- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Break my heart, part.2. (Miguel) terminé
Dim 19 Mai 2024 - 23:51
14 mai, au soir.
Le ciel s'embrasait comme le ferait l’enfer en ce soir de mai, rouge et sanglant. Toile cruelle sur laquelle se dessinait les protagonistes d’un procès que l’on disait plié, mais qui avait tout de même éprouvé la Blackthorn jusqu’aux viscères puisque prendre la parole avait irrémédiablement collé à ses rétines usées toute l’Horreur qui la hantait depuis Mars 2023. Si elle avait tenue à y aller seule en soufflant qu’il ne s’agissait là que d’un témoignage à transmettre, force était d’admettre que confronté au regard de Juliet et aux réminiscences de la voix d’Andrew, Cataleya avait perdue toute sa superbe. Le regard était tombé bas, un peu tremblant, et il lui avait fallu de long instant pour retrouver ses mots aussi émotifs qu’étaient subitement devenu ses entrailles puisque rongée de part et d’autre par la Vie. “C’est ça. Tu es malheureusement un aimant à emmerdes.” La voix toute ironique de son mentor ne l'avait pas quitté alors qu'elle décrivait comment elle était parvenue à enfermer un Jolan qui rodait non loin de son jardin. La façon dont, après avoir une première fois tué, il s'était précipité sur elle pour tenter de l’éventrer. Si elle n'avait dit mot sur les pensées suicidaire qui l'avait tenue en cette nui de mars, puisqu'elle trainait une âme en peine et une carcasse tout aussi fracassée, force était d'admettre qu'elles étaient venue la cueillir de nouveau lorsqu'elle avait constaté qu'elle ne trouverait pas le moindre soutient dans les yeux de Juliet, et que si Jolan l'avait dévoré, alors sans doute que son agonie aurait été moins longue que celle-ci.
"L'audience s'est bien passée." Avait-elle texté en direction de Miguel, sans pourtant signer de ces étoiles qui ponctuaient ses haut-faits. Une structure similaire à celui qui avait annoncé son retour en Ecosse la veille, après avoir rencontré ce père biologique qui avait nourri toute ses anxiétés. Des messages un peu froid mais qui s'expliquait par le stress de cette pluralité d'évènement cumulés, et qu'elle avait de toute manière prévenue une semaine avant en soufflant contre les lèvres de son aimé qu'il lui faudrait sans doute quelques jours pour assimiler la rencontre avec son père, ainsi que le procès. Pourtant, s'il y avait bien quelque chose qui dénotait dans les échanges de Pajares fiancé et fiancée, c'était cet étrange "Est-ce que tu as dit à ton père que j'étais une Villanueva ? " qui avait précédé son retour à la maison. Elle se présentait pourtant toujours Blackthorn, Cataleya, et si elle avait vocalisé plus d'une fois ses angoisses à l'idée qu'Emilio la haïsse au premier regard, ça s'était toujours fait de vive voix. Peut être parce qu'elle cherchait toujours à se rassurer, là, lové dans les iris de celui qu'elle aimait. Ou parce que chaque fois qu'elle avait voulu le faire par écrit, elle s'était sentit prise de ridicule, de honte, et avait eu tôt fait de l'effacer.
"L'audience s'est bien passée."
"Est-ce que tu accepterais de passer chez moi..?."
"Yard Manor. J'ai a te parler."
"(Ne rapporte rien, je ne pourrais rien manger)."
"(Mais j'ai besoin d'un câlin.)"
"Est-ce que tu accepterais de passer chez moi..?."
"Yard Manor. J'ai a te parler."
"(Ne rapporte rien, je ne pourrais rien manger)."
"(Mais j'ai besoin d'un câlin.)"
Le regard défenestré au plus haut de sa tour, écrasé contre les roses qui fleurissent si joliment dans le jardin, Cataleya efface ces quelques cœurs destinés à contre balancer tout l'étrange de ses messages. Elle n'était pourtant pas dupe sur la réception de ceux-ci et s'empressa de fait de rajouter que l'espagnol n'avait rien fait, comme pour chasser de son esprit que la rousse lui tenait rancœur pour quelque chose qu'il avait lui-même oublié. Les jambes se balancent pourtant nerveusement dans le vide puisqu'elle est dangereusement penché sur le rebord de sa fenêtre, une cigarette aux lèvres et le regard rougit par les larmes. Elle ne voulait pas faire ça, mais il la haïrait si elle s'essayait à fermer les yeux et faire comme si elle n'avait jamais eu connaissance de leur filiation incestueuse.
"Tu serais capable de me haïr ?"
"Ou de faire comme si jamais je n'avais existé ?"
"Parce que moi, je n'en serais pas capable Miguel. Jamais."
@Miguel Pajares
"Ou de faire comme si jamais je n'avais existé ?"
"Parce que moi, je n'en serais pas capable Miguel. Jamais."
@Miguel Pajares
- InvitéInvité
Re: Break my heart, part.2. (Miguel) terminé
Mar 21 Mai 2024 - 22:20
"L'audience s'est bien passée." Installé en tailleur dans son lit, un plan de jeu animé par magie sur un parchemin, le madrilène fronça les sourcils. Plusieurs autres messages arrivent les uns après les autres et à peine l’invitation est-elle lancée qu’il se lève, abandonnant ses plans pour l’après-midi. De toute façon, c’était Esther la coach. Pas lui. Et puis ils jouaient contre les avant-dernier de leur ligue ce week-end, pas de quoi en faire une montagne.
Si en temps normal il aurait simplement enfilé un jogging et un tee-shirt noir avant de transplaner à quelques centaines de mètre, il n’en est rien aujourd’hui. Il est nerveux sans savoir expliquer pourquoi. Les échanges avec la Blackthorn ne sont pas aussi légers qu’à l’habituée. Alors pour tromper sa nervosité, il fait un effort. Humidifier ses boucles pour les redessiner. Trouver un jeans propre et un tee-shirt vert qui lui va bien au teint. Il retourne même un tiroir pour retrouver une flagrance offerte par sa future épouse et s’en asperger copieusement.
Ca n’a pas vraiment l’effet escompté. D’autant plus alors qu’il voit les nouveaux messages qui lui son destiné. Un léger crac se fait entendre, les murs de son appartement disparaissent pour laisser place à la grille du Yard Manor qu’il repousse sans attendre.
- Cat !
S’il ne distingue pas son visage, il reconnait sans mal sa chevelure de feu, plusieurs metres plus haut, assise les jambes dans le vide. Il n’est pas à la première excentricité de Cat mais le joueur de Quidditch s’agace de ne pas avoir de balai pour la rejoindre aisément. Evidemment, il ne peut pas transplaner. Alors il rentre dans le manoir et grimpe quatre à quatre les escaliers jusqu’à la chambre de Cataleya.
- Hey Cat…
Elle n’a pas bougé. Sa cigarette semble se consummer seule. Glissant ses bras autour de ses épaules, il dépose un baiser sur le sommet de son crane.
- Je suis là…
« J’arrive dans dix minutes ».
Si en temps normal il aurait simplement enfilé un jogging et un tee-shirt noir avant de transplaner à quelques centaines de mètre, il n’en est rien aujourd’hui. Il est nerveux sans savoir expliquer pourquoi. Les échanges avec la Blackthorn ne sont pas aussi légers qu’à l’habituée. Alors pour tromper sa nervosité, il fait un effort. Humidifier ses boucles pour les redessiner. Trouver un jeans propre et un tee-shirt vert qui lui va bien au teint. Il retourne même un tiroir pour retrouver une flagrance offerte par sa future épouse et s’en asperger copieusement.
Ca n’a pas vraiment l’effet escompté. D’autant plus alors qu’il voit les nouveaux messages qui lui son destiné. Un léger crac se fait entendre, les murs de son appartement disparaissent pour laisser place à la grille du Yard Manor qu’il repousse sans attendre.
- Cat !
S’il ne distingue pas son visage, il reconnait sans mal sa chevelure de feu, plusieurs metres plus haut, assise les jambes dans le vide. Il n’est pas à la première excentricité de Cat mais le joueur de Quidditch s’agace de ne pas avoir de balai pour la rejoindre aisément. Evidemment, il ne peut pas transplaner. Alors il rentre dans le manoir et grimpe quatre à quatre les escaliers jusqu’à la chambre de Cataleya.
- Hey Cat…
Elle n’a pas bougé. Sa cigarette semble se consummer seule. Glissant ses bras autour de ses épaules, il dépose un baiser sur le sommet de son crane.
