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- Charlie KeirOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 718
» miroir du riséd : jack wolfe
» crédits : nairobi (ava)
» multinick : maximus / wywy / arty / ofe
» âge : vingt-sept ans
» situation : en couple ♥
» nature du sang : sang-mêlé
» particularité : lycanthrope
» année d'études : 7ème année
» options obligatoires & facultatives : ~ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ~ options facultatives : botanique, étude des runes.
» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
» gallions sous la cape : 2387
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Inventaire Sorcier:
Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Mer 20 Mar 2024 - 22:27
29 mars 2024 - tard dans la nuit.
Cœur qui bat dans la poitrine. Vite, trop vite sûrement. Les pas se calquent sur chaque battement, les pieds avalent les mètres à une vitesse folle. Il aurait tout aussi bien pu utiliser la magie pour s’y rendre mais vu son niveau lorsqu’il est calme – aka catastrophique – autant ne pas jouer avec le feu avec, en bagage, de tels sentiments négatifs. C’est qu’il a rarement ressenti telle colère. Telle injustice. Il s’est toujours demandé ce qui se passerait en lui s’il devait croiser la route de celui qui l’a mordu. Il semble évident qu’il lui en voudrait énormément. Au point de vouloir lui faire mal ? Il se disait que non, mais les poings serrés le long de son corps et la fureur dans ses yeux marrons envoient des signaux contraires. Ce n’est pas tant l’identité du loup-garou qui lui inspire une telle colère, mais plutôt son comportement et celui de ceux qui l'entourent. Ne savent-ils pas ? Estiment-ils que sa vie vaille moins que celle de Jolan ? Que ce n'est « pas grave, qu'il s'en remettra » ? Les Blackthorn… c’est leur faute. Toujours leur faute. Ils côtoient un loup-garou instable sans même se poser des questions. Il n’est qu’un grain de sable dans un désert immense à leurs yeux. Plutôt coucher aveuglément avec un meurtrier plutôt que de regarder la vérité en face et faire ce qui est juste. Charlie se sent floué. Malmené. Il est un être humain, pas un dommage collatéral qu’on peut faire rouler sur le bord de la route ! Ses ongles rentrent dans sa chair. Il est possible que la douleur qu’ils lui procurent le calme un peu. Pas tant. Plus il approche de la maison et plus il pense à ce qu’il va dire. Certains mots de Vasile lui reviennent. Il a raison. Lui s’acharne tous les mois à prendre sa potion avec, au-dessus de la tête, l’angoisse de devenir le cauchemar d’une innocente victime. Et l’autre, cet enfant de chien, il ne la prend que quand il en a envie ? Il s’en fout, c’est ça ? Bah oui, il est soutenu par sa meuf désespérée et un expérimentateur de popote ! Non, jamais il n’a été aussi furieux… Au point de partir seul régler ses comptes. Oui c’est vrai, il a fait connaître sa rage à Lewis, il a peut-être même insinué qu’il allait faire quelque chose… mais en fin de compte, c’est seul qu’il souhaite se présenter à cette porte. C’est son affaire. Sa vie qui est ruinée. S’il doit dépasser les limites ce soir, il en sera seul responsable. Après tout, n’a-t-il pas déjà manqué d’ôter la vie à quelqu’un ? Cette camarade qu’il a poussé dans les escaliers, il se souvient très bien l’avoir voulu. Avoir commandé son geste. Il pourrait recommencer. Devenir le meurtrier dont il dévore les chroniques. Il sait ce qu’il faut faire, ce qu’il faut éviter. Le crime parfait. Non, il n’y a pas assez réfléchi. La colère domine. Elle provoque les erreurs.
Là, du coin de l’œil, il voit les silhouettes s’avancer. Shit, pas eux… Ils vont l’arrêter, c’est sûr.
« Restez pas là. C’est moi qu’ça r’garde » grogne-t-il entre ses dents dans la nuit noire.
Bien sûr, il regarde Lewis. Lui seul savait. Fissure.
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Juliet Blackthorn est fan
- Lewis BarghestOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Sam 23 Mar 2024 - 13:42
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Listen to the funeral marchLes chauffe-plats
Le calme avant la tempête. Lewis s’était laissé lentement glissé le long d’un mur, à l’ombre du croissant de lune. Sur lui, nulle trace de lumière. Tenue sombre. Regard noir. Son immobilité contrastait à peine avec les mouvements réguliers de sa cage thoracique. Il se fondait à merveille dans cette rituelle, le chat de gouttière. Seule l’attention qu’il portât à l’anneau suspendu à son cou malmenait l’apparente tranquillité. L’inquiétude le rongeait méthodiquement, attaquant tour à tour le ventre, le cœur et l’âme. Tel un rat pris au piège, elle grattait les chaires en quête d’une sortie salutaire.
Pas cette fois-ci. La posture adoptée semblait en tout point similaire à celle illustrant sa chute, des mois plus-tôt, il n’en était rien. Là où elle ne dédaignait qu’une torsion du cœur lors de l’Annonce, celle-ci invoquait la stabilité. La décision. L’œil de l’homme fixait un point précis, sans jamais ciller. Imperturbable. L’esprit, pourtant, se plaisait à divaguer et à dresser mille et un scénarii. L’issue de cette nuit était incertaine et le plan, comme à l’accoutumé, risquait de voler en éclat au premier imprévu. Barghest se voulait préparer à parer le pire, tout en sachant que son imagination fertile ne pourrait lui offrir la réponse recherchée. Ce serait trop simple.
Sa fidélité, totale et immuable, était sa seule certitude. Permanence d’un sentiment, elle était la force vive qui brûlait ses veines à chaque impulsion du cœur. Cette nuit, il serait là. Du début à la fin. Qu’importe le résultat. Cette nuit, il soutiendrait Charlie pour la simple et bonne raison qu’il ne pouvait faire autrement. Les mots du brun n’avaient cessé de tourner dans sa tête. Le louveteau était enragé, demandait réparation. Cette nuit, il allait s’adonner à une expédition punitive. La vengeance allait-elle changer sa situation malheureuse ? Non, mais justice serait faite. Barghest n’était pas loyale, au sens pur du terme. Il ne devait son allégeance à aucune loi, puisque librement créé et appliquer par des hommes incapables de neutralité. Il n’était pas suffisamment bon pour chercher à retenir le geste de Charlie. Il n’était pas un héros à l’âme plus blanche que le cul de Cataleya. Il comprenait sa quête de justice, et la soutenait. C’était à lui qu’il devait sa dévotion. Il était la victime et Jolan, le bourreau suffisamment stupide pour oser se mettre les chauffe-plats à dos. Touchez-en un et c’était la meute qui vous tombait dessus. A coup de poing, de griffes et de crocs, jusqu’à ce qu’il ne reste que des os. La culpabilité, très peu pour eux.
Les prunelles, nuageuses au possible, regardaient droit devant elles. Elles attendaient, guettait la cible. L’oreille se montrait attentive à l’excès. Il s’accrochait aux respirations qui jumelaient la sienne. Etrange symbiose pour un groupe dont tout annonçait pourtant le déclin. Le lien n’avait pas été rompu. Malmené, étiré, échauffé… Oui, mais il avait résisté. L’adversité les unissait. Pour le meilleur. Plus encore pour le pire. Abandonner était impensable. Un pour tous, tous pour un. Pour lui.
Les trompettes de la vengeance se firent entendre. Une silhouette se découpa dans la nuit. Sa silhouette. Il la reconnaitrait entre mille, sans jamais hésiter. Les mains prirent appuis sur les genoux et il se redressa. Il ne ploierait pas face au regard noir, ne ferait pas demi-tour. Lentement, il s’avança vers lui, crocheta ses orbes aux siennes. Il ne se défilerait pas face à la tempête. Bien au contraire, il comptait bien se jeter dans l’œil du cyclone et le soutenir dans sa quête.
« On reste Charlie. Jusqu’au bout. »
Aucune négociation possible. Ils iraient ensemble. Cat, Alex, Cha et lui. Ils avaient vécu l’Enfer ensemble et le rendraient au centuple de la même façon. Ils s’étaient mis d’accord suite à la Révélation : aucun ne s’interposerait. Justice pouvait être faite. Devait être faite. La bête devait être acculée et expier ses fautes. Supplier le pardon n’était pas une option. Si Charlie se pensait monstre une fois par mois, il n’était rien de plus qu’un agneau égaré à côté de l’Inconscient. Ce sorcier, qu’il imaginait dormir du sommeil du juste, était pourri jusqu’à la moelle. La vérité allait enfin être crachée aux yeux du monde. Justice allait être faite. Enfin.
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Pas cette fois-ci. La posture adoptée semblait en tout point similaire à celle illustrant sa chute, des mois plus-tôt, il n’en était rien. Là où elle ne dédaignait qu’une torsion du cœur lors de l’Annonce, celle-ci invoquait la stabilité. La décision. L’œil de l’homme fixait un point précis, sans jamais ciller. Imperturbable. L’esprit, pourtant, se plaisait à divaguer et à dresser mille et un scénarii. L’issue de cette nuit était incertaine et le plan, comme à l’accoutumé, risquait de voler en éclat au premier imprévu. Barghest se voulait préparer à parer le pire, tout en sachant que son imagination fertile ne pourrait lui offrir la réponse recherchée. Ce serait trop simple.
Sa fidélité, totale et immuable, était sa seule certitude. Permanence d’un sentiment, elle était la force vive qui brûlait ses veines à chaque impulsion du cœur. Cette nuit, il serait là. Du début à la fin. Qu’importe le résultat. Cette nuit, il soutiendrait Charlie pour la simple et bonne raison qu’il ne pouvait faire autrement. Les mots du brun n’avaient cessé de tourner dans sa tête. Le louveteau était enragé, demandait réparation. Cette nuit, il allait s’adonner à une expédition punitive. La vengeance allait-elle changer sa situation malheureuse ? Non, mais justice serait faite. Barghest n’était pas loyale, au sens pur du terme. Il ne devait son allégeance à aucune loi, puisque librement créé et appliquer par des hommes incapables de neutralité. Il n’était pas suffisamment bon pour chercher à retenir le geste de Charlie. Il n’était pas un héros à l’âme plus blanche que le cul de Cataleya. Il comprenait sa quête de justice, et la soutenait. C’était à lui qu’il devait sa dévotion. Il était la victime et Jolan, le bourreau suffisamment stupide pour oser se mettre les chauffe-plats à dos. Touchez-en un et c’était la meute qui vous tombait dessus. A coup de poing, de griffes et de crocs, jusqu’à ce qu’il ne reste que des os. La culpabilité, très peu pour eux.
Les prunelles, nuageuses au possible, regardaient droit devant elles. Elles attendaient, guettait la cible. L’oreille se montrait attentive à l’excès. Il s’accrochait aux respirations qui jumelaient la sienne. Etrange symbiose pour un groupe dont tout annonçait pourtant le déclin. Le lien n’avait pas été rompu. Malmené, étiré, échauffé… Oui, mais il avait résisté. L’adversité les unissait. Pour le meilleur. Plus encore pour le pire. Abandonner était impensable. Un pour tous, tous pour un. Pour lui.
Les trompettes de la vengeance se firent entendre. Une silhouette se découpa dans la nuit. Sa silhouette. Il la reconnaitrait entre mille, sans jamais hésiter. Les mains prirent appuis sur les genoux et il se redressa. Il ne ploierait pas face au regard noir, ne ferait pas demi-tour. Lentement, il s’avança vers lui, crocheta ses orbes aux siennes. Il ne se défilerait pas face à la tempête. Bien au contraire, il comptait bien se jeter dans l’œil du cyclone et le soutenir dans sa quête.
« On reste Charlie. Jusqu’au bout. »
Aucune négociation possible. Ils iraient ensemble. Cat, Alex, Cha et lui. Ils avaient vécu l’Enfer ensemble et le rendraient au centuple de la même façon. Ils s’étaient mis d’accord suite à la Révélation : aucun ne s’interposerait. Justice pouvait être faite. Devait être faite. La bête devait être acculée et expier ses fautes. Supplier le pardon n’était pas une option. Si Charlie se pensait monstre une fois par mois, il n’était rien de plus qu’un agneau égaré à côté de l’Inconscient. Ce sorcier, qu’il imaginait dormir du sommeil du juste, était pourri jusqu’à la moelle. La vérité allait enfin être crachée aux yeux du monde. Justice allait être faite. Enfin.
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©eck
Juliet Blackthorn et Charlie Keir sont fans
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» miroir du riséd : Abigail Cowen
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» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Mar 26 Mar 2024 - 15:51
Aiguisant le tranchant d’une lame sacrificielle sous des fleurs à la gueule tombante, Cataleya n’avait pas hésité une seconde lorsque l’appel de Lewis lui avait été glissé à l’oreille par son messager obscur. Si sortir de St Marie n’avait pas été chose aisé et qu’il avait prétendre à l’accident familial pour se défaire de sa garde, force était d’admettre qu’elle s’était coulé dans l’ombre des garçons avec une telle aisance que nul n’aurait pu entrevoir les tensions qui avait tant pesé sur leur équilibre. Devant ses collègues, elle avait prétendu retrouver son foyer pour couvrir sa fuite, mais ne réalisa qu’une fois adossée aux murs qui bordaient la maison de Juliet que son foyer se trouvait là, dans l’ombre que projetait Charlie et les autres chauffes-plats. Et si l’idée d’une vengeance ne bousculait en rien son sens moral, c’était l’image d’un Charlie affrontant cette Terreur grise, seul, qui avait pressé son pas. Quatre. Ils avaient été quatre la nuit qui avait condamné Charlie, il était donc essentiel qu’ils soient de nouveaux quatre pour sanctionner une mâchoire ayant semé sous ses canines un parfum de Mort. Quand bien même le premier coup revenait de plein droit à Charlie. C’était bien pour ça qu’elle aiguisait son athamé sous le poison de l’aconit.
Sur la route, elle avait énuméré tout ce qu’elle savait. Encore. Jolan et son intolérance à la Tue-loup, mais son refus ostentatoire de subir un suivi protocolaire. Jolan et son amour criant, ses “je ferais tout pour Juliet”, sans pourtant accepter d’être enfermé à chaque pleine lune. Pas parce que ça l’inquiétait, non, s’y plier une fois tous les six mois, pourquoi pas, mais pas de manière systémique. A croire qu’il souhaitait s’éveiller un matin avec le cadavre de sa Blonde à ses côtés. Cette seule image glaça tant la lufkin qu’elle avait accéléré le pas pour se couler dans l’ombre d’Alex, répétant cyniquement “A quoi bon avoir un suivi qui pourrait, à terme, mettre en place un protocole capable de gérer sa part lycanthropique ? C’est tellement plus drole de filer sous la pleine lune ! ” Et de bouffer des gens. Pourtant, et en dépit de la colère qui la rongeait depuis des mois, c’était elle, et elle seule qui l’avait laissé partir. Coupable, mais dénuée d’auto-apitoiement, elle n’avait plus verbalisé grand chose après ça : consciente qu’elle porterait le poids de ses choix jusqu’à sa mort, mais qu’il ne tenait qu’à elle t’en tirer un quelconque enseignement.
Elle avait énuméré les enchantements posés sur la porte d’entrée, avouant sans mal être déjà rentré ici sans y être pourtant conviée. Si elle n’avait plus souvenir de la configuration des lieux, elle savait qu’elle et Arthur n'avaient eu aucun mal à rentrer. Enfin, elle avait conclu sur le sort de leur hôte involontaire : “J’ignore si Juliet est de garde, mais si c’est le cas… Alex. J’aimerai que tu t’en charge.” Lewis était le plus à même de gérer un Charlie furieux, et elle, elle était tout bonnement incapable d’œuvrer sereinement si elle croisait le regard trop claire de sa cousine. Elle en serait profondément perturbée et préférait laisser le sort des jolies princesses au grands bras musclé de leur pseudo chevalier. « Restez pas là. C’est moi qu’ça r’garde » Le ton plus grogné que parlé de Charlie relève le visage de la Blackthorn qui relache enfin son aconit. Vraisemblablement inspirée par la perfidie de leur éclairée. La tête se penche pour poindre derrière un Lewis qui déjà s’oppose dans son absence de fuite. « On reste Charlie. Jusqu’au bout. »
-Il faut bien que quelqu’un le tienne pendant que tu le frappes. Note la lufkin en pointant du menton les poings fermement serré qui pesait lourdement contre les cuisses du loup-garou. Ca, et le fait que c’était quand même plus impactant de débarquer à 4 que seul. Faisant légèrement sauter l'athamé offert à noel par Charlie pour tourner vers lui le manche, la lufkin reprend : "Evite de te couper avec, il y a au moins quarante grammes d'Aconit frotté dessus : ça piquerait".
Sur la route, elle avait énuméré tout ce qu’elle savait. Encore. Jolan et son intolérance à la Tue-loup, mais son refus ostentatoire de subir un suivi protocolaire. Jolan et son amour criant, ses “je ferais tout pour Juliet”, sans pourtant accepter d’être enfermé à chaque pleine lune. Pas parce que ça l’inquiétait, non, s’y plier une fois tous les six mois, pourquoi pas, mais pas de manière systémique. A croire qu’il souhaitait s’éveiller un matin avec le cadavre de sa Blonde à ses côtés. Cette seule image glaça tant la lufkin qu’elle avait accéléré le pas pour se couler dans l’ombre d’Alex, répétant cyniquement “A quoi bon avoir un suivi qui pourrait, à terme, mettre en place un protocole capable de gérer sa part lycanthropique ? C’est tellement plus drole de filer sous la pleine lune ! ” Et de bouffer des gens. Pourtant, et en dépit de la colère qui la rongeait depuis des mois, c’était elle, et elle seule qui l’avait laissé partir. Coupable, mais dénuée d’auto-apitoiement, elle n’avait plus verbalisé grand chose après ça : consciente qu’elle porterait le poids de ses choix jusqu’à sa mort, mais qu’il ne tenait qu’à elle t’en tirer un quelconque enseignement.
