les oreilles de bien des auditeurs et auditrices en ce moment. Qui, en effet, n'apprécie pas le douillet confort que procure son foyer? Comme une bulle hors du temps... Mais je m'en voudrais terriblement de ne pas vous laisser suffisamment de temps justement pour nous parler des livres que vous avez apporter cette nuit, M. Blackthorn. Je devine le titre de certains à leur couverture, mais d'autres me causent la surprise. N'est-ce pas Frankenstein que je vois là? »
Elle étira le bras sans toucher l'ouvrage pour pointer le titre mentionné. « Une oeuvre ambitieuse de la très jeune Mary Shelley, 20 ans au moment de sa publication. N'a-t-elle pas vécu une vie rocambolesque? Perdre trois enfants, vivre en union libre au 19e siècle, et pourtant se dévouer corps et âme après la mort de son mari à l'oeuvre de celui-ci, puis mourir à 50 ans d'une malignité qui lui grugea le cerveau... » Un moment, il sembla que l'émotion gagnait Billie, qui se reprit en souriant. « Vous aimez les livres qui étudient la cruauté de l'homme envers son prochain? »
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Re: [Radio Phoenix] Out of time #31 - Terminé
Sam 4 Mai 2024 - 18:37
L'image a quelque chose de surréaliste. Cette jeune femme vêtue comme sortie d'un autre temps, ce service à thé des plus kitsch, les effluves de la boisson et des biscuits embaumant l'air, autour de ces micros et casques de radio. Une image qui s'imprime sur ta rétine, comme une toile étrange que tu ne peindras pourtant probablement jamais. La brune t'écoute avec la plus grande attention, quoi que tu doutes d'être le meilleur orateur qu'elle eût pu choisir. Tu ne dépeins pourtant pas si mal ces moments de lecture qu'elle chérit tant, faut-il croire, puisqu'elle y répond de sorte de générer un sourire et un hochement de tête chez toi en retour.
« Ce tableau que vous évoquez doit ravir les oreilles de bien des auditeurs et auditrices en ce moment. Qui, en effet, n'apprécie pas le douillet confort que procure son foyer ? Comme une bulle hors du temps... »
Ton esprit s'égare un instant, cherchant dans les murs froids du Manoir ce qui pourrait répondre à cette appellation. Tu n'y vois que les bras de ta fratrie, de ceux que tu parvenais à serrer contre toi, enfant, puis de plus en plus rarement. De ceux qui veillaient sur vous, quoi que tu n'aies peut-être jamais su leur montrer ta gratitude. De celles que tu sais à jamais perdues, emportées par la mort ou par un autre amour - et ta kyrielle de conneries.
Foyer. Ton appartement et les deux femmes qui y séjournent à présent s'imposent à ton esprit. Les cris de ta corneille et les ronronnements affectueux de cette chatte blanche qui a décidé un jour de te suivre. Les insultes de Sycorax et l'air bourru d'Ambrosius. Un léger sourire étire tes lèvres. Elle est là, à présent, ta bulle hors du temps.
« Mais je m'en voudrais terriblement de ne pas vous laisser suffisamment de temps justement pour nous parler des livres que vous avez apportés cette nuit, M. Blackthorn. Je devine le titre de certains à leur couverture, mais d'autres me causent la surprise. N'est-ce pas Frankenstein que je vois là ? »
Un sourire qui s'étire davantage à la mention du titre de l'une des oeuvres empilées près de toi. Si tes lectures de l'imaginaire restaient et restent moins fréquentes que tes recherches studieuses, il n'en reste pas moins qu'elles existent, et ont quelque peu été encouragées par ce calendrier reçu de ton interlocutrice quelques semaines auparavant. Ce n'est pourtant pas une de ces oeuvres qu'elle mentionne.
« Une oeuvre ambitieuse de la très jeune Mary Shelley, 20 ans au moment de sa publication. N'a-t-elle pas vécu une vie rocambolesque ? Perdre trois enfants, vivre en union libre au 19e siècle, et pourtant se dévouer corps et âme après la mort de son mari à l'oeuvre de celui-ci, puis mourir à 50 ans d'une malignité qui lui grugea le cerveau... »
Pour être tout à fait honnête, tu ne connaissais guère tous ces détails de la vie de l'autrice, mais ils ne font qu'accentuer ton admiration. Et serrer ton coeur d'une certaine émotion, aussi. Réponse à celle de Billie, ou simple résultat des cruautés de la vie que cette femme avait dû affronter ? Allez savoir...
« Vous aimez les livres qui étudient la cruauté de l'homme envers son prochain ? »
-N'est-ce pas là un trait terriblement humain ? soulignes-tu, quelque peu évasif. La cruauté humaine... Le visage de ton oncle s'impose d'abord, suivi de celui de tes autres parents, Alicia exceptée. Disons que lire ces lignes produit un effet quelque peu... cathartique...
Comprenne qui pourra, tu restes vague, et le silence retombe quand tu t'empares de ta tasse de thé et la sirote alors, visiblement peu enclin à trop développer le sujet.