- Je suis là…
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: Break my heart, part.2. (Miguel) terminé
Mar 21 Mai 2024 - 23:19
Elle se pensait forte Cataleya. Plongeant les mains dans quelques carcasses pour donner vie à ses sortilèges ou se jouant odieusement des mâchoires lupines pour mieux les sceller. Elle se pensait solide et endurante, que plus grand chose ne pourrait l’éprouver mais tenue au-dessus du vide, la voix de Miguel comme seule corde pour ne pas tomber, Cataleya vacille entièrement. Le doux accent qui aurait dû bercer son cœur et ainsi l'apaiser ne plante que d’odieuses aiguilles dans ses artères. Quant au parfum qui l’enveloppe comme les plaids dans lesquels elle se glissait, il lui écrase d’emblée l’estomac. Le martèle jusqu’à lui faire cracher un infime soubresaut. Elle se pensait forte Cataleya, mais se sait aujourd’hui éclater comme du verre à peine oserait-elle croiser son regard. Chercher ses mots. Alors, silencieuse comme l’était la mort elle écoute ses pas se rapprocher, se raidit sous l’étreinte, se fracture sous ce genre de baiser qui pourtant lui faisait toujours redresser le visage dans un radieux sourire. “Je suis là…”
-Mig… L’appel est minuscule puisque broyé par tout ce qu’elle voulait vocaliser. Il y a tant de chose à lui dire, lui rappeler, qu’il était en tout point parfait et que jamais nulle âme ne l’avait aussi joliment aimé. Les larmes se forment et la cigarette s’écrase contre le mur; balayé comme une hérésie jusqu’aux roses en contrebas. Si les lèvres s’entrouvrent de nouveau, se sont les doigts qui se referment sur les bras de l’ancien grymm pour l’implorer de serrer un peu plus fort. De ne jamais la laisser partir. Et elle s’y accroche, petite furie rousse, avec la force du désespoir. Elle s’y accroche puisqu’elle ne sait quoi dire, mais se laisse finalement doucement peser contre le torse du madrilène pour l’inviter à la ramener à l’intérieur. Ne pouvant pourtant se résoudre à plonger dans son regard, c’est lentement que le sien dévie et se pose sur la robe immaculée qui prenait place non loin du lit. Sublimé dans toute sa poésie, gracieuse dans les détails qui fleurissait sur ses dentelles, elle était une robe sirène, comme celle qui avait séduit Miguel en cette nuit d’avril. Une robe à l’étoffe de qualité, puisque signée Pajares. En dépit de la boule qui lui écrasait le ventre depuis des mois elle avait fait le premier pas, volontaire dans l'idée de se faire accepter mais plus encore d'embrasser une famille qui n'était pas la sienne. Elle avait crû que cet infime détail aurait pu toucher Miguel lorsqu'il s'en serait aperçu.
-J’avais pris contact avec ta sœur… Je voulais…
Une main grave se pose finalement sur ses lèvres pour la faire taire, mais inexorablement l’oeil tombe sur l’alliance qui lui tendrement à son doigt pour la rassurer. Le mariage des runes de Wunjo et de Dagaz, tendrement mêlée sous les lueurs boréales… Quelle putain de farce. S’efforçant au calme, les mains de la lufkin passent sur son visage et repousse ses cheveux en arrière, tentent vaguement de les discipliner avant qu’elle ne se redresse véritablement. D’une main nerveuse elle replace la licorne au parfum de barbe à papa légèrement brulé sur le côté de son lit, et récupère le t-shirt vert qu’elle avait odieusement volé à Miguel puisqu’elle peinait à dormir sans lui depuis son retour au manoir Blackthorn. Pyjama de fortune, elle le replit une ultime fois avec un soin alloué qu’aux plus grands artéfacts. Le gardant précieusement aux creux de ses bras.
-On.. Mig. On va avoir besoin de verre. Que veux tu boire …?
Le regard est humide mais la voix verse dans une douceur toute usée, presque résignée. C’est qu’elle s’est retournée l’esprit plus d’une fois Cataleya, s’est promis de tenir le silence ou se faire oublieter pour sauvegarder cet amour qui, pourtant trop grand, lui implorait de se faire juste. Elle n’y réchapperait pas. Ils n’en réchapperaient pas. Il le fallait, Cataleya. Les mains se détachent pourtant de ce t-shirt soigneusement plié lorsqu’il approche de la porte d’entrée et, enfin, les doigts blancs de la lufkin se nouent à ceux du Pajares en cherchant son regard. Elle hésite longuement, s'essaie à un timide sourire, mais se lance en pénétrant une cuisine baignée de douce lueur. La faute aux vitraux qui tamisait tendrement la lumière.
-Tu savais que mon père et le tient se connaissait…? Et puisque la voix tremble, c'est de sa main libre que la blackthorn se saisit d'un verre, puis d'un second, puisqu'en définitive elle refuse de lâcher cette autre qu'elle craint ne plus être en droit d'effleurer. Elle s'y résout pourtant après un long moment, parce qu'il le faudra bien. Tu veux bien me faire quelque chose de fort s'il te plaît ? L'alcool est dans le placard du bas. Reprend t'elle en se hissant doucement sur le plan de travail. Souple comme l'était les chats. Elle joue nerveusement avec son alliance, pose un instant les yeux sur les bulbes qui dormaient paisiblement sur le comptoir en face avant de s'en détourner, mais qu'importe où fuit son regard tout lui rappelle ce mariage imminent et pourtant avorté.
-Miguel, amour, on.. On ne va pas se marier. Ca tombe entre les quelques centimètres qui les sépare comme du verre brisé, et c'est après un effort véritable que la rousse cherche désespérément le regard de son aimé. Elle se veut forte, désespérément forte, mais devinant son incompréhension elle éclate en un brutal sanglot qu'elle cherche aussitôt à étrangler au creux de ses mains. Je suis désolée... Je m'étais pourtant jurée de ne pas pleurer.
-Mig… L’appel est minuscule puisque broyé par tout ce qu’elle voulait vocaliser. Il y a tant de chose à lui dire, lui rappeler, qu’il était en tout point parfait et que jamais nulle âme ne l’avait aussi joliment aimé. Les larmes se forment et la cigarette s’écrase contre le mur; balayé comme une hérésie jusqu’aux roses en contrebas. Si les lèvres s’entrouvrent de nouveau, se sont les doigts qui se referment sur les bras de l’ancien grymm pour l’implorer de serrer un peu plus fort. De ne jamais la laisser partir. Et elle s’y accroche, petite furie rousse, avec la force du désespoir. Elle s’y accroche puisqu’elle ne sait quoi dire, mais se laisse finalement doucement peser contre le torse du madrilène pour l’inviter à la ramener à l’intérieur. Ne pouvant pourtant se résoudre à plonger dans son regard, c’est lentement que le sien dévie et se pose sur la robe immaculée qui prenait place non loin du lit. Sublimé dans toute sa poésie, gracieuse dans les détails qui fleurissait sur ses dentelles, elle était une robe sirène, comme celle qui avait séduit Miguel en cette nuit d’avril. Une robe à l’étoffe de qualité, puisque signée Pajares. En dépit de la boule qui lui écrasait le ventre depuis des mois elle avait fait le premier pas, volontaire dans l'idée de se faire accepter mais plus encore d'embrasser une famille qui n'était pas la sienne. Elle avait crû que cet infime détail aurait pu toucher Miguel lorsqu'il s'en serait aperçu.
-J’avais pris contact avec ta sœur… Je voulais…
Une main grave se pose finalement sur ses lèvres pour la faire taire, mais inexorablement l’oeil tombe sur l’alliance qui lui tendrement à son doigt pour la rassurer. Le mariage des runes de Wunjo et de Dagaz, tendrement mêlée sous les lueurs boréales… Quelle putain de farce. S’efforçant au calme, les mains de la lufkin passent sur son visage et repousse ses cheveux en arrière, tentent vaguement de les discipliner avant qu’elle ne se redresse véritablement. D’une main nerveuse elle replace la licorne au parfum de barbe à papa légèrement brulé sur le côté de son lit, et récupère le t-shirt vert qu’elle avait odieusement volé à Miguel puisqu’elle peinait à dormir sans lui depuis son retour au manoir Blackthorn. Pyjama de fortune, elle le replit une ultime fois avec un soin alloué qu’aux plus grands artéfacts. Le gardant précieusement aux creux de ses bras.
-On.. Mig. On va avoir besoin de verre. Que veux tu boire …?
Le regard est humide mais la voix verse dans une douceur toute usée, presque résignée. C’est qu’elle s’est retournée l’esprit plus d’une fois Cataleya, s’est promis de tenir le silence ou se faire oublieter pour sauvegarder cet amour qui, pourtant trop grand, lui implorait de se faire juste. Elle n’y réchapperait pas. Ils n’en réchapperaient pas. Il le fallait, Cataleya. Les mains se détachent pourtant de ce t-shirt soigneusement plié lorsqu’il approche de la porte d’entrée et, enfin, les doigts blancs de la lufkin se nouent à ceux du Pajares en cherchant son regard. Elle hésite longuement, s'essaie à un timide sourire, mais se lance en pénétrant une cuisine baignée de douce lueur. La faute aux vitraux qui tamisait tendrement la lumière.
