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Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Lun 8 Juil 2024 - 11:24
Dans la nuit du 4 au 5 juillet
Le moteur du combi ronronne, faisant légèrement trembler la carcasse. Les yeux d’abord concentrés sur la route, il finit par les tourner vers la silhouette qui a fini par s’endormir sur le siège avant passager. Les affaires rapidement posées à l’arrière du van témoignent de la précipitation de leur départ. Magnus pensait se faire une petite retraite calme loin de tout, mais il n’avait pas une seule seconde envisagé d’embarquer Apsara avec lui. Tout est allé si vite. Son sms laissant échapper une détresse qu’il aurait pu ignorer, égoïstement, mais n’en fit rien. Le sac jeté à la va-vite, la guitare embarquée, avant de prendre le volant pour récupérer le colis en chemin. Colis de même pas cinquante kilos qui s’était engouffré dans le van en pleine nuit, avec le genre de regard qui voulait dire “ne demande pas”. Magnus n’a pas demandé. Tranquillement, il a appuyé sur la pédale et le combi a vrombi avant de quitter les limites d’Inverness. Direction : la nature.
Plusieurs kilomètres plus tard, il s’est arrêté. Coin de verdure assez plat pour y rester la nuit. Le cracmol n’a même pas cherché à réveiller la sorcière dormant encore sur le siège avant. Position peu confortable mais c’était ça ou la réveiller et risquer de se faire griffer au visage. Merci bien. Une rapide recherche lui permet de trouver une couverture à poser sur Apsara, avant de s’assurer que le combi soit bien fermé à clef. Fatigué, Moen a sorti sa propre couchette et s’est jeté dessus sans même chercher à changer de vêtements. La seconde d’après, il s’endormait déjà.
Ce sont des bruits sur le toit du van qui le réveillent, manifestation de la nature autour d’eux. Ecureuil ou oiseau, il ne saurait le dire. Les petits coups sur la carcasse disparaissent à l’instant où il se lève et génère du bruit humain. Magnus s’étire de tout son long dans un bâillement incontrôlé. Comme un automate, il se dirige vers la cafetière qu’il branche, avant de faire couler un café à filtre. Fort, le café, car il compte bien rester éveillé toute la journée. Seconde étape : l’omelette. Il se saisit de quelques œufs qu’il casse sur le plat d’un meuble, avant d’en faire tomber le contenu dans une poêle ayant déjà bien servie. Le réchaud fait son travail et bientôt, une douce odeur s’élève dans le combi. Magnus les brouille, assaisonne avec ce qu’il a - c’est-à-dire pas grand-chose - puis ouvre une fenêtre du combi pour l’aérer. Il pose les deux assiettes garnies sur la minuscule table et laisse son cul se reposer sur la banquette l’accompagnant. Il y a à peine de quoi circuler avec les grosses valises d’Apsara, pensait-elle vraiment finir dans un cinq étoiles ? Le café coulé embaume tout l’habitacle et excite ses papilles. Il en prend une gorgée, puis deux. Puis, quand il en a marre de faire le galant et d’attendre que la princesse se réveille, il se lève pour taper contre le siège passager.
« Debout, Princesse ! Le p’tit dej est servi et il va refroidir si tu te bouges pas. »
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Sam 13 Juil 2024 - 0:05
Life is as wild as that pimple on your face
...
La grosse valise -celle-là même qui avait transporté ses affaires de la demeure familiale à la faculté trois années plus tôt- avait été fermé à coup de fesses, de jurons et d’huile de coude. Des affaores avaient été jetées pêle-mêle au fond sans délicatesse ou attention. Magnus venait la récupérer. Apsara avait suffisamment lu et relu la conversation pour se convaincre qu’il n’allait pas changer d’avis. Elle ne pouvait espérer mieux que la porte de sortie qu’il lui proposait. Les murs autour d’elle l’étouffaient et ce frère de cœur, certainement endormi contre son aimé, ne méritait pas de voir sa paix perturbée. Pas encore. Elle n’avait aucune envie de le secouer plus qui ne l’était. Elle n’avait aucune envie de parler, d’ailleurs. Juste… Ouai. Elle ne voulait pas être seule. Pas encore une fois. Pas alors que la faille se rouvrait sous ses pieds. Viens vite !.
La thaïlandaise l’avait attendu sur le trottoir ce qui lui avait paru être une éternité. Ses bras serraient fort ses jambes contre son torse, tentant de contenir un cœur menaçant d’exploser. Elle avait mis son martellement fou sur le compte de sa course folle, de sa crainte de quitter sa baguette pour la toute première fois depuis son obtention ou de quitter la Lunar sans dire au revoir. Est-ce qu’ils lui en voudraient ? Elle avait pensé à laisser un mot cette fois. Pourvu qu’ils comprennent… Le chineur. Ce foutu torchon. C’était définitivement la goutte de trop. Elle lui restait coincée en travers de la gorge. Les phrases tordues la pointant du doigt ne cessaient de tourner en boucle dans sa tête et avec elles, la crainte des répercussions potentielles. Les pensées étaient devenues tellement bruyantes que même la musique excessivement haute de son casque ne parvenait plus à les chasser. Magnus. Pourquoi l’avait-elle contacté ? Pourquoi lui en particulier ? Peut-être parce qu’il n’était pas comme les autres, justement. Avec sa folie, sa tête à claque et ses blagues vaseuses… Ouai. C’était clairement la pire idée que de passer une semaine coincée avec lui. Pourtant, elle redressait la tête à chaque fois que des feux éclairaient la rue, avant de s’agacer et de se cacher sous sa capuche. Et s’il ne venait pas, finalement ?
« Moen ! » De l’excitation dans la voix. Une pointe d’espoir aussi, alors qu’elle lui présentait le majeur alors qu’il se garait devant elle. Pas de mots, de remerciement larmoyants ou d’embrassades à la lueur des lampadaires. Il n’y avait que les portes avant qui claquèrent et la playlist du combi pour meubler le silence. Aussi surprenant que ça pouvait l’être, il n’était pas pesant. Il faisait même un bien fou. Tant, d’ailleurs, qu’elle ôta son casque et le posa dans le petit compartiment devant elle. Son cerveau arrêta de tourner à plein régime une fois la dernière maison d’Inverness dépassée. Sous ses yeux, la route. La lande. Le néant. C’était plus apaisant qu’elle ne l’aurait pensé. Peut-être aussi parce qu’elle se sentait entourée et non étouffée ? De temps en temps, elle glissait un regard à son chevalier blanc et le détournait dès lors qu’elle sentait un sourire poindre. Elle n’était clairement pas en forme pour une de leur joute verbale, et Merlin sait qu’elle les appréciait. Ses converses ôtées, elle se ramassa sur elle-même et appuya son coude contre la portière. La paume accueillit sa tête et sa bouille disparut petit à petit sous le gilet trop grand. Pour la première fois depuis le saccage, elle avait réussi à s’endormir sans tricher. Pas d’alcool, pas de sable. Juste les secousses de ce cercueil métallique. Ça et la musique, ça berçait… Et il avait de bons goûts musicaux Magnus. On ne pouvait pas lui retirer ça.
« Casse-toi d’ma chambre Moen…» La main s’agita comme pour chasser une vilaine mouche, emportant son seul appui l’empêchant de cogner son crane contre la vitre. Le choc la réveilla en sursaut et la vision de la nature, somme toute très belle, la déstabilisa pendant une longue minute. Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Son autre main se glissa vers sa poche, tata l’autre, se glissa même sous les vêtements à la recherche d’une baguette qu’elle ne risquait pas de trouver. La sainte révélation lui apparut comme un flash et les pièces du puzzle s’encastrèrent enfin. Les épaules s’affaissèrent et un soupir exagérément long se fit entendre. Elle n’était clairement plus dans sa chambre -ou dans coin-lit-enfant- et ce n’était pas pour lui déplaire. En plus, ça sentait vachement bon ! Elle s’extirpa du véhicule et s’étira comme un chat satisfait, avant de rejoindre l’inimitable cracmol face à la table. Peut-être qu’elle le bouscula un peu aussi, histoire de lui voler un contact sans en manifester ouvertement l’envie.
« Je ne savais pas que tu savais cuisiner ! » Ses doigts se crochetèrent sur une tasse aux couleurs aberrantes qu’elle avait pris soin de remplir de café. L’odeur lui piqua le nez et elle le retroussa un petit peu, méfiante. Ça ne l’empêcha pas d’y tremper ses lèvres et de laisser un air de béatitude se peindre sur son visage. « On est où ? Que je sache où tu risques de cacher mon corps pour revenir te hanter. »
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Sam 13 Juil 2024 - 0:32
Sa chambre, bah bien sûr… Moen ricane et la regarde revenir à elle. Il voit les souvenirs refaire surface dans ses iris sombres et, il est vrai, il a un chouilla de peine pour cette âme égarée. Il ne sait pas vraiment ce qui a conduit Apsara à demander cette escapade improvisée et il ne compte pas spécialement le lui demander, il n’en reste pas moins intrigué.
Magnus se laisse bousculer, n’y voyant là aucune intention particulière. Il est simplement bienheureux de retrouver sa tasse de café et de se remplir l’estomac. Gérer ses crises est compliqué en soi et la faim peut parfois s’y apparenter. Raison pour laquelle il tâche d’avoir toujours le ventre plein pour pouvoir faire la différence. Du coin de l’œil, la bouche déjà pleine d’œufs brouillés, il la regarde s’installer, grimacer. Son standing n’est-il pas suffisant pour la sang-pur ? Il lui ferait bien la remarque, mais il est encore trop tôt dans la matinée pour se prendre autant la tête.
« ‘Me débrouille, faut bien dans ces circonstances. »
Il pointe de sa fourchette la vitre derrière lui qui présente une nature sauvage. Hors de question d’aller pêcher le poisson lui-même, il est bien obligé de faire quelques courses élémentaires et d’agrémenter les ingrédients ensemble pour que ce soit mangeable. Mais cuisinier ? Non, il ne l’est pas. Que du basique. Du riz, des pâtes, des œufs… Magnus s’est toujours vu comme quelqu’un de très simple, qui n’a pas besoin de plus. Ses goûts le confirment. Une boîte de thon lui irait très bien. D’ailleurs, il en a plein ses placards - ça et des haricots. Pas compliqué, on a dit.
« On est pas loin du Loch Etive, à deux-trois heures d’Inverness. J’ai voulu prendre un peu de distance au cas où ton geôlier se mette à ta poursuite. »
Il sourit, petite grimace moqueuse pour illustrer la situation dans laquelle Apsara se trouve et qu’il a bien du mal à comprendre, même si comme à son habitude, il ne fait pas de commentaire dessus. Ce n’est pas sa vie. Si elle veut s’enfermer dans un atelier avec un couple qui fornique h24 dans la pièce d’à côté, c’est son problème, pas le sien. Magnus s’essuie le coin des lèvres de l’index et prend une grande gorgée de café.
« Bon, tu veux faire quoi ? P’tit tour du propriétaire ? Je te laisse finir et on f’ra ça. J’te montrerai où te laver, ça va être fun. Pour moi, toi tu risques surtout de pester. »
Peut-être s’amuse-t-il un peu trop de cette situation, il est vrai. L’air débrayé, il la fixe longuement sans rien dire. Ce n’est pas son intention de violer son intimité et de toute façon, il n’est pas legilimens. A moins qu’elle le lui dise, il ne sait pas ce qu’elle pense ou ce qu’elle a vécu pour vouloir partir précipitamment comme ça.
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Magnus se laisse bousculer, n’y voyant là aucune intention particulière. Il est simplement bienheureux de retrouver sa tasse de café et de se remplir l’estomac. Gérer ses crises est compliqué en soi et la faim peut parfois s’y apparenter. Raison pour laquelle il tâche d’avoir toujours le ventre plein pour pouvoir faire la différence. Du coin de l’œil, la bouche déjà pleine d’œufs brouillés, il la regarde s’installer, grimacer. Son standing n’est-il pas suffisant pour la sang-pur ? Il lui ferait bien la remarque, mais il est encore trop tôt dans la matinée pour se prendre autant la tête.
« ‘Me débrouille, faut bien dans ces circonstances. »
Il pointe de sa fourchette la vitre derrière lui qui présente une nature sauvage. Hors de question d’aller pêcher le poisson lui-même, il est bien obligé de faire quelques courses élémentaires et d’agrémenter les ingrédients ensemble pour que ce soit mangeable. Mais cuisinier ? Non, il ne l’est pas. Que du basique. Du riz, des pâtes, des œufs… Magnus s’est toujours vu comme quelqu’un de très simple, qui n’a pas besoin de plus. Ses goûts le confirment. Une boîte de thon lui irait très bien. D’ailleurs, il en a plein ses placards - ça et des haricots. Pas compliqué, on a dit.
« On est pas loin du Loch Etive, à deux-trois heures d’Inverness. J’ai voulu prendre un peu de distance au cas où ton geôlier se mette à ta poursuite. »
Il sourit, petite grimace moqueuse pour illustrer la situation dans laquelle Apsara se trouve et qu’il a bien du mal à comprendre, même si comme à son habitude, il ne fait pas de commentaire dessus. Ce n’est pas sa vie. Si elle veut s’enfermer dans un atelier avec un couple qui fornique h24 dans la pièce d’à côté, c’est son problème, pas le sien. Magnus s’essuie le coin des lèvres de l’index et prend une grande gorgée de café.
« Bon, tu veux faire quoi ? P’tit tour du propriétaire ? Je te laisse finir et on f’ra ça. J’te montrerai où te laver, ça va être fun. Pour moi, toi tu risques surtout de pester. »
Peut-être s’amuse-t-il un peu trop de cette situation, il est vrai. L’air débrayé, il la fixe longuement sans rien dire. Ce n’est pas son intention de violer son intimité et de toute façon, il n’est pas legilimens. A moins qu’elle le lui dise, il ne sait pas ce qu’elle pense ou ce qu’elle a vécu pour vouloir partir précipitamment comme ça.
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Mar 30 Juil 2024 - 16:29
Life is as wild as that pimple on your face
...
Apsara s’était laissée tomber sur la banquette trop fine, à distance raisonnable de son sauveur-chauffeur-emmerdeur préféré. Il était pile à une longueur de coude si elle devait lui donner un coude aux côtes, et suffisamment loin pour qu’elle puisse se sentir exempt de tout questionnement. Loin des yeux… Loin des yeux. Ouaip. Pas de cœur entre eux. C’était sans doute pour ça que le courant passait aussi bien et qu’elle se sentait acceptée, à défaut d’être comprise. Encore fallait-il qu’elle accepte de parler et ça, ce n’était clairement pas gagné. Ce n’était ni dans sa nature, ni dans ses habitudes. Son récent pétage de plomb en était la preuve parfaite. Gérer seule, plutôt que de faire pitié. Ok. Très bien. Pourtant sa fierté était bien loin lorsqu’elle lui avait envoyé cet appel à l’aide affreusement mal caché. Elle était peut-être même restée sur le trottoir, puisqu’elle avait eu l’audace de s’endormir à ses côtés. Sa tête profitant un court instant de son épaule avant qu’elle ne se retourne toute entière vers le côté opposé. Qu’on ne lui demande pas si ce fait était avéré. Elle nierait vivement et menacerait de mort les témoins potentiels. Rien que ça.
Ses prunelles sombrent suivirent la direction pointée par la fourchette. Il n’y avait pas âme qui vive. Rectification, il n’y avait aucun humain capable de venir nuire à sa journée. En dehors de Magnus. M’enfin… Elle n’était pas trop sûre qu’il puisse rentrer dans cette catégorie. Il tenait plus du nain tracassin. Un chouille plus beau, mais ça aussi elle le garderait pour elle. Question de survie. Il le lui rabâcherait jusqu’à ce que mort s’en suive et elle n’était pas prête à supporter ça. Après un instant d’hésitation, elle céda à l’appel de la caféine puisqu’il fallait bien mourir de quelque chose. Une gorgée. Deux. Ce n’était pas si mal, en fait. Ce n’était certainement pas pire que le jus de chaussette qu’elle avait pu boire à Sainte-Marie.
« Je ne sais absolument pas où ça se trouve. » Pas si étonnant finalement. Elle n’était présente sur l’Île que depuis trois ans et n’avait pour ainsi dire jamais voyagée. Il y avait bien eu Londres, mais ce n’était absolument pas comparable à la nature qui s’étalait sous ses yeux. C’était mille fois mieux ! Les grandes villes et elle, ça faisait deux. « Mon geôlier ? T’abuses. »
A son tour, elle planta les dents de sa fourchette dans l’omelette et en porta un morceau à sa bouche. C’était simple. Bon. Réconfortant. L’assiette fut nettoyée en moins de deux. Pas besoin d’en dire plus.
« Je te ferais goûter la version taï un jour si tu veux ! Il faut juste que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] accepte de me laisser approcher de la cuisine et… Oh. Ok. Je vois où tu veux en venir. » elle soupira si longuement que ses poumons furent presque entièrement vidés. Le buste bascula contre le dossier et elle ramena ses jambes devant elle, ses converses trainant de nouveau au sol.
« Il a d’autres choses à faire que de se mettre à ma poursuite et je lui ai laissé un mot. Juste… Je l’ai déjà inquiété une fois. Je ne voulais pas qu’il revive ça encore une fois. »
Son regard s’assombrit lentement, les souvenirs de ses dernières semaines repassant devant ces yeux dès qu’elle baissa la garde. Si elle imaginait être relativement en paix avec certains, la vision de l’article du chineur la minait plus qu’elle n’aurait voulu le laisser paraitre. Elle s’enquilla donc une énième gorgée de café -suffisamment chaude pour lui picoter la gorge mais pas assez pour l’insensibiliser.
« En quoi ça va être fun de se laver ? Moen. Tu m’inquiètes. » ou l’hôpital qui se foutait clairement de la charité. « T’as une pièce secrète c’est ça ? Comme dans Ali Baba ? »
Elle était curieuse malgré tout, et ça aussi ça se voyait sur sa face. Elle avait beau feindre l’indifférence, l’intérêt était piqué et elle ne cessait de jeter des regards autour d’elle. Elle ressentait aussi l’envie de sortir de ses mauvais souvenirs et l’occasion était parfaite pour ça. Peut-être qu’après une bonne douche bien chaude, elle trouverait le courage de se confier. Un peu. Fallait voir.
Ses prunelles sombrent suivirent la direction pointée par la fourchette. Il n’y avait pas âme qui vive. Rectification, il n’y avait aucun humain capable de venir nuire à sa journée. En dehors de Magnus. M’enfin… Elle n’était pas trop sûre qu’il puisse rentrer dans cette catégorie. Il tenait plus du nain tracassin. Un chouille plus beau, mais ça aussi elle le garderait pour elle. Question de survie. Il le lui rabâcherait jusqu’à ce que mort s’en suive et elle n’était pas prête à supporter ça. Après un instant d’hésitation, elle céda à l’appel de la caféine puisqu’il fallait bien mourir de quelque chose. Une gorgée. Deux. Ce n’était pas si mal, en fait. Ce n’était certainement pas pire que le jus de chaussette qu’elle avait pu boire à Sainte-Marie.
« Je ne sais absolument pas où ça se trouve. » Pas si étonnant finalement. Elle n’était présente sur l’Île que depuis trois ans et n’avait pour ainsi dire jamais voyagée. Il y avait bien eu Londres, mais ce n’était absolument pas comparable à la nature qui s’étalait sous ses yeux. C’était mille fois mieux ! Les grandes villes et elle, ça faisait deux. « Mon geôlier ? T’abuses. »
A son tour, elle planta les dents de sa fourchette dans l’omelette et en porta un morceau à sa bouche. C’était simple. Bon. Réconfortant. L’assiette fut nettoyée en moins de deux. Pas besoin d’en dire plus.
« Je te ferais goûter la version taï un jour si tu veux ! Il faut juste que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] accepte de me laisser approcher de la cuisine et… Oh. Ok. Je vois où tu veux en venir. » elle soupira si longuement que ses poumons furent presque entièrement vidés. Le buste bascula contre le dossier et elle ramena ses jambes devant elle, ses converses trainant de nouveau au sol.
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Son regard s’assombrit lentement, les souvenirs de ses dernières semaines repassant devant ces yeux dès qu’elle baissa la garde. Si elle imaginait être relativement en paix avec certains, la vision de l’article du chineur la minait plus qu’elle n’aurait voulu le laisser paraitre. Elle s’enquilla donc une énième gorgée de café -suffisamment chaude pour lui picoter la gorge mais pas assez pour l’insensibiliser.
« En quoi ça va être fun de se laver ? Moen. Tu m’inquiètes. » ou l’hôpital qui se foutait clairement de la charité. « T’as une pièce secrète c’est ça ? Comme dans Ali Baba ? »
Elle était curieuse malgré tout, et ça aussi ça se voyait sur sa face. Elle avait beau feindre l’indifférence, l’intérêt était piqué et elle ne cessait de jeter des regards autour d’elle. Elle ressentait aussi l’envie de sortir de ses mauvais souvenirs et l’occasion était parfaite pour ça. Peut-être qu’après une bonne douche bien chaude, elle trouverait le courage de se confier. Un peu. Fallait voir.
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Mar 30 Juil 2024 - 20:27
Petit sourire de la part du cracmol. Quelle chance pour elle, il est trop occupé à mâcher pour faire la moindre remarque supplémentaire. Les propos de la sorcière parlent d’eux-mêmes, non ? “Me laisser”. Elle a quoi, dix ans ? Il est surpris par la façon dont elle laisse ses proches la cocooner comme si elle n’était pas capable de s’occuper d’elle-même, seule. Peut-être est-ce le cas, ce voyage le lui dira.
« De toute façon, il a pas intérêt à nous courser ou il sera bien reçu, j’peux te le dire. J’aime pas les traqueurs. Laisse-le s’inquiéter va, ça ne lui fera pas plus de cheveux blancs qu’il n’en a déjà puis il a pas une meuf dont il doit s’occuper d’ailleurs ? »
Il ricane, le Moen. Il sait la mettre dans une position difficile car elle n’a aucune idée de la teneur de son mode de vie et qu’elle en souffrira sûrement, au moins les deux ou trois premiers jours. Cela lui demandera une capacité d’adaptation qu’elle n’a peut-être pas, en fin de compte. Le temps le dira, lui aussi. Nouveau sourire. Si elle pense se trouver dans un quatre étoiles, qu’elle regarde autour d’elle ! Ah, elle le fait. Et qu’y voit-elle, au juste ? Un lit défait, des chaussures qui traînent, quelques livres mal rangés, une brosse à dents, un peigne… Rien de fou. Mais surtout, pas de vraie douche. Elle n’en a pas encore conscience, néanmoins. La découverte sera très drôle à observer.
« Tu veux la voir ? »
Il termine son repas en quelques bouchées seulement et, les joues pleines d’omelette, se lève. Il s’extirpe du combi par la porte latérale - ouverte en matinée pour leur apporter un peu de fraîcheur et se ramène quelques secondes plus tard avec un tuyau qu’il branche au robinet de la kitchenette. Après un sourire à Apsara et une invitation à le suivre à l’extérieur, il laisse tomber l’extrémité du robinet dans un seau - propre, bien évidemment - qui se remplit rapidement.