« Ce tableau que vous évoquez doit ravir les oreilles de bien des auditeurs et auditrices en ce moment. Qui, en effet, n'apprécie pas le douillet confort que procure son foyer ? Comme une bulle hors du temps... »
Ton esprit s'égare un instant, cherchant dans les murs froids du Manoir ce qui pourrait répondre à cette appellation. Tu n'y vois que les bras de ta fratrie, de ceux que tu parvenais à serrer contre toi, enfant, puis de plus en plus rarement. De ceux qui veillaient sur vous, quoi que tu n'aies peut-être jamais su leur montrer ta gratitude. De celles que tu sais à jamais perdues, emportées par la mort ou par un autre amour - et ta kyrielle de conneries.
Foyer. Ton appartement et les deux femmes qui y séjournent à présent s'imposent à ton esprit. Les cris de ta corneille et les ronronnements affectueux de cette chatte blanche qui a décidé un jour de te suivre. Les insultes de Sycorax et l'air bourru d'Ambrosius. Un léger sourire étire tes lèvres. Elle est là, à présent, ta bulle hors du temps.
« Mais je m'en voudrais terriblement de ne pas vous laisser suffisamment de temps justement pour nous parler des livres que vous avez apportés cette nuit, M. Blackthorn. Je devine le titre de certains à leur couverture, mais d'autres me causent la surprise. N'est-ce pas Frankenstein que je vois là ? »
Un sourire qui s'étire davantage à la mention du titre de l'une des oeuvres empilées près de toi. Si tes lectures de l'imaginaire restaient et restent moins fréquentes que tes recherches studieuses, il n'en reste pas moins qu'elles existent, et ont quelque peu été encouragées par ce calendrier reçu de ton interlocutrice quelques semaines auparavant. Ce n'est pourtant pas une de ces oeuvres qu'elle mentionne.
« Une oeuvre ambitieuse de la très jeune Mary Shelley, 20 ans au moment de sa publication. N'a-t-elle pas vécu une vie rocambolesque ? Perdre trois enfants, vivre en union libre au 19e siècle, et pourtant se dévouer corps et âme après la mort de son mari à l'oeuvre de celui-ci, puis mourir à 50 ans d'une malignité qui lui grugea le cerveau... »
Pour être tout à fait honnête, tu ne connaissais guère tous ces détails de la vie de l'autrice, mais ils ne font qu'accentuer ton admiration. Et serrer ton coeur d'une certaine émotion, aussi. Réponse à celle de Billie, ou simple résultat des cruautés de la vie que cette femme avait dû affronter ? Allez savoir...
« Vous aimez les livres qui étudient la cruauté de l'homme envers son prochain ? »
-
Comprenne qui pourra, tu restes vague, et le silence retombe quand tu t'empares de ta tasse de thé et la sirote alors, visiblement peu enclin à trop développer le sujet.
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Re: [Radio Phoenix] Out of time #31 - Terminé
Dim 9 Juin 2024 - 23:47
En tant que future psychologue pour personnes décédées, Billie nota immédiatement les fantômes qui passèrent sur le visage de James, soudain crispé et défensif. La question intéressée qu'elle avait posée au sujet du thème d'un de ses romans préférés avait de toute évidence fait remonter quelque chose d'autre chez son invité. Elle ne creuserait pas davantage, n'ayant aucune envie d'éveiller des douleurs bien personnelles.
« Il est vrai que l'être humain peut être enclin à la cruauté, mais il possède aussi tant de beauté. C'est d'abord dans la beauté que le monstre de l'histoire de Mary Shelley se réfugie après avoir été rejeté par son créateur et chassé de la ville. C'est en observant les voisins vivant dans une chaumière près de sa cachette qu'il s'instruit. »
Avec un regard qui demandait la permission, Billie attrapa l'ouvrage et fit voler les pages très rapidement, à la recherche d'un chapitre précis. Il ne lui fallut que quelques secondes pour trouver. Sa douce voix résonna dans la pièce tandis qu'elle suivait les lignes qu'elle lisait du bout des doigts.
« J’avais admiré les formes accomplies de mes voisins, leur grâce, leur beauté et leur teint délicat ; mais combien je fus effrayé quand je me vis dans une eau transparente ! Je reculai d’abord, me refusant à croire que je me fusse réfléchi dans ce miroir ; convaincu enfin que j’étais en réalité le monstre qui est devant vous, je fus pénétré du plus profond désespoir et de la mortification la plus cruelle... »
Les grands yeux de l'Anglaise se posèrent, gagnés par les larmes. L'animatrice reprit la parole : « Si vous le permettez, j'aimerais nous offrir une petite pause dans la nuit en compagnie d'Elliott Smith. Mes amis, nous nous retrouvons de l'autre côté. »
Les premières notes étranges d'une chanson plus connue des moldus que des sorciers envahirent les écouteurs des deux humains dans le studio et se propagèrent sur les ondes. Billie pianota sur la petite console devant elle et retira son casque en souriant à James tandis que les paroles de la chanson volaient dans la nuit.