-Tu savais que mon père et le tient se connaissait…? Et puisque la voix tremble, c'est de sa main libre que la blackthorn se saisit d'un verre, puis d'un second, puisqu'en définitive elle refuse de lâcher cette autre qu'elle craint ne plus être en droit d'effleurer. Elle s'y résout pourtant après un long moment, parce qu'il le faudra bien. Tu veux bien me faire quelque chose de fort s'il te plaît ? L'alcool est dans le placard du bas. Reprend t'elle en se hissant doucement sur le plan de travail. Souple comme l'était les chats. Elle joue nerveusement avec son alliance, pose un instant les yeux sur les bulbes qui dormaient paisiblement sur le comptoir en face avant de s'en détourner, mais qu'importe où fuit son regard tout lui rappelle ce mariage imminent et pourtant avorté.
-Miguel, amour, on.. On ne va pas se marier. Ca tombe entre les quelques centimètres qui les sépare comme du verre brisé, et c'est après un effort véritable que la rousse cherche désespérément le regard de son aimé. Elle se veut forte, désespérément forte, mais devinant son incompréhension elle éclate en un brutal sanglot qu'elle cherche aussitôt à étrangler au creux de ses mains. Je suis désolée... Je m'étais pourtant jurée de ne pas pleurer.
- InvitéInvité
Re: Break my heart, part.2. (Miguel) terminé
Jeu 30 Mai 2024 - 16:47
« Mig… » Il n’avait pas fallu entendre le surnom à peine chuchoté pour qu’il se rende compte que ça n’allait pas. Il n’avait pas fallu sentir sous son étreinte le corps raidi de son aimée. Le premier message de la rousse avait suffit pour mettre le madrilène en alerte. Quand il s’agissait de Cataleya, on ne badinait pas avec les alertes. Bien que dramaqueen dans l’âme, elle avait une vie et une âme assez tourmentée pour que le Pajares ne sâche jamais si on était sur une alerte de type « j’ai un peu faim » ou de type « la fin du monde est proche ».
Il ne la presse pas, parce qu’il sait à quel point c’est contreproductif. Pourtant, il sent le vent tourner et un nœud vicieux se former dans ses tripes. L’angoisse de l’ignorance est forte mais il ignore si celle du savoir sera moindre. Alors il serre plus fort, parce qu’elle le réclame tacitement. Il la serre contre son cœur comme si c’était la dernière fois.
Elle abandonne sa cigarette et pèse contre son torse si bien qu’ils se retrouvent face à face. Les larmes ont sillonné le visage de la Blackthorn mais le regard azuré ne s’accroche pas au sien. « J’avais pris contact avec ta sœur… Je voulais… » Il faut plusieurs secondes aux madrilène pour comprendre qu’elle regarde la robe et encore quelques autres pour comprendre qu’elle en parle. Il aurait été bien incapable de reconnaitre la moindre étoffe produite par son père mais il trouve l’idée mignonne et en même temps, il se demande s’il n’est pas risqué de voir cette robe avant le mariage, même si la future mariée se tenait loin du cintre. Lui qui n’était pourtant pas du genre superstitieux… Mais dans son esprit les données s’amoncèlent tant et si bien qu’il demande peut-être trop précipitamment :
- Mais qu’est ce qui t’arrives enfin !!
Il s’essaye à une caresse pour effacer le chagrin du visage de la Lufkin mais celle-ci l’en empêche, tout comme elle l’empêche d’en parler avant de s’éloigner. « On.. Mig. On va avoir besoin de verre. Que veux tu boire …? »
- Rien ! Je veux qu-
« Tu savais que mon père et le tient se connaissait…? » Le passage dans la cuisine ne change pas l’avis du madrilène. Tout au plus, il décoche un regard surpris à la Blackthorn, inconscient qu’elle parlait de son père biologique.
- Ca m’étonner-
« Tu veux bien me faire quelque chose de fort s'il te plaît ? L'alcool est dans le placard du bas. » Il deteste l’idée de lui lâcher la main à cet instant. Pendant une seconde, il pense plutôt rouler un peu de tentacula mais il abdique, se baissant pour saisir la première bouteille -tequila- qui lui passe sous la main. « Miguel, amour, on.. On ne va pas se marier. » Le shooter déborde avant que Miguel n’abandonne la liqueur ouverte sur la table centrale pour s’approcher de Cat :
- Oh Cat…
Cette fois, il ne la laisse pas le repousser. Les deux mains en coupe autour des joues blafardes de la rouquine, il s’essaye à effacer les larmes qui coulent lentement :
- Ton père l’a appris ? Comment ? C’est pas grave. On recommencera. Une autre date, un autre lieu, peut m’importe ou et quand. Quand tu seras prêtes. C’est rien.
Et comme pour lui prouver, il dépose sur ses lèvres un doux baiser qu’il converti rapidement en échange qui se veut à la fois passionné et rassurant.
Il ne la presse pas, parce qu’il sait à quel point c’est contreproductif. Pourtant, il sent le vent tourner et un nœud vicieux se former dans ses tripes. L’angoisse de l’ignorance est forte mais il ignore si celle du savoir sera moindre. Alors il serre plus fort, parce qu’elle le réclame tacitement. Il la serre contre son cœur comme si c’était la dernière fois.
Elle abandonne sa cigarette et pèse contre son torse si bien qu’ils se retrouvent face à face. Les larmes ont sillonné le visage de la Blackthorn mais le regard azuré ne s’accroche pas au sien. « J’avais pris contact avec ta sœur… Je voulais… » Il faut plusieurs secondes aux madrilène pour comprendre qu’elle regarde la robe et encore quelques autres pour comprendre qu’elle en parle. Il aurait été bien incapable de reconnaitre la moindre étoffe produite par son père mais il trouve l’idée mignonne et en même temps, il se demande s’il n’est pas risqué de voir cette robe avant le mariage, même si la future mariée se tenait loin du cintre. Lui qui n’était pourtant pas du genre superstitieux… Mais dans son esprit les données s’amoncèlent tant et si bien qu’il demande peut-être trop précipitamment :
- Mais qu’est ce qui t’arrives enfin !!
Il s’essaye à une caresse pour effacer le chagrin du visage de la Lufkin mais celle-ci l’en empêche, tout comme elle l’empêche d’en parler avant de s’éloigner. « On.. Mig. On va avoir besoin de verre. Que veux tu boire …? »
- Rien ! Je veux qu-
« Tu savais que mon père et le tient se connaissait…? » Le passage dans la cuisine ne change pas l’avis du madrilène. Tout au plus, il décoche un regard surpris à la Blackthorn, inconscient qu’elle parlait de son père biologique.
- Ca m’étonner-
« Tu veux bien me faire quelque chose de fort s'il te plaît ? L'alcool est dans le placard du bas. » Il deteste l’idée de lui lâcher la main à cet instant. Pendant une seconde, il pense plutôt rouler un peu de tentacula mais il abdique, se baissant pour saisir la première bouteille -tequila- qui lui passe sous la main. « Miguel, amour, on.. On ne va pas se marier. » Le shooter déborde avant que Miguel n’abandonne la liqueur ouverte sur la table centrale pour s’approcher de Cat :
- Oh Cat…
Cette fois, il ne la laisse pas le repousser. Les deux mains en coupe autour des joues blafardes de la rouquine, il s’essaye à effacer les larmes qui coulent lentement :
- Ton père l’a appris ? Comment ? C’est pas grave. On recommencera. Une autre date, un autre lieu, peut m’importe ou et quand. Quand tu seras prêtes. C’est rien.
Et comme pour lui prouver, il dépose sur ses lèvres un doux baiser qu’il converti rapidement en échange qui se veut à la fois passionné et rassurant.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: Break my heart, part.2. (Miguel) terminé
Jeu 30 Mai 2024 - 19:16
Elle se pensait forte Cataleya, prête à arracher le pansement d’un coup sec. Elle serrerait les dents oui, mais une seconde à peine, puis elle aurait tôt fait de relâcher les tensions accumulées dans ses muscles dans un soupir bref et soulagé. C’était juste un mauvais moment à passer se promettait-elle, sans pourtant parvenir à se convaincre de l’aspect temporaire de l’opération. Elle se pensait capable d’abréger l’agonie d’un coup vif Cataleya, sans doute cruel, mais bien moins que les laisser ramper l’un contre l’autre en se murmurant qu’ils s'aimaient du plus profond de leur être. Sans doute était-ce pour ça qu’elle s’acharnait à le couper, à se défaire de ces gestes aussi nécessaires que salvateurs, puisqu’elle n’avait définitivement pas le droit de laisser ça traîner. Il lui fallait achever la Bête. Ne pas vaciller devant le regard de cet amour si pur que, l’espace d’un an, elle avait crû être en droit d’avoir sa fin heureuse. Le droit, après avoir essuyé tant d’horreur, de reprendre son souffle tout contre ce cœur qui berçait ses nuits et se jurer que tout été fini. Elle était enfin parvenue à lâcher prise, à accepter l’idée que peut-être, oui, elle pouvait vivre loin du chemin sur lequel elle se tenait immobile puisque terrifiée. Elle l’avait suivi, tout d’abord craintive puis pleinement excitée, et s’était projetée dans un avenir qui lui avqit souvent semblé mort et gris. Elle s’était crû capable de tout plaquer pour le suivre, et elle l’aurait fait. Elle avait passé ce foutu cap où, pour lui, elle aurait bien pu tout sacrifier.
