Re: Un-break my heart (ft. Cataleya)

« Il y a quelque chose de… sexy à les entendre parler. » Les joues se pincent un peu pour ne pas exploser de rire, tant cette affirmation tient de l'improbable. Qui l'eut cru, Maximilien ! L'oreille de la Lufkin est pourtant attentive et Cataleya se laisse même aller à plusieurs acquiescement sérieux, certainement parce que c'est le sex-appeal de Wyatt qui est pointé du doigt et qu'elle y était terriblement réceptive. Quand bien même elle savait aucune ambiguïté possible. Il répondait à tout ses standard de beauté, avait un accent à en damner les anges, et était d'un solaire contagieux. Et dragonologue qui plus est, le fantasme de toute les petites Quarta qui se respectaient et qui attendait un « je m'y oppose » jeté à dos de dragon le jour où elle serait marié à un homme qu'elle n'aimait pas !
Leur association tenait pourtant de l’irréel tant, tout leur caractère respectif, tout dans leur éducation, devrait les déchirer. Pourtant rarement une personne avait autant sut nourrir sa curiosité que lui. Il lui avait fait goûté sa première pizza quand machinalement elle lui avait répondu que, jamais, elle n'avait goûté de fastfood, elle avait découvert la plupart des alcools qu'elle consommait aujourd'hui grâce à lui, elle osait -rarement mais parfois- mettre des pantalons grâce à lui, était parvenu à dédramatiser tant de sujet de discussions qu'elle considérait jusqu'alors tabou qu'il était clairement devenu une référence à chacune des question qu'elle pouvait se poser et, globalement, il incarnait un véritable vent de liberté dans sa morne prison. Une pépite ce Wyatt, le plus beau joyaux qu'elle eut un jour eu la chance de contempler.

« J’en ai peut-être trop dit… » Il bredouille le français, mais dérivant sur un sujet certes, un peu intime, mais avec lequel elle se faisait un peu plus à l'aise, c'est presque fière que Cataleya bombe la poitrine, une étrange étincelle au bout des cils. « Je l'ai déjà embrassé, et franchement ça vaut le détour. » Est-ce... Est-ce qu'elle était clairement en train de faire de la pub pour Wyatt ? Pas vraiment parce qu'il n'avait pas besoin de ça pour charmer le monde, mais si cela pouvait tranquilliser Maximilien d'avoir pu nourrir de lascive pensée autour de cette huitième merveille du monde, autant avouer qu'elle aussi. « Si j'étais un homme gay, ou s'il était hétéro, je me serais certainement jeté dessus mais c'est là la grande tragédie de ma vie ; on est incompatible amoureusement parlant. Ô drame, ô désespoir, quel funeste destin que de savoir ma Micheline inaccessible »

Elle retombe tragiquement en arrière, une main sur le front, mais ouvre un œil pour guetter une réaction qu'elle devine pleinement surprise chez le Roy. C'est vrai qu'elle ne l'avait certainement pas habitué à ses élans les plus dramatique... Autant donc, ne pas tomber dans un excès dont elle n’épargnait jamais Wyatt. « [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a une voix désespérément sexy lorsqu'il ne dit pas des horreurs, ses roulements de « r » me font toujours craquer ça en est affreux... Je suis désespérément perméable à ça. Mais bon, c'est un con. » Un super joueur de quidditch, un duelliste à en couper le souffle, drôle, étonnamment patient avec elle, merveilleux par moment, mais con comme un balai artisanal lorsqu'il s'y mettait. Lorsqu'il crachait sur le cœur qu'elle lui offrait en pâture... La moue se pince significativement, piquée par les événements du matin « Donc rectifions ; l'homme de ma vie parle forcément Roumain OU espagnol au quotidien. »

Un-break my heart ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | 08.02.23

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ce n’est pas comme s’il avait l’habitude de faire un tel partage de ses fantasmes, si on pouvait appeler cela ainsi. Est-ce que Wyatt est un fantasme ? Plutôt une tentation. L’assurance qu’il possède ressemble étrangement à celle de Peter et il est parfaitement conscient, désormais, que c’est l’une des choses qui l’attire irrémédiablement vers le sorcier. Pas étonnant qu’il y soit sensible. Wyatt a un tel esprit constant de rébellion qu’il est difficile parfois de le suivre, surtout pour Maximilien qui est à l’opposé d’une telle personnalité. Et lorsqu’il regarde Cataleya, il est vrai qu’il se demande ce qui peut bien les rapprocher tant ils paraissent éloignés l’un de l’autre sur bien des plans. Sauf qu’il y a des liens qui ne s’expliquent pas, le genre d’amitié ou d’amour qui défie les lois de la compréhension. Les contraires s’attirent, qui se ressemble s’assemble… Tant de contradictions qui ne veulent dire qu’une seule chose : il est impossible de savoir à l’avance ce qui se passera entre deux personnes. Et il se peut que, parfois, deux âmes que tout oppose entrent dans une harmonie parfaite. C’est ce qu’il ressent avec le Drummond, à un point tel que l’utilisation de Wunjo en devienne inutile.