Elle avait énuméré les enchantements posés sur la porte d’entrée, avouant sans mal être déjà rentré ici sans y être pourtant conviée. Si elle n’avait plus souvenir de la configuration des lieux, elle savait qu’elle et Arthur n'avaient eu aucun mal à rentrer. Enfin, elle avait conclu sur le sort de leur hôte involontaire : “J’ignore si Juliet est de garde, mais si c’est le cas… Alex. J’aimerai que tu t’en charge.” Lewis était le plus à même de gérer un Charlie furieux, et elle, elle était tout bonnement incapable d’œuvrer sereinement si elle croisait le regard trop claire de sa cousine. Elle en serait profondément perturbée et préférait laisser le sort des jolies princesses au grands bras musclé de leur pseudo chevalier. « Restez pas là. C’est moi qu’ça r’garde » Le ton plus grogné que parlé de Charlie relève le visage de la Blackthorn qui relache enfin son aconit. Vraisemblablement inspirée par la perfidie de leur éclairée. La tête se penche pour poindre derrière un Lewis qui déjà s’oppose dans son absence de fuite. « On reste Charlie. Jusqu’au bout. »
-Il faut bien que quelqu’un le tienne pendant que tu le frappes. Note la lufkin en pointant du menton les poings fermement serré qui pesait lourdement contre les cuisses du loup-garou. Ca, et le fait que c’était quand même plus impactant de débarquer à 4 que seul. Faisant légèrement sauter l'athamé offert à noel par Charlie pour tourner vers lui le manche, la lufkin reprend : "Evite de te couper avec, il y a au moins quarante grammes d'Aconit frotté dessus : ça piquerait".
- Alexander McCandlessOldie ㄨ experimented wizard
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» miroir du riséd : David Corenswet
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» âge : 27 ans
» situation : célibataire
» nature du sang : Sang-mêlé
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» profession : Auror sénior
» gallions sous la cape : 1624
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Dim 31 Mar 2024 - 13:37
Les mains dans les poches, le dos adossé au mur, McCandless a la mine sombre. Le regard est perdu sur le trottoir humide, écoutant les alentours. Seul le bruit répétitif de Cataleya qui aiguise sa lame trahit leur présence. Heureusement, Inverness est calme à cette heure. Alexander est étrangement calme. Il patiente. Et pourtant, il crève d’envie de défoncer la porte et de faire payer le Wauters. Quel enfoiré. Maintenant qu’il connaît toute l’histoire, il a envie de le mettre en miettes. Mais ce n’est pas à lui de le faire. C’est la proie de Charlie, les rôles s’inversent. D’ailleurs, il n’aurait jamais cru Keir capable de foncer sans eux. Il a tenté de faire cavalier seul, mais il n’en est pas question. Ce putain de Wauters a foutu le bordel dans leur groupe alors ils se doivent d’être tous présents. Et puis même, rien que le fait qu’il ait mordu Charlie, Alex sait qu’il a sa place à ses côtés pour sa vengeance.
Encore une fois, pour le futur auror, la frontière est fine avec la criminalité. Il a une envie folle de le voir pourir six pieds sous terre, et pourtant il se doit de se porter garant pour que cela ne parte pas en couille. Vengeance ok, mais Jolan doit rester vivant pour que justice soit faite autant pour Charlie que pour les autres victimes. Il n’est pas certain de compter sur Barghest sur ce coup pour éviter la grosse merde. Quant à Cataleya, ce n’est même pas envisageable. Alex se doit de garder la tête froide pour éviter à Charlie de faire une connerie qu’il regrettera toute sa vie.
Lewis bouge, Alex relève la tête. Voilà Charlie. Ils se retrouvent regroupés autour de lui. La bouille mutine de Keir a laissé place à un visage tendu. Lewis ne lui laisse pas le choix. Soit ils entrent ensemble, soit il ne se passe rien.
Le grymm crispe la machoir lorsque la Blackthorn tend l’arme blanche à Charlie. Non mais sans déconner ? Elle a déjà oublié que c’est le genre à rater une marche ? Mais il ne dit rien. Il laisse le choix à Keir. Alors il grimpe les quelques marches du palier et se retourne vers Charlie.
“Alors Keir, on y va ?”
Assez de bavardages. Il ne faut plus hésiter, et surtout éviter de rester ainsi regroupés devant le logement. Il ne faudrait pas attirer l’attention. Mais il laisse le soin à Keir de donner le top départ.
La première porte s’ouvre et le groupe grimpe silencieusement les escaliers menant à l’appartement de Juliet. Quand il y repense, jamais il ne l’aurait cru capable de protéger un criminel. La douce Juliet protégeant la bête. Elle mérite d’être jugée pour complicité. Mais sujet délicat, étant donné qu’il s’agit de la cousine de Cat’. Celle-ci lui a même demandé de gérer la traîtresse, alors est-ce que Cataleya aura le courage de la dénoncer ?
Arrivés devant la porte, Cataleya permet de faire tomber toutes les protections. La voie est libre. Alex consulte le regard de Charlie. S’il le souhaite, il est encore temps de faire demi-tour et de prévenir les autorités. La tension est palpable mais étrangement cela fait bien longtemps qu’Alex n’a pas ressenti cette sensation de faire corps avec eux. Le groupe est uni et il sait en cet instant que seule la mort pourra le briser à jamais.
Encore une fois, pour le futur auror, la frontière est fine avec la criminalité. Il a une envie folle de le voir pourir six pieds sous terre, et pourtant il se doit de se porter garant pour que cela ne parte pas en couille. Vengeance ok, mais Jolan doit rester vivant pour que justice soit faite autant pour Charlie que pour les autres victimes. Il n’est pas certain de compter sur Barghest sur ce coup pour éviter la grosse merde. Quant à Cataleya, ce n’est même pas envisageable. Alex se doit de garder la tête froide pour éviter à Charlie de faire une connerie qu’il regrettera toute sa vie.
Lewis bouge, Alex relève la tête. Voilà Charlie. Ils se retrouvent regroupés autour de lui. La bouille mutine de Keir a laissé place à un visage tendu. Lewis ne lui laisse pas le choix. Soit ils entrent ensemble, soit il ne se passe rien.
Le grymm crispe la machoir lorsque la Blackthorn tend l’arme blanche à Charlie. Non mais sans déconner ? Elle a déjà oublié que c’est le genre à rater une marche ? Mais il ne dit rien. Il laisse le choix à Keir. Alors il grimpe les quelques marches du palier et se retourne vers Charlie.
“Alors Keir, on y va ?”
Assez de bavardages. Il ne faut plus hésiter, et surtout éviter de rester ainsi regroupés devant le logement. Il ne faudrait pas attirer l’attention. Mais il laisse le soin à Keir de donner le top départ.
La première porte s’ouvre et le groupe grimpe silencieusement les escaliers menant à l’appartement de Juliet. Quand il y repense, jamais il ne l’aurait cru capable de protéger un criminel. La douce Juliet protégeant la bête. Elle mérite d’être jugée pour complicité. Mais sujet délicat, étant donné qu’il s’agit de la cousine de Cat’. Celle-ci lui a même demandé de gérer la traîtresse, alors est-ce que Cataleya aura le courage de la dénoncer ?
Arrivés devant la porte, Cataleya permet de faire tomber toutes les protections. La voie est libre. Alex consulte le regard de Charlie. S’il le souhaite, il est encore temps de faire demi-tour et de prévenir les autorités. La tension est palpable mais étrangement cela fait bien longtemps qu’Alex n’a pas ressenti cette sensation de faire corps avec eux. Le groupe est uni et il sait en cet instant que seule la mort pourra le briser à jamais.
- Charlie KeirOldie ㄨ experimented wizard
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» année d'études : 7ème année
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Jeu 4 Avr 2024 - 16:40
Il les regarde tour à tour, ne sachant envers qui être le plus enragé. Lewis pour avoir lâché le morceau aussi vite qu’il l’avait eu en bouche sans égard pour l’aspect confidentiel de leur relation ? Cataleya pour avoir probablement armé toute l’équipe ? Alexander pour ne pas les avoir retenus ? Ils ramènent ça à un travail d’équipe mais tu n’y vois qu’une vengeance en solitaire dont tu as déjà accepté toutes les conséquences.
Il baisse les yeux sur l’athamé et malgré tous les ressentiments qu’il peut avoir envers eux, s’empare du manche sans attendre. Les dernières épreuves du Challenge Hungcalfien ont prouvé qu’il est bien plus à l’aise avec une arme blanche qu’une baguette de sorcier. Triste constatation. Plus moldu que magique. Ses doigts serrent l’objet à s’en blanchir les phalanges car il sent au fond de lui la capacité de s’en servir le moment venu. Il est possible qu’il se fasse peur.
Charlie ne leur dit rien. Entrer en négociations ne lui fera que perdre du temps, il ne gagnera pas contre ses trois têtes brûlées à moins d’être ignoble au possible – et encore. Cela risquerait d’alerter les voisins et faire échouer son plan. Enfin « plan »… Il n’a fait que se renseigner sur une ou deux choses et à la minute où il a appris que Juliet ne travaillerait pas cette nuit, laissant Jolan seul à son propre sort, Keir s’est décidé. Ce soir, il passera à l’action. Il confrontera celui qui juge bon de jouer avec la vie des autres parce que « la Tue-Loup c’est pas agréable quand même ». Sans blague !
Il marche sans même penser à ses pas. Ne trébuche pas. Devant la porte de l’appartement, ses yeux accrochent la poignée longuement. Quand il pose sa main recouverte d’un tissu dessus afin de ne laisser aucune trace, il sait qu’il ne pourra plus faire demi-tour. Son autre main serre encore plus fort le manche de l’athamé et quelqu’un le verra peut-être trembler un peu. S’il décide de planter cette lame dans de la chair, il scellera son destin. Mais la colère ne s’atténue pas lorsqu’il entre à pas feutrés dans l’appartement. Pas même en sentant la forte odeur de Juliet, qui lui en voudra sûrement d’avoir débarqué chez elle comme un voleur. Comme un tueur. Charlie en tête, la procession avance en silence, le sorcier pesant chacun de ses pas avant d’avancer. L’appartement est plus petit qu’il ne l’imaginait pour une Blackthorn et il trouve vite la chambre. La porte légèrement entrouverte ne lui laisse apercevoir qu’une forme d’un côté du lit. Il ne regarde pas les Chauffe-Plats. Possible qu’il ne le puisse plus jamais. Son coude pousse gentiment la porte. Léger grincement regrettable. Son regard s’habitue à l’obscurité plus profonde de cette pièce. Charlie retient sa respiration en faisant le tour du lit. Il pourrait tout simplement se poster au-dessus de Jolan et lui trancher la gorge. Ce serait facile. Mais il n’aura jamais les excuses qu’il mérite. Ça n’empêche pas son bras de se lever au-dessus du visage endormi du sorcier. Tellement embourbé dans ses propres mensonges et son indifférence d’autrui qu’il ne sent même pas sa présence, et on appelle ça un loup-garou ?
Cette fois, il jette un regard aux Chauffe-Plats et ce n’est que grâce à eux qu’il remarque l’autre forme dans le lit, plus menue. Merde. Il va falloir faire vite. Le bras s’abaisse et du menton, il désigne sa baguette à Lewis.
« Immobilise-le-moi. »
Il fait plus confiance aux compétences du Barghest qu’aux siennes pour ça. Mais il sait aussi qu’il y a un risque de réveiller la cousine de Cataleya. Tant pis pour elle, elle n’avait qu’à mieux choisir ses amants.
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Il baisse les yeux sur l’athamé et malgré tous les ressentiments qu’il peut avoir envers eux, s’empare du manche sans attendre. Les dernières épreuves du Challenge Hungcalfien ont prouvé qu’il est bien plus à l’aise avec une arme blanche qu’une baguette de sorcier. Triste constatation. Plus moldu que magique. Ses doigts serrent l’objet à s’en blanchir les phalanges car il sent au fond de lui la capacité de s’en servir le moment venu. Il est possible qu’il se fasse peur.
Charlie ne leur dit rien. Entrer en négociations ne lui fera que perdre du temps, il ne gagnera pas contre ses trois têtes brûlées à moins d’être ignoble au possible – et encore. Cela risquerait d’alerter les voisins et faire échouer son plan. Enfin « plan »… Il n’a fait que se renseigner sur une ou deux choses et à la minute où il a appris que Juliet ne travaillerait pas cette nuit, laissant Jolan seul à son propre sort, Keir s’est décidé. Ce soir, il passera à l’action. Il confrontera celui qui juge bon de jouer avec la vie des autres parce que « la Tue-Loup c’est pas agréable quand même ». Sans blague !
Il marche sans même penser à ses pas. Ne trébuche pas. Devant la porte de l’appartement, ses yeux accrochent la poignée longuement. Quand il pose sa main recouverte d’un tissu dessus afin de ne laisser aucune trace, il sait qu’il ne pourra plus faire demi-tour. Son autre main serre encore plus fort le manche de l’athamé et quelqu’un le verra peut-être trembler un peu. S’il décide de planter cette lame dans de la chair, il scellera son destin. Mais la colère ne s’atténue pas lorsqu’il entre à pas feutrés dans l’appartement. Pas même en sentant la forte odeur de Juliet, qui lui en voudra sûrement d’avoir débarqué chez elle comme un voleur. Comme un tueur. Charlie en tête, la procession avance en silence, le sorcier pesant chacun de ses pas avant d’avancer. L’appartement est plus petit qu’il ne l’imaginait pour une Blackthorn et il trouve vite la chambre. La porte légèrement entrouverte ne lui laisse apercevoir qu’une forme d’un côté du lit. Il ne regarde pas les Chauffe-Plats. Possible qu’il ne le puisse plus jamais. Son coude pousse gentiment la porte. Léger grincement regrettable. Son regard s’habitue à l’obscurité plus profonde de cette pièce. Charlie retient sa respiration en faisant le tour du lit. Il pourrait tout simplement se poster au-dessus de Jolan et lui trancher la gorge. Ce serait facile. Mais il n’aura jamais les excuses qu’il mérite. Ça n’empêche pas son bras de se lever au-dessus du visage endormi du sorcier. Tellement embourbé dans ses propres mensonges et son indifférence d’autrui qu’il ne sent même pas sa présence, et on appelle ça un loup-garou ?
Cette fois, il jette un regard aux Chauffe-Plats et ce n’est que grâce à eux qu’il remarque l’autre forme dans le lit, plus menue. Merde. Il va falloir faire vite. Le bras s’abaisse et du menton, il désigne sa baguette à Lewis.
« Immobilise-le-moi. »
Il fait plus confiance aux compétences du Barghest qu’aux siennes pour ça. Mais il sait aussi qu’il y a un risque de réveiller la cousine de Cataleya. Tant pis pour elle, elle n’avait qu’à mieux choisir ses amants.
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Jeu 4 Avr 2024 - 22:43
« Rentrez chez vous Docteur Blackthorn ». Voila des mots qu’elle adorait entendre. Il y a quelques mois, elle se serait sûrement offusquée d’une telle proposition qui sonnait d’ailleurs plutôt comme un ordre. Mais ce soir là, elle n’avait même pas cherché à discuter. Une erreur dans le planning, des urgences calmes… La garde de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] suffirait pour cette nuit.
Elle était rentrée quelques minutes seulement après être partie, surprenant Jolan et sa marmite de pâtes à la bolonaise. La soirée avait été infiniment douce. Un film sur les tireurs d’élite projeté par une boule de cristal sur le mur en face du lit, elle s’était endormie bien avant la fin dans le creux de l’épaule de l’amérindien, ses mèches blondes emmêlées dans les siennes.
Elle dormait du sommeil du juste, celui que peut-être elle ne méritait pas. La présence de Jolan dans son dos, ses bras autour de ses hanches, tout ceci avait le don de l’apaiser et de la sécuriser. La vie n’était pas parfaite auprès du Wauters mais elle était belle. Bien plus belle qu’elle ne l’aurait cru possible.
On dit que toutes les bonnes choses ont une fin. Ca se confirmait pour cette vie et aussi pour cette nuit. Les yeux s’ouvrent trop subitement. Il fait encore nuit noire dehors et pourtant elle est réveillée, le corps et l’esprit en alerte sans comprendre tout de suite pourquoi. Ce n’est qu’en voyant le visage d’ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] face à elle, alors qu’elle se redresse, qu’elle comprend pourquoi.
Elle hurle, bien avant de se rendre compte que le Grymm n’est pas le seul a avoir pénétré l’intimité de sa chambre. Trois autres visages, tous reconnaissables. Réflexe stupide peut-être, elle tire sur la couette pour couvrir sa quasi nudité. La peau du Wauters est si brulante qu’elle supporte à peine la brassière et le short trop court qu’elle porte. Elle ne comprend rien à ce qui se passe autour d’elle, pas plus que Jolan qui émerge suite à ses cris, la gueule joliment enfarinée, les mots encore pateux dans sa bouche.