“Oh Cat…” Mais elle se tient là, Cataleya, avec ses mots aux allures de poignard sous les dents, incapable de porter le moindre coup quand tout pourtant lui hurle de le faire. Incapable d’être forte quand pourtant il le faudrait. Elle ne trouve pas la force de repousser ses gestes et, le visage prit en coupe entre les mains de cet ange véritable, le coeur se brise plus qu’il ne l’était déjà. Elle entrouvre les lèvres, voudrait désespérément lui expliquer, mais ne trouve pas le courage de lui assurer que prendre en chasse ses larmes était vain car d’autres viendront à couler. Mais plus que tout, elle ne trouve pas le courage d’honorer la promesse qu’elle s’était faite et répété : “ne le laisse pas t’embrasser” puisqu’il en vomirait jusqu’à la bile lorsqu’il réaliserait la nature toute incestueuse du geste. Ne le laisse pas t’embrasser Cat. Mais les pupilles tremblent autant que les mains, et l’âme ressent désastreusement le besoin de se rassurer. De goûter une dernière fois à ce petit bout d’Eden avant d’en être chassé alors, faible, elle se raccroche à ces lèvres. Elle y répond avec la force du désespoir, petite Villanueva, y glissant tout l’amour qu’elle pouvait éprouver puisque jamais plus elle ne pourrait le témoigner. L’espace d’une seconde, les doigts remontent le long de ceux de Miguel pour le dissuader de partir. S’y accroche, ou du moins s’y raccroche, se promettant qu’elle n’avait qu’à hocher la tête et oui, appuyer le fait que le mariage n’était que décalé. Qu’il lui suffirait de courir jusqu’à chez Andrew, tambouriner à sa porte pour l’implorer de l’oublietter, à genoux s’il le fallait, et que tout irait pour le mieux. Il suffisait de mentir, juste un peu, rien de plus simple pour l’Infante d’Aloysius et Claudia. Mais les mains descendent doucement celles de Miguel, les lèvres se soustraient sans précipitation aucune, et doucement le front vient peser contre celui du Pajares.
-Je l’étais, prête. Murmure t’elle tout contre ses lèvres. Pour toi j’aurai bravé l’enfer. N’importe où je… Mig...
Elle l’aurai suivi en Espagne, au Bresil, aux Etats-unis s’il le fallait. Elle aurait adopté le nom Pajares en priant pour que ses frères le comprennent, mais ne se serait pas retourné. Dès Janvier elle s’était faite à cette idée, et tout doucement elle s’était projetée. D’une main douce elle effleure la joue de Miguel mais se ravise, essuie ses propres larmes à la place pour se donner du courage. L’inspiration chasse les derniers tremblement de la voix et, de nouveau, le constat claque entre elle et lui.
-Miguel, il n’y aura pas de mariage. Qu’importe la date ou le lieu, on ne peut simplement pas se marier. Mais craignant soudainement qu’il y voit là un sursaut puriste, les mains rattrapent son visage avec la délicatesse des anges. Tu m’as aimé, et tu n’aurais pas pu m’aimer de la plus belle des manières. Tu as été le plus pur des enchantements, le plus parfait des… Bon sang… Mais Fernando et moi avons longuement parlé de tes parents. De ta mère, surtout. Mig.. C’était une Villanueva elle aussi. Ma tante.
Craignant un mouvement brusque, les mains daignent finalement se reposer sur ses cuisses. Sagement. “Je suis désolé…”
Désolé de l'avoir embrassé. Désolé de l'avoir aimé. Désolé d'avoir persisté à vouloir rencontrer ce père quand tout pourtant été parfait. Désolé de ne pas avoir comprit plus tôt que Miguel était tout ce dont elle avait besoin et que jamais elle n'aurait dû rentrer au manoir Blackthorn. Que la première fois qu'elle avait réalisé son existence, dans les vestiaires des grymms, au lieu de le juger de haut en bas avec une mine de dégoût, elle aurait dû le réaliser, oui, qu'il était là l'homme de sa vie. Désolé de lui en avoir fait autant bavé, d'avoir été si compliqué, de.. Les mains se portent de nouveau à ses lèvres et, dans un ultime sanglot elle s'évertue à s'excuser de nouveau. L'implorant de ne pas la haïr lorsque les larmes lui permettait d'articuler autre chose que des excuses devenue frénétiques.
“Oh Cat…” Mais elle se tient là, Cataleya, avec ses mots aux allures de poignard sous les dents, incapable de porter le moindre coup quand tout pourtant lui hurle de le faire. Incapable d’être forte quand pourtant il le faudrait. Elle ne trouve pas la force de repousser ses gestes et, le visage prit en coupe entre les mains de cet ange véritable, le coeur se brise plus qu’il ne l’était déjà. Elle entrouvre les lèvres, voudrait désespérément lui expliquer, mais ne trouve pas le courage de lui assurer que prendre en chasse ses larmes était vain car d’autres viendront à couler. Mais plus que tout, elle ne trouve pas le courage d’honorer la promesse qu’elle s’était faite et répété : “ne le laisse pas t’embrasser” puisqu’il en vomirait jusqu’à la bile lorsqu’il réaliserait la nature toute incestueuse du geste. Ne le laisse pas t’embrasser Cat. Mais les pupilles tremblent autant que les mains, et l’âme ressent désastreusement le besoin de se rassurer. De goûter une dernière fois à ce petit bout d’Eden avant d’en être chassé alors, faible, elle se raccroche à ces lèvres. Elle y répond avec la force du désespoir, petite Villanueva, y glissant tout l’amour qu’elle pouvait éprouver puisque jamais plus elle ne pourrait le témoigner. L’espace d’une seconde, les doigts remontent le long de ceux de Miguel pour le dissuader de partir. S’y accroche, ou du moins s’y raccroche, se promettant qu’elle n’avait qu’à hocher la tête et oui, appuyer le fait que le mariage n’était que décalé. Qu’il lui suffirait de courir jusqu’à chez Andrew, tambouriner à sa porte pour l’implorer de l’oublietter, à genoux s’il le fallait, et que tout irait pour le mieux. Il suffisait de mentir, juste un peu, rien de plus simple pour l’Infante d’Aloysius et Claudia. Mais les mains descendent doucement celles de Miguel, les lèvres se soustraient sans précipitation aucune, et doucement le front vient peser contre celui du Pajares.
-Je l’étais, prête. Murmure t’elle tout contre ses lèvres. Pour toi j’aurai bravé l’enfer. N’importe où je… Mig...
Elle l’aurai suivi en Espagne, au Bresil, aux Etats-unis s’il le fallait. Elle aurait adopté le nom Pajares en priant pour que ses frères le comprennent, mais ne se serait pas retourné. Dès Janvier elle s’était faite à cette idée, et tout doucement elle s’était projetée. D’une main douce elle effleure la joue de Miguel mais se ravise, essuie ses propres larmes à la place pour se donner du courage. L’inspiration chasse les derniers tremblement de la voix et, de nouveau, le constat claque entre elle et lui.
-Miguel, il n’y aura pas de mariage. Qu’importe la date ou le lieu, on ne peut simplement pas se marier. Mais craignant soudainement qu’il y voit là un sursaut puriste, les mains rattrapent son visage avec la délicatesse des anges. Tu m’as aimé, et tu n’aurais pas pu m’aimer de la plus belle des manières. Tu as été le plus pur des enchantements, le plus parfait des… Bon sang… Mais Fernando et moi avons longuement parlé de tes parents. De ta mère, surtout. Mig.. C’était une Villanueva elle aussi. Ma tante.
Craignant un mouvement brusque, les mains daignent finalement se reposer sur ses cuisses. Sagement. “Je suis désolé…”
Désolé de l'avoir embrassé. Désolé de l'avoir aimé. Désolé d'avoir persisté à vouloir rencontrer ce père quand tout pourtant été parfait. Désolé de ne pas avoir comprit plus tôt que Miguel était tout ce dont elle avait besoin et que jamais elle n'aurait dû rentrer au manoir Blackthorn. Que la première fois qu'elle avait réalisé son existence, dans les vestiaires des grymms, au lieu de le juger de haut en bas avec une mine de dégoût, elle aurait dû le réaliser, oui, qu'il était là l'homme de sa vie. Désolé de lui en avoir fait autant bavé, d'avoir été si compliqué, de.. Les mains se portent de nouveau à ses lèvres et, dans un ultime sanglot elle s'évertue à s'excuser de nouveau. L'implorant de ne pas la haïr lorsque les larmes lui permettait d'articuler autre chose que des excuses devenue frénétiques.