Sa bouche s’ouvre en grand à la révélation de la sorcière. Il a bien envie de dire “mais il est gay, non ?!” sauf qu’il se rend vite compte de la bêtise d’un tel raccourci. S’il y a bien une chose dont il est sûr, c’est que Wyatt n’a pas besoin d’aimer pour embrasser. Un concept qu’il a un peu de mal à intégrer dans sa vision plus traditionnelle de la vie amoureuse. Il est surpris, pourtant et évidemment, ne parvient pas à le cacher. Cataleya paraît toujours si… tant… en contrôle ! Sa posture dramatique lui dévoile un autre pan de sa personnalité et l’étonnement se transforme en rire. Comment lui dire que, si seulement il se laissait un peu aller, il pourrait accéder à ce qu’elle voudrait tant obtenir de l’Espagnol ?

« On ne peut pas tout avoir. » Loin de lui l’idée de faire un quelconque commentaire sur Miguel, qu’il ne connaît que comme camarade de sortilèges et adversaire de quidditch - bon dans les deux domaines. Ce n’est pas comme s’ils s’étaient déjà arrêtés l’un sur l’autre au cours de leur scolarité… Ce qui lui permet de se rendre compte qu’il ne sait fichtrement rien de cet homme, hors les bruits de couloir sur ses conquêtes.

« Et pourquoi pas les deux ? On te perdrait là ! » Nouveau rire pur et sincère alors qu’il l’aide à se redresser devant lui. « Je ne savais pas que vous étiez si proches, avec Wyatt, mais c'est plutôt cool en fait. Il est vraiment fun. On va croire que je manque de perspicacité et pour un journaliste, ça la fout mal ! » Ou comment s’auto-administrer une petite tape derrière la tête ! Maximilien prend un autre sandwich, sentant la faim se faire un peu plus présente maintenant que le nœud dans sa gorge s’est amenuit.

« Et quoi d’autre ? Il doit parler roumain ou espagnol, et quoi d’autre ? Plus grand que toi j’imagine ? »

« On ne peut pas tout avoir. »
Levant ses grands yeux bleu vers Maximilien, Cataleya se délecte de sa surprise et se laisse aller à sourire lorsque son rire vient la bercer. Elle aimerait lui souffler que, même pétrit d'immenses travers, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] demeurait une petite merveille. Qu'elle aimait son tempérament de petit con quand il ne touchait pas des sujets aussi sensible que ceux abordés lors de leur échange matinal. Elle aimait l'entendre lui dire que ce qu'elle disait était stupide, et se marrer lorsque, outrée, et après avoir exigé un contre-argument valable, il venait à soupirer. Parce qu'il détestait les débats Miguel, et que ça se concluait souvent comme ça, en forfait. Pourtant ça suffisait parfois à Cataleya pour se remettre en question, et Merlin seul sait Ô combien elle en avait parfois besoin. Sans dire qu'elle aimait son humour lourd à souhait, force était d'admettre qu'il la faisait profondément rire et, s'ils se disputaient souvent pour des broutilles, ses qualités gommait sans mal toute la rancœur qu'elle pouvait habituellement tenir. Sauf aujourd'hui, même si elle avait l'impression de ne pas avoir été la plus blessée durant l'échange.

( on a jamais dit qu'on était exclusif y'a pas de problème. )

Ca tourne encore un peu dans sa tête, en fond sonore, coincée avec son propre aveux d'être amoureuse et les crachats sur la relation incestueuse qu'elle avait mené avec James. Si la moue se forme à peine sous les réminiscences de leurs éclats de colère, l'expression retrouve son éclat devant les propos du français. Un manque de perspicacité ? Pourtant passée maître dans l'art de d’auto-flageler, le manque de confiance du journaliste la peina un peu.