« Tadaaaaaaaaa ! Voici ta baignoire. Vu ta taille, ça devrait suffir. J’ai quelques bombes de bain, si tu veux. Tu préfères quoi, senteur lavande ou lilas ? »
Il se fout clairement d’elle, le Moen. Cela se voit sans problème à l’expression de son visage. Il aime bien se moquer des privilèges, choquer un peu avec des façons de faire peu orthodoxes. La vérité, c’est qu’il a appris à se contenter de peu - au cas où. Eh, la fin du monde pourrait être pour demain !
« C’est ça, ou pas te laver. But please, lave-toi, une semaine avec ton odeur, ew. Sinon, il y a peut-être une rivière pas loin mais elle risque d’être frisquette en matinée. Ton choix. »
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« De toute façon, il a pas intérêt à nous courser ou il sera bien reçu, j’peux te le dire. J’aime pas les traqueurs. Laisse-le s’inquiéter va, ça ne lui fera pas plus de cheveux blancs qu’il n’en a déjà puis il a pas une meuf dont il doit s’occuper d’ailleurs ? »
Il ricane, le Moen. Il sait la mettre dans une position difficile car elle n’a aucune idée de la teneur de son mode de vie et qu’elle en souffrira sûrement, au moins les deux ou trois premiers jours. Cela lui demandera une capacité d’adaptation qu’elle n’a peut-être pas, en fin de compte. Le temps le dira, lui aussi. Nouveau sourire. Si elle pense se trouver dans un quatre étoiles, qu’elle regarde autour d’elle ! Ah, elle le fait. Et qu’y voit-elle, au juste ? Un lit défait, des chaussures qui traînent, quelques livres mal rangés, une brosse à dents, un peigne… Rien de fou. Mais surtout, pas de vraie douche. Elle n’en a pas encore conscience, néanmoins. La découverte sera très drôle à observer.
« Tu veux la voir ? »
Il termine son repas en quelques bouchées seulement et, les joues pleines d’omelette, se lève. Il s’extirpe du combi par la porte latérale - ouverte en matinée pour leur apporter un peu de fraîcheur et se ramène quelques secondes plus tard avec un tuyau qu’il branche au robinet de la kitchenette. Après un sourire à Apsara et une invitation à le suivre à l’extérieur, il laisse tomber l’extrémité du robinet dans un seau - propre, bien évidemment - qui se remplit rapidement.
« Tadaaaaaaaaa ! Voici ta baignoire. Vu ta taille, ça devrait suffir. J’ai quelques bombes de bain, si tu veux. Tu préfères quoi, senteur lavande ou lilas ? »
Il se fout clairement d’elle, le Moen. Cela se voit sans problème à l’expression de son visage. Il aime bien se moquer des privilèges, choquer un peu avec des façons de faire peu orthodoxes. La vérité, c’est qu’il a appris à se contenter de peu - au cas où. Eh, la fin du monde pourrait être pour demain !
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Mer 7 Aoû 2024 - 15:50
Life is as wild as that pimple on your face
...
Bien installée dans le cocoon formé de ses bras, la sorcière laissa tomber son menton contre ses genoux. La chaleur de la tasse de café atteignit ses mollets plutôt rapidement mais elle l’accueillit sans mal, trouvant en ces légers picotements une forme de distraction.
« Et tu vas faire quoi Moen ? Lui rouler dessus avec ton combi jusqu'à ce que mort s'en suive ? »
Les deux billes sombres roulèrent fort dans les orbites avant de se poser sur lui. Il était bien des choses Magnus : emmerdant, marrant, inconscient, mais pas méchant. Elle doutait qu’il puisse s’en prendre à quiconque et avait peine à croire ce côté menaçant. Peut-être se trompait-elle. Après tout, l’histoire avait montré plus d’une fois qu’elle était incroyablement nulle à juger les autres. Elle accordait sa confiance trop facilement et faisait une telle fixation sur les bons côtés des autres qu’elle en oubliait la partie sombre, aussi grosse fusse-t-elle. Ce grand crétin qui prenait place à ses côtés était différent. Il n’était pas tout blanc, tout immaculé. Il était… Autre chose. Elle n’avait jamais réussi à le définir, mais mauvais ? Non. Impossible.
« Une fiancée. Tu sais, c’est la même chose sauf que tu te retrouves coincé ? »
La nouvellement rousse ricana avant de planter sa bouche sur la tasse bouillante. Evidemment qu’il avait d’autres choses à fouetter. Son départ impromptu ne lui plairait sans doute pas mais Tia saurait le lui faire oublier. C’était tout naturel. Bien plus que d’être accrochée à eux, comme le disait si bien ce foutu torchon. Nouvelle gorgée. Juste de quoi lui cramer la gorge et lui arracher une grimace. De quoi gommer l’air maussade dont elle avait bien du mal à se débarrasser.
La sixième née des Chankimha jetait son regard à droite et à gauche. Il y avait des preuves de vie partout autour d’elle, signe que cette boite métallique était bien plus qu’un simple moyen de déplacement. Y’avait des bouquins laissés à l’abandon dans un coin -oui, elle ira les ausculter dès qu’elle le pourra-, des vêtements abandonnés plus loin. Rien qui ne la fit se révulser, bien au contraire. Ça collait avec le personnage. Pas de fioriture. Juste de la simplicité.
« Titre. » Se contenta-t-elle de répondre avec un petit sourire malicieux. Elle s’empressa de finir son café avant d’abandonner sa tasse sur la tablette et enfila ses orteils dans le fond de ses chaussures. Pas de lacets. Elle était même prête à les glisser dans l’herbe, mais la fraicheur écossaise l’en dissuada. Elle s’installa au bord de la porte latérale, en tailleur, et regarda l’étrange manège du cracmol. Elle lui aurait bien proposé son aide mais son air ne lui disait rien qui vaille. Il manigançait un truc le moche, alors elle s’en méfia comme la peste.
« Très drôle, bravo. » Elle avait même commencé à applaudir le spectacle, avant de ralentir les claques progressivement. Ses mains, espacées de quelques centimètres l’une de l’autre, finirent finalement par retomber après s’être immobilisées en l’air.
« Non mais tu te moques de moi Magnus ? Comment tu veux que je-Non. Non. Y’a pas moyen. » Y’avait une pointe d’anxiété dans sa voix, pas la peine d’être Auror pour réussir à l’identifier. Il n’y avait qu’à voir ses grands yeux aller et venir du sceau au visage moqueur. Ok. Rectification. Il était le mal incarné.
« Comment tu veux que j’fasse ! Tout le monde va me voir. Si j'avais gardé ma baguette...» C’était ça qui l’inquiétait. Plus que la brise froide sur sa peau ou l’exercice inhabituel. Elle avait commis une erreur et laissé des yeux curieux se poser sur les dorures de son dos. Elle s’était inquiétée du jugement, s’en était fait tout un monde alors que ce n’était pas si grave. Au pire, elle n’aurait eu qu’à rayer de ces contacts le nom d’une connaissance tout juste rajoutée. Avec Magnus, s’était autrement plus effrayant. Elle était incapable de prédire ce qu’il pourrait en penser et n’avait aucune envie d’affronter son jugement ou pire, de le perdre à cause de ça. Oui, peut-être qu’elle se faisait des films, mais c’était sa spécialité. Trop penser. Trop prévoir, pour éviter d’être déçue.
« Et tu vas faire quoi Moen ? Lui rouler dessus avec ton combi jusqu'à ce que mort s'en suive ? »
Les deux billes sombres roulèrent fort dans les orbites avant de se poser sur lui. Il était bien des choses Magnus : emmerdant, marrant, inconscient, mais pas méchant. Elle doutait qu’il puisse s’en prendre à quiconque et avait peine à croire ce côté menaçant. Peut-être se trompait-elle. Après tout, l’histoire avait montré plus d’une fois qu’elle était incroyablement nulle à juger les autres. Elle accordait sa confiance trop facilement et faisait une telle fixation sur les bons côtés des autres qu’elle en oubliait la partie sombre, aussi grosse fusse-t-elle. Ce grand crétin qui prenait place à ses côtés était différent. Il n’était pas tout blanc, tout immaculé. Il était… Autre chose. Elle n’avait jamais réussi à le définir, mais mauvais ? Non. Impossible.
« Une fiancée. Tu sais, c’est la même chose sauf que tu te retrouves coincé ? »
La nouvellement rousse ricana avant de planter sa bouche sur la tasse bouillante. Evidemment qu’il avait d’autres choses à fouetter. Son départ impromptu ne lui plairait sans doute pas mais Tia saurait le lui faire oublier. C’était tout naturel. Bien plus que d’être accrochée à eux, comme le disait si bien ce foutu torchon. Nouvelle gorgée. Juste de quoi lui cramer la gorge et lui arracher une grimace. De quoi gommer l’air maussade dont elle avait bien du mal à se débarrasser.
La sixième née des Chankimha jetait son regard à droite et à gauche. Il y avait des preuves de vie partout autour d’elle, signe que cette boite métallique était bien plus qu’un simple moyen de déplacement. Y’avait des bouquins laissés à l’abandon dans un coin -oui, elle ira les ausculter dès qu’elle le pourra-, des vêtements abandonnés plus loin. Rien qui ne la fit se révulser, bien au contraire. Ça collait avec le personnage. Pas de fioriture. Juste de la simplicité.
« Titre. » Se contenta-t-elle de répondre avec un petit sourire malicieux. Elle s’empressa de finir son café avant d’abandonner sa tasse sur la tablette et enfila ses orteils dans le fond de ses chaussures. Pas de lacets. Elle était même prête à les glisser dans l’herbe, mais la fraicheur écossaise l’en dissuada. Elle s’installa au bord de la porte latérale, en tailleur, et regarda l’étrange manège du cracmol. Elle lui aurait bien proposé son aide mais son air ne lui disait rien qui vaille. Il manigançait un truc le moche, alors elle s’en méfia comme la peste.
« Très drôle, bravo. » Elle avait même commencé à applaudir le spectacle, avant de ralentir les claques progressivement. Ses mains, espacées de quelques centimètres l’une de l’autre, finirent finalement par retomber après s’être immobilisées en l’air.
« Non mais tu te moques de moi Magnus ? Comment tu veux que je-Non. Non. Y’a pas moyen. » Y’avait une pointe d’anxiété dans sa voix, pas la peine d’être Auror pour réussir à l’identifier. Il n’y avait qu’à voir ses grands yeux aller et venir du sceau au visage moqueur. Ok. Rectification. Il était le mal incarné.
« Comment tu veux que j’fasse ! Tout le monde va me voir. Si j'avais gardé ma baguette...» C’était ça qui l’inquiétait. Plus que la brise froide sur sa peau ou l’exercice inhabituel. Elle avait commis une erreur et laissé des yeux curieux se poser sur les dorures de son dos. Elle s’était inquiétée du jugement, s’en était fait tout un monde alors que ce n’était pas si grave. Au pire, elle n’aurait eu qu’à rayer de ces contacts le nom d’une connaissance tout juste rajoutée. Avec Magnus, s’était autrement plus effrayant. Elle était incapable de prédire ce qu’il pourrait en penser et n’avait aucune envie d’affronter son jugement ou pire, de le perdre à cause de ça. Oui, peut-être qu’elle se faisait des films, mais c’était sa spécialité. Trop penser. Trop prévoir, pour éviter d’être déçue.
She is both, hellfire and holy water
and the flavor you taste
depends on how you treat her.
- Magnus MoenOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 125
» miroir du riséd : Felix Mallard
» crédits : tag (ava)
» multinick : maximus / arty / joe / keir
» âge : vingt-et-un ans
» situation : célibataire
» nature du sang : cracmol, originellement sang-pur
» particularité : fourchelang
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ option, option, option.ㅡ options facultatives :▣ option, option, option.
» profession : chanteur-guitariste et barman au styx
» gallions sous la cape : 696
Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Ven 9 Aoû 2024 - 11:01
Grimace obligatoire à cette pensée. Une fiancée ? Magnus ne saurait même pas quoi en faire ! Non, trop peu pour lui. Passe !
« Ooooh Chacha, je te retrouve bien là, espèce de perverse. »
Il ricane, le Moen, sans même chercher à se contenir. Il préfère largement cette version plus naturelle d’Apsara que le simulacre qu’elle tente de distribuer à tout le monde en pensant les convaincre. Spoiler Alert : c’est un gros fail pour Magnus. Il n’a aucun intérêt pour la version autorisée aux moins de dix-huit ans que lui sert Apsara quand ils sont en présence d’autres personnes. Pire encore, il trouve qu’elle se saborde. Une chose est sûre pourtant : Magnus ne fait pas la remarque puisqu’il n’est en rien décisionnaire de sa vie et qu’elle la mène bien comme elle le souhaite. Si regrets il doit y avoir, ce ne seront pas les siens.
Le manège commence. Depuis qu’il est passé la prendre, Magnus a souvent songé à ce qu’il allait lui apprendre de sa vie en van. Il n’est donc pas surpris de voir son air choqué - ou horrifié ? Apsara connaît le confort, même le plus rudimentaire. Il n’en a pas à lui offrir lorsqu’il s’agit de se doucher. Il a beau rire et faire le zouave, c’est la réalité. Ce tuyau est la chose la plus utile de son combi !
« Rho ça va ! T’es dans la nature, personne te regardera - à part les lapins mais qui en a quelque chose à foutre de ce qu’ils pensent ? »
Magnus voit bien que ça la dérange. Elle ressort même l’existence de sa baguette mais s’il a insisté pour qu’elle vienne sans, c’est justement pour lui prouver qu’il y a une autre façon de vivre sans cette assistance. Certes, elle existe et il est bon de l’utiliser. C’est une bonne chose. Sauf que d’autres plaisirs plus simples existent dont les sorciers ne soupçonnent rien. Faire son repas de ses mains. Réparer un outil. User de son corps autrement qu’en bougeant son poignet pour générer un sortilège.
« C’que je fais c’est que je garde mon sous-vêtement comme ça, je suis quand même pas cul-nul si quelqu’un passe par là. Ça évite, au passage, de se faire sodomiser par un ours brun. »
Il voudrait bien attendre de guetter sa réaction mais vu ses derniers propos, il ajoute très vite un « Je rigoooole » en levant les yeux au ciel. On ne sait jamais, elle pourrait le prendre au sérieux…
« J’fais ça depuis super longtemps, il s’est jamais rien passé de grave, je t’assure. Et si c’est ça qui t’inquiète, j’peux jurer sur mon combi que j’aurais pas l’œil qui traîne. »
À ces mots, il tend le petit doigt de sa main droite. Une promesse qu’il pense aisément pouvoir tenir, l’idiot.
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« Ooooh Chacha, je te retrouve bien là, espèce de perverse. »
Il ricane, le Moen, sans même chercher à se contenir. Il préfère largement cette version plus naturelle d’Apsara que le simulacre qu’elle tente de distribuer à tout le monde en pensant les convaincre. Spoiler Alert : c’est un gros fail pour Magnus. Il n’a aucun intérêt pour la version autorisée aux moins de dix-huit ans que lui sert Apsara quand ils sont en présence d’autres personnes. Pire encore, il trouve qu’elle se saborde. Une chose est sûre pourtant : Magnus ne fait pas la remarque puisqu’il n’est en rien décisionnaire de sa vie et qu’elle la mène bien comme elle le souhaite. Si regrets il doit y avoir, ce ne seront pas les siens.
Le manège commence. Depuis qu’il est passé la prendre, Magnus a souvent songé à ce qu’il allait lui apprendre de sa vie en van. Il n’est donc pas surpris de voir son air choqué - ou horrifié ? Apsara connaît le confort, même le plus rudimentaire. Il n’en a pas à lui offrir lorsqu’il s’agit de se doucher. Il a beau rire et faire le zouave, c’est la réalité. Ce tuyau est la chose la plus utile de son combi !
« Rho ça va ! T’es dans la nature, personne te regardera - à part les lapins mais qui en a quelque chose à foutre de ce qu’ils pensent ? »
Magnus voit bien que ça la dérange. Elle ressort même l’existence de sa baguette mais s’il a insisté pour qu’elle vienne sans, c’est justement pour lui prouver qu’il y a une autre façon de vivre sans cette assistance. Certes, elle existe et il est bon de l’utiliser. C’est une bonne chose. Sauf que d’autres plaisirs plus simples existent dont les sorciers ne soupçonnent rien. Faire son repas de ses mains. Réparer un outil. User de son corps autrement qu’en bougeant son poignet pour générer un sortilège.
« C’que je fais c’est que je garde mon sous-vêtement comme ça, je suis quand même pas cul-nul si quelqu’un passe par là. Ça évite, au passage, de se faire sodomiser par un ours brun. »
Il voudrait bien attendre de guetter sa réaction mais vu ses derniers propos, il ajoute très vite un « Je rigoooole » en levant les yeux au ciel. On ne sait jamais, elle pourrait le prendre au sérieux…
« J’fais ça depuis super longtemps, il s’est jamais rien passé de grave, je t’assure. Et si c’est ça qui t’inquiète, j’peux jurer sur mon combi que j’aurais pas l’œil qui traîne. »
À ces mots, il tend le petit doigt de sa main droite. Une promesse qu’il pense aisément pouvoir tenir, l’idiot.
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Inventaire Sorcier
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Jeu 15 Aoû 2024 - 19:15
Life is as wild as that pimple on your face
...
La sorcière tapota son pouce contre la face intérieur de ses doigts, créant une drôle d’illusion de serpent parlant à sa main. Qu’il était affreux quand il grimaçait ! Ah. Non. C’était son expression naturelle. Charmant crétin. Ew. Le café devait contenir de l’arsenic, d’où le goût acre au possible.
« Cause toujours Momo. De nous deux, t’es certainement le pire. » L’étrange marionnette se désarticula pour ne laisser qu’un poing fermé, exception faite du petit doigt. Elle fit glisser le riquiqui dans un rond formé par son autre main, un sourire affreusement moqueur retroussant ses lèvres. « L’asticot a sûrement visité plus d’une tanière. » Alors qu’elle, sa seule et unique folie consistait en un échange de baisers avec une rouquine volcanique. Un peu mouillés, certes… Et même carrément divins. Une folie inconsciente qui aurait pu lui couter la tête, et qu’elle avait gardé pour elle. A qui aurait-elle bien pu confier la bombe énorme que cette action si futile avait généré ? C’était si normal, pour les autres. Vilain poussin trop lent pour suivre les autres. Trop craintif, aussi.
Ça commençait bien. Trop. Apsara aurait dû se douter qu’elle s’était enlisée dans un bourbier sans nom. Magnus se délectait de sa réaction et pour le coup, elle avait été plus vrai que nature. Surprise d’abord. Dans le déni, ensuite. La résilience ? Arf. Elle était bien loin de cette étape. Si ses prunelles sombres sautaient à gauche et à droite, c’était avant tout pour trouver le meilleur chemin pour prendre la fuite. Est-ce qu’elle regrettait d’être venu ? Oui. Non. Un peu. Elle n’avait certainement pas pensé au fait de se dénuder devant Dame Nature. Forcément, elle jura entre ses dents serrées. Comme un charretier, si on tendait l’oreille. Parce qu’il était bien là le problème : s’exposer. Dévoiler un corps dont elle avait honte. Un dos qu’elle prenait soin de camoufler au monde, exception faites des membres de sa famille. Difficile de les en priver, puisqu’ils étaient les plus à même de l’enlaidir. Les derniers sévices remontaient à sa vie en Thaïlande -une autre époque. Presque. Inconsciemment, elle entoura son buste et glissa ses paumes sur ses omoplates. Rien que d’y penser, elle les ressentait. Elle redessinait chaque tracé mentalement, reformait les fresques grotesques selon une chronologie hasardeuse. Si la mémoire lui jouait des tours, la sensation des irrégularités qui accrochaient la pulpe de ses doigts suffisaient à lui rappeler l’immondice dorée.
« C’est pas l’avis des lapins qui m’importe, génie. » Ton un poil agressif. Merde. Voilà qu’elle s’en voulait. La faute à une défense remontée trop vivement, appelée à la rescousse par l’habitude. La langue passa sur sa lippe. Elle cherchait ses mots, dansait d’un pied sur l’autre. Elle hésitait, son palpitant à deux doigts de lui claquer entre les côtes. Elle ne voulait pas rentrer, mais est-ce que ça suffirait à lui faire passer le cap ? Magnus dédramatisait. Elle le savait, ce qui n’empêcha pas le regard noir de fuser, bien vite rejoint par un demi-sourire. Et merde. Il fallait croire qu’elle était vraiment une cible facile.
« De ? Te faire sodomiser par un ours ? Je savais bien que tu avais des fantasmes particuliers. C’est marqué sur ta tronche de cake. » Tronche qu’elle ne manqua pas de marquer, le majeur et le pouce se joignant pour apposer une pichenette sur son nez. Inspirer. Souffler. Tout allait bien se passer. Il avait juré sur son combi, non ? C’était bien la seule chose qui ait vraiment de l’importance aux yeux du cracmol…
« Tu peux et tu vas le faire. Ne me fais pas regretter ma confiance en toi, Moen. » Elle pointa un index impérieux, quoiqu’un brun tremblant, en direction du véhicule. « Fais moi disparaitre ta sale tête dedans. »
Les bras croisés dans l’attente, elle veilla à ce qu’il s’exécute tout en s’attendant à une énième pirouette humoristique. Ça lui ferait une sacrée claque tiens, si un jour il se montrait sérieux avec elle. Ce ne serait sûrement pas demain la veille. Sa bouille disparue, elle s’empressa de vider ses poumons de tout son saoul. Dans quoi s’était-elle encore embarquée ? Un râle, digne d’un animal à l’agonie, fila entre ses dents. Elle entama un décompte. A partir de quinze. Tarda à le finir. Finalement, elle ôta ses chaussures. Facile. Son pantalon. Facile aussi, bizarrement. Tout l’inverse des couches de tissus qui recouvrait son buste. Elle dût relancer un décompte pour se donner le courage nécessaire et… Voilà. Ses épaules s’étaient naturellement redressées et la tête, rentrée. L’envie de se fondre dans le décor n’avait jamais été aussi forte. Un bras cacha naturellement sa poitrine. L’autre chercha à cacher les séquelles. En vain. Elle le savait mais ne pouvait s’en empêcher. Affreux. Une déglutition et la voilà qui se passa le tuyau. Pas de temps à perdre à tester l’eau. Elle tenait trop à se débarrasser de l’épreuve.
Sa douche prise, elle enfila sans attendre son débardeur et roula le restant de ses affaires. La bretelle du soutien-gorge dépassait du sweat malmené et les quelques mèches trempées dégoulinèrent sur le pantalon. Avec tout ça, elle en avait oublié sa serviette. Qu’importe ! Le pire était passé. Focalisée sur ses cicatrices, la danseuse en avait oublié le reste de son corps. Celui de la femme. Celui qu’on lui avait longuement appris à haïr et préserver, puisque seulement prêté avant d’être offert à un fiancé.