- C’est quoi ce bordel !?
Elle était rentrée quelques minutes seulement après être partie, surprenant Jolan et sa marmite de pâtes à la bolonaise. La soirée avait été infiniment douce. Un film sur les tireurs d’élite projeté par une boule de cristal sur le mur en face du lit, elle s’était endormie bien avant la fin dans le creux de l’épaule de l’amérindien, ses mèches blondes emmêlées dans les siennes.
Elle dormait du sommeil du juste, celui que peut-être elle ne méritait pas. La présence de Jolan dans son dos, ses bras autour de ses hanches, tout ceci avait le don de l’apaiser et de la sécuriser. La vie n’était pas parfaite auprès du Wauters mais elle était belle. Bien plus belle qu’elle ne l’aurait cru possible.
On dit que toutes les bonnes choses ont une fin. Ca se confirmait pour cette vie et aussi pour cette nuit. Les yeux s’ouvrent trop subitement. Il fait encore nuit noire dehors et pourtant elle est réveillée, le corps et l’esprit en alerte sans comprendre tout de suite pourquoi. Ce n’est qu’en voyant le visage d’ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] face à elle, alors qu’elle se redresse, qu’elle comprend pourquoi.
Elle hurle, bien avant de se rendre compte que le Grymm n’est pas le seul a avoir pénétré l’intimité de sa chambre. Trois autres visages, tous reconnaissables. Réflexe stupide peut-être, elle tire sur la couette pour couvrir sa quasi nudité. La peau du Wauters est si brulante qu’elle supporte à peine la brassière et le short trop court qu’elle porte. Elle ne comprend rien à ce qui se passe autour d’elle, pas plus que Jolan qui émerge suite à ses cris, la gueule joliment enfarinée, les mots encore pateux dans sa bouche.
- C’est quoi ce bordel !?
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Mar 9 Avr 2024 - 13:09
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Listen to the funeral marchLes chauffe-plats
Barghest fut le premier à rejoindre Charlie, mais les deux ombres qui lui emboitaient le pas ne tardèrent pas à le rejoindre. En cet instant, ils étaient plus soudés que jamais. Rien à voir avec ces derniers mois complètement chaotiques. Il avait eu l’impression d’être montée sur la pire des montagnes russes et n’en voyait pas la fin. Ou si. Là. Juste derrière la porte en bois. C’était une des multiples raisons qui le poussait à affronter le regard de Charlie sans ciller, et qui l’empêchait d’aboyer sur Cataleya alors qu’elle lui tendait un athamé enduit du pire produit possible. Idée de génie. Qu’est-ce qu’ils feraient, s’il se coupait dans le feu de l’action ? Pas grand-chose, si ce n’est déguerpir la queue entre les jambes et rater une occasion rêver de coincer un grand malade. Si ça foirait, rien ne dit qu’il attende bien sagement de se faire remettre la main dessus. Lui n’en ferait rien à sa place.
Le louveteau pris la tête du groupe, suivit de près Alexander et Cataleya. Lewis fermait la marche et jeta un énième coup d’œil derrière lui avant de refermer la porte. La dynamique était en tout point différente des autres fois et pourtant, il la ressentait jusque dans ses tripes. Elle était là, plus forte que jamais, cette fraternité qui guidaient leurs faits et gestes, rendaient la moindre action cohérente et logique pour tous. Ah si Andrew les voyait ! Non. Ils les massacreraient tous sans exception, cohésion d’équipe ou non. M’enfin, ils étaient beaux à leur façon. Charlie, surtout. Il dégageait une assurance qu’aucun ne lui connaissait. Pas même lui. Si seulement ses yeux n’étaient pas aussi sombres. Si seulement… Il suit le bras qui se lève, lame en main, et espère de tout son cœur qu’il ne l’abatte pas. Tu n’es pas un meurtrier.
« Immobilise-le-moi. »
A vos ordres. Un rictus tordit gentiment le coin de sa bouche. Il se saisit de sa baguette, lança un rapide regard à Alexander lorsqu’une blondasse s’époumona non loin de lui, puis ensorcela Jolan. Raide comme la justice, le type. C’était plutôt drôle, en y pensant.
« On la dégage d’là ». La cousine ? Ce n’était clairement pas prévu au programme. Pas grave. Ils se chargeraient de son cas plus tard. Ils ne pouvaient plus s’arrêter là. Ils ne faisaient rien de mal, puisque c’était pour une bonne cause. N’est-ce pas ? La fin justifiait les moyens.
La baguette toujours en main, il jeta un énième coup d’œil à la rouquine, puis au leader, avant de se rapprocher de la cible. Est-ce qu’il avait la rage ? Oui, mais joliment camouflée sous délicat sourire. Mauvais signe ? Peut-être. Il appuya la pointe de la baguette sous la mâchoire et inclina légèrement la tête.
« Faut l’faire avouer. »
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Ven 12 Avr 2024 - 23:56
Se coulant dans l’ombre de Lewis après que son protégé ait emporté sa dague, Cataleya n’offre aucun regard aux duellistes puisque consciente qu’ils désapprouvaient son initiative. Elle la considérait pourtant légitime au vu des poings serrés et tremblant du Gris. Si Keir était capable d’entrer par effraction chez Juliet pour lui arracher son aimé en lui pétant potentiellement le nez, il était définitivement apte à tenir un couteau. Au moins y réfléchirait-il à deux fois avant de porter un coup. Et si tel était le cas… Au mieux cela lui permettrait de défouler, au pire il se couperait effectivement et la morsure de l’aconit lui remettrait les idées en place. Dans les deux cas, la coupable serait Cataleya puisque c’était elle qui l’armait ; Cela épargnerait au groupe l’idée que leur doux Séléné, aussi, avait sa part d’obscurité. Peut-être même que cela permettrait à Charlie de ne pas le réaliser. Du moins, ça lui donnerait une porte de sortie pour fuir la Culpabilité.
Silencieuse comme l’était la Mort, la lufkin s’arrête au niveau de la cuisine lorsque l’odeur de Juliet la frappe de plein fouet, préférant céder la place aux garçons plutôt qu’être dans leur passage. « Immobilise-le-moi. » Étrange et autoritaire, la voix la saisit jusqu’à l’âme et ce constat aiguise sur ses lèvres nacarat un semblant de sourire. C’était bien la première fois qu’elle entendait le journaliste persifler de la sorte.
-“Ne nous l'excite pas, Chou.” Lance t’elle pourtant au travers de la pièce, pleinement déplacée puisqu’elle craignait l’escalade de violence et préférait foutre son talon en travers de la porte pour un peu l’enrayer. Briser l'élan avant qu’il ne se fasse irrépressible. “Il aime être mené à la baguette.”
Si le cri de Juliet lui vrilla effroyablement l’estomac, la rousse s’essaya à ne pas s’en formaliser, préférant lever sa baguette pour mettre de l’eau à chauffer puisque la nuit serait certainement longue. Très longue. « On la dégage d’là » Ca fait pourtant mal, tant et si bien que le pas se rapproche inexorablement après avoir brièvement fouiller le sac à main. Agitant entre ses doigts blanc une première fiole puisqu’elle croisait le regard de Lewis, la voix ne soufre d’aucun tremblement : “Vous avez de l’aconit, moi du veritaserum”. La menace est posé pour intimider, autant Jolan que ses propres coéquipier, comme pour souligner la gravité de ce qui pulsait déjà devant eux.Déliant son pas pour se rapprocher du loup, Cataleya offre pourtant au clair-obscure la grâce des anges. Des mouvements parfaitement mesuré, aiguisé sur les ballets, qui tranchait affreusement avec la froideur de son regard. De son pouce elle ouvre la bouche de l'amérindien et y glisse trois goutes de potion après s'être assurée qu'Alexander tenait Juliet loin de ses gestes. C'est qu'elle serait capable de lui sauter à la gorge, et elle le savait. Ainsi, douce et implacable aria, la voix de Cataleya Quarta Blackthorn s'élève de nouveau au dessus du lit :
- Jolan Wauters tu es accusés de meurtre, d'agression sur ma personne, et de morsure. Si elle ne nomme pas Charlie pour ne pas exposer sa condition aux oreilles de Juliet, la simple idée qu'il soit bel et bien le responsable de son tourment éveille chez la Blackthorn un sursaut sadique. Pour le taire, le corps s'accroupit doucement afin de lui permettre de poser les coudes sur le matelas, un charmant sourire aux lèvres. “On va commencer par une question facile afin de déterminer ton degrés d'inconscience : où te confines-tu, et avec qui ?”
Silencieuse comme l’était la Mort, la lufkin s’arrête au niveau de la cuisine lorsque l’odeur de Juliet la frappe de plein fouet, préférant céder la place aux garçons plutôt qu’être dans leur passage. « Immobilise-le-moi. » Étrange et autoritaire, la voix la saisit jusqu’à l’âme et ce constat aiguise sur ses lèvres nacarat un semblant de sourire. C’était bien la première fois qu’elle entendait le journaliste persifler de la sorte.
-“Ne nous l'excite pas, Chou.” Lance t’elle pourtant au travers de la pièce, pleinement déplacée puisqu’elle craignait l’escalade de violence et préférait foutre son talon en travers de la porte pour un peu l’enrayer. Briser l'élan avant qu’il ne se fasse irrépressible. “Il aime être mené à la baguette.”
Si le cri de Juliet lui vrilla effroyablement l’estomac, la rousse s’essaya à ne pas s’en formaliser, préférant lever sa baguette pour mettre de l’eau à chauffer puisque la nuit serait certainement longue. Très longue. « On la dégage d’là » Ca fait pourtant mal, tant et si bien que le pas se rapproche inexorablement après avoir brièvement fouiller le sac à main. Agitant entre ses doigts blanc une première fiole puisqu’elle croisait le regard de Lewis, la voix ne soufre d’aucun tremblement : “Vous avez de l’aconit, moi du veritaserum”. La menace est posé pour intimider, autant Jolan que ses propres coéquipier, comme pour souligner la gravité de ce qui pulsait déjà devant eux.Déliant son pas pour se rapprocher du loup, Cataleya offre pourtant au clair-obscure la grâce des anges. Des mouvements parfaitement mesuré, aiguisé sur les ballets, qui tranchait affreusement avec la froideur de son regard. De son pouce elle ouvre la bouche de l'amérindien et y glisse trois goutes de potion après s'être assurée qu'Alexander tenait Juliet loin de ses gestes. C'est qu'elle serait capable de lui sauter à la gorge, et elle le savait. Ainsi, douce et implacable aria, la voix de Cataleya Quarta Blackthorn s'élève de nouveau au dessus du lit :
- Jolan Wauters tu es accusés de meurtre, d'agression sur ma personne, et de morsure. Si elle ne nomme pas Charlie pour ne pas exposer sa condition aux oreilles de Juliet, la simple idée qu'il soit bel et bien le responsable de son tourment éveille chez la Blackthorn un sursaut sadique. Pour le taire, le corps s'accroupit doucement afin de lui permettre de poser les coudes sur le matelas, un charmant sourire aux lèvres. “On va commencer par une question facile afin de déterminer ton degrés d'inconscience : où te confines-tu, et avec qui ?”
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Ven 19 Avr 2024 - 20:33
Le groupe pénètre dans l’appartement de la Blackthorn. Chacun sait ce qu’il a à faire, même sans véritablement se concerter. Charlie ouvre la marche, Lewis le suit de près, tout comme Cataleya et Alex lance des sortilèges pour insonoriser l’appartement. Ce serait dommage d’alerter le voisinage…
En entrant dans la chambre, seul le son des respirations profondes se fait entendre. Ils se positionnent autour du lit et se rendent comte que Juliet est présente. Shit. Elle ne devait pas être présente pourtant. Tant pis, ils feront avec. Pas question de faire demi-tour. D’un coup de baguette, McCandless récupère celles des occupants. Il vaut mieux ne pas leur laisser de quoi répondre, et surtout de laisser au Wauters de quoi s’échapper. Rangeant ces armes à l’intérieur de sa veste, il se penche délicatement au dessus du lit et observe la Blackthorn dormir.
« Elle est mignonne quand elle dort » chuchote-t-il, tandis que le louveteau donne un ordre à Barghest. Il ne sait ce qui a réveillé la jolie blonde, mais il se dit qu’il a bien fait d’insonoriser les lieux.
On la dégage d’là.
« Non elle reste. »
Le ton est ferme. Alex a envie de savoir : est-ce qu’elle au courant pour Jolan ? Est-ce qu’elle sait qui il est réellement ? A-t-elle seulement conscience qu’elle dort paisiblement au côté d’un meurtrier ? Il prendra le temps de l’observer. Il lui laisse le bénéfice du doute pour le moment, bien que le fait de la voir ainsi près de cet homme le dégoute.
« Par contre, un conseil Juliet, tiens toi à carreau. Oh et pas la peine de gueuler, personne ne t’entendra.»
Baguette pointée vers elle, si elle envisage une folie, il ne la loupera pas. Au mieux, elle subira le même sort d’immobilisation.
Cataleya prend la suite en main. Elle a prévu le véritasérum. Parfait. L’interrogatoire commence et il lui trouve un air ultra badass en cet instant. Cela peut paraître étrange mais il est fier de ce petit groupe.
Tout en continuant de viser Juliet, Alex consulte régulièrement le regard de Lewis. C’est à lui de veiller sur Charlie, d’éviter qu’il ne pète un câble. Et si Barghest n’est pas capable de maîtriser Keir, le leader du groupe s’en chargera. Pas moyen que Charlie fasse un geste qu’il regrette par la suite.
En entrant dans la chambre, seul le son des respirations profondes se fait entendre. Ils se positionnent autour du lit et se rendent comte que Juliet est présente. Shit. Elle ne devait pas être présente pourtant. Tant pis, ils feront avec. Pas question de faire demi-tour. D’un coup de baguette, McCandless récupère celles des occupants. Il vaut mieux ne pas leur laisser de quoi répondre, et surtout de laisser au Wauters de quoi s’échapper. Rangeant ces armes à l’intérieur de sa veste, il se penche délicatement au dessus du lit et observe la Blackthorn dormir.
« Elle est mignonne quand elle dort » chuchote-t-il, tandis que le louveteau donne un ordre à Barghest. Il ne sait ce qui a réveillé la jolie blonde, mais il se dit qu’il a bien fait d’insonoriser les lieux.
On la dégage d’là.
« Non elle reste. »
Le ton est ferme. Alex a envie de savoir : est-ce qu’elle au courant pour Jolan ? Est-ce qu’elle sait qui il est réellement ? A-t-elle seulement conscience qu’elle dort paisiblement au côté d’un meurtrier ? Il prendra le temps de l’observer. Il lui laisse le bénéfice du doute pour le moment, bien que le fait de la voir ainsi près de cet homme le dégoute.
« Par contre, un conseil Juliet, tiens toi à carreau. Oh et pas la peine de gueuler, personne ne t’entendra.»
Baguette pointée vers elle, si elle envisage une folie, il ne la loupera pas. Au mieux, elle subira le même sort d’immobilisation.
Cataleya prend la suite en main. Elle a prévu le véritasérum. Parfait. L’interrogatoire commence et il lui trouve un air ultra badass en cet instant. Cela peut paraître étrange mais il est fier de ce petit groupe.
Tout en continuant de viser Juliet, Alex consulte régulièrement le regard de Lewis. C’est à lui de veiller sur Charlie, d’éviter qu’il ne pète un câble. Et si Barghest n’est pas capable de maîtriser Keir, le leader du groupe s’en chargera. Pas moyen que Charlie fasse un geste qu’il regrette par la suite.
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Sam 20 Avr 2024 - 15:28
Le hurlement de Juliet l’atteint à peine. Il a le cœur qui bat étonnamment lentement, le regard fixé sur la forme humaine désormais immobilisée grâce aux bons soins de Barghest. Travail d’équipe. Ils ont rarement été aussi efficaces que ce soir. Pourtant, Charlie se sent déconnecté de tout. Il se moque de ce qu’ils feront de Juliet. Il se moque du syndrome du justicier-sauveur qui anime ses compères lorsque le sujet de sa condition est évoqué. Il se moque même de ce qu’on peut bien penser de lui. Il ne sent que sa poigne ferme sur le manche de l’athame ; ses pensées qui s’entrechoquent, incohérentes ; sa rage. C’est elle qui le tient debout.
L’accusation tombe. Elle n’est pas portée par Keir, mais par Cataleya. Meurtre, agression, morsure. Voici les trois chefs d’accusation. Il se demande ce qui est le pire. Ôter la vie de quelqu’un ? Manquer de réduire la cousine de sa copie en charpie ? Transformer la vie d’un inconnu en calvaire permanent et ce, jusqu’à la fin de ses jours ? Et il était là, à dormir à poings fermés comme un bébé heureux. La revoilà, la rage. Non, en fait, elle n’est jamais partie. Elle rôde depuis un an. Plus, même. Il lui a fallu quelques semaines pour comprendre après la première morsure et à ce jour, il n’a toujours pas accepter ce qu’il est. Ce n’est pas en voyant Jolan se la couler douce qu’il y parviendra.