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Re: Break my heart, part.2. (Miguel) terminé
Mar 11 Juin 2024 - 20:50
Même lui le goute sur ses lèvre, l’amertume du desespoir. Sans pouvoir la définir, sans pouvoir le comprendre. Il n’y a que cette sensation indéfinissable. Ils ont pourtant échangé mille baiser. Il pensait tous les connaître. Ceux qu’elle utilisait pour faire taire sa bêtise. Ceux qui suppliaient de l’emmener dans sa chambre pour que plus jamais Charlie ne les surprenne. Mais jamais il n’avait gouté à celui-là… Et ce n’était pas qu’il ne l’appréciait pas non. Les baisers de la rouquine étaient plus divins les uns que les autres… Mais celui là lui donnait l’impression que le monde allait s’effondrer.
« Je l’étais, prête. Pour toi j’aurai bravé l’enfer. N’importe où je… Mig… » Front contre front, elle parle au passé. Et le coeur du madrilène se serre parce qu’il devine la suite. Saoirse avait commencé à parler au passer. Althéa aussi. Ca n’augurait rien de bon, n’est ce pas, quand celle que vous aimez infiniment commence à parler au passé…
Dès lors il se fait violence pour ne pas reculer. Il se croit prêt à encaisser le coup. Il se tient près à user des meilleurs arguments pour la convaincre. Il ne va pas abandonner. II ne peut pas envisager d’abandonner. Il aime cette femme plus que quiconque et il n’imagine pas un jour pouvoir aimer qui que ce soit d’autre. Il n’imagine pas qu’une autre femme puisse ravir son coeur, le rendre littéralement fou, comme elle avait pu le faire. Il est prêt à se battre et déjà les mains du Pajares récupèrent les mains de la Blackthorn dans les siennes.
« Tu m’as aimé, et tu n’aurais pas pu m’aimer de la plus belle des manières. Tu as été le plus pur des enchantements, le plus parfait des… Bon sang… » Mais ? Il y avait forcément un mais. Là. Quelque-part. Tapis dans l’ombre crasse. Il y avait forcément quelque-chose pour contre-balancer tout ça. Qu’est ce qui pouvait la convaincre de renoncer à tout cela. Son père forcément… Qui d’autre qu’un Blackthorn pour… « De ta mère, surtout. »
Le coeur semble s’arrêter. Personne jamais ne mentionne sa mère. Pas même lui. Et pour cause, il n’y a rien a en dire. Il ne sait rien d’elle et sans dire qu’il n’a jamais voulu savoir, il s’est contenté de cet état de fait toute sa vie. Le corps de Miguel est figé tandis qu’il essaye vainement de traiter l’information donnée. « Je suis désolé… »
- Quoi ?
Il se redresse doucement, laissant l’incompréhension inonder ses traits. Il n’a pas compris. L’esprit ne peut aller au delà du fait que Cataleya parle de sa mère, loin d’avoir su faire le lien avec les Villanueva. Les sourcils se froncent.
- Je n’ai pas-
« C’était une Villanueva elle aussi. » Les neurones se touchent enfin. Les mains du madrilène lâchent soudainement celles de sa cousine.
- Tu plaisantes ?
Il avait déjà le goût de l’enfer sur les lèvres.
- Tu plaisantes Cataleya !?
Le ton est pressant. Il ne l'appelait jamais Cataleya.
« Je l’étais, prête. Pour toi j’aurai bravé l’enfer. N’importe où je… Mig… » Front contre front, elle parle au passé. Et le coeur du madrilène se serre parce qu’il devine la suite. Saoirse avait commencé à parler au passer. Althéa aussi. Ca n’augurait rien de bon, n’est ce pas, quand celle que vous aimez infiniment commence à parler au passé…
Dès lors il se fait violence pour ne pas reculer. Il se croit prêt à encaisser le coup. Il se tient près à user des meilleurs arguments pour la convaincre. Il ne va pas abandonner. II ne peut pas envisager d’abandonner. Il aime cette femme plus que quiconque et il n’imagine pas un jour pouvoir aimer qui que ce soit d’autre. Il n’imagine pas qu’une autre femme puisse ravir son coeur, le rendre littéralement fou, comme elle avait pu le faire. Il est prêt à se battre et déjà les mains du Pajares récupèrent les mains de la Blackthorn dans les siennes.
« Tu m’as aimé, et tu n’aurais pas pu m’aimer de la plus belle des manières. Tu as été le plus pur des enchantements, le plus parfait des… Bon sang… » Mais ? Il y avait forcément un mais. Là. Quelque-part. Tapis dans l’ombre crasse. Il y avait forcément quelque-chose pour contre-balancer tout ça. Qu’est ce qui pouvait la convaincre de renoncer à tout cela. Son père forcément… Qui d’autre qu’un Blackthorn pour… « De ta mère, surtout. »
Le coeur semble s’arrêter. Personne jamais ne mentionne sa mère. Pas même lui. Et pour cause, il n’y a rien a en dire. Il ne sait rien d’elle et sans dire qu’il n’a jamais voulu savoir, il s’est contenté de cet état de fait toute sa vie. Le corps de Miguel est figé tandis qu’il essaye vainement de traiter l’information donnée. « Je suis désolé… »
- Quoi ?
Il se redresse doucement, laissant l’incompréhension inonder ses traits. Il n’a pas compris. L’esprit ne peut aller au delà du fait que Cataleya parle de sa mère, loin d’avoir su faire le lien avec les Villanueva. Les sourcils se froncent.
- Je n’ai pas-
« C’était une Villanueva elle aussi. » Les neurones se touchent enfin. Les mains du madrilène lâchent soudainement celles de sa cousine.
- Tu plaisantes ?
Il avait déjà le goût de l’enfer sur les lèvres.
- Tu plaisantes Cataleya !?
Le ton est pressant. Il ne l'appelait jamais Cataleya.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
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Re: Break my heart, part.2. (Miguel) terminé
Mar 11 Juin 2024 - 21:26
Cataleya. Si la Blackthorn avait armé ses mots et plongé par delà les entrailles du brun pour en harponner le cœur, cette seule appellation, pourtant banale, lui avait rendu le coup avec autant de force. Alors, une main tremblante posée sur ses lèvres, la lufkin observe son monde s’écrouler. Tout en elle lui hurlait de se prostré dans un coin en attendant que passe le cataclysme, de se presser contre des bras qui la refuserait systématiquement puisque dégoutés, mais qu’elle jurait aimer. Tout en elle lui hurlait de fuir ou le rattraper et pourtant, abaissant doucement sa main pour feindre la force quand tout en elle vacillait, l’Infante de Claudia se promit de jouer les pillier. Elle n’avait pas le droit de craquer puisqu’en tout point, oui, elle voyait déjà Miguel s’effondrer. Les lèvres ne parviennent pourtant pas à émettre le moindre son et le regard est sans doute trop embrumé pour qu’elle perçoive toute l’urgence qui étreint son aimé, pourtant elle finit par secouer sobrement la tête et s’éclaircir la voix.
-Sans doute vaut-il mieux que tu ais cette discussion avec ton père, plutôt qu’avec moi. Je n’ai pas plus d’information à t’apporter.
Les mains se serrent douloureusement pour ne plus trembler mais le regard éprouve les plus grande peine à ramper jusqu’à celui du madrilène pour s’y lover. Elle n’y voit que des ruines, leurs ruines, alors le corps se coule jusqu’à poser pied à terre et s’essaie à se rapprocher. Timidement la main esquisse un contact, tout juste posé sur l’avant bras mais s’attend pourtant à voler. Elle voudrait désastreusement lui promettre que tout irait bien, que leur fin n’arrêterait pas le monde de tourner et que, un beau jour, ils s'épanouiront l’un et l’autre ailleurs. Pourtant, elle était bien incapable de s’en convaincre. Elle s’était tant accroché à lui que s’en défaire lui semblait insurmontable, et que sans ses lèvres posées sur sa joue au petit matin elle ne pourrait décemment plus affronter le monde et ses atrocités. C’était décidément trop beau pour qu’il n’y ait pas de vice caché.
-Miguel, regarde moi s’il te plaît.
Murmure t’elle à peine, tentant désespérément de rattraper son âme avant qu’elle ne se brise comme un miroir au sol. Si la main se recule, le regard le cherche inlassablement. Que pouvait-elle lui dire ? “T'inquiète, on sera toujours amis ?” Elle rirait certainement nerveusement en repensant à tout ce qu’elle aurait définitivement pu dire en ce lieu, lorsque l’insomnie et les larmes la tourmenterait cette nuit. Sans doute se maudirait-elle de ne pas lui avoir répété qu’il était quelqu’un de merveilleux, bien plus qu’il ne le croyait, et qu’en définitive il se devait de trouver un amour tout aussi merveilleux qu’il l’était, mais elle était bien incapable de supporter l’idée seule qu’il puisse nicher dans les bras d’une autre à cet instant précis. Il le faudrait, pourtant. Et ça arrivera forcément.