« A toi chaton ! Tu vois ? Pas besoin d’en faire des tonnes. » Qu’elle osa dire en se pavanant, le cœur tambourinant sous le tissu collé. « Dehors, que je me change en paix. »
« Cause toujours Momo. De nous deux, t’es certainement le pire. » L’étrange marionnette se désarticula pour ne laisser qu’un poing fermé, exception faite du petit doigt. Elle fit glisser le riquiqui dans un rond formé par son autre main, un sourire affreusement moqueur retroussant ses lèvres. « L’asticot a sûrement visité plus d’une tanière. » Alors qu’elle, sa seule et unique folie consistait en un échange de baisers avec une rouquine volcanique. Un peu mouillés, certes… Et même carrément divins. Une folie inconsciente qui aurait pu lui couter la tête, et qu’elle avait gardé pour elle. A qui aurait-elle bien pu confier la bombe énorme que cette action si futile avait généré ? C’était si normal, pour les autres. Vilain poussin trop lent pour suivre les autres. Trop craintif, aussi.
Ça commençait bien. Trop. Apsara aurait dû se douter qu’elle s’était enlisée dans un bourbier sans nom. Magnus se délectait de sa réaction et pour le coup, elle avait été plus vrai que nature. Surprise d’abord. Dans le déni, ensuite. La résilience ? Arf. Elle était bien loin de cette étape. Si ses prunelles sombres sautaient à gauche et à droite, c’était avant tout pour trouver le meilleur chemin pour prendre la fuite. Est-ce qu’elle regrettait d’être venu ? Oui. Non. Un peu. Elle n’avait certainement pas pensé au fait de se dénuder devant Dame Nature. Forcément, elle jura entre ses dents serrées. Comme un charretier, si on tendait l’oreille. Parce qu’il était bien là le problème : s’exposer. Dévoiler un corps dont elle avait honte. Un dos qu’elle prenait soin de camoufler au monde, exception faites des membres de sa famille. Difficile de les en priver, puisqu’ils étaient les plus à même de l’enlaidir. Les derniers sévices remontaient à sa vie en Thaïlande -une autre époque. Presque. Inconsciemment, elle entoura son buste et glissa ses paumes sur ses omoplates. Rien que d’y penser, elle les ressentait. Elle redessinait chaque tracé mentalement, reformait les fresques grotesques selon une chronologie hasardeuse. Si la mémoire lui jouait des tours, la sensation des irrégularités qui accrochaient la pulpe de ses doigts suffisaient à lui rappeler l’immondice dorée.
« C’est pas l’avis des lapins qui m’importe, génie. » Ton un poil agressif. Merde. Voilà qu’elle s’en voulait. La faute à une défense remontée trop vivement, appelée à la rescousse par l’habitude. La langue passa sur sa lippe. Elle cherchait ses mots, dansait d’un pied sur l’autre. Elle hésitait, son palpitant à deux doigts de lui claquer entre les côtes. Elle ne voulait pas rentrer, mais est-ce que ça suffirait à lui faire passer le cap ? Magnus dédramatisait. Elle le savait, ce qui n’empêcha pas le regard noir de fuser, bien vite rejoint par un demi-sourire. Et merde. Il fallait croire qu’elle était vraiment une cible facile.
« De ? Te faire sodomiser par un ours ? Je savais bien que tu avais des fantasmes particuliers. C’est marqué sur ta tronche de cake. » Tronche qu’elle ne manqua pas de marquer, le majeur et le pouce se joignant pour apposer une pichenette sur son nez. Inspirer. Souffler. Tout allait bien se passer. Il avait juré sur son combi, non ? C’était bien la seule chose qui ait vraiment de l’importance aux yeux du cracmol…
« Tu peux et tu vas le faire. Ne me fais pas regretter ma confiance en toi, Moen. » Elle pointa un index impérieux, quoiqu’un brun tremblant, en direction du véhicule. « Fais moi disparaitre ta sale tête dedans. »
Les bras croisés dans l’attente, elle veilla à ce qu’il s’exécute tout en s’attendant à une énième pirouette humoristique. Ça lui ferait une sacrée claque tiens, si un jour il se montrait sérieux avec elle. Ce ne serait sûrement pas demain la veille. Sa bouille disparue, elle s’empressa de vider ses poumons de tout son saoul. Dans quoi s’était-elle encore embarquée ? Un râle, digne d’un animal à l’agonie, fila entre ses dents. Elle entama un décompte. A partir de quinze. Tarda à le finir. Finalement, elle ôta ses chaussures. Facile. Son pantalon. Facile aussi, bizarrement. Tout l’inverse des couches de tissus qui recouvrait son buste. Elle dût relancer un décompte pour se donner le courage nécessaire et… Voilà. Ses épaules s’étaient naturellement redressées et la tête, rentrée. L’envie de se fondre dans le décor n’avait jamais été aussi forte. Un bras cacha naturellement sa poitrine. L’autre chercha à cacher les séquelles. En vain. Elle le savait mais ne pouvait s’en empêcher. Affreux. Une déglutition et la voilà qui se passa le tuyau. Pas de temps à perdre à tester l’eau. Elle tenait trop à se débarrasser de l’épreuve.
Sa douche prise, elle enfila sans attendre son débardeur et roula le restant de ses affaires. La bretelle du soutien-gorge dépassait du sweat malmené et les quelques mèches trempées dégoulinèrent sur le pantalon. Avec tout ça, elle en avait oublié sa serviette. Qu’importe ! Le pire était passé. Focalisée sur ses cicatrices, la danseuse en avait oublié le reste de son corps. Celui de la femme. Celui qu’on lui avait longuement appris à haïr et préserver, puisque seulement prêté avant d’être offert à un fiancé.
« A toi chaton ! Tu vois ? Pas besoin d’en faire des tonnes. » Qu’elle osa dire en se pavanant, le cœur tambourinant sous le tissu collé. « Dehors, que je me change en paix. »
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Lun 26 Aoû 2024 - 18:45
Le meilleur remède contre la pitié reste l’énervement et ça, Magnus l’a très bien compris. Il en joue et n’est pas surpris de recevoir de la Thaïlandaise une vague d’agressivité. Plutot que de faire l’homme vexé dans sa masculinité, il offre à la jeune femme un sourire insolent. Il doute qu’Apsara puisse un jour réellement le blesser dans ses sentiments, lui qui n’y accorde aucune réelle importance.
Son arme ? La dérision. Il parait qu’imaginer un ours brun sodomite change la perspective qu'on peut avoir sur la vie.
« Tu es juste jalouse de la liberté dont je dispose dans mes choix de vie. »
Prêt à tout pour lui faire croire n’importe quoi, et acceptant bien volontiers ce maigre contact, il se soumet à une promesse des plus faciles à tenir. Du moins, le présentera-t-il ainsi si on lui pose la question. La laisser faire sa vie, ne pas la regarder et briser un cercle de confiance dont elle fait elle-même état devant lui. Magnus ne cache pas sa surprise. Bien que ses actes parlent pour elle, il est surpris de l’entendre admettre qu’elle lui fait confiance alors que rien ne laisse supposer qu’elle le puisse, à ses yeux. Après tout, il est insupportable et elle passe plus de temps à lui râler dessus qu’à vanter ses mérites.
« A vos ordres, cheffe ! »
Un salut militaire plus tard, le voilà qui entre dans le combi, veillant bien à refermer la porte derrière lui en signe de sa bonne foi. Il ne pensait pas que l’idée lui resterait dans un coin de la tête. Débarrassant et lavant ce qui leur a servi de petit-déjeuner, il entend d’une oreille pas si distraite que ça l’eau du tuyau couler. Il n’imaginait pas un jour être dans la peau du pauvre Orphée, obligé de garder son regard à l’opposé de l’objet de la tentation sous peine de sérieuses conséquences. Surement accorde-t-il plus de valeur à la confiance d’Apsara en lui qu’il ne veuille bien l’admettre…
La porte s’ouvre pour laisser entrer Eurydice, sur qui il pense tout d'abord porter un regard amusé, à la limite de la moquerie. Pour une ogresse-princesse dans son genre, l’usage du tuyau doit être d’une pénibilité sans nom. Il s’attend presque à l’entendre râler de toutes ses tripes. Apsara offre pourtant un tout autre spectacle au Moen. Les iris ont beau se faire violence, elles dévient naturellement sur les deux petites pointes marquant le débardeur collé à la peau de la sorcière. Elle l’aurait fait par intention que cela n’aurait pas été mieux réussi. Il en avait presque (presque !) oublié qu’Apsara est une femme avant d’etre une emmerdeuse et qu’elle est dotée d’attributs plaisants au regard.
Petit rictus, autant pour amorcer une réponse que pour se distraire de ce tableau.
« Laisse-moi deviner… il fait froid, non ? »
Lui aussi fait mine de se pavaner tout en la frôlant par intention. Impossible de dire quelle est l’idée derrière cet acte. Que cherche-t-il à accomplir ? La déstabiliser ? C’est dans leur dynamique habituelle, se pardonne-t-il. Mais il pourrait s’avérer plus blessant qu’il ne l’imaginait…
A lui d’y passer. Les gestes sont naturels, familiers. Magnus n’est certainement pas taillé de la même façon que la plupart des jeunes hommes qu’Apsara connaît et il n’a jamais eu l’intention de leur ressembler. Comment le pourrait-il, avec sa santé ? L’idée de perdre du temps avec du sport le fait bien rire. La douche est rapide, maîtrisée. Il en revient en caleçon et pantalon, ayant pris soin de se sécher le popotin à la serviette, à la vue et au su de tous. Et elle, aura-t-elle imité Orphée ?
« Ah oui, tout de suite, t’es plus présentable… Bon alors, je te fais faire quoi ? Rando ? »
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Son arme ? La dérision. Il parait qu’imaginer un ours brun sodomite change la perspective qu'on peut avoir sur la vie.
« Tu es juste jalouse de la liberté dont je dispose dans mes choix de vie. »
Prêt à tout pour lui faire croire n’importe quoi, et acceptant bien volontiers ce maigre contact, il se soumet à une promesse des plus faciles à tenir. Du moins, le présentera-t-il ainsi si on lui pose la question. La laisser faire sa vie, ne pas la regarder et briser un cercle de confiance dont elle fait elle-même état devant lui. Magnus ne cache pas sa surprise. Bien que ses actes parlent pour elle, il est surpris de l’entendre admettre qu’elle lui fait confiance alors que rien ne laisse supposer qu’elle le puisse, à ses yeux. Après tout, il est insupportable et elle passe plus de temps à lui râler dessus qu’à vanter ses mérites.
« A vos ordres, cheffe ! »
Un salut militaire plus tard, le voilà qui entre dans le combi, veillant bien à refermer la porte derrière lui en signe de sa bonne foi. Il ne pensait pas que l’idée lui resterait dans un coin de la tête. Débarrassant et lavant ce qui leur a servi de petit-déjeuner, il entend d’une oreille pas si distraite que ça l’eau du tuyau couler. Il n’imaginait pas un jour être dans la peau du pauvre Orphée, obligé de garder son regard à l’opposé de l’objet de la tentation sous peine de sérieuses conséquences. Surement accorde-t-il plus de valeur à la confiance d’Apsara en lui qu’il ne veuille bien l’admettre…
La porte s’ouvre pour laisser entrer Eurydice, sur qui il pense tout d'abord porter un regard amusé, à la limite de la moquerie. Pour une ogresse-princesse dans son genre, l’usage du tuyau doit être d’une pénibilité sans nom. Il s’attend presque à l’entendre râler de toutes ses tripes. Apsara offre pourtant un tout autre spectacle au Moen. Les iris ont beau se faire violence, elles dévient naturellement sur les deux petites pointes marquant le débardeur collé à la peau de la sorcière. Elle l’aurait fait par intention que cela n’aurait pas été mieux réussi. Il en avait presque (presque !) oublié qu’Apsara est une femme avant d’etre une emmerdeuse et qu’elle est dotée d’attributs plaisants au regard.
Petit rictus, autant pour amorcer une réponse que pour se distraire de ce tableau.
« Laisse-moi deviner… il fait froid, non ? »
Lui aussi fait mine de se pavaner tout en la frôlant par intention. Impossible de dire quelle est l’idée derrière cet acte. Que cherche-t-il à accomplir ? La déstabiliser ? C’est dans leur dynamique habituelle, se pardonne-t-il. Mais il pourrait s’avérer plus blessant qu’il ne l’imaginait…
A lui d’y passer. Les gestes sont naturels, familiers. Magnus n’est certainement pas taillé de la même façon que la plupart des jeunes hommes qu’Apsara connaît et il n’a jamais eu l’intention de leur ressembler. Comment le pourrait-il, avec sa santé ? L’idée de perdre du temps avec du sport le fait bien rire. La douche est rapide, maîtrisée. Il en revient en caleçon et pantalon, ayant pris soin de se sécher le popotin à la serviette, à la vue et au su de tous. Et elle, aura-t-elle imité Orphée ?
« Ah oui, tout de suite, t’es plus présentable… Bon alors, je te fais faire quoi ? Rando ? »
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- Apsara ChankimhaDancing Queen ⭐️
- » parchemins postés : 901
» miroir du riséd : Yu Ji-min
» crédits : bidi (ava) & kaola (signa)
» multinick : Lewis le Grumpy Cat & Cam l'Arc-en-ciel & Ae la Princesse
» âge : 20 (26/11/2003)
» situation : Célibataire
» nature du sang : sang-mêlé
» année d'études : 4ème année
» options obligatoires & facultatives :
ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
» profession : Sirène au Styx (Parthénope) / interne aux urgences (Sainte-Marie)
» gallions sous la cape : 592
Inventaire Sorcier
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Ven 30 Aoû 2024 - 15:37
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Life is as wild as that pimple on your face...
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Un vilain petit sourire apparut sur le visage de Moen et elle eut tôt fait de vouloir le chasser d’une pichenette savamment dosée, visant son nez sans trop de difficulté. Ne pouvait-il pas pour une fois faire semblant de craindre son terrible courroux ? Juste pour lui faire plaisir ? Non. Ça agacerait la sorcière plus encore. Magnus lui apportait la certitude qu’il ne plierait jamais pour personne, ami ou ennemie. Il était lui-même depuis leur toute première rencontre : infernal, casse-pied, drôle à s’en fendre les côtes. Il était vrai, et c’était une qualité rare qu’elle affectionnait. Plus elle passait du temps avec lui et plus elle se laissait influencer par cette nature qu’elle respectait, la poussant à défaire ses propres brides une à une. Il y avait encore un long chemin à faire et la sorcière se montrait bien trop craintive pour l’emporter sans se retourner, mais… Elle s’y essayait. A petit pas. Maladroitement. Elle se prenait les pieds dans le moindre obstacle, mais apprenait. Parfois. Il y avait de quoi rendre ses proches tachycardes, mais elle gérait. Oui messieurs dames. Elle prenait même soin de laisser des mots derrière elle, sans se douter qu’ils pouvaient inquiéter plus encore que son absence.
« Là n’est pas le sujet. Tu es libre de te faire sodomiser par qui tu veux Moen. Je te jugerai dans tous les cas, mais je n’ai pas besoin d’en connaitre les détails. Ew. T’imaginer avec quelqu’un… »
La thaïlandaise secoua la tête vivement, affichant une moue dégoutée si convaincante que les doigts enfoncés jusqu’à sa glotte semblaient superflus. Pas besoin de trop se forcer cela dit pour que les sourcils se froncent à l’idée de le voir roucouler. Il faisait bien ce qu’il voulait, puisqu’il était libre comme il s’était amusé à le lui rappeler. Hm. Le voir collé à quelqu’un lui donnerait certainement de l’urticaire mais bon, ça se soignait. Pas vrai ?
« C’est bien ! Continue de m’appeler comme ça, sous-fifre. Aller ouste. »
Le coin de ses lèvres s’étira doucement, bien incapable de résister. Ah quoi bon ? Ça aussi, c’était la liberté. Sourire sans que ça soit imposé. Rire à gorge déployé, sans se soucier du regard des autres. Le faire si souvent et si fort qu’on en avait des crampes aux abdominaux et les larmes au bord des yeux. Jamais elle ne s’était forcée avec lui, ou pas consciemment. Elle avait le sentiment qu’il le sentirait, de toute façon.
Une fois le norvégien enfermé dans le combi, elle vida tout l’air accumulé dans ses poumons et se mit à jurer en tai. Elle avisa par deux fois les fenêtres de la boite en métal avant de jeter son dévolu sur le tuyau. La douche se fit en deux temps trois mouvements, privilégiant l’efficacité au confort. Elle qui rêvait de se couler dans un bain bouillant à la moindre occasion trouvait tout de suite plus agréable de se laver en dix seconds chronos. Elle avait même réussi à shampooiner ses cheveux en un temps record. De quoi noter une croix sur le calendrier.
Tout juste vêtue d’un débardeur et d’une culotte, le reste étant plié -en boule- contre son ventre, elle s’empressa de toquer à la porte. Elle frissonnait, la sixième enfant des Chankimha, l’eau ruisselant de ses cheveux à grosses gouttes. Sa seule envie était de sauter dans des vêtements confortables et secs et pour ça, il fallait exfiltrer le nuisible. Nuisible qui la regardait d’une drôle de façon. Méfiante, elle se décala d’un pas tout en arquant le sourcil. Il préparait un mauvais coup ! Elle reconnaissait sa tête à connerie.
« Froid ? Ben oui. On est en Ec-Magnus ! Tu fais chier ! »
La sorcière lui jeta la boule de fringues détrempés en pleine tête avant de le pousser de sa force incommensurable (non). Elle avait la tête légèrement inclinée, juste ce qu’il fallait pour que sa frange cache ses joues cramoisies. Il avait osé se moquer, et ne perdait rien pour attendre. Son pied se plaça minutieusement entre ses jambes alors qu’il venait la frôler et elle ne put que sourire en le voyant trébucher. Cheh. La porte se referma derrière lui, après qu’elle lui a jeté sa serviette sur le dos.
« Quel crétin, je te jure. » Elle leva haut ses prunelles sombres, avant de rire pour de bon. C’était Magnus. Pas n’importe qui. Il ne la voyait pas comme ça et c’était sans doute pour ça que ça fonctionnait aussi bien entre eux. Cette dynamique, elle ne l’avait avec personne d’autre. Dès qu’elle entendit l’eau coulée, elle fit tomber le reste de ses vêtements et prit le temps de se sécher correctement. Il la tuerait si elle en foutait partout et que le sol se mettait à gondoler. Sous-vêtements et jean large enfilés, elle commença à se frictionner les cheveux sans aucune douceur. Magnus devait avoir terminé, puisqu’elle n’entendait plus rien.
Une idée pointa le bout de son nez et elle se rapprocha de l’une des fenêtres, sa serviette à peine tenue dans sa main gauche. De la droite, elle écarta les pants métalliques du store. Il ne lui avait rien demandé, après tout. Elle ne faisait rien de mal. Les iris glissèrent sur la peau pâle du norvégien, de ses épaules, à son dos. Plus bas aussi, même si elle tiendrait ouvertement le contraire. Elle se mordilla la lèvre avant de sentir son cœur battre plus fort en le voyant se retourner. Elle entrebâilla la fenêtre avant qu’il ne se retrouve tout à fait face à elle et fit des efforts monstrueux pour ne pas regarder l’interdit, échoua, mais se reprit.
« Tu vois qu’il fait froid en Ecosse Moen ! Fais attention, tu risques de la perde. »
La rousse s’éloigna aussitôt de sa cachette de fortune et fit tout un bouquant en cherchant à enfiler son haut. C’était qu’elle l’avait oublié avec cet mission-revanche et ne se souvenait plus où elle l’avait laissé. Elle le retrouva sous la table et commença à l’enfiler au moment où la porte s’ouvrit. Plus elle tentait de se dépêcher et plus elle avait du mal. Le col s'était accroché avec son collier aile-de-fée et l'orbe violette. Finalement, et en tirant dessus avec un manque de délicatesse évident, elle réussit à coller le tissu jusqu’à son ventre. Comme un gosse pris en faute, elle offrit une moue angélique au Moen avant de disparaitre sous un sweat large dont le dos comportait les dernières dates de la tournée des Gun’s & roses.
« Je suis toujours présentable. T’as juste un vilain caca d’œil qui t’empêche de le voir. »
Tirage en langue en bonne et due forme avant qu’elle se s’écroule sur la banquette, les yeux sagement fixés sur le toit. Sait-on jamais qu’ils aient l’envie de se poser sur lui. Ew. Traitres.
« Une Rando ? Ça pourrait être cool ! Tu sais s’il y a des maisons abandonnées dans le coin ? On pourrait y faire un tour ! »
Elle tourna naïvement la tête avant de se raviser in-extremis. Au lieu de ça, elle ferma ses poings et fit mine de se mettre en position de combat.
« T’en fais pas princesse, je te défendrai. »
« Là n’est pas le sujet. Tu es libre de te faire sodomiser par qui tu veux Moen. Je te jugerai dans tous les cas, mais je n’ai pas besoin d’en connaitre les détails. Ew. T’imaginer avec quelqu’un… »
La thaïlandaise secoua la tête vivement, affichant une moue dégoutée si convaincante que les doigts enfoncés jusqu’à sa glotte semblaient superflus. Pas besoin de trop se forcer cela dit pour que les sourcils se froncent à l’idée de le voir roucouler. Il faisait bien ce qu’il voulait, puisqu’il était libre comme il s’était amusé à le lui rappeler. Hm. Le voir collé à quelqu’un lui donnerait certainement de l’urticaire mais bon, ça se soignait. Pas vrai ?
« C’est bien ! Continue de m’appeler comme ça, sous-fifre. Aller ouste. »
Le coin de ses lèvres s’étira doucement, bien incapable de résister. Ah quoi bon ? Ça aussi, c’était la liberté. Sourire sans que ça soit imposé. Rire à gorge déployé, sans se soucier du regard des autres. Le faire si souvent et si fort qu’on en avait des crampes aux abdominaux et les larmes au bord des yeux. Jamais elle ne s’était forcée avec lui, ou pas consciemment. Elle avait le sentiment qu’il le sentirait, de toute façon.
Une fois le norvégien enfermé dans le combi, elle vida tout l’air accumulé dans ses poumons et se mit à jurer en tai. Elle avisa par deux fois les fenêtres de la boite en métal avant de jeter son dévolu sur le tuyau. La douche se fit en deux temps trois mouvements, privilégiant l’efficacité au confort. Elle qui rêvait de se couler dans un bain bouillant à la moindre occasion trouvait tout de suite plus agréable de se laver en dix seconds chronos. Elle avait même réussi à shampooiner ses cheveux en un temps record. De quoi noter une croix sur le calendrier.
Tout juste vêtue d’un débardeur et d’une culotte, le reste étant plié -en boule- contre son ventre, elle s’empressa de toquer à la porte. Elle frissonnait, la sixième enfant des Chankimha, l’eau ruisselant de ses cheveux à grosses gouttes. Sa seule envie était de sauter dans des vêtements confortables et secs et pour ça, il fallait exfiltrer le nuisible. Nuisible qui la regardait d’une drôle de façon. Méfiante, elle se décala d’un pas tout en arquant le sourcil. Il préparait un mauvais coup ! Elle reconnaissait sa tête à connerie.
