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- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
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Un-break my heart (ft. Cataleya)
Jeu 23 Fév 2023 - 15:42
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Bordel qu’il peut faire froid dans ce pays… L’écharpe remontée jusqu’au nez et les épaules ramenées contre son cou, Maximilien peste intérieurement contre la météo écossaise qui, malgré les années, n’est toujours pas à son goût. Il a tout le temps trop froid et il lui faut attendre l’été pour être réellement confortable en extérieur sans manteau. Contrairement à Peter qui serait capable d’aller en boxer dehors en plein mois de janvier. Il ne compte plus le nombre de fois où on l’a qualifié de “frileux” et pour tout dire, il n’a jamais contredit cela. C’est un fait avéré et le nier ne changera rien. Un mensonge ne ferait que mettre ses amis mal à l’aise et ne rendrait pas la température plus clémente avec lui.
Le sorcier s’arrête à l’orée de la forêt et la regarde longuement avant de s’y engager. Le temps y est plus agréable grâce à la maigre protection des quelques sapins qui bloquent les courants d’air vicieux. Il ose enfin sortir le nez de son épaisse écharpe (offerte à son dernier Noël, merci maman) et guette le chemin jusqu’à l’arbre où ils se sont promis de se retrouver. Bien qu’il connaisse presque par cœur cette forêt bordant Inverness, Maximilien a pris l’habitude de se montrer prudent. Lors de ses quelques sorties en vol, il a pu constater qu’on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise rencontre. À cet instant, il se dit que rien ne pourra être plus létal que de se retrouver seul à seul avec Cataleya, sans protection autre que sa baguette et son animagus. Cela peut tout à fait faire l’affaire s’il s’y prend bien, mais la demoiselle a de la ressource et il n’est pas impossible qu’il soit trop clément envers elle. Après tout, il a accepté de la voir dans le cadre d’un pique-nique - donc, de manger la nourriture qu’elle aura préparé. Il n’y pas plus profond manque de discernement que cela. Le sorcier envisage pendant quelques secondes de sonder les environs sous sa forme ailée mais choisit, au final, de rester confiant. S’il doit le payer plus tard, ainsi soit-il.
Ses pas le conduisent très vite vers l’arbre de leurs anciennes excursions/entraînements intensifs d’animagus et il regarde autour de lui. Premier arrivé, semble-t-il. Voilà qui a de quoi faire monter la pression. Maximilien a l’habitude d’arriver en avance ou pile à l’heure, ce n’est d’ordinaire pas un problème. Mais là, il ne sait pas si Cataleya n’est pas tapie dans un coin, prête à lui jouer un mauvais tour. Et lui, comme un benêt, il fonce droit dans la gueule de la colossale chienne… Il décide à son tour d'utiliser ses sens animaliers dans l’unique but de ne pas se faire surprendre, mais rien à signaler pendant plusieurs minutes. Et puis, soudainement, une branche craque. C’est à peine perceptible mais son ouïe ne le trompe pas. Un poids humain se déplace dans sa direction. Maximilien recule en direction de l’arbre et s’assied sur une branche haute et épaisse, les pieds séparés du sol par une cinquantaine de centimètres. En cas de fuite, il saura mieux s’envoler d’une hauteur.
Une chevelure blonde s’invite dans son champ de vision et il reconnaît sans mal la Blackthorn, à qui il fait un maladroit geste de la main en guise de salut. Ne quittant pas son perchoir, il la laisse approcher, le corps prêt à réagir en cas de danger. Chacun des mots prononcés par la sorcière quelques jours plus tôt est resté gravé dans sa mémoire. Il ne sait pas quelles sont ses réelles intentions, tout compte fait.
« Hey… » Il désigne du menton le sac qu’elle transporte avec elle. « Tu nous as apporté quoi de bon pour ce pique-nique ? » Son ventre est tellement noué par le stress qu’il ne saurait même pas avaler quoi que ce soit même s’il mourrait de faim.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Jeu 23 Fév 2023 - 23:10
Progressant sans un bruit à l’ombre des pins et autres conifères, Cataleya égraine ses dernières anxiétées sur des chemins qu’elle ne connaît pas. Rallonge minutes après minutes son itinéraire pour retarder au mieux l’inévitable. Si elle est bel et bien l’instigatrice de cette réunion, force est d’admettre que l’appréhension lui tord tant l’estomac qu’elle n’a pu résister à l’appel de cette unique cigarette qui repose dans son sac à main. C’est qu’elle se rationne la Blackthorn, pour ne pas totalement sombrer. Pour ne pas avoir à se juger plus qu’elle ne le faisait déjà, aussi. La fumée demeure âpre en bouche malgré les herbes mêlées à la nicotine, mais elle a au moins le mérite d’inhiber ne serait-ce qu’un peu ce flair trop sensible. Cet odorat sur lequel elle s’aliène depuis des jours tant la fatigue pèse sur ses claires iris.
Dopée au café noir, brûlant, sans sucre, et a six goutes de filtre de paix matin, midi et soir, la jeune femme prend doucement l’allures d’un inferius malgré le soin apporté à sa tenue et cette douce chevelure impeccablement mis en plis par un charmant noeud couleur prune. C’est qu’elle aurait presque renoué avec ses allures d’enfant sage, douce Quarta. Chemisier blanc finement brodé par ses soins, jupe haute - parfaitement assorti à son noeud - exarcerbant la finesse de sa taille… Les talons ne claquent plus, étouffé par l’humus et des mousses aux charmantes teintes émeraudes. Oui, Cataleya Quarta Blackthorn aurait presque pu camper son rôle de parfaite héritière s’il n’y avait pas cette cigarette qui tremblait entre ses doigts trop blanc. Cet éclat presque mort tapis sous les étendues profondes et oubliées de son regard céruléen.
D’un geste las, Cataleya éteint sa vile amante contre la peau d’un poignet déjà marqué par les sévices et renoue là, avec cette direction qu’elle connaît définitivement par coeur. Elle ne pourra pas éternellement fuir se répète-t’elle, quand bien même l’égo s’obstine à arguer qu’elle pourrait bien attendre que Maximilien se traîne en larme jusqu’à elle.
« -Tu empestes la peur, Leroy. »
Souffle la blonde en guise de salut, quand bien même elle maudit instantanément ses plus vieilles habitudes. C’était clairement pas la meilleure des ouvertures pour un échange voué aux excuses. Bravo Quarta, tu venais de perdre quinze points aux lufkins avec tes conneries. Son regard rougit par la fatigue suit sans peine celui du summerbee et c’est dans un soupire en tout point lissé par la bienséance qu’elle dépose le sac entre leurs deux corps trop tendu. La baguette accrochée à sa taille se meut finalement pour étendre une nappe sans plis sous l’abre nu qui veillait si assidûment à leurs entraînements et, enfin, la sorcière arrache à son sac le contenu d’une matinée passé derrière les fourneaux. Rien d'extravagant, pour une fois, car la sorcière savait ses talents culinaires sous-côtés et que le but était désespérément de plaire. Elle réserverait sa tarte citrouille-chataigne-vanille à Arthur.
Rien d'extravagant donc, seulement des recettes faciles, odieusement volées à un internet moldu et à un elfe qui s’était cent fois proposé de préparer à manger. La plupart des plats, au final, avait été confectionné par Nifty tant Cataleya se faisait dangereuse une fois armée d’un couteau. Pas pour les autres, non, ses simples grondement suffisait à faire détaler les Wright les plus téméraires, mais dangereuse pour elle-même tant elle s’était coupé en l’espace de deux heures.
« -Beaucoup de salade différente, des sandwichs - dont un à la brioche toastée-, des scotchs eggs et un cake au citron et aux graines de pavot. On a également du thé au jasmin et … Oh ! Du chocolat chaud et du cullen skink »
Parce qu’il était de notoriété commune que Maximilien Leroy était un frileux, et qu’elle s’était obligé à préparer et maintenir quelques petites choses au chaud histoire qu’il ne meurt pas d'hypothermie en plein février.
Méthodique, Cataleya abat un à un les plats sur la nappe et, évidemment, il y en a beaucoup trop pour deux. Plus encore pour une femme qui ne mangeait quasis rien et un Leroy tellement angoissé qu’il vomirait tout, mais que voulez vous. Cataleya aimait les grandes tablées.
“- Détends toi Maximilien, je ne vais pas te manger. “ E tu allais réussir à réveiller la nervosité qu’elle avait savamment enfouit au plus profond d'elle-même.
Dopée au café noir, brûlant, sans sucre, et a six goutes de filtre de paix matin, midi et soir, la jeune femme prend doucement l’allures d’un inferius malgré le soin apporté à sa tenue et cette douce chevelure impeccablement mis en plis par un charmant noeud couleur prune. C’est qu’elle aurait presque renoué avec ses allures d’enfant sage, douce Quarta. Chemisier blanc finement brodé par ses soins, jupe haute - parfaitement assorti à son noeud - exarcerbant la finesse de sa taille… Les talons ne claquent plus, étouffé par l’humus et des mousses aux charmantes teintes émeraudes. Oui, Cataleya Quarta Blackthorn aurait presque pu camper son rôle de parfaite héritière s’il n’y avait pas cette cigarette qui tremblait entre ses doigts trop blanc. Cet éclat presque mort tapis sous les étendues profondes et oubliées de son regard céruléen.
D’un geste las, Cataleya éteint sa vile amante contre la peau d’un poignet déjà marqué par les sévices et renoue là, avec cette direction qu’elle connaît définitivement par coeur. Elle ne pourra pas éternellement fuir se répète-t’elle, quand bien même l’égo s’obstine à arguer qu’elle pourrait bien attendre que Maximilien se traîne en larme jusqu’à elle.
« -Tu empestes la peur, Leroy. »
Souffle la blonde en guise de salut, quand bien même elle maudit instantanément ses plus vieilles habitudes. C’était clairement pas la meilleure des ouvertures pour un échange voué aux excuses. Bravo Quarta, tu venais de perdre quinze points aux lufkins avec tes conneries. Son regard rougit par la fatigue suit sans peine celui du summerbee et c’est dans un soupire en tout point lissé par la bienséance qu’elle dépose le sac entre leurs deux corps trop tendu. La baguette accrochée à sa taille se meut finalement pour étendre une nappe sans plis sous l’abre nu qui veillait si assidûment à leurs entraînements et, enfin, la sorcière arrache à son sac le contenu d’une matinée passé derrière les fourneaux. Rien d'extravagant, pour une fois, car la sorcière savait ses talents culinaires sous-côtés et que le but était désespérément de plaire. Elle réserverait sa tarte citrouille-chataigne-vanille à Arthur.
Rien d'extravagant donc, seulement des recettes faciles, odieusement volées à un internet moldu et à un elfe qui s’était cent fois proposé de préparer à manger. La plupart des plats, au final, avait été confectionné par Nifty tant Cataleya se faisait dangereuse une fois armée d’un couteau. Pas pour les autres, non, ses simples grondement suffisait à faire détaler les Wright les plus téméraires, mais dangereuse pour elle-même tant elle s’était coupé en l’espace de deux heures.
« -Beaucoup de salade différente, des sandwichs - dont un à la brioche toastée-, des scotchs eggs et un cake au citron et aux graines de pavot. On a également du thé au jasmin et … Oh ! Du chocolat chaud et du cullen skink »
Parce qu’il était de notoriété commune que Maximilien Leroy était un frileux, et qu’elle s’était obligé à préparer et maintenir quelques petites choses au chaud histoire qu’il ne meurt pas d'hypothermie en plein février.
Méthodique, Cataleya abat un à un les plats sur la nappe et, évidemment, il y en a beaucoup trop pour deux. Plus encore pour une femme qui ne mangeait quasis rien et un Leroy tellement angoissé qu’il vomirait tout, mais que voulez vous. Cataleya aimait les grandes tablées.
“- Détends toi Maximilien, je ne vais pas te manger. “ E tu allais réussir à réveiller la nervosité qu’elle avait savamment enfouit au plus profond d'elle-même.
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Ven 24 Fév 2023 - 12:02
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le Leroy en question fait une grimace. Il ne peut pas dire qu’elle ait tort. Ses émotions se lisent trop aisément sur son visage et son odorat canin doit en sentir plus qu’il ne souhaite laisser connaître. Mais pourquoi mentirait-il de toute manière ? Oui, il a peur. Car le lieu est propice à une catastrophe et il a vu ce que le tempérament de Cataleya peut causer. Il ne peut qu’imaginer ce dont il est encore capable. Certes, il n’est pas mort de peur pour autant, mais on ne peut pas affirmer qu’il soit à l’aise. Elle ne l’est pas non plus. Les victuailles disposées au sol, protégées des éléments de la terre par une nappe, il est l’heure de se réunir tout autour et de discuter mais les mots restent bloqués dans sa gorge. Il saute de sa branche pour la rejoindre, légèrement gauche dans ses mouvements. Tout cela lui ouvre tout de même l’appétit, même s’il ne se sent pas encore d’attaque pour manger comme si de rien n’était. Comme si un mur épais et instable se trouvait entre eux, prêt à tomber d’un côté ou de l’autre. Il note néanmoins la diversité des plats et qu’elle a prévu de quoi les réchauffer. Sa position statique laisse au froid un avantage certain et Maximilien regrette presque de ne pas avoir troqué ses baskets pour une paire de chaussures en poil de Highland.
« Tout ça m’a l’air très bon. » Au moins une vérité qu’il n’a aucun problème à délivrer. Il finit par s’installer sur un bord de nappe et après une seconde d’hésitation, se verse une petite tasse de chocolat dont la chaleur vient réchauffer ses doigts mordus par le froid hivernal.
« C’est sûr que je suis sûrement moins appétissant que tous ces plats réunis. » Ouah, tentative d’humour… Il n’est même pas certain que ça l’ait atteinte ! Pas grave, il réessaiera plus tard, quand la situation sera - il l’espère - moins tendue entre eux. Par où commencer ? Il souffle sur le breuvage, en prend une petite gorgée, frissonne presqu’aussitôt.
« C’est un bon chocolat. » Et voilà que débarque Mr. Obvious, pour vous servir. Décidément, c’est plus dur qu’il ne le pensait. Le Summerbee a presque envie de se dire que comme c’est elle qui a demandé ce rendez-vous, c’est à elle de démarrer la conversation mais penser de façon aussi rudimentaire ne sert à rien. Il lui faut juste trouver la force de prononcer les mots qu’ils ont tous deux désespérément besoin d’entendre pour aller mieux. Encerclant la tasse de ses doigts rougis, il passe tout d’abord sa langue sur ses lèvres. Le goût sucré du chocolat qui y réside lui donne assez de courage pour ouvrir la bouche.
« Je suis sincèrement désolé. » Mon dieu que ça fait du bien ! Un poids s’est magiquement envolé de sa poitrine. Non, de tout son corps. Il se sent tout de suite plus léger et la boule dans sa gorge, qui n’a pourtant pas disparu, lui permet désormais de déglutir sans problème. Il est même capable d’avaler une plus grande gorgée de chocolat chaud ! Mais plutôt que de s’arrêter dans sa lancée et d’en perdre les bénéfices, il continue.
« Je t’ai dit des choses atroces que je ne pensais pas - ou peut-être que si sur le coup mais à tort. Je me suis senti très blessé, profondément même, et j’ai réagi de façon immature. Je ne me souviens plus de la dernière fois que c’est arrivé… » Il se mord la lèvre, son regard peine à soutenir le sien tant la honte le tenaille. « Je t’ai fait de la peine et je m’en veux beaucoup pour ça. Sache que… que… ce que je t’ai dit c’est faux, on t’apprécie. Je t’apprécie. C’est probablement pour ça d’ailleurs que ça m’a fait aussi mal… » Cette vision qu’elle a de lui, qu’elle a crié haut et fort, il la déteste. Ce n’est pas ce qu’il veut être.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Sam 25 Fév 2023 - 10:23
C'est souplement que Maître Leroy, sur son arbre perché, daigne rejoindre le renard tenu plus bas. Où le grand méchant loup au vu de l'hésitation qui étreint si habilement ses muscles. Il faut avouer que la fatigue accumulée depuis leur dispute semble rendre Cataleya plus grincheuse qu'à l'habitude car c'est sans rire aucun qu'elle accompagne les premiers échanges du français. Seul son regard, venu lourdement peser sur celui du brun, témoigne du fait qu'elle a véritablement entendu cette bribe d'humour et délibérément choisi de ne pas y répondre. Ses blagues ne sont pas toujours du meilleur ton et il ne fait aucun doute que le Leroy criait à la menace si elle approchait ses canines de son oreilles pour lui souffler que rien n'était plus appétissant qu'un français en panique. Aussi préfère-t'elle se servir une tasse de thé pendant que le summerbee profite de son chocolat chaud.
Si le geste de la blonde se stoppe net, c'est sans un mot qu'elle arrache à son sac une potion dont six gouttes trouble la surface de son thé au jasmin. Maximilien semble respirer un peu plus librement là où la Blackthorn, pourtant, se tend un peu plus. Il n'a pas à s'excuser, il avait seulement fait front avec les mêmes armes qui l'avaient menacé des minutes durant. C'était une réaction légitime et la lufkin s'était mangé au visage ce qu'elle avait jeté à contre-vent. Rien de plus. C'est néanmoins religieusement qu'elle étrangle ses mots aux frontières des lèvres pour laisser le brun pleinement s'exprimer, se libérer de ce qui le rongeait vraisemblablement depuis des jours. Pourtant, lorsque l'élan se ponctue d’un silence, l’index se dresse soudainement entre leurs deux corps pour éviter de voir le français se jeter à corps perdu dans une cohorte d'excuses qui l’acculerait plus encore, elle, dans sa culpabilité. .
-Tu n’as pas à l’être, je ne t’en tient aucune rigueur Maximilien. C’était une réaction plus que légitime.
La fierté voudrait arguer que tout ceci ne lui avait à dire vrai fait ni chaud, ni froid, mais le Roy commençait à connaître -un peu du moins- la sensibilité exacerbée qui tenait la dernière adoptée vivante des Blackthorn. Intense, passionnée, elle prenait tout à coeur ce qui complexifiait souvent les échanges. Si elle vouait une guerre sans merci envers sa Prima, presque-mère et déesse entre toute, parce qu’elle s’était significativement rapproché de Juliet au point de l’eclipser elle, il était évident qu’elle avait gravé chaque mot prononcé par le summerbee et si profondément dans son crâne qu’il lui faudrait bien des mois pour s’en défaire. Alors elle trompe ses pensées avec cette tasse aux motifs de fraise, grimace un peu lorsque le goût du philtre de paix lui pique la langue, mais profite de ces quelques secondes pour clore son regard usé.
Elle déteste formuler des excuses petite Cat, trop fière, trop capricieuse, trop impérieuse sans doute pour verbaliser ses remords. Du moins, les seus qu’elle avait déjà formulé étaient si vide de sens et plastiques qu’il ne faisait aucun doute qu’elle les avait jetés dans l’unique but de faire plaisir à un Nullus décidément trop impliqué dans son éducation. Mais voilà, cette foutu dispute l’avait tant bouffé qu’elle s’en rendait folle. Comment diable avait-elle pu aller aussi loin, avec Max du moins ? Soyons honnête, cracher des horreurs c’était clairement l’un de ses petits plaisirs journalier. Autant parce que ça piquait parfois un sursaut des zygomatiques paternel qu’elle décelait toujours une pointe de fierté chez sa mère lorsque le contexte s’y prêtait, mais par on ne savait quel odieux maléfice tout ceci devenait de plus en plus lourd à porter. Encore plus lorsque c’était le summerbee qui se voyait lacéré par ses plus odieux mensonges. La tasse se pose, le regard parcourt un instant les environs à mesure que les lèvres de la désormais blonde se tordent en diverses moues.
- Si j’avais été à ta place, j'aurais mené une politique bien plus sévère donc cesse de te tourmenter. Tout va bien. C’est… Moi qui devrait à dire vrai m’excuser. Tu n’avais pas vraiment tord en me comparant à mes parents, j’ai tous leurs vices. Leur charisme en moins.
Si la jeune femme soupire un peu, il ne fait aucun doute que c’est sur cette dernière phrase en en aucun cas sur les réminiscences d’une comparaison qu’elle a depuis longtemps acceptée. N’était-ce pas pour ça qu’elle était “l’enfant favorite” ? Et Circée seule savait Ô combien la tentation de tuer pouvait parfois courir sur ses veines pour protéger ce titre qu’elle chérissait par delà le raisonnable. Le regard se brouille pourtant là où elle s’efforce de sourire, peinant vraisemblablement à comprendre pourquoi tout ça la bouffait autant. Alors elle secoue brièvement la tête petite Cat, prend une brève inspiration et bloque. Le Déni reste toujours son plus grand allié en cas de doute.