« J'ai tendance à cloisonner mes relations, même James ignore avec qui je passe le plus clair de mon temps tu sais, alors ne voit pas en ça un manque de compétence. Juste une preuve de plus que je suis une control freak qui a peur de ce qui pourrait arriver aux gens que je fréquente.» Elle ne relève pas les qualités de Wyatt, lui ayant déjà soufflé, pendu à son cou complètement bourré, trop de fois qu'il était exceptionnel. Concernant ses goûts en matière d'homme idéal par contre... Redressant noblement le dos, Cataleya tend son pouce prête à énumérer des critères qui se profilaient presque irrémédiablement dès lors qu'elle laisser traîner ses yeux et son coeur. « Pas nécessairement plus grand, mais plus âgé. Puissant, ambitieux, gentil mais avec du caractère pour pouvoir me supporter et me recadrer quand je dis ou fait n'importe quoi. Idéalement dans les forces publique ou bon duelliste. Un chevalier ! S'il est brun avec les yeux clair LA, tu me perds complètement, même sang-mêlé. J'accepte le titre de traîtresse à mon sang le jour où un homme comme ça met genoux à terre pour me dire qu'il m'aime. »

Elle sourit un peu naïvement Cataleya, son index pesant à peine sur ses doigts tendu en revoyant le visage de Cillian. Un petit con lui aussi, du genre pseudo arrogant et téméraire, mais d'une gentillesse et patience qui l'avait plus d'une fois émue jusqu'aux larmes. Et elle lui en avait fait baver le pauvre, acharné à le repousser tout crocs dehors car de sang mêlé. Un duelliste hors pair qui se fichait des études, mais qui aurait fait un auror d'exception ; Elle le savait. Super joueur de quidditch aussi, quoi que ses voltiges risquées lui arrachait toujours un cri d’appréhension.

« Quand j'étais ado j'étais en crush total sur Octave Muller. Et je sais ce que tu te dis, mais... Waw. Tant de puissance dans tout ce qu'il faisait que, je ne sais pas. Il a clairement harponné mon obsession pour le pouvoir. Et puis j'ai grandit et je me suis rendu compte qu'on s'entre-tuerait certainement mais.. Waw. Octave quoi. Capitaine des Grymm en plus ? Clairement un fantasme sur patte. Flippant mais... Waw. »

Elle exagère volontairement son admiration, une main porté sur le cœur, les yeux levés au ciel, mais n'a aucun doute sur le fait qu'en plus d'être un poil flippant, cette puissance Muller l'aurait clairement rendu malheureuse.

Un-break my heart ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | 08.02.23

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cataleya tente de le rassurer sur son manque ou non de perspicacité et même s’il veut bien la croire et qu’il apprécie sa gentillesse sur le sujet, il n’y a aucun doute que son épitaphe fera mention de sa naïveté. C’est plus ou moins ce qui le définit depuis de longues années maintenant. De fait, il lui a fallu plusieurs semaines - voire mois - pour réaliser que ce pendard de Peter lui faisait les yeux doux. Et à entendre le bougre, il est rarement éconduit de la sorte. Tout le monde comprend ce qu’il veut… sauf Max, le pauvre imbécile qui croyait dur comme fer que le sorcier cherchait simplement à s’attirer les faveurs du fiancé de sa cousine, histoire de rendre le mariage plus simple pour tout le monde. Enfin, il veut tout de même bien accepter que la Blackthorn est une control freak et si cela est un mensonge, elle joue très bien la comédie au quotidien.

« D’aucun dirait que tu as une idée très précise en tête et ce n’est peut-être pas plus mal, mais t’as conscience que tu risques de tomber amoureuse de tout le contraire ? Enfin, loin de moi l’idée de lui jeter la pierre, mais James ne colle pas vraiment à cette description… ? Donc tu risques fort de te marier avec un roux qui porte le bouc. » Ils iront de paire et même si cela est lancé sur le ton de la plaisanterie, tu ne mens pas vraiment. Tu apprécies beaucoup James et il a de belles qualités à son actif ; mais en aucun cas tu ne le perçois comme un chevalier puissant et ambitieux. Il est plus… sensible. Mystérieux, aussi.