Inspirant profondément, la rousse s’essaye à un sourire mais celui-ci ne tient qu’une seconde ou deux, s’effondrant au profit d’une voix aussi douce qu’elle se voulait calme.
-Assis toi, je vais commencer à rassembler tes affaires et..
Et...
Et.
Et ce serait la fin.
D'un geste sans défaut elle lui tend le shooter pour lui faire passer le gout de ses lèvres et s'en serre un pour se donner un peu de courage. Plus vraiment capable d'observer son reflet dans les yeux ambrés du Pajares.
-Sans doute vaut-il mieux que tu ais cette discussion avec ton père, plutôt qu’avec moi. Je n’ai pas plus d’information à t’apporter.
Les mains se serrent douloureusement pour ne plus trembler mais le regard éprouve les plus grande peine à ramper jusqu’à celui du madrilène pour s’y lover. Elle n’y voit que des ruines, leurs ruines, alors le corps se coule jusqu’à poser pied à terre et s’essaie à se rapprocher. Timidement la main esquisse un contact, tout juste posé sur l’avant bras mais s’attend pourtant à voler. Elle voudrait désastreusement lui promettre que tout irait bien, que leur fin n’arrêterait pas le monde de tourner et que, un beau jour, ils s'épanouiront l’un et l’autre ailleurs. Pourtant, elle était bien incapable de s’en convaincre. Elle s’était tant accroché à lui que s’en défaire lui semblait insurmontable, et que sans ses lèvres posées sur sa joue au petit matin elle ne pourrait décemment plus affronter le monde et ses atrocités. C’était décidément trop beau pour qu’il n’y ait pas de vice caché.
-Miguel, regarde moi s’il te plaît.
Murmure t’elle à peine, tentant désespérément de rattraper son âme avant qu’elle ne se brise comme un miroir au sol. Si la main se recule, le regard le cherche inlassablement. Que pouvait-elle lui dire ? “T'inquiète, on sera toujours amis ?” Elle rirait certainement nerveusement en repensant à tout ce qu’elle aurait définitivement pu dire en ce lieu, lorsque l’insomnie et les larmes la tourmenterait cette nuit. Sans doute se maudirait-elle de ne pas lui avoir répété qu’il était quelqu’un de merveilleux, bien plus qu’il ne le croyait, et qu’en définitive il se devait de trouver un amour tout aussi merveilleux qu’il l’était, mais elle était bien incapable de supporter l’idée seule qu’il puisse nicher dans les bras d’une autre à cet instant précis. Il le faudrait, pourtant. Et ça arrivera forcément.
Inspirant profondément, la rousse s’essaye à un sourire mais celui-ci ne tient qu’une seconde ou deux, s’effondrant au profit d’une voix aussi douce qu’elle se voulait calme.
-Assis toi, je vais commencer à rassembler tes affaires et..
Et...
Et.
Et ce serait la fin.
D'un geste sans défaut elle lui tend le shooter pour lui faire passer le gout de ses lèvres et s'en serre un pour se donner un peu de courage. Plus vraiment capable d'observer son reflet dans les yeux ambrés du Pajares.
- InvitéInvité
Re: Break my heart, part.2. (Miguel) terminé
Mer 26 Juin 2024 - 16:47
L’amertume de ses lèvres avait sournoisement migré vers l'entièreté de son palais, lui offrant un goût ferreux qui appelait une nausée plus intense que toutes celles qu’il avait déjà connues. Ca y est, il avait compris. Il avait bien compris mais il ne voulait pas y croire. Pourtant, avait lâché ses mains, reculant d’un pas. Comme si l’inceste commençait dans ces doigts entrelacés. Dans l'ersatz de proximité qu’ils partageaient à cet instant. Dans le doute. Dans l’horreur.
Il est bien obligé d’y croire, pourtant. Si l’héritière de la rose noire s’était révélée une bonne comédienne, le madrilène n’était que trop conscient qu’on ne pouvait feindre d’une telle détresse. C’est pourquoi il reste sur place, interdit. Comme si le moindre mot, le moindre souffle risquerait d’aggraver cette situation déjà cauchemardesque. Et si la rousse se veut rassurante, le madrilène se retire brusquement, ne supportant plus le moindre contact.
Il y en avait eu des contacts. On ne pouvait les compter. Un nombre ridiculement excessif. Partout. Tout le temps. Dans des lieux et des endroits parfaitement inappropriés. L’Eden faîte femme. Le septième ciel à portée de main. Ces souvenirs idylliques qui soudainement se transforment en amas immonde et nauséeuse dans l’esprit du Pajares. Le poing serré se pose contre ses lèvres, comme pour épargner la Blackthorn de ce qui pourrait lui échapper d’infâme.
“Miguel, regarde moi s’il te plaît.” Il est bien incapable de la regarder. Le regard s’accroche à tout sauf aux prunelles céruléennes de celle qu’il aimait. Avait aimé. Il est incapable de la regarder dans les yeux, craignant de creuser un peu plus le fossé qui les séparait désormais. “Assis toi, je vais commencer à rassembler tes affaires et..”
Vainement étouffé, le sanglot éclate. La colère, le dégoût, l’incompréhension, la douleur, la perte. Tous cela dans un seul et unique sanglot qu’il est incapable de réprimer. Il ne s’assoit pas mais s’adosse au plan de travail; serrant entre ses doigts blanchis le rebord de marbre, fixant le parquet vieilli.
Il considère quelques secondes le shooter tendu avant de l’avaler d’un trait et aussitôt il en désire un deuxième. Un dixième, même. Tout, n’importe quoi, pour engourdir le surplus d’émotions qui l’habitaient.
- Comment c’est possible !? Comment on a pu passer à travers… ça…
Colère dans l’exclamation. Dégoût à peine voilé dans le dernier mot. Le Pajares aurait volontiers brûlé le monde entier à cet instant, à commencer par ses draps. Mais c’était vers Emilio Pajares que se dirigeait cette rancoeur assassine.
Il est bien obligé d’y croire, pourtant. Si l’héritière de la rose noire s’était révélée une bonne comédienne, le madrilène n’était que trop conscient qu’on ne pouvait feindre d’une telle détresse. C’est pourquoi il reste sur place, interdit. Comme si le moindre mot, le moindre souffle risquerait d’aggraver cette situation déjà cauchemardesque. Et si la rousse se veut rassurante, le madrilène se retire brusquement, ne supportant plus le moindre contact.
Il y en avait eu des contacts. On ne pouvait les compter. Un nombre ridiculement excessif. Partout. Tout le temps. Dans des lieux et des endroits parfaitement inappropriés. L’Eden faîte femme. Le septième ciel à portée de main. Ces souvenirs idylliques qui soudainement se transforment en amas immonde et nauséeuse dans l’esprit du Pajares. Le poing serré se pose contre ses lèvres, comme pour épargner la Blackthorn de ce qui pourrait lui échapper d’infâme.
“Miguel, regarde moi s’il te plaît.” Il est bien incapable de la regarder. Le regard s’accroche à tout sauf aux prunelles céruléennes de celle qu’il aimait. Avait aimé. Il est incapable de la regarder dans les yeux, craignant de creuser un peu plus le fossé qui les séparait désormais. “Assis toi, je vais commencer à rassembler tes affaires et..”
Vainement étouffé, le sanglot éclate. La colère, le dégoût, l’incompréhension, la douleur, la perte. Tous cela dans un seul et unique sanglot qu’il est incapable de réprimer. Il ne s’assoit pas mais s’adosse au plan de travail; serrant entre ses doigts blanchis le rebord de marbre, fixant le parquet vieilli.
Il considère quelques secondes le shooter tendu avant de l’avaler d’un trait et aussitôt il en désire un deuxième. Un dixième, même. Tout, n’importe quoi, pour engourdir le surplus d’émotions qui l’habitaient.