- Et tu n’avais pas vraiment tord sur le fait que j’étais jalouse, et laide, aussi. C’est.. Arf. C’est juste tellement facile de te jeter les pires des horreurs parce que je sais que t’es capable de remettre en question les plus grandes évidences. James, il t’aime si profondément que ça me rend folle. Et je n’évoque pas même Peter, parce qu’il dégouline tellement d’amour que ça a tendance à me débecter. Il n’y a que toi pour oser même douter plus de trois secondes sur leur sincérité. Il va vraiment falloir que je t’endurcice sinon les Leroy et Bonnamy vont se faire bouffer sur la scène médiatique…
Et pour son bien-être, surtout. S’il s’était férocement défendu, personne ne méritait de se laisser pousser dans ses pires retranchements, de se voir ainsi acculé pour enfin de défendre un peu. Si sa bonté d’âme, sa patience et sa douceur était clairement des biens que le monde se devait de chérir, Cataleya ne donnait pas cher de sa peau le jour il prendrait la succession de Charles dans un monde désespérément remplit de requin plus vicieux les uns que les autres…
« Je suis sincèrement désolé. »
Si le geste de la blonde se stoppe net, c'est sans un mot qu'elle arrache à son sac une potion dont six gouttes trouble la surface de son thé au jasmin. Maximilien semble respirer un peu plus librement là où la Blackthorn, pourtant, se tend un peu plus. Il n'a pas à s'excuser, il avait seulement fait front avec les mêmes armes qui l'avaient menacé des minutes durant. C'était une réaction légitime et la lufkin s'était mangé au visage ce qu'elle avait jeté à contre-vent. Rien de plus. C'est néanmoins religieusement qu'elle étrangle ses mots aux frontières des lèvres pour laisser le brun pleinement s'exprimer, se libérer de ce qui le rongeait vraisemblablement depuis des jours. Pourtant, lorsque l'élan se ponctue d’un silence, l’index se dresse soudainement entre leurs deux corps pour éviter de voir le français se jeter à corps perdu dans une cohorte d'excuses qui l’acculerait plus encore, elle, dans sa culpabilité. .
-Tu n’as pas à l’être, je ne t’en tient aucune rigueur Maximilien. C’était une réaction plus que légitime.
La fierté voudrait arguer que tout ceci ne lui avait à dire vrai fait ni chaud, ni froid, mais le Roy commençait à connaître -un peu du moins- la sensibilité exacerbée qui tenait la dernière adoptée vivante des Blackthorn. Intense, passionnée, elle prenait tout à coeur ce qui complexifiait souvent les échanges. Si elle vouait une guerre sans merci envers sa Prima, presque-mère et déesse entre toute, parce qu’elle s’était significativement rapproché de Juliet au point de l’eclipser elle, il était évident qu’elle avait gravé chaque mot prononcé par le summerbee et si profondément dans son crâne qu’il lui faudrait bien des mois pour s’en défaire. Alors elle trompe ses pensées avec cette tasse aux motifs de fraise, grimace un peu lorsque le goût du philtre de paix lui pique la langue, mais profite de ces quelques secondes pour clore son regard usé.
Elle déteste formuler des excuses petite Cat, trop fière, trop capricieuse, trop impérieuse sans doute pour verbaliser ses remords. Du moins, les seus qu’elle avait déjà formulé étaient si vide de sens et plastiques qu’il ne faisait aucun doute qu’elle les avait jetés dans l’unique but de faire plaisir à un Nullus décidément trop impliqué dans son éducation. Mais voilà, cette foutu dispute l’avait tant bouffé qu’elle s’en rendait folle. Comment diable avait-elle pu aller aussi loin, avec Max du moins ? Soyons honnête, cracher des horreurs c’était clairement l’un de ses petits plaisirs journalier. Autant parce que ça piquait parfois un sursaut des zygomatiques paternel qu’elle décelait toujours une pointe de fierté chez sa mère lorsque le contexte s’y prêtait, mais par on ne savait quel odieux maléfice tout ceci devenait de plus en plus lourd à porter. Encore plus lorsque c’était le summerbee qui se voyait lacéré par ses plus odieux mensonges. La tasse se pose, le regard parcourt un instant les environs à mesure que les lèvres de la désormais blonde se tordent en diverses moues.
- Si j’avais été à ta place, j'aurais mené une politique bien plus sévère donc cesse de te tourmenter. Tout va bien. C’est… Moi qui devrait à dire vrai m’excuser. Tu n’avais pas vraiment tord en me comparant à mes parents, j’ai tous leurs vices. Leur charisme en moins.
Si la jeune femme soupire un peu, il ne fait aucun doute que c’est sur cette dernière phrase en en aucun cas sur les réminiscences d’une comparaison qu’elle a depuis longtemps acceptée. N’était-ce pas pour ça qu’elle était “l’enfant favorite” ? Et Circée seule savait Ô combien la tentation de tuer pouvait parfois courir sur ses veines pour protéger ce titre qu’elle chérissait par delà le raisonnable. Le regard se brouille pourtant là où elle s’efforce de sourire, peinant vraisemblablement à comprendre pourquoi tout ça la bouffait autant. Alors elle secoue brièvement la tête petite Cat, prend une brève inspiration et bloque. Le Déni reste toujours son plus grand allié en cas de doute.
- Et tu n’avais pas vraiment tord sur le fait que j’étais jalouse, et laide, aussi. C’est.. Arf. C’est juste tellement facile de te jeter les pires des horreurs parce que je sais que t’es capable de remettre en question les plus grandes évidences. James, il t’aime si profondément que ça me rend folle. Et je n’évoque pas même Peter, parce qu’il dégouline tellement d’amour que ça a tendance à me débecter. Il n’y a que toi pour oser même douter plus de trois secondes sur leur sincérité. Il va vraiment falloir que je t’endurcice sinon les Leroy et Bonnamy vont se faire bouffer sur la scène médiatique…
Et pour son bien-être, surtout. S’il s’était férocement défendu, personne ne méritait de se laisser pousser dans ses pires retranchements, de se voir ainsi acculé pour enfin de défendre un peu. Si sa bonté d’âme, sa patience et sa douceur était clairement des biens que le monde se devait de chérir, Cataleya ne donnait pas cher de sa peau le jour il prendrait la succession de Charles dans un monde désespérément remplit de requin plus vicieux les uns que les autres…
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Sam 25 Fév 2023 - 17:15
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elle l’arrête, l’interrompt et il voit cela comme un geste bienvenu. Tous les torts ne lui reviennent pas mais même sans cela, il est presque soulagé qu’elle prenne à son tour la parole. Elle ne semble pas accorder à ses propos la gravité qu’il leur concède et, perplexe, c’est difficilement qu’il essaye de se dédouaner.
« Le fait qu'ils soient légitimes ne les rend pas moins abjects. » Il n’a aucune intention de se battre avec elle sur ce sujet. Cependant, elle ne parviendra probablement jamais à lui ôter la culpabilité qui lui ronge les entrailles depuis quelques jours. Il est inconcevable pour l’aigle d’affirmer haut et fort qu’il n’a aucune espèce de responsabilité dans cette engueulade salée. Tout ce qui sort de sa bouche ne résulte que de lui, que de son choix. S’il ne contrôle pas ce que peut dire Cataleya, il est maître de ses propres paroles et celles-ci, il ne peut les ignorer. Un mal a été fait par sa faute. Oui, la Blackthorn peut paraître dure, féroce et impossible à blesser mais il sait qu’au fond, tout cela n’est que façade. Pourquoi ne souffrirait-elle pas de si vives critiques à son encontre ? Elle a un ego, comme tout le monde.
Silencieux après cela, il la regarde déposer dans son breuvage quelques gouttes d’un liquide qu’il n’identifie pas, et dont il n’ose pas demander la provenance. Pour cela, il faudrait déjà qu’ils aient retrouvé une relation positive. Maximilien ne tient pas à les relancer dans une nouvelle engueulade même si, bien sûr, il s’inquiète déjà. Probablement pour rien, d’ailleurs, comme d’habitude. Ou l’art de se faire du mouron pour tout et n’importe quoi. Il n’y peut rien, c’est sa nature profonde. Alors même si elle lui dit de ne pas se tourmenter, il le fera quoi qu’il en soit. Ce n’est pas quelque chose qu’il contrôle. Certes, les propos de Cataleya à son égard continuent de tourner en cercle dans son esprit et lui causent moultes angoisses, mais ce sont ses propres mots qui le tourmentent le plus.
« Arrête, c’est pas vrai… » souffle-t-il, sincèrement peiné qu’elle ait pris cela au pied de la lettre. Bien sûr que tu n’es pas comme eux, a-t-il furieusement envie de dire. Elle n’a même rien à voir avec eux, il en est persuadé. Tout le monde a des vices, lui y compris et son esprit ne semble pas aussi retors que celui de ses parents. S’il ne connaît pas encore la raison de son comportement à son égard, il sait que tout ce qu’elle a dit n’est pas que pure méchanceté et qu’il y a un fond, une explication à cette colère. Quand il regarde Cataleya dans les yeux, il ne voit pas un monstre de cruauté mais une bête blessée, cachant ses cicatrices derrière une posture d’attaque. Il a vu son animagus, toutes ces cicatrices dont ils n’ont jamais parlé. Son comportement lors du Nouvel An ne laisse aucun doute sur sa capacité à être drôle, ouverte et aimante. Simplement, elle ne se l’autorise pas et c’est potentiellement ce qui le frustre le plus.
« Tu sais Cat, ce n’est pas en me disant que j’avais raison que ça va me soulager, au contraire. Ce sont des mots atroces que j’ai prononcés, des mots qui ne devraient pas précéder des “tu as raison”. C’est vrai, je remets trop facilement les choses en question, je manque de confiance en moi et les gens n’ont pas attendu que je sois adulte pour en profiter. Je veux croire en la sincérité des autres et en même temps, chaque petit détail même… insignifiant, m’en fait douter. Tu es plus proche de James que n’importe qui d’autre, pourquoi ne te croirais-je pas ? Pourquoi ne te donnerais-je pas de crédit ? » Il ricane brusquement, mal à l’aise. « Parce que de toute façon, c’est un fait avéré que même si Peter se mettait à me tromper un jour, je serais trop con pour voir quoi que ce soit. Trop niais, trop… ce que tu veux. Alors non, ne me dis pas que j’ai raison, ne valide pas ce comportement que j’ai eu avec toi. Tu m’insultes en le faisant. » Ne le voit-elle pas ? Elle choisit la facilité. Admettre qu’elle est un monstre, qu’elle est laide et horrible est plus facile que de montrer ses réels sentiments. Elle a le droit de dire qu’elle est blessée, surtout face à lui. Maximilien est bien placé pour l’entendre.
« D’ailleurs, tant qu’on parle de ça… je ne savais pas pour l’histoire avec… James. Enfin le… la… tu vois. Maintenant que je le sais, mes mots me paraissent encore plus cruels. Bien sûr que tu es désirable, Cat. Bien sûr que tu es une belle personne et ce qui me tue au final, c’est que tu ne t’autorises pas à l’être. »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Lun 27 Fév 2023 - 14:42
« Arrête, c’est pas vrai… »
Le coeur se tord mais la moue demeure inflexible, désespérément forgée sur des habitudes qui la sécurise tant qu’elle peine franchement à s’en défaire. Maximilien ne la connaît pas. Il ignore toutes les sombres pensées qu’elle a pu nourrir à l’encontre du monde, à l’encontre de Juliet ou même de lui fut un temps. Il ignore ce que son esprit tordu et fracturé peut macérer lorsque, le menton sagement posé sur l’épaule de ses collègues capes noires, on lui répète inlassablement de faire abstraction de la morale. Il n’a aucune connaissance de toutes les horreurs qu’elle a pu partager avec son père lorsque, tout juste enfant, elle nichait déjà dans son bureau pour se laisser bercer par le son de sa plume si sévère écorchant le papier.
Le regard coule sur les victuailles pour s’ancrer loin des yeux de Maximilien car elle le sait, petite Quarta au coeur mou, le dialogue aura raison de ses défenses usées. « Tu m’insultes en le faisant. » Là n’était pas le but, mais sans doute que le Roy le savait déjà. Ça lui brûle pourtant les lèvres de lui répéter frénétiquement que, jamais, Peter ne le trahirait de la sorte. Il l’aimait tant et si profondément que, jamais il… Et pourtant, James ne l’avait-il pas aimée, elle ? Le regard s’embrume un peu mais l’esprit se concentre sur la désagréable amertume d’un breuvage souillé par une potion volontairement trop corsée. Ne serait-ce que jeter un oeil sur les plaies qui se nécrosent derrière elle la plongerait dans une terreur indescriptible. Elle ne voulait plus entendre parler d’amour, de trahison, de dispute, de ce qu’elle pouvait même ressentir, non. Elle voulait s’enfermer dans un bien sombre déni, se répétant qu’elle pouvait encore tenir sans avoir à s’écrouler parce qu’elle n’avait cure des trahisons de James, de son idylle avec un moldu plus merveilleux qu’elle. Se jurant que si elle éprouvait de franche insécurité depuis sa dispute avec Maximilien, c’était parce qu’elle n’arrivait plus à dormir et qu’elle se faisait désespérément sensible. Se répétant qu’elle se moquait de l’amour qu’elle pouvait porter à Miguel, parce qu’elle arriverait à l’éclater sous ses talons aiguilles avant d’en souffrir véritablement. Elle était au dessus de tout ça. Aussi froide, aussi terrible que pouvait l’être son père.
Et pourtant, le regard qu’elle offre au summerbee à l’évocation de James vrille le coeur tant il se fait déchirant. Alors elle le clos, se concentre sur son thé, se répète qu’elle est désespérément plus forte que tout ça, qu’il n’est pas Blackthorn de poser genoux à terre, mais le tremblement si léger de ses doigts l’arrache inlassablement à ses mantras. Non, elle n’est définitivement pas assez forte pour affronter tout le chaos que lui crache au visage la nouvelle année. Gérer sa rupture avec James, elle aurait pu le faire avec panache. Surmonter sa dispute avec Maximilien alors même qu’elle s’en rongeait les ongles toutes les heures, elle aurait pu le faire en trouvant refuge dans un environnement sécurisant. Mais gérer en plus de ça la dispute qui l’avait uni le matin même à Miguel, l’acceptation de ses propres sentiments et le déni de ceux ci par ce con de Grymm… Non. Elle devait déjà apprendre à vivre loin de papa maman, dans une maison dont elle devait s’occuper parce qu’un seul elfe n’était pas suffisant, apprendre à gérer une solitude qui l’effrayait au plus au point, elle qui avait été élevée en meute. Apprendre à ne plus paniquer lorsque, trop droite et faussement désinvolte, elle comprenait que Ofélia dormirait ailleurs et la laissait affronter le silence du Yard Manor seule. Et que ses ancêtres la pardonnent pour l’affront qu’elle s’apprêtait à oser, mais sans la présence de Nifty venu la coller plus qu’à l’habitude, sans doute se serait-elle écroulée moins d’une semaine après son emménagement. Plus encore depuis que les premières lettre de sa mère étaient parvenu à se frayer un chemin jusqu’à elle.
« Bien sûr que tu es une belle personne et ce qui me tue au final, c’est que tu ne t’autorises pas à l’être. »
Certain verront dans toute la négation hurlé le corps de la jeune femme un dramatisme désespérant, parce que c’est vrai. Cataleya était connue pour être capricieuse et capable de feindre l’évanouissement pour que Nullus la rattrape in extremis lorsque quelque chose la contrariait tant qu’elle cherchait à le crier à la face du monde. Elle pleurait sur commande, vouait une obsession malsaine sur qui était le préféré de qui au sein du manoir au point d’avoir un jour plaqué sur la table un ouvrage monstrueux résumant point par point pourquoi Prima ne l’aimait plus et l’avait odieusement remplacé par Juliet. Pourtant, Cataleya le pense du plus profond de son être, elle n’est plus une belle personne. Elle ne peut tout bonnement plus l’être sans Eleanor ou Juliet. Alors elle secoue la tête, se tend un peu plus, repose maladroitement sa tasse et lisse frénétiquement les plis de sa jupe pour chasser les sursauts anxieux qui viennent la mordre dès lors qu’un oiseau se pose tout près.
-Je sais que tu le penses sincèrement… Tu as cette sensibilité quasi irréelle qui sauverait le monde de son propre effondrement si tous était capable de l’éprouver… C’est juste que.. Arf. Je n’aime vraiment pas parler de ça tu sais.. Je vais m’excuser, tu vas t’excuser, je vais encore plus m’excuser, et je vais me mettre à pleurer, toi aussi, on sera inconsolable et on aura l’air de rien…
Le rire est nerveux alors que le regard accroche subitement la course d’un écureuil tenu plus loin pour ne pas avoir à croiser les yeux du summerbee. La langue se délie pourtant, mais le ton sonne étrange, quelque peu distant. Emprunt d’une profonde lassitude mêlé de douleur surtout.
-Tu ne pouvais pas être au courant, James est un maitre dans l’art de dissimuler ce qu’il pense ou ressent… Moi même je l’ai tardivement apprit tu sais… Ca ne veut pas dire qu’il te voit comme un mauvais amis, au contraire… Je suis convaincu qu’il a tellement peur de déchoir à tes yeux qu’il préfères se torturer plutôt que prendre le risque de te perdre, même un peu. Mais il t’en aurait tôt ou tard parlé, le temps d’accepter ses sentiments et de se rendre à l’évidence qu’il a besoin d’être rassuré. A part moi et cet autre, tu es le seul à qu’il ose exposer son coeur. Et soyons honnête, de nous deux tu es clairement le choix le plus logique à prendre en cas de conseil… Mais c’est James, il est secret, pudique, profondément sensible et terrifié à l'idée de faire mal… Il a besoin de temps. Je sais que son artiste l’épanouira, et c’est au final tout ce qui compte… Je n’aurai pas du me défouler sur toi de la sorte, je l’ai compris à peine m’avais tu effleurés, mais … Je ne sais pas. C’était plus facile de te conduire à la fuite plutôt que te dire que je n’étais pas en état. Je ne sais pas comment ça a pu dégénérer de la sorte, mais je ne supporte pas me disputer avec toi... Vraiment pas. Et ça me terrifie de me dire que j'ai pu te faire du mal parce que, bon sang, tu m'es précieux. Et je vais mourir si je perd encore quelqu'un qui m'est précieux... J'aurai du te dire que ce que tu faisais pour moi comptait et que je t'étais reconnaissante ... Je regrette profondément tout ce que j'ai pu te dire, et je culpabilise. Un peu. Ok beaucoup.
Le coeur se tord mais la moue demeure inflexible, désespérément forgée sur des habitudes qui la sécurise tant qu’elle peine franchement à s’en défaire. Maximilien ne la connaît pas. Il ignore toutes les sombres pensées qu’elle a pu nourrir à l’encontre du monde, à l’encontre de Juliet ou même de lui fut un temps. Il ignore ce que son esprit tordu et fracturé peut macérer lorsque, le menton sagement posé sur l’épaule de ses collègues capes noires, on lui répète inlassablement de faire abstraction de la morale. Il n’a aucune connaissance de toutes les horreurs qu’elle a pu partager avec son père lorsque, tout juste enfant, elle nichait déjà dans son bureau pour se laisser bercer par le son de sa plume si sévère écorchant le papier.
Le regard coule sur les victuailles pour s’ancrer loin des yeux de Maximilien car elle le sait, petite Quarta au coeur mou, le dialogue aura raison de ses défenses usées. « Tu m’insultes en le faisant. » Là n’était pas le but, mais sans doute que le Roy le savait déjà. Ça lui brûle pourtant les lèvres de lui répéter frénétiquement que, jamais, Peter ne le trahirait de la sorte. Il l’aimait tant et si profondément que, jamais il… Et pourtant, James ne l’avait-il pas aimée, elle ? Le regard s’embrume un peu mais l’esprit se concentre sur la désagréable amertume d’un breuvage souillé par une potion volontairement trop corsée. Ne serait-ce que jeter un oeil sur les plaies qui se nécrosent derrière elle la plongerait dans une terreur indescriptible. Elle ne voulait plus entendre parler d’amour, de trahison, de dispute, de ce qu’elle pouvait même ressentir, non. Elle voulait s’enfermer dans un bien sombre déni, se répétant qu’elle pouvait encore tenir sans avoir à s’écrouler parce qu’elle n’avait cure des trahisons de James, de son idylle avec un moldu plus merveilleux qu’elle. Se jurant que si elle éprouvait de franche insécurité depuis sa dispute avec Maximilien, c’était parce qu’elle n’arrivait plus à dormir et qu’elle se faisait désespérément sensible. Se répétant qu’elle se moquait de l’amour qu’elle pouvait porter à Miguel, parce qu’elle arriverait à l’éclater sous ses talons aiguilles avant d’en souffrir véritablement. Elle était au dessus de tout ça. Aussi froide, aussi terrible que pouvait l’être son père.