« Ah ouai, Octave Muller… c’est carrément autre chose là. Mais je vois plus ou moins ce que tu veux dire. T’as besoin d’un égal, au final. » C’est ainsi qu’il le perçoit, à écouter la jeune femme. Qu’elle choisisse d’agir de façon volontairement dramatique n’enlève pas le sens profond de ses propos. Bien sûr, Maximilien peut se tromper mais tout dans la description qu’elle a faite du compagnon parfait (à ses yeux) laisse comprendre quelque cherche une personne capable de la secouer, de lui dire stop tout en la respectant comme une paire. Et ce n’est clairement pas facile à trouver…

« Après, qui sait, ce sera peut-être une réussite avec Miguel ou… un autre. » Lui, ambitieux ? Le Français est pris d’un doute. D’instinct, il le qualifierait de tel mais le fait qu’il n’ait jamais souhaité prendre la place de capitaine dans l’équipe de Quidditch remet cette idée en question. Sauf qu’un seul exemple ne suffit pas à déterminer l’essence de toute une personne et il ne veut pas se risquer à le juger alors qu’il n’est même pas certain de réellement savoir qui est le madrilène. Seule Cataleya peut déterminer s’il est à sa hauteur ou non.

« J’avoue que je n’y ai jamais trop réfléchi. Avant Peter, je ne sortais pas vraiment, enfin pas dans ce but. Je ne cherchais… rien. Je n’avais pas de relations. Et Juliet m’a plu, physiquement, donc pendant un temps je me suis dit que les blondes douces, réservées et solaires étaient faites pour moi. Quand tu compares avec Peter, tout de suite, il y a un fossé grand comme le Canada ! Et en fin de compte, Juliet n’est plus cette femme-là non plus donc je ne saurais faire une description aussi précise que toi. Je pense que je recherche juste… mmmh… un sentiment de confiance et de sécurité. »

Le nom de James fige un peu les traits de la rousse et un sourire qui, s'il ne perd pas son éclat, se fait soudainement plus plastique. Faux. Le sujet est encore un peu douloureux mais elle consent à admettre que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ne collait pas vraiment à cette image qu'elle fantasmait, et elle avait largement appuyé dessus lors de sa rupture pour volontairement faire mal. Lui faire lâcher prise. Pourtant il était ambitieux le petit Ice, bercé par les idées de grandeur induite par leur éducation, et entièrement dévoué à ses envies et caprice au plus grand dam de leur fratrie respective. Si elle lui marchait souvent sur les pieds et avait largement pris le leadership en apparence, force était d'admettre qu'il la temporisait étonnamment bien et lui avait plus d'une fois soufflé qu'elle entrer dans le jeu de leur parents lorsque, furibonde, elle s'apprêtait à tout brûler. Ses excès ne l'avait jamais effrayé, mais tout était tant naturel et intuitif qu'ils avaient forcément trouvé leur harmonie là, entre feu et glace. James était capable de la suivre au bout du monde, rappliquer à trois heures du matin s'il la sentait en danger ; plus courageux qu'on ne le pensait...

Elle pourrait alors murmurer qu'il revêtait parfois cette trop grande armure de chevalier, mais qu'elle ne lui laissait que peu souvent ce rôle, trop belliqueuse pour ne pas prendre d'assaut les pires situations et ainsi l'épargner, car c'était là une vérité ; s'il la temporisait et lui apportait une certaine forme d'équilibre, voilà bien longtemps qu'il n'arrivait plus à la rassurer. C'était en parti la raison qui la poussait à se faire aussi véhémente, obsédée par l'idée de protéger les derniers de sa fratrie puisqu'elle était la seule en mesure de le faire. Petite aînée des derniers...
Le menton se lève fièrement, comme une enfant un peu piquée, boudant presque.

« C'est pour ça que James et moi, c'est terminé. »

Il lui fallait quelqu'un de gentil. De désespérément plus doux que dragon qui hantait furieusement les tours Blackthorn. Un ou une artiste. Quelqu'un qui saurait lui montrer la beauté du monde, et pas se ramasser constamment sur lui même en montrant les crocs à tout ce qui osait bouger autour de lui. Elle balaye la discussion avec tant d'aisance à dire vrai que la rupture semblait pas même l'émouvoir alors qu'elle pleurait encore une résignation sur laquelle elle s'écorchait constamment. Admettre que cet amour de longue date ait pu être détourné était difficile, mais renoncer à le poursuivre car cela signifiait le partager, ça, ça la tuait. Elle n'avait qu'un geste à faire pour que James accourt, qu'un mot à murmurer, et s'interdire tout pas en sa direction lorsque les habitudes lui hurlait pourtant de courir vers lui tenait de la torture, mais jamais elle ne se satisferait de miette d'amour distillé ci et là, sous le lit qu'il partageait avec son foutu moldu.