Le simple fait d’évoquer ses nuits de pleine lune lui colle des frissons le long de la moelle épinière. Il l’imagine vagabonder au gré de ses envies, totalement aspiré par la volonté du loup-garou sous prétexte que aie aie bobo la potion. Bien sûr, la colère de Charlie grossit énormément le trait. C’est qu’il supporte ce breuvage immonde depuis trop longtemps maintenant pour accepter qu’on préfère s’en passer. Il y a des limites à ne pas franchir et malgré tout le dégoût qu’il a pour la potion Tue-Loup, il se dit que ça vaut la peine. Que c’est la bonne chose à faire. Que c’est être humain que de penser à la vie des autres avant son plaisir personnel.
Le “avec qui” aussi, ils le savent. Raison pour laquelle il n’arrive plus à le regarder en face en cours de Botanique. Sans l’éviter, il ne cherche pas sa compagnie. Parce qu’il ne comprend pas. La prise se referme un peu plus sur l’athame, il ne regarde personne d’autre que Jolan. Un mélange de peine et de colère brille dans ses yeux. C’est qu’il a envie de hurler toute la haine qu’il a pour lui, toutes les pensées sombres qui traversent son esprit à chaque approche de la pleine lune et dont les autres n’ont qu’un faible soupçon. L’aconit veille, non loin. Charlie sait que si Jolan n’exprime aucun remord même sous veritaserum, il serait capable de se trancher la main avec. Après tout, c’est sa décision.
« Cherche pas à résister et répond. Tu crois pas que t’as déjà fait assez de mal comme ça ?! »
La voix se craquelle un peu sur la fin. Non, il parie que Jolan n’a aucune idée du mal qu’il lui a fait. Sûrement n’a-t-il jamais pensé aux conséquences. Il ne les voit pas. Sauf que Charlie se tient là, la voix cassée et le corps tendu prêt à faire une erreur, preuve de sa négligence. De son égoïsme.
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L’accusation tombe. Elle n’est pas portée par Keir, mais par Cataleya. Meurtre, agression, morsure. Voici les trois chefs d’accusation. Il se demande ce qui est le pire. Ôter la vie de quelqu’un ? Manquer de réduire la cousine de sa copie en charpie ? Transformer la vie d’un inconnu en calvaire permanent et ce, jusqu’à la fin de ses jours ? Et il était là, à dormir à poings fermés comme un bébé heureux. La revoilà, la rage. Non, en fait, elle n’est jamais partie. Elle rôde depuis un an. Plus, même. Il lui a fallu quelques semaines pour comprendre après la première morsure et à ce jour, il n’a toujours pas accepter ce qu’il est. Ce n’est pas en voyant Jolan se la couler douce qu’il y parviendra.
Le simple fait d’évoquer ses nuits de pleine lune lui colle des frissons le long de la moelle épinière. Il l’imagine vagabonder au gré de ses envies, totalement aspiré par la volonté du loup-garou sous prétexte que aie aie bobo la potion. Bien sûr, la colère de Charlie grossit énormément le trait. C’est qu’il supporte ce breuvage immonde depuis trop longtemps maintenant pour accepter qu’on préfère s’en passer. Il y a des limites à ne pas franchir et malgré tout le dégoût qu’il a pour la potion Tue-Loup, il se dit que ça vaut la peine. Que c’est la bonne chose à faire. Que c’est être humain que de penser à la vie des autres avant son plaisir personnel.
Le “avec qui” aussi, ils le savent. Raison pour laquelle il n’arrive plus à le regarder en face en cours de Botanique. Sans l’éviter, il ne cherche pas sa compagnie. Parce qu’il ne comprend pas. La prise se referme un peu plus sur l’athame, il ne regarde personne d’autre que Jolan. Un mélange de peine et de colère brille dans ses yeux. C’est qu’il a envie de hurler toute la haine qu’il a pour lui, toutes les pensées sombres qui traversent son esprit à chaque approche de la pleine lune et dont les autres n’ont qu’un faible soupçon. L’aconit veille, non loin. Charlie sait que si Jolan n’exprime aucun remord même sous veritaserum, il serait capable de se trancher la main avec. Après tout, c’est sa décision.
« Cherche pas à résister et répond. Tu crois pas que t’as déjà fait assez de mal comme ça ?! »
La voix se craquelle un peu sur la fin. Non, il parie que Jolan n’a aucune idée du mal qu’il lui a fait. Sûrement n’a-t-il jamais pensé aux conséquences. Il ne les voit pas. Sauf que Charlie se tient là, la voix cassée et le corps tendu prêt à faire une erreur, preuve de sa négligence. De son égoïsme.
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- » parchemins postés : 2110
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3789
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Mar 23 Avr 2024 - 21:43
« On la dégage d’là. » Elle comprend sans mal qu’on parle d’elle et tout d’un coup, alors que Jolan est immobilisé dans sortilège de la main de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , qu’elle connait mal, elle se sent tout d’un coup très réveillé. Le coeur qui bat la chamade pour essayer d’alimenter les neurones qui s’escriment à comprendre la situation. Qu'est-ce qu'ils faisaient tous là ? Pourquoi les agresser ? Etait-ce un couteau que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] tenait entre ses doigts ?
« Non elle reste. » Pendant une seconde, elle a l’impression de voir en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] un allié. C’est qu’elle apprécie sincèrement le Grymm et ce depuis plusieurs années mais elle comprend vite et amèrement son erreur alors qu’il tend sa baguette, menaçante, vers elle. « Par contre, un conseil Juliet, tiens toi à carreau. Oh et pas la peine de gueuler, personne ne t’entendra.» Elle se lève dans son lit malgré tout, dominant la scène ridiculement.
- Qu’est ce qui vous prend tous !? Qu’est ce que vous nous voulez ?
La question est adressée à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui l’ignore superbement, trop occupée à verser dans entre les lèvres de Jolan quelques gouttes de veritaserum. « Jolan Wauters tu es accusés de meurtre, d'agression sur ma personne, et de morsure. »
- C’est n’importe quoi !!!
Elle avait contesté sans savoir, plus par principe qu’autre chose. Parce qu’elle ne pouvait pas le croire. Voila des mois que Jolan était clean. Il prenait sa tue-loup, il se séquestrait lui même chaque nuit de pleine lune. « Où te confines-tu, et avec qui ? » Le sortilège est habilement levé pour libérer les lèvres de l’amérindien qui lutte contre le philtre de vérité et lâche à contre coeur.
- Dans un entrepôt désaffecté. Un ami veille à fermer la porte derrière lui.
- Vous voyez !! Tout ceci est ridicule !! Relâche le maintenant Lewis !
Elle sait que Jolan fait tout ce qu'il peut désormais. Que c'est difficile. Que James l'aide du mieux qu'il peut. Elle sait, alors elle ne comprend pas ces accusations stupides.
« Non elle reste. » Pendant une seconde, elle a l’impression de voir en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] un allié. C’est qu’elle apprécie sincèrement le Grymm et ce depuis plusieurs années mais elle comprend vite et amèrement son erreur alors qu’il tend sa baguette, menaçante, vers elle. « Par contre, un conseil Juliet, tiens toi à carreau. Oh et pas la peine de gueuler, personne ne t’entendra.» Elle se lève dans son lit malgré tout, dominant la scène ridiculement.
- Qu’est ce qui vous prend tous !? Qu’est ce que vous nous voulez ?
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- C’est n’importe quoi !!!
Elle avait contesté sans savoir, plus par principe qu’autre chose. Parce qu’elle ne pouvait pas le croire. Voila des mois que Jolan était clean. Il prenait sa tue-loup, il se séquestrait lui même chaque nuit de pleine lune. « Où te confines-tu, et avec qui ? » Le sortilège est habilement levé pour libérer les lèvres de l’amérindien qui lutte contre le philtre de vérité et lâche à contre coeur.
- Dans un entrepôt désaffecté. Un ami veille à fermer la porte derrière lui.
- Vous voyez !! Tout ceci est ridicule !! Relâche le maintenant Lewis !
Elle sait que Jolan fait tout ce qu'il peut désormais. Que c'est difficile. Que James l'aide du mieux qu'il peut. Elle sait, alors elle ne comprend pas ces accusations stupides.
Charlie Keir est fan
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Ven 26 Avr 2024 - 15:09
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Listen to the funeral marchLes chauffe-plats
Ne nous l'excite pas, Chou. Il aime être mené à la baguette. La situation ne s’y prêtait et pourtant, Dieu sait qu’il mourrait d’envie de faire rouler ses prunelles dans leurs orbites. Dramatiquement. Juste histoire que le blanc nacré puisse exprimer à la rouquine combien sa petite boutade l’agaçait. Et puis quoi encore ? Si Barghest avait répondu à l’exigence, c’était uniquement parce qu’il le fallait. Rien de plus. Comment ça, son visage s’était déridé en entendant la voix assurée de Charlie ? Andrew souriait bien lui aussi, on n’en faisait pas tout un plat. Ou si ? Arf.
L’œil chocolat fondit ensuite sur l’endormie -plus tellement. Elle hurlait et s’agitait sous les draps. Asticot perturbateur. Il aurait voulu la faire sortir de là et régler chaque problème à la fois, mais non. Le leader en décida autrement. Il était à deux doigts de s’ébrouer Lewis, mais se tint droit comme un « I ». Après tout ce qu’ils avaient vécus ensemble et ce putain d’abcès enfin percé, il ne pouvait faire autrement que soutenir ses décisions. Il avait confiance en lui. Ses épaules roulèrent un instant, se débarrassant de la tension accumulée comme on ôterait une veste trop chaude. Juliet en joue, potion en main, ils étaient prêts. Pour une fois qu’ils étaient organisés. Ca avait quelque chose de… Beau.
Le sourcil tomba. Pire. Il se fronça sévèrement en voyant la princesse s’accroupir si prêt de Wauters. Forcément, il se rapprocha d’elle et banda ses muscles, prêt à l’extirper de mains salies jusqu’aux coudes si le besoin s’en faisait sentir. La poigne se fit plus forte autour du manche de sa baguette mais le mouvement, lui, fut incroyablement délicat. Une esquisse. Juste de quoi délier les lippes venimeuses. Sur le qui-vive, coincé entre l’Etna et le Louveteau, il ne laissait rien au hasard. L’oreille était tendue et l’œil, observateur. Il détaillait chaque mouvement dans sa périphérie, les priorisait pour se préparer au mieux. Intervenir oui, mais pour quoi ? Défendre, encourager, attaquer… La voix de Charlie tonna, pour mieux se briser. C’est à peine s’il semble le regarder, l’aspirant auror. Pourtant son attention lui restait dévolue. Aucune réponse ne sera accordée au moustique agité. Alex s’occupait d’elle et c’était tant mieux. Il n’avait clairement pas la patience pour. Chacun sa croix.
Le genou vint doucement appuyer sur le dos de Cataleya, comme pour la pousser à poursuivre l’interrogatoire. Nul doute qu’entendre sa cousine couiner juste à côté devait l’impacter, aussi ne s’éloigna-t-il pas tant une fois le geste fait.
« Sans protection ? » reprit la sorcière.
« Si. J… J’ai juré de tout faire pour ne pas… Qu’il sorte. »
A vomir. La mâchoire se contracta mais les yeux chocolat, eux, restaient fixés sur la face de leur cible. Il en connaissait les moindres traits, pour lui avoir collé au train des semaines durant. Des protections, il y en avait. James en avait installé une bonne partie. Il avait tenté de s’en approcher pour les étudier, en vain. Il ne pouvait risquer que le loup perce sa planque. Lesquelles étaient-elles ?
« Quelles protections ? »
« VA TE FAIRE VOIR ! »
Les muscles se raidirent, prêts à bondir. Il n’en fit, camouflant la colère sourde sous une étonnante couche d’impassibilité. Ah ouai ? La commissure s’étira largement. Trop. Le regard se porta ostensiblement sur la blonde.
« Tu ferais mieux de répondre. T’es pas le seul à être dans la merde.» Menace à peine voilée d’un homme constamment tiraillé entre le Bon et le bien. Testes-moi.
« Y’avait des chaines. Des runes protectrices, des enchantements et sorts. »
James n’avait jamais laissé entendre que les runes étaient son pécher mignon lors de leurs « recherches » communes. Les sorts de protection, par contre… Et ces enchantements alors ? La rétention d’informations avait été réelle des deux côtés. Une part de lui, ridicule tant elle semblait petite, se demandait si certains des sorts glissés délibérément ci et là avaient été utilisés pour contenir le loup.
« Et avant James ? Où et avec qui ? » Voilà. Là on commençait à gratter sous la surface.
« Où je pouvais, sans personne. »
Enfoiré.
Merci Cat
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L’œil chocolat fondit ensuite sur l’endormie -plus tellement. Elle hurlait et s’agitait sous les draps. Asticot perturbateur. Il aurait voulu la faire sortir de là et régler chaque problème à la fois, mais non. Le leader en décida autrement. Il était à deux doigts de s’ébrouer Lewis, mais se tint droit comme un « I ». Après tout ce qu’ils avaient vécus ensemble et ce putain d’abcès enfin percé, il ne pouvait faire autrement que soutenir ses décisions. Il avait confiance en lui. Ses épaules roulèrent un instant, se débarrassant de la tension accumulée comme on ôterait une veste trop chaude. Juliet en joue, potion en main, ils étaient prêts. Pour une fois qu’ils étaient organisés. Ca avait quelque chose de… Beau.
Le sourcil tomba. Pire. Il se fronça sévèrement en voyant la princesse s’accroupir si prêt de Wauters. Forcément, il se rapprocha d’elle et banda ses muscles, prêt à l’extirper de mains salies jusqu’aux coudes si le besoin s’en faisait sentir. La poigne se fit plus forte autour du manche de sa baguette mais le mouvement, lui, fut incroyablement délicat. Une esquisse. Juste de quoi délier les lippes venimeuses. Sur le qui-vive, coincé entre l’Etna et le Louveteau, il ne laissait rien au hasard. L’oreille était tendue et l’œil, observateur. Il détaillait chaque mouvement dans sa périphérie, les priorisait pour se préparer au mieux. Intervenir oui, mais pour quoi ? Défendre, encourager, attaquer… La voix de Charlie tonna, pour mieux se briser. C’est à peine s’il semble le regarder, l’aspirant auror. Pourtant son attention lui restait dévolue. Aucune réponse ne sera accordée au moustique agité. Alex s’occupait d’elle et c’était tant mieux. Il n’avait clairement pas la patience pour. Chacun sa croix.
Le genou vint doucement appuyer sur le dos de Cataleya, comme pour la pousser à poursuivre l’interrogatoire. Nul doute qu’entendre sa cousine couiner juste à côté devait l’impacter, aussi ne s’éloigna-t-il pas tant une fois le geste fait.
« Sans protection ? » reprit la sorcière.
« Si. J… J’ai juré de tout faire pour ne pas… Qu’il sorte. »
A vomir. La mâchoire se contracta mais les yeux chocolat, eux, restaient fixés sur la face de leur cible. Il en connaissait les moindres traits, pour lui avoir collé au train des semaines durant. Des protections, il y en avait. James en avait installé une bonne partie. Il avait tenté de s’en approcher pour les étudier, en vain. Il ne pouvait risquer que le loup perce sa planque. Lesquelles étaient-elles ?
« Quelles protections ? »
« VA TE FAIRE VOIR ! »
Les muscles se raidirent, prêts à bondir. Il n’en fit, camouflant la colère sourde sous une étonnante couche d’impassibilité. Ah ouai ? La commissure s’étira largement. Trop. Le regard se porta ostensiblement sur la blonde.
« Tu ferais mieux de répondre. T’es pas le seul à être dans la merde.» Menace à peine voilée d’un homme constamment tiraillé entre le Bon et le bien. Testes-moi.
« Y’avait des chaines. Des runes protectrices, des enchantements et sorts. »
James n’avait jamais laissé entendre que les runes étaient son pécher mignon lors de leurs « recherches » communes. Les sorts de protection, par contre… Et ces enchantements alors ? La rétention d’informations avait été réelle des deux côtés. Une part de lui, ridicule tant elle semblait petite, se demandait si certains des sorts glissés délibérément ci et là avaient été utilisés pour contenir le loup.
« Et avant James ? Où et avec qui ? » Voilà. Là on commençait à gratter sous la surface.
« Où je pouvais, sans personne. »
Enfoiré.
Merci Cat
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Cataleya Blackthorn et Charlie Keir sont fans
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Ven 26 Avr 2024 - 16:24
« Non elle reste. » Qui aurait pu croire que ces trois seuls mots perturberaient au plus haut point l’Infante d’Aloysius. Si Cataleya n’avait coulé aucun regard en direction de Moros, force fut d’admettre qu’elle tenait sagement sous ses canines et une voix douce l’envie de hurler. Plus encore lorsque la baguette du duelliste vint à menacer la blonde. Il voulait donc un otage, pour le faire craquer. La brève oeillade que lui offrit la lufkin était en tout point sombre puisqu’il n’aurait eu aucunement besoin de menacer sa cadette si on l’avait dégagée : les aveux, Cataleya les auraient obtenues par la force si Jolan se montrait récalcitrant. Et puisque ce con semble vouloir lutter contre la potion, que le craquellement dans la voix de Charlie vrille un peu plus les sens de la rousse, et que Juliet s'époumone à démentir chacune des accusations que jette son aînée, Cataleya se saisit soudainement de sa baguette et la fait tourner entre ses doigts. Un filament argenté file sous ses rousses ondulations de la Blackthorn pour s’écraser brutalement sur le visage de la seconde. Partiel, il démontre pourtant sans mal son bras tranché pour appâter ce monstre gris, le corps broyé dans sa mâchoire, et les portes de la cave se tordre sous les assauts brutaux de la bête. Il laisse entrevoir la discussion qui avait suivi le lendemain, cette proposition d’aide, parfaitement cadrée, et toute la désinvolture du Wauter lui arguant qu’en définitive, devoir pointer chaque mois n’était pas de son goût. Il avait même eu l’audace de lui souffler qu’il préférait nicher dans son lit. La réminiscence de cette phrase, au lendemain d’une nuit qui éprouvait encore Cataleya, la dégoutait comme au premier jour. Infecte. L'inconscience du Wauter d’un répugnant qui lui retournait encore l’estomac.