« Froid ? Ben oui. On est en Ec-Magnus ! Tu fais chier ! »
La sorcière lui jeta la boule de fringues détrempés en pleine tête avant de le pousser de sa force incommensurable (non). Elle avait la tête légèrement inclinée, juste ce qu’il fallait pour que sa frange cache ses joues cramoisies. Il avait osé se moquer, et ne perdait rien pour attendre. Son pied se plaça minutieusement entre ses jambes alors qu’il venait la frôler et elle ne put que sourire en le voyant trébucher. Cheh. La porte se referma derrière lui, après qu’elle lui a jeté sa serviette sur le dos.
« Quel crétin, je te jure. » Elle leva haut ses prunelles sombres, avant de rire pour de bon. C’était Magnus. Pas n’importe qui. Il ne la voyait pas comme ça et c’était sans doute pour ça que ça fonctionnait aussi bien entre eux. Cette dynamique, elle ne l’avait avec personne d’autre. Dès qu’elle entendit l’eau coulée, elle fit tomber le reste de ses vêtements et prit le temps de se sécher correctement. Il la tuerait si elle en foutait partout et que le sol se mettait à gondoler. Sous-vêtements et jean large enfilés, elle commença à se frictionner les cheveux sans aucune douceur. Magnus devait avoir terminé, puisqu’elle n’entendait plus rien.
Une idée pointa le bout de son nez et elle se rapprocha de l’une des fenêtres, sa serviette à peine tenue dans sa main gauche. De la droite, elle écarta les pants métalliques du store. Il ne lui avait rien demandé, après tout. Elle ne faisait rien de mal. Les iris glissèrent sur la peau pâle du norvégien, de ses épaules, à son dos. Plus bas aussi, même si elle tiendrait ouvertement le contraire. Elle se mordilla la lèvre avant de sentir son cœur battre plus fort en le voyant se retourner. Elle entrebâilla la fenêtre avant qu’il ne se retrouve tout à fait face à elle et fit des efforts monstrueux pour ne pas regarder l’interdit, échoua, mais se reprit.
« Tu vois qu’il fait froid en Ecosse Moen ! Fais attention, tu risques de la perde. »
La rousse s’éloigna aussitôt de sa cachette de fortune et fit tout un bouquant en cherchant à enfiler son haut. C’était qu’elle l’avait oublié avec cet mission-revanche et ne se souvenait plus où elle l’avait laissé. Elle le retrouva sous la table et commença à l’enfiler au moment où la porte s’ouvrit. Plus elle tentait de se dépêcher et plus elle avait du mal. Le col s'était accroché avec son collier aile-de-fée et l'orbe violette. Finalement, et en tirant dessus avec un manque de délicatesse évident, elle réussit à coller le tissu jusqu’à son ventre. Comme un gosse pris en faute, elle offrit une moue angélique au Moen avant de disparaitre sous un sweat large dont le dos comportait les dernières dates de la tournée des Gun’s & roses.
« Je suis toujours présentable. T’as juste un vilain caca d’œil qui t’empêche de le voir. »
Tirage en langue en bonne et due forme avant qu’elle se s’écroule sur la banquette, les yeux sagement fixés sur le toit. Sait-on jamais qu’ils aient l’envie de se poser sur lui. Ew. Traitres.
« Une Rando ? Ça pourrait être cool ! Tu sais s’il y a des maisons abandonnées dans le coin ? On pourrait y faire un tour ! »
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« T’en fais pas princesse, je te défendrai. »
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Sam 31 Aoû 2024 - 14:22
Entre le “sous-fifre” et l’air dégoûté, Apsara lui donne de quoi réfléchir. Or, Magnus ne fait pas ça. Il n’a pas envie de réviser leur relation et de se demander ce qui peut bien avoir changé. Rien, si vous lui posez la question. Force est d’admettre que le renfort d’humour n’est pas là pour rien et que, s’il ne tarde pas à la laisser sortir dans le grand froid, c’est en petite partie pour s’éviter des questions débiles. Et le Cracmol se montre exemplaire étant donné qu’il n’outrepasse pas sa parole. Il n’est pas allé foutre son nez là où il ne fallait pas. La faille réside dans le retour de la jeune femme dans le combi. Elle n’a rien dit sur “l’après” et il se fait un malin plaisir à commenter la réaction de son corps au froid. Ce qu’elle ne comprend pas tout de suite, l’innocente…
Le sorcier éclate de rire, peu embêté de recevoir le projectile en pleine face ou même de trébucher peu de temps après, sous la volonté d’Apsara. Il aura réussi à la gêner et le rouge à ses joues le rend particulièrement heureux sans qu’il ne cherche à savoir pourquoi. Jamais. N’est-ce pas juste une manifestation de la nature ? Ils ont tous des corps, c’est ainsi qu’ils sont faits. Même les plus démunis comme lui.
Sa douche commence sur les chapeaux de roue et à tout dire, elle ne dure pas très longtemps. Mais, en plein séchage, un certain poids se met à peser sur sa nuque, le forçant à se retourner. Il est surpris de rencontrer le regard d’Apsara. Pour une effarouchée, elle cache bien son jeu ! Magnus ne cherche pas spécialement à cacher quoique ce soit lorsqu’il se retourne peu à peu vers elle, amusé par son initiative. Il doit bien admettre qu’il ne l’en pensait pas capable ! À sa réflexion, il hausse vivement son majeur - à défaut d’autre chose - et s’empresse de finir de se sécher pour entrer à l’intérieur du combi, à moitié habillé. Il y trouve la sorcière en pleine lutte avec son haut, secouant son peu de poitrine à qui voudrait bien le voir. L’image le fait sourire, mais ce dernier part aussi rapidement lorsqu’il aperçoit des zébrures dorées dans son dos. Sourcils froncés, il se serait bien penché dessus pour en observer le détail - et potentiellement l’identifier - mais Apsara est plus rapide que lui.
« T’as sûrement raison, j’ai dû mal regarder. Je prêterai plus attention la prochaine fois. »
Clin d'œil pour appuyer ses propos, avant qu’il ne lui propose une autre activité pour la journée - autre que celle de s’envoyer des vannes à longueur de temps même s’ils y excellent. À son tour de se frotter la tête de la serviette sans plus de sommation, causant une légère migraine à la fin. Ce faisant, il ne cesse de penser à ces dorures et aux questions qu’il pourrait - ou non - poser à la sorcière à ce sujet.
« Quelle drôle de question ! Mmmh… y’a peut-être des fermes abandonnées ? Pourquoi, tu veux voir un fantôme de cochon ? »
Petit ricanement plus tard, il en vient à lever les yeux au ciel face au spectacle qu’elle lui offre.
« Toi. Avec tes petits poings. Tu vas me défendre d’un cochon fantôme. Okay on y va juste pour que je puisse être témoin de ça ! Je vois déjà les gros titres de la Gazette “Humiliée par Piggy, elle lui présente officiellement ses excuses”. »
Ayant décidé qu’il l’a suffisamment charrié comme ça - pour la minute - il profite de ce petit répit pour enfiler un t-shirt et un sweatshirt. Sa main attrape un sac à dos dans lequel il enfourne une bouteille d’eau, un kit de survie, une trousse de secours - les trois principaux éléments qu’il emporte toujours avec lui.
« Bah allez, on ne va pas aller combattre du cochon en restant sagement ici ! Mets tes chaussures, cheffe. »
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Le sorcier éclate de rire, peu embêté de recevoir le projectile en pleine face ou même de trébucher peu de temps après, sous la volonté d’Apsara. Il aura réussi à la gêner et le rouge à ses joues le rend particulièrement heureux sans qu’il ne cherche à savoir pourquoi. Jamais. N’est-ce pas juste une manifestation de la nature ? Ils ont tous des corps, c’est ainsi qu’ils sont faits. Même les plus démunis comme lui.
Sa douche commence sur les chapeaux de roue et à tout dire, elle ne dure pas très longtemps. Mais, en plein séchage, un certain poids se met à peser sur sa nuque, le forçant à se retourner. Il est surpris de rencontrer le regard d’Apsara. Pour une effarouchée, elle cache bien son jeu ! Magnus ne cherche pas spécialement à cacher quoique ce soit lorsqu’il se retourne peu à peu vers elle, amusé par son initiative. Il doit bien admettre qu’il ne l’en pensait pas capable ! À sa réflexion, il hausse vivement son majeur - à défaut d’autre chose - et s’empresse de finir de se sécher pour entrer à l’intérieur du combi, à moitié habillé. Il y trouve la sorcière en pleine lutte avec son haut, secouant son peu de poitrine à qui voudrait bien le voir. L’image le fait sourire, mais ce dernier part aussi rapidement lorsqu’il aperçoit des zébrures dorées dans son dos. Sourcils froncés, il se serait bien penché dessus pour en observer le détail - et potentiellement l’identifier - mais Apsara est plus rapide que lui.
« T’as sûrement raison, j’ai dû mal regarder. Je prêterai plus attention la prochaine fois. »
Clin d'œil pour appuyer ses propos, avant qu’il ne lui propose une autre activité pour la journée - autre que celle de s’envoyer des vannes à longueur de temps même s’ils y excellent. À son tour de se frotter la tête de la serviette sans plus de sommation, causant une légère migraine à la fin. Ce faisant, il ne cesse de penser à ces dorures et aux questions qu’il pourrait - ou non - poser à la sorcière à ce sujet.
« Quelle drôle de question ! Mmmh… y’a peut-être des fermes abandonnées ? Pourquoi, tu veux voir un fantôme de cochon ? »
Petit ricanement plus tard, il en vient à lever les yeux au ciel face au spectacle qu’elle lui offre.
« Toi. Avec tes petits poings. Tu vas me défendre d’un cochon fantôme. Okay on y va juste pour que je puisse être témoin de ça ! Je vois déjà les gros titres de la Gazette “Humiliée par Piggy, elle lui présente officiellement ses excuses”. »
Ayant décidé qu’il l’a suffisamment charrié comme ça - pour la minute - il profite de ce petit répit pour enfiler un t-shirt et un sweatshirt. Sa main attrape un sac à dos dans lequel il enfourne une bouteille d’eau, un kit de survie, une trousse de secours - les trois principaux éléments qu’il emporte toujours avec lui.
« Bah allez, on ne va pas aller combattre du cochon en restant sagement ici ! Mets tes chaussures, cheffe. »
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Mar 10 Sep 2024 - 17:28
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Son plan machiavélique ne comportait aucune faille. Il était parfait, de A à Z. En se glissant derrière les rideaux métalliques, le nez à hauteur du bas de la fenêtre, Apsara pourrait savourer une revanche amplement méritée. Le petit démon cornu assis sur son épaule l’encourageait à maintenir sa face vers l’extérieur à coup de trident planté à la jugulaire. Là. Juste où le contrôle du pouls pouvait trahir l’excitation provoquée par cet excès de filouterie. L’angelot avait beau lui rappeler que ce n’était pas bien, elle n’en tenait pas compte. Quel poids pouvait bien avoir cet argument quand l’Autre ne cessait de lui rabâcher que c’était de bonne guerre et que, lui, n’avait rien précisé ? Il l’avait cherché et, non, elle n’en profita pas outre mesure. Ce n’était pas son genre. Ou… Peut-être. Juste cette fois. Oh ! La victime venait de se retourner. La réaction fut vive pour la sorcière, puisqu’elle usa du grand pouvoir de la farce pour justifier l’œil qui avait inévitablement chuté vers cette partie dont-elle-ne-dira-pas-le-nom. Qui sait, peut-être qu’elle lui apparaitrait en rêve si elle osait l’invoquer à minuit face à un miroir ? Un cauchemar oui. Ew, on a dit. Son majeur se dressa face à l’adversité puis elle disparut de son observatoire. Elle le fit même si vite qu’elle s’étonna de ne pas laisser un épais nuage blanc dans son sillage.
Pressée par le temps, la thaïlandaise ricocha des hanches contre les meubles pliables dans sa course. Là ! Elle lutta tout à fait disgracieusement pour enfiler un débardeur réfractaire tout en comptant les secondes. Magnus avait coupé l’eau depuis quoi ? Un peu plus d’une minute ? S’il était à l’aise avec son corps de cornichon -et à raison, ce n’était pas son cas. Le cliquetis de la porte lui fit avoir une sueur froide et elle tira d’un coup sur le tissu. Quelle ne se soit pas éborgnée dans la bataille tenait du miracle. Demi-tour, histoire de faire face à l’ennemis. Echevelée mais foncièrement heureuse de sa petite farce, il lui était bien impossible de ravaler son petit sourire.
« Tu ! Rien du tout. Y’a rien à regarder Moen. »
Il s’effondra juste un peu, le rictus. La faute aux joues rougies sans aucune foutue raison. Le contre-coup de la farce, forcément. Le sourcil s’arqua en voyant le jumeau se froncer, puis s’arrondit doucement devant le clin d’œil. Crétin. Les prunelles sombres roulèrent dans les amandes, avant de disparaitre sous un déferlement de rousseur. La faute au sweat qui avait fini de mettre à mal une bouille enjouée. Elle n’avait pas fait d’urbex depuis un moment et certainement pas aussi loin de la maison. Sans baguette. Sans téléphone. C’était forcément une mauvaise idée… Et ça lui donnait d’autant plus envie de céder à la tentation. En parlant de ça… L’angelot eut gain de cause et l’empêcha férocement de lorgner sur le buste du cracmol. Pourquoi faire ?. Elle décroisa ses bras et cessa de compter les petites taches sur le toit une fois l’homme décemment vêtu. Parce que c’était ce qu’il était, avant d’être un insupportable asticot ou… Quoique ce soit d’autre. Elle avait tendance à l’oublier -et le faisait à dessein, ne questionnant jamais cette relation unique qu’ils avaient construits à coup de piques et de fuck présentés.
« Je te merde Moen. Je pensais que toi, au moins, tu ferais semblant de croire en mon incommensurable force. » La sorcière rangea ses poings pour tapoter le buste de son index. « Et les gros titres, je les emmerde aussi. Si ce n’est pas plus ! » Elle bougonna fort et dû souffler tout l’air de ses poumons par deux fois pour éviter de fulminer davantage. La rouquine mordilla l’intérieur de sa joue pour éviter de pester plus que nécessaire et enfila ses baskets.
« T’as raison ! Le bataillon part en exploration ! » Elle sauta sur ses jambes et tira par mégarde sur la poignée de son sac à dos pour le mettre en marche. Oupsi. Une fois dehors, elle attendit avec une patience étonnante que le sous-fifre donne la direction, puis se mit en marche.
Cinq minutes. Elle tint en tout et pour tout cinq minutes avant que la cocotte n’explose. Elle avait pourtant fait tout son possible pour balayer le tout sous le tapis. Vraiment ! Elle y avait mis toute sa volonté cette fois-ci mais force était de constater que c’était un échec cuisant. Fallait que ça sorte, et mieux valait que ça se passe en pleine forêt qu’enfermée dans une bâtisse hantée.
« Franchement, tu crois pas qu’il y a d’autres personnes qui mériteraient d’apparaitre dans les gros titres ? Comme Timmy le petit scout qui aide la vieille à traverser la route ? Ou Gaston, le pompier super balaise qui sauve les chats coincés dans les arbres ? Quiconque plutôt que moi ! »
La sorcière donna un coup de pied dans un pauvre cailloux passant par là avant d’enfoncer ses mains dans ses poches. Ah. Non. Y’en avait pas. Ça aussi, c’était chiant !
« C’est vrai quoi ! D’où je suis dans un foutu triangle amoureux. Je dors dans une chambre à part, comme n’importe quelle colocataire. Chez un ami. A m i. Ils ne savent pas ce que c’est au chineur ou quoi ? Ces pseudo journalistes en carton ne pensent qu’avec leur… Tu sais ! Ne me le fais pas dire. Franchement James et moi ? Ça n’arrivera jamais. Plutôt mourir. Et il est fiancé. Ça n’a pas de valeur à leurs yeux ? J’ai déjà assez de personnes qui jugent chacune de mes décisions et pensent à ma place pour gérer ça en plus. Qu’est-ce que ça peut leur faire que je vive là-bas ? Et même si je n’y étais pas à ma place, ça reste la seule que j’ai ! »
Le cœur battait fort contre ses côtes. Plus elle essayait de le contenir et plus il semblait vouloir sortir. Ce n’était pas faute de broyer son estomac de ses mains dans une tentative déplorable de contrôle de soi.
« Et d’où mon déhanché est infectieux tu peux me le dire ? Deux personnes. Seulement deux personnes m’ont approché jusqu’à présent. Pour m’embrasser ! » Lève l’index puis le majeur. « La première, parce qu’elle avait pitié. La deuxième, parce qu’elle était bourrée et en plus, elle est repartie avec quelqu’un d’autre. Tu m’expliques comment je pourrais propager quoique ce soit avec ça ? Je suis vierge ! Poussiéreuse jusqu'à ma condamnation. »
Ses mains délaissèrent l’abdomen tremblant pour venir se perdre dans ses cheveux, ses ongles griffant les pommettes dans leur passage. Vilaine habitude. Le cœur tambourinant malgré ses suppliques internes, elle s’était finalement arrêtée et luttait pour assécher des larmes qu’elle haïssait de tout son être.
« Je sais ce que tu vas dire. J’suis ridicule. C’est juste que… » Elle inspira longuement avant de laisser retomber ses bras. « Ça faisait beaucoup en peu de temps. » Et elle étouffait dans sa petite chambre. Non. Elle étouffait tout court, en ce moment.
Pressée par le temps, la thaïlandaise ricocha des hanches contre les meubles pliables dans sa course. Là ! Elle lutta tout à fait disgracieusement pour enfiler un débardeur réfractaire tout en comptant les secondes. Magnus avait coupé l’eau depuis quoi ? Un peu plus d’une minute ? S’il était à l’aise avec son corps de cornichon -et à raison, ce n’était pas son cas. Le cliquetis de la porte lui fit avoir une sueur froide et elle tira d’un coup sur le tissu. Quelle ne se soit pas éborgnée dans la bataille tenait du miracle. Demi-tour, histoire de faire face à l’ennemis. Echevelée mais foncièrement heureuse de sa petite farce, il lui était bien impossible de ravaler son petit sourire.
« Tu ! Rien du tout. Y’a rien à regarder Moen. »
Il s’effondra juste un peu, le rictus. La faute aux joues rougies sans aucune foutue raison. Le contre-coup de la farce, forcément. Le sourcil s’arqua en voyant le jumeau se froncer, puis s’arrondit doucement devant le clin d’œil. Crétin. Les prunelles sombres roulèrent dans les amandes, avant de disparaitre sous un déferlement de rousseur. La faute au sweat qui avait fini de mettre à mal une bouille enjouée. Elle n’avait pas fait d’urbex depuis un moment et certainement pas aussi loin de la maison. Sans baguette. Sans téléphone. C’était forcément une mauvaise idée… Et ça lui donnait d’autant plus envie de céder à la tentation. En parlant de ça… L’angelot eut gain de cause et l’empêcha férocement de lorgner sur le buste du cracmol. Pourquoi faire ?. Elle décroisa ses bras et cessa de compter les petites taches sur le toit une fois l’homme décemment vêtu. Parce que c’était ce qu’il était, avant d’être un insupportable asticot ou… Quoique ce soit d’autre. Elle avait tendance à l’oublier -et le faisait à dessein, ne questionnant jamais cette relation unique qu’ils avaient construits à coup de piques et de fuck présentés.
« Je te merde Moen. Je pensais que toi, au moins, tu ferais semblant de croire en mon incommensurable force. » La sorcière rangea ses poings pour tapoter le buste de son index. « Et les gros titres, je les emmerde aussi. Si ce n’est pas plus ! » Elle bougonna fort et dû souffler tout l’air de ses poumons par deux fois pour éviter de fulminer davantage. La rouquine mordilla l’intérieur de sa joue pour éviter de pester plus que nécessaire et enfila ses baskets.
« T’as raison ! Le bataillon part en exploration ! » Elle sauta sur ses jambes et tira par mégarde sur la poignée de son sac à dos pour le mettre en marche. Oupsi. Une fois dehors, elle attendit avec une patience étonnante que le sous-fifre donne la direction, puis se mit en marche.
Cinq minutes. Elle tint en tout et pour tout cinq minutes avant que la cocotte n’explose. Elle avait pourtant fait tout son possible pour balayer le tout sous le tapis. Vraiment ! Elle y avait mis toute sa volonté cette fois-ci mais force était de constater que c’était un échec cuisant. Fallait que ça sorte, et mieux valait que ça se passe en pleine forêt qu’enfermée dans une bâtisse hantée.
« Franchement, tu crois pas qu’il y a d’autres personnes qui mériteraient d’apparaitre dans les gros titres ? Comme Timmy le petit scout qui aide la vieille à traverser la route ? Ou Gaston, le pompier super balaise qui sauve les chats coincés dans les arbres ? Quiconque plutôt que moi ! »
La sorcière donna un coup de pied dans un pauvre cailloux passant par là avant d’enfoncer ses mains dans ses poches. Ah. Non. Y’en avait pas. Ça aussi, c’était chiant !
« C’est vrai quoi ! D’où je suis dans un foutu triangle amoureux. Je dors dans une chambre à part, comme n’importe quelle colocataire. Chez un ami. A m i. Ils ne savent pas ce que c’est au chineur ou quoi ? Ces pseudo journalistes en carton ne pensent qu’avec leur… Tu sais ! Ne me le fais pas dire. Franchement James et moi ? Ça n’arrivera jamais. Plutôt mourir. Et il est fiancé. Ça n’a pas de valeur à leurs yeux ? J’ai déjà assez de personnes qui jugent chacune de mes décisions et pensent à ma place pour gérer ça en plus. Qu’est-ce que ça peut leur faire que je vive là-bas ? Et même si je n’y étais pas à ma place, ça reste la seule que j’ai ! »
Le cœur battait fort contre ses côtes. Plus elle essayait de le contenir et plus il semblait vouloir sortir. Ce n’était pas faute de broyer son estomac de ses mains dans une tentative déplorable de contrôle de soi.
« Et d’où mon déhanché est infectieux tu peux me le dire ? Deux personnes. Seulement deux personnes m’ont approché jusqu’à présent. Pour m’embrasser ! » Lève l’index puis le majeur. « La première, parce qu’elle avait pitié. La deuxième, parce qu’elle était bourrée et en plus, elle est repartie avec quelqu’un d’autre. Tu m’expliques comment je pourrais propager quoique ce soit avec ça ? Je suis vierge ! Poussiéreuse jusqu'à ma condamnation. »
Ses mains délaissèrent l’abdomen tremblant pour venir se perdre dans ses cheveux, ses ongles griffant les pommettes dans leur passage. Vilaine habitude. Le cœur tambourinant malgré ses suppliques internes, elle s’était finalement arrêtée et luttait pour assécher des larmes qu’elle haïssait de tout son être.
« Je sais ce que tu vas dire. J’suis ridicule. C’est juste que… » Elle inspira longuement avant de laisser retomber ses bras. « Ça faisait beaucoup en peu de temps. » Et elle étouffait dans sa petite chambre. Non. Elle étouffait tout court, en ce moment.
She is both, hellfire and holy water
and the flavor you taste
depends on how you treat her.