Et pourtant, le regard qu’elle offre au summerbee à l’évocation de James vrille le coeur tant il se fait déchirant. Alors elle le clos, se concentre sur son thé, se répète qu’elle est désespérément plus forte que tout ça, qu’il n’est pas Blackthorn de poser genoux à terre, mais le tremblement si léger de ses doigts l’arrache inlassablement à ses mantras. Non, elle n’est définitivement pas assez forte pour affronter tout le chaos que lui crache au visage la nouvelle année. Gérer sa rupture avec James, elle aurait pu le faire avec panache. Surmonter sa dispute avec Maximilien alors même qu’elle s’en rongeait les ongles toutes les heures, elle aurait pu le faire en trouvant refuge dans un environnement sécurisant. Mais gérer en plus de ça la dispute qui l’avait uni le matin même à Miguel, l’acceptation de ses propres sentiments et le déni de ceux ci par ce con de Grymm… Non. Elle devait déjà apprendre à vivre loin de papa maman, dans une maison dont elle devait s’occuper parce qu’un seul elfe n’était pas suffisant, apprendre à gérer une solitude qui l’effrayait au plus au point, elle qui avait été élevée en meute. Apprendre à ne plus paniquer lorsque, trop droite et faussement désinvolte, elle comprenait que Ofélia dormirait ailleurs et la laissait affronter le silence du Yard Manor seule. Et que ses ancêtres la pardonnent pour l’affront qu’elle s’apprêtait à oser, mais sans la présence de Nifty venu la coller plus qu’à l’habitude, sans doute se serait-elle écroulée moins d’une semaine après son emménagement. Plus encore depuis que les premières lettre de sa mère étaient parvenu à se frayer un chemin jusqu’à elle.
« Bien sûr que tu es une belle personne et ce qui me tue au final, c’est que tu ne t’autorises pas à l’être. »
Certain verront dans toute la négation hurlé le corps de la jeune femme un dramatisme désespérant, parce que c’est vrai. Cataleya était connue pour être capricieuse et capable de feindre l’évanouissement pour que Nullus la rattrape in extremis lorsque quelque chose la contrariait tant qu’elle cherchait à le crier à la face du monde. Elle pleurait sur commande, vouait une obsession malsaine sur qui était le préféré de qui au sein du manoir au point d’avoir un jour plaqué sur la table un ouvrage monstrueux résumant point par point pourquoi Prima ne l’aimait plus et l’avait odieusement remplacé par Juliet. Pourtant, Cataleya le pense du plus profond de son être, elle n’est plus une belle personne. Elle ne peut tout bonnement plus l’être sans Eleanor ou Juliet. Alors elle secoue la tête, se tend un peu plus, repose maladroitement sa tasse et lisse frénétiquement les plis de sa jupe pour chasser les sursauts anxieux qui viennent la mordre dès lors qu’un oiseau se pose tout près.
-Je sais que tu le penses sincèrement… Tu as cette sensibilité quasi irréelle qui sauverait le monde de son propre effondrement si tous était capable de l’éprouver… C’est juste que.. Arf. Je n’aime vraiment pas parler de ça tu sais.. Je vais m’excuser, tu vas t’excuser, je vais encore plus m’excuser, et je vais me mettre à pleurer, toi aussi, on sera inconsolable et on aura l’air de rien…
Le rire est nerveux alors que le regard accroche subitement la course d’un écureuil tenu plus loin pour ne pas avoir à croiser les yeux du summerbee. La langue se délie pourtant, mais le ton sonne étrange, quelque peu distant. Emprunt d’une profonde lassitude mêlé de douleur surtout.
-Tu ne pouvais pas être au courant, James est un maitre dans l’art de dissimuler ce qu’il pense ou ressent… Moi même je l’ai tardivement apprit tu sais… Ca ne veut pas dire qu’il te voit comme un mauvais amis, au contraire… Je suis convaincu qu’il a tellement peur de déchoir à tes yeux qu’il préfères se torturer plutôt que prendre le risque de te perdre, même un peu. Mais il t’en aurait tôt ou tard parlé, le temps d’accepter ses sentiments et de se rendre à l’évidence qu’il a besoin d’être rassuré. A part moi et cet autre, tu es le seul à qu’il ose exposer son coeur. Et soyons honnête, de nous deux tu es clairement le choix le plus logique à prendre en cas de conseil… Mais c’est James, il est secret, pudique, profondément sensible et terrifié à l'idée de faire mal… Il a besoin de temps. Je sais que son artiste l’épanouira, et c’est au final tout ce qui compte… Je n’aurai pas du me défouler sur toi de la sorte, je l’ai compris à peine m’avais tu effleurés, mais … Je ne sais pas. C’était plus facile de te conduire à la fuite plutôt que te dire que je n’étais pas en état. Je ne sais pas comment ça a pu dégénérer de la sorte, mais je ne supporte pas me disputer avec toi... Vraiment pas. Et ça me terrifie de me dire que j'ai pu te faire du mal parce que, bon sang, tu m'es précieux. Et je vais mourir si je perd encore quelqu'un qui m'est précieux... J'aurai du te dire que ce que tu faisais pour moi comptait et que je t'étais reconnaissante ... Je regrette profondément tout ce que j'ai pu te dire, et je culpabilise. Un peu. Ok beaucoup.
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Lun 27 Fév 2023 - 22:18
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elle semble y accorder une grande réflexion et il ne peut que la comprendre. À sa place, il ne saurait pas comment accepter ces mots. Tout ce qui s’apparente à un compliment, que ce soit sur son physique ou sa personnalité, le met extrêmement mal à l’aise. Tant que ça paraît parfois ridicule. Pourtant, il n’a aucun mal à dire à la Blackthorn qu’elle est bien plus belle qu’elle ne le pense. Cette assurance qu’elle affiche n’est peut-être pas différente de la sienne ; trompeuse, à vocation d’éloigner ses interlocuteurs de ses plus grandes angoisses. Au fond, ils ne sont pas aussi opposés l’un à l’autre qu’ils ne semblent le penser. La même chose s’est produite avec Peter et a donné au Français une bonne leçon. Il n’est pas moins insensible que les autres aux clichés et aux préjugés. Il fut le premier à s’étonner du sérieux et de la douceur dont peut faire preuve le semi-vélane alors que, d’extérieur, tout indique qu’il n’est qu’un fêtard insouciant. Personne n’est à l’abri de se faire juger sur son apparence. On le trouve souvent trop niais et lisse, alors qu’il y a plus à découvrir. C’est aussi le cas de Cataleya. Forte, certes. Déterminée, indubitablement. Mais insensible ? Il ne peut le croire. Sa simple présence ici prouve le contraire.
Mais elle n’y croit pas. Maximilien ne sait pas ce qu’il doit dire ou faire pour que son avis se ravise. Pour qu’elle arrête de s’autoflageller de la sorte. Il ne sait même pas si c’est réellement le rôle qu’il doit tenir avec elle. Si elle est heureuse de cette façon, pourquoi irait-il la bousculer avec ses bonnes paroles ? Au moins ne doute-t-elle pas de sa sincérité.
« J’ai toujours l’air de rien alors ça ne me gêne pas… » Il sourit avec compréhension. Tout le monde n’est pas aussi disposé que lui à verser quelques larmes, quand bien même ils sont dans un cadre privé et qu’à part les écureuils et les oiseaux, personne ne pourra témoigner de leur tristesse. Il veut bien pleurer avec Cataleya si cela leur permet de mieux se comprendre et se pardonner l’un l’autre. Car il est vrai qu’il attend d’elle autant d’excuses qu’il n’en a formulé lui-même. Dans un silence respectueux, Maximilien joue avec sa tasse encore brûlante entre ses mains et tente de ne pas se laisser submerger par les émotions provoquées par les paroles de la Blackthorn. Elle connaît James mieux que personne alors il n’a aucun doute sur la véracité de ses mots. Pourtant, quelque chose le chagrine. Le Pokeby sait quel passé il se traîne, ce qu’il a fait à Juliet et ce qu’il a dû endurer pour être en couple aujourd’hui. Comment, avec ces connaissances, a-t-il pu penser que Maximilien le jugerait ? Cela lui paraît absurde, voire tiré par les cheveux. Mais c’est une conversation qu’il aura un autre jour avec une autre personne. Sur le moment, il ne veut pas contredire Cataleya, surtout lorsqu’elle se met à lui présenter ce qui ressemble le plus à des excuses sincères. Elle n’a jamais été aussi ouverte sur ses sentiments avec lui, sur la façon dont elle le considère dans sa vie. Il n’a toujours cru être qu’un sorcier de passage qu’elle est obligée de se coltiner car étant le meilleur ami de l’homme qu’elle aime. Un poids un peu gênant pour lequel elle essaye de trouver un usage. Maximilien ne s’était jamais rendu compte qu’il était devenu aussi important pour elle qu’elle pour lui. Que le respect et l’amitié entre eux sont bien réels et non une illusion de son esprit en quête désespérée d’approbation. Précieux, dit-elle. Il lui est précieux… Que ce soit pour elle, James, Peter ou n’importe qui d’autre, il a toujours du mal à y croire. Il s’attend toujours à ce que les gens s’en aillent, se rétractent, en aient marre… Il frotte son œil parce que sensible comme il est, ces mots auront réussi à lui tirer quelques larmes. Elles ne sont que le reflet de la peine qui l’a englouti ces trois derniers jours, à se répéter sans cesse que Cataleya le détestait, que James n’avait pas confiance en lui et que Peter pourrait bientôt en avoir marre de ses imperfections.
« Désolé… c’est plus fort que moi. Je dors pas très bien dernièrement. » Mettons cela sur le compte de la fatigue, oui. Elle le comprendra bien assez n’est-ce pas ? « Tu ne sais pas à quel point tes mots me font un bien fou. Je peux t’assurer que tu ne me perdras pas et que tout ce qui a été dit n’était qu’un monceau de… de colère, de frustration et de peur qui n’a jamais eu vocation à t’atteindre. Tu penses peut-être que c’est moi qui t’aide mais en réalité, je me dois de t’être reconnaissant également car tu fais plus pour moi que tu ne l’imagines. Aujourd’hui, je vole avec assurance en partie grâce à toi ! » À son tour d’avoir un léger rire nerveux. De poser sa tasse sur le côté car ce qu’il a à aborder est loin d’être facile - mais nécessaire s’ils veulent tous deux aller mieux et se libérer de ce poids qui les étouffe.
« Mais promets-moi que, si on se dispute à nouveau à l’avenir (ce qui risque d’arriver), on ne touchera pas aux défunts. C’est… c’est pas une chose que je suis capable de me pardonner. Je veux dire, ça me hantera toute ma vie… Et dépasser cette limite une fois s’avère déjà beaucoup trop pour moi. »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Sam 4 Mar 2023 - 9:25
“Je dors pas très bien dernièrement.” Si le sourire s’aiguise, c’est pudique que le regard se pose sur les sandwich qu’elle réorganise pour chasser le trouble qui la mord. Elle n’avait jamais supporté qu’on puisse la voir pleurer et détournait de fait souvent les yeux lorsqu’un sanglot la tenait tant en alerte qu’elle finissait par s’en figer. Il n’y avait pas à dire, à l’instar de James, elle était un désastre en gestion émotionnelle. “Tu ne sais pas à quel point tes mots me font un bien fou.” Elle l’ignore, en effet, mais ne peut que le deviner car consciente que ses non-dits étaient ses plus grands alliés dans la destruction programmée de chacune de ses relations. James, Juliet, ses frères et sœurs, Maximilien, Miguel. A croire qu’un “ne pars pas” percerait sa trachée s’il venait à peine à être chuchoté. Elle s'apaise pourtant un peu Cataleya, sous les caresses de cette voix rassurante, mais la subite négation qui tient son visage lors du renversement de cette gratitude a tôt fait d’avoir raison de cet étrange sentiment car, définitivement, elle refusait d’être remerciée pour l’horreur qu’elle pourrait être.
Son contact farouche et cinglant endurcissent inexorablement les autres s’il ne venait pas à prendre la fuite. C’était une adaptation logique aux tempêtes qu’elle rugissait, mais qui n’était définitivement pas de son fait : Maximilien aurait pu prendre la fuite et se terrer, mais il avait choisi de faire face. Son assurance, il l’avait gagnée seul. En aucun cas grâce à elle.
La protestation se tait cependant, car il serait contre productif de jouer à qui a plus apporté à l’autre. Et puis, le son de cette tasse à peine posée promet une suite pleinement douloureuse.
Le regard se clos douloureusement, là, à la réminiscence du plus bas de ce qu’ils ont un jour pu échanger. Leurs mots, mais plus encore les siens propre, la hantait si farouchement qu’elle peinait parfois encore à trouver le sommeil. Pourtant, elle se sait incapable de signer cet accords car, s’il est évident qu’elle n’évoquera plus jamais ce sujet, c’est bien plus par peur des représailles qui pourrait l’abattre -voir une Baby entachée- que par pure pitiée. Si jamais elle n’avait un jour songé tomber aussi bas, ou même nourrit une seule pensée à l’égard de Peter, force était d’admettre que les mots avaient été désespérément faciles une fois suffisamment acculée. Si la première phrase lui avait sans doute échappé, elle avait entrepris une course consciente et cruelle vers les suivantes pour faire plus ample dégât.
Le regard se trouble devant cet effroyable constat et, sans même s’en rendre véritablement compte, la posture de la Blackthorn s’est pleinement affaissée. Elle qui se tenait si joliment s’est en tout point faite plus petite, ainsi courbée en avant. Elle revoit tout ce qu’elle a pu dire, et cette simple image la débecte tant qu’elle lui en donnait la nausée.
“- Je.. Aucun mot ne pourra jamais traduire la culpabilité qui me ronge.” C’est articulé difficilement, mais arraché à ses lèvres dans un ultime souffle avant que celui-ci ne se brise et que les épaules viennent à trembler alors, souplement elle se redresse et accroche ses grands yeux clairs au ciel pour inverser la chute des larmes, sans grand succès. Elle jure dans un espagnol approximatif pour lutter contre les sanglots mais, sévèrement battue en retraite par le contre coup des derniers jours, le dos se tourne et la main se porte à ses lèvres pour étouffer ce qui tente désespérément de sortir. Bon sang ! Si elle rit encore un peu du ridicule qui la tient, tente de s’enhardir sur un égo complètement aplati, les larmes persistent à couler et Cataleya à ainsi fuir dos tourné.
Les genoux brusquement rabattue contre sa poitrine et le visage enfoui sous une masse capillaire aux airs de fou tentacule, Cataleya s’acharne à s’excuser mais se heurte toujours ou tressaillement si étrange de sa voix. Alors elle lutte, encore et encore, mais se fige soudainement.
-M-max.. Est-ce que, juste une fois, tu peux me prendre dans tes bras ..?
Elle ne le mérite pas et le sait en tout point, mais elle se heurte définitivement à un point de non retour où, tout autour d’elle, semble brutalement céder.
-J’te jure que je ne vais pas tenir si tu ne le fais pas.
Impérieuse même dans ses pire moment de faiblesse, on aura franchement tout vu. Le corps, pourtant, souplement se redresse et fond sur le summerbee avant même qu’il puisse esquisser le moindre geste. Et la voilà, grande et farouche Quarta, abattue sur cette épaule qu’elle supplie de ne pas lâcher. Si le tremblement la secoue férocement, c’est dans un tourbillon frénétique et désespéré qu’elle murmure ses excuses. Qu’elle psalmodie le fait que, jamais plus, elle n’oserait les mots qu’elle avait pu sinistrement jeter. Qu’elle s'efforçait de se faire plus douce et tempérée s’il lui jurait que, pour la minute à venir, jamais il ne la lâcherait.
Son contact farouche et cinglant endurcissent inexorablement les autres s’il ne venait pas à prendre la fuite. C’était une adaptation logique aux tempêtes qu’elle rugissait, mais qui n’était définitivement pas de son fait : Maximilien aurait pu prendre la fuite et se terrer, mais il avait choisi de faire face. Son assurance, il l’avait gagnée seul. En aucun cas grâce à elle.
La protestation se tait cependant, car il serait contre productif de jouer à qui a plus apporté à l’autre. Et puis, le son de cette tasse à peine posée promet une suite pleinement douloureuse.
Le regard se clos douloureusement, là, à la réminiscence du plus bas de ce qu’ils ont un jour pu échanger. Leurs mots, mais plus encore les siens propre, la hantait si farouchement qu’elle peinait parfois encore à trouver le sommeil. Pourtant, elle se sait incapable de signer cet accords car, s’il est évident qu’elle n’évoquera plus jamais ce sujet, c’est bien plus par peur des représailles qui pourrait l’abattre -voir une Baby entachée- que par pure pitiée. Si jamais elle n’avait un jour songé tomber aussi bas, ou même nourrit une seule pensée à l’égard de Peter, force était d’admettre que les mots avaient été désespérément faciles une fois suffisamment acculée. Si la première phrase lui avait sans doute échappé, elle avait entrepris une course consciente et cruelle vers les suivantes pour faire plus ample dégât.
Le regard se trouble devant cet effroyable constat et, sans même s’en rendre véritablement compte, la posture de la Blackthorn s’est pleinement affaissée. Elle qui se tenait si joliment s’est en tout point faite plus petite, ainsi courbée en avant. Elle revoit tout ce qu’elle a pu dire, et cette simple image la débecte tant qu’elle lui en donnait la nausée.
“- Je.. Aucun mot ne pourra jamais traduire la culpabilité qui me ronge.” C’est articulé difficilement, mais arraché à ses lèvres dans un ultime souffle avant que celui-ci ne se brise et que les épaules viennent à trembler alors, souplement elle se redresse et accroche ses grands yeux clairs au ciel pour inverser la chute des larmes, sans grand succès. Elle jure dans un espagnol approximatif pour lutter contre les sanglots mais, sévèrement battue en retraite par le contre coup des derniers jours, le dos se tourne et la main se porte à ses lèvres pour étouffer ce qui tente désespérément de sortir. Bon sang ! Si elle rit encore un peu du ridicule qui la tient, tente de s’enhardir sur un égo complètement aplati, les larmes persistent à couler et Cataleya à ainsi fuir dos tourné.
Les genoux brusquement rabattue contre sa poitrine et le visage enfoui sous une masse capillaire aux airs de fou tentacule, Cataleya s’acharne à s’excuser mais se heurte toujours ou tressaillement si étrange de sa voix. Alors elle lutte, encore et encore, mais se fige soudainement.
-M-max.. Est-ce que, juste une fois, tu peux me prendre dans tes bras ..?
Elle ne le mérite pas et le sait en tout point, mais elle se heurte définitivement à un point de non retour où, tout autour d’elle, semble brutalement céder.
-J’te jure que je ne vais pas tenir si tu ne le fais pas.
Impérieuse même dans ses pire moment de faiblesse, on aura franchement tout vu. Le corps, pourtant, souplement se redresse et fond sur le summerbee avant même qu’il puisse esquisser le moindre geste. Et la voilà, grande et farouche Quarta, abattue sur cette épaule qu’elle supplie de ne pas lâcher. Si le tremblement la secoue férocement, c’est dans un tourbillon frénétique et désespéré qu’elle murmure ses excuses. Qu’elle psalmodie le fait que, jamais plus, elle n’oserait les mots qu’elle avait pu sinistrement jeter. Qu’elle s'efforçait de se faire plus douce et tempérée s’il lui jurait que, pour la minute à venir, jamais il ne la lâcherait.
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Dim 5 Mar 2023 - 11:24
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les mots resteront à jamais gravés dans sa mémoire. Impossible pour lui de passer outre la méchanceté dont il a fait preuve à l'encontre d’une jeune enfant dont le destin a été manipulé par d’’autres. Maximilien ne sait de cette histoire que ce qu’il a entendu et il n’est pas certain que ce soit la vérité. Il n’imagine pas une jeune fille se donner la mort de cette façon mais au final, qu’en sait-il vraiment ? La réaction de Cataleya lui permet simplement d’affirmer que cette histoire hante encore la famille Blackthorn de la pire des façons. Tout comme Peter hante la sienne, constamment ramené dans les mémoires par la simple présence du Drummond. Le pauvre n’est en rien responsable de cette tragédie !
Le sujet transforme physiquement la Lufkin, qu’il n’avait jamais vue dans cette posture. Cependant, il ne cesse pas de croire qu’il a besoin d’être abordé entre eux pour que chacun puisse avancer au mieux. En le faisant, l’abeille a bien conscience que le brasier entre eux pourrait se rallumer d’une intensité incontrôlable. Mais il sait aussi, au fond de lui, que ce n’est pas la seule option à leur portée et que la Blackthorn saura y voir l’opportunité dont ils peuvent tous deux profiter. Et elle a raison, Cataleya, mettant sur ses sentiments des mots justes. Péniblement justes. La culpabilité qui les grignote un peu plus chaque jour ne semble pas avoir de fin. Et même si elle vient à s’apaiser, elle sera toujours là, au plus profond d’eux-mêmes, prête à intervenir au moment le plus - ou le moins - opportun. Maximilien aime à croire qu’elle sera toujours là pour l’empêcher de commettre une nouvelle fois cette erreur et qu’aussi douloureuse soit-elle, il vaut mieux vivre avec que sans.
Cela peine le Français de la voir se battre avec ses larmes, incapable qu’elle est de les accepter et de les laisser sortir une bonne fois pour toutes. Continuellement restreindre ses émotions les plus primitives doit être une charge mentale énorme qu’il ne peut que comprendre. Longtemps, il s’est senti lui aussi obligé de ne montrer de sa personnalité que les plus agréables aspects. Joie, compréhension, empathie… sont bénéfiques au quotidien pour son entourage mais à trop réprimer sa colère, il s’est enfoncé seul en Enfer. Cataleya a pris le même chemin et il se peut même qu’elle soit à un stade bien plus avancé que lui dans cette descente. Cette simple pensée le fige. La voir si peinée, si fragile, est loin de le satisfaire. Et pourtant, une partie de lui pense que c’est la bonne chose à faire. Si elle doit craquer, il est heureux de pouvoir lui apporter une épaule amie.