La voix ne trahit pourtant aucun dégoût, presque canalisée par la présence de Lewis dans son dos. Profondément lisse, presque douce, en dépit d’un regard qui guettait sans mal les aspérités que lui offrait en réponse la voix du Loup. Ses potions étaient pourtant plus qu’efficace, aussi ne comprend t’elle pas comment le discours peut sonner si loin de ses attentes. N’étant pas formé aux interrogatoires, elle craint que ses questions portent à confusion et se maudit de ne pas avoir laissé Lewis ou Alex faire. Ou demandé à Miguel comment ça marchait, un interrogatoire. "VA TE FAIRE VOIR !" Le nez plisse aussitôt, et si c’est d’une main vive qu’elle s’apprête à arracher des mains l’athamé de Charlie pour le plonger dans la cuisse de l’amérindien, celle ci se détourne de son but pour se poser sur le coeur de la Bête. Si les griffes avaient pu y plonger, nul doute qu’elle serait aller le chercher elle-même.
-Coopère. Si je me lasse de poser des questions, c’est Lewis ou Charlie qui le feront. Et même moi je ne m’y risquerais pas ce soir. La voix, là encore, ne soufre d’aucun sursaut puisque son âme toute entière lui hurle de se mesurer. De ne pas dérailler, puisque si elle ne l’éviscérait pas sur place, à coup sûr les trois autres le ferait. Ne pouvant se le permettre puisque sa précieuse Juliet regardait, la Blackthorn tempère toute cette violence apprise au contact de ses parents et se penche doucement sur l’amérindien. Ses longs cheveux roux tombent en cascade autour d’eux, mur infernal entre son âme et le monde, et enfin Cataleya réalise son erreur : Elle n’avait pas prit en compte Juliet. Du moins, le retour de Juliet dans la vie de ce sombre petit con. La question se précise alors. Il y avait forcément l’avant, et l’après Juliet.
Dans la cuisine, la théière qu’elle avait mit à chauffer siffle son mécontentement et parvient à doucement ré-accroupir la Blackthorn. Reposant sagement son coude sur le matelas pour cueillir son menton.
-Prends-tu ta potion régulièrement ?
-Oui.
Le visage du loup se tord pourtant d’une effroyable manière, provoquant un sardonique rictus chez la Blackthorn qui l’observait attentivement.
-Seulement depuis que tu travailles avec James pour te retaper Sunshine, n’est pas ? Ses yeux bleu transpercent aussitôt Juliet. Ca veut dire qu’entre mars et l’été, il a passé délibérément une saison entière sans les aides proposés, après avoir pourtant apprit qu’il avait manqué de me bouffer. C’est con, si je m’étais laissé éventré sur le parvis de ma maison on en serait pas là.
La main tapote la cuisse du Waulter pour marquer la fin de son tour, parce qu’elle le savait, Cat, elle finirait par verser dans du pur sadisme si elle ne se changeait pas rapidement les idées. De fait, la rousse se rapproche de la cuisine. “Bien, changement de flic ! Qui veut quoi en thé ? ”
La voix ne trahit pourtant aucun dégoût, presque canalisée par la présence de Lewis dans son dos. Profondément lisse, presque douce, en dépit d’un regard qui guettait sans mal les aspérités que lui offrait en réponse la voix du Loup. Ses potions étaient pourtant plus qu’efficace, aussi ne comprend t’elle pas comment le discours peut sonner si loin de ses attentes. N’étant pas formé aux interrogatoires, elle craint que ses questions portent à confusion et se maudit de ne pas avoir laissé Lewis ou Alex faire. Ou demandé à Miguel comment ça marchait, un interrogatoire. "VA TE FAIRE VOIR !" Le nez plisse aussitôt, et si c’est d’une main vive qu’elle s’apprête à arracher des mains l’athamé de Charlie pour le plonger dans la cuisse de l’amérindien, celle ci se détourne de son but pour se poser sur le coeur de la Bête. Si les griffes avaient pu y plonger, nul doute qu’elle serait aller le chercher elle-même.
-Coopère. Si je me lasse de poser des questions, c’est Lewis ou Charlie qui le feront. Et même moi je ne m’y risquerais pas ce soir. La voix, là encore, ne soufre d’aucun sursaut puisque son âme toute entière lui hurle de se mesurer. De ne pas dérailler, puisque si elle ne l’éviscérait pas sur place, à coup sûr les trois autres le ferait. Ne pouvant se le permettre puisque sa précieuse Juliet regardait, la Blackthorn tempère toute cette violence apprise au contact de ses parents et se penche doucement sur l’amérindien. Ses longs cheveux roux tombent en cascade autour d’eux, mur infernal entre son âme et le monde, et enfin Cataleya réalise son erreur : Elle n’avait pas prit en compte Juliet. Du moins, le retour de Juliet dans la vie de ce sombre petit con. La question se précise alors. Il y avait forcément l’avant, et l’après Juliet.
Dans la cuisine, la théière qu’elle avait mit à chauffer siffle son mécontentement et parvient à doucement ré-accroupir la Blackthorn. Reposant sagement son coude sur le matelas pour cueillir son menton.
-Prends-tu ta potion régulièrement ?
-Oui.
Le visage du loup se tord pourtant d’une effroyable manière, provoquant un sardonique rictus chez la Blackthorn qui l’observait attentivement.
-Seulement depuis que tu travailles avec James pour te retaper Sunshine, n’est pas ? Ses yeux bleu transpercent aussitôt Juliet. Ca veut dire qu’entre mars et l’été, il a passé délibérément une saison entière sans les aides proposés, après avoir pourtant apprit qu’il avait manqué de me bouffer. C’est con, si je m’étais laissé éventré sur le parvis de ma maison on en serait pas là.
La main tapote la cuisse du Waulter pour marquer la fin de son tour, parce qu’elle le savait, Cat, elle finirait par verser dans du pur sadisme si elle ne se changeait pas rapidement les idées. De fait, la rousse se rapproche de la cuisine. “Bien, changement de flic ! Qui veut quoi en thé ? ”
Lewis Barghest est fan
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Dim 19 Mai 2024 - 19:58
Forcément McCandless demande à Juliet de rester calme et qu’est-ce qu’elle fait ? Elle s’insurge haut et fort debout sur son lit. Bon, ce n’est pas pour déplaire à l’Ecossais car il ne pensait pas Juliet capable de faire preuve d’une telle opposition affirmée. Après tout, elle a une baguette pointée vers elle et cela ne l'empêche pas de gueuler dans la chambre.
Cependant il sait que cela va mettre à mal Cataleya et taper sur les nerfs de Lewis. D’autant plus qu’elle lui demande d'arrêter.
“Oh c’est bon Juliet ! Observe et écoute !”
Cat’ a une meilleure idée. Elle a raison, autant le lui montrer. Au moins, elle fermera sa bouche pendant quelques instants. L’interrogatoire peut continuer et Alex sent l’impatience montrer le bout de son nez. Même lui a une envie folle de secouer Jolan pour qu’il crache une bonne fois pour toute le morceau.
Cataleya termine son interrogatoire et un frisson parcourt l'échine du gaillard lorsqu’il visualise le corps de la rousse déchiquetée par la mâchoire du loup-garou. Et il se tient juste à côté de lui, putain de merde ! Lorsqu'elle lui avait appris cette nuit inconcevable, il était prêt à poursuivre cette bête et lui faire la peau. Comment est-ce qu’il est arrivé à garder son calme jusqu’ici ? Peut-être bien parce qu’il sait que s’il ouvre la porte vers l’agressivité, chacun des membres des Chauffes-plat s’y engouffreront et il ne pourra plus la refermer.
Mais c’est aussi difficile pour lui de tenir.
“Combien de fois t’es-tu “réveillé” avec du sang sur ton corps qui n’était pas le tien ?”
Il a envie de le traiter de tous les noms cet enfoiré mais s’y interdit.
“As-tu le moindre regret de ce que tu as fait ?”
Est-ce que cela changera quelque chose ? Probablement pas. Mais il ne peut nier avoir déjà merdé. Jamais ne s’est-il questionné sur le sang étranger déposé sur son corps ? Est-ce qu’il est un enfoiré jusqu’au bout, ou a-t-il encore un peu d’humanité ?
Cependant il sait que cela va mettre à mal Cataleya et taper sur les nerfs de Lewis. D’autant plus qu’elle lui demande d'arrêter.
“Oh c’est bon Juliet ! Observe et écoute !”
Cat’ a une meilleure idée. Elle a raison, autant le lui montrer. Au moins, elle fermera sa bouche pendant quelques instants. L’interrogatoire peut continuer et Alex sent l’impatience montrer le bout de son nez. Même lui a une envie folle de secouer Jolan pour qu’il crache une bonne fois pour toute le morceau.
Cataleya termine son interrogatoire et un frisson parcourt l'échine du gaillard lorsqu’il visualise le corps de la rousse déchiquetée par la mâchoire du loup-garou. Et il se tient juste à côté de lui, putain de merde ! Lorsqu'elle lui avait appris cette nuit inconcevable, il était prêt à poursuivre cette bête et lui faire la peau. Comment est-ce qu’il est arrivé à garder son calme jusqu’ici ? Peut-être bien parce qu’il sait que s’il ouvre la porte vers l’agressivité, chacun des membres des Chauffes-plat s’y engouffreront et il ne pourra plus la refermer.
Mais c’est aussi difficile pour lui de tenir.
“Combien de fois t’es-tu “réveillé” avec du sang sur ton corps qui n’était pas le tien ?”
Il a envie de le traiter de tous les noms cet enfoiré mais s’y interdit.
“As-tu le moindre regret de ce que tu as fait ?”
Est-ce que cela changera quelque chose ? Probablement pas. Mais il ne peut nier avoir déjà merdé. Jamais ne s’est-il questionné sur le sang étranger déposé sur son corps ? Est-ce qu’il est un enfoiré jusqu’au bout, ou a-t-il encore un peu d’humanité ?
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
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» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Ven 31 Mai 2024 - 11:53
Elle a vu venir le filament argenté, celui qui lui était jeté à la figure de la plus désagréable des manières. Ca ne l’empêche pas de s’effondrer dans les draps alors qu’il heurte son front douloureusement. Les yeux voilés par le souvenir qui lui est imposé, on devine malgré tout l’horreur alors qu’elle observe la scène. Il n’y avait pas besoin d’être médicomage pour se rendre compte que le pauvre homme était mort sous les crocs d’Akhela. Et l’échange entre Cataleya et Jolan est lunaire. Même si derrière l’arrogance de la Blackthorn se trouvait de la bienveillance, il n’en avait pas fallut plus pour que le lycan ne joue la carte de l’inconscience feinte. Il était déjà aidé par James mais il était évident que ce n’était pas suffisant. Et il était évident que James n’en savait rien.
« Qui veut quoi en thé ? » De la tequila. Elle voulait de la tequila. Elle voulait se noyer dans la tequila et effacer cet affreux souvenir. Elle voulait oublier ce souvenir, cette soirée, et ne pas penser à toutes les conséquences qu’elle pouvait avoir. Et pourtant, elles étaient déjà là, les conséquences, puisqu’elle était incapable de poser ses iris azurées sur l’amérindien agenouillé, compromis au pied de son lit. Elle se redresse, difficilement, assistant à cet échange qui semblait ne jamais
- Combien de fois t’es-tu “réveillé” avec du sang sur ton corps qui n’était pas le tien ?
- J’ai pas compté. Plusieurs fois...
Nausée. Ignorant complètement la baguette pointée sur elle, Juliet recule dans le lit jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus, heurtée par le mur.
- As-tu le moindre regret de ce que tu as fait ?”
- Je ... Pour Grace et ... Maria.
Haut le coeur. Et cet homme ? Et les autres ? Combien d’autres ? Elle ne s’est même pas rendu compte qu’elle avait plaqué la main sur sa bouche pour étouffer un sanglot. Ses yeux écarquillés par l’horreur s’étaient enfin posés sur Jolan. Elle tira sur elle un des plaids qui trainaient sur le lit, comme si la douceur et la chaleur de ce dernier pouvaient aider…
« Qui veut quoi en thé ? » De la tequila. Elle voulait de la tequila. Elle voulait se noyer dans la tequila et effacer cet affreux souvenir. Elle voulait oublier ce souvenir, cette soirée, et ne pas penser à toutes les conséquences qu’elle pouvait avoir. Et pourtant, elles étaient déjà là, les conséquences, puisqu’elle était incapable de poser ses iris azurées sur l’amérindien agenouillé, compromis au pied de son lit. Elle se redresse, difficilement, assistant à cet échange qui semblait ne jamais
- Combien de fois t’es-tu “réveillé” avec du sang sur ton corps qui n’était pas le tien ?
- J’ai pas compté. Plusieurs fois...
Nausée. Ignorant complètement la baguette pointée sur elle, Juliet recule dans le lit jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus, heurtée par le mur.
- As-tu le moindre regret de ce que tu as fait ?”
- Je ... Pour Grace et ... Maria.
Haut le coeur. Et cet homme ? Et les autres ? Combien d’autres ? Elle ne s’est même pas rendu compte qu’elle avait plaqué la main sur sa bouche pour étouffer un sanglot. Ses yeux écarquillés par l’horreur s’étaient enfin posés sur Jolan. Elle tira sur elle un des plaids qui trainaient sur le lit, comme si la douceur et la chaleur de ce dernier pouvaient aider…
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» âge : vingt-sept ans
» situation : en couple ♥
» nature du sang : sang-mêlé
» particularité : lycanthrope
» année d'études : 7ème année
» options obligatoires & facultatives : ~ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ~ options facultatives : botanique, étude des runes.
» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
» gallions sous la cape : 2387
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Ven 31 Mai 2024 - 16:38
Le frisson ne le quitte pas de tout l’interrogatoire. Les phalanges toujours aussi blanches sur l’athame, Charlie se contient comme il le peut. Sa gorge est sèche, ses membres douloureux et la fatigue s’applique comme un parpaing sur le haut de son visage. Il reste pourtant debout, ne quittant pas Jolan de son regard fou.
Sans personne. Il a sûrement vécu bien moins de nuits que lui mais elles ont toutes laissé une trace sur leur sillage, se gravant à tout jamais dans la mémoire du jeune lycanthrope. La voix de Cataleya a bien raison : il ne vaut mieux pas risquer de laisser Charlie mener l’interrogatoire. Lui, pourtant si calme, magnanime et diplomate, imagine déjà la sensation qu’il ressentirait à plonger la lame dans la peau mate. La colère boue et ne sait pas comment sortir. Le rappel de cette nuit-là le figea. L’odeur du sang s’invoqua dans ses narines et descendit jusque dans sa gorge. Sous l’emprise de la Tue-loup, il avait vu la bête se déchaîner contre le sol et les murs. Le crissement des griffes sur la pierre le crispe un peu plus. Les grognements emplissent ses oreilles. Cette rage. Ce témoignage de monstruosité qu’il lui a offert... Charlie ne l’oubliera jamais. Il en a voulu à Cataleya de n’avoir rien dit, de ne pas l’avoir dénoncé, ce loup gris qui lui a fait tant de mal.
À la question de la rouquine, il relève les yeux pour ne croiser que ceux que de Juliet, péniblement horrifiée dans son coin. Elle comprend enfin, n’est-ce pas ? Ce qu’il est. Ce qu’il a fait. Ce qu’il choisit d’oublier pour ne pas avoir à affronter sa conscience quand tant d’autres comme Charlie luttent tous les jours pour ne pas s’ôter la vie de désespoir, de peur de faire du mal. D’autres comme lui se réveillent la nuit avec la vision de leur sang s’échappant de leur corps, quand ce n’est que la sueur qui imprègne les draps.
Plusieurs fois. La respiration s’accélère. La colère gronde, hurle, tambourine contre sa poitrine. Il plaisante, non ? Ce n’est qu’une mauvaise blague. Ce ne peut être vrai. Ah, vient la question des regrets. Son regard se pose de nouveau sur Jolan et une petite étincelle d’espoir s’allume dans les yeux ronds de Charlie... pour s’éteindre aussitôt, engloutie par l’obscurité. Il en lâche l’athame de surprise.
« Et moi... ? » lâche-t-il dans un souffle si fin et discret qu’il est à peine entendu.
L’air d’abord pâle et hébété, il laisse à son esprit le temps d’enregistrer ce qu’il vient d’entendre et d’en tirer des conclusions. Il n’est rien. Sa vie ne vaut rien. Son existence toute entière aurait pu s’arrêter que Jolan ne l’aurait jamais su et n’en aurait tiré aucune tristesse. Aucune punition. >Plus pour longtemps.
D’un bon lest, il grimpe sur le lit, enjambe Jolan et à califourchon au-dessus de lui, se met à le frapper des deux poings de toutes ses forces. Le visage, le torse, les bras - tout ce qu’il peut atteindre.