- Magnus MoenOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 125
» miroir du riséd : Felix Mallard
» crédits : tag (ava)
» multinick : maximus / arty / joe / keir
» âge : vingt-et-un ans
» situation : célibataire
» nature du sang : cracmol, originellement sang-pur
» particularité : fourchelang
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ option, option, option.ㅡ options facultatives :▣ option, option, option.
» profession : chanteur-guitariste et barman au styx
» gallions sous la cape : 696
Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Mer 11 Sep 2024 - 14:30
Il lève les mains au ciel, signe de reddition. Il faut dire qu’il n’est pas très compliqué de provoquer des réactions chez la Thaïlandaise, étant donné sa bonne réceptivité à ses conneries. Magnus ne sait jamais vraiment décerner l’exagération de la sincérité dans ses réactions. Il soupçonne cette histoire de Chineur de l’avoir réellement déboussolée - ou, au minima, vexée. Magnus a toujours trouvé le journal à ragots très drôle, puisqu’il n’a jamais pris ce qui y était écrit au sérieux - qui serait assez bête pour le faire ? Mais il faut dire que, jusqu’à présent, son nom n’y était jamais apparu non plus. Quelle drôle de sensation de s’y voir ! Comme un sentiment de… popularité soudaine. Lui, offensé ? Il lui en faudrait bien plus.
Elle ne s’attarde pas et les voilà en route, sous les ordres stricts de la générale en cheffe des opérations. En plutôt bonne forme, Magnus marche plein d’entrain et indique la direction avec plus ou moins d’assurance. Le cracmol n’a pas à attendre longtemps avant qu’Apsara ne relâche tout ce qu’elle a sur le cœur - et il était loin de s’imaginer qu’elle pouvait parler autant ! Elle qui s’était toujours faite plutôt secrète sur ce qu’elle pensait vraiment de toutes ces histoires, déballe sans vergogne la colère que cela lui inspire. Magnus fait ce qu’il peut pour la suivre.
« Darling, c’est un journal à ragots, on s’en fout des bonnes actions d’untel… Qui ça intéresse même ? Le sale, ça fait vendre. Le cul encore plus. »
Elle qui vit dans une grande famille influente ignore-t-elle vraiment cette réalité ou préfère-elle garder ses visières bien en place ? Il ne peut pas lui apprendre que les choses sont et ont toujours été comme ça. La gentillesse ne récompense pas grand-chose et on ne se fait que rarement connaître uniquement pour cela. Et quand c’est le cas, nos motivations sont constamment remises en cause. Gentil, oui, mais à quel dessein ? Magnus aurait bien aimé qu’on parle un peu plus de lui, le p’tit cracmol du coin ! Cela aurait fait de la pub pour son groupe en plus. Ou comment tirer partie des pires situations !
Du reste, il apprend beaucoup de choses sur Apsara. Si sa virginité ne l’étonne pas, son déni un peu plus. Il ne peut pas faire comme s’il ne s’était pas posé les mêmes questions que les journalistes du Chineur : cette histoire de cohabitation pue à des kilomètres et ils sont tous les trois trop naïfs pour le réaliser. Il voudrait bien le lui faire remarquer avec douceur, mais Magnus n’est certainement pas connu pour arrondir les angles de ses propos. Au contraire, sa franchise fait sa personnalité. Il attend qu’elle ait terminé, avec le genre de respect qu’on ne réserve que pour ses amis. Parce qu’on veut qu’ils se sentent mieux après déversé toute leur colère puisqu’il n’y a qu’ainsi qu’ils sont en mesure d’écouter attentivement par la suite.
« T’es pas ridicule et ça me gêne pas que tu pleures. »
Okay, c’est bien plus gentil que ce qu’il s’apprêtait à dire de prime abord. Magnus est tout de même un peu gêné. Pas certain que l’humour soit efficace pour qu’elle arrête de pleurer et Dieu sait qu’il n’est pas à l’aise avec le concept de consolation.
« Puisque t’abordes le sujet, que t’as visiblement les nerfs à vif et que j’aime bien risquer ma peau, j’dois te dire que… c’est pas une chambre, Apsa. Ami ou pas j’en sais rien mais tu fais pas vivre quelqu’un pendant des mois dans un atelier qui n’est pas une chambre. Pas étonnant que le Chineur se soit jeté sur l’info dès qu’il l’a eue… Surtout que tu vis en close proximité - et pas collocation, désolé - avec un mec fiancé qui se revendique polyamoureux donc forcément… on pourrait penser que vous vivez dans un polycule et c’est pas idiot. En couple, tous les trois. C’est aberrant pour toi mais vous semez les graines aussi. Aucun de vous n’y a pensé ? Vous êtes vraiment surpris ? »
Il soupire, tapote son épaule dans une grimace compatissante. Faire la leçon ne lui ressemble pas mais il faut admettre qu’ils ont déconné tous les trois sur ce coup-là.
« Le Chineur se nourrit de toutes les miettes qu’on laisse derrière nous. Que tu le veuilles ou non, c’est comme ça. Mais t’as le choix de le prendre à cœur et de te bousiller - comme tu le fais en ce moment - ou de le prendre à la rigolade. Si tu commences à chercher à te justifier face à un torchon qui n’en a absolument rien à faire de qui tu es et ce que tu as à dire, c’est que tu préfères avoir la validation d’autrui que la tienne. Or, y’a que toi pour savoir qui tu es et ce que tu vaux. »
Okay, tout ça, c’est définitivement trop sérieux pour lui et il se sent plus mal à l’aise qu’autre chose. Certes, il savait en emmenant Apsara suite à sa demande express que c’était pour une “bonne raison” et qu’elle en avait gros sur la patate. Qu’elle doit, d’une façon ou d’une autre, expulser toute la noirceur qui l’a poussé à la fuite. C’est là qu’il se rend compte qu’il n’est vraiment pas le meilleur ami qui soit…
« S’tu veux une fois à la ferme, tu pourras balancer des pierres contre des murs, ça devrait te soulager encore plus ! »
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Elle ne s’attarde pas et les voilà en route, sous les ordres stricts de la générale en cheffe des opérations. En plutôt bonne forme, Magnus marche plein d’entrain et indique la direction avec plus ou moins d’assurance. Le cracmol n’a pas à attendre longtemps avant qu’Apsara ne relâche tout ce qu’elle a sur le cœur - et il était loin de s’imaginer qu’elle pouvait parler autant ! Elle qui s’était toujours faite plutôt secrète sur ce qu’elle pensait vraiment de toutes ces histoires, déballe sans vergogne la colère que cela lui inspire. Magnus fait ce qu’il peut pour la suivre.
« Darling, c’est un journal à ragots, on s’en fout des bonnes actions d’untel… Qui ça intéresse même ? Le sale, ça fait vendre. Le cul encore plus. »
Elle qui vit dans une grande famille influente ignore-t-elle vraiment cette réalité ou préfère-elle garder ses visières bien en place ? Il ne peut pas lui apprendre que les choses sont et ont toujours été comme ça. La gentillesse ne récompense pas grand-chose et on ne se fait que rarement connaître uniquement pour cela. Et quand c’est le cas, nos motivations sont constamment remises en cause. Gentil, oui, mais à quel dessein ? Magnus aurait bien aimé qu’on parle un peu plus de lui, le p’tit cracmol du coin ! Cela aurait fait de la pub pour son groupe en plus. Ou comment tirer partie des pires situations !
Du reste, il apprend beaucoup de choses sur Apsara. Si sa virginité ne l’étonne pas, son déni un peu plus. Il ne peut pas faire comme s’il ne s’était pas posé les mêmes questions que les journalistes du Chineur : cette histoire de cohabitation pue à des kilomètres et ils sont tous les trois trop naïfs pour le réaliser. Il voudrait bien le lui faire remarquer avec douceur, mais Magnus n’est certainement pas connu pour arrondir les angles de ses propos. Au contraire, sa franchise fait sa personnalité. Il attend qu’elle ait terminé, avec le genre de respect qu’on ne réserve que pour ses amis. Parce qu’on veut qu’ils se sentent mieux après déversé toute leur colère puisqu’il n’y a qu’ainsi qu’ils sont en mesure d’écouter attentivement par la suite.
« T’es pas ridicule et ça me gêne pas que tu pleures. »
Okay, c’est bien plus gentil que ce qu’il s’apprêtait à dire de prime abord. Magnus est tout de même un peu gêné. Pas certain que l’humour soit efficace pour qu’elle arrête de pleurer et Dieu sait qu’il n’est pas à l’aise avec le concept de consolation.
« Puisque t’abordes le sujet, que t’as visiblement les nerfs à vif et que j’aime bien risquer ma peau, j’dois te dire que… c’est pas une chambre, Apsa. Ami ou pas j’en sais rien mais tu fais pas vivre quelqu’un pendant des mois dans un atelier qui n’est pas une chambre. Pas étonnant que le Chineur se soit jeté sur l’info dès qu’il l’a eue… Surtout que tu vis en close proximité - et pas collocation, désolé - avec un mec fiancé qui se revendique polyamoureux donc forcément… on pourrait penser que vous vivez dans un polycule et c’est pas idiot. En couple, tous les trois. C’est aberrant pour toi mais vous semez les graines aussi. Aucun de vous n’y a pensé ? Vous êtes vraiment surpris ? »
Il soupire, tapote son épaule dans une grimace compatissante. Faire la leçon ne lui ressemble pas mais il faut admettre qu’ils ont déconné tous les trois sur ce coup-là.
« Le Chineur se nourrit de toutes les miettes qu’on laisse derrière nous. Que tu le veuilles ou non, c’est comme ça. Mais t’as le choix de le prendre à cœur et de te bousiller - comme tu le fais en ce moment - ou de le prendre à la rigolade. Si tu commences à chercher à te justifier face à un torchon qui n’en a absolument rien à faire de qui tu es et ce que tu as à dire, c’est que tu préfères avoir la validation d’autrui que la tienne. Or, y’a que toi pour savoir qui tu es et ce que tu vaux. »
Okay, tout ça, c’est définitivement trop sérieux pour lui et il se sent plus mal à l’aise qu’autre chose. Certes, il savait en emmenant Apsara suite à sa demande express que c’était pour une “bonne raison” et qu’elle en avait gros sur la patate. Qu’elle doit, d’une façon ou d’une autre, expulser toute la noirceur qui l’a poussé à la fuite. C’est là qu’il se rend compte qu’il n’est vraiment pas le meilleur ami qui soit…
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Mar 1 Oct 2024 - 12:07
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Life is as wild as that pimple on your face...
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Cette effusion soudaine lui paraissait indigne de porter le nom de monologue. Il y avait dans cette folie furieuse une forme de libération digne d’un exorcisme et l’idée même de chercher à la contenir lui paraissait douloureuse, voir tout bonnement impossible. Elle vomissait des mots à une vitesse prodigieuse et l’inexpertise de la sorcière en la matière provoquait une irritation désagréable au cœur de ses cordes vocales. Elle ne parlait pas, Apsara -non, elle ne verbalisait pas. Comme un meuble qu’on se féliciterait de monter en excluant des pièces supposément inutiles quoique fournies par le prestataire, elle s’était longtemps crue incapable de communiquer de façon efficiente. A croire qu’il lui manquait le truc. A l’évidence, elle était juste incapable de comprendre comment l’actionner et se complaisait dans l’art de l’épanchement à sens unique. C’était que parler à cœur ouvert conduisait inévitablement l’âme à s’agiter et l’esprit à fourmiller. C’était terrifiant et un brin d’déstabilisant pour celle qui était devenue grande maitresse de balayage sous le tapis.
C’était foutrement moche de se libérer. Ça tordait les traits de son visage, creusait l’estomac et colorait ses joues trop rondes d’une teinte carmin similaire à celle d’un nourrisson en pleine poussée dentaire. Le doux visage était abîmé par les frottements répétées de ses ongles et de ses manches trop longues. Elle remerciait l’ensemble des divinités bouddhistes, hindouistes et animistes de l’avoir exempté de l’horrible goutte au nez. Elle détestait pleurer, puisqu’éduquée à toujours l’éviter au risque de ternir la sacro-sainte image d’une famille déifiée. Darling. L’appellation, en plus de la contraindre à quasi-s’énucléer tant ses orbes sombres s’étaient révulsées, eut le mérite de la figer. Si elle ne paraissait que peu disposer à s’accorder le dernier mot au cracmol, l’oreille se montrait malgré tout attentive. Magnus était de ceux dont l’esprit libre appelait une nature revêche à s’éveiller. Il ne préservait pas. Ne mentait pas. Elle anticipait déjà des propos crus, capable de la secouer suffisamment pour mieux la sortir de sa transe. Elle se reposait naturellement sur lui et lui accordait une confiance dont elle n’avait que peu conscience. Elle comptait sur lui et bénissait l’Ignorance.
L’écureuil effrayé par les cris de l’ogresse tempétueuse se faufila entre eux, non sans prendre soin de caler dans ses joues une réserve affolante de glands. Il y avait là une blague nullissime à faire mais la gentillesse de son sauveur lui en coupa toute envie. Voilà. Il allait lui claquer entre les doigts à mille lieux de la civilisation la plus proche. C’était forcément le signe annonciateur d’un malaise. Ou… Non ? Déstabilisée, la sorcière laissa retomber ses bains contre ses cuisses et ferma -enfin- sa charmante bouche. Le temps de le laisser en placer une, du moins.
Instinctivement, la tête rousse s’inclina pour venir dérober un peu de déconfort sur cette main venue s’abattre sur son épaule. Pas de câlins entre eux. Trop cons. Trop aveugles. Trop… Eux. Jamais il ne lui viendrait à l’idée de le prendre dans les bras quand, pourtant, elle sautait sur à peu près tout ce qui passait. En tout bien tout honneur, toujours. Le contact des doigts froids contre sa joue lui fit un bien fou pourtant. Ça apaisait l’âme -un peu- et lui donna matière à réfléchir.
« Les rédacteurs de ce torchon sont débiles. Comme les lecteurs qui y accordent du crédit. Non, en fait ceux-là sont bien pires. C’est quoi le problème des gens à voir le mal partout ? Tu vas voir que ce journal à ragot trouverait même à redire à notre escapade ! Alors que ew, quoi. Jamais un asticot comme toi ne pourrait me coucher dans ses draps. »
Elle taquinait la thaïlandaise, bien consciente que des deux, Magnus était le plus à même de séduire son prochain. Il avait du charme, c’était indéniable. Elle se demandait d’ailleurs ce qui pouvait bien le tenir éloigner de l’affection des autres. A croire qu’il cultivait sciemment sa diarrhée verbale pour les repousser. Heureusement qu’elle était vaccinée pour l’ensemble.
« J’ai aucune idée de ce que je veux, ni même de ce que je vaux. J’ai aucune envie de me prendre la tête avec ça. Je suis heureuse comme ça. Ça devrait me suffire, tu ne crois pas ? » Mais l’était-elle vraiment ? Magnus avait su appuyer là où ça faisait mal et forcément, elle était bien contrainte de cogiter. Si les propos du chineur l’impactaient autant, c’était peut-être parce qu’il reflétait des pensées qu’elle hésitait à affronter. On verra plus tard. Sa vie était suffisamment bordélique comme ça sans qu’elle ne daigne la chambouler davantage. Hop, hop, hop. On invoque l’incroyable force de résilience et on avance.
« T’as toujours de bonnes idées, Moen. Ça me surprend à chaque fois. »
Et voilà. Il était là. Un grand sourire avait réussi à redonner un peu de lumière au visage rond. Visage qu’elle dégagea pour rendre la main dérobée au cracmol sans présenter une once de culpabilité. Déso, pas déso.
« Aller princesse, passe devant que je protège tes arrières. » Elle crût bon de forcer un rire mais celui-ci daigna sortir le plus naturellement du monde. Comme souvent, lorsqu’elle se trouvait en sa compagnie. De la pointe de la basket, elle donna un léger coup au royal fessier et se mit à le suivre.
L’improbable binôme ne tarda pas à arriver à la ferme. La nature avait depuis longtemps repris ses droits sur la bâtisse. Ronces et lierres empêchaient tout accès au rez-de-chaussée. Qu’à cela ne tienne, ils passèrent par une des fenêtres brisées pour explorer.
L’heure passa rapidement et elle en oublia l’affligeant spectacle donné plus-tôt. Attentive, elle se figea en entendant un terrible grognement.
« Dis-moi que c’était son ventre. »
C’était foutrement moche de se libérer. Ça tordait les traits de son visage, creusait l’estomac et colorait ses joues trop rondes d’une teinte carmin similaire à celle d’un nourrisson en pleine poussée dentaire. Le doux visage était abîmé par les frottements répétées de ses ongles et de ses manches trop longues. Elle remerciait l’ensemble des divinités bouddhistes, hindouistes et animistes de l’avoir exempté de l’horrible goutte au nez. Elle détestait pleurer, puisqu’éduquée à toujours l’éviter au risque de ternir la sacro-sainte image d’une famille déifiée. Darling. L’appellation, en plus de la contraindre à quasi-s’énucléer tant ses orbes sombres s’étaient révulsées, eut le mérite de la figer. Si elle ne paraissait que peu disposer à s’accorder le dernier mot au cracmol, l’oreille se montrait malgré tout attentive. Magnus était de ceux dont l’esprit libre appelait une nature revêche à s’éveiller. Il ne préservait pas. Ne mentait pas. Elle anticipait déjà des propos crus, capable de la secouer suffisamment pour mieux la sortir de sa transe. Elle se reposait naturellement sur lui et lui accordait une confiance dont elle n’avait que peu conscience. Elle comptait sur lui et bénissait l’Ignorance.
L’écureuil effrayé par les cris de l’ogresse tempétueuse se faufila entre eux, non sans prendre soin de caler dans ses joues une réserve affolante de glands. Il y avait là une blague nullissime à faire mais la gentillesse de son sauveur lui en coupa toute envie. Voilà. Il allait lui claquer entre les doigts à mille lieux de la civilisation la plus proche. C’était forcément le signe annonciateur d’un malaise. Ou… Non ? Déstabilisée, la sorcière laissa retomber ses bains contre ses cuisses et ferma -enfin- sa charmante bouche. Le temps de le laisser en placer une, du moins.
Instinctivement, la tête rousse s’inclina pour venir dérober un peu de déconfort sur cette main venue s’abattre sur son épaule. Pas de câlins entre eux. Trop cons. Trop aveugles. Trop… Eux. Jamais il ne lui viendrait à l’idée de le prendre dans les bras quand, pourtant, elle sautait sur à peu près tout ce qui passait. En tout bien tout honneur, toujours. Le contact des doigts froids contre sa joue lui fit un bien fou pourtant. Ça apaisait l’âme -un peu- et lui donna matière à réfléchir.
« Les rédacteurs de ce torchon sont débiles. Comme les lecteurs qui y accordent du crédit. Non, en fait ceux-là sont bien pires. C’est quoi le problème des gens à voir le mal partout ? Tu vas voir que ce journal à ragot trouverait même à redire à notre escapade ! Alors que ew, quoi. Jamais un asticot comme toi ne pourrait me coucher dans ses draps. »
Elle taquinait la thaïlandaise, bien consciente que des deux, Magnus était le plus à même de séduire son prochain. Il avait du charme, c’était indéniable. Elle se demandait d’ailleurs ce qui pouvait bien le tenir éloigner de l’affection des autres. A croire qu’il cultivait sciemment sa diarrhée verbale pour les repousser. Heureusement qu’elle était vaccinée pour l’ensemble.
« J’ai aucune idée de ce que je veux, ni même de ce que je vaux. J’ai aucune envie de me prendre la tête avec ça. Je suis heureuse comme ça. Ça devrait me suffire, tu ne crois pas ? » Mais l’était-elle vraiment ? Magnus avait su appuyer là où ça faisait mal et forcément, elle était bien contrainte de cogiter. Si les propos du chineur l’impactaient autant, c’était peut-être parce qu’il reflétait des pensées qu’elle hésitait à affronter. On verra plus tard. Sa vie était suffisamment bordélique comme ça sans qu’elle ne daigne la chambouler davantage. Hop, hop, hop. On invoque l’incroyable force de résilience et on avance.
« T’as toujours de bonnes idées, Moen. Ça me surprend à chaque fois. »
Et voilà. Il était là. Un grand sourire avait réussi à redonner un peu de lumière au visage rond. Visage qu’elle dégagea pour rendre la main dérobée au cracmol sans présenter une once de culpabilité. Déso, pas déso.
« Aller princesse, passe devant que je protège tes arrières. » Elle crût bon de forcer un rire mais celui-ci daigna sortir le plus naturellement du monde. Comme souvent, lorsqu’elle se trouvait en sa compagnie. De la pointe de la basket, elle donna un léger coup au royal fessier et se mit à le suivre.
L’improbable binôme ne tarda pas à arriver à la ferme. La nature avait depuis longtemps repris ses droits sur la bâtisse. Ronces et lierres empêchaient tout accès au rez-de-chaussée. Qu’à cela ne tienne, ils passèrent par une des fenêtres brisées pour explorer.
(…)
L’heure passa rapidement et elle en oublia l’affligeant spectacle donné plus-tôt. Attentive, elle se figea en entendant un terrible grognement.
« Dis-moi que c’était son ventre. »
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depends on how you treat her.
Erawan Chankimha est fan
- Magnus MoenOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 125
» miroir du riséd : Felix Mallard
» crédits : tag (ava)
» multinick : maximus / arty / joe / keir
» âge : vingt-et-un ans
» situation : célibataire
» nature du sang : cracmol, originellement sang-pur
» particularité : fourchelang
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ option, option, option.ㅡ options facultatives :▣ option, option, option.
» profession : chanteur-guitariste et barman au styx
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Mer 2 Oct 2024 - 15:47
Il ne sait pas ce qui lui a pris de tenir un tel discours à Apsara. D’ordinaire, Magnus accompagne ses réactions physiques par une diatribe bien pensée, franche et à la limite du scandale. C’est ce à quoi il a habitué la thaïlandaise d’ailleurs et sûrement ce qu’elle attend de lui. Pourtant, cette fois, il n’a pas pu s’empêcher de donner son opinion. Toujours aussi franche, bien pensée et scandaleuse - mais, cette fois, accompagnée d’un intérêt évident. Ce n’est même pas qu’il en a marre de l’entendre en parler… Il y a simplement certains raccourcis chez Apsara qu’il ne comprend pas. Même s’il s’en rend compte, il sait parfaitement que la seule raison permettant d’expliquer leur désaccord est sa propension à s’en foutre de tout. Il se moque qu’on critique sa façon de vivre ou de penser, puisqu’il est certain de n’avoir que quelques années à passer sur cette Terre et qu’il a mieux à faire que de se soucier des autres. Vu la famille d’Apsara, il aurait dû se douter que les choses seraient autrement. Qu’elle y donnerait du crédit.
« Pour le pouvoir, faudrait déjà le vouloir… »
Au moins sont-ils d’accord, cette fois. Mais Magnus se moquerait bien qu’on pointe du doigt son amitié avec la danseuse puisqu’elle n’a, à son sens, rien d’extraordinaire. Il a des amis partout, en quoi serait-elle différente ? Si les gens y voient quelque chose d’étrange, c’est leur problème, pas le sien. Mais, encore une fois, ces rumeurs ne lui font aucun mal contrairement à Apsara, qui en pâtit sincèrement. Peut-être devrait-il commencer à s’en soucier… Ne serait-ce pas aller contre sa nature ?