Elle acquiesce méthodiquement aux mots de Max mais l'expression qu'elle prend à l'évocation de ses chances auprès de Miguel lui tire un rire jaune qu'elle noie rapidement dans son thé. « Il m'a fait comprendre ce matin qu'il ne voulait plus rien à faire avec moi ; je suis trop inaccessible et l'inceste l'a franchement dégoûté. Motif légitime, mon ex m'a jeté les mêmes au visage avant qu'on ne soit séparés. »

Si le cœur se tord trop fort, la Blackthorn se contente de hausser les épaules avant d'écouter le summerbee se confier sur ses sentiments. Un sentiment de confiance et de sécurité ? C'était sans doute là ce que tous cherchait au fond...

« Dix points pour les summerbees, c'est une réponse plus que juste... » Certainement une raison qui expliquait qu'elle mettait autant de temps à venir nicher contre les bras des autres, en amour comme en amitié. Outre quelques exceptions comme Wyatt ou Arthur, quoi que pour ce dernier elle ne savait pas toujours quoi penser. « Tu l'ignores sans doute mais je voue ma vie à juger les couples des autres, et leur mariage, mais on a établit pendant notre dispute que c'était parce que j'étais jalouse et.. Chut. C'est entièrement vrai. Ca ne retire pas le fait que j'adooooore juger les couples, et confectionner des amortensia aussi, d'ailleurs à poudlard je faisais des horoscopes amoureux et lisait dans les lignes de la main mais la n'est pas le sujet ; Je trouve, à titre personnel, que vous vous êtes bien trouvé. Passé l'effet « Pardon, quoi ?! » en fait ça va. Vous êtes mignons. Tu le répète et je te fais cracher des limaces. »

Un-break my heart ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | 08.02.23

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La détermination de cette phrase ne le surprend pas et, bêtement peut-être, il pense à James et aux chances qu’il a de la reconquérir qui, à ce stade, font la taille d’une cacahuète. C’est mal barré. Maximilien n’est pas assez impliqué dans cette histoire pour donner une opinion non biaisée par sa propre expérience, bien conscient que tous ne sont pas des Peter et des Max et que leur histoire n’a pas vocation à perdurer. Conseiller à Cataleya de laisser une ouverture au Pokeby serait malavisé et il préfère cent fois manger des Photinia à s’en étouffer que d’induire Cataleya en erreur.

Sa grimace se fait franche à l’évocation des propos tenus par Miguel qui, le rappellerait un sorcier PURE, “n’est qu’un sang-mêlé”. Si Maximilien ne partage pas cette pensée, il trouve néanmoins culotté de la part du Grymm de rabaisser une femme de la sorte simplement parce qu’elle ne l’amuse plus comme il le souhaiterait. Car là est bien le problème, n’est-ce pas ? Le caractère de la dragonne est loin de pouvoir s'accommoder à n’importe qui et il a bien envie de croire que ces gars-là n’en ont simplement pas les tripes. Il le sait par expérience, il est toujours plus facile d’accuser l’autre plutôt que de regarder ses propres défauts en face.

« Ce n’est peut-être pas plus mal alors. Tu as peut-être une personnalité challengeuse mais au moins, ça éloigne les idiots et les lâches. Quelqu’un qui te verra telle que tu es et t’apprécieras pour cela n’en aura rien à faire de ces bêtises de sang ou que sais-je encore. » Tout cela ne sonne que comme de fausses excuses, pense-t-il en enfilant dans sa bouche, cette fois, un morceau de tarte à la rhubarbe. Pas de celles qu’il a l’habitude de manger cependant et il fronce les sourcils quelques secondes, se demandant si c’était vraiment de la rhubarbe ou une autre plante ou fruit qu’il ne connaît pas encore à ce jour. Suite à cela, c’est à son tour de se confier sur ce dont il a besoin pour considérer une personne comme “the one”. Maximilien n’ignore pas son manque d’expérience en la matière. Il n’a que pour exemple sa relation avec le Drummond et s’il l’estime plus vraie que Nature, force est de constater qu’un cas seul ne peut constituer une généralité. Il aime pourtant à croire qu’il recherche la même chose dans ses relations amicales, ce qui expliquerait pourquoi il a eu tant de mal à renouer les liens avec ses parents. La confiance n’était plus là depuis longtemps et la stabilité d’autant moins.