« ET MOI ?! ET MOI ?! ET MOI ?! JE NE COMPTE PAS MOI ?! REGARDE-MOI ! REGARDE CE QUE T’AS FAIT ! »
Les larmes s’emmêlent à la rage mais ne parviennent pas à l’adoucir. Sa force toute entière se lâche sur sa victime et il frappe à en avoir mal partout. Du sang gicle sur son visage, des petites gouttes qui viennent se mêler à ses larmes.
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Sans personne. Il a sûrement vécu bien moins de nuits que lui mais elles ont toutes laissé une trace sur leur sillage, se gravant à tout jamais dans la mémoire du jeune lycanthrope. La voix de Cataleya a bien raison : il ne vaut mieux pas risquer de laisser Charlie mener l’interrogatoire. Lui, pourtant si calme, magnanime et diplomate, imagine déjà la sensation qu’il ressentirait à plonger la lame dans la peau mate. La colère boue et ne sait pas comment sortir. Le rappel de cette nuit-là le figea. L’odeur du sang s’invoqua dans ses narines et descendit jusque dans sa gorge. Sous l’emprise de la Tue-loup, il avait vu la bête se déchaîner contre le sol et les murs. Le crissement des griffes sur la pierre le crispe un peu plus. Les grognements emplissent ses oreilles. Cette rage. Ce témoignage de monstruosité qu’il lui a offert... Charlie ne l’oubliera jamais. Il en a voulu à Cataleya de n’avoir rien dit, de ne pas l’avoir dénoncé, ce loup gris qui lui a fait tant de mal.
À la question de la rouquine, il relève les yeux pour ne croiser que ceux que de Juliet, péniblement horrifiée dans son coin. Elle comprend enfin, n’est-ce pas ? Ce qu’il est. Ce qu’il a fait. Ce qu’il choisit d’oublier pour ne pas avoir à affronter sa conscience quand tant d’autres comme Charlie luttent tous les jours pour ne pas s’ôter la vie de désespoir, de peur de faire du mal. D’autres comme lui se réveillent la nuit avec la vision de leur sang s’échappant de leur corps, quand ce n’est que la sueur qui imprègne les draps.
Plusieurs fois. La respiration s’accélère. La colère gronde, hurle, tambourine contre sa poitrine. Il plaisante, non ? Ce n’est qu’une mauvaise blague. Ce ne peut être vrai. Ah, vient la question des regrets. Son regard se pose de nouveau sur Jolan et une petite étincelle d’espoir s’allume dans les yeux ronds de Charlie... pour s’éteindre aussitôt, engloutie par l’obscurité. Il en lâche l’athame de surprise.
« Et moi... ? » lâche-t-il dans un souffle si fin et discret qu’il est à peine entendu.
L’air d’abord pâle et hébété, il laisse à son esprit le temps d’enregistrer ce qu’il vient d’entendre et d’en tirer des conclusions. Il n’est rien. Sa vie ne vaut rien. Son existence toute entière aurait pu s’arrêter que Jolan ne l’aurait jamais su et n’en aurait tiré aucune tristesse. Aucune punition. >Plus pour longtemps.
D’un bon lest, il grimpe sur le lit, enjambe Jolan et à califourchon au-dessus de lui, se met à le frapper des deux poings de toutes ses forces. Le visage, le torse, les bras - tout ce qu’il peut atteindre.
« ET MOI ?! ET MOI ?! ET MOI ?! JE NE COMPTE PAS MOI ?! REGARDE-MOI ! REGARDE CE QUE T’AS FAIT ! »
Les larmes s’emmêlent à la rage mais ne parviennent pas à l’adoucir. Sa force toute entière se lâche sur sa victime et il frappe à en avoir mal partout. Du sang gicle sur son visage, des petites gouttes qui viennent se mêler à ses larmes.
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Ven 7 Juin 2024 - 14:48
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Listen to the funeral marchLes chauffe-plats
Barghest maintenait un contact léger contre le dos de Cataleya, lui offrant son soutien tout en prenant son lot de tranquillisant. Ils ne pouvaient pas tous se permettre de s’agacer, au risque de tout foutre en l’air. Pire, de se mettre en danger. Le canidé avait beau être maitrisé, la vigilance restait de mise. Il fit malgré tout claquer sa langue contre son palais avant de prendre la parole et de souffler une menace à peine voilée. J’ai pas ton temps, mec. C’était qu’il était coincé entre la peste et le choléra et il tenait à régler cette histoire avant que ça ne pète. Il lança un regard rapide à Alexander, avant de le reposer sur Jolan. Sa calamité favorite reprit l’interrogatoire et une chose ressemblant vaguement à un sourire tordit sa bouche. Est-ce qu’il était fier d’elle ? Peut-être. Un peu. Une seconde à peine, puisqu’il regretta déjà sa pensée. En quoi avait-elle besoin de lui claquer la cuisse celle-là ? Il repensa aussi à cette nuit où elle avait risqué sa vie. Forcément, ça lui donna envie de péter chacune de ses phalanges. Une à une. Juste histoire de savourer chacun de ses cris… Mais non. Il garda ce fantasme pour lui, au risque de voir l’ensemble de leur groupe venir le dépecer. Une part de lui ne put s’empêcher de penser que c’était un moindre mal mais… Ils étaient censés faire partie des gentils, non ? Un truc comme ça.
La blonde se mit à gesticuler. Elle s’éloignait ? Bien. Ça voulait dire qu’elle commençait à comprendre à qui elle avait à faire. Lewis n’y preta pas plus attention que ça. Alex était bien plus doué que lui pour jouer la carte de la compassion. Il avait autre chose de plus urgent à gérer qu’une nana tremblotante. Charlie. Et merde ! L’aspirant auror bondit à son tour et glissa ses bras de part et d’autre du torse. Il se jeta en arrière, banda ses muscles pour espérer défaire le louveteau de sa proie.
« Putain Alex, viens m’aider ! » grogna-t-il dans la lutte. Il avait l’impression d’être aussi lourd qu’un sac de plume alors que… Chier ! Sa force, à l’antipode de son gabarit, le surprenait à chaque fois. Peut-être que dans d’autres circonstances, loin de la gueule tuméfiée de Jolan et du regard des autres, il s’en serait amusé. Là… Oh ouai, il avait vraiment besoin d’un coup de main.
« CHARLIE ! » Est-ce qu’appeler sa raison serait suffisant quand, même lui, rêvait de l’enterrer vivant ? Hm. Pas sûr. Enfin, c’était mieux que rien. « ARRÊTE TES CONNERIES ! T'ES PAS COMME LUI. »
Dès lors que sa prise fut relâchée, il s’empressa de se nouer autour de lui. Bras. Jambes. Le minimum syndical pour le maintenir en place. Comme s’il n’était pas capable de le jeter comme s’il ne pesait rien, tiens…
« On va lui faire payer. J’te promets. Pas comme ça. »
Il lança un regard à Cat, incapable de voir l’étendue des dégâts de là où il se trouvait. Est-ce qu’elle allait pouvoir le retaper et le rendre présentable pour un procès ?
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La blonde se mit à gesticuler. Elle s’éloignait ? Bien. Ça voulait dire qu’elle commençait à comprendre à qui elle avait à faire. Lewis n’y preta pas plus attention que ça. Alex était bien plus doué que lui pour jouer la carte de la compassion. Il avait autre chose de plus urgent à gérer qu’une nana tremblotante. Charlie. Et merde ! L’aspirant auror bondit à son tour et glissa ses bras de part et d’autre du torse. Il se jeta en arrière, banda ses muscles pour espérer défaire le louveteau de sa proie.
« Putain Alex, viens m’aider ! » grogna-t-il dans la lutte. Il avait l’impression d’être aussi lourd qu’un sac de plume alors que… Chier ! Sa force, à l’antipode de son gabarit, le surprenait à chaque fois. Peut-être que dans d’autres circonstances, loin de la gueule tuméfiée de Jolan et du regard des autres, il s’en serait amusé. Là… Oh ouai, il avait vraiment besoin d’un coup de main.
« CHARLIE ! » Est-ce qu’appeler sa raison serait suffisant quand, même lui, rêvait de l’enterrer vivant ? Hm. Pas sûr. Enfin, c’était mieux que rien. « ARRÊTE TES CONNERIES ! T'ES PAS COMME LUI. »
Dès lors que sa prise fut relâchée, il s’empressa de se nouer autour de lui. Bras. Jambes. Le minimum syndical pour le maintenir en place. Comme s’il n’était pas capable de le jeter comme s’il ne pesait rien, tiens…
« On va lui faire payer. J’te promets. Pas comme ça. »
Il lança un regard à Cat, incapable de voir l’étendue des dégâts de là où il se trouvait. Est-ce qu’elle allait pouvoir le retaper et le rendre présentable pour un procès ?
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©eck
Charlie Keir est fan
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Lun 10 Juin 2024 - 22:13
Trompant la nervosité au cœur d’une fouille frénétique de thé, Cataleya écoute d’une oreille trop attentive l’interrogatoire qu’elle à délaissé. Elle se sait capable de frapper, démolir, mais se sait regretter de tels actes commit en présence de Juliet aussi préfère-t-elle se confiner auprès de la bouilloir sifflante. Le sourire se force au dessus de sa putain de tasse et c’est de deux coup de cuillère portée sur son rebord qu’elle tente de se convaincre que le pire est passé. “Je ... Pour Grace et … Maria.” Le sourire se fige à mesure que la tête bascule sur le côté. L’eau dévie un peu, lui ébouillante la main, mais elle est bien incapable de sursauter. Elle harponne de ses yeux trop bleu le vide comme s’il s’agissait là des poupées qu’elle confectionnait parfois et qu’elle finissait inexorablement par jeter au feu. Grace. Maria. Il se moquait clairement d’avoir tué, mordu, agressé, seul comptait celles qu’il avait couchées dans ses draps. Aurait-elle eu plus de valeur à ses yeux si elle avait cédé à ses crasses avances ? Un frisson la parcourt devant l’infamie du loup et sans qu’elle ne s’en rende réellement compte, la lufkin rebrousse chemin à reculon, les griffes plantées dans cette tasse qu’elle refusait fermement de lâcher. Répugnant. Tout en Jolan la répugnait. Ce type n’avait pas le moindre remord, tout juste de la considération pour ses plans culs. « Et moi... ? » Elle l’a à peine perçu, Cataleya, et seulement parce qu’elle avait suffisamment rebroussé chemin pour que ce souffle à peine osé ne déchire un cœur qu’elle croyait à l’instant mort. Doucement le visage se tourne vers Charlie et, si celui-ci s’extrait de son immobilisme pour bondir sur le lit, c’est doucement que la Blackthorn porte ses lèvres à son eau pas même infusée. Elle s’y brûle quand pourtant les poings de son ami frappe, et seule l’odeur de sang semble la contraindre à un premier pas. Puis à un second. La démarche se fait souple et sans discontinuer, sans même renverser la moindre goutte de son précieux thé, Cataleya ramasse l’athamé tombé au sol quand Lewis hurle pourtant à Alexander de l’aider. Elle se glisse comme le ferait un chat à ses côtés, sans un bruit, mais ne prête ni attention au corps de Charlie qui est brutalement arraché au lit, ni à celui de Juliet qui est prostré, et encore moins à la voix de Lewis qui hurle que Charlie n’est pas comme ce rat.
Un bref regard, infime, en direction du wright lui confirme que sa place est au chevet du blessé mais l’odeur du sang est certainement trop appétente pour qu’elle ait raisonnablement envie de soigner. C’est que déjà l’esprit s’affute sur les réminiscences d’un Charlie tordu de douleur sous le café-aconit de Andrew, et que les phalanges deviennent blanches à force de serrer le manche de son athamé empoisonné. Elle se voit le poignarder en pleine cuisse, encore et encore, lacérer les chairs comme il avait lacéré le corps de cet homme dans sa gueule. Comme il avait espéré l'éviscérer, et comme il avait certainement démoli Charlie. Elle revoit le geste et se sait capable de l’exécuter sans grand remord, mais la peur de Juliet est tant perceptible qu’elle lui en donne la nausée. C’est qu’elle est à quelques mètres à peine, elle aussi, et que du sang éclabousse sa joue elle aussi. “Alex…” Elle murmure à peine Cataleya, en équilibre comme elle l’avait fait quand elle hésitait à exécuter un impardonnable sur cette ordure. En équilibre, oui, puisque tout en elle pulsait une haine rarement éprouvée. D’une grâce forgé par la danse, la Blackthorn dépose sans effort sa tasse sur la table de chevet et pose genoux sur le matelas. “Pas comme ça.” Le rire se fait bref,excessivement nerveux, mais la dague se plante dans les draps plutôt que dans le cœur. Solidement fiché dans le matelas pour canaliser le besoin impérieux de faire mal.
D’une main tremblante, Cataleya repousse ses cheveux en arrière et se hisse à califourchon sur le loup pour observer l’étendu des dégâts. Elle lui écrase l'estomac et pince ses mâchoires entre ses griffes pour se délecter des boursouflures. Si elle refuse de tomber pour meurtre ou de traumatiser d’avantage sa cadette, elle sait pertinemment qu’elle aurait pu gommer des dégâts plus effroyable que ceux ci. Même si la force déployée par Charlie était, il fallait l’admettre, prodigieuse.
- Je m’en occupe. Finit-elle par souffler, arrachant trois mouchoirs à la boite à sa droite pour les tendres à la Juliet avant de dégainer sa baguette de saule torsadée. Si tu me gène durant mes soins, je l'émascule sans ciller.
Un bref regard, infime, en direction du wright lui confirme que sa place est au chevet du blessé mais l’odeur du sang est certainement trop appétente pour qu’elle ait raisonnablement envie de soigner. C’est que déjà l’esprit s’affute sur les réminiscences d’un Charlie tordu de douleur sous le café-aconit de Andrew, et que les phalanges deviennent blanches à force de serrer le manche de son athamé empoisonné. Elle se voit le poignarder en pleine cuisse, encore et encore, lacérer les chairs comme il avait lacéré le corps de cet homme dans sa gueule. Comme il avait espéré l'éviscérer, et comme il avait certainement démoli Charlie. Elle revoit le geste et se sait capable de l’exécuter sans grand remord, mais la peur de Juliet est tant perceptible qu’elle lui en donne la nausée. C’est qu’elle est à quelques mètres à peine, elle aussi, et que du sang éclabousse sa joue elle aussi. “Alex…” Elle murmure à peine Cataleya, en équilibre comme elle l’avait fait quand elle hésitait à exécuter un impardonnable sur cette ordure. En équilibre, oui, puisque tout en elle pulsait une haine rarement éprouvée. D’une grâce forgé par la danse, la Blackthorn dépose sans effort sa tasse sur la table de chevet et pose genoux sur le matelas. “Pas comme ça.” Le rire se fait bref,excessivement nerveux, mais la dague se plante dans les draps plutôt que dans le cœur. Solidement fiché dans le matelas pour canaliser le besoin impérieux de faire mal.
D’une main tremblante, Cataleya repousse ses cheveux en arrière et se hisse à califourchon sur le loup pour observer l’étendu des dégâts. Elle lui écrase l'estomac et pince ses mâchoires entre ses griffes pour se délecter des boursouflures. Si elle refuse de tomber pour meurtre ou de traumatiser d’avantage sa cadette, elle sait pertinemment qu’elle aurait pu gommer des dégâts plus effroyable que ceux ci. Même si la force déployée par Charlie était, il fallait l’admettre, prodigieuse.
- Je m’en occupe. Finit-elle par souffler, arrachant trois mouchoirs à la boite à sa droite pour les tendres à la Juliet avant de dégainer sa baguette de saule torsadée. Si tu me gène durant mes soins, je l'émascule sans ciller.
Alexander McCandless et Charlie Keir sont fans
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Mer 12 Juin 2024 - 13:32
Plusieurs fois…Le sang de McCandless se glace. Bordel, mais c'est un vrai psychopathe ce mec. Une seule fois est déjà de trop, alors plusieurs ! Il observe la pauvre Juliet qui découvre avec horreur l'homme qui partage son lit. N'avait-elle réellement rien vu ? S'était-elle mis des œillères pour vivre avec l'inacceptable ? Ou est-elle aussi victime de Jolan ?
- Je ... Pour Grace et ... Maria.
L'enfoiré. Ainsi donc il n'a aucun respect pour les autres victimes ? Seulement deux, sur combien ?
Et le dérapage arrive. Ne s'y attendant pas, Keir bondit sur le criminel statufié. Et à le voir ainsi défoncer la belle gueule l'amérindien, Alex en éprouva de la satisfaction et de la fierté. Barghest l'appelle mais il hésite à intervenir. D'une part parce que le spectacle lui plaît beaucoup, d'autre part parce qu'il ne sait si sa contribution apaisera Charlie ou l'envenimera. Et puis, il y a Juliet. Mais il suffit de jeter un coup d'œil vers elle pour se rendre à l'évidence qu'elle ne peut rien faire.
“Charlie Stop ! Le tuer ne mènera à rien !” dit-il en s'approchant d'eux pour aider le rouge.
Mais finalement Keir s'écroule sur le dos, enlacé par Lewis. Putain, il lui a bien démoli le portrait. Il a peut-être même des côtes cassées.
Et pendant l'accès de colère de Charlie, Alex n'a pas vu arriver Cataleya.
Il connaît cette expression neutre. Cela n'engage rien de bon parce que le flot d'émotions qui la bouscule à l'intérieur est incontrôlable.
Il voit alors l'arme blanche dans la main de la Blackthorn tandis qu'elle murmure son prénom.