The King's crossing was the main attraction
Dominoes falling in a chain reaction
The scraping subject ruled by fear told me
Whiskey works better than beer
« Je vous suis vraiment reconnaissante d'avoir accepté cette invitation, M. Blackthorn. Je pensais parler de vos mots favoris pour la suite, mais si vous préférez que nous coupions court ou si vous avec d'autres sujets de préférence, je suivrai le chemin que vous emprunterez avec le plus grand plaisir. »
@James Blackthorn
« Il est vrai que l'être humain peut être enclin à la cruauté, mais il possède aussi tant de beauté. C'est d'abord dans la beauté que le monstre de l'histoire de Mary Shelley se réfugie après avoir été rejeté par son créateur et chassé de la ville. C'est en observant les voisins vivant dans une chaumière près de sa cachette qu'il s'instruit. »
Avec un regard qui demandait la permission, Billie attrapa l'ouvrage et fit voler les pages très rapidement, à la recherche d'un chapitre précis. Il ne lui fallut que quelques secondes pour trouver. Sa douce voix résonna dans la pièce tandis qu'elle suivait les lignes qu'elle lisait du bout des doigts.
« J’avais admiré les formes accomplies de mes voisins, leur grâce, leur beauté et leur teint délicat ; mais combien je fus effrayé quand je me vis dans une eau transparente ! Je reculai d’abord, me refusant à croire que je me fusse réfléchi dans ce miroir ; convaincu enfin que j’étais en réalité le monstre qui est devant vous, je fus pénétré du plus profond désespoir et de la mortification la plus cruelle... »
Les grands yeux de l'Anglaise se posèrent, gagnés par les larmes. L'animatrice reprit la parole : « Si vous le permettez, j'aimerais nous offrir une petite pause dans la nuit en compagnie d'Elliott Smith. Mes amis, nous nous retrouvons de l'autre côté. »
Les premières notes étranges d'une chanson plus connue des moldus que des sorciers envahirent les écouteurs des deux humains dans le studio et se propagèrent sur les ondes. Billie pianota sur la petite console devant elle et retira son casque en souriant à James tandis que les paroles de la chanson volaient dans la nuit.
The King's crossing was the main attraction
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« Je vous suis vraiment reconnaissante d'avoir accepté cette invitation, M. Blackthorn. Je pensais parler de vos mots favoris pour la suite, mais si vous préférez que nous coupions court ou si vous avec d'autres sujets de préférence, je suivrai le chemin que vous emprunterez avec le plus grand plaisir. »
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Re: [Radio Phoenix] Out of time #31 - Terminé
Ven 28 Juin 2024 - 18:21
Les fantômes ont leur part dans ta vie, ton passé, mais tu n'as guère envie d'extrapoler. Pas ici, face à ce micro, aussi sympathique te soit la jeune femme assise en face. Si tu as osé venir en ton nom propre, tu n'es pas encore prêt à jeter autant d'éléments personnels à la face du monde. Ni aux yeux ou aux oreilles des aînés Blackthorn.
« Il est vrai que l'être humain peut être enclin à la cruauté, mais il possède aussi tant de beauté. C'est d'abord dans la beauté que le monstre de l'histoire de Mary Shelley se réfugie après avoir été rejeté par son créateur et chassé de la ville. C'est en observant les voisins vivant dans une chaumière près de sa cachette qu'il s'instruit. »
-C'est vrai , concèdes-tu, laconique.
Tu hoches la tête tandis qu'elle te demande silencieusement la permission de s'emparer de l'ouvrage que tu pousses alors doucement vers elle, gardant tes pensées pour toi. Cependant, elles sont loin d'être inexistantes, bien au contraire. T'as été élevé dans la cruauté et l'ombre. Et pourtant, tu vénères la beauté sous mille et une formes, toi aussi. Celle de la nature, que tu honores tout au long de l'année, des plantes que tu soignes chaque jour avec amour. Celle des corps qui se forment sous tes pinceaux. Ou frémissent sous tes doigts. De la musique qui encourage la danse et l'expression de soi, du son d'une peau tendue frappée par les baguettes de bois. La magie, les goûts, les couleurs, les sons, sont autant d'éléments du beau qui émerveille éternellement ton oeil passionné. Et tandis que la voix de Billie résonne dans la pièce, tu graves l'image dans ton esprit, impressionné par l'émotion qu'elle dégage à la lecture de ces quelques lignes. Les larmes qui montent à ses yeux ne t'échappent pas et tu luttes contre ta propre sensibilité, trop encline à l'imiter.
« Si vous le permettez, j'aimerais nous offrir une petite pause dans la nuit en compagnie d'Elliott Smith. Mes amis, nous nous retrouvons de l'autre côté. »
Une gorgée de thé et la musique emplissant les écouteurs sur tes oreilles effacent quelques peu tes émois. Tu ne connais absolument pas le morceau en question, mais les notes génèrent ces mouvements en rythme de tes doigts, que tu peines à cesser de s'imposer depuis que tu as tenté pour la première fois d'imiter Jeremiah sur cette batterie moldue l'été passé. Alors la Lufkin retire son casque, signe que vous êtes en dehors des ondes, et tu l'imites en silence. La proposition qu'elle te fait alors te laisse quelque peu perplexe.
« Je vous suis vraiment reconnaissante d'avoir accepté cette invitation, M. Blackthorn. »
-Avec plaisir , laisses-tu entendre, sans être tout à fait certain d'avoir été entendu.
« Je pensais parler de vos mots favoris pour la suite, mais si vous préférez que nous coupions court ou si vous avec d'autres sujets de préférence, je suivrai le chemin que vous emprunterez avec le plus grand plaisir. »
-Oh...