C’est ce qu’elle lui demande, une épaule, alors même qu’il s’approchait d’elle dans la volonté pure et innocente de lui offrir un réconfort physique. Il se fige, ne sait que répondre alors que, pourtant, il n’y en a qu’une seule de juste, de vraie en son cœur. “Bien sûr que je le peux.” Mais il reste muet, le Français, alors qu’il receptionne la jeune femme contre lui. Naturellement, ses bras viennent former une armure autour de Cataleya et il la serre davantage contre lui, écoutant d’un cœur meurtri ses excuses et ses promesses. S’il pensait pouvoir s’en passer, il se rend compte qu’il en a cruellement besoin. Les tremblements de la Lufkin, puissants et erratiques, viennent à s’apaiser avec les minutes. Le corps de Maximilien se met à se balancer de gauche à droite, d’avant en arrière, comme avait l’habitude de le faire sa mère lorsqu’il était enfant. Sa main caresse la chevelure blonde de la sorcière de manière légère et tendre, sans pression aucune. Il dépose un baiser sur le haut de son crâne et continue, inlassablement, de leur offrir un bercement salutaire. Lui-même sent ses émotions s’apaiser avec le temps.
« Je te lâcherai pas. Promis, ça ira mieux. Tout va bien aller. » Sa voix se fait murmure, confondue avec celui du vent qui lui glace les extrémités du visage. Mais il n’envisage même pas de se plaindre. Le moment est unique, hors du temps. Il ferme les yeux et la tient un peu plus longtemps contre lui.
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Mar 7 Mar 2023 - 15:05
Fondamentalement tendue, Cataleya s’acharne à faire opposition à ce balancement étrange venu tendrement la bercer. Se débattre tient aujourd’hui plus du réflexe que de la raison, et il lui faut bien une poignée de seconde pour réaliser que, irrépressiblement, elle fait contrepoids au même rythme que le français pour s’enfermer dans cet effroyable immobilisme qui la bouffe. Lâcher prise l’effraie ; s’abandonner entre les mains d’un autre plus encore, alors les griffes relâchent le Roy et s’apprêtent à faire front contre une étreinte qu’elle était, pourtant, elle-même venu chercher. Elle n’aime pas ça, autant parce qu’elle se sent désespérément vulnérable que parce qu’elle a tant appris à ravaler ses larmes qu’elle panique devant leur afflux.. La main se glisse entre leurs deux corps, s’apprête à pousser, mais voilà ; C’est un bien étrange charme qu’elle se prend en plein visage, à peine osé sur son crâne, doux baiser.
Si tout se fige un instant, c’est un singulier hoquet de surprise qui échappe à la rousse. Elle se sent désespérément stupide de réagir de la sorte, osant à peine respirer. Le corps de la Blackthorn se relâche pourtant brusquement, comme si on venait de défaire le noeud sur lequel inlassablement elle s’étranglait.
Elle le réalise enfin, Cataleya, que ce qui la temporisait depuis quelques secondes c’est cette main à peine posée sur ses cheveux. Comment n’avait-elle pas pu la remarquer ? Comme en apnée depuis une éternité, elle reprend son souffle à la surface, brutalement bloquée dans ses pleurs mais singulièrement tenue en alerte par tout ce qui l'entoure. Comme enfin réveillée d’un cauchemar qui n’en finissait plus. Là, dans ses bras, elle entend les oiseaux doucement chanter, prend conscience du baisé que le vent applique sur sa nuque, et de ses doigts gelé qui parviennent à s’engouffer sous son col roulé noir. Si l'ouïe et l’odorat s’étaient fait maladivement sensible et saturés au point de prendre pour agression tout ce qui se faisait un peu trop vif, c’est doucement que la Blackthorn retrouve l’odeur de la mousse qui poussent non loin d’eux, et des premiers muscaris, aussi. Qu’elle parvient, sans même se tourner, à identifier les plats qu’elle et Nifty avait préparés sans qu’elle ne daigne plus que à prendre en compte leurs composés. Elle avait tout fait mécaniquement, mais réalise soudainement que le cake au citron sent un peu le brûlé. Alors, comme une enfant qui découvre le monde, l'ouïe s’attarde sur des détails insignifiants..
Elle secoue brusquement le visage sans pourtant le redresser car elle n’y croit pas une seule seconde, Cattaleya. Pourtant elle a besoin de se l’entendre se répêter, s’inscrire dans son crâne comme une rengaine rassurante. Elle aimerait croire que tout ira pour le mieux, apaisera le chaos dans lequel elle s’enfonce un peu plus chaque jour mais elle sait, petite Blackthorn au regard trop clair, que ce qui se dresse inlassablement devant elle n’est pas plus beau ou doux que les paysages sur lesquels elle s’est déjà écorchés. Rien n’ira mieux, parce qu’elle n’était pas certaine de pouvoir traîner sa carcasse jusqu’aux premiers rayons du jour. A ce stade de sa vie, elle tient plus de la liche que de la sorcière, et le réaliser là, entre les bras de Max, l’effraie d’avantage.
“-Je ne tiendrai pas…” S’acharne t’elle à murmurer, quand bien même le tremblement de sa voix s’acharne à entraver ses mots. “Je suis en train de virer folle Max, je ne tiendrai pas.”
Le rythme est insoutenable, le coeur massacré, et tout ça pour quoi ? Faire la fierté de parents qui jamais ne le lui montreraient ? Privé d’amour et incapable d’aimer, elle se ramassait la gueule sur les derniers mois avec tant de fracas qu’elle ignorait encore comment elle pouvait aujourd’hui tenir debout. La tête se secoue brièvement, une nouvelle fois, mais c’est après une profonde inspiration destinée à chasser ses sanglots qu’elle pose maladroitement son menton sur l’épaule du summerbee.
“-Si je ne me jette pas de ma tour, c’est mon père qui me poussera quand il comprendra le désastre que je suis… Je fais tout de travers, je n’arrive plus à rien, j’ai fait brûlé ma dernière potion et James préfère un foutu moldu à moi. Je.. J-“ Ah non ! Pas encore ! Le corps se tend, l'expression se veut forte, mais les sanglots redoubles à mesure qu'elle fait la liste mentale de toute les conneries qu'elle accumulait depuis des semaines maintenant.
Si tout se fige un instant, c’est un singulier hoquet de surprise qui échappe à la rousse. Elle se sent désespérément stupide de réagir de la sorte, osant à peine respirer. Le corps de la Blackthorn se relâche pourtant brusquement, comme si on venait de défaire le noeud sur lequel inlassablement elle s’étranglait.
Elle le réalise enfin, Cataleya, que ce qui la temporisait depuis quelques secondes c’est cette main à peine posée sur ses cheveux. Comment n’avait-elle pas pu la remarquer ? Comme en apnée depuis une éternité, elle reprend son souffle à la surface, brutalement bloquée dans ses pleurs mais singulièrement tenue en alerte par tout ce qui l'entoure. Comme enfin réveillée d’un cauchemar qui n’en finissait plus. Là, dans ses bras, elle entend les oiseaux doucement chanter, prend conscience du baisé que le vent applique sur sa nuque, et de ses doigts gelé qui parviennent à s’engouffer sous son col roulé noir. Si l'ouïe et l’odorat s’étaient fait maladivement sensible et saturés au point de prendre pour agression tout ce qui se faisait un peu trop vif, c’est doucement que la Blackthorn retrouve l’odeur de la mousse qui poussent non loin d’eux, et des premiers muscaris, aussi. Qu’elle parvient, sans même se tourner, à identifier les plats qu’elle et Nifty avait préparés sans qu’elle ne daigne plus que à prendre en compte leurs composés. Elle avait tout fait mécaniquement, mais réalise soudainement que le cake au citron sent un peu le brûlé. Alors, comme une enfant qui découvre le monde, l'ouïe s’attarde sur des détails insignifiants..
« Promis, ça ira mieux. Tout va bien aller. »
Elle secoue brusquement le visage sans pourtant le redresser car elle n’y croit pas une seule seconde, Cattaleya. Pourtant elle a besoin de se l’entendre se répêter, s’inscrire dans son crâne comme une rengaine rassurante. Elle aimerait croire que tout ira pour le mieux, apaisera le chaos dans lequel elle s’enfonce un peu plus chaque jour mais elle sait, petite Blackthorn au regard trop clair, que ce qui se dresse inlassablement devant elle n’est pas plus beau ou doux que les paysages sur lesquels elle s’est déjà écorchés. Rien n’ira mieux, parce qu’elle n’était pas certaine de pouvoir traîner sa carcasse jusqu’aux premiers rayons du jour. A ce stade de sa vie, elle tient plus de la liche que de la sorcière, et le réaliser là, entre les bras de Max, l’effraie d’avantage.
“-Je ne tiendrai pas…” S’acharne t’elle à murmurer, quand bien même le tremblement de sa voix s’acharne à entraver ses mots. “Je suis en train de virer folle Max, je ne tiendrai pas.”
Le rythme est insoutenable, le coeur massacré, et tout ça pour quoi ? Faire la fierté de parents qui jamais ne le lui montreraient ? Privé d’amour et incapable d’aimer, elle se ramassait la gueule sur les derniers mois avec tant de fracas qu’elle ignorait encore comment elle pouvait aujourd’hui tenir debout. La tête se secoue brièvement, une nouvelle fois, mais c’est après une profonde inspiration destinée à chasser ses sanglots qu’elle pose maladroitement son menton sur l’épaule du summerbee.
“-Si je ne me jette pas de ma tour, c’est mon père qui me poussera quand il comprendra le désastre que je suis… Je fais tout de travers, je n’arrive plus à rien, j’ai fait brûlé ma dernière potion et James préfère un foutu moldu à moi. Je.. J-“ Ah non ! Pas encore ! Le corps se tend, l'expression se veut forte, mais les sanglots redoubles à mesure qu'elle fait la liste mentale de toute les conneries qu'elle accumulait depuis des semaines maintenant.
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Mar 7 Mar 2023 - 16:03
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les mouvements de Cataleya sous lui lui laissent comprendre que la demoiselle est loin de voir les choses aussi positivement que lui et il ne peut guère la blâmer. Il est très difficile d’avoir une vue d’ensemble et un minimum de recul quand vous êtes lea protagoniste de l’histoire. Mais plutôt que la négation engendrée par le remuement d’un côté et de l’autre de son visage, ce sont ses propos qui lui font ouvrir les yeux. Bêtement sans doute, il ne parvient pas à croire qu’une femme comme Cataleya - qu’il a toujours jugée si forte et affirmée - puisse arriver au point de non retour. C’est pourtant ce qu’elle lui décrit, en de brefs mots tordus par la peur et la douleur. Les mots lui manquent tout à coup et il faut plusieurs minutes à Maximilien pour les retrouver. L’entendre dire qu’elle pourrait se… non, il n’y parvient pas. Ce n’est pas une option à ses yeux. Il y a forcément quelque chose à faire, se dit-il. Un appui à apporter pour qu’elle n’envisage pas sérieusement d’aller vers ses extrémités. Bordel qu’il maudit les Blackthorn pour infliger à leurs enfants de tels supplices mentaux ! Il a presque peur de se dire qu’il avait peut-être raison concernant la jeune défunte qui agit comme un fantôme dans leur famille. Que son acte n’avait été, en réalité, que guidé par la pression familiale. Malgré le caractère de cochon de Cataleya, il refusait de croire que quiconque parmi ses proches ne refuse de lui venir en aide. Mais pour cela, il faudrait encore qu’elle sache tendre la main et connaissant le dragon… La tenir si présent dans ses bras relève de l’inédit et c’est bien parce qu’il en a conscience que Maximilien se fait aussi doux et attentif. Le moindre geste brusque et elle se relève aussitôt, prête à nier leur étreinte profonde.
« Ton désarroi est justifié » commence-t-il par dire dans un premier temps pour qu’elle sache que sa peine est validée, et non réfutée, bien qu’il ne comprenne pas certaines de ses angoisses. « Mais l’inclinaison de James n’est pas de ta responsabilité, tout comme la mienne n’était pas celle de Juliet. Et même si je sais que tu détestes ça et que tu vas probablement me frapper pour avoir osé t’intégrer à ça, faire des erreurs arrive à tout le monde. Brûler une potion ne nécessite qu’une chose : recommencer en évitant de répéter les mêmes fautes. Pour ce qui est de ton père… » Là, il n’y a pas grand-chose à dire de sa part. Maximilien pense être dans une situation compliquée avec et à cause de son grand-père - et c’est le cas - mais ce dernier ne s’amuserait pas à le jeter du haut d’une tour s’il ne convenait pas à ses attentes. Au contraire, il s’est contenté de le renier et connaissant le gus, s’il avait voulu attenter à la vie de quelqu’un, ça aurait été celle de Peter et non la sienne. Mais les Blackthorn sont différents. Ils semblent aimer se faire du mal les uns les autres, comme si c’était une coutume, une tradition à ne jamais oublier. Alors non, il ne peut pas dire que les choses se passeront bien avec son père parce qu’il n’en sait fichtre rien. Tout ce qu’il sait, c’est que le pouvoir qu’il a sur l’esprit de Cataleya est effrayant et qu’il aimerait tant pouvoir l’en délivrer.
« T’es pas toute seule. Même si tout va vraiment de travers, on peut t’aider. Je t’assure. Tu ne le vois peut-être pas en ce moment ou tu as du mal à y croire, mais on est là. Moi, Peter, Wyatt et ta drôle de colocataire là… Et ton Nifty aussi, il tient beaucoup à toi. Il dépend de toi. James, aussi. Car ses préférences n’enlèvent en rien l’affection qu’il a toujours eu pour toi. Je t’en prie, ne nous exclut pas. On peut te faire tenir suffisamment longtemps pour que tu y parviennes de nouveau seule. » Il le veut vraiment, le Français. Être ce pilier que certains ont été pour lui quand il n’allait pas bien.
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Mar 7 Mar 2023 - 18:13
« justifié» . Ses ressentis étaient justifiés. Si ce fait ne revêtait en soit rien d’extraordinaire, le mot ricoche doucement sur ses neurones usé et arrache à la jeune femme une expression un peu étrange. Elle se trouve un peu stupide, encore, de marquer autant de temps devant ce simple adjectif alors, doucement le regard se clos. Le menton un peu avachi sur l’épaule du français pour s’abandonner pleinement aux caresses. Miguel avait, pas plus tard que ce matin, nié ses émotions et un amour qu’elle avait bien malgré elle verbalisé et soyons honnête, c’était désespérément récurrent qu’on n’accorde aucun crédit à ce qui se pressait nerveusement contre le coeur de Cataleya Quarta Blackthorn. Juliet la première, dans leurs pires disputes, celles où aucune n’étaient capable de se comprendre, avait fait de cette habitude la plus sévère des armes utilisées, sans qu’elle le réalise vraiment sans doute. La négation de ses émotions, c’était définitivement habituel. Sabotage auto-programmé par ses soins ou ceux des autres, cela tenait aujourd’hui de l’acquis alors, savoir que Maximilien ne levait pas les yeux au ciel en criant au dramatisme gonfla le coeur de la Blackthorn jusqu’à l’implosion. Il la croyait.
Elle s'apaise alors, terrible dragonne, sous cette voix qu’elle réalise infiniment douce. Si elle sait déjà que sa laideur d’âme n’est pas à l’origine de l’orientation de James, -Il faut croire que la présence de Wyatt dans sa vie avait tout de même influencé beaucoup de chose- elle peine à se défaire des odieuses comparaisons qui piques ses plus grandes anxiétés car, de tous les apprentissages maternel, c’était celui qu’elle se devait d’appliquer quotidiennement. Jauger la concurrence, constamment, incapable de souffler ou se murmurer que sa place était pleinement assurée car, toujours, elle serait menacé par d’autres.C’était ce même procédé qui nourrissait cette presque phobie de déchoir, ne serait-ce que d’une place, dans le classement annuel Blackthorn. Dans le coeur de tout ce qu’elle laissait approcher, en fait.
Elle pouffe sous ses larmes, pourtant, lorsque Maximilien évoque le fait qu’elle voudrait le frapper. Peut être -assurément- en d’autre circonstance, mais il n’avait pas tord et elle avait tant besoin de lui à cet instant précis qu’elle ne fit pas même mine de s’offusquer. Au contraire. Le rythme de son coeur s’est apaisé, calqué sur celui du français lorsqu’elle se sentait en proie à la panique. Mimétisme inconscient prit à trop coller papa-maman, ou plus encore ses frères et soeur.
“-Je vois un psychomage” Ose t’elle enfin, comme pour rassurer le summerbee. Contre son gré et dans la plus grande des discrétions car ce serait admettre que quelque chose clochait définitivement chez la progéniture Blackthorn, mais sa mère lui avait prit rendez-vous auprès d’un psychomage de la cours de Justice. Cataleya hésitait encore entre croire en l’inquiétude maternelle -dénuée d’amour, évidemment, il ne s'agissait là que d’éviter que l’avant dernière de ses filles ne rejoigne l’Autre- ou une tentative de rentrer plus encore dans son crâne par le biais d’un médecin qu’elle connaissait. Autant poser le contexte tout de suite ; c’était pleinement hostile que Cataleya l’avait affronté du regard toute la séance, ramassé à la manière d’un chat furieux sur son siège, prête à fuir ou attaquer à la moindre question qui l’acculerait. Une catastrophe avait crû la jeune femme, mais le térapeuthe avait semblé quelque peu satisfait. A n’y rien comprendre.
Le regard de la Blackthorn, pourtant, se fait étonnamment doux lorsqu’elle déloge enfin sa tête de cette épaule pour se perdre longuement dans les iris du summerbee. Le sourire s’ose franchement mais c’est d’une tendresse ineffable que le bout du nez frotte un instant contre celui du Roy. Bisous d’esquimaux, héritage d’un passé où c’était radieuse qu’elle filait sur la pointe des pieds rejoindre sa soeur et Juliet. Bisous d’equimaux, les seuls qu’elle distribuait encore, parfois, à James ou Nullus car eux seuls l’avaient entrapercu dans ses pires moments de faiblesse. Le geste ne dure pas plus de trois seconde, pourtant, mais quelque chose semble avoir définitivement changé dans le regard de la Blackthorn.
Souplement, elle recule d’un pas et retrouve ses petits plats.
“-Tu es quelqu’un de bien Max, ne change jamais ça. J’en serai franchement déçue.” Parce que le monde avait désespérément besoin de plus de personne de sa trempe. Un bref soupire échappe pourtant à la blonde lorsqu'elle se rasseoit, consciente de l'inquiétude qu'elle avait sans doute noué chez le summerbee. “C'est passager, tu sais. Je suis juste à cran et je peine à prendre du recule, mais ça va revenir. C'est juste que tout s'accumule en ce moment et... Je n'arrive pas à composer avec. J'ai... Envie de tout plaquer pour être honnête. Tu sais, les études de médicomagie, c'est plus une ambition familiale que la mienne. ”
Elle aimait ça, sans quoi elle aurait craqué bien plus tôt, mais force était d'admettre qu'elle aurait préféré persister dans la dance ou la musique. Quitte à ne pas exploiter ces capacités qui faisait la fierté de Claudia. Le regard se perd longuement dans sa tasse, et le nez se fronce un peu. “-Etre un animagus défectueux, avec un flair sur-sensible n'est déjà pas un cadeau, mais à l’hôpital c'est... Invivable. J'ai récemment perdu un patient, j'ai encore l'impression de sentir l'odeur de la mort sur mes doigts. Et je ne parle pas de la peur et de la souffrance omniprésente. C'est... Je ne sais pas... Mais quand j'aurai terminé mes études je bosserai dans la recherche, et j'accomplirai de grande chose. ” La conclusion se fait pleinement décidée, plus pour s'auto-convaincre que par volonté de convaincre son interlocuteur.
Elle s'apaise alors, terrible dragonne, sous cette voix qu’elle réalise infiniment douce. Si elle sait déjà que sa laideur d’âme n’est pas à l’origine de l’orientation de James, -Il faut croire que la présence de Wyatt dans sa vie avait tout de même influencé beaucoup de chose- elle peine à se défaire des odieuses comparaisons qui piques ses plus grandes anxiétés car, de tous les apprentissages maternel, c’était celui qu’elle se devait d’appliquer quotidiennement. Jauger la concurrence, constamment, incapable de souffler ou se murmurer que sa place était pleinement assurée car, toujours, elle serait menacé par d’autres.C’était ce même procédé qui nourrissait cette presque phobie de déchoir, ne serait-ce que d’une place, dans le classement annuel Blackthorn. Dans le coeur de tout ce qu’elle laissait approcher, en fait.
Elle pouffe sous ses larmes, pourtant, lorsque Maximilien évoque le fait qu’elle voudrait le frapper. Peut être -assurément- en d’autre circonstance, mais il n’avait pas tord et elle avait tant besoin de lui à cet instant précis qu’elle ne fit pas même mine de s’offusquer. Au contraire. Le rythme de son coeur s’est apaisé, calqué sur celui du français lorsqu’elle se sentait en proie à la panique. Mimétisme inconscient prit à trop coller papa-maman, ou plus encore ses frères et soeur.