Il lui siffle alors qu'elle vaut mieux que le Wauters, ou que ses propres parents. Il termine avec un doux et apaisant, juste pour lui dire qu’il est là, près d'elle. Il tient sa baguette bien en main le McCandless et la pointe discrètement vers la Blackthorn. Il ne peut la laisser commettre un acte de non retour. Il a confiance en elle, mais sait aussi qu'elle peut vriller.
La lame transperce le matelas, le soulagement s'en suit.
Il peut enfin respirer de nouveau.
“Lewis, Charlie allez donc à côté pendant les soins.”
Autant éviter à Keir d'achever Jolan. Il prend l'athamé en main, ne souhaitant pas laisser cette arme à portée de main de quiconque.
“Je peux t'aider.”
Si la cousine n'est pas en état pour procéder aux soins, il peut le faire. Et cela lui permettrait d'être à ses côtés.
- Je ... Pour Grace et ... Maria.
L'enfoiré. Ainsi donc il n'a aucun respect pour les autres victimes ? Seulement deux, sur combien ?
Et le dérapage arrive. Ne s'y attendant pas, Keir bondit sur le criminel statufié. Et à le voir ainsi défoncer la belle gueule l'amérindien, Alex en éprouva de la satisfaction et de la fierté. Barghest l'appelle mais il hésite à intervenir. D'une part parce que le spectacle lui plaît beaucoup, d'autre part parce qu'il ne sait si sa contribution apaisera Charlie ou l'envenimera. Et puis, il y a Juliet. Mais il suffit de jeter un coup d'œil vers elle pour se rendre à l'évidence qu'elle ne peut rien faire.
“Charlie Stop ! Le tuer ne mènera à rien !” dit-il en s'approchant d'eux pour aider le rouge.
Mais finalement Keir s'écroule sur le dos, enlacé par Lewis. Putain, il lui a bien démoli le portrait. Il a peut-être même des côtes cassées.
Et pendant l'accès de colère de Charlie, Alex n'a pas vu arriver Cataleya.
Il connaît cette expression neutre. Cela n'engage rien de bon parce que le flot d'émotions qui la bouscule à l'intérieur est incontrôlable.
Il voit alors l'arme blanche dans la main de la Blackthorn tandis qu'elle murmure son prénom.
Il lui siffle alors qu'elle vaut mieux que le Wauters, ou que ses propres parents. Il termine avec un doux et apaisant, juste pour lui dire qu’il est là, près d'elle. Il tient sa baguette bien en main le McCandless et la pointe discrètement vers la Blackthorn. Il ne peut la laisser commettre un acte de non retour. Il a confiance en elle, mais sait aussi qu'elle peut vriller.
La lame transperce le matelas, le soulagement s'en suit.
Il peut enfin respirer de nouveau.
“Lewis, Charlie allez donc à côté pendant les soins.”
Autant éviter à Keir d'achever Jolan. Il prend l'athamé en main, ne souhaitant pas laisser cette arme à portée de main de quiconque.
“Je peux t'aider.”
Si la cousine n'est pas en état pour procéder aux soins, il peut le faire. Et cela lui permettrait d'être à ses côtés.
Charlie Keir est fan
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Jeu 13 Juin 2024 - 20:57
C’est pour toutes les fois où ses os se sont cassés. Toutes les fois où ses tendons se sont déchirés. Toutes les fois où ses muscles sont partis en lambeaux. Pour chaque lune assumée malgré lui, Charlie frappe et plus encore. Pourquoi lui ? Il se le demande encore et personne n’aura jamais la réponse. Elle pèsera pourtant sur sa vie jusqu’à ce qu’il parvienne à se l’ôter.
On le projette en arrière, l’arrachant à sa victime. Keir lutte pour se sortir de cette prise qui lui retire toute la justice qu’il n’aura jamais : celle de défigurer l’auteur de son mal. N’a-t-il pas droit à cette sanguinolente vengeance ? Que savent-ils vraiment, eux, de qui il est vraiment ? Si, il est comme Jolan. Le même être malfaisant, la même pourriture à cacher sous la couverture de la société, dans un coin où personne n’ira regarder. Parce que ce n’est pas beau à voir. Parce que personne n’en veut.
« Mais qu’est-ce t’en sais toi abruti ??? T’es qui pour donner des conseils ?! Lâchez-moi ! »
Bien sûr que le tuer changerait les choses. En bien, en mal, peu importe. Mais elles changeraient, c’est au moins ça. Car Charlie ne supporte plus son quotidien. Il en veut à tout le monde, lui compris. Il pourrait briser les bras de Lewis s’il le voulait mais en posant la main sur son poignet pour en retirer la poigne, il n’y parvient pas. Non pas parce qu’il en est physiquement incapable, mais parce qu’il a bien conscience qu’il ne se le pardonnerait jamais. Alors, il arrête de bouger. Il les regarde tous avec des yeux plein de haine. Ils ne comprendront jamais. Essayer ne suffit plus. Le calme de Cataleya l’énerve, la grande prêtresse des lieux toujours au centre de la scène. Toujours elle. Toujours eux. La Barbie affolée dans son coin, quelle idiote celle-là ! Et ce leader en carton qui ne comprend jamais rien à rien, surtout pas quand la situation ne le concerne pas personnellement. Il ne serait même pas capable d’endurer le dixième de ce qu’il vit tous les jours, avec sa gueule de super-héros en collant. Quand à Barghest, il a envie de hurler tant il lui fait mal au coeur. Il ne le reconnaît plus depuis quelques mois, il a beaucoup trop changé. C’est forcément à cause de ce qu’il est devenu, n’est-ce pas ? De tout le dégoût qu’il lui inspire, au fond. On ne cache pas éternellement ces choses-là. Ce traître. Ce fils à papa. Lui aussi, il ne sait rien.
Charlie se défait enfin de la prise de son ami et se redresse. Bien campé sur ses pieds, sans un seul regard pour ses mains tâchés d’un sang qui n’est pas le sien et hurle sa haine, il plante son regard dans celui d’Alexander.
« Tu ne me donnes pas d’ordre. Plus jamais. »
Voix glaciale, sortie d’on-ne-sait-où. Il n’a de contact visuel avec personne après cela, claquant la porte de la chambre derrière lui. Bien décidé à ne pas rester, à ne pas souffrir de les voir requinquer celui qui l’a mis dans cet état en premier lieu, comme s’il s’agissait d’une victime. Mais c’est lui la victime ! Ils ne font pourtant que se servir de sa présence et de son mal-être pour justifier leurs actes ridicules et se trouver un sens à leur vie. A leurs fautes. Pour recentrer la lumière sur eux. Toujours. Le plus sous-estimé, le plus gringalet, le plus débile à suivre les ordres sans broncher quand bien même il trouve l’idée trop dangereuse... C’est fini, il ne jouera plus au petit soldat. Il ne veut pas qu’on le suive et se met à courir dans les rues sans but, laissant les longues manches de son pull tomber sur ses phalanges rougies. Et puis seulement une fois loin d’eux, loin de tout, loin de lui-même, Charlie s’effondre contre un arbre et se met à pleurer.
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On le projette en arrière, l’arrachant à sa victime. Keir lutte pour se sortir de cette prise qui lui retire toute la justice qu’il n’aura jamais : celle de défigurer l’auteur de son mal. N’a-t-il pas droit à cette sanguinolente vengeance ? Que savent-ils vraiment, eux, de qui il est vraiment ? Si, il est comme Jolan. Le même être malfaisant, la même pourriture à cacher sous la couverture de la société, dans un coin où personne n’ira regarder. Parce que ce n’est pas beau à voir. Parce que personne n’en veut.
« Mais qu’est-ce t’en sais toi abruti ??? T’es qui pour donner des conseils ?! Lâchez-moi ! »
Bien sûr que le tuer changerait les choses. En bien, en mal, peu importe. Mais elles changeraient, c’est au moins ça. Car Charlie ne supporte plus son quotidien. Il en veut à tout le monde, lui compris. Il pourrait briser les bras de Lewis s’il le voulait mais en posant la main sur son poignet pour en retirer la poigne, il n’y parvient pas. Non pas parce qu’il en est physiquement incapable, mais parce qu’il a bien conscience qu’il ne se le pardonnerait jamais. Alors, il arrête de bouger. Il les regarde tous avec des yeux plein de haine. Ils ne comprendront jamais. Essayer ne suffit plus. Le calme de Cataleya l’énerve, la grande prêtresse des lieux toujours au centre de la scène. Toujours elle. Toujours eux. La Barbie affolée dans son coin, quelle idiote celle-là ! Et ce leader en carton qui ne comprend jamais rien à rien, surtout pas quand la situation ne le concerne pas personnellement. Il ne serait même pas capable d’endurer le dixième de ce qu’il vit tous les jours, avec sa gueule de super-héros en collant. Quand à Barghest, il a envie de hurler tant il lui fait mal au coeur. Il ne le reconnaît plus depuis quelques mois, il a beaucoup trop changé. C’est forcément à cause de ce qu’il est devenu, n’est-ce pas ? De tout le dégoût qu’il lui inspire, au fond. On ne cache pas éternellement ces choses-là. Ce traître. Ce fils à papa. Lui aussi, il ne sait rien.
Charlie se défait enfin de la prise de son ami et se redresse. Bien campé sur ses pieds, sans un seul regard pour ses mains tâchés d’un sang qui n’est pas le sien et hurle sa haine, il plante son regard dans celui d’Alexander.
« Tu ne me donnes pas d’ordre. Plus jamais. »
Voix glaciale, sortie d’on-ne-sait-où. Il n’a de contact visuel avec personne après cela, claquant la porte de la chambre derrière lui. Bien décidé à ne pas rester, à ne pas souffrir de les voir requinquer celui qui l’a mis dans cet état en premier lieu, comme s’il s’agissait d’une victime. Mais c’est lui la victime ! Ils ne font pourtant que se servir de sa présence et de son mal-être pour justifier leurs actes ridicules et se trouver un sens à leur vie. A leurs fautes. Pour recentrer la lumière sur eux. Toujours. Le plus sous-estimé, le plus gringalet, le plus débile à suivre les ordres sans broncher quand bien même il trouve l’idée trop dangereuse... C’est fini, il ne jouera plus au petit soldat. Il ne veut pas qu’on le suive et se met à courir dans les rues sans but, laissant les longues manches de son pull tomber sur ses phalanges rougies. Et puis seulement une fois loin d’eux, loin de tout, loin de lui-même, Charlie s’effondre contre un arbre et se met à pleurer.
Terminé pour moi merci
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Ven 21 Juin 2024 - 10:46
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Listen to the funeral marchLes chauffe-plats
Barghest avait une envie folle d’écraser son poing sur la face de merlan frit qui lui servait de frère. N’était-ce pas lui qui l’avait dévisagé en voyant sa précieuse Cataleya se rapprocher de Jolan il y a peu ? En un froncement de sourcil, la mission avait été comprise et accepter. Il avait joué au garde-fou avec elle et là, alors qu’il avait besoin de lui, il se permettait de rêvasser. Oui, le spectacle était grisant. Oui, Jolan ne méritait pas moins. Si ça ne tenait qu’à lui, il aurait mille fois préféré avoir à lui péter chacune de ses phalanges plutôt que de passer par une potion pour obtenir la vérité et il n’aurait certainement pas cherché à cacher son plaisir. Il l’aurait fait en étant totalement conscient des conséquences possibles et sans une once de culpabilité. Ce n’était pas pour autant qu’il allait laisser Charlie se salir les mains de la sorte. Se défouler, passait encore. Briser sa boite crânienne et réduire la vie à néant ? Ça avait de quoi tacher l’âme et elle était putain de belle, la sienne.
Finalement, Alexander se décida à se bouger et ensemble, ils réussirent non sans mal à faire lâcher prise à Charlie. La sienne se resserra autour de lui -comme si ça pouvait changer quelque chose à sa rage. Il cessa de se débattre mais son regard… Il avait beau faire le dur Lewis, ça ne l’empêcha pas d’être atteint en plein cœur. Fais chier. Il l’affronta sans ciller mais au fond, il n’en menait pas large. Il finit par relâcher l’étreinte forcée et serra fort les mâchoires. Il avait envie de le suivre le con -comme toujours- mais s’abstint pour la première fois. Trop impacté par la rage. Trop détruit par le regard. Ce n’était pas plus mal, finalement. Il y avait toujours le cas du loup à gérer.
« Putain de merde.. » C’était allé trop loin. Ils se retrouvaient maintenant avec un témoin gênant dans les pattes, un meurtrier passé à tabac et un groupe implosé. Encore une démonstration parfaite de leur gestion de crise. Alors le Wright se leva à son tour, sortit sa baguette et invoqua son messager de l’ombre. Ils avaient voulu gérer seul le soir de l’Attaque et s’en était mordu les doigts par la suite. Pas deux. Un beauceron s’échappa de sa baguette en direction d’un Hill qui ne tarderait pas à s’arracher les cheveux.
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Finalement, Alexander se décida à se bouger et ensemble, ils réussirent non sans mal à faire lâcher prise à Charlie. La sienne se resserra autour de lui -comme si ça pouvait changer quelque chose à sa rage. Il cessa de se débattre mais son regard… Il avait beau faire le dur Lewis, ça ne l’empêcha pas d’être atteint en plein cœur. Fais chier. Il l’affronta sans ciller mais au fond, il n’en menait pas large. Il finit par relâcher l’étreinte forcée et serra fort les mâchoires. Il avait envie de le suivre le con -comme toujours- mais s’abstint pour la première fois. Trop impacté par la rage. Trop détruit par le regard. Ce n’était pas plus mal, finalement. Il y avait toujours le cas du loup à gérer.
« Putain de merde.. » C’était allé trop loin. Ils se retrouvaient maintenant avec un témoin gênant dans les pattes, un meurtrier passé à tabac et un groupe implosé. Encore une démonstration parfaite de leur gestion de crise. Alors le Wright se leva à son tour, sortit sa baguette et invoqua son messager de l’ombre. Ils avaient voulu gérer seul le soir de l’Attaque et s’en était mordu les doigts par la suite. Pas deux. Un beauceron s’échappa de sa baguette en direction d’un Hill qui ne tarderait pas à s’arracher les cheveux.
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Dim 30 Juin 2024 - 23:22
Charlie crit, évidemment, et sa colère empeste tant les lieux qu’elle pourrait flanquer la nausée à l’animagus si elle n’était pas si sordidement penché sur Jolan. Ses cheveux cascadant comme une épaisse lave entre leur deux visages pour les couper du monde autour. S’il est bien incapable de bouger puisque toujours astreint à son sortilège, tout dans le langage corporel de la Blackthorn hurle que le moindre sursaut aurait pu lui être fatal tant elle semble figé dans l’attente d’un déclencheur, même infime, pour mordre à pleine dent. Elle le réparerait autant de fois qu’il le faudrait, et ferait éclater ses tendons un par un jusqu’à l’entendre s’excuser pour elle, pour Charlie, et chacune des victimes que sa connerie avait semé dans son sillage. Sans doute que cela ne gommerait jamais la culpabilité qui était celle de la Blackthorn puisqu’elle s'écœurait de lui avoir fait suffisamment confiance pour le laisser filer, mais au moins tout ceci serait un minimum cathartique.
Appliquée dans ses soins, c'est à peine si Cataleya réagit au départ de Lewis et Charlie, mais penche étrangement la tête lorsque se porte à son oreille non plus de mélodieux sifflements, mais bien la voix d’Alexander. Elle n’avait pas besoin d’aide, seulement de quelqu’un pour sortir Juliet puisque ses tremblements intempestifs la hantait aussi terriblement que ses propres pulsions de violence.
-Juliet est en état de choc. Articule t’elle en réponse, s’affairant à reconstruire ce foutu nez d’un geste sans défaut. Lewis s’occupe de Charlie, occupe toi d’elle ; C’est aussi une victime.
Victime de sa connerie et du fait qu’elle était certainement devenue daltonienne pour passer devant les drapeaux rouges comme on passait au vert, mais une victime quand même. Le ton de la Blackthorn était ferme et semblait imperméable à toute forme de contestation si bien que ce ne fut qu’après de longue seconde qu’elle consentit à redresser la poitrine pour souplement se réinstaller sur le ventre de son patient et observer Alex.
-Charlie ne l’a pas ménagé, j’en ai pour minimum quinze minutes. Peut-être vingt. Il y a des fragments d’os qui…
Elle s’était subitement tût et coula un bref regard sur sa cousine avant de le planter dans celui de l’auror, préférant détailler l’ampleur des dégâts comme une mésange le ferait. Sous des sifflement doux et mélodieux qui rythmèrent les mouvements de sa baguette. Pourtant consciente qu’il lui fallait rassurer autant la blonde que le brun, c’est d’une voix tout aussi douce que la Blackthorn reprit :
-Rien d’insurmontable ; il ne gardera aucune cicatrice si on ne me dérange pas. Je gère, il ne mourra pas.
Si cette dernière phrase sonnait suffisamment léger pour qu’on puisse croire à une blague, force était d’admettre qu’elle avait tout de même fixé le point exact où aurait du se trouvé l’athamé, puisque réquisitionné par Alex. Aussi s’efforça t’elle de lui sourire, mimant du bout de ses lèvres qu’elle serait sage.