Elle a poursuivi sur sa lancée si facilement que tu en restes quelque peu pantois. C'est que si elle est à l'aise dans cet espace, toi, tu n'y connais rien en radio, et imagines mal prendre la direction de quoi que ce soit en ces lieux.
-C'est très aimable de me laisser ce choix, Billie, mais tout ceci n'est vraiment pas de mon domaine d'expertise, et il semble plus indiqué que vous gardiez la main sur le déroulé de cette... émission ?
« Il est vrai que l'être humain peut être enclin à la cruauté, mais il possède aussi tant de beauté. C'est d'abord dans la beauté que le monstre de l'histoire de Mary Shelley se réfugie après avoir été rejeté par son créateur et chassé de la ville. C'est en observant les voisins vivant dans une chaumière près de sa cachette qu'il s'instruit. »
-
Tu hoches la tête tandis qu'elle te demande silencieusement la permission de s'emparer de l'ouvrage que tu pousses alors doucement vers elle, gardant tes pensées pour toi. Cependant, elles sont loin d'être inexistantes, bien au contraire. T'as été élevé dans la cruauté et l'ombre. Et pourtant, tu vénères la beauté sous mille et une formes, toi aussi. Celle de la nature, que tu honores tout au long de l'année, des plantes que tu soignes chaque jour avec amour. Celle des corps qui se forment sous tes pinceaux. Ou frémissent sous tes doigts. De la musique qui encourage la danse et l'expression de soi, du son d'une peau tendue frappée par les baguettes de bois. La magie, les goûts, les couleurs, les sons, sont autant d'éléments du beau qui émerveille éternellement ton oeil passionné. Et tandis que la voix de Billie résonne dans la pièce, tu graves l'image dans ton esprit, impressionné par l'émotion qu'elle dégage à la lecture de ces quelques lignes. Les larmes qui montent à ses yeux ne t'échappent pas et tu luttes contre ta propre sensibilité, trop encline à l'imiter.
« Si vous le permettez, j'aimerais nous offrir une petite pause dans la nuit en compagnie d'Elliott Smith. Mes amis, nous nous retrouvons de l'autre côté. »
Une gorgée de thé et la musique emplissant les écouteurs sur tes oreilles effacent quelques peu tes émois. Tu ne connais absolument pas le morceau en question, mais les notes génèrent ces mouvements en rythme de tes doigts, que tu peines à cesser de s'imposer depuis que tu as tenté pour la première fois d'imiter Jeremiah sur cette batterie moldue l'été passé. Alors la Lufkin retire son casque, signe que vous êtes en dehors des ondes, et tu l'imites en silence. La proposition qu'elle te fait alors te laisse quelque peu perplexe.
« Je vous suis vraiment reconnaissante d'avoir accepté cette invitation, M. Blackthorn. »
-
« Je pensais parler de vos mots favoris pour la suite, mais si vous préférez que nous coupions court ou si vous avec d'autres sujets de préférence, je suivrai le chemin que vous emprunterez avec le plus grand plaisir. »
-
Elle a poursuivi sur sa lancée si facilement que tu en restes quelque peu pantois. C'est que si elle est à l'aise dans cet espace, toi, tu n'y connais rien en radio, et imagines mal prendre la direction de quoi que ce soit en ces lieux.
-
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Re: [Radio Phoenix] Out of time #31 - Terminé
Jeu 11 Juil 2024 - 3:26
Le rire cristallin de Billie résonna dans le studio, aucunement moqueur, tout simplement joyeux. La Shakespeare souriait avec les yeux. De la main droite, elle chassa quelques miettes de biscuit qui s'étaient nichées dans les replis de son col bouffant. « Mon émission vogue dans la direction où le vent la pousse, le voyage est plus plaisant lorsqu'on se laisse porter. » L'animatrice termina son thé tandis que sur les ondes, Elliott Smith continuait de chanter. Jeremiah lui avait fait découvrir cet artiste moldu quelques mois plus tôt et depuis, ils l'écoutaient souvent ensemble après leurs séances de chinage ou de couture. Elle était heureuse de pouvoir compter sur un tel ami pour lui présenter de nouveaux sons, loin des balades sorcières et des vieux crooners qu'écoutaient encore ses parents. Au cottage des Shakespeare, la musique moldue s'entendait rarement, à l'exception des grands classiques baroques.