« T’es pas toute seule. »
Elle le sait, et c’est sans doute ça le pire. Quand bien même l’égo en serait meurtri, il lui suffirait de nicher dans les bras de Nullus, des jumeaux, ou même de Prima. En dépit des tensions suffocantes qui étranglait les deux sœurs, certainement que l’aînée presserait petite Quarta contre son coeur si elle devinait le chaos qui la bouffait. Elle avait une famille capable de brutalement s’unir pour faire front commun, et en soit, un entourage parfait. Elle était tant élitiste dans son rapport aux autres qu’il se faisait évident que, qu’importe l’heure du jour ou de la nuit, elle pourrait accourir dans les appartements de ceux qu’elle avait sû garder. Pourtant ça serait verbaliser qu’elle ne va pas bien, qu’elle ne va désespérément plus bien, et mettre des mots sur cet intense vide le rendrait plus palpable encore. “-Je vois un psychomage” Ose t’elle enfin, comme pour rassurer le summerbee. Contre son gré et dans la plus grande des discrétions car ce serait admettre que quelque chose clochait définitivement chez la progéniture Blackthorn, mais sa mère lui avait prit rendez-vous auprès d’un psychomage de la cours de Justice. Cataleya hésitait encore entre croire en l’inquiétude maternelle -dénuée d’amour, évidemment, il ne s'agissait là que d’éviter que l’avant dernière de ses filles ne rejoigne l’Autre- ou une tentative de rentrer plus encore dans son crâne par le biais d’un médecin qu’elle connaissait. Autant poser le contexte tout de suite ; c’était pleinement hostile que Cataleya l’avait affronté du regard toute la séance, ramassé à la manière d’un chat furieux sur son siège, prête à fuir ou attaquer à la moindre question qui l’acculerait. Une catastrophe avait crû la jeune femme, mais le térapeuthe avait semblé quelque peu satisfait. A n’y rien comprendre.
Le regard de la Blackthorn, pourtant, se fait étonnamment doux lorsqu’elle déloge enfin sa tête de cette épaule pour se perdre longuement dans les iris du summerbee. Le sourire s’ose franchement mais c’est d’une tendresse ineffable que le bout du nez frotte un instant contre celui du Roy. Bisous d’esquimaux, héritage d’un passé où c’était radieuse qu’elle filait sur la pointe des pieds rejoindre sa soeur et Juliet. Bisous d’equimaux, les seuls qu’elle distribuait encore, parfois, à James ou Nullus car eux seuls l’avaient entrapercu dans ses pires moments de faiblesse. Le geste ne dure pas plus de trois seconde, pourtant, mais quelque chose semble avoir définitivement changé dans le regard de la Blackthorn.
Souplement, elle recule d’un pas et retrouve ses petits plats.
“-Tu es quelqu’un de bien Max, ne change jamais ça. J’en serai franchement déçue.” Parce que le monde avait désespérément besoin de plus de personne de sa trempe. Un bref soupire échappe pourtant à la blonde lorsqu'elle se rasseoit, consciente de l'inquiétude qu'elle avait sans doute noué chez le summerbee. “C'est passager, tu sais. Je suis juste à cran et je peine à prendre du recule, mais ça va revenir. C'est juste que tout s'accumule en ce moment et... Je n'arrive pas à composer avec. J'ai... Envie de tout plaquer pour être honnête. Tu sais, les études de médicomagie, c'est plus une ambition familiale que la mienne. ”
Elle aimait ça, sans quoi elle aurait craqué bien plus tôt, mais force était d'admettre qu'elle aurait préféré persister dans la dance ou la musique. Quitte à ne pas exploiter ces capacités qui faisait la fierté de Claudia. Le regard se perd longuement dans sa tasse, et le nez se fronce un peu. “-Etre un animagus défectueux, avec un flair sur-sensible n'est déjà pas un cadeau, mais à l’hôpital c'est... Invivable. J'ai récemment perdu un patient, j'ai encore l'impression de sentir l'odeur de la mort sur mes doigts. Et je ne parle pas de la peur et de la souffrance omniprésente. C'est... Je ne sais pas... Mais quand j'aurai terminé mes études je bosserai dans la recherche, et j'accomplirai de grande chose. ” La conclusion se fait pleinement décidée, plus pour s'auto-convaincre que par volonté de convaincre son interlocuteur.
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Mar 7 Mar 2023 - 21:59
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il n’a jamais tenté le coup mais il salue l’initiative de Cataleya. Il aurait peut-être dû en faire autant, à l’époque. Ce n’est pas la mort et il y a beaucoup moins de jugement maintenant qu’auparavant. Cependant, dans sa famille, on règle ses problèmes en interne sans faire appel à quelqu’un d’extérieur. Il le regrette amèrement. Mais cela lui permet au moins de voir en la Blackthorn tout le courage dont elle est capable. Tout le monde n’est pas en mesure d’aller voir un.e étranger.e et de lui dire “j’ai un problème, aidez-moi je n’y arrive plus seul.e”.
« C’est une bonne chose, j’en suis sûr. » Le ton de sa voix n’a aucune empreinte de jugement, bien au contraire. Il y a même un peu d’envie qui pointe à la fin de sa phrase. Elle n’en dit pourtant pas plus, sur le moment. Le silence suit cette déclaration et il le respecte. Elle se redresse finalement et le regarde d’une nouvelle façon qui le surprend et paralyse le moindre de ses gestes. Ils n’ont jamais été aussi proches l’un de l’autre, assurément et il s’attendait à ressentir beaucoup plus de gêne. Après tout, d’un point de vue extérieur, on pourrait croire qu’ils sont sur le point de s’embrasser. L’idée, pourtant, ne lui vient même pas en tête. Il n’a pas ce type d’attirance pour Cataleya, aussi belle et féroce soit-elle. Elle lui fait l’un de ces “bisous esquimaux” dont il n’a fait qu’entendre parler et le geste le fait rougir. C’est un nouveau niveau de complicité qui va lui demander un peu d’ajustement, même s’il est plus que bienvenu. Oui, Maximilien est heureux qu’elle ait suffisamment confiance en lui pour être aussi proche. Et lorsqu’elle va même jusqu’à le complimenter, il vire complètement au rouge pivoine. Non, il n’a jamais été très doué pour les recevoir, ceux-là… Que ce soit d’elle, de ses parents ou de Peter en personne. Non pas qu’il les trouve faux, simplement… ils sont bien trop beaux par rapport à la réalité de ce qu’il s’imagine être. Sa vision de lui-même est loin d’être aussi positive que les douces paroles de la Lufkin. Pourtant, il ne saurait lui être plus reconnaissant. Il saisit l’effort que cela lui demande, bien plus difficile encore que de se blottir dans ses bras peut-être.
Alors qu’elle s’est écartée, Maximilien reprend sa tasse et constate que le chocolat est désormais plus froid que chaud - la faute aux températures de ce pays de fou.
« Je trouve ça dommage. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais c’est ton avenir avant tout et c’est un peu triste de voir que ce n’est pas toi qui le choisit, tu vois ? » Il peut sembler naïf, c’est vrai, mais il ne faut pas oublier que Maximilien s’est battu pour choisir le cursus de Journalisme, quand son grand-père Charles voulait l’envoyer dans les finances. Il aurait pu y briller, certainement, mais ça ne l’aurait jamais rendu heureux. Et il veut que Cataleya fasse quelque chose qui la transporte, qui lui donne envie de se lever le matin, de réaliser quelque chose dans le monde. Pour le monde. C’est ce qu’elle décrit, avec justesse.
« Je n’en ai aucun doute. C’est un beau métier qui sauve aussi des vies. Mais… » Non, pas de mais. Il ne doit pas aborder le sujet de cette façon, ce serait donner l’idée qu’il juge son choix de suivre les désirs de ses parents alors que ce n’est pas le cas. Avant tout, il veut se montrer compréhensif même s’il faut bien l’admettre, c’est parfois compliqué. Il n’est qu’humain, avec ses défauts…
« Bon, disons juste que… si tu pouvais avoir une porte de sortie, là tout de suite, tu te dirigerais vers quoi ? Je me rends compte que je ne t’ai jamais posé la question. Enfin, d’un autre côté, j’ai toujours cru que la médicomagie était de ton fait… » Il rit, un peu gêné. Toujours gêné. C’est qu’il a toujours peur de mal dire ou de mal faire, Maximilien ! C’en est parfois maladif.
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Jeu 9 Mar 2023 - 19:21
Essuyant du revers du poignet ses dernières larmes, Cataleya devine plus qu’elle ne voit le rougissement étrange de Maximilien mais cette simple idée lui arrache un rire bref, à peine perceptible. A croire qu’elle lui avait volé un baisé. L’inspiration se veut en tout point contrôlée pour renouer avec un semblant de prestance mais la poitrine se consume tant sous les affres de la douleur que ses inspirations se font en tout point difficile. Elle peste un peu, incapable de tarir ces perles de sel qui affluent silencieusement mais ne s’offusque en rien des mots de Maximilien car consciente qu’il a raison. Il était définitivement triste de mener une vie tracée par les autres. Si elle avait bien imposée des choses comme son double cursus en science occulte, force était d’admettre qu’elle n’avait jamais eu le courage de pleinement faire front, peut-être parce qu’elle avait conscience du ridicule de ses rêves, ou du tord de ses ambitions.
“James te l’a peut être déjà dit, mais j’ai deux moteurs dans ma vie ; la danse, et la magie.” Elle laisse sa phrase en suspension Cataleya, le regard accroché à son thé amer dont elle s’oblige à boire une nouvelle gorgée. Le frisson est un peu répugné, mais comme pour faire patienter le Roy, elle souffle un “Philtre de paix”, autant pour mettre des mots sur la grimace qui la tient que pour temporiser un peu l’échange. Le regard s’ouvre un peu sur les contours de sa boisson tiède, et c’est une franche nostalgie qui pèse finalement sur les traits de la Blackthorn. “Je n’étais pas mauvaise en danse classique, tu sais. Je réussissais la plupart de mes auditions et j’arrive encore à créer du Beau entre mes petits doigts vieillissant mais…. J’ai raté le coche, pour me professionnaliser. A mon âge je pourrais décrocher quelques petits rôles, mais rien de grandiose. C’est trop tard pour ça. ” Ca faisait mal à dire et à entendre, mais Cataleya avait parfaitement conscience que repartir de son point actuel serait long et laborieux. Que le train avait déjà filé au loin et, qu’à moins de croire à un miracle improbable et inespéré, le prochain n’atteindrait jamais la même destination. Elle pourrait encore retrouver un bon niveau à force d’entraînement, mais jamais suffisant pour atteindre ce dont elle rêvait. La moue se forme un peu, l’inspiration se fait calme. Elle a depuis longtemps fait le deuil de ses rêves de danseuse étoile au sein d’un prestigieux corps de ballet, pourtant la simple réminiscence de ces jeunes années dorées lui arrache un tendre sourire. Elle était radieuse Cataleya, lorsque répétant ses pliés sous le piano de Juliet, elle accrochait encore le regard de Baby.
“J’ai également enchaîné les compétitions de gymnastique rythmique pendant plusieurs années, puis de patinage artistique. Douée, toujours, mais pas assez pour en faire mon métier.” A croire que c’était là sa destinée ; toucher du bout des doigts un gros potentiel sans avoir suffisamment la force de l’attraper. Et puis la concurrence était surtout redoutable, l’environnement infecte. On pourrait tuer pour une place sur le podium, elle la première, mais pas certaine que ce genre de motif ne l’épanouisse sincèrement.
Lissant méticuleusement sa jupe d’une main, l’autre fermement agrippé à sa tasse, Cataleya consent à la terminer et plaque la porcelaine sur la nappe dans une dernière expression dégoûtée, plus contenue cette fois-ci, cependant. Elle ne supporte plus cette potion et s’y était tant accoutumé qu’elle se devait aujourd’hui de charger les doses pour ressentir encore ses effets. “D’instinct, je serai surement allé en cursus d’art, mais…” Elle doutait pleinement réussir à s’épanouir là bas, entourée de mille personne bien plus talentueuse et créative qu’elle. Elle n’y aurai jamais eu sa place, et là aussi, cela semblait être une odieuse constante dans sa vie. Le regard se perd un peu dans le vide, mais c’est pleinement décidée qu’elle reprend, comme refusant pleinement de se soumettre à ses mauvaises pensées.
“- Non. Je pense que, là, tout de suite, j’arrêterai tout. Juste le temps de récupérer. J’ai sauté une année donc… Ca reviendrait à perdre mon avance, mais pas tant de temps que ça je pense…N’est-ce pas ..? J’arrêterai peut-être la médicomagie pour ne me focaliser que sur les sciences occultes vu que je suis en double curus, et puis c’est la seule chose que je voulais faire, à la base… Ma pratique de la DCFM est désastreuse, mais ma théorie impeccable, et puis je prend des cours particulier pour m’accrocher donc.. Mais ça serait dommage ; je suis en huitième année, il ne me reste que deux ans, j’ai réussi à faire un pont entre médicomagie et science occulte, Sainte mangouste me tend les bras je.. Et puis on ne va pas se mentir, je suis une bien piètre duelliste. Ma moyenne chuterait drastiquement si je ne comptai que sur les sciences occultes et que je n’avais pas mes cours particulier avec Paja-“
Elle se coupe brutalement, terrifiée à l’idée de renoncer, ne serait-ce qu’un peu. Abandonner la médicomagie signerait la plus grande déception affligé à ses parents, alors prendre une année…? La tête se secoue un peu, autant pour marquer sa désapprobation que chasser le chaos qui grouille sous ses neurones. Et puis l’évocation du nom de Miguel lui arrache un froncement de nez particulièrement hostile.
“Il me reste que deux ans à supporter, je peux le faire. Diplôme en main, mariage, réussite, bébé. Je peux le faire. “ Elle le murmure à peine Cataleya, plus pour s'auto-persuader que convaincre Maximilien. Elle était forte, endurante, et une détermination à toute épreuve. Le plus dur était fait et il ne lui restait que deux minuscules années à tirer, elle ne pouvait pas tout saboter maintenant en renonçant ou stoppant tout, non.
“James te l’a peut être déjà dit, mais j’ai deux moteurs dans ma vie ; la danse, et la magie.” Elle laisse sa phrase en suspension Cataleya, le regard accroché à son thé amer dont elle s’oblige à boire une nouvelle gorgée. Le frisson est un peu répugné, mais comme pour faire patienter le Roy, elle souffle un “Philtre de paix”, autant pour mettre des mots sur la grimace qui la tient que pour temporiser un peu l’échange. Le regard s’ouvre un peu sur les contours de sa boisson tiède, et c’est une franche nostalgie qui pèse finalement sur les traits de la Blackthorn. “Je n’étais pas mauvaise en danse classique, tu sais. Je réussissais la plupart de mes auditions et j’arrive encore à créer du Beau entre mes petits doigts vieillissant mais…. J’ai raté le coche, pour me professionnaliser. A mon âge je pourrais décrocher quelques petits rôles, mais rien de grandiose. C’est trop tard pour ça. ” Ca faisait mal à dire et à entendre, mais Cataleya avait parfaitement conscience que repartir de son point actuel serait long et laborieux. Que le train avait déjà filé au loin et, qu’à moins de croire à un miracle improbable et inespéré, le prochain n’atteindrait jamais la même destination. Elle pourrait encore retrouver un bon niveau à force d’entraînement, mais jamais suffisant pour atteindre ce dont elle rêvait. La moue se forme un peu, l’inspiration se fait calme. Elle a depuis longtemps fait le deuil de ses rêves de danseuse étoile au sein d’un prestigieux corps de ballet, pourtant la simple réminiscence de ces jeunes années dorées lui arrache un tendre sourire. Elle était radieuse Cataleya, lorsque répétant ses pliés sous le piano de Juliet, elle accrochait encore le regard de Baby.
“J’ai également enchaîné les compétitions de gymnastique rythmique pendant plusieurs années, puis de patinage artistique. Douée, toujours, mais pas assez pour en faire mon métier.” A croire que c’était là sa destinée ; toucher du bout des doigts un gros potentiel sans avoir suffisamment la force de l’attraper. Et puis la concurrence était surtout redoutable, l’environnement infecte. On pourrait tuer pour une place sur le podium, elle la première, mais pas certaine que ce genre de motif ne l’épanouisse sincèrement.
Lissant méticuleusement sa jupe d’une main, l’autre fermement agrippé à sa tasse, Cataleya consent à la terminer et plaque la porcelaine sur la nappe dans une dernière expression dégoûtée, plus contenue cette fois-ci, cependant. Elle ne supporte plus cette potion et s’y était tant accoutumé qu’elle se devait aujourd’hui de charger les doses pour ressentir encore ses effets. “D’instinct, je serai surement allé en cursus d’art, mais…” Elle doutait pleinement réussir à s’épanouir là bas, entourée de mille personne bien plus talentueuse et créative qu’elle. Elle n’y aurai jamais eu sa place, et là aussi, cela semblait être une odieuse constante dans sa vie. Le regard se perd un peu dans le vide, mais c’est pleinement décidée qu’elle reprend, comme refusant pleinement de se soumettre à ses mauvaises pensées.
“- Non. Je pense que, là, tout de suite, j’arrêterai tout. Juste le temps de récupérer. J’ai sauté une année donc… Ca reviendrait à perdre mon avance, mais pas tant de temps que ça je pense…N’est-ce pas ..? J’arrêterai peut-être la médicomagie pour ne me focaliser que sur les sciences occultes vu que je suis en double curus, et puis c’est la seule chose que je voulais faire, à la base… Ma pratique de la DCFM est désastreuse, mais ma théorie impeccable, et puis je prend des cours particulier pour m’accrocher donc.. Mais ça serait dommage ; je suis en huitième année, il ne me reste que deux ans, j’ai réussi à faire un pont entre médicomagie et science occulte, Sainte mangouste me tend les bras je.. Et puis on ne va pas se mentir, je suis une bien piètre duelliste. Ma moyenne chuterait drastiquement si je ne comptai que sur les sciences occultes et que je n’avais pas mes cours particulier avec Paja-“
Elle se coupe brutalement, terrifiée à l’idée de renoncer, ne serait-ce qu’un peu. Abandonner la médicomagie signerait la plus grande déception affligé à ses parents, alors prendre une année…? La tête se secoue un peu, autant pour marquer sa désapprobation que chasser le chaos qui grouille sous ses neurones. Et puis l’évocation du nom de Miguel lui arrache un froncement de nez particulièrement hostile.
“Il me reste que deux ans à supporter, je peux le faire. Diplôme en main, mariage, réussite, bébé. Je peux le faire. “ Elle le murmure à peine Cataleya, plus pour s'auto-persuader que convaincre Maximilien. Elle était forte, endurante, et une détermination à toute épreuve. Le plus dur était fait et il ne lui restait que deux minuscules années à tirer, elle ne pouvait pas tout saboter maintenant en renonçant ou stoppant tout, non.
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Sam 11 Mar 2023 - 11:33
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Maximilien a conscience du jugement qu’il porte. Contrairement aux croyances locales, il n’est pas parfait et, même s’il tente d’être le plus inclusif et tolérant possible, il lui arrive parfois d’avoir des propos sensibles. Avec des personnes comme Cataleya, cela peut vite se transformer en guerre… De ce fait, il redoute d’autant plus ses mots. Il affiche un air surpris en découvrant les passions de la Blackthorn. Il n’imaginait pas la danse en être une. Non, James ne lui a pas parlé de ça et cela se lit sur son visage, si bien qu’il n’a même pas besoin de le dire à voix haute. C’est là qu’il se rend compte qu’il ne sait rien de Cataleya… alors que, pourtant, il lui est arrivé de la juger. Comment a-t-il pu être à ce point aveugle ? Ou alors est-elle bonne cachottière ? Ce souvenir illumine son visage. Maximilien se laisse aisément attendrir par la douceur qui en émane, vient l’envelopper et le conforter sur l’idée qu’il se fait de la sorcière en premier lieu. Une personnalité plus tendre, belle et blessée qu’on ne l’imagine.
« Mais ? » ose-t-il l’interrompre, visualisant la belle rousse dans chacune de ces activités sans peine. Il lui découvre une âme d’artiste qu’il n’imaginait même pas et la trouve, de ce fait, deux fois plus intrigante… et accentue sa peine de la voir renoncer à ce qui la fait vibrer le plus. Elle ne met pas de mot sur cette résilience mais il devine à son visage qu’elle ne s’en estime pas légitime. Il comprend d’autant plus l’attraction présente entre elle et James, deux âmes artistes séparées par la pression familiale… Il se mettrait en rogne si le moment s’y prêtait plus. Mais Cataleya a fait son choix et il n’a aucun mot à dire en la matière. Si James n’a pas su la convaincre de continuer, comment le pourrait-il, de ses maigres forces ?