L’écoutant avec attention, il ne pensait pas jusqu’à présent avoir besoin de la validation de qui que ce soit au regard de son couple. Pourtant, quand Cataleya prononce ces mots, un sourire vient étirer ses lèvres, de ceux qui indiquent qu’il se sent fier et satisfait. Et aussitôt il disparaît à la pensée que ce n’est pas elle qu’il est supposé convaincre, mais bien d’autres personnes plus âgées et possédant toujours des réserves les concernant. Maximilien aimerait tellement ne pas ressentir ce besoin d’être approuvé par autrui mais chassez le naturel et il revient au galop… Il sait par avance qu’il lui faudra beaucoup de temps et de force mentale pour parvenir à faire capituler un autre dragon à tête rousse et au regard d’acier. La mère de Peter tient à son fils comme à la prunelle de ses yeux et leur rupture passée, initiée par ses soins, n’a fait qu’exacerber un jugement négatif à son sujet. Même les quelques paroles échangées lors de Litha l’année précédente n’ont pas suffi à attendrir le cœur de la maman dragonne, ni même ce repas en famille qui, pourtant, a ravi la Drummond. Pas pour les bonnes raisons…

« Motus et bouche cousue. » Un rire accompagne le geste symbolique de verrouiller ses lèvres, tandis qu’un beau rose vient illuminer davantage ses joues mordues par le froid de saison. « J’étais loin d’imaginer que tu ressentais cela à notre sujet. J’ai toujours pensé que tu nous trouvais… peu accordés, comme un âne mal fagoté. Quel autre couple as-tu jugé dernièrement ? » Maximilien ne pense pas être une commère, il ne s’est jamais considéré comme tel. Dans d’autres circonstances, il n’aurait probablement jamais rebondi sur le sujet. Pourtant, à cet instant, la curiosité l’emporte sur tout le reste.

« Tu as peut-être une personnalité challengeuse mais au moins, ça éloigne les idiots et les lâches. » Le sourire s'esquisse sans mal car, si elle n'est pas tout à fait d'accord sur ce point ( Il faut être un peu fou ou idiot pour persister à ses côtés ) il est vrai que les lâches décampent vite. Plus encore lorsque c'est un charmant sourire qu'ils osent devant sa gueule, à peine entrouverte, de reptile cracheur de flamme. Il fallait avouer que dégager les pseudo Roméo d'une langue acerbe était devenu son petit plaisir personnel en soirée, déjà parce que ça aiguisait sa répartie et la drapait d'un voile d'odieuse garce qui refroidissait rapidement les suivants, mais surtout parce que cela permettait de rapidement faire le tri. Plus qu'un genre qu'elle se donnait car, avouons le une fois pour toute, ça rassurait infiniment Cataleya de se savoir dans le rôle de la grande méchante capable de mettre en fuite les plus hardis, c'était véritablement là sa manière de sociabiliser. Si quelqu'un persistait à tenir le choc, c'est que, peut être, il ne fuirait pas sur la durée et méritait un peu plus d'attention. Aussi hasardeuse et maladroites étaient celles de la Blackthorn.

« Quelqu’un qui te verra telle que tu es et t’apprécieras pour cela n’en aura rien à faire de ces bêtises de sang ou que sais-je encore. » Si la poitrine s'était un peu redressée précédemment, elle s'affaisse avec autant d'aplomb, laissant sur le visage de la rousse une moue un peu songeuse. Elle en saisissait le sens et la profondeur, évidemment, et ne pouvait qu'être d'accord sur le fond mais.. Dévoiler chacune des facettes de sa personnalité était devenu complexe tant elle inhibait ses émotions, marchait sur des oeufs à chaque fois qu'elle tentait de verbaliser ses ressentis avant de s'effondrer dans une marre de blanc et jaune brisés. Elle n'était pas à l'aise avec les gens Elle n'était pas quelqu'un de bien, et si jouer les grande méchante tenait autant du reflex que de la survie, c'était désespérément gentillet en comparaison de ce que pouvait macérer son esprit tordu et fracturé. Et si quelqu'un venait à s'enticher d'elle en dépit de toute les horreurs qu'elle pouvait persiffler... Le couperet parental pesait si lourd au dessus d'elle que cela avait raison des rares perspectives qu'elle entrevoyait.
Même [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pourtant, dont l'âme semblait parfois jumelé à la sienne, ignorait tout un pan de sa vie. Et Cataleya n'était pas même certaine qu'il accepterait l'héritage que cultivait les capes noires si un jour il venait à être mis au courant. C'est qu'elle était loin d'être la princesse à laquelle il semblait parfois aspirer, et qu'elle s'enhardissait sur la chasse au lycanthrope depuis des années.