This is the place where time reverses
And dead men talk to all the pretty nurses
Instruments shine on a silver tray
Don't let me get carried away
Don't let me get carried away
Don't let me be carried away
Les dernières notes de la chanson résonnèrent dans l'écouteur droit de Billie, qui remit son casque sur ses deux oreilles en reprenant la parole pour ses éventuels auditeurs. « C'était King's Crossing du regretté Elliott Smith. Quel son obsédant et quelle maîtrise de la douleur dans sa musique. Au-delà de sa mort, il continue à nous parler d'addiction et de détresse au travers de ses sombres accords et de cette voix si caractéristique. »
Billie posa la main sur la base de son micro comme pour le rapprocher du bord de la table, mais ce fut tout son corps qui s'avança vers lui. Ses grands yeux quittèrent le micro pour aller se river dans ceux de James Blackthorn. Dans la pénombre, les iris de la Lufkin paraissaient plus verts que bleus. « Vous me confiez que votre mot préféré de la langue anglaise est amour. C'est un thème qui inspire l'humain depuis des millénaires, les plus vieux mythes parlent d'amour, d'amoureux jouets du sort et des dieux, de l'amour qui fait naître la guerre, qui transcende la mort, qui déchire les familles ou les réconcilie. Shakespeare a parlé d'amour, encore et encore, de la malheureuse Héléna à la rétive Béatrice, de la sanglante Lady Macbeth au maladivement jaloux Othello, de l'intense Roméo à la douce Miranda. Les auteurs du Moyen Âge en faisaient un idéal de chevalerie et de pureté, à la Renaissance Petrarch a écrit des centaines de poèmes sur l'amour qui lie les êtres. Les romans d'amour sont encore aujourd'hui les plus grands vendeurs en librairie. L'amour enflamme l'imaginaire. Le mot amour résonne-t-il particulièrement en vous? Vous l'évoquiez comme une puissante forme de magie. »
This is the place where time reverses
And dead men talk to all the pretty nurses
Instruments shine on a silver tray
Don't let me get carried away
Don't let me get carried away
Don't let me be carried away
Les dernières notes de la chanson résonnèrent dans l'écouteur droit de Billie, qui remit son casque sur ses deux oreilles en reprenant la parole pour ses éventuels auditeurs. « C'était King's Crossing du regretté Elliott Smith. Quel son obsédant et quelle maîtrise de la douleur dans sa musique. Au-delà de sa mort, il continue à nous parler d'addiction et de détresse au travers de ses sombres accords et de cette voix si caractéristique. »
Billie posa la main sur la base de son micro comme pour le rapprocher du bord de la table, mais ce fut tout son corps qui s'avança vers lui. Ses grands yeux quittèrent le micro pour aller se river dans ceux de James Blackthorn. Dans la pénombre, les iris de la Lufkin paraissaient plus verts que bleus. « Vous me confiez que votre mot préféré de la langue anglaise est amour. C'est un thème qui inspire l'humain depuis des millénaires, les plus vieux mythes parlent d'amour, d'amoureux jouets du sort et des dieux, de l'amour qui fait naître la guerre, qui transcende la mort, qui déchire les familles ou les réconcilie. Shakespeare a parlé d'amour, encore et encore, de la malheureuse Héléna à la rétive Béatrice, de la sanglante Lady Macbeth au maladivement jaloux Othello, de l'intense Roméo à la douce Miranda. Les auteurs du Moyen Âge en faisaient un idéal de chevalerie et de pureté, à la Renaissance Petrarch a écrit des centaines de poèmes sur l'amour qui lie les êtres. Les romans d'amour sont encore aujourd'hui les plus grands vendeurs en librairie. L'amour enflamme l'imaginaire. Le mot amour résonne-t-il particulièrement en vous? Vous l'évoquiez comme une puissante forme de magie. »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2109
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
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Inventaire Sorcier
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Re: [Radio Phoenix] Out of time #31 - Terminé
Jeu 15 Aoû 2024 - 10:57
Le rire de @Billie Shakespeare emplit l'espace et pousse tes lèvres à s'étirer dans un sourire. Communicatif. Tu ne t'y attendais pas, et pourtant n'y vois aucune malice.
« Mon émission vogue dans la direction où le vent la pousse, le voyage est plus plaisant lorsqu'on se laisse porter. »
Tu hoches sobrement la tête, trouvant la tournure poétique et particulièrement plaisante, en effet. Et pendant quelques instants, seule les paroles d'une chanson que tu as curieusement déjà entendue chez Jeremiah se font entendre dans les écouteurs que tu n'as que très peu déplacés de tes oreilles.
« C'était King's Crossing du regretté Elliott Smith. Quel son obsédant et quelle maîtrise de la douleur dans sa musique. Au-delà de sa mort, il continue à nous parler d'addiction et de détresse au travers de ses sombres accords et de cette voix si caractéristique. »
Ces mots te semblent tirés de la bouche d'un autre, comme ces propos ne te sont pas totalement inconnus. La Lufkin connaîtrait-elle Jeremiah ? L'idée te semble saugrenue, et pourtant c'est dans sa mort que tu apprendras leur amitié, quelques mois plus tard. Pour l'heure, l'émission reprend son cours, et tu reposes la tasse de thé que tu as à peine vidée de moitié.
« Vous me confiez que votre mot préféré de la langue anglaise est amour. C'est un thème qui inspire l'humain depuis des millénaires, les plus vieux mythes parlent d'amour, d'amoureux jouets du sort et des dieux, de l'amour qui fait naître la guerre, qui transcende la mort, qui déchire les familles ou les réconcilient. Shakespeare a parlé d'amour, encore et encore, de la malheureuse Héléna à la rétive Béatrice, de la sanglante Lady Macbeth au maladivement jaloux Othello, de l'intense Roméo à la douce Miranda. Les auteurs du Moyen-Âge en faisait un idéal de chevalerie et de pureté, à la Renaissance Pétrarque a écrit des centaines de poèmes sur l'amour qui lie les êtres. Les romans d'amour sont encore aujourd'hui les plus grands vendeurs. L'amour enflamme l'imaginaire. Le mot amour résonne-t-il particulièrement en vous ? Vous l'évoquiez comme une puissante forme de magie. »
-C'est vrai.