Magnus fait la moue. Celle qui veut dire “tu peux t’en convaincre tant que tu veux, je n’y crois pas”. Apsara aime se bercer d’illusions. Qui est-il pour l’en empêcher ? Il a tenté. Il n’aurait sûrement pas dû. Il n’est pas dans ses habitudes de s’ériger en conseiller de vie, il y est très mal placé vu la façon dont il dirige la sienne. Mais ça le ferait un peu chier quand même qu’elle mette les pieds au mauvais endroit pour une question de fierté ou de colère. Pour ce qui est de son bonheur… là encore, que peut-il dire ? S’il s’en tient uniquement à ce qu’il sait du bonheur, il vit en plein dedans : son combi, une bonne couette, sa guitare et la nature. Basta, finito. Il est encore trop tôt pour déterminer si Apsa se chauffe du même bois ou si elle lui réclamera un chauffage central d’ici vingt-quatre heures.
Ils ont plus à découvrir en attendant et c’est ce qu’il l’enjoint à faire. Un peu d’urbex devrait leur remettre les pensées à l’endroit et leur permettre de se détendre. De penser à autre chose qu’à la vie qui les attend à Inverness. Vaut-elle le coup ? Magnus se demande souvent s’il ne devrait pas tout bonnement déménager maintenant qu’il a fait le tour du coin. Pas certain d’avoir quoi que ce soit à attendre de plus de cette ville, de ces gens…
Et puis, il y a ces moments-là, lorsqu’elle reprend du poil de la bête et s’essaye à la fausse méchanceté. Ses moments préférés quand il est en sa compagnie. Qu’elle laisse court à sa vraie personnalité d’ogresse.
« Pas trop fort avec mes arrières mon prince, ils sont sensibles ! »
Il ricane, le sorcier, avant de se diriger vers la ferme abandonnée.
* * *
Pas un mot concernant le Chineur n’a été prononcé cette dernière heure, ce qui clôt le succès de cette entreprise. Ils se trouvent dans la grange lorsqu’elle l’interpelle, le forçant à tendre l’oreille à son tour. Un grognement émet, puis résonne contre les parois en bois du lieu. Il plisse les yeux.
« Dis-moi que t’as la diarrhée. »
Okay, ne serait-ce pas totalement hilarant de la voir dans cette situation ? Un peu. Non. Beaucoup. Cela casserait définitivement son image de princesse mais il n’a pas le temps de le suggérer que le grognement résonne de nouveau, plus proche.
« On dirait… un cochon ? Petit petit ! »
Marvin ne lui aura pas forcément appris à reconnaître les différents cris des animaux, les livres s’en sont chargés à sa place. Il sait à quoi ressemble un cochon… mais il ne s’attendait vraiment pas à ce que celui-ci traverse le mur ! Énorme, il tiendrait presque plus du sanglier que du côté s’il devait émettre un avis sur le sujet, sauf qu’il se met à charger dans leur direction le foutu fantôme. Craignent-ils vraiment quelque chose ? Non. Mais Magnus ne tentera pas sa chance en pariant. Il s’empare du poignet de la jeune femme et la tire à sa suite.
« J’espère que t’as les bonnes chaussures parce qu’on court ! »
A peine finit-il sa phrase qu’il s’engage dans quelques foulées à l’extérieur de la grange, le “oink-oink” enragé du cochon-fantôme à leur suite. Il lui aurait bien demandé la raison de sa colère mais… pas le temps !
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« Pour le pouvoir, faudrait déjà le vouloir… »
Au moins sont-ils d’accord, cette fois. Mais Magnus se moquerait bien qu’on pointe du doigt son amitié avec la danseuse puisqu’elle n’a, à son sens, rien d’extraordinaire. Il a des amis partout, en quoi serait-elle différente ? Si les gens y voient quelque chose d’étrange, c’est leur problème, pas le sien. Mais, encore une fois, ces rumeurs ne lui font aucun mal contrairement à Apsara, qui en pâtit sincèrement. Peut-être devrait-il commencer à s’en soucier… Ne serait-ce pas aller contre sa nature ?
Magnus fait la moue. Celle qui veut dire “tu peux t’en convaincre tant que tu veux, je n’y crois pas”. Apsara aime se bercer d’illusions. Qui est-il pour l’en empêcher ? Il a tenté. Il n’aurait sûrement pas dû. Il n’est pas dans ses habitudes de s’ériger en conseiller de vie, il y est très mal placé vu la façon dont il dirige la sienne. Mais ça le ferait un peu chier quand même qu’elle mette les pieds au mauvais endroit pour une question de fierté ou de colère. Pour ce qui est de son bonheur… là encore, que peut-il dire ? S’il s’en tient uniquement à ce qu’il sait du bonheur, il vit en plein dedans : son combi, une bonne couette, sa guitare et la nature. Basta, finito. Il est encore trop tôt pour déterminer si Apsa se chauffe du même bois ou si elle lui réclamera un chauffage central d’ici vingt-quatre heures.
Ils ont plus à découvrir en attendant et c’est ce qu’il l’enjoint à faire. Un peu d’urbex devrait leur remettre les pensées à l’endroit et leur permettre de se détendre. De penser à autre chose qu’à la vie qui les attend à Inverness. Vaut-elle le coup ? Magnus se demande souvent s’il ne devrait pas tout bonnement déménager maintenant qu’il a fait le tour du coin. Pas certain d’avoir quoi que ce soit à attendre de plus de cette ville, de ces gens…
Et puis, il y a ces moments-là, lorsqu’elle reprend du poil de la bête et s’essaye à la fausse méchanceté. Ses moments préférés quand il est en sa compagnie. Qu’elle laisse court à sa vraie personnalité d’ogresse.
« Pas trop fort avec mes arrières mon prince, ils sont sensibles ! »
Il ricane, le sorcier, avant de se diriger vers la ferme abandonnée.
Pas un mot concernant le Chineur n’a été prononcé cette dernière heure, ce qui clôt le succès de cette entreprise. Ils se trouvent dans la grange lorsqu’elle l’interpelle, le forçant à tendre l’oreille à son tour. Un grognement émet, puis résonne contre les parois en bois du lieu. Il plisse les yeux.
« Dis-moi que t’as la diarrhée. »
Okay, ne serait-ce pas totalement hilarant de la voir dans cette situation ? Un peu. Non. Beaucoup. Cela casserait définitivement son image de princesse mais il n’a pas le temps de le suggérer que le grognement résonne de nouveau, plus proche.
« On dirait… un cochon ? Petit petit ! »
Marvin ne lui aura pas forcément appris à reconnaître les différents cris des animaux, les livres s’en sont chargés à sa place. Il sait à quoi ressemble un cochon… mais il ne s’attendait vraiment pas à ce que celui-ci traverse le mur ! Énorme, il tiendrait presque plus du sanglier que du côté s’il devait émettre un avis sur le sujet, sauf qu’il se met à charger dans leur direction le foutu fantôme. Craignent-ils vraiment quelque chose ? Non. Mais Magnus ne tentera pas sa chance en pariant. Il s’empare du poignet de la jeune femme et la tire à sa suite.
« J’espère que t’as les bonnes chaussures parce qu’on court ! »
A peine finit-il sa phrase qu’il s’engage dans quelques foulées à l’extérieur de la grange, le “oink-oink” enragé du cochon-fantôme à leur suite. Il lui aurait bien demandé la raison de sa colère mais… pas le temps !
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- Apsara ChankimhaDancing Queen ⭐️
- » parchemins postés : 901
» miroir du riséd : Yu Ji-min
» crédits : bidi (ava) & kaola (signa)
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» âge : 20 (26/11/2003)
» situation : Célibataire
» nature du sang : sang-mêlé
» année d'études : 4ème année
» options obligatoires & facultatives :
ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
» profession : Sirène au Styx (Parthénope) / interne aux urgences (Sainte-Marie)
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Sam 12 Oct 2024 - 14:43
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Life is as wild as that pimple on your face...
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L’évidence n’avait nullement besoin d’être soulignée pourtant l’un comme l’autre prit le temps de le faire. Jamais ils ne se couleraient ensemble sous des draps et encore moins avec ce genre d’intentions crapuleuses. Entre eux, c’était on-ne-peut plus simple. Il n’avait pas besoin de plus et ne se montrait pas gourmant. Leur amitié était basée sur le rire, la concoction de plan stupide, l’irrespect des règles ennuyeuses et le lâcher-prise. Apsara avait encore beaucoup à apprendre pour apporter autant à cette relation que pouvait le faire Magnus mais elle y mettait du sien. Comme un enfant qui tenterait de marcher par ses propres moyens, elle ne cessait de se casser la figure mais refusait d’abandonner. Ce lien si étrange qui les reliait, elle y tenait. Il lui faisait un bien fou et lui apportait ce petit quelque chose d’unique qu’elle ne retrouverait jamais ailleurs, elle en était fermement convaincue. Il serait si aisé de pousser de la pointe du pied cette drôle d’amitié. Elle aurait sans doute la paix se faisant mais… Non. S’il y avait bien quelque chose que le Chineur avait su pointer du doigt chez elle, c’était son attachement pathologique. C’était ce qui la faisait rester auprès de James malgré les quand dira-t-on, ce qui la poussait à abandonner la plus stricte sécurité pour s’évader avec lui sans même se poser de question. Leur lien ne tenait peut-être qu’à ça finalement ? Arf. Ne pas se prendre la tête était sa dernière résolution. Elle pouvait bien faire l’effort de s’y tenir une journée. Magnus n’y croyait pas ? Qu’importe. Une claque sur l’épaule d’une violence syndicale servira à affirmer cette idée saugrenue. Pour la peine, elle s’y tiendra pour le restant de la semaine !
« Et moi qui voulait m’en faire un coussin ! Tu es vraiment le pire hôte qui soit Moen. »
Les zygomatiques se détendirent pour de bon et elle pu rire de bon cœur. Elle se mit à sautiller sur ses pieds et releva ses poings en une garde approximative, prête à défendre les arrières si sensibles.
Un grondement terrible se répercuta autour d’eux, poussant la sorcière à ôter sa tête d’une malle qu’elle avait décidé de fouiller. Elle tenta de se rassurer en questionnant Magnus mais ce petit ne lui fit pas le cadeau escompté. Pour dire de la merde, ça par contre…
« Ca aurait pu avec ton omelette mais -Attends, c’est quoi ce truc ? »
La pokeby abandonna définitivement sa chasse aux trésors pour se rapprocher du cracmol lorsqu’un deuxième grognement se fit entendre. Il était hors de question qu’ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] apprenne qu’elle s’était encore faite avoir par un fantôme de pacotille. Il se moquerait tellement d’elle qu’il risquerait de se pisser dessus. Vilaine montagne !petit petit ! Ses sourcils se relevèrent si haut qu’ils disparurent derrière sa frange. Les yeux arrondis comme des soucoupes, elle toisa le brun et hésita à le traiter d’inconscient ou de suicidaire. Hm. Non. Pas le dernier, la faute à sa supposée immortalité à durée limitée.
« Qu’est-ce que tu fous ? »
Apsara poussa un cri aigu en voyant l’énorme fantôme traverser le mur. Il avait tout pour plaire : des dents rutilantes, de la bave ectoplasmique et des yeux furibonds digne de l’un des seigneurs de l’Enfer. Magnus réagit avant elle et elle ne se fit pas prier pour prendre la poudre de cheminette. Essoufflée par la course et le saut des dernières marches, elle réussit à peine à cracher : « Tu m’vois mettre des talons pour le plaisir ? » L’endurance acquises grâce à son travail acharné travailla en binôme avec l’adrénaline. Elle se sentit pousser des ailes et lorsqu’elle crut commencer à dépasser Magnus, ce fut à son tour d’agiter sa main pour échanger la prise. Elle le tira à sa suite et se lança dans le sprint de sa vie.
« Putain de bordel de merde ! » La thaïlandaise se mit à jurer comme un chartier, en anglais et en thaï, avant de se laisser tomber sur la couchette, telle une merveilleuse étoile de mer. Le choc contre son dos la fit tousser son dernier poumon, puis elle éclata de rire. Vraiment. C’était un de ceux qui secouaient tellement qu’ils en faisaient mal au ventre et en donnaient des crampes. Elle fut contrainte de se recroqueviller et de se tenir les abdominaux. Les larmes lui montaient mais pour une fois, elle ne les chassa pas. Elles étaient belles celles-ci. Dehors, le vent s’était levé et les branches craquaient au-dessus d’eux. Les nuages grondaient aussi.
« Promis, j’ai toujours pas de diarrhée. »
« Et moi qui voulait m’en faire un coussin ! Tu es vraiment le pire hôte qui soit Moen. »
Les zygomatiques se détendirent pour de bon et elle pu rire de bon cœur. Elle se mit à sautiller sur ses pieds et releva ses poings en une garde approximative, prête à défendre les arrières si sensibles.
(…)
Un grondement terrible se répercuta autour d’eux, poussant la sorcière à ôter sa tête d’une malle qu’elle avait décidé de fouiller. Elle tenta de se rassurer en questionnant Magnus mais ce petit ne lui fit pas le cadeau escompté. Pour dire de la merde, ça par contre…
« Ca aurait pu avec ton omelette mais -Attends, c’est quoi ce truc ? »
La pokeby abandonna définitivement sa chasse aux trésors pour se rapprocher du cracmol lorsqu’un deuxième grognement se fit entendre. Il était hors de question qu’ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] apprenne qu’elle s’était encore faite avoir par un fantôme de pacotille. Il se moquerait tellement d’elle qu’il risquerait de se pisser dessus. Vilaine montagne !petit petit ! Ses sourcils se relevèrent si haut qu’ils disparurent derrière sa frange. Les yeux arrondis comme des soucoupes, elle toisa le brun et hésita à le traiter d’inconscient ou de suicidaire. Hm. Non. Pas le dernier, la faute à sa supposée immortalité à durée limitée.
« Qu’est-ce que tu fous ? »
Apsara poussa un cri aigu en voyant l’énorme fantôme traverser le mur. Il avait tout pour plaire : des dents rutilantes, de la bave ectoplasmique et des yeux furibonds digne de l’un des seigneurs de l’Enfer. Magnus réagit avant elle et elle ne se fit pas prier pour prendre la poudre de cheminette. Essoufflée par la course et le saut des dernières marches, elle réussit à peine à cracher : « Tu m’vois mettre des talons pour le plaisir ? » L’endurance acquises grâce à son travail acharné travailla en binôme avec l’adrénaline. Elle se sentit pousser des ailes et lorsqu’elle crut commencer à dépasser Magnus, ce fut à son tour d’agiter sa main pour échanger la prise. Elle le tira à sa suite et se lança dans le sprint de sa vie.
(…)
« Putain de bordel de merde ! » La thaïlandaise se mit à jurer comme un chartier, en anglais et en thaï, avant de se laisser tomber sur la couchette, telle une merveilleuse étoile de mer. Le choc contre son dos la fit tousser son dernier poumon, puis elle éclata de rire. Vraiment. C’était un de ceux qui secouaient tellement qu’ils en faisaient mal au ventre et en donnaient des crampes. Elle fut contrainte de se recroqueviller et de se tenir les abdominaux. Les larmes lui montaient mais pour une fois, elle ne les chassa pas. Elles étaient belles celles-ci. Dehors, le vent s’était levé et les branches craquaient au-dessus d’eux. Les nuages grondaient aussi.
« Promis, j’ai toujours pas de diarrhée. »
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Dim 13 Oct 2024 - 10:56
Courir, quelle drôle d’idée ? Magnus ne court pas, tant pour sa propre sécurité que pour celle des autres. Enfin, surtout la sienne quand même. Il n’a pas les organes d’un jeune homme en pleine santé et même s’il enchaîne les foulées, tirant la princesse derrière lui, il sait qu’il n’ira pas bien loin à cette vitesse. Le cochon-fantôme aura tôt fait de le rattraper. Il doute de mourir de cette façon mais ce serait assez épique comme épitaphe sur sa tombe non ? Il se sent déjà perdre de l’énergie et c’est le moment qu’Apsara choisit pour inverser les rôles en le tractant à sa suite. Il est forcé de se calquer à sa vitesse et en voyant le chemin qu’il ont pris à l’aller, il se rassure en se disant qu’il ne reste plus que quelques mètres avant de retrouver le combi.
Le retour y est catastrophique, entre rires, points de côté, essoufflements et peur contenue. Le juron dépasse tous ceux qu’elle a pu lâcher depuis qu’il la connaît, il en éprouve une petite fierté, s’en donnant la paternité. Magnus tombe à son tour sur la couchette et fixe le plafond du combi, une main posée à plat sur sa poitrine qui se soulève bien trop vite à son goût. Il essaye de la calmer sans qu’elle ne le remarque mais déjà, quelques étoiles dansent devant ses yeux. La tension descend, peut-être même un peu trop d’ailleurs… Il est pris d’une intense fatigue et il lui faudrait un effort considérable pour quitter cette position allongée. Seul, il s’en moquerait et choisirait de ne pas bouger d’un iota. Mais avec Apsara à ses côtés, les choses risquent d’être différentes.
« Mmh, ça va péter ce soir. Et je parle pas que de toi sous les couettes ! »
Sûrement devraient-ils remercier ce cochon-fantôme qui les a fait rentrer à temps puisqu’à peine quinze minutes après leur arrivée, une trombe d’eau s’abat sur le combi. Magnus parvient enfin à se redresser sur ses bras légèrement tremblants pour regarder par la fenêtre et fait une petite moue.
« Au moins, ça facilitera ta douche de ce soir ! »
Il s’attend à se faire frapper ou reprendre. Comme d’habitude. Faut dire qu’il n’est pas obligé d’accompagner chacun de ses propos d’un petit sourire narquois ou moqueur ! Il cherche, le cracmol. Toujours dans la provocation, même quand il apprécie. Surtout quand il apprécie. Mais chut… ces pensées n’existent pas.
« Putain je suis claqué, dis-moi que tu sais cuisiner ou on pourra mourir de faim… » Il patiente un peu avant d’ajouter. « J’plaisante, je compte clairement pas sur toi pour rester vivant ! Y’a des plats tout prêts dans le frigo, sorry mais flemme de cuisiner là. Faut les faire réchauffer. »
C’est comme ça qu’il vit, elle l’apprendra bien assez vite. D’ailleurs, c’est fait non ? Elle ne réalise sûrement que maintenant que c’est à ça que vont ressembler leurs repas, sauf s’ils se décident à descendre en ville pour manger dans un restaurant. Or, ce n’est pas dans les habitudes de Magnus de procéder ainsi quand il est en vadrouille.
Passé l’heure du repas, la pluie ne souhaitant toujours pas les abandonner, il l’introduit aux jeux de plateau mais pas n’importe lesquels : ceux qui ont des règles farfelues ou qu’il a inventé lui-même parce qu’il s’ennuyait. Même un simple jeu de cartes peut prendre une toute autre dimension avec la bonne règle associée ! Fatalement, pourtant, Magnus se voit rattrapé par ses efforts de la matinée et s’endort sur un bord de la couchette et ce, pour deux bonnes heures salvatrices.
Lorsqu’il se réveille, c’est pour voir des éclairs traverser le ciel. Il est déjà tard, le combi se fait légèrement secouer par le vent sifflant qui ne semble pas vouloir les laisser tranquille. Cela n’inquiète pas le cracmol, habitué à ce type d’intempéries. Il sait qu’à moins qu’une tornade ne s’invite à leur petite sauterie, son combi tiendra bon. Peut-être en est-il autrement pour Apsara ? Il est vrai que manger et dormir dans ces circonstances peut être impressionnant.
« T’as peur ? » lui demande-t-il un peu plus tard après un bref repas, deux bières et une partie de cartes. Il tend sa main en direction de la couchette où lui-même est déjà assis, l’invitant à s’y installer. Les éclairs sont si violents qu’eux seuls suffisent à éclairer tout le combi.
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Le retour y est catastrophique, entre rires, points de côté, essoufflements et peur contenue. Le juron dépasse tous ceux qu’elle a pu lâcher depuis qu’il la connaît, il en éprouve une petite fierté, s’en donnant la paternité. Magnus tombe à son tour sur la couchette et fixe le plafond du combi, une main posée à plat sur sa poitrine qui se soulève bien trop vite à son goût. Il essaye de la calmer sans qu’elle ne le remarque mais déjà, quelques étoiles dansent devant ses yeux. La tension descend, peut-être même un peu trop d’ailleurs… Il est pris d’une intense fatigue et il lui faudrait un effort considérable pour quitter cette position allongée. Seul, il s’en moquerait et choisirait de ne pas bouger d’un iota. Mais avec Apsara à ses côtés, les choses risquent d’être différentes.
« Mmh, ça va péter ce soir. Et je parle pas que de toi sous les couettes ! »
Sûrement devraient-ils remercier ce cochon-fantôme qui les a fait rentrer à temps puisqu’à peine quinze minutes après leur arrivée, une trombe d’eau s’abat sur le combi. Magnus parvient enfin à se redresser sur ses bras légèrement tremblants pour regarder par la fenêtre et fait une petite moue.
« Au moins, ça facilitera ta douche de ce soir ! »
Il s’attend à se faire frapper ou reprendre. Comme d’habitude. Faut dire qu’il n’est pas obligé d’accompagner chacun de ses propos d’un petit sourire narquois ou moqueur ! Il cherche, le cracmol. Toujours dans la provocation, même quand il apprécie. Surtout quand il apprécie. Mais chut… ces pensées n’existent pas.
« Putain je suis claqué, dis-moi que tu sais cuisiner ou on pourra mourir de faim… » Il patiente un peu avant d’ajouter. « J’plaisante, je compte clairement pas sur toi pour rester vivant ! Y’a des plats tout prêts dans le frigo, sorry mais flemme de cuisiner là. Faut les faire réchauffer. »
C’est comme ça qu’il vit, elle l’apprendra bien assez vite. D’ailleurs, c’est fait non ? Elle ne réalise sûrement que maintenant que c’est à ça que vont ressembler leurs repas, sauf s’ils se décident à descendre en ville pour manger dans un restaurant. Or, ce n’est pas dans les habitudes de Magnus de procéder ainsi quand il est en vadrouille.
Passé l’heure du repas, la pluie ne souhaitant toujours pas les abandonner, il l’introduit aux jeux de plateau mais pas n’importe lesquels : ceux qui ont des règles farfelues ou qu’il a inventé lui-même parce qu’il s’ennuyait. Même un simple jeu de cartes peut prendre une toute autre dimension avec la bonne règle associée ! Fatalement, pourtant, Magnus se voit rattrapé par ses efforts de la matinée et s’endort sur un bord de la couchette et ce, pour deux bonnes heures salvatrices.