- Comment c’est possible !? Comment on a pu passer à travers… ça…
Colère dans l’exclamation. Dégoût à peine voilé dans le dernier mot. Le Pajares aurait volontiers brûlé le monde entier à cet instant, à commencer par ses draps. Mais c’était vers Emilio Pajares que se dirigeait cette rancoeur assassine.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: Break my heart, part.2. (Miguel) terminé
Dim 30 Juin 2024 - 21:02
Le poing serré faisait mal puisqu’il s’était posé sur les lèvres de Miguel comme pour lui épargner de vomir. De la bile, des mots, peut-être même des regrets concernant leur entière relation. Pourtant la douleur n’était rien en comparaison de celle qui lui perça les poumons lorsqu’un sanglot, unique, fut porter à l’attention de la Blackthorn. Le pas s’était intuitivement rapproché, incapable de rester de marbre devant la détresse de celui qu’elle aimait et pourtant incapable de s’en approcher puisque tout dans le language corporel du Pajares le lui interdisait. Il la repousserait et cette seule idée la consumait à petit feu, quand bien même elle s’était jurée y être préparée. Elle ne l’était pas, et les traits déformés de Miguel le lui prouvèrent plus d’une fois puisqu’elle se sentait déjà fébrile, terreur Blackthorn, condamnée à s’adosser à un meuble pour ne pas chuter. Mig… Elle voudrait l'appeler mais ses mots la figent dans toute l’horreur qu’ils dégagent. “Ca”. Ainsi donc était-ce là le résumé de leur histoire, tenu en deux lettres à vomir. La main de la Blackthorn se porte à ses lèvres pour taire sa détresse puisqu’elle se sentait capable d’implorer l’espagnol de ne pas ainsi sâlir toute la beauté qu’avait vêtu leur idylle. Un amour contre-nature, et un thème sur lequel il était vain de débattre puisque si la Blackthorn avait normalisé l’inceste car adopté par un couple rendu infertile par celui-ci, et promise à ses quatres ans à son cousin, elle s’était trop souvent disputé avec Miguel pour envisager gagner la guerre sur ce terrain là, et encore moins quand il empestait la colère. La haïssait-il déjà ?
Prenant appui sur le meuble pour se donner une impulsion vers la bouteille, Cataleya serre un second verre à l’ancien grymm et porte le goulot à ses lèvres puisqu’elle savait qu’il ne resterait pas et qu’il était inconscient de le laisser transplaner ivre. Il aurait de quoi sombrer chez lui et refuserait de toute manière un naufrage à deux. Même si elle lui proposait de dormir sur le canapé. Claquant la bouteille tout près d’elle, la Blackthorn se saisit de sa baguette pour invoquer un carton dans lequel elle place soigneusement le t-shirt vert qu’elle avait trop de fois porté. Etait-ce judicieux ? Il le brulerait certainement maintenant qu’il portait son odeur. Les lavages intempestifs la gommeraient, mais pas les souvenirs qui y étaient rattachés et là encore, la seule idée qu’il puisse en arriver à de telle extrémité la poignarda en plein coeur. Etait-ce là tout ce qu’elle laisserait derrière elle ? Un goût amer en bouche et des frissons de dégoût ?
-Mig…
Elle a la voix qui tremble, elle qui se voulait forte, mais tente désespérément de balayer les larmes qui affluent en tournant le dos à celui auquel elle était fiancée. Que pouvait-elle bien lui dire pour l'apaiser ? Rien. Tout bonnement rien. C’était une tempête qu’ils auraient à affronter seuls puisque maintenant séparés par ces odieux mètres.
-Je ne sais pas… Le pourcentage de chance pour que ta mère et mon père… Elle se tait puisque rappeler cette idée au madrilène pourrait d’autant plus le braquer et préfère doucement ranger les invitations de mariage, soigneusement pliée en grue, pour lui épargner la vue de ce mariage avorté à quinze jour de son terme. “Est-ce qu’il y a un quelconque intérêt à ce que je te rendre tes affaires ou vas tu les jeter ?” Se hasarde t’elle en séchant une fois pour toute ses larmes. “Que je sache si je fais ça dans la demi-heure ou si ça peut attendre demain...”
Parce qu'elle n'était plus si sûre de pouvoir s'atteler à cette tache maintenant qu'elle pouvaient lire les réactions de Miguel du coin de l'oeil.
Prenant appui sur le meuble pour se donner une impulsion vers la bouteille, Cataleya serre un second verre à l’ancien grymm et porte le goulot à ses lèvres puisqu’elle savait qu’il ne resterait pas et qu’il était inconscient de le laisser transplaner ivre. Il aurait de quoi sombrer chez lui et refuserait de toute manière un naufrage à deux. Même si elle lui proposait de dormir sur le canapé. Claquant la bouteille tout près d’elle, la Blackthorn se saisit de sa baguette pour invoquer un carton dans lequel elle place soigneusement le t-shirt vert qu’elle avait trop de fois porté. Etait-ce judicieux ? Il le brulerait certainement maintenant qu’il portait son odeur. Les lavages intempestifs la gommeraient, mais pas les souvenirs qui y étaient rattachés et là encore, la seule idée qu’il puisse en arriver à de telle extrémité la poignarda en plein coeur. Etait-ce là tout ce qu’elle laisserait derrière elle ? Un goût amer en bouche et des frissons de dégoût ?
-Mig…
Elle a la voix qui tremble, elle qui se voulait forte, mais tente désespérément de balayer les larmes qui affluent en tournant le dos à celui auquel elle était fiancée. Que pouvait-elle bien lui dire pour l'apaiser ? Rien. Tout bonnement rien. C’était une tempête qu’ils auraient à affronter seuls puisque maintenant séparés par ces odieux mètres.
-Je ne sais pas… Le pourcentage de chance pour que ta mère et mon père… Elle se tait puisque rappeler cette idée au madrilène pourrait d’autant plus le braquer et préfère doucement ranger les invitations de mariage, soigneusement pliée en grue, pour lui épargner la vue de ce mariage avorté à quinze jour de son terme. “Est-ce qu’il y a un quelconque intérêt à ce que je te rendre tes affaires ou vas tu les jeter ?” Se hasarde t’elle en séchant une fois pour toute ses larmes. “Que je sache si je fais ça dans la demi-heure ou si ça peut attendre demain...”
Parce qu'elle n'était plus si sûre de pouvoir s'atteler à cette tache maintenant qu'elle pouvaient lire les réactions de Miguel du coin de l'oeil.
- InvitéInvité
Re: Break my heart, part.2. (Miguel) terminé
Jeu 18 Juil 2024 - 21:40
De dégoût demeurait, sournois. Le shooter avait réussi à dissimuler la nausée qui l’habitait, mais quelques secondes à peine. Il aurait fallu plusieurs litres de tequila pour que Miguel l’oublie, ce dégoût. Et il était presque sûr qu’il reviendrait. Toujours. Pour toujours. A chaque fois que ses pensées s’égareraient près de celle qu’il avait si profondément aimée.
Mais désormais, la colère s’était immiscée dans le cœur du madrilène et elle était si intense qu’il aurait pu brûler chaque centimètre carré de cette pièce si son père avait pu en faire partie. Emilio qui avait si rigoureusement dissimulé la moindre information concernant sa mère. Emilio qui avait si intensément protégé le secret de sa naissance, usant de la crainte et des menaces lorsque son fils soufflait le moindre mot, la moindre question à ce sujet. S’il avait su. Ne serait-ce eu qu' un doute. Jamais au grand jamais il n’aurait lié ce genre de relation avec Cataleya. “Je ne sais pas… Le pourcentage de chance pour que ta mère et mon père…”
- Tais toi.
Ça sonnait plus comme une supplique que comme un ordre. Il ne pouvait pas l’entendre. Il ne pouvait pu l’entendre où alors la bile continuerait inlassablement de s’accumuler dans le fond de sa gorge et il finirait par vomir tripes et boyaux sur le carrelage éclaté de cette cuisine.
Il releva les yeux pour l’observer plusieurs secondes alors qu’elle empilait ses affaires. Leurs affaires. Ils avaient tant en commun, il faudrait une cheminée autrement plus grande que celle du Yard Manor pour tout réduire en cendre. “Est-ce qu’il y a un quelconque intérêt à ce que je te rende tes affaires ou vas-tu les jeter ?” Il ne voulait rien récupérer. Tout ce qui pourrait lui rappeler leur relation devait disparaître séance tenante.
- Laisse tomber.
C’était tout ce qu’il restait à faire. Sur ces mots, Il quitta la pièce. Puis l’étage. Puis le Manoir. Et il transplana.
Mais désormais, la colère s’était immiscée dans le cœur du madrilène et elle était si intense qu’il aurait pu brûler chaque centimètre carré de cette pièce si son père avait pu en faire partie. Emilio qui avait si rigoureusement dissimulé la moindre information concernant sa mère. Emilio qui avait si intensément protégé le secret de sa naissance, usant de la crainte et des menaces lorsque son fils soufflait le moindre mot, la moindre question à ce sujet. S’il avait su. Ne serait-ce eu qu' un doute. Jamais au grand jamais il n’aurait lié ce genre de relation avec Cataleya. “Je ne sais pas… Le pourcentage de chance pour que ta mère et mon père…”
- Tais toi.
Ça sonnait plus comme une supplique que comme un ordre. Il ne pouvait pas l’entendre. Il ne pouvait pu l’entendre où alors la bile continuerait inlassablement de s’accumuler dans le fond de sa gorge et il finirait par vomir tripes et boyaux sur le carrelage éclaté de cette cuisine.