Appliquée dans ses soins, c'est à peine si Cataleya réagit au départ de Lewis et Charlie, mais penche étrangement la tête lorsque se porte à son oreille non plus de mélodieux sifflements, mais bien la voix d’Alexander. Elle n’avait pas besoin d’aide, seulement de quelqu’un pour sortir Juliet puisque ses tremblements intempestifs la hantait aussi terriblement que ses propres pulsions de violence.
-Juliet est en état de choc. Articule t’elle en réponse, s’affairant à reconstruire ce foutu nez d’un geste sans défaut. Lewis s’occupe de Charlie, occupe toi d’elle ; C’est aussi une victime.
Victime de sa connerie et du fait qu’elle était certainement devenue daltonienne pour passer devant les drapeaux rouges comme on passait au vert, mais une victime quand même. Le ton de la Blackthorn était ferme et semblait imperméable à toute forme de contestation si bien que ce ne fut qu’après de longue seconde qu’elle consentit à redresser la poitrine pour souplement se réinstaller sur le ventre de son patient et observer Alex.
-Charlie ne l’a pas ménagé, j’en ai pour minimum quinze minutes. Peut-être vingt. Il y a des fragments d’os qui…
Elle s’était subitement tût et coula un bref regard sur sa cousine avant de le planter dans celui de l’auror, préférant détailler l’ampleur des dégâts comme une mésange le ferait. Sous des sifflement doux et mélodieux qui rythmèrent les mouvements de sa baguette. Pourtant consciente qu’il lui fallait rassurer autant la blonde que le brun, c’est d’une voix tout aussi douce que la Blackthorn reprit :
-Rien d’insurmontable ; il ne gardera aucune cicatrice si on ne me dérange pas. Je gère, il ne mourra pas.
Si cette dernière phrase sonnait suffisamment léger pour qu’on puisse croire à une blague, force était d’admettre qu’elle avait tout de même fixé le point exact où aurait du se trouvé l’athamé, puisque réquisitionné par Alex. Aussi s’efforça t’elle de lui sourire, mimant du bout de ses lèvres qu’elle serait sage.
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Mer 3 Juil 2024 - 14:40
Lewis et Charlie sont sortis de la chambre, et Alex se retrouve avec une Cataleya jouant la médicomage alors qu’elle rêve de torturer l’homme qu’elle soigne, et une Juliet qui est complètement déconnectée. McCandless a longtemps douté sur le fait que la blonde puisse être une victime. Elle aurait très bien pu être complice. Mais vu l’état dans lequel elle se trouve, il peut bien admettre qu’elle est aussi une victime. Cependant, il hésite très fortement à laisser la rousse avec le Wauters. Elle a beau avoir tenu bon face à sa pulsion meurtrière, il n’empêche qu’elle doit être toujours présente en elle.
En tant que futur auror, ne doit-il pas protéger les plus fragiles ? Le Grymm soupire et s’approche de Juliet.
“Juliet, viens avec moi. On va dans le salon.”
Il n’ose la toucher. Il craint qu’elle ne s’effondre davantage s’il se permet un tel geste. Néanmoins, il lui propose sa main si elle souhaite un soutien quelconque.
Il pourrait lui dire d’autres mots pour la rassurer mais il n’est pas certain d’être doué pour ça. Pas sûr qu’une phrase comme “si elle le massacre, t’inquiète que je lui fais sa fête” soit très réconfortante.
“Elle gère.”
Voilà, appuyer les propos de Cataleya. Histoire de montrer à Juliet qu’il lui fait confiance, même si au fond, il lui reste un peu de méfiance.
Il l’accompagne jusqu’au salon où il s’aperçoit que Lewis est seul.
“Charlie est parti ?”
Suite de la question non formulée ouvertement : “et tu ne l’a pas suivi ?”
Il invite Juliet à s'asseoir sur le canapé et lui pose sur les épaules un plaid qui était posé là. Vu que Lewis est seul, il peut très bien s’occuper de la Blackthorn non ?
“Tu lui sers quelque chose, je vais voir comment se débrouille Cat’.”
Ouai, il n’est pas certain à cent pour cent qu’elle ne fasse pas de connerie. Alors il retourne vers la chambre, restant dans l’embrasure de la porte. Cela lui permet de jeter un coup d’oeil tout en laissant de l’air à la médicomage. Il sait qu’elle ne va pas apprécier sa présence, mais elle devra faire avec.
En tant que futur auror, ne doit-il pas protéger les plus fragiles ? Le Grymm soupire et s’approche de Juliet.
“Juliet, viens avec moi. On va dans le salon.”
Il n’ose la toucher. Il craint qu’elle ne s’effondre davantage s’il se permet un tel geste. Néanmoins, il lui propose sa main si elle souhaite un soutien quelconque.
Il pourrait lui dire d’autres mots pour la rassurer mais il n’est pas certain d’être doué pour ça. Pas sûr qu’une phrase comme “si elle le massacre, t’inquiète que je lui fais sa fête” soit très réconfortante.
“Elle gère.”
Voilà, appuyer les propos de Cataleya. Histoire de montrer à Juliet qu’il lui fait confiance, même si au fond, il lui reste un peu de méfiance.
Il l’accompagne jusqu’au salon où il s’aperçoit que Lewis est seul.
“Charlie est parti ?”
Suite de la question non formulée ouvertement : “et tu ne l’a pas suivi ?”
Il invite Juliet à s'asseoir sur le canapé et lui pose sur les épaules un plaid qui était posé là. Vu que Lewis est seul, il peut très bien s’occuper de la Blackthorn non ?
“Tu lui sers quelque chose, je vais voir comment se débrouille Cat’.”
Ouai, il n’est pas certain à cent pour cent qu’elle ne fasse pas de connerie. Alors il retourne vers la chambre, restant dans l’embrasure de la porte. Cela lui permet de jeter un coup d’oeil tout en laissant de l’air à la médicomage. Il sait qu’elle ne va pas apprécier sa présence, mais elle devra faire avec.
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Jeu 11 Juil 2024 - 22:20
Il était sur le point de vider un philtre de paix dans un verre de bourbon démesurément grand lorsqu’un air frais caractéristique vienne emplir sa chambre soudainement, laissant quelques seconde la fiole en suspens au-dessus du liquide ambré. Il avait les traits tirés mais il se plissèrent plus encore en reconnaissant le messager de l’ombre qui apparaissait sous ses yeux, filament noir par filament noir.
Quelques mots pour lui demander de venir en urgence. Le philtre et le bourbon sont abandonnés. D’un geste sec de sa baguette, il retrouve sa robe de sorcier bleu marine qu’il avait porté toute la journée devant des étudiants qui se demandaient encore s’ils pouvaient ouvrir la bouche en sa présence tant la moindre manifestation de leur part finissait en brimade ou en humiliation pressante.
Transplaner dans le centre d’Inverness n’avait rien eut de difficile, mais retrouver la petite maison coincée entre deux autres toutes semblables avait altéré sa patiente tandis qu’il remontait la rue d’un pas pressé, serrant les dents, priant presque pour arriver à temps. Avant de l’irréparable ne soit commis.
C’est un éclairage vert qui attira son attention. Un sortilège curatif à n’en point douter… Le nez presque collé à la vitre, il observa [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a califourchon sur un corps inanimé dont il ne voyait pas le visage mais dont le sang maculait les draps d’un lit définitivement trop blanc.
- Qu’est ce qui vous a pris !?
On n’entendrait presque le “encore” dans le ton de sa voix. Ignorant la blonde qui n’a pas meilleure mine que lui dans le canapé, il pose son regard lourd sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Ca pue le sang. L’odeur est infecte et il n’en faut pas plus pour attirer les pas du Hill vers la chambre qu’il a vu au travers de cette fenêtre.
- Qu’est ce que vous avez fait !? C’est quoi ce bordel !? Est-ce qu’il est encore vivant !? Ou est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ?
D'une épaule définitivement solide, il percute [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour se placer près de Cataleya. Le type est très mal en point, pas besoin d'être medicomage pour le comprendre.
- Qu'est ce que je peux faire pour t'aider ?
Le ton est pressant mais moins agressif, comme s'il était conscient que la Blackthorn pouvait à tout moment vaciller et perdre son patient.
Quelques mots pour lui demander de venir en urgence. Le philtre et le bourbon sont abandonnés. D’un geste sec de sa baguette, il retrouve sa robe de sorcier bleu marine qu’il avait porté toute la journée devant des étudiants qui se demandaient encore s’ils pouvaient ouvrir la bouche en sa présence tant la moindre manifestation de leur part finissait en brimade ou en humiliation pressante.
Transplaner dans le centre d’Inverness n’avait rien eut de difficile, mais retrouver la petite maison coincée entre deux autres toutes semblables avait altéré sa patiente tandis qu’il remontait la rue d’un pas pressé, serrant les dents, priant presque pour arriver à temps. Avant de l’irréparable ne soit commis.
C’est un éclairage vert qui attira son attention. Un sortilège curatif à n’en point douter… Le nez presque collé à la vitre, il observa [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a califourchon sur un corps inanimé dont il ne voyait pas le visage mais dont le sang maculait les draps d’un lit définitivement trop blanc.
- Qu’est ce qui vous a pris !?
On n’entendrait presque le “encore” dans le ton de sa voix. Ignorant la blonde qui n’a pas meilleure mine que lui dans le canapé, il pose son regard lourd sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Ca pue le sang. L’odeur est infecte et il n’en faut pas plus pour attirer les pas du Hill vers la chambre qu’il a vu au travers de cette fenêtre.
- Qu’est ce que vous avez fait !? C’est quoi ce bordel !? Est-ce qu’il est encore vivant !? Ou est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ?
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- Qu'est ce que je peux faire pour t'aider ?
Le ton est pressant mais moins agressif, comme s'il était conscient que la Blackthorn pouvait à tout moment vaciller et perdre son patient.
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Re: Listen to the funeral march (ft. Juliet & Chauffe-Plats)(terminé)
Dim 28 Juil 2024 - 19:30
Et elle le sent, viscéralement. L'hémoglobine qui macule les draps, la peur qui a vicié l’air et même le parfum de ce loup qui lui flanque la nausée ne parviennent pas à enrayer l’odeur d’Alexander. Elle le sent, oui, bien trop près d’elle et ce patient qu’elle surplombe de sa hauteur en appuyant sur les os pétés. Elle le sent, comme s’il était penché au-dessus de son oreille, et si les muscles se meuvent mécaniquement dans une volonté de renverser les dégâts, force est d’admettre que cette seule proximité éveille en elle des sursauts primitifs. Alors, comme elle défend son assiette en plantant sa fourchette dans les bras trop curieux, comme elle transperce son pouic-pouic en refusant de le lâcher, c’est un grondement à peine perceptible qui prend place sous ses canines. Tout contre la langue. Un grondement animal, bien loin de cet Autre lupin qui lui faisait face quand elle s’acharnait à veiller Charlie, mais terrible à sa manière puisqu’il semblait seul acte de vie de cette médicomage au regard mort. Sans discontinuer pourtant, la lufkin œuvre de ses doigts de fée. Reconstruit sans mal, les griffes pourtant plongées dans la peau. Elles sont incapables de s’avancer, moins encore de se rétracter puisque foncièrement figés sur cet épiderme ensanglanté. Immobiles. Presque crevées. C’est que si le grondement est aussi terrible qu’il est intuitif, le cerveau ne fonctionne plus tout à fait : obnubilé par cette tâche qui lui a été assignée et à laquelle elle se plie sans même ciller. A voir le visage reprendre forme sous des poings qui l’ont éclaté le procédé passerait pour simple et pourtant, rares sont ceux capable de chopper l’âme aux frontières de la mort pour la refourguer dans son corps et le recoudre avec autant d’aisance et rapidité. C’est qu’elle est douée, Cat, pour rafistoler les gens. Elle a pourtant beau s’être juré être en capacité de récupérer la carcasse de Jolan après deux ou trois coups de plus, force est d’admettre que l’état de cette pauvre Bête fait peine à voir et l’aurait tout bonnement terrifié si Lewis n’avait pas arraché Charlie à sa victime. Parce qu’elle n’était pas sûre, au final, qu’elle aurait été assez vive pour récupérer cette âme maudite avant qu’elle ne se fasse la malle.
Elle le sent, oui, ce con d’Alex posté près de la porte. Près à fondre sur elle dès l’instant ou Jolan sera en mesure d’esquisser le moindre soubresaut puisque ça signerait certainement chez sa consœur un ordre tacite à l’attaque. Elle le sent tant et si bien qu’elle en annihile tout ce qui palpite autour. Ne sursaute pas même devant les cris d’un Andrew qui ne devrait pas être là, parce que c’était Charlie qui avait prit l’initiative de l’attaque et ne s’était ce serait ce soir pas vendu. Non. Alex, dans son besoin de protéger le groupe aurait certainement pu hurler à l’aide mais il péchait par fierté, et il gardait un oeil maladif sur la rousse autant qu’elle se laissait hanter par sa présence. Juliet ? Elle était en état de choc et aurait appelé les autorités, pas un prof de rune aux traits figés en “je fais la gueule”. Le seul qui avait pu jouer les traitre avait pour mission de veiller Charlie. Où était Charlie ? Le grondement se tait au profit d’un redressement à peine perceptible de poitrine puisqu’elle à beau chercher, terrible Blackthorn, elle ne le sent plus. Tout ce qu’elle sent, c’est ce con qu’elle est en train de sauver, et son prof qui approche à grand pas. Elle voudrait bien lui demander à lui, où est Charlie, mais sa question la prend autant de court qu’elle la fait ciller. Comme s’il lui paraissait inconcevable que son mentor soit d’une quelconque utilité, plus encore dans ce cas précis. Si le visage s’est un instant tourné vers Andrew, il coule une seconde plus tard vers Jolan pour ne pas se laisser déconcentrer. Le ton est pourtant dénué de sa défiance habituelle ou de toute l’animosité qu’elle pouvait éprouver puisque, tout en elle semble définitivement astreint à sa tâche au point de ne causer à sa voix pas le même sursaut. Au contraire, elle semble douce Cataleya, presque infante, puisque pas certaine de ce qu’elle doit ressentir quand l’instinct lui hurle de détruire et l’apprentissage de se calmer.
-Ne pas crier. Si tu me fais sursauter, les ossements que je rattache finiront fichés dans sa cervelle et je ne suis pas encore nécromancienne. Les habitudes devraient jeter sur cette phrase une malice toute singulière, mais il en est rien. Elle semble effroyablement sérieuse, quand bien même un poil trop mécanique pour être pleinement connectée. Rattacher les membres du cercle. Je crois qu’il a éclaté. Souffle t’elle pourtant penchant plus encore sur Jolan pour reconstruire une pommette enfoncée. “Vingt minutes de calme, et après tu pourras hurler.”
Elle le sent, oui, ce con d’Alex posté près de la porte. Près à fondre sur elle dès l’instant ou Jolan sera en mesure d’esquisser le moindre soubresaut puisque ça signerait certainement chez sa consœur un ordre tacite à l’attaque. Elle le sent tant et si bien qu’elle en annihile tout ce qui palpite autour. Ne sursaute pas même devant les cris d’un Andrew qui ne devrait pas être là, parce que c’était Charlie qui avait prit l’initiative de l’attaque et ne s’était ce serait ce soir pas vendu. Non. Alex, dans son besoin de protéger le groupe aurait certainement pu hurler à l’aide mais il péchait par fierté, et il gardait un oeil maladif sur la rousse autant qu’elle se laissait hanter par sa présence. Juliet ? Elle était en état de choc et aurait appelé les autorités, pas un prof de rune aux traits figés en “je fais la gueule”. Le seul qui avait pu jouer les traitre avait pour mission de veiller Charlie. Où était Charlie ? Le grondement se tait au profit d’un redressement à peine perceptible de poitrine puisqu’elle à beau chercher, terrible Blackthorn, elle ne le sent plus. Tout ce qu’elle sent, c’est ce con qu’elle est en train de sauver, et son prof qui approche à grand pas. Elle voudrait bien lui demander à lui, où est Charlie, mais sa question la prend autant de court qu’elle la fait ciller. Comme s’il lui paraissait inconcevable que son mentor soit d’une quelconque utilité, plus encore dans ce cas précis. Si le visage s’est un instant tourné vers Andrew, il coule une seconde plus tard vers Jolan pour ne pas se laisser déconcentrer. Le ton est pourtant dénué de sa défiance habituelle ou de toute l’animosité qu’elle pouvait éprouver puisque, tout en elle semble définitivement astreint à sa tâche au point de ne causer à sa voix pas le même sursaut. Au contraire, elle semble douce Cataleya, presque infante, puisque pas certaine de ce qu’elle doit ressentir quand l’instinct lui hurle de détruire et l’apprentissage de se calmer.
-Ne pas crier. Si tu me fais sursauter, les ossements que je rattache finiront fichés dans sa cervelle et je ne suis pas encore nécromancienne. Les habitudes devraient jeter sur cette phrase une malice toute singulière, mais il en est rien. Elle semble effroyablement sérieuse, quand bien même un poil trop mécanique pour être pleinement connectée. Rattacher les membres du cercle. Je crois qu’il a éclaté. Souffle t’elle pourtant penchant plus encore sur Jolan pour reconstruire une pommette enfoncée. “Vingt minutes de calme, et après tu pourras hurler.”
-On peut partir du fait que Cat passe le reste du rp à soigner Jolan, elle se pliera étrangement sans moufter aux ordres de Andrew derrière ; elle est trop K.o mentalement pour s'indigner de sa présence.-
Charlie Keir est fan
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