Tu sembles quelque peu hésitant un instant, l'index tournant doucement sur le pourtour de ta tasse tandis que le silence s'installe, une seconde, puis deux. Enfin tu reprends la parole, d'un ton qui semble emprunté à quelque conférencier en plein exercice.
-Certains textes décrivent l'amour comme la plus puissante forme de magie qui soit. Capable de détourner les plus vils maléfices, et d'amplifier les sortilèges les plus purs. Certains alchimistes cherchent à puiser dans les émotions humaines autant pour apaiser les âmes tourmentées que bénéficier de cette puissance sous-exploitée. L'amour, n'est-ce pas ce qui permet à tout être humain d'avancer, contre vents et marées ? Je crois que la promesse de sentiments purs encourage davantage que la crainte des pires représailles.
Ces mots, tu les penses plus encore aujourd'hui qu'il n'y a encore que quelques années. Sans la tendresse de ta mère Alicia, et l'amour de - presque - toute ta fratrie (@Juliet Blackthorn @Enola Blackthorn @Elizabeth blackthorn), tu n'aurais pu continuer à avancer dans cette prison tordue qu'est le Manoir Blackthorn. Sans l'amour de @Cataleya Blackthorn, tu n'aurais probablement pas survécu à l'adolescence. Sans celui de Jeremiah, tu ne serais jamais revenu d'Egypte. Sans les amitiés farouches de @Maximilien Leroy, @"Peter Drummond, @"Emmy Robinson", @Apsara Chankimha et @Diane de Cornouiller, qui aurait soutenu ta découverte de toi ? Et aujourd'hui... Tu songes à @Tia Nsar et à cette flamme qui grandit chaque jour un peu plus entre vous. A ce nouveau cercle auquel tu appartiens depuis bientôt un an. A l'affection que tu éprouves bon gré mal gré pour ton logeur.
-Je crois qu'on en sous-estime bien trop le pouvoir, alors pourtant que nombre de sorciers restent en quête de toujours plus de puissance. Curieux paradoxe, n'est-ce pas ?
Tes proches t'entendent-ils à cet instant ? Tu ne sais pas trop si tu le souhaites ou tout au contraire, le redoutes. Tout l'un ou tout l'autre, sans doute, selon tes connaissances... Et tout comme tu évoques ce point, tu songes aux recherches de @Jules de Gray et à leur utilité possible au sein des Capes Noires... Il faudra que tu te penches sérieusement sur le sujet, une fois que tu auras atteint ton but avec la tue-loup de Jolan.
« Mon émission vogue dans la direction où le vent la pousse, le voyage est plus plaisant lorsqu'on se laisse porter. »
Tu hoches sobrement la tête, trouvant la tournure poétique et particulièrement plaisante, en effet. Et pendant quelques instants, seule les paroles d'une chanson que tu as curieusement déjà entendue chez Jeremiah se font entendre dans les écouteurs que tu n'as que très peu déplacés de tes oreilles.
« C'était King's Crossing du regretté Elliott Smith. Quel son obsédant et quelle maîtrise de la douleur dans sa musique. Au-delà de sa mort, il continue à nous parler d'addiction et de détresse au travers de ses sombres accords et de cette voix si caractéristique. »
Ces mots te semblent tirés de la bouche d'un autre, comme ces propos ne te sont pas totalement inconnus. La Lufkin connaîtrait-elle Jeremiah ? L'idée te semble saugrenue, et pourtant c'est dans sa mort que tu apprendras leur amitié, quelques mois plus tard. Pour l'heure, l'émission reprend son cours, et tu reposes la tasse de thé que tu as à peine vidée de moitié.
« Vous me confiez que votre mot préféré de la langue anglaise est amour. C'est un thème qui inspire l'humain depuis des millénaires, les plus vieux mythes parlent d'amour, d'amoureux jouets du sort et des dieux, de l'amour qui fait naître la guerre, qui transcende la mort, qui déchire les familles ou les réconcilient. Shakespeare a parlé d'amour, encore et encore, de la malheureuse Héléna à la rétive Béatrice, de la sanglante Lady Macbeth au maladivement jaloux Othello, de l'intense Roméo à la douce Miranda. Les auteurs du Moyen-Âge en faisait un idéal de chevalerie et de pureté, à la Renaissance Pétrarque a écrit des centaines de poèmes sur l'amour qui lie les êtres. Les romans d'amour sont encore aujourd'hui les plus grands vendeurs. L'amour enflamme l'imaginaire. Le mot amour résonne-t-il particulièrement en vous ? Vous l'évoquiez comme une puissante forme de magie. »
-
Tu sembles quelque peu hésitant un instant, l'index tournant doucement sur le pourtour de ta tasse tandis que le silence s'installe, une seconde, puis deux. Enfin tu reprends la parole, d'un ton qui semble emprunté à quelque conférencier en plein exercice.