Il releva les yeux pour l’observer plusieurs secondes alors qu’elle empilait ses affaires. Leurs affaires. Ils avaient tant en commun, il faudrait une cheminée autrement plus grande que celle du Yard Manor pour tout réduire en cendre. “Est-ce qu’il y a un quelconque intérêt à ce que je te rende tes affaires ou vas-tu les jeter ?” Il ne voulait rien récupérer. Tout ce qui pourrait lui rappeler leur relation devait disparaître séance tenante.
- Laisse tomber.
C’était tout ce qu’il restait à faire. Sur ces mots, Il quitta la pièce. Puis l’étage. Puis le Manoir. Et il transplana.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Break my heart, part.2. (Miguel) terminé
Ven 19 Juil 2024 - 18:15
Un goût de gerbe, c'est tout ce qu'elle laisserait. Tout ce que laisserait leur idylle derrière elle, à quinze jours du mariage. Bien loin de toute la beauté qui avait pu fleurir entre leur main, des trésors de douceur et communication qui avait puisé leur force sur leur amour, il ne restait ce soir que de la colère et du dégoût. Miguel n’avait pas à verbaliser ce qui le rongeait ; Tout en lui le hurlait bien mieux que les cris ou vomissement intempestif. Et cette colère qui palpitait sur sa tempe, était-elle autodirigée ou la prenait-elle pour cible ?
-Mig… un glapissement tout juste posé sur les lèvres, elle l'implore de rester un peu. De la rassurer une dernière fois et lui promettre que si ce n'était plus en tant qu’amant, il reviendrait en qualité d'ami. Parce que Miguel était bien plus qu'un bon coup dont elle était éprise corps et âme. Il était celui à qui elle confiait ses peurs. Celui qui réussissait à la faire rire. Celui qui était toujours là, en toute circonstances. Son roc. Mais ce soir elle sent son parfum s'estomper jusqu'à disparaître et n'est pas assez niaise pour croire qu'il reviendra avant son prochain match. Pour croire qu'il reviendra tout court, en vérité, et cette seule idée la pousse à poser genoux à terre, là, devant les prémisses de leurs affaires. Pour tenir bon elle tente d'organiser sa pensée, mettre dans l’ordre la check-list de toutes les choses à annuler dès le lendemain matin puisque un mariage ne s'avortait pas aussi facilement. Elle tente désespérément de se promettre que tout irait bien mais n'arrive pas même à le verbaliser. Comment est-ce que tout ça pourrait bien finir puisque tout en elle révulsait aujourd'hui celui qu'elle aimait ? Elle ne le retient pourtant pas parce qu'il serait plus douloureux encore de se voir repoussé ou entendre des atrocité pour faire taire ses suppliques alors, quand la peur la mord trop fort pour résister à l'envie de garder genoux au sol, pour résister à ce voeux d’immobilité parce que ce parfum qu'elle lui avait offert s’envolait, c'est d'une claque brutale et sévère qu'elle ravale ses propres larmes. Vestige maternel qui a au moins le mérite de la maintenir par terre. Laisse tomber. la voix de Miguel boucle inlassablement dans sa tête puisqu'elle le devine loin déjà dans le jardin et que courir pour le rattraper serait là pire chose à faire. Laisse tomber. Mais elle avait déjà perdu Cillian, James, et se refusait à comprendre qu'elle n'était pas faite pour les Contes de fée. Laisse tomber, putain !
Sans doute devrait-elle appeler Nullus mais ce serait lui avouer qu'elle avait projeté de se marier avec un sang Mêlé et avait prévu de lui en parler le jour de la cérémonie pour ne pas qu'il cherche à l'en empêcher. Se serait lui avouer qu'elle était le pire échec qu'ait compté leur lignée, et devoir certainement composer avec des excuses nécessaires puisqu'en plus d'être un échec humain, amoureux, social et Blackthornien, elle avait démoli le cœur de Juliet avec ce foutu procès. Sans doute devrait-elle appeler Kiran ou James, mais le même constat inlassablement se posait. Lewis ? Elle le préférait au côté de Miguel. Charlie ? Alex ? La vérité c'est qu'elle devrait appeler à l'aide mais n'a pas l'impression de la mériter. Qu'elle se sent coupable de mille chefs d'accusation et, dans son besoin de trouver du sens à son malheur, tente de voir en la perte de Miguel une punition cosmique à chacune de ses exactions. Certainement aurait-elle dû finir à Azkaban au côté de Jolan pour tout le mal qu'elle avait fait alors, sans même trembler, elle s'improvise juge partial et incante comme le ferait son père devant la cheminée. Les flammes se teignent cruellement de vert et elle y fout la main jusqu'à la voir cloquer. Broyant l’instinct et la survie sur une discipline parfaitement acquise, en dépit de ce que le monde pensait. Elle la réparerait, cette fichue main, et recommencerait comme tant de fois elle l’avait fait. Au moins la douleur lui éclaircira un peu l’esprit pour lui permettre de mieux se détester ; Fuir par l’alcool était encore trop doux pour le genre de pourriture qu’elle était.
-Clap de fin sur le Cataguel-
@Apsara Chankimha
-Mig… un glapissement tout juste posé sur les lèvres, elle l'implore de rester un peu. De la rassurer une dernière fois et lui promettre que si ce n'était plus en tant qu’amant, il reviendrait en qualité d'ami. Parce que Miguel était bien plus qu'un bon coup dont elle était éprise corps et âme. Il était celui à qui elle confiait ses peurs. Celui qui réussissait à la faire rire. Celui qui était toujours là, en toute circonstances. Son roc. Mais ce soir elle sent son parfum s'estomper jusqu'à disparaître et n'est pas assez niaise pour croire qu'il reviendra avant son prochain match. Pour croire qu'il reviendra tout court, en vérité, et cette seule idée la pousse à poser genoux à terre, là, devant les prémisses de leurs affaires. Pour tenir bon elle tente d'organiser sa pensée, mettre dans l’ordre la check-list de toutes les choses à annuler dès le lendemain matin puisque un mariage ne s'avortait pas aussi facilement. Elle tente désespérément de se promettre que tout irait bien mais n'arrive pas même à le verbaliser. Comment est-ce que tout ça pourrait bien finir puisque tout en elle révulsait aujourd'hui celui qu'elle aimait ? Elle ne le retient pourtant pas parce qu'il serait plus douloureux encore de se voir repoussé ou entendre des atrocité pour faire taire ses suppliques alors, quand la peur la mord trop fort pour résister à l'envie de garder genoux au sol, pour résister à ce voeux d’immobilité parce que ce parfum qu'elle lui avait offert s’envolait, c'est d'une claque brutale et sévère qu'elle ravale ses propres larmes. Vestige maternel qui a au moins le mérite de la maintenir par terre. Laisse tomber. la voix de Miguel boucle inlassablement dans sa tête puisqu'elle le devine loin déjà dans le jardin et que courir pour le rattraper serait là pire chose à faire. Laisse tomber. Mais elle avait déjà perdu Cillian, James, et se refusait à comprendre qu'elle n'était pas faite pour les Contes de fée. Laisse tomber, putain !
Sans doute devrait-elle appeler Nullus mais ce serait lui avouer qu'elle avait projeté de se marier avec un sang Mêlé et avait prévu de lui en parler le jour de la cérémonie pour ne pas qu'il cherche à l'en empêcher. Se serait lui avouer qu'elle était le pire échec qu'ait compté leur lignée, et devoir certainement composer avec des excuses nécessaires puisqu'en plus d'être un échec humain, amoureux, social et Blackthornien, elle avait démoli le cœur de Juliet avec ce foutu procès. Sans doute devrait-elle appeler Kiran ou James, mais le même constat inlassablement se posait. Lewis ? Elle le préférait au côté de Miguel. Charlie ? Alex ? La vérité c'est qu'elle devrait appeler à l'aide mais n'a pas l'impression de la mériter. Qu'elle se sent coupable de mille chefs d'accusation et, dans son besoin de trouver du sens à son malheur, tente de voir en la perte de Miguel une punition cosmique à chacune de ses exactions. Certainement aurait-elle dû finir à Azkaban au côté de Jolan pour tout le mal qu'elle avait fait alors, sans même trembler, elle s'improvise juge partial et incante comme le ferait son père devant la cheminée. Les flammes se teignent cruellement de vert et elle y fout la main jusqu'à la voir cloquer. Broyant l’instinct et la survie sur une discipline parfaitement acquise, en dépit de ce que le monde pensait. Elle la réparerait, cette fichue main, et recommencerait comme tant de fois elle l’avait fait. Au moins la douleur lui éclaircira un peu l’esprit pour lui permettre de mieux se détester ; Fuir par l’alcool était encore trop doux pour le genre de pourriture qu’elle était.
@Apsara Chankimha