Lorsqu’il se réveille, c’est pour voir des éclairs traverser le ciel. Il est déjà tard, le combi se fait légèrement secouer par le vent sifflant qui ne semble pas vouloir les laisser tranquille. Cela n’inquiète pas le cracmol, habitué à ce type d’intempéries. Il sait qu’à moins qu’une tornade ne s’invite à leur petite sauterie, son combi tiendra bon. Peut-être en est-il autrement pour Apsara ? Il est vrai que manger et dormir dans ces circonstances peut être impressionnant.
« T’as peur ? » lui demande-t-il un peu plus tard après un bref repas, deux bières et une partie de cartes. Il tend sa main en direction de la couchette où lui-même est déjà assis, l’invitant à s’y installer. Les éclairs sont si violents qu’eux seuls suffisent à éclairer tout le combi.
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Jeu 17 Oct 2024 - 18:50
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Lorsque le corps du cracmol s’effondra à ses côtés, la thaïlandaise ne bougea pas d’un iota. Son coude frôlait le sien. La hanche aussi. Elle ne s’en préoccupa pas une seconde tant elle peinait à retrouver son souffle. Ses paumes étaient apposées autour de son nombril, index et pouces joints en un triangle. Elle cherchait à faire disparaitre cette horrible douleur secouant ses abdominaux et appuyait à un rythme régulier contre son ventre. Elle essayait d’y insuffler une quantité régulière d’oxygène, comme [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] le lui avait si patiemment enseigné. L’exercice fut ardu tant les soubresauts l’assaillaient. A croire que les rires étaient contenus dans son diaphragme depuis des décennies ! Finalement, elle réussit à retrouver un peu de calme. Elle osa alors tourner sa bouille dans sa direction. Si trouver son nez si proche du sien la fit quelque peu écarquiller les yeux, elle ne recula pas. Pourquoi faire ? C’était Magnus. Entre eux, tout était clair. C’était aussi limpide que l’eau menaçant de tomber sur le toit. Quelle était sa bonne résolution déjà ? Ah oui. Ne plus se prendre la tête.
« Un jour, je ferais exprès de manger un plat bien épicé et ce jour-là… Oh oui ce jour là je te coincerais sous les draps jusqu’à ce qu’asphyxie s’ensuive ! »
La sorcière retroussa légèrement le nez, espérant sans doute convaincre son petit monde qu’elle était affreusement outrée. Il lui fallut tout de même se mordre le coin de la lèvre pour contenir son sourire. Un peu sérieux, se serait trop demandé ?
« Toi d’abord. Avec un peu de chance, tu feras une hypothermie et je récupèrerai ton lit. »
Comme si elle pouvait l’abandonner lâchement à son sort. Pas que sa perte puisse la rendre triste hein, mais elle avait besoin d’un chauffeur pour rentrer. Hm. Une petite voix lui rappela la prédiction qui lui collait au train. Elevée dans la plus pure des traditions, elle ne pouvait nier l’existence de prophétie. La sienne ? Elle refusait d’y croire. Pas pleinement en tout cas. Il y avait toujours ce petit côté « et si jamais… ? » qui la poussait à garder un œil sur lui et à se faire un sang d’encre chaque fois qu’il retournait aux urgences -même s’il détestait ça. Il n’en faisait aucun mystère et l’affection qu’elle lui portait, aussi minime (hm) soit-elle, la contraignait à étouffer ses inquiétudes. Elle leur tordait le cou salement pour préserver le lien étrange qui s’était tissé entre eux, n’autorisant le débordement que lors d’une perte de vigilance. Ce que Magnus ignorait ne pouvait lui faire de mal, n'est-ce pas ? Belinda la couvrait, dans tous les cas.
« Cuisiner ? » La rouquine se redressa si vite qu’elle eut une drôle de sensation. Elle resta un peu hagarde, avant de se laisser retomber de nouveau. « J’me disais aussi. Sur ce point-là, tu t’accorderais bien avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .» La flemmardise la fit compter jusqu’à cinq afin de trouver la force de se lever de nouveau. Elle farfouilla parmi les plats préparés et en sélectionna deux différents. Direction le micro-onde : Heureusement celui-ci ne différait pas trop de celui se trouvant dans la salle de repos de Sainte-Marie.
Le repas, tout comme le restant de la journée, fila à toute vitesse. Le temps horrible les contraignit à rester à l’intérieur mais elle ne le regretta pas une seconde. Elle eut l’occasion d’apprendre quelques jeux et proposa à Magnus de lui apprendre une équivalence thaïlandaise à leur retour. S’ils revenaient vivants, déjà. L’orage éclatait maintenant au-dessus de leurs cranes. Apsara n’en menait pas large et s’était tant recroquevillée sur le fauteuil passager qu’elle disparaissait presque du tableau de bord. Elle avait cru bon de laisser un peu d’espace au Moen. Il avait besoin de repos et n’apprécierait surement pas d’avoir une indésirable à son chevet. Quelle bonne action !
La pokeby profita de son réveil pour s’extirper de sa cachette. Maline, elle avait profité de son absence pour enfiler un top et un short confortable. Elle ne dit rien sur son état et singea la préparation du midi. La seule différence résidait dans ses prunelles en amande qui se tournaient irrémédiablement vers la vitre, dès lors qu’un éclair venait à zébrer le ciel. La soirée s’écoula tranquillement et elle profita d’un énième jeu de société où elle s’avéra être affreusement nulle. La bière descendue l’aida à se décontracter et à adoucir ses craintes, du moins jusqu’à ce que les lumières ne soient éteintes. Les démons revenaient toujours dans ses moments là et si l’épuisement avait eu raison d’elle hier, elle redoutait déjà la nuit à venir. L’orage et la tempête secouant le combi comme une vulgaire feuille n’aidait en rien. Emmitouflée dans un plaid, elle s’apprêta à rejoindre le fauteuil mais fut arrêtée par la question posée.
« Quoi ? N’importe quoi ! » Répondit-elle du tac au tac avant de se pincer les lèvres. Que risquait-elle à avouer, si ce n’était qu’il se moque d’elle ? Ils se renvoyaient la balle quotidiennement. Une de plus… Ses épaules s’affaissèrent et elle acquiesça, l’air penaud. L’instant d’après, elle s’assit à ses côtés et déploya le plaid sur leurs jambes. « J’ai une trouille monstre Momo. Pas toi ? »
« Un jour, je ferais exprès de manger un plat bien épicé et ce jour-là… Oh oui ce jour là je te coincerais sous les draps jusqu’à ce qu’asphyxie s’ensuive ! »
La sorcière retroussa légèrement le nez, espérant sans doute convaincre son petit monde qu’elle était affreusement outrée. Il lui fallut tout de même se mordre le coin de la lèvre pour contenir son sourire. Un peu sérieux, se serait trop demandé ?
« Toi d’abord. Avec un peu de chance, tu feras une hypothermie et je récupèrerai ton lit. »
Comme si elle pouvait l’abandonner lâchement à son sort. Pas que sa perte puisse la rendre triste hein, mais elle avait besoin d’un chauffeur pour rentrer. Hm. Une petite voix lui rappela la prédiction qui lui collait au train. Elevée dans la plus pure des traditions, elle ne pouvait nier l’existence de prophétie. La sienne ? Elle refusait d’y croire. Pas pleinement en tout cas. Il y avait toujours ce petit côté « et si jamais… ? » qui la poussait à garder un œil sur lui et à se faire un sang d’encre chaque fois qu’il retournait aux urgences -même s’il détestait ça. Il n’en faisait aucun mystère et l’affection qu’elle lui portait, aussi minime (hm) soit-elle, la contraignait à étouffer ses inquiétudes. Elle leur tordait le cou salement pour préserver le lien étrange qui s’était tissé entre eux, n’autorisant le débordement que lors d’une perte de vigilance. Ce que Magnus ignorait ne pouvait lui faire de mal, n'est-ce pas ? Belinda la couvrait, dans tous les cas.
« Cuisiner ? » La rouquine se redressa si vite qu’elle eut une drôle de sensation. Elle resta un peu hagarde, avant de se laisser retomber de nouveau. « J’me disais aussi. Sur ce point-là, tu t’accorderais bien avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .» La flemmardise la fit compter jusqu’à cinq afin de trouver la force de se lever de nouveau. Elle farfouilla parmi les plats préparés et en sélectionna deux différents. Direction le micro-onde : Heureusement celui-ci ne différait pas trop de celui se trouvant dans la salle de repos de Sainte-Marie.
Le repas, tout comme le restant de la journée, fila à toute vitesse. Le temps horrible les contraignit à rester à l’intérieur mais elle ne le regretta pas une seconde. Elle eut l’occasion d’apprendre quelques jeux et proposa à Magnus de lui apprendre une équivalence thaïlandaise à leur retour. S’ils revenaient vivants, déjà. L’orage éclatait maintenant au-dessus de leurs cranes. Apsara n’en menait pas large et s’était tant recroquevillée sur le fauteuil passager qu’elle disparaissait presque du tableau de bord. Elle avait cru bon de laisser un peu d’espace au Moen. Il avait besoin de repos et n’apprécierait surement pas d’avoir une indésirable à son chevet. Quelle bonne action !
La pokeby profita de son réveil pour s’extirper de sa cachette. Maline, elle avait profité de son absence pour enfiler un top et un short confortable. Elle ne dit rien sur son état et singea la préparation du midi. La seule différence résidait dans ses prunelles en amande qui se tournaient irrémédiablement vers la vitre, dès lors qu’un éclair venait à zébrer le ciel. La soirée s’écoula tranquillement et elle profita d’un énième jeu de société où elle s’avéra être affreusement nulle. La bière descendue l’aida à se décontracter et à adoucir ses craintes, du moins jusqu’à ce que les lumières ne soient éteintes. Les démons revenaient toujours dans ses moments là et si l’épuisement avait eu raison d’elle hier, elle redoutait déjà la nuit à venir. L’orage et la tempête secouant le combi comme une vulgaire feuille n’aidait en rien. Emmitouflée dans un plaid, elle s’apprêta à rejoindre le fauteuil mais fut arrêtée par la question posée.
« Quoi ? N’importe quoi ! » Répondit-elle du tac au tac avant de se pincer les lèvres. Que risquait-elle à avouer, si ce n’était qu’il se moque d’elle ? Ils se renvoyaient la balle quotidiennement. Une de plus… Ses épaules s’affaissèrent et elle acquiesça, l’air penaud. L’instant d’après, elle s’assit à ses côtés et déploya le plaid sur leurs jambes. « J’ai une trouille monstre Momo. Pas toi ? »
She is both, hellfire and holy water
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Jeu 17 Oct 2024 - 21:17
Apsara ne souhaitait pas le voir mourir. C’était une évidence, tant parce qu’elle n’était pas une vraie sadique que parce qu’il pouvait lire ladite évidence sur son visage mal contrôlé chaque fois qu’il pâlissait un peu trop ou qu’il ralentissait jusqu’à devoir complètement s’arrêter. Quand il ne tombait pas tout bonnement dans les pommes après avoir excessivement tiré sur la corde de ses forces physiques et mentales. Elle pouvait blaguer autant qu’elle le souhaitait sur sa mort, l’ami n’était pas dupe. Pour leur faciliter la tâche à tous les deux, il choisissait un humour qui abondait dans le sens de la sorcière pour ne pas faire savoir qu’il crevait de peur de mourir - ironiquement. Et que chaque fois qu’elle mentionnait son trépas prochain, il avait envie de lui lâcher qu’elle n’avait pas à s’en faire puisqu’il connaissait l’année exacte de sa mort. Ainsi, il ne mourra pas d’hypothermie dans ce combi et c’est ce que son sourire répond pour lui.
Mais paraîtrait que trop mentionner son décès rendrait leurs échanges tendus. Alors, il ne le faisait plus. Ou moins. Néanmoins, il ne pouvait éloigner trop longtemps les besoins de son corps. Il l’abandonna donc pendant deux bonnes heures puis se rattrapa en lui offrant une compagnie de qualité autour d’un repas réchauffé, de boissons houblonnées et de cartes fripées à force d’avoir été utilisées. Pouvait-on rêver mieux comme soirée ?
Il voulut la taquiner mais ne l’avouera probablement jamais : il souhaitait surtout s’assurer qu’elle s’en sortait et qu’elle n’allait pas lui péter une pile entre les doigts. La tempête faisait rage, secouant le combi comme une barque entre les vagues. Si ces mouvements houleux ne l’inquiétaient pas par habitude, il redoutait la réaction d’Apsara.
Bien sûr, sa réponse fut à la hauteur de son ego. Magnus eut pourtant un rire victorieux lorsqu’elle s’installa à ses côtés et trouva plaisant le plaid posé sur ses jambes légèrement engourdies par sa position statique.
« Non, pas moi. » Niveau délicatesse, on repassera.
Il ne voulait pas la mettre dans une mauvaise position ni même la rabaisser, mais ne pouvait se montrer autrement que franc avec elle. Pourquoi mimer une crainte qui n’existait pas afin de la rassurer ? Cela ne lui ressemblait pas. Il se persuada même qu’elle n’attendait pas cela de lui.
« C’est vrai qu’on pourrait se prendre un éclair en pleine tronche mais j’y crois pas trop. Mais j’veux bien croire, par contre, que c’est impressionnant quand on a pas l’habitude ! C’est la Nature qui s’exprime et parfois, elle est franchement pas commode. Mais putain ce qu’elle est belle, non ? Viens voir. »
Il ramena ses jambes sur la couchette, les replia sous lui, se retourna pour coller son nez à la vitre du combi contre laquelle se fracassaient chaque seconde des dizaines et des dizaines de gouttelettes. Le tonnerre gronda au loin, sembla faire trembler le sol puis un nouvel éclair lumineux déchira la voûte céleste. Magnus n’avait envie que d’une seule chose. Risquée. A ne pas faire. Il risquait de finir à l’hôpital surtout qu’il ne faisait plus si chaud que ça dehors à cet instant. Au pire, il pourrait se retrouver cuit comme une saucisse sur un barbecue.
« Eh, ça te dit pas on va voir ça de plus près ? Tant qu’on se met pas sous un arbre, ça devrait aller. »
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Mais paraîtrait que trop mentionner son décès rendrait leurs échanges tendus. Alors, il ne le faisait plus. Ou moins. Néanmoins, il ne pouvait éloigner trop longtemps les besoins de son corps. Il l’abandonna donc pendant deux bonnes heures puis se rattrapa en lui offrant une compagnie de qualité autour d’un repas réchauffé, de boissons houblonnées et de cartes fripées à force d’avoir été utilisées. Pouvait-on rêver mieux comme soirée ?
Il voulut la taquiner mais ne l’avouera probablement jamais : il souhaitait surtout s’assurer qu’elle s’en sortait et qu’elle n’allait pas lui péter une pile entre les doigts. La tempête faisait rage, secouant le combi comme une barque entre les vagues. Si ces mouvements houleux ne l’inquiétaient pas par habitude, il redoutait la réaction d’Apsara.
Bien sûr, sa réponse fut à la hauteur de son ego. Magnus eut pourtant un rire victorieux lorsqu’elle s’installa à ses côtés et trouva plaisant le plaid posé sur ses jambes légèrement engourdies par sa position statique.
« Non, pas moi. » Niveau délicatesse, on repassera.
Il ne voulait pas la mettre dans une mauvaise position ni même la rabaisser, mais ne pouvait se montrer autrement que franc avec elle. Pourquoi mimer une crainte qui n’existait pas afin de la rassurer ? Cela ne lui ressemblait pas. Il se persuada même qu’elle n’attendait pas cela de lui.
« C’est vrai qu’on pourrait se prendre un éclair en pleine tronche mais j’y crois pas trop. Mais j’veux bien croire, par contre, que c’est impressionnant quand on a pas l’habitude ! C’est la Nature qui s’exprime et parfois, elle est franchement pas commode. Mais putain ce qu’elle est belle, non ? Viens voir. »
Il ramena ses jambes sur la couchette, les replia sous lui, se retourna pour coller son nez à la vitre du combi contre laquelle se fracassaient chaque seconde des dizaines et des dizaines de gouttelettes. Le tonnerre gronda au loin, sembla faire trembler le sol puis un nouvel éclair lumineux déchira la voûte céleste. Magnus n’avait envie que d’une seule chose. Risquée. A ne pas faire. Il risquait de finir à l’hôpital surtout qu’il ne faisait plus si chaud que ça dehors à cet instant. Au pire, il pourrait se retrouver cuit comme une saucisse sur un barbecue.
« Eh, ça te dit pas on va voir ça de plus près ? Tant qu’on se met pas sous un arbre, ça devrait aller. »
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Inventaire Sorcier
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Jeu 31 Oct 2024 - 12:23
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Life is as wild as that pimple on your face...
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Evidemment. Les orbes sombres roulèrent exagérément dans leurs orbites, le criant à qui voulait bien les contempler. Les lèvres nues restèrent scellées. Pincées, même. On pourrait supposer que c’était là un acte marquant le début d’une maturité nécessaire à leur relation mais l’un comme l’autre en aurait des boutons. Ce n’était pas eux. Qu’étaient-ils au juste, si ce n’était deux gosses liés par on-ne-sait quoi d’insensé ? La vérité était autrement moins noble. Drapée d’une fierté mal sentie, Apsara préférait faire vœu de silence tant elle craignait qu’un cri aigu ne s’en échappe, en lieu et place d’une pique à l’humour douteux. Le cercueil à roulette dans lequel ils se trouvaient la mettait affreusement mal à l’aise. Chaque coup de tonnerre la faisait frissonner et triturer davantage le plaid qu’elle avait saisi de ses doigts. L’explication à son état était toute trouvée : le froid. L’humidité s’était sournoisement faufilée dans l’habitacle. C’était ce qu’elle avait constaté en approchant son nez de la vitre du combi. L’index s’y posa par curiosité et, comme l’aurait fait n’importe quel enfant content de sa trouvaille, elle se mit à sourire. Elle en profita pour tracer un bonhomme bâton armé d’une guitare. De drôles de « z » en sortaient, mis en lumière par l’éclair déchirant le ciel obscur. La main se recula aussitôt, comme prise en faute, et se posa contre celle du norvégien. Elle ne la retira pas. Ce n’était pas inconfortable. Les yeux s’y penchèrent une seconde, avant de retourner se visser sur le spectacle offert par une mère nature passionnée. Le tonnerre sembla résonner jusque dans sa cage thoracique et elle ne sut si elle aurait dû s’en effrayer plus encore ou l’apprécier. C’était beau, dans toute sa puissance. Ses doigts se resserrèrent malgré tout, trouvant en cette nouvelle prise le réconfort perdu en relâchant la couverture. Elle ne se posa pas de question. Ce n’était jamais le cas avec Magnus. Avec un autre, sans doute aurait-elle depuis longtemps récupéré sa main. Comme ce fichu reflexe nerveux après avoir saisi une clôture électrique. C’était incontrôlable. Obligatoire. Entre eux, il n’y avait aucune obligation. C’était ça, le bonheur pur.
« T’es sérieux ? »
La thaïlandaise avait ouvert grand ses yeux. Elle n’avait pas souvenir qu’il se soit pris un mur durant leur course folle. Ce n’était donc pas la conséquence d’un traumatisme quelconque mais bien une folie pure et dure. Finalement, les sourcils se froncèrent. S’il comptait sur elle pour le raisonner, c’était bien mal parti. En d’autres temps, peut-être. Avant qu’elle ne décide de présenter son majeur à Inverness et de s’enfuir avec son preu chevalier son crétin préféré. Il y avait aussi cette foutue limite qu’elle ne cessait de frôler depuis quelque temps. Et si, rien qu’une fois, elle la dépassait ?
« Chiche ? »
Ce qui était certain, c’était qu’elle ne resterait pas en arrière. Ego surdimensionné ? Non. Pas cette fois. L’envie la motivait. Celle qu’elle ressentait chaque fois qu’elle le voyait agir selon sa propre conscience, en faisant fi de l’avis des autres. Elle le respectait pour ça et, bien entendu, ne le lui dira pas.
Le cœur battant la chamade, elle se dirigea jusqu’à la porte du combi. Lorsque le sol de celui-ci tremblait, elle marquait un arrêt net. Heureusement, l’adrénaline coulant dans ses veines lui permettait de se remettre en route.
« Le premier à atteindre le buisson et à revenir l’emporte. Okey ? »
Elle s’approcha de la poignée, sursauta une dernière fois lorsque le tonnerre gronda, puis poussa la porte. Elle espérait sans doute gagner un peu de temps avant que le ciel n’éclate mais n’eut, en tout et pour tout, la possibilité de faire quatre enjambées de girafe. Lorsqu’un éclair zébra le ciel pour frapper non loin -la ferme hantée, peut-être ?- ses pieds s’incrustèrent dans la boue. Elle glissa et se rattrapa avec la chance offerte aux désespérés et regagna l’auto plus vite que jamais. Magnus la talonna, elle l’entendait. Elle lui laissa le soin de refermer derrière lui.
Ses chaussures étaient abandonnées sur un vieux torchon à l’entrée. En moins de dix secondes, la sixième s’était retrouvée trempée jusqu’à l’os. Ses bras étaient croisés, dans un vain reflexe de survie, et ses épaules ne cessaient de sauter. Elle se sentait… Vivante. Le sang martelait encore ses tympans à toute allure et ses lèvres, à peine bleuie par la pluie froide, étaient plus étirées que jamais. Tout plaqué et le suivre sur un coup de tête avait sans doute été l’une de ses meilleures idées.
« C’était dingue. Mémorable, même.»
« T’es sérieux ? »
La thaïlandaise avait ouvert grand ses yeux. Elle n’avait pas souvenir qu’il se soit pris un mur durant leur course folle. Ce n’était donc pas la conséquence d’un traumatisme quelconque mais bien une folie pure et dure. Finalement, les sourcils se froncèrent. S’il comptait sur elle pour le raisonner, c’était bien mal parti. En d’autres temps, peut-être. Avant qu’elle ne décide de présenter son majeur à Inverness et de s’enfuir avec son preu chevalier son crétin préféré. Il y avait aussi cette foutue limite qu’elle ne cessait de frôler depuis quelque temps. Et si, rien qu’une fois, elle la dépassait ?
« Chiche ? »
Ce qui était certain, c’était qu’elle ne resterait pas en arrière. Ego surdimensionné ? Non. Pas cette fois. L’envie la motivait. Celle qu’elle ressentait chaque fois qu’elle le voyait agir selon sa propre conscience, en faisant fi de l’avis des autres. Elle le respectait pour ça et, bien entendu, ne le lui dira pas.
Le cœur battant la chamade, elle se dirigea jusqu’à la porte du combi. Lorsque le sol de celui-ci tremblait, elle marquait un arrêt net. Heureusement, l’adrénaline coulant dans ses veines lui permettait de se remettre en route.
« Le premier à atteindre le buisson et à revenir l’emporte. Okey ? »
Elle s’approcha de la poignée, sursauta une dernière fois lorsque le tonnerre gronda, puis poussa la porte. Elle espérait sans doute gagner un peu de temps avant que le ciel n’éclate mais n’eut, en tout et pour tout, la possibilité de faire quatre enjambées de girafe. Lorsqu’un éclair zébra le ciel pour frapper non loin -la ferme hantée, peut-être ?- ses pieds s’incrustèrent dans la boue. Elle glissa et se rattrapa avec la chance offerte aux désespérés et regagna l’auto plus vite que jamais. Magnus la talonna, elle l’entendait. Elle lui laissa le soin de refermer derrière lui.