-
Ces mots, tu les penses plus encore aujourd'hui qu'il n'y a encore que quelques années. Sans la tendresse de ta mère Alicia, et l'amour de - presque - toute ta fratrie (@Juliet Blackthorn @Enola Blackthorn @Elizabeth blackthorn), tu n'aurais pu continuer à avancer dans cette prison tordue qu'est le Manoir Blackthorn. Sans l'amour de @Cataleya Blackthorn, tu n'aurais probablement pas survécu à l'adolescence. Sans celui de Jeremiah, tu ne serais jamais revenu d'Egypte. Sans les amitiés farouches de @Maximilien Leroy, @"Peter Drummond, @"Emmy Robinson", @Apsara Chankimha et @Diane de Cornouiller, qui aurait soutenu ta découverte de toi ? Et aujourd'hui... Tu songes à @Tia Nsar et à cette flamme qui grandit chaque jour un peu plus entre vous. A ce nouveau cercle auquel tu appartiens depuis bientôt un an. A l'affection que tu éprouves bon gré mal gré pour ton logeur.
-
Tes proches t'entendent-ils à cet instant ? Tu ne sais pas trop si tu le souhaites ou tout au contraire, le redoutes. Tout l'un ou tout l'autre, sans doute, selon tes connaissances... Et tout comme tu évoques ce point, tu songes aux recherches de @Jules de Gray et à leur utilité possible au sein des Capes Noires... Il faudra que tu te penches sérieusement sur le sujet, une fois que tu auras atteint ton but avec la tue-loup de Jolan.
– the best –
- Billie ShakespeareOldie ㄨ experimented wizard
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» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
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Re: [Radio Phoenix] Out of time #31 - Terminé
Dim 8 Sep 2024 - 2:20
La courte mais franche admission de James en réponse à sa longue diatribe sur l'amour ne déconcerta pas Billie Shakespeare, qui continuait de regarder le jeune homme devant lui avec patience et douceur, dans l'expectative de la suite de cette confession. Celle-ci vint tranquillement d'abord, comme si les mots peinaient à s'affranchir des lèvres de James Blackthorn, hésitant à prendre forme et à s'emparer du micro. Mais ils y vinrent, de plus en plus nombreux, résonnant dans la nuit sur des ondes que personne peut-être n'écoutait, mais qu'importe?
Billie était là, elle, et elle écoutait avec toutes les fibres de son corps. Sa magie n'avait rien d'exceptionnel, Billie peinait même à faire de la magie sans verbaliser ses sortilèges, son intellect ne surpassait pas la moyenne, ses connaissances se limitaient à certains sujets, elle n'était ni la plus populaire du campus, ni le centre d'attention des soirées (quand on l'invitait), mais peu de personne avait une qualité d'écoute aussi grande que la sienne.
Les mots formèrent une chaîne qui prit l'allure d'une présentation magistrale sur l'amour comme force magique. Le fil des écouteurs se mouvait sur la table du studio sur un rythme dicté par les mouvements de tête approbateurs de l'animatrice. Elle hochait la tête parce qu'elle avait eu plus d'une fois l'occasion de constater que l'amour contenait une force qui pouvait aller même au-delà de la mort. Et il lui semblait que sous le ton didactique qu'avait pris James, se cachait une grande émotivité. Avait-il l'âme tourmentée? L'amour était-il la force qui le poussait à avancer contre vents et marées?
« En effet. » La quête de puissance de certains sorciers et sorcières tendait à être aveugle à la force des émotions positives.
« Dans cette quête de grandeur, il arrive qu'on en oublie la complexité d'un sentiment aussi simple et naturel que l'amour. Vous nous offrez là une très belle leçon. Elle mérite que nous laissions notre public méditer sur ces mots.
M. Blackthorn, je vous remercie de votre passage à Out of time, ce fut très éclairant. Je vous souhaite une nuit bercée par l'amour. Quant à nous, chers auditeurs, nous nous retrouvons de l'autre côté de cette chanson de Jacques Brel qui s'intitule en français Quand on n'a que l'amour. »
De frêles notes de piano commencèrent à résonner en sourdine dans le studio tandis que Billie retirait ses écouteurs en adressant un sourire à son invité. « Revenez quand vous le souhaitez, M. Blackthorn, ce fut bien plaisant. J'espère que vous avez apprécié également. »
-HRP- @James Blackthorn Je te laisse clore?
Billie était là, elle, et elle écoutait avec toutes les fibres de son corps. Sa magie n'avait rien d'exceptionnel, Billie peinait même à faire de la magie sans verbaliser ses sortilèges, son intellect ne surpassait pas la moyenne, ses connaissances se limitaient à certains sujets, elle n'était ni la plus populaire du campus, ni le centre d'attention des soirées (quand on l'invitait), mais peu de personne avait une qualité d'écoute aussi grande que la sienne.
Les mots formèrent une chaîne qui prit l'allure d'une présentation magistrale sur l'amour comme force magique. Le fil des écouteurs se mouvait sur la table du studio sur un rythme dicté par les mouvements de tête approbateurs de l'animatrice. Elle hochait la tête parce qu'elle avait eu plus d'une fois l'occasion de constater que l'amour contenait une force qui pouvait aller même au-delà de la mort. Et il lui semblait que sous le ton didactique qu'avait pris James, se cachait une grande émotivité. Avait-il l'âme tourmentée? L'amour était-il la force qui le poussait à avancer contre vents et marées?
« En effet. » La quête de puissance de certains sorciers et sorcières tendait à être aveugle à la force des émotions positives.
« Dans cette quête de grandeur, il arrive qu'on en oublie la complexité d'un sentiment aussi simple et naturel que l'amour. Vous nous offrez là une très belle leçon. Elle mérite que nous laissions notre public méditer sur ces mots.