« Je te trouve déjà très courageuse de faire un double cursus, je n’en aurais jamais la force mentale. Combiner le mien avec un emploi est déjà très éreintant et étouffant, en termes de planning. Si tu penses que c’est la meilleure chose à faire… Tâche juste d’être en paix avec toi-même. C’est maintenant que tu peux décider de tout changer pour ne pas avoir de regrets plus tard. » C’est ainsi qu’il essaye de mener sa vie, en anticipant les potentiels futurs regrets. Et il en aura, sans nul doute possible. Il peut déjà en citer un gros : avoir rompu avec Peter pour cette histoire de vélanité. Aujourd’hui, quand il y pense, il se sent stupide d’avoir réagi de cette façon avec un homme qui ne cherchait qu’à montrer sa vraie personnalité, sans chichi, en toute honnêteté. Et cette honnêteté, il en a fait une boule qu’il a jeté aux ordures sans autre forme de procès. Alors oui, il regrettera toute sa vie d’avoir imposé à Peter une telle souffrance et ainsi causé la méfiance de celleux qui lui sont les plus proches. Mais il ne peut plus rien changer désormais. Ainsi va la vie et l’humain l’apprend toujours de la pire des manières. Pourtant, il ne veut pas que Cataleya s’impose une vie qui ne lui ressemble pas. Non pas qu’elle ne soit pas faite pour avoir une famille, au contraire même… mais tous ces rêves, viennent-ils d’elle ou d’autres personnes pensant savoir ce dont elle a besoin ? Il sait d’avance qu’elle défendra les “rêves” et ambitions de sa famille. Pourtant, l’agneau traverse le ruisseau pour s’approcher du loup.
« Tu peux le faire, Cat… mais le veux-tu ? » Ce sont deux choses complètement différentes. La question est posée sans jugement, avec une douceur infinie. Dans ses yeux noisettes se reflète l'inquiétude qu’il a toujours pour elle.
« Crois-moi quand je te dis qu’il n’y a personne de plus excité que moi à l’idée de fonder une famille, être marié selon les conventions sociales et avoir un travail gratifiant. C’est un peu ce qu’on nous impose de rechercher dans la vie, quand on est gamins. Personnellement, suivre ce schéma me convient, je sais que c’est la voie que je veux prendre, si Peter me l’accorde. Mais toi ? Est-ce que, à tout hasard, tu aurais envie d’autre chose avant ? Que vaut la réussite si elle n’apporte aucune satisfaction personnelle ? »
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Dim 12 Mar 2023 - 11:46
“Combiner le mien avec un emploi est déjà très éreintant et étouffant [...] “ Le rire qui échappe maladroitement aux lèvres de la Blackthorn est fondamentalement nerveux, encore. Discret, mais rendu quelque peu erratique sous les pointes de la gêne qui lui pique les côtes. Elle n’était ni courageuse, ni même forte, simplement dénuée du plus bas instinct de survie ; celui qui déclenchait les sirènes à grands cris lorsqu’on poussait trop fort, et surtout trop loin, le déni de sa propre condition. Le corps lâchait tout les trois matins et elle était convaincue de doucement virer folle à chaque fois qu’elle osait jeter un coup d’oeil, même furtif, à son carnet de note venu brillamment concilier un emploi du temps surréaliste. Elle ignorait encore comment elle pouvait tenir le rythme mais était fondamentalement convaincue de tenir définitivement trop de sa mère, là dessus du moins. Ou d’avoir été tant confronté au rythme effréné de cette dernière qu’elle avait fini par considérer comme normal de dormir cinq heure et zigzaguer à un rythme fou entre leurs impératifs… “[...] mais le veux-tu ?”
Elle l’ignore, et c’est certainement là l’une des raisons qui la pousse à autant courir ; elle ne veut plus réfléchir à tout ça. Enchaîner ses tâches au point de craquer quelques minutes avant la fin de ses gardes nocturnes tant elle est épuisée tient, non seulement de l’impératif, mais aussi du mécanisme de défense car s’arrêter, prendre le temps de réfléchir à tout ça, lui prouverait en trois minutes, et en dépit de ses contradictions, qu’elle n’était pas heureuse. Qu’elle ne le serait pas, pas comme ça.
Ses “justes deux ans” n’avaient pour vocation que de la temporiser, noyer un peu le poisson, lui assurer qu’il ne restait encore qu’un petit pas à faire lorsque, pourtant, il lui faudrait tenir toute sa vie comme ça. Et ça l'effraie Cataleya, autant parce qu’elle sait qu’aussi têtue et féroce soit-elle, personne ne pouvait tenir ce rythme indéfiniment, que parce qu’elle ne veut désespérément pas décevoir. Et c’est sans doute ça, l’histoire de sa vie.
Plus personne ne tient la perfection Blackthorns, pas même ses aînées, et elle demeure convaincue que si elle venait elle aussi à lâcher, alors elle entraînerait avec elle la chute de Nullus qui, déjà soumis à de trop grandes responsabilités, devrait à lui seul porter les espoirs parentaux. La tête se secoue un peu, le poignet chasse avec trop de sévérité sans doute les dernières larmes, et c’est d’une inspiration décidée que Quarta tente de faire front. En vain. Elle ignore pourquoi la douceur de cette voix la fait autant douter et brise ses barrières là où, pourtant, elle parvient à s’enhardir en une poignée de seconde sous les pires insultes et les cris. Les poings se ressent alors, pour ne pas que la terreur Blackthorn ne vienne encore à pleurer.
« Vous feriez de superbes parents… » Ca lui échappe un peu, tremblant, mais quand bien même elle le pense le plus sincèrement du monde, Cataleya s’efforce de ne pas croiser le regard de Maximilien. Fermement accroché aux sandwichs qu’elle replace dans une obsession quasi malsaine de perfection. Le silence retombe, brisant encore un peu cette absence de fluidité qu’elle impose malgré elle. Elle réfléchit petite Blackthorn, cherche sur sa nappe blanche une amorce de solution qui ne vient pas. Elle n’a aujourd’hui plus aucune idée de ce qu’elle veut véritablement, et ça la frustre un peu, elle qui est d’un naturel si impérieux.
Le regard dans le vide, pourtant, les lèvres s’entrouvrent un peu.
« Même si j’avais envie d’autre chose Maximilien, tu sais aussi bien que moi qu’il me faudrait m’écorcher vive pour l’obtenir. Et en toute honnêteté, je n’en ai plus la force. » S’il avait eu le courage, et avait payé le prix de son amour pour Peter ainsi que d’études que Cataleya suspectait de son fait, au vu du caractère vraiment infâme de Charles, la Blackthorn ne pouvait s’empêcher de se répéter que son cas à elle n’était pas transposable. Lui était l’héritier Leroy, l'aîné mâle, et cette simple position lui accordait autant de responsabilités infectes que de privilèges qui aidaient à faire passer la pilule. Elle, elle était une fille, pas même de sang, et l’une des dernières. C’était déjà un miracle qu’elle soit autant mise en valeur par le regard parental. On lui passait ses caprices mais seulement parce qu’on savait pouvoir en tirer quelque chose dès lors qu’on levait un peu la voix, mais Cataleya n’était pas dupe. Le jour où elle ne parviendrait plus à performer autant qu’aujourd’hui, on la jetterait au couteau, comme un cheval de course qui ne rapportait plus assez. Qu’importe les médailles et mérites remportés, elle ne vaudrait plus rien hors de ses études prestigieuses.
Le regard encore dans le vide, quoi qu’elle fouine dans son sac en quête de plantes à rouler, Cataleya reprend. « La dernière fois que j’ai tenté d'imposer mes idées, c’était pour mes vœux de fiançailles et regarde ce que ça a donné. Ca a duré deux mois mais a volé aussi sec en éclats. Et j’étais sur le projet depuis mi-Octobre pour épargner à James d’être fiancé à peine revenu. » Le rictus est profondément arrogant, clairement intransigeant devant la naïveté dont elle avait fait preuve. Jamais elle n’aurait dû parier sur le même cheval, même sous prétexte de renouveler par ce biais l’alliance Blackthorn-Leroy. Le froncement de sourcil se fait néanmoins plus sévère lorsqu’elle se rend compte qu’elle est effectivement trop discipliné et n’avait glissé qu’une seule et unique roulé dans son sac à main pour contrer l’envie de s’exploser les poumons devant une discussion qu’elle avait deviné désastreuse.
La langue claque agacée. Le sac se repose.
« J’ai sincèrement crû que ton grand-père me pensait capable de tuer tes éventuels bébés pour placer les miens à la tête des Leroy et, soyons honnête, je me suis dite “meh, fair enough, j’aurai certainement fait pareil en cas de doute”. Hélas pour mon sacro-saint égo, je n’ai pas la carrure d’un antagoniste de conte de fée. C’est parce que Juliet et Marius ont couché ensemble cet été que je me retrouve fiancé à ton cousin. Juliet, tentative de fuir ses voeux envers Nullus, tout ça. J’aurai préféré qu’on me croit capable de tuer des bébés. » La moue arbore des traits répugnés sous les mots qu’elle siffle là, doucement, mais le regard est en tout point mort. Elle s’était tant battu pour imposer ses choix puisque son mariage d’amour n’existerait pas que, sans doute, déchoir de la sorte avait été une gifle trop lourde à supporter. On l’avait laissé hypothétiser des mois durant l’origine de cette rupture de contrat, s’enfermer dans une culpabilité monstrueuse en se répétant qu’elle n ‘était simplement pas assez bien, de confiance ou belle, au vu de l’obsession de Charles pour ses cheveux, mais découvrir le motif véritable de ce changement de dernière minute l’avait achevée. Sincèrement. « Mais je ne vais pas me plaindre, j’aurai pu tomber sur Octave Muller, ou être jeté au fin fond de la transylvanie. Quoi que la Transylvanie, en vérité, ça m'aurait peut être plu. »
Mais il ne faisait aucun doute que si la Quarta du passé avait vent des multiples trahisons auxquelles elle serait plus tard confronté, sans doute qu’elle aurait joué autrement ses cartes. Elle qui s’était tant révoltée devant l’hypothèse Juliet / Octave aux côtés de Nullus, ou devant le fait qu’on voulait fiancer James pas même revenu, n’aurait pas eu une seule hésitation à leur promettre l’avenir infâme auquel elle-même se destinait. Puisqu’ils ne concevaient pas même une seule seconde le fait qu’elle puisse ramasser les pots cassés à l’ombre du manoir ou œuvrer pour leur bien.
La moue se pique d'orgueil sous les réminiscences des mots jetés par Juliet, et le menton se redresse intuitivement. Bon sang. Elle aurait du la précipiter dans les griffes de Muller et se délecter de ses foutus pleurs. Juste pour lui montrer ce que ça donnerait s'il n'y avait que Nullus pour sauver ses fesses pourrie-gâtées.
Elle l’ignore, et c’est certainement là l’une des raisons qui la pousse à autant courir ; elle ne veut plus réfléchir à tout ça. Enchaîner ses tâches au point de craquer quelques minutes avant la fin de ses gardes nocturnes tant elle est épuisée tient, non seulement de l’impératif, mais aussi du mécanisme de défense car s’arrêter, prendre le temps de réfléchir à tout ça, lui prouverait en trois minutes, et en dépit de ses contradictions, qu’elle n’était pas heureuse. Qu’elle ne le serait pas, pas comme ça.
Ses “justes deux ans” n’avaient pour vocation que de la temporiser, noyer un peu le poisson, lui assurer qu’il ne restait encore qu’un petit pas à faire lorsque, pourtant, il lui faudrait tenir toute sa vie comme ça. Et ça l'effraie Cataleya, autant parce qu’elle sait qu’aussi têtue et féroce soit-elle, personne ne pouvait tenir ce rythme indéfiniment, que parce qu’elle ne veut désespérément pas décevoir. Et c’est sans doute ça, l’histoire de sa vie.
Plus personne ne tient la perfection Blackthorns, pas même ses aînées, et elle demeure convaincue que si elle venait elle aussi à lâcher, alors elle entraînerait avec elle la chute de Nullus qui, déjà soumis à de trop grandes responsabilités, devrait à lui seul porter les espoirs parentaux. La tête se secoue un peu, le poignet chasse avec trop de sévérité sans doute les dernières larmes, et c’est d’une inspiration décidée que Quarta tente de faire front. En vain. Elle ignore pourquoi la douceur de cette voix la fait autant douter et brise ses barrières là où, pourtant, elle parvient à s’enhardir en une poignée de seconde sous les pires insultes et les cris. Les poings se ressent alors, pour ne pas que la terreur Blackthorn ne vienne encore à pleurer.
« Vous feriez de superbes parents… » Ca lui échappe un peu, tremblant, mais quand bien même elle le pense le plus sincèrement du monde, Cataleya s’efforce de ne pas croiser le regard de Maximilien. Fermement accroché aux sandwichs qu’elle replace dans une obsession quasi malsaine de perfection. Le silence retombe, brisant encore un peu cette absence de fluidité qu’elle impose malgré elle. Elle réfléchit petite Blackthorn, cherche sur sa nappe blanche une amorce de solution qui ne vient pas. Elle n’a aujourd’hui plus aucune idée de ce qu’elle veut véritablement, et ça la frustre un peu, elle qui est d’un naturel si impérieux.
Le regard dans le vide, pourtant, les lèvres s’entrouvrent un peu.
« Même si j’avais envie d’autre chose Maximilien, tu sais aussi bien que moi qu’il me faudrait m’écorcher vive pour l’obtenir. Et en toute honnêteté, je n’en ai plus la force. » S’il avait eu le courage, et avait payé le prix de son amour pour Peter ainsi que d’études que Cataleya suspectait de son fait, au vu du caractère vraiment infâme de Charles, la Blackthorn ne pouvait s’empêcher de se répéter que son cas à elle n’était pas transposable. Lui était l’héritier Leroy, l'aîné mâle, et cette simple position lui accordait autant de responsabilités infectes que de privilèges qui aidaient à faire passer la pilule. Elle, elle était une fille, pas même de sang, et l’une des dernières. C’était déjà un miracle qu’elle soit autant mise en valeur par le regard parental. On lui passait ses caprices mais seulement parce qu’on savait pouvoir en tirer quelque chose dès lors qu’on levait un peu la voix, mais Cataleya n’était pas dupe. Le jour où elle ne parviendrait plus à performer autant qu’aujourd’hui, on la jetterait au couteau, comme un cheval de course qui ne rapportait plus assez. Qu’importe les médailles et mérites remportés, elle ne vaudrait plus rien hors de ses études prestigieuses.
Le regard encore dans le vide, quoi qu’elle fouine dans son sac en quête de plantes à rouler, Cataleya reprend. « La dernière fois que j’ai tenté d'imposer mes idées, c’était pour mes vœux de fiançailles et regarde ce que ça a donné. Ca a duré deux mois mais a volé aussi sec en éclats. Et j’étais sur le projet depuis mi-Octobre pour épargner à James d’être fiancé à peine revenu. » Le rictus est profondément arrogant, clairement intransigeant devant la naïveté dont elle avait fait preuve. Jamais elle n’aurait dû parier sur le même cheval, même sous prétexte de renouveler par ce biais l’alliance Blackthorn-Leroy. Le froncement de sourcil se fait néanmoins plus sévère lorsqu’elle se rend compte qu’elle est effectivement trop discipliné et n’avait glissé qu’une seule et unique roulé dans son sac à main pour contrer l’envie de s’exploser les poumons devant une discussion qu’elle avait deviné désastreuse.
La langue claque agacée. Le sac se repose.
« J’ai sincèrement crû que ton grand-père me pensait capable de tuer tes éventuels bébés pour placer les miens à la tête des Leroy et, soyons honnête, je me suis dite “meh, fair enough, j’aurai certainement fait pareil en cas de doute”. Hélas pour mon sacro-saint égo, je n’ai pas la carrure d’un antagoniste de conte de fée. C’est parce que Juliet et Marius ont couché ensemble cet été que je me retrouve fiancé à ton cousin. Juliet, tentative de fuir ses voeux envers Nullus, tout ça. J’aurai préféré qu’on me croit capable de tuer des bébés. » La moue arbore des traits répugnés sous les mots qu’elle siffle là, doucement, mais le regard est en tout point mort. Elle s’était tant battu pour imposer ses choix puisque son mariage d’amour n’existerait pas que, sans doute, déchoir de la sorte avait été une gifle trop lourde à supporter. On l’avait laissé hypothétiser des mois durant l’origine de cette rupture de contrat, s’enfermer dans une culpabilité monstrueuse en se répétant qu’elle n ‘était simplement pas assez bien, de confiance ou belle, au vu de l’obsession de Charles pour ses cheveux, mais découvrir le motif véritable de ce changement de dernière minute l’avait achevée. Sincèrement. « Mais je ne vais pas me plaindre, j’aurai pu tomber sur Octave Muller, ou être jeté au fin fond de la transylvanie. Quoi que la Transylvanie, en vérité, ça m'aurait peut être plu. »
Mais il ne faisait aucun doute que si la Quarta du passé avait vent des multiples trahisons auxquelles elle serait plus tard confronté, sans doute qu’elle aurait joué autrement ses cartes. Elle qui s’était tant révoltée devant l’hypothèse Juliet / Octave aux côtés de Nullus, ou devant le fait qu’on voulait fiancer James pas même revenu, n’aurait pas eu une seule hésitation à leur promettre l’avenir infâme auquel elle-même se destinait. Puisqu’ils ne concevaient pas même une seule seconde le fait qu’elle puisse ramasser les pots cassés à l’ombre du manoir ou œuvrer pour leur bien.
"Serais-tu une bonne fée derrière ton comportement d’exécrable peste ? "
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- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
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» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Dim 12 Mar 2023 - 21:43
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le compliment lui va évidemment droit au cœur, d’autant plus venant de Cataleya en personne. Pour ce qui en est de sa véracité, Maximilien est incapable de trancher. Il veut être père, cela ne fait aucun doute, mais en sera-t-il un bon ? De ceux qui aident leur enfant à grandir plutôt qu’à les restreindre dans un schéma qui leur convient le mieux ? Saura-t-il être ouvert d’esprit comme il aurait aimé que son propre père le soit ? Et parviendra-t-il à trouver un terrain d’entente avec Peter sur la façon d’élever un être aussi malléable, fragile et fort à la fois ? Tant de questions lui traversent l’esprit et pourtant, il garde les lèvres closent pour les empêcher de se matérialiser sur sa langue. Comme dans à peu près tout ce qu’il entreprend, Maximilien ne se laisse pas le droit à l’erreur et cette intransigeance pourrait lui coûter l’amour de son enfant et de son compagnon. Pour cela, il faudrait déjà qu’ils emménagent ensemble et ce n’est pas gagné… Chassant ces pensées d’un futur trop précoce pour être considéré comme viable, il se reporte sur Cataleya et chaque minute passée à l’écouter renforce l'inquiétude qu’il ressent à son égard. Elle se dit à bout de force et pourtant, la voilà qui se bat pour un futur qui ne l’intéresse pas, plutôt que de diriger sa puissance de caractère vers un avenir en adéquation avec ses aspirations personnelles. Ce qui le fait forcément douter de tout. Sa première pensée est pour Marius et aux chaînes qui vont les emprisonner si personne ne fait rien. Cela aurait dû être Juliet et lui mais, en s’extrayant de force du piège qu’on lui avait tendu, il avait précipité son cousin à sa place. Aucun des deux fiancés ne méritait d’être contraint à cette mascarade et Maximilien a tenté de faire comprendre son point de vue à son grand-père. Ce qui n’a pas fonctionné avec lui ne devrait pas fonctionner avec Marius… en vain. Seul Maxence aura eu l’aubaine de s’extirper de cette alliance incongrue avant que tout ne devienne trop sérieux. Il n’a jamais compris ce qui a poussé Charles à changer d’avis de la sorte. Si cela ne tenait qu’à lui, Cataleya ne serait en rien liée aux Bonnamy. Non pas parce qu’elle ne le méritait pas, mais parce qu’il ne souhaitait pas lui imposer la direction d’un être aussi égocentrique que ses propres parents. Quitte à se marier contre son gré, autant atterrir dans une famille différente, non ?
« Hein ? Quoi ? Juliet et Marius ? » C’est la seule chose qu’il retient, la seule qui l’interpelle (lui faisant même oublier que Cataleya serait capable, en effet, de tuer sa progéniture pour assurer une place à la sienne - typique Blackthorn). Ces deux-là, comment est-ce qu… Quoi ? Depuis quand ? Et pourquoi est-il toujours le dernier au courant ? Il voit de moins en moins d’un bon œil cette infiltration des Blackthorn dans sa famille. Il a beau chérir Juliet comme sa propre sœur, les histoires de fiançailles et de coucheries avec ses cousins ne lui inspirent rien de bon. Il ne veut pas être lié aux Blackthorn d’une quelconque façon. Il a vu le mal qu’ils font à leurs enfants et, pourquoi pas après tout, à leurs petits-enfants… Se lier à eux reviendrait à être constamment en guerre pour tout et n’importe quoi, du prénom de l’enfant jusqu’à la sexualité qu’il est supposé avoir pour faire plaisir à tout le monde. Fort probable qu’ils s’amuseront à lui trouver un.e fiancé.e lorsqu’iel aura à peine dix ans… Non, tout sauf eux. C’est un sentiment qu’il a depuis longtemps mais qui est difficile à exprimer devant les personnes concernées.