« J’ai toujours pensé que tu nous trouvais… peu accordés, comme un âne mal fagoté. » D'un geste de la main, elle chasse la comparaison dans un sourire. C'est vrai qu'elle se plaisait tant à tout juger qu'on pouvait facilement mal interpréter son froncement quasis constant de sourcil. Max et Pete c'était, un peu étrange, évidemment, mais ils semblaient s'épanouir l'un et l'autre, s'équilibrer aussi. C'était beau à voir, quand bien même mielleux à souhait. Si les lèvre s'entrouvrent pour défendre cette position, le corps se penche avec tant d'enthousiasme sur Maximilien que celui-ci doit déjà regretter cette ultime question. Fuis petite biche, les ragots et le bitchage c'était son carburant.

-Alooooors L'index droit se pose sur son pouce opposé, comme pour démarrer les comptes. Les couples d'internes au boulot. Vraiment. Parfois j'ai juste envie de les attraper par le col et les jeter dans leurs services respectifs tant ce n'est pas le lieu approprié. Mmh. Je te dirais bien Marius et Juliet depuis que je l'ai apprit, mais en même temps, est-ce que je veux vraiment visualiser que ma cousine s'est tapé mon potentiel futur mari si je ne trouve pas mon roumain sexy ou mon espagnol noble et canon ? Meh. Pas vraiment. J'attends la st valentin pour mettre à jour mon tableau de jugement divin parce que c'est la date la plus désespérante du monde, et que je flaire des choses palpitantes à souhait. Néanmoins... Elle réfléchit profondément pour ne pas odieusement jeter sur le tapis le nom d'Arthur et de toute les femmes qu'elle suspectait tourner autour, mais une étincelle toute singulière finit par s'éveiller dans ses grands yeux bleu. Oooh ! Si ! Mon prof de DFCM, parce que je l'ai vu loucher sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ça a éveillé en moi un outrage sans pareil. Comment peut-il envisager ne serait-ce qu'effleurer pareille déesse ? Ca tiendrait presque de l'hybris. Du coup je le juge encore plus depuis, mais ses capacités de mauvais pédagogue avaient déjà creusé la fosse de mon jugement sacré. J'ai clairement commencé l'apprentissage de la manumagie pour lui prouver que j'étais une sorcière d'exception puisqu'il n'a pas l'air convaincu.

Elle semble revivre un peu la scène tant l'expressivité de son visage, mais de son corps tout entier au final, cris à l’insurrection, et noie ses griefs envers un professeur qu'elle détestait presque autant que son professeur de rune dans une brusque morsure dans son sandwich.

Un-break my heart ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | 08.02.23

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cette discussion tient plus de la révélation que du désastre et pourtant, rien n’était gagné. Maximilien ne peut cacher son soulagement face à la tournure que prennent les choses. Il se sent un peu plus à l’aise en compagnie de Cataleya, bien que conscient qu’ils ne sauront jamais vraiment voir le monde sous le même angle. La façon dont, chacun, ils ont été malmenés par de monstrueux personnages les a conduit à prendre des chemins de pensée différents. Il découvre la sorcière en même temps qu’il réapprend à se connaître lui-même. Et c’est une commère, il a tôt fait de le comprendre. Son corps penché en avant, son air mutin et cette lueur dans ses iris qui crient “attends, tu sais pas la meilleure ???”... sont autant d’indices qui lui permettent d’arriver à cette conclusion.

Un large rire amusé sur les lèvres, il l’écoute détailler ses théories sur les uns et les autres. Une grimace vient remplacer son sourire à l’évocation de Marius et Juliet, un détail dont il se serait bien passé à vrai dire. Il ne s’est pas encore fait à cette idée car, après tout, il ne l’a appris qu’il y a quelques minutes seulement… Ce doit être d’autant plus étrange pour la Lufkin et il n’ose imaginer les sentiments qui doivent la traverser en pensant à cette liaison étrange. Il n’aurait jamais envisagé ces deux-là ensemble mais, à sa décharge, il a encore du mal à voir Juliet sous sa nouvelle forme, attaché au souvenir de la jeune femme douce et timide avec qui il avait partagé tant de tendres rendez-vous. En espérant que le caractère de Cataleya ne la pousse pas à enfermer sa cousine dans un donjon ou à transformer Marius en céphalopode pour se venger de cette relation qui nuit à son image. Passer après sa cousine, c’est moyen…