M. Blackthorn, je vous remercie de votre passage à Out of time, ce fut très éclairant. Je vous souhaite une nuit bercée par l'amour. Quant à nous, chers auditeurs, nous nous retrouvons de l'autre côté de cette chanson de Jacques Brel qui s'intitule en français Quand on n'a que l'amour. »
De frêles notes de piano commencèrent à résonner en sourdine dans le studio tandis que Billie retirait ses écouteurs en adressant un sourire à son invité. « Revenez quand vous le souhaitez, M. Blackthorn, ce fut bien plaisant. J'espère que vous avez apprécié également. »
-HRP- @James Blackthorn Je te laisse clore?
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» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
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Re: [Radio Phoenix] Out of time #31 - Terminé
Mer 9 Oct 2024 - 13:32
L'écoute de la Lufkin face à toi - peut-être seule à entendre tes confessions - est inestimable. Sans doute est-elle ce qui pousse ton âme à s'ouvrir un peu, là, face à cet étrange micro. Tout ici t'est singulier, et pourtant, voilà que tu laisses échapper des pensées que peu imaginent sans doute pouvoir traverser ton esprit.
« En effet. Dans cette quête de grandeur, il arrive qu'on en oublie la complexité d'un sentiment aussi simple et naturel que l'amour. Vous nous offrez là une très belle leçon. Elle mérite que nous laissions notre public méditer sur ces mots. »
Si elle savait comme ses mots résonnent particulièrement en toi. Comme cette quête de grandeur renvoie inexorablement à tes tuteurs, et génère chaque jour davantage de rancoeur quand tout ce que ton coeur trop grand a toujours souhaité était d'aimer au grand jour, et laisser s'exprimer cette sensibilité démesurée que tu as trop longtemps muselée. C'est toi cette fois qui hoches doucement la tête face aux propos de la brunette, et tu lui offres un sourire faible et pourtant aimable en retour.
« M. Blackthorn, je vous remercie de votre passage à Out of time, ce fut très éclairant. »
-Merci pour votre invitation , lui réponds-tu avec une sincérité que tu n'aurais pas toi-même imaginée à la base. L'exercice était quelque peu déstabilisant, mais les mots ici échangés auront indéniablement des répercussions pour l'avenir, dans ta façon d'être, de penser, et peut-être aussi dans l'image que tu renvoies à d'autres, si tant est qu'on t'ait entendu.
« Je vous souhaite une nuit bercée par l'amour. Quant à nous, chers auditeurs, nous nous retrouvons de l'autre côté de cette chanson de Jacques Brel qui s'intitule en français Quand on n'a que l'amour. »
-Bonne nuit , réponds-tu poliment à ton tour dans la langue de Molière, quoi que ton accent anglais y reste audible.
La musique prend le relais de vos voix, et tout comme la Shakespeare, tu retires les écouteurs de tes oreilles, passes une main dans ta tignasse blonde.
« Revenez quand vous le souhaitez, M. Blackthorn, ce fut bien plaisant. J'espère que vous avez apprécié également. »
-Ce fut un moment quelque peu déroutant, mais somme toute enrichissant. Merci encore Billie, et bonne nuit à vous aussi.
Quelques minutes plus tard, tu lèves le regard en direction de l'immeuble qui renferme les locaux de Radio Phoenix, lâchant un soupir chargé d'un poids que tu peines à identifier. Et puis tes pas martèlent le pavé pour s'éloigner, quittant les rues du quartier pour gagner The Other Road, et retrouver le confort de ton nouveau foyer.
– Terminé –
« En effet. Dans cette quête de grandeur, il arrive qu'on en oublie la complexité d'un sentiment aussi simple et naturel que l'amour. Vous nous offrez là une très belle leçon. Elle mérite que nous laissions notre public méditer sur ces mots. »
Si elle savait comme ses mots résonnent particulièrement en toi. Comme cette quête de grandeur renvoie inexorablement à tes tuteurs, et génère chaque jour davantage de rancoeur quand tout ce que ton coeur trop grand a toujours souhaité était d'aimer au grand jour, et laisser s'exprimer cette sensibilité démesurée que tu as trop longtemps muselée. C'est toi cette fois qui hoches doucement la tête face aux propos de la brunette, et tu lui offres un sourire faible et pourtant aimable en retour.
« M. Blackthorn, je vous remercie de votre passage à Out of time, ce fut très éclairant. »
-
« Je vous souhaite une nuit bercée par l'amour. Quant à nous, chers auditeurs, nous nous retrouvons de l'autre côté de cette chanson de Jacques Brel qui s'intitule en français Quand on n'a que l'amour. »
-
La musique prend le relais de vos voix, et tout comme la Shakespeare, tu retires les écouteurs de tes oreilles, passes une main dans ta tignasse blonde.
« Revenez quand vous le souhaitez, M. Blackthorn, ce fut bien plaisant. J'espère que vous avez apprécié également. »
-
Quelques minutes plus tard, tu lèves le regard en direction de l'immeuble qui renferme les locaux de Radio Phoenix, lâchant un soupir chargé d'un poids que tu peines à identifier. Et puis tes pas martèlent le pavé pour s'éloigner, quittant les rues du quartier pour gagner The Other Road, et retrouver le confort de ton nouveau foyer.
– the best –
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