« Si on part sur de l’honnêteté quant à tout ça… Comment dire… Tu sais que je t’apprécie mais si je pouvais empêcher ce mariage, je le ferais. Marius et toi êtes tous deux d’admirables personnes mais… enfin cet avis n’engage que moi, bien sûr… Ce n’est pas un mariage d’amour. Je ne vous ai jamais vu avoir un quelconque intérêt l’un pour l’autre. Et pour tout te dire… Les Blackthorn m’effraient. On a assez à gérer avec mon grand-père, donc si en plus on doit composer avec le tien… Ce n’est peut-être pas agréable à entendre mais je t’en supplie, si à un moment donné tu vois un échappatoire, fuis. Cette histoire entre toi, lui et Juliet, c’est sordide. J’en ai assez de ces jeux de pouvoir, de pression et d’abnégation. Ce n’est pas ainsi que je veux voir ma famille. Ce n’est pas ce que je veux qu’elle devienne. » Il serre les dents, détourne le regard. Voilà, c’est dit. Maximilien n’exprime que rarement son avis de façon aussi tranchée, sans prendre en considération les sentiments des autres. Sauf que dans ce cas précis, il s’agit des Leroy. Un héritage qui lui reviendra, de gré ou de force. Et même si ce rôle lui fait peur, il commence à le prendre avec beaucoup de sérieux ; assez pour juger les alliances qui se forment ou qui devraient, au contraire, ne jamais se produire. Contrairement à Charles, il se moque de la dot conséquente de Cataleya. L’argent ne les rendra pas éternellement heureux, sa propre expérience le lui a appris. Qu’ils se gardent leurs gallions et se fabriquent un cœur avec, il n’en a que faire !
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Mer 15 Mar 2023 - 13:50
“Tu sais que je t’apprécie mais [...]” Ou comment courber le dos de Cataleya en six mots. “Marius et toi êtes tous deux d’admirables personnes mais” Crache le morceau Leroy siffle déjà le regard de la Blackthorn qui, plongeant au plus profond de son âme avec cette puissance qui lui est propre, parviendrait presque à le faire basculer. Elle l’écoute pourtant, petite Lufkin. Pèse chacun de ses silences comme il doit peser ses mots, mais se laisse doucement surprendre par ce qui se dessine devant elle. Alors, s’il détourne les yeux, c’est un sourire en tout point satisfait qui se grave sur l’expression de la terreur Blackthorn, joyaux sacro-saint-sacré de Claudia. Une lueur étrange dansant là, sur l’océan de son regard, à la manière d’un feu follet. Si elle aurait sans doute pu s’offusquer des mots offerts, c’est étrangement que Cataleya les chéri, et que le regard se noit dans le thé qu’elle se sert de nouveau un sourire en coin.
Maximilien a raison de craindre les Blackthorn, car les négociations seules de ses fiançailles avaient fait trembler plus d’une discussion. Déterminée, mais surtout parfaitement alignée sur la rangée de papa / Maman, les trois s’étaient en tout point coordonnés pour arracher le plus possible aux français. Encore aujourd’hui, Cataleya macérait d’obscur plan vouer à es faire tomber dès lors que la voix de Charles prenaient des airs de menace. C’était ainsi, ils avaient été élevé dans un environnement où seuls les plus fort pouvaient espérer survivre, et tout ce qu’ils touchaient devenaient dès lors toxique. Cataleya le savait, elle ne serait pas heureuse auprès de Marius, et l’habitude ferait qu’elle changerait sa tristesse, sa rancune, ses malheurs, en un magma de haine qu’elle cracherait dès lors qu’on oserait lui faire opposition. Les habitudes avaient la vie dure et, si elle devinait sans peine pouvoir se laisser tempérer par Maximilien, les mots de sa tante auraient tôt fait de réveiller le dragon.
Une alliance Blackthorn-Bonnamy n’avait de sens que dans le respect de vieilles alliances aujourd’hui désuètes. Le temps n'était plus à la guerre et, plus que tout, Cataleya partageait l’idée qu’être fiancé au dernier plan cul de Juliet tenait du sordide, en plus de l’insultant. Elle ne visualisait plus son futur époux de la même manière et craignait en tout point le jour où elle serait allongée sur l’autel de ses devoirs marital. Non. Il en était hors de question.
Le sourire s’aiguise pourtant à mesure qu’elle ressert un chocolat chaud au français, pousse un sandwich devant lui.
“-Tu fais bien. C’est le rôle d’un chef de famille que de tenir les loups au loin, et la cupidité de Charles le rend parfois moins avisé.” Entame-t-elle, l’air pourtant un peu absente. Si en octobre elle se révulsait encore des capacités de futur leader de Maximilien, force était d’admettre que son avis s’était depuis longtemps ravisé, et que quelque chose brillait aujourd’hui dans ses grands yeux bleu. Il ferait un merveilleux chef de famille, plus qu’il ne le pensait. Cataleya en mettrait sa main droite à couper.
A Noel encore elle cherchait un autre parti, un meilleur parti avait-elle soufflé à l’oreille paternelle, quand bien même elle avait volontairement restreint ses critères car trop attachée à l’écosse ou ses frontières pour daigner tendre sa main ailleurs. La France n’avait obtenu sa bénédiction que parce qu’elle était la terre natale de Baby. Mais il n’y avait pas à dire, plus les tensions montaient face à Charles, plus elle se sentait capable de bondir sur la table et refermer sa mâchoire sur son visage, et plus Cataleya envisageait d’abandonner l’Ecosse. Quitte à en pleurer chaque nuit sur trois ans. Ecouter Arthur lui parler de son pays ou Irina du sien l’avait doucement enhardie, mais c’était clairement l’annonce de l’idylle entre Juliet et Marius qui l’avait pleinement décidé. Si elle ne s’était pas encore jeté à corps perdu sur cette quête car fondamentalement épuisée, cette discussion semble enfin lui réinjecter un peu de force. Elle n’était pas destinée à tourner dans une cage Cataleya, tout au mieux virerait-elle purement folle nourrit par les mains Bonnamy. Non. Elle creuserait son échappatoire, vite, et loin.
“-Mais je note que tu me juge indigne du nom Bonnamy.” Le ton est inflexible, mais le regard pétille un peu, de cette lueur aux allures de lutin de cornouaille qui lui va si bien au teint. Elle le taquine, parce qu’elle sait qu’il prendra ses mots à coeur, et pince un peu ses lèvres pour ne pas éclater de rire en croissant le regard du français. “N’ait crainte Leroy, je jouerai les loups chez d’autres. Loin de tout.”
Loins de ses parents, surtout.
Maximilien a raison de craindre les Blackthorn, car les négociations seules de ses fiançailles avaient fait trembler plus d’une discussion. Déterminée, mais surtout parfaitement alignée sur la rangée de papa / Maman, les trois s’étaient en tout point coordonnés pour arracher le plus possible aux français. Encore aujourd’hui, Cataleya macérait d’obscur plan vouer à es faire tomber dès lors que la voix de Charles prenaient des airs de menace. C’était ainsi, ils avaient été élevé dans un environnement où seuls les plus fort pouvaient espérer survivre, et tout ce qu’ils touchaient devenaient dès lors toxique. Cataleya le savait, elle ne serait pas heureuse auprès de Marius, et l’habitude ferait qu’elle changerait sa tristesse, sa rancune, ses malheurs, en un magma de haine qu’elle cracherait dès lors qu’on oserait lui faire opposition. Les habitudes avaient la vie dure et, si elle devinait sans peine pouvoir se laisser tempérer par Maximilien, les mots de sa tante auraient tôt fait de réveiller le dragon.
Une alliance Blackthorn-Bonnamy n’avait de sens que dans le respect de vieilles alliances aujourd’hui désuètes. Le temps n'était plus à la guerre et, plus que tout, Cataleya partageait l’idée qu’être fiancé au dernier plan cul de Juliet tenait du sordide, en plus de l’insultant. Elle ne visualisait plus son futur époux de la même manière et craignait en tout point le jour où elle serait allongée sur l’autel de ses devoirs marital. Non. Il en était hors de question.
Le sourire s’aiguise pourtant à mesure qu’elle ressert un chocolat chaud au français, pousse un sandwich devant lui.
“-Tu fais bien. C’est le rôle d’un chef de famille que de tenir les loups au loin, et la cupidité de Charles le rend parfois moins avisé.” Entame-t-elle, l’air pourtant un peu absente. Si en octobre elle se révulsait encore des capacités de futur leader de Maximilien, force était d’admettre que son avis s’était depuis longtemps ravisé, et que quelque chose brillait aujourd’hui dans ses grands yeux bleu. Il ferait un merveilleux chef de famille, plus qu’il ne le pensait. Cataleya en mettrait sa main droite à couper.
A Noel encore elle cherchait un autre parti, un meilleur parti avait-elle soufflé à l’oreille paternelle, quand bien même elle avait volontairement restreint ses critères car trop attachée à l’écosse ou ses frontières pour daigner tendre sa main ailleurs. La France n’avait obtenu sa bénédiction que parce qu’elle était la terre natale de Baby. Mais il n’y avait pas à dire, plus les tensions montaient face à Charles, plus elle se sentait capable de bondir sur la table et refermer sa mâchoire sur son visage, et plus Cataleya envisageait d’abandonner l’Ecosse. Quitte à en pleurer chaque nuit sur trois ans. Ecouter Arthur lui parler de son pays ou Irina du sien l’avait doucement enhardie, mais c’était clairement l’annonce de l’idylle entre Juliet et Marius qui l’avait pleinement décidé. Si elle ne s’était pas encore jeté à corps perdu sur cette quête car fondamentalement épuisée, cette discussion semble enfin lui réinjecter un peu de force. Elle n’était pas destinée à tourner dans une cage Cataleya, tout au mieux virerait-elle purement folle nourrit par les mains Bonnamy. Non. Elle creuserait son échappatoire, vite, et loin.
“-Mais je note que tu me juge indigne du nom Bonnamy.” Le ton est inflexible, mais le regard pétille un peu, de cette lueur aux allures de lutin de cornouaille qui lui va si bien au teint. Elle le taquine, parce qu’elle sait qu’il prendra ses mots à coeur, et pince un peu ses lèvres pour ne pas éclater de rire en croissant le regard du français. “N’ait crainte Leroy, je jouerai les loups chez d’autres. Loin de tout.”
Loins de ses parents, surtout.
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
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» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
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♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Jeu 16 Mar 2023 - 21:43
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Son ton est faible, son assurance bancale ; et pourtant, Maximilien n’aura jamais été aussi sûr de lui qu’à cet instant. Son grand-père l’a élevé d’une certaine façon, dans l’attente d’un comportement particulier. Froid, calculateur, impérialiste ; quelques mots pour décrire le leader que Charles aimerait voir monter sur le trône français. Mais Maximilien, malgré ses nombreuses tentatives, n’est rien de tout cela. Au contraire, il en est l’opposé. Cela ne l’empêche pas de vouloir pour sa famille ce qu’il y a de mieux et une alliance avec les Blackthorn, qui a déjà échoué par deux fois, ne lui semble pas judicieux. Leur volonté de s’immiscer dans leur famille est louche, bien qu’il se doute que le réel initiateur de tout cela n’est autre que le doyen Leroy. Il espère de tout cœur que Cataleya verra en ces mots ce dont elle a tant besoin : une autorisation de dire non. De s’enfuir, s’échapper de cette prison qui se dessine devant elle, prête à l’accueillir. Mais plus que tout, il veut préserver son cousin et lui offrir ce que peu d’entre eux, sang-purs, peuvent se permettre : le choix. Ainsi, il s’impose en tant que future tête dirigeante de cette famille. Non pas parce qu’il en a envie, mais parce que cela est nécessaire.
C’est pourtant un sourire qui accueille ses propos et Maximilien s’empare de sa tasse de nouveau chaude et pleine, ainsi que du sandwich qui lui est proposé. La faim est loin de le tirailler mais il doit bien admettre qu’il lui fait envie. Bien différente de ce qu’il avait cent fois imaginé dans sa tête, en solitaire, Cataleya fait preuve de compréhension et lui accorde le sacro-saint rôle du chef de famille sans ciller. C’est une marque de respect que le Summerbee ne compte pas prendre à la légère. Si elle est capable de lui prêter ces traits, pourquoi d’autres ne le pourraient-ils pas ? Alors, sans même le vouloir, il redresse le dos et bombe le torse, aigle fier. Posture qui s'affaisse aussitôt que la présomption de son indignité est lancée dans les airs. Sûrement pas ! C’est un air contrit qu’il revêt à cet instant, trop peiné pour voir la taquinerie dans les mots de Cataleya. On peut aisément deviner à son regard que pas une seule seconde il l’estime indigne de lui ou de sa famille. Lucie serait capable de lui lancer ces mots en pleine face mais il n’est pas sa tante. Avant qu’il n’ait eu le temps de répliquer, elle poursuit.
« Tu sais bien que ce n’est pas toi que je juge et pour tout dire, je n’en reviens pas moi-même de “juger”. J’aimerais ressentir les choses différemment mais je ne le peux pas. Que tu sois capable de m’écouter et de me comprendre est la preuve ultime que tu es beaucoup trop bien pour ces gens-là. Si tu pouvais m’assurer que tu souhaites te marier à Marius parce que tu l’aimes, je fermerais les yeux sur mes doutes sans même hésiter. » C’est dire à quel point il respecte sa parole. Elle pourrait mentir qu’il ne s’en apercevrait peut-être pas, ou qu’il choisirait de voir dans son mensonge une toute autre vérité, bien plus cruelle. Au fond de lui, Maximilien sait qu’il n’entendra jamais ces mots sortir de la bouche de Cataleya. Si sa connexion avec Maxence ne fait aucun doute - et qu’ils auraient pu, ma foi, former un couple stable et particulièrement intriguant - la jeune de Marius est à son désavantage. L’aigle entoure le sandwich de ses serres et en croque une bouchée distraite.
« Bon, je ne te cache pas que ce serait fun quand même de t’avoir comme belle-cousine. Je suis persuadé que la piscine de la villa du Sud saurait te plaire. Tout comme les boutiques à Paris. Mais eh, rien ne t’empêche d’y venir en vacances ! Avec quelques semaines et plusieurs porto, je saurais peut-être convaincre Charles de nous laisser la villa pour une ou deux semaines cet été. J’ai terriiiiiblement besoin de vacances… » Il soupire, l’héritier, comme s’il portait le poids du monde sur ses épaules. Il a surtout conscience qu’étant dans son avant-dernière année universitaire, il ne lui restait plus que ces vacances-là avant de rentrer dans la vie du travail.
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Dim 2 Avr 2023 - 14:28
“Si tu pouvais m’assurer que tu souhaites te marier à Marius parce que tu l’aimes, je fermerais les yeux sur mes doutes sans même hésiter”
Mais elle ne l’aimait pas et tu le savais, n’est-ce pas Max… ? Elle n’avait aimé dans sa maigre vie que trois personnes, et doutais en avoir plus à distribuer. Les reliquats d’amour qu’elle offrait étaient déjà si faible, trop faible, pour convaincre les concernés… Pas sûre qu'elle puisse aimer d'avantage. Elle rit Cataleya, si doucement à l’évocation de ces vacances française qu’elle s’en étonne elle-même. Bien loin de ces éclats digne d’une grande méchante de film d’animation lorsqu’elle venait à macérer des plans de conquête mondiale, bien loin des notes arrogantes qui pouvait l’étirer lorsque, jaune, il s’imposait avec force, c’est un rire aux allures de chant de mésange qui s’élève. Caresse les branches nues venu s’élever au-dessus de ses blondes ondulations. Étrange et désespérément sincère, il se fait bref mais teinte le regard de la Blackthorn d’une douceur toute singulière. Rare
Il ne faisait aucun doute que sa présence chez les Leroy / Bonnamy aurait pleinement chamboulé leur quotidien. Si elle n’hésitait déjà pas pas à faire front contre Charles et Lucie, c’est pleinement légitime qu’elle viendrait à abattre ses mains sur la table, couronnée du nom des Bonnamy. Déjà chez les Blackthorn, pourtant courbée par la terreur et les menaces, elle prenait position lorsqu’elle devinait une ouverture alors, bien loin du spectre parental, il ne faisait aucun doute qu’elle aurait tenu tête sans sourciller. Veillé, avec la force d’un Magyar à pointe, sur la génération qui lui aurait succédé.
Le soupire du journaliste redresse le regard de la Blackthorn qui, les mains doucement posé autour de sa tasse, visualise sans peine la vie qu’elle pourrait avoir auprès des héritiers de Charles. Il s’est un poil affaissé après ce soudain regain de confiance en lui, et c’est pleinement attentive que Cataleya l’observe. Elle semble hésiter un peu, pince ses mots sous une gorgé de thé mais ose finalement un constat qui lui brûle les lippes.
-Peut être que ton quotidien se ferait plus serein si toi et Peter aviez votre chez vous..?
Non parce que bon, Cataleya avait grandit dans une famille très nombreuse et savait à quel point il pouvait être éreintant de trouver un moment tranquille pour soit -ou pour deux- lorsqu’il fallait composer avec une colocation. Wyatt était clairement l’homme de sa vie, et Maxence une perle, mais leur présence devait altérer les moments tout doux, et donc de repos, qu’apportait forcément Peter à son dulciné. Une moue un peu étrange plane un instant sur le visage de la nouvellement blonde qui préfère perdre son regard sur les victuailles qu’elle ne touche pourtant pas.
-Ce que je veux dire c’est que, parfois, il ne suffit qu’un moment à deux pour se ressourcer pendant des jours. Peut être que c’est Peter que tu devrais amener dans la villa du sud, à défaut d’avoir votre nid.
Cataleya ne dirait désespérément pas non à des vacances, elle rêvait de filer en Espagne pour renouer un peu avec des terres qui l’avait vu naître mais dont elle ne connaissait rien. Madrid, Grenade… Mais son emploi du temps étaient désastreusement serré et, quand bien même elle arriverait à y faire un peu de place, ce serait certainement pour travailler plus encore.
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Mar 4 Avr 2023 - 21:15
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La suggestion ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Elle fait même écho à une pensée qui se promène en lui depuis plusieurs semaines déjà. Sa relation avec Peter est l’une des rares choses dans sa vie dont l’évolution ne fait pas de doute aux yeux de Maximilien. Une licorne dans ce monde de fous. Mais je ne vous apprends rien, un couple se compose de deux personnes et prendre une décision seul ne servira jamais son intérêt. Leur intérêt. Néanmoins, il ne peut cacher le sourire que cette idée lui inspire. Combien de fois s’est-il imaginé rentrer de l’université ou de la Chouette Enchaîné dans un appartement qu’il ne partagerait qu’avec lui, enveloppé par cette douce sensation de “rentrer chez soi” ? D’y retrouver Peter vaquant à ses occupations ou de l’attendre, lui-même, en faisant mijoter un petit plat bien français ? Que ce soit à Londres, Paris ou même Maypole s’il le faut ! Cette vision est certes idéaliste et probablement erronée quand on voit la dure réalité de la vie, sauf que Maximilien s’y accroche comme une moule à son rocher. Rien ne lui fera enlever de la tête qu’une vie à deux avec le Drummond est tout ce qu’il désire. Malheureusement, cela ne suffit pas. Malgré les preuves constantes de son affection envers lui, Peter n’a jamais émis l’idée ou l’envie de les faire évoluer sur le plan relationnel. Il aime sa place chez les Friends, le sentiment que cela lui procure d’être l’un d’eux. Cela fait si longtemps qu’il est parmi eux que l’en détacher demandera beaucoup de résiliation. Certains pourraient même voir cela comme un sacrifice païen.
« Dis plutôt qu’un séjour au soleil tous frais payés ne t’intéresse pas oui ! » La taquinerie s’envole jusqu’à sa destinataire et le Français rit doucement avant de reprendre un air plus sérieux. L’idée de passer des vacances seul avec son aimé n’a rien d’original ou de nouveau pour lui. Ils l’ont fait lors de leur première année ensemble et cela a été un succès phénoménal, malgré la descente aux Enfers qui a suivi. Il ne serait pas difficile de recommencer… si chacun d’entre eux n’avait pas un travail auquel rendre des comptes. La dure loi de la vie active, paraît-il… Pourtant, il en serait béat de pouvoir lézarder au soleil, barboter sur une bouée dans la belle piscine de la villa française, une boisson bien fraîche à la main. Et plutôt que de s’imaginer lui-même dans cette position, il se dessine parfaitement la silhouette de Peter prenant quelques couleurs en ces jours caniculaires, ses boucles sombres plaquées en arrière sur son crâne et un air serein sur le visage. Il serait d’une beauté incroyable sous le soleil du sud.
« Tu as bien raison, ceci dit. En soi, les deux sont possibles quand on y réfléchit bien. On y va en avance pour se reposer et vous nous rejoignez le temps d’un week-end. Ce serait tellement chouette, non ? » Cette génération de la famille enfin réunie, en goguette : Marius, Maxence, Marie et leurs compagnons respectifs - ou, à défaut, leurs flirts du moment. Maximilien serait même prêt à étendre ce cercle pour permettre aux amis proches de Cataleya de venir afin qu’elle se sente plus à l’aise dans une famille à laquelle elle n’est encore que promise. Prendre des couleurs (même si dans son cas, on ne parle probablement que de rouge vermillon) lui ferait le plus grand bien.