« Je dois te donner raison, elle est bien trop sophistiquée et élégante ! Mais on aurait déjà vu couple plus mal assorti donc après tout, tant qu’il y a de l’amour… » Le naïf Leroy hausse les épaules. S’il a lui aussi érigé la professeure de Métamorphoses en déesse, il n’en fait pas tant étalage, persuadé de n’être pour elle qu’un étudiant comme les autres. Il a pourtant une grande estime envers la Française qui, en plus de lui rappeler son cher pays natal, a toujours su faire preuve de compassion et de professionnalisme avec ses étudiants ; mais aussi d’une ouverture d’esprit suffisamment stable pour qu’il puisse se sentir intégré dans ses cours.

« Je ne te savais pas si éprise de Mademoiselle D’Essenault… » dit le Français d’un sourire taquin. « Mais je suis surpris, je pensais - à t’entendre - que tu aurais un peu plus de ragots que ça ! » Okay, peut-être la cherche-t-il un peu… Mais l’air qu’elle affiche quand elle gossip est si enfantin et simple qu’il a envie de la voir comme ça de nouveau. Elle en paraît presque insouciante. Et pour une femme comme elle dont la force égale la douleur, il devient important de laisser sa part aux choses simples de la vie.

« je pensais - à t’entendre - que tu aurais un peu plus de ragots que ça ! »
Penchée sur Maximilien, un air de lutin de Cornouaille au bout des cils, Cataleya esquisse un large sourire ; elle l'avait épargné par bienséance mais, puisqu'il mettait les deux pieds dans le plat, la voici qui se lança dans un décompte volubile et intarissable de tout ce qui se murmurait dans les couloirs de hungcalf. Elle a les yeux qui pétilles et des allures de soleils mais est bien obligée de marquer quelques pause lorsque son estomac lui crie brutalement famine. Difficile pourtant d'engouffrer son sandwich tant elle semble s'être lancée à corps perdu dans une analyse précise des emplois du temps professoral et des relations qu'ils tissaient entre eux ; elle avait même tracé du bout de sa baguette la liste des couples les plus probables qui se formait loin du regard des étudiants, avec un gros « King x Fraser » qu'elle effaça subitement au profit d'un « Melnikov x D’Essenault » qui lui paraissait autant probable que piquant. L'étrange tension qui liait parfois le professeur de potion à son élève favorite lui laissait à penser qu'une issue saphique, entre ces deux amies de longue dates, n'était pas si incohérent que ça. Et puis, Irina avait parfois l'air totalement obsédée par la jolie française.

Un chocolat chaud dans une main -puisqu'elle a enfin cédé à ses envies-, Cataleya fait de grand geste et il tient du miracle qu'à aucun moment cette tasse où prennent place des étoiles maladroites ne se renverse pas sur elle. Le liquide, pourtant, flirt avec la gravité à chaque fois qu'elle prend une soudaine inspiration et qu'elle plaque une main enthousiaste entre elle et le Roy. Oui, ce dernier avait éveillé un monstre en l'encourageant à ragoter. Elle lui avait même parlé de son amour inconditionnel pour la lecture dans les feuilles de thé -relativement hasardeux- et du fait qu'elle suspectait grandement son manoir être habité par le spectre de son fondateur, un aquarelliste fou. S'il était forcément discret puisque, ni elle, ni Ofélia ne l'avait vu, les chats avaient un comportement étrange et Cataleya était persuadée d'avoir sentit une main lui avoir effleuré la joue durant la nuit...

« ... Sauf si c'était Ofélia ! Ou mon elfe. Ou mes chats... » Le ton est étonnamment enjoué, quoi qu'elle y préfère tout de même l'option du spectre de Gustave Léandre Turner puisque ça légitimerait le fait qu'elle se lève en pleine nuit pour tenter de courir après. Elle avait un peu l'air folle en robe de nuit, une bougie à la main et ses chats courant derrière elle.

Hélas pour Miss Blackthorn, le temps est une notion précieuse qui file à toute vitesse et c'est un peu paniquée qu'elle réalisa son soudain retard sur un emploi du temps décidément trop chargé.

« On reprendra au tour d'un thé ! Avait-elle promis au français frigorifié avant de filer à toute vitesse.

terminé