« L’idée est lancée comme ça, rien ne nous oblige à la réaliser. Penses-y, c’est tout. Il se pourrait bien que ça te plaise aussi en fin de compte ? Un temps hors des obligations scolaires ou familiales, où il n’est question que de s’amuser, profiter, se reposer. Mettre de côté les tracas de la vie quotidienne avant la rentrée prochaine. »
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Mer 5 Avr 2023 - 12:24
Elle roule dramatiquement des yeux Cataleya lorsque la taquinerie vient l’effleurer, mais le sourire qu’elle s’acharne à taire, mais qui pique ses fossettes, est en tout point équivoque. Évidemment qu’un séjour tout frais payé l’intéressait, mais elle réalise soudainement que l’unique fois qu’elle avait osé quitter le pays loin de ses parents, qu’elle avait rejoint la France pour un bref échange scolaire, cela s’était soldé par une angoisse telle qu’on s’était vu obligé d’écourter l’échange. « Ce serait tellement chouette, non ? » Le regard se perd dans sa boisson. Elle aimait voyager, elle s'autorise même quelques brèves excursions et s’était bien perdue deux jours dans les Pyrénées française pour repérer les maisons qu’elle tentait de négocier dans son contrat de mariage n’est-ce pas ? Mais piégée dans une famille qu’elle n’avait pas choisi, l’hardiesse s’effrite un peu.
-"Ce serait chouette, oui." Le sourire, quand bien même forcé, est du plus bel effet sur ce visage relevé vers le français. Triste héritage maternel.
Elle n'évoque pas le fait que cette simple idée lui flanque des airs de faon pris entre les phares d’une voiture, et que si elle ne prenait pas la fuite et s’obligerait à sourire, les vacances aurait tôt fait de se changer en travail sur ses habiletés sociales plus qu’en vacance véritable. Faute d’avoir un autre que Maximilien comme repère. Maxence lui avait pourtant promis de lui apprendre à monter à cheval, Marius n’était pas prise de tête, rien ne devrait pouvoir faire naître en elle un tel niveau d’anxieté et pourtant…
« L’idée est lancée comme ça, rien ne nous oblige à la réaliser. » Franchement surprise, le sourire se fait plus doux -plus sincère, surtout-, et enfin Cataleya daigne effleurer la nourriture qui lui fait face. Elle a l'estomac noué, pas par une quelconque crainte pour le coup, mais par habitude. A croire que le chemin pour ne plus bouder les aliments comme elle le faisait était plus long et ardu que prévu.
-"J’ai toujours un peu de mal à quitter le cocon familial" Admet-elle, sans même percuter qu’elle y était pourtant arrivé en janvier, sans même réaliser que depuis, elle tenait ses résolutions de restreindre au mieux le contact. Difficilement, certes, et à grand renfort de post-it collé partout chez elle, mais elle tenait. "C’est pourtant stupide, parce que je suis débrouillarde… C’est juste que, je ne sais pas…" On lui avait tant ancrer dans le crâne qu’elle n’était rien sans eux, on lui avait tant apprit à se couler derrière eux, sans cesse se référer à eux que, loin de cette cape noire salvatrice, elle se sentait illégitime d’oser un pas sans leur accord.
Et Circée seule savait ô combien Cataleya aimait n’en faire qu’à sa tête, était pleines de lubies et d’esprit de contradiction. Les interdits, elle les bravait sans cesse lorsqu’ils étaient posés par d’autres, mais force était d’admettre qu’elle se couchait toujours sagement aux pieds des mots posés par ses parents. Aloysius la tenait par la terreur, et s’il était communément admit que la violence ne la rendait que plus hargneuse, Claudia la tenait dans cet équilibre en tout point malsain. Sournois. Sans doute, certainement même, que l’adoptée aurait sauté à la gorge de son père il y a de cela trois ans si les griffes de sa mère ne se portrait pas à son cou pour l’étrangler de perle. Ne la temporiser pas de ces “soit sage, Quarta” qui gelait ses sursauts les plus féroces.
-"Ca reste entre nous hein, mais un coin que j'aimerai beaucoup visiter, en ce moment du moins, ça serait la Roumanie. " La faute à Arthur certainement, quand bien même elle aimait lui dire que l’Écosse c'était quand même mieux. La langue était belle, et le diplomate parlait avec tant de passion de ses terres natales que, peut être en effet, cela avait fini par se faire contagieux.
-"Ce serait chouette, oui." Le sourire, quand bien même forcé, est du plus bel effet sur ce visage relevé vers le français. Triste héritage maternel.
Elle n'évoque pas le fait que cette simple idée lui flanque des airs de faon pris entre les phares d’une voiture, et que si elle ne prenait pas la fuite et s’obligerait à sourire, les vacances aurait tôt fait de se changer en travail sur ses habiletés sociales plus qu’en vacance véritable. Faute d’avoir un autre que Maximilien comme repère. Maxence lui avait pourtant promis de lui apprendre à monter à cheval, Marius n’était pas prise de tête, rien ne devrait pouvoir faire naître en elle un tel niveau d’anxieté et pourtant…
« L’idée est lancée comme ça, rien ne nous oblige à la réaliser. » Franchement surprise, le sourire se fait plus doux -plus sincère, surtout-, et enfin Cataleya daigne effleurer la nourriture qui lui fait face. Elle a l'estomac noué, pas par une quelconque crainte pour le coup, mais par habitude. A croire que le chemin pour ne plus bouder les aliments comme elle le faisait était plus long et ardu que prévu.
-"J’ai toujours un peu de mal à quitter le cocon familial" Admet-elle, sans même percuter qu’elle y était pourtant arrivé en janvier, sans même réaliser que depuis, elle tenait ses résolutions de restreindre au mieux le contact. Difficilement, certes, et à grand renfort de post-it collé partout chez elle, mais elle tenait. "C’est pourtant stupide, parce que je suis débrouillarde… C’est juste que, je ne sais pas…" On lui avait tant ancrer dans le crâne qu’elle n’était rien sans eux, on lui avait tant apprit à se couler derrière eux, sans cesse se référer à eux que, loin de cette cape noire salvatrice, elle se sentait illégitime d’oser un pas sans leur accord.
Et Circée seule savait ô combien Cataleya aimait n’en faire qu’à sa tête, était pleines de lubies et d’esprit de contradiction. Les interdits, elle les bravait sans cesse lorsqu’ils étaient posés par d’autres, mais force était d’admettre qu’elle se couchait toujours sagement aux pieds des mots posés par ses parents. Aloysius la tenait par la terreur, et s’il était communément admit que la violence ne la rendait que plus hargneuse, Claudia la tenait dans cet équilibre en tout point malsain. Sournois. Sans doute, certainement même, que l’adoptée aurait sauté à la gorge de son père il y a de cela trois ans si les griffes de sa mère ne se portrait pas à son cou pour l’étrangler de perle. Ne la temporiser pas de ces “soit sage, Quarta” qui gelait ses sursauts les plus féroces.
-"Ca reste entre nous hein, mais un coin que j'aimerai beaucoup visiter, en ce moment du moins, ça serait la Roumanie. " La faute à Arthur certainement, quand bien même elle aimait lui dire que l’Écosse c'était quand même mieux. La langue était belle, et le diplomate parlait avec tant de passion de ses terres natales que, peut être en effet, cela avait fini par se faire contagieux.
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Ven 7 Avr 2023 - 14:10
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Son regard quitte le pic-nique devant lui pour se poser sur celui, plus clair, de la Blackthorn. Cette assurance presque hargneuse qu’elle affiche à tout va n’est peut-être qu’un beau costume taillé sur mesure, camouflant ses plus grandes faiblesses. Ce cocon familial en fait partie et, il le devine, est ce qui continue de dessiner sa personnalité bien malgré elle. Il pourrait encore juger mais Maximilien estime l’avoir déjà bien assez fait comme ça. Il ne peut pas précipiter l’envolée de l’oiseau peureux, simplement lui apprendre à déployer les ailes et les bouger pour le jour où, enfin, il acceptera de sauter de lui-même du nid. Le Français s’empare d’une fourchette et pique dans un œuf dur passant par-là, qu’il enfourne aussitôt. Sa froideur se calque sur le vent parfumé au chèvrefeuille qui fouette son corps beaucoup trop sensible à ces températures encore hivernales et il frissonne, l’étudiant, cachant mal son inconfort.
« Ce n’est jamais facile et pas toujours une évidence pour tout le monde. » Cela lui a demandé un bon nombre d'efforts et de résilience pour qu’il accepte de se séparer de la sienne. De ce cocon savamment construit par Charles et taillé pour un héritier façonné par ses soins. Malheureusement pour le doyen des Leroy et ce par la force des choses, Maximilien a fissuré le moule en rencontrant Peter et l’a brisé en le choisissant plutôt que son sang. Le prix lui a coûté beaucoup plus qu’il n’est disposé à l’admettre, raison pour laquelle il ne peut blâmer Cataleya d’émettre une hésitation face à la même suggestion. Briser le carcan familial, en plus de ne pas être une obligation, n’est pas à la portée de tous.
« La Roumanie ? » répète-t-il bêtement en dardant vers elle son regard intrigué. « C’est… ce n’est pas banal. D’où est-ce que ça te vient ? » Probablement des dragons, pense-t-il. Elle en a le caractère en surface et à ses yeux, c’est le principal centre d’intérêt de ce pays. Avec la forte communauté vampiresque. « Je veux bien garder le secret mais ôtes-moi d’un doute, pourquoi en est-ce un ? Il n’est pas illégal d’aller en Roumanie, surtout si ce n’est qu’à but touristique. À moins que… » Cette fois, c’est avec suspicion qu’il la regarde, teintée d’une pointe de taquinerie. Que compte-t-elle faire là-bas ? Qui ou que veut-elle voir ? Ou ramener ? Cataleya est si mystérieuse pour lui, qu’on pourrait presque parfois qualifier de “livre ouvert”. Elle pourrait préparer un attentat qu’il ne serait même pas en mesure de le deviner et que s’il l’apprenait d’un tiers, il soutiendrait que tout cela n’est que diffamation et calomnie. Elle ne fait que se donner des airs de vilaine, elle ne l’est pas vraiment… hein ?
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Dim 9 Avr 2023 - 11:59
Le frisson du français pique les fossettes de la rousse qui, habituée aux froides températures, lève un peu le nez vers les branchages nues qui la couronne. Un vent printanier, songe t'elle, descellant déjà les premières notes de primevère et jacinthes. Le regard se clos un peu, autant sous la caresse de cette voix que pour profiter de la fraîcheur de cette journée, creusant le contraste avec le thé brûlant qu'elle serre délicatement là, entre ses doigts trop blancs. La curiosité du brun la fait pourtant ouvrir un œil malicieux qui a tôt fait de se refermer, laissant les secondes défiler dans le plus grand des silences pour cultiver le mystère. Maximilien la connaissant un minimum elle et son amour des dragon, sans doute tenait-il déjà une partie de la réponse, aussi Cataleya se fit violence pour ne pas évoquer l'une de ces immensités cracheuse de flamme qui hantait ses fantasmes les plus fous.
« De la nourriture. »
Ok, pour être improbable, la réponse l'était, et pourtant la fierté avec laquelle elle avait soufflé ces trois mots revêtait une étonnante sincérité. Il n'y avait pas à dire, Arthur l'avait corrompu jusqu'à la moelle sur ce sujet-ci, quand bien même elle s'efforçait encore de lui faire apprécier la nourriture locale et contrebalancer ses propos. Sans doute, certainement même que James aurait deviné le motif de son excursion à peine le silence instauré car, enfant, Cataleya était un véritable ventre sur patte. Son éducation profondément sportive creusait l’appétit et, il n'y avait pas à dire, savoir tous réunit autour d'un repas avait toujours fait naître en elle un singulier enthousiasme, quand bien même les repas n'avait aujourd'hui rien de bien réjouissant. L'avait-il seulement un jour été ? Difficile de concevoir comment elle avait pu passer de cette enfant, adolescente vouant un culte à la nourriture à cette femme qui la boudait presque, incapable d'effleurer ce qu'elle s'était pourtant acharné à préparer... La patte toute maternelle ? et ses acerbes commentaire dès lors qu'elle osait lorgner sur le plat pour envisager de se resservir ?en étant sans doute les prémisses.
« Il n’est pas illégal d’aller en Roumanie, surtout si ce n’est qu’à but touristique. À moins que… » Alors même que Cataleya ronronnait presque en se disant qu'elle pourrait enfin gouter la tuica puisse que, contrairement à ce que pensait Arthur, elle n'était pas une enfant, Cataleya s'étonne du ton employé par le français. L'expression mime un outrage exagéré et la main se porte au cœur, comme pour marquer cette posture teinté d'un dramatisme des plus singulier devant ce regard semi-suspicieux. Cette fois-ci, elle se rapproche un peu à quatre patte sur la nappe blanche, et retombe souplement sur ses genoux à quelques centimètre de l'héritier.
« Qui sait, j'envisage peut être de voler des œufs de dragons et m'ériger en reine absolue sur tout le territoire. Ou peut être que je vais courir là bas retrouver l'homme de ma vie. » Elle murmure à peine, comme pour induire une certaine confidence qu'appuie le bleu de son regard, mais le sourire qu'elle finit par offrir au français se fait brusquement solaire. Elle plaisante, évidemment, et ce bref eclat le lui signifie sans mal. A moins que son rire de grande méchante de conte tenait plus du doux que du machiavélique. « Non parce que, tu as déjà entendu du roumain ? L'homme de ma vie parle forcément cette langue au quotidien ! »
Si son émerveillement pour la langue était véritable, elle lui préférait l'espagnol. Sans doute plus parce qu'elle associait la langue roumaine à Arthur, et donc une figure quasis paternelle, et l'espagnol à Wyatt et Miguel, deux figures plus séductrice. Il n'y avait qu'à la voir roucouler connement contre Miguel lorsque, un verre de trop entre les mains, elle avait inlassablement répété ses mots durant les années d'exil de James, roulé exagérément ses « r » puisqu'il en jouait autant qu'elle. Sa pratique du roumain était, si tout aussi spontanée, beaucoup plus assidue. Elle s'appliquait toujours excessivement lorsqu'elle venait à répéter, tout bas, les mots d'Arthur.
« De la nourriture. »
Ok, pour être improbable, la réponse l'était, et pourtant la fierté avec laquelle elle avait soufflé ces trois mots revêtait une étonnante sincérité. Il n'y avait pas à dire, Arthur l'avait corrompu jusqu'à la moelle sur ce sujet-ci, quand bien même elle s'efforçait encore de lui faire apprécier la nourriture locale et contrebalancer ses propos. Sans doute, certainement même que James aurait deviné le motif de son excursion à peine le silence instauré car, enfant, Cataleya était un véritable ventre sur patte. Son éducation profondément sportive creusait l’appétit et, il n'y avait pas à dire, savoir tous réunit autour d'un repas avait toujours fait naître en elle un singulier enthousiasme, quand bien même les repas n'avait aujourd'hui rien de bien réjouissant. L'avait-il seulement un jour été ? Difficile de concevoir comment elle avait pu passer de cette enfant, adolescente vouant un culte à la nourriture à cette femme qui la boudait presque, incapable d'effleurer ce qu'elle s'était pourtant acharné à préparer... La patte toute maternelle ? et ses acerbes commentaire dès lors qu'elle osait lorgner sur le plat pour envisager de se resservir ?en étant sans doute les prémisses.
« Il n’est pas illégal d’aller en Roumanie, surtout si ce n’est qu’à but touristique. À moins que… » Alors même que Cataleya ronronnait presque en se disant qu'elle pourrait enfin gouter la tuica puisse que, contrairement à ce que pensait Arthur, elle n'était pas une enfant, Cataleya s'étonne du ton employé par le français. L'expression mime un outrage exagéré et la main se porte au cœur, comme pour marquer cette posture teinté d'un dramatisme des plus singulier devant ce regard semi-suspicieux. Cette fois-ci, elle se rapproche un peu à quatre patte sur la nappe blanche, et retombe souplement sur ses genoux à quelques centimètre de l'héritier.
« Qui sait, j'envisage peut être de voler des œufs de dragons et m'ériger en reine absolue sur tout le territoire. Ou peut être que je vais courir là bas retrouver l'homme de ma vie. » Elle murmure à peine, comme pour induire une certaine confidence qu'appuie le bleu de son regard, mais le sourire qu'elle finit par offrir au français se fait brusquement solaire. Elle plaisante, évidemment, et ce bref eclat le lui signifie sans mal. A moins que son rire de grande méchante de conte tenait plus du doux que du machiavélique. « Non parce que, tu as déjà entendu du roumain ? L'homme de ma vie parle forcément cette langue au quotidien ! »
Si son émerveillement pour la langue était véritable, elle lui préférait l'espagnol. Sans doute plus parce qu'elle associait la langue roumaine à Arthur, et donc une figure quasis paternelle, et l'espagnol à Wyatt et Miguel, deux figures plus séductrice. Il n'y avait qu'à la voir roucouler connement contre Miguel lorsque, un verre de trop entre les mains, elle avait inlassablement répété ses mots durant les années d'exil de James, roulé exagérément ses « r » puisqu'il en jouait autant qu'elle. Sa pratique du roumain était, si tout aussi spontanée, beaucoup plus assidue. Elle s'appliquait toujours excessivement lorsqu'elle venait à répéter, tout bas, les mots d'Arthur.
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♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
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Inventaire Sorcier
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Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)
Dim 9 Avr 2023 - 18:06
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il ne comprend pas grand-chose à ce qui se passe - comme d’habitude lorsqu’il est en présence de Cataleya, faut-il spécifier. Il ne voit pas quel est le rapport avec la nourriture mais se doute qu’il en saura plus d’ici quelques minutes. La demoiselle se veut mystérieuse et il la regarde avec l’espoir fou qu’un jour, il saura la comprendre plus aisément. Ses propos envisagent que ses intentions envers la Roumanie ne soient pas nobles et la suspension qui suit sa phrase laisse planer le doute. La Blackthorn en joue sûrement car elle attend un nombre stratégique de minutes avant de lui répondre et ce, de façon toujours aussi énigmatique. L’anarchie règne dans ces réponses qui n’ont ni queue ni tête. Après toute cette histoire avec James, il doute sérieusement que l' “homme de sa vie” l’attend là-bas et en même temps… pourquoi pas ? Maximilien est un homme assez guimauve pour croire, au fond de lui, que cela est possible. Que toute ce qu’elle traverse aujourd’hui n’est là que pour la préparer à affronter de plus grands obstacles afin, ultimement, d’atteindre un tout autre genre de bonheur. Mais s’il s’amuse à lui en faire l’hypothèse, il peut être sûr de se prendre en pleine tête un concert de remarques cyniques. La pauvre, peut-il seulement la blâmer de réagir ainsi en sachant ce qu’elle a vécu ? Ce qu’elle endure encore ?
La bombe est désamorcée par la personne-même qui l’a enclenchée. À son sourire, il ne peut que répondre de la même manière, un peu soulagé qu’aucune de ces idées ne soit la bonne.
« Ici et là, en croisant des camarades de Durmstrang ! C’est vrai qu’il y a une belle sonorité, je ne m’en étais pas encore rendu compte… » Il prend un air pensif et se demande si cet effet est similaire sur Peter. Le Drummond a une bonne base de français donc il est peut-être un peu plus immunisé contre le charme de la langue française… De son côté, il doit bien admettre être amusé d’entendre son accent écossais ressortir quand il ne fait plus du tout attention à sa prononciation. Plus leur relation avance dans le temps et plus le semi-vélane révèle sa personnalité profonde. Son lien à ses racines écossaises est de plus en plus indéniable. Même si Maximilien doit bien reconnaître qu’il lui arrive souvent de ne rien comprendre à ce qu’il lui dit… Un problème encore plus imposant lorsqu’il fait face à Harold Drummond, dont le patois écossais ne manque jamais de le chambouler.
« J’aime bien l’italien et l’espagnol. Il y a quelque chose de… sexy à les entendre parler. Je ne devrais sûrement pas dire ça mais côtoyer Wyatt à la coloc’ est vraiment difficile parfois. Heureusement qu’on a obtenu de lui qu’il s’habille dans l’appartement parce que ça plus l’accent espagnol plus le fait qu’il soit séduisant ET séducteur… franchement, ni Peter ni moi n’y aurions résisté je pense. » Surtout que le Drummond y a déjà goûté, il doit savoir ce que ça fait… L’envie-t-il ? Arf, il n’a pas envie de l’admettre mais il ne peut ignorer le sentiment qui l’accapare. Ce doit être si étrange de faire toutes ces choses avec une nouvelle personne, encore et encore… Lui qui n’a jamais connu qu’un seul homme se pose forcément la question maintenant qu’il a une vie sexuelle un peu plus affirmée.
« J’en ai peut-être trop dit… » bredouille-t-il, embarrassé de s’être autant confié.
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