Ses chaussures étaient abandonnées sur un vieux torchon à l’entrée. En moins de dix secondes, la sixième s’était retrouvée trempée jusqu’à l’os. Ses bras étaient croisés, dans un vain reflexe de survie, et ses épaules ne cessaient de sauter. Elle se sentait… Vivante. Le sang martelait encore ses tympans à toute allure et ses lèvres, à peine bleuie par la pluie froide, étaient plus étirées que jamais. Tout plaqué et le suivre sur un coup de tête avait sans doute été l’une de ses meilleures idées.
« C’était dingue. Mémorable, même.»
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Jeu 31 Oct 2024 - 16:29
Il se tourna vers elle, l’air à la fois moqueur et rieur, hésitant et affirmé. Il en lançait des conneries à la minute, Magnus, et toutes ne valaient pas leur pesant d’or. A cet instant, l’envie de prendre ce risque fut plus forte que toutes les règles imposées par Mère Nature.
« Je dirai même mieux… Cap ? »
Il l’était. Il suffisait de lire correctement son sourire et l’éclat dans ses yeux sombres pour le comprendre. Le serpent, héritage de sa famille, y glissait tranquillement. Il en tirait sa curiosité au quotidien. Par contre, l’envie de faire de la merde ne venait que de sa propre initiative !
Contre toute attente, elle se leva pour sortir et il la suivit dans la seconde suivante. Hors de question d’être un poltron maintenant qu’elle prenait les devants ! Magnus assumait toujours sa connerie et cette fois-ci ne fera pas exception. Elle s’arrêta, il la rejoignit et un drôle d’éclat brilla dans ses prunelles.
« Tu veux jouer d’athlétisme contre moi ? Avec tes jambes de girafe ? Okay Chacha, game on ! »
Même s’il était beaucoup plus grand qu’elle et que, par conséquent, ses foulées pourraient être plus rapides, Magnus savait parfaitement que sa santé physique ne lui autoriserait pas une telle folie. Il pouvait courir, oui. Sur un sol plat, au sec et pas trop longtemps. Sur sol meuble, en plein orage et sans y voir le bout de son nez ? Catastrophe !
Il se jeta à l’eau pourtant. La terre glissa sous ses pieds, il manqua de s’y étaler plusieurs fois. Pourtant, le cracmol riait. Rire couvert par le tonnerre qui, lui, ne trouvait pas amusant qu’on se moque de sa toute puissance. Quand un éclair zébra le ciel, il fit semblant de ne pas voir qu’il était tout proche.
La porte claqua derrière lui. L’adrénaline courait de sa tête jusqu’au bout de ses ongles de pieds. Son cœur battait à tout rompre, si bien qu’il se demanda à un moment donné s’il n’allait pas tout simplement s’arrêter sans crier gare. Son regard se posa sur Apsara, dont le look la rendait… originale. Un compliment, donc, pour quelqu’un comme Magnus. Ainsi trempée, marquée par la boue et les intempéries, un large sourire aux lèvres et les yeux brillants, elle lui rappela pourquoi il appréciait sa compagnie. Pourquoi, contre l’avis de tous, il faisait ce genre de connerie.
Plus vivant que jamais, il se mit à rire à gorge déployée. L’innocence d’Apsara le frappa en plein visage par le prisme de ses mots.
« Tu vois, ça valait le coup. Faut oser parfois. »
Ils étaient rentrés indemnes - pouvait-on mettre cela sur le compte de la chance ? Dame Nature s’était-elle montrée clémente à leur égard ? Car le résultat aurait pu être tout autre. Magnus attrapa l’une des serviettes qui séchait dans le combi, la lança sur la tête d’Apsara et frotta son crâne avec d’un air malicieux.
« Puisque tu as atteint le buisson la première, tu remportes le droit de choisir ton côté du lit pour cette nuit ! De rien, de rien. »
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« Je dirai même mieux… Cap ? »
Il l’était. Il suffisait de lire correctement son sourire et l’éclat dans ses yeux sombres pour le comprendre. Le serpent, héritage de sa famille, y glissait tranquillement. Il en tirait sa curiosité au quotidien. Par contre, l’envie de faire de la merde ne venait que de sa propre initiative !
Contre toute attente, elle se leva pour sortir et il la suivit dans la seconde suivante. Hors de question d’être un poltron maintenant qu’elle prenait les devants ! Magnus assumait toujours sa connerie et cette fois-ci ne fera pas exception. Elle s’arrêta, il la rejoignit et un drôle d’éclat brilla dans ses prunelles.
« Tu veux jouer d’athlétisme contre moi ? Avec tes jambes de girafe ? Okay Chacha, game on ! »
Même s’il était beaucoup plus grand qu’elle et que, par conséquent, ses foulées pourraient être plus rapides, Magnus savait parfaitement que sa santé physique ne lui autoriserait pas une telle folie. Il pouvait courir, oui. Sur un sol plat, au sec et pas trop longtemps. Sur sol meuble, en plein orage et sans y voir le bout de son nez ? Catastrophe !
Il se jeta à l’eau pourtant. La terre glissa sous ses pieds, il manqua de s’y étaler plusieurs fois. Pourtant, le cracmol riait. Rire couvert par le tonnerre qui, lui, ne trouvait pas amusant qu’on se moque de sa toute puissance. Quand un éclair zébra le ciel, il fit semblant de ne pas voir qu’il était tout proche.
La porte claqua derrière lui. L’adrénaline courait de sa tête jusqu’au bout de ses ongles de pieds. Son cœur battait à tout rompre, si bien qu’il se demanda à un moment donné s’il n’allait pas tout simplement s’arrêter sans crier gare. Son regard se posa sur Apsara, dont le look la rendait… originale. Un compliment, donc, pour quelqu’un comme Magnus. Ainsi trempée, marquée par la boue et les intempéries, un large sourire aux lèvres et les yeux brillants, elle lui rappela pourquoi il appréciait sa compagnie. Pourquoi, contre l’avis de tous, il faisait ce genre de connerie.
Plus vivant que jamais, il se mit à rire à gorge déployée. L’innocence d’Apsara le frappa en plein visage par le prisme de ses mots.
« Tu vois, ça valait le coup. Faut oser parfois. »
Ils étaient rentrés indemnes - pouvait-on mettre cela sur le compte de la chance ? Dame Nature s’était-elle montrée clémente à leur égard ? Car le résultat aurait pu être tout autre. Magnus attrapa l’une des serviettes qui séchait dans le combi, la lança sur la tête d’Apsara et frotta son crâne avec d’un air malicieux.
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Sam 9 Nov 2024 - 19:28
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La sorcière ne pouvait qu’abandonner en son sens, aussi hocha-t-elle vigoureusement la tête. De ses longueurs perlaient des gouttelettes transparentes dont la fraicheur provoquait d’inarrêtable tremblement. L’épiderme avait naturellement réagis et la pilosité discrète s’était dressée en défense futile. Elle grelotait des pieds à la tête et ne pensait pas se tromper en présageant parler du nez dans les prochains jours. Elle était ravie pourtant et n’accorda pas la moindre importance à ses affaires détrempées ou à la boue qui s’était invitée à l’intérieur de ses chaussettes -brunes, pour le coup. Apsara ne ressentait aucun regret. Preuve en était que ses zygomatiques semblaient incapables de détendre. Elle souriait plus que jamais et l’œil, assombris par ses derniers mois, paraissait s’être débarrassé de l’orage. Elle était lessivée : de corps, d’âme et de cœur. Ce dernier pompait encore le sang à toute allure et gratifiait ses joues rondes d’une couleur rosée. Elle ne ressemblait à rien, l’héritière. Elle était heureuse.
« C’est vrai. Mieux vaut demander pardon que permission. » Conclut-elle en décroisant ses bras.
Ils ballotèrent un instant à ses côtés avant que ses doigts ne daignent se saisir du revers de son débardeur. S’il préservait sa pudeur, il ne l’épargnait en rien d’une probable pneumonie. Elle comptait bien en tordre le tissu au-dessus de l’évier mais fut arrêtée dans son élan par une serviette en coton. La stupeur la figea des pieds à la tête. Les deux amandes se relevèrent et croisèrent les yeux rieurs du Moen. Cachée derrière des mèches balayées par ses soins, elle prit quelques secondes pour le détailler : la couleur des yeux, la courbure des sourcils, l’angle du nez, la forme de ses lèvres. Si son rire ne résonnait plus aussi fort que lors de leur retour catastrophique, il restait en surface. Il n’était pas difficile pour la thaïlandaise de sourire de plus belle. Une pensée fugace la traversa. Il y a des années qu’elle n’avait pas connu ce genre d’attention. C’était déstabilisant. Pas assez pour noyer sa malice. Elle résistait toujours lorsqu’elle était en sa compagnie.
« En diagonal c’est possible ? Promis. Je te laisserai l’espace suffisant pour te rouler en boule. »
La langue mutine fila à travers ses lèvres et se présenta, plus effrontée que jamais. La Sixième s’exfiltra de la chaleur de la serviette -déjà gorgée d’eau- et sautilla jusqu’à sa valise. Elle en extirpa de quoi se changer pour la nuit et pointa ses propres yeux de son index et de son majeur, avant de renvoyer le « V » formé vers le sorcier.
« Demi-tour Moen. Fissa. »
Apsara se changea. Sans honte. Sans doute. A croire que se faire poursuivre par un porcinet fantasmagorique ou manquer de se faire griller par la foudre effaçait certaines craintes pourtant gravées dans la chair. Victime de son allégresse, elle en oublia son malaise et sa pudeur extrême. Elle ne pensait plus qu’à sauter dans ce lit qui, normalement, aurait dû la faire fuir. Elle rêvait de la chaleur réconfortante du duvet et s’y engouffra dès qu’elle le put. Grande dame, elle se contenta du côté droit.
Le tachycarde s’était apaisé. L’oreille percevait enfin autre chose que ses battements énervés. Les flashs illuminant le van ne l’impressionnaient plus autant. Elle y trouva même une certaine beauté. Le tonnerre, en revanche, lui provoquait encore des sursauts. Les grincements métalliques aussi. Lorsque le cracmol l’eut rejoint, elle se faufila à ses côtés comme une anguille. Il pouvait bien se moquer s’il le voulait ! Elle avait déjà deux ou trois excuses bidons sous le coude.
« Hey Magnus ? Je voulais te dire… » La pointe de sa langue humidia ses lèvres. Elle cherchait ses mots. Tout compte fait, la simplicité était le mieux. C’était la base de leur relation après tout. « Je sais pas comment te remercier. Pour tout. »
Cette drôle de vie que lui faisait gouter le norvégien était aux antipodes de ce à quoi elle était destinée. C’était une parenthèse agréable qui… Non. C’était mille fois mieux que ça. Elle en avait encore des étoiles plein les yeux.
« C’est vrai. Mieux vaut demander pardon que permission. » Conclut-elle en décroisant ses bras.
Ils ballotèrent un instant à ses côtés avant que ses doigts ne daignent se saisir du revers de son débardeur. S’il préservait sa pudeur, il ne l’épargnait en rien d’une probable pneumonie. Elle comptait bien en tordre le tissu au-dessus de l’évier mais fut arrêtée dans son élan par une serviette en coton. La stupeur la figea des pieds à la tête. Les deux amandes se relevèrent et croisèrent les yeux rieurs du Moen. Cachée derrière des mèches balayées par ses soins, elle prit quelques secondes pour le détailler : la couleur des yeux, la courbure des sourcils, l’angle du nez, la forme de ses lèvres. Si son rire ne résonnait plus aussi fort que lors de leur retour catastrophique, il restait en surface. Il n’était pas difficile pour la thaïlandaise de sourire de plus belle. Une pensée fugace la traversa. Il y a des années qu’elle n’avait pas connu ce genre d’attention. C’était déstabilisant. Pas assez pour noyer sa malice. Elle résistait toujours lorsqu’elle était en sa compagnie.
« En diagonal c’est possible ? Promis. Je te laisserai l’espace suffisant pour te rouler en boule. »
La langue mutine fila à travers ses lèvres et se présenta, plus effrontée que jamais. La Sixième s’exfiltra de la chaleur de la serviette -déjà gorgée d’eau- et sautilla jusqu’à sa valise. Elle en extirpa de quoi se changer pour la nuit et pointa ses propres yeux de son index et de son majeur, avant de renvoyer le « V » formé vers le sorcier.
« Demi-tour Moen. Fissa. »
Apsara se changea. Sans honte. Sans doute. A croire que se faire poursuivre par un porcinet fantasmagorique ou manquer de se faire griller par la foudre effaçait certaines craintes pourtant gravées dans la chair. Victime de son allégresse, elle en oublia son malaise et sa pudeur extrême. Elle ne pensait plus qu’à sauter dans ce lit qui, normalement, aurait dû la faire fuir. Elle rêvait de la chaleur réconfortante du duvet et s’y engouffra dès qu’elle le put. Grande dame, elle se contenta du côté droit.
Le tachycarde s’était apaisé. L’oreille percevait enfin autre chose que ses battements énervés. Les flashs illuminant le van ne l’impressionnaient plus autant. Elle y trouva même une certaine beauté. Le tonnerre, en revanche, lui provoquait encore des sursauts. Les grincements métalliques aussi. Lorsque le cracmol l’eut rejoint, elle se faufila à ses côtés comme une anguille. Il pouvait bien se moquer s’il le voulait ! Elle avait déjà deux ou trois excuses bidons sous le coude.
« Hey Magnus ? Je voulais te dire… » La pointe de sa langue humidia ses lèvres. Elle cherchait ses mots. Tout compte fait, la simplicité était le mieux. C’était la base de leur relation après tout. « Je sais pas comment te remercier. Pour tout. »
Cette drôle de vie que lui faisait gouter le norvégien était aux antipodes de ce à quoi elle était destinée. C’était une parenthèse agréable qui… Non. C’était mille fois mieux que ça. Elle en avait encore des étoiles plein les yeux.
She is both, hellfire and holy water
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- » parchemins postés : 125
» miroir du riséd : Felix Mallard
» crédits : tag (ava)
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» situation : célibataire
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Lun 11 Nov 2024 - 21:39
« J’savais que t’étais du genre relou au pieu… Toujours suivre son instinct ! » déclama-t-il dramatiquement.
Il n’aurait su dire ce qu’il trouvait le plus réconfortant. Son combi qu’il connaissait par cœur et qui agissait sur lui comme un baume ? La Nature sauvage qui s’exprimait en son bon droit ? Ou Apsara qui souriait enfin sans contrainte ni peur ? Allez savoir. Dans cette configuration, il la trouva plus “simple”. Moins portée sur les apparences, comme si elle acceptait enfin sa peau, son être tout entier. Il chassa ces quelques pensées et se contenta de rire comme il le faisait toujours.
« Ppffffff, prude. »
Ce qu’il respecta, bien évidemment. Même si elle n’avait pas eu le même égard pour lui le matin-même, il se plia à l’exercice. Un peu. Quelques secondes. Car il fut vite tenté par le souvenir des zébrures dorées sur le dos d’Apsara et voulu vérifier qu’il ne les avait pas tout simplement imaginées. Comment lui en parler, sinon ? Alors, il tourna très légèrement la tête. Juste assez pour distinguer les marques qu’en effet, il n’avait pas rêvé.
Magnus se demanda s’il devait aborder le sujet, avant que sa mémoire ne lui renvoie le sourire d’Apsara à l’instant. L’insouciance dans lequel elle vivotait suite à leur surprenante expédition. Ne voulant pas gâcher un tel bien-être, il choisit de clore ses lèvres et de reprendre sa position initiale, le regard rivé sur l’un des oreillers.
Quand elle vint s’installer dans le lit, il en profita pour se changer à son tour et ne tarda pas à la rejoindre. Son corps retrouva le confort de la position allongée, le toit du combi qu’il connaissait par cœur désormais, uniquement zébré par les éclairs sévissant encore à l’extérieur. Il ne craignait rien de tout cela.
Ce fut dans ce silence complet qu’Apsara décida de… le remercier. Magnus ne cherchait pas une quelconque reconnaissance à ses actions. Il s’en moquait éperdument. Il trouva même cela étrange… Ne l’empêcha pas de s’exprimer pour autant. Après s’être demandé s’il ne devait pas tout bêtement faire semblant de dormir, il se décida à répondre. À sa façon.
« Je prends les chèques, virement et l’espèce, mais pas la carte bancaire. »
Magnus avait la crainte terrible d’être sérieux. Il pouvait l’être mais ne s’y risquait pas, la plupart du temps. Il ne refusa pas le remerciement d’Apsara pour autant car il se doutait de la force que cela lui avait demandé de s’exprimer ainsi. Le cracmol se pinça de nombreuses fois les lèvres avant de continuer.
« C’est quoi ce que t’as dans le dos ? »
Nan, décidément, le sérieux ne le rendait pas plus sensible à la détresse des autres.
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Il n’aurait su dire ce qu’il trouvait le plus réconfortant. Son combi qu’il connaissait par cœur et qui agissait sur lui comme un baume ? La Nature sauvage qui s’exprimait en son bon droit ? Ou Apsara qui souriait enfin sans contrainte ni peur ? Allez savoir. Dans cette configuration, il la trouva plus “simple”. Moins portée sur les apparences, comme si elle acceptait enfin sa peau, son être tout entier. Il chassa ces quelques pensées et se contenta de rire comme il le faisait toujours.
« Ppffffff, prude. »
Ce qu’il respecta, bien évidemment. Même si elle n’avait pas eu le même égard pour lui le matin-même, il se plia à l’exercice. Un peu. Quelques secondes. Car il fut vite tenté par le souvenir des zébrures dorées sur le dos d’Apsara et voulu vérifier qu’il ne les avait pas tout simplement imaginées. Comment lui en parler, sinon ? Alors, il tourna très légèrement la tête. Juste assez pour distinguer les marques qu’en effet, il n’avait pas rêvé.
Magnus se demanda s’il devait aborder le sujet, avant que sa mémoire ne lui renvoie le sourire d’Apsara à l’instant. L’insouciance dans lequel elle vivotait suite à leur surprenante expédition. Ne voulant pas gâcher un tel bien-être, il choisit de clore ses lèvres et de reprendre sa position initiale, le regard rivé sur l’un des oreillers.
Quand elle vint s’installer dans le lit, il en profita pour se changer à son tour et ne tarda pas à la rejoindre. Son corps retrouva le confort de la position allongée, le toit du combi qu’il connaissait par cœur désormais, uniquement zébré par les éclairs sévissant encore à l’extérieur. Il ne craignait rien de tout cela.
Ce fut dans ce silence complet qu’Apsara décida de… le remercier. Magnus ne cherchait pas une quelconque reconnaissance à ses actions. Il s’en moquait éperdument. Il trouva même cela étrange… Ne l’empêcha pas de s’exprimer pour autant. Après s’être demandé s’il ne devait pas tout bêtement faire semblant de dormir, il se décida à répondre. À sa façon.
« Je prends les chèques, virement et l’espèce, mais pas la carte bancaire. »
Magnus avait la crainte terrible d’être sérieux. Il pouvait l’être mais ne s’y risquait pas, la plupart du temps. Il ne refusa pas le remerciement d’Apsara pour autant car il se doutait de la force que cela lui avait demandé de s’exprimer ainsi. Le cracmol se pinça de nombreuses fois les lèvres avant de continuer.
« C’est quoi ce que t’as dans le dos ? »
Nan, décidément, le sérieux ne le rendait pas plus sensible à la détresse des autres.
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Mer 20 Nov 2024 - 18:34
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Life is as wild as that pimple on your face...
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« T’as pas d’instinct Magnus ! » Et certainement pas de survie, c’était même sûr et certain. En réponse au dramatisme affligeant, Apsara aurait pu choisir l’indifférence. C’était mal la connaitre. Elle prenait toujours les choses à cœur, de la plus importante à la plus anodine. Cette boutade ne fit pas exception et, comme à chaque fois qu’il se plaisait à l’asticoter, elle réagit. La pointe de sa langue s’exfiltra de ses lèvres et s’offrit aux yeux du Moen, irrespectueuse au possible. De son majeur, elle tira sur la peau fine bordant son œil et lui offrit une grimace hideuse, bien vite effacé par un sourire si large qu’il en creusait ses joues rondes.
« Merci. » Souffla-t-elle avant de jeter exagérément ses cheveux en arrière, quitte à s’en péter la nuque. C’était sa croix et le Chineur ferait bien de s’en rendre compte. Stop. Il était hors de question que son euphorie en pâtisse. Menée par celle-ci, elle en oublia tous les doutes qui la rongeait et l’engluaient au quotidien. Après avoir lancé un dernier regard supposément menaçant au sorcier, elle farfouilla dans ses affaires et en sortit un jogging trop large et un débardeur simple. L’idéal pour se sentir à l’aise, que ce soit pour poncer le parquet de la salle de danse ou chercher à retrouver Morphée. Gelée, elle troqua ses vêtements mouillés pour ceux-ci sans craindre les yeux du Moen. Elle avait confiance.
A son tour, il fit de même. Apsara respecta son espace et choisit de lui tourner le dos, doutant de pouvoir étouffer correctement sa curiosité. Outrepasser les limites au petit matin l’avait grisé et l’envie de recommencer lui chatouillait l’esprit. Elle était curieuse de savoir comment il aurait réagi cette fois-ci. Est-ce qu’il aurait tonné plus fort que l’orage ? Ce serait montré comme Dame Nature l’avait fait afin de la prendre à son propre jeu, encore une fois ? Ses lèvres se pincèrent et elle choisit d’enfoncer son visage dans le coussin pour une plus grande sécurité. En fin de compte, elle n’était plus tellement certaine que le risque en vaille la chandelle. Sous la couette, elle se pinça les pommettes.
Se retrouver allongé à côté du cracmol était étrange, mais pas inconfortable. A bien y réfléchir, cette journée -ce périple même- n’avait aucun sens. Epuisée par les différents rebondissements, elle était bien heureuse de pouvoir s’allonger sur un matelas au lieu d’avoir à se recroqueviller sur le siège. Elle se fit aussi la réflexion qu’avoir une personne à ses côtés n’était pas si mal. La dernière fois remontait à loin et la chaleur d’un corps-ami à ses côtés apportait un je-ne-sais-quoi de réconfortant. C’était sans doute à cause de ça qu’elle choisit de le remercier, priant toutes les divinités pour que l’orage recouvre sa voix hésitante. Echec.. Puisqu’il ne répondit pas immédiatement, elle crut qu’il s’était déjà endormi et soupirer de soulagement. Echec critique.
« Tu n’as rien dit par rapport aux faux billets. Je prends note. » La sorcière tenta de faire rouler ses prunelles mais, visiblement, ça lui demanda trop d’effort. Glousser par contre se fit plus facilement. Frissonnant à cause de l’humidité présente en quantité et du tonnerre qui ne cessait de la faire sursauter, elle s’enfonça sous la couette jusqu’à hauteur de nez. Puis plus haut, une fois les mots du Moen prononcés. Cachée sous cette cabane de fortune, elle se mordit fort l’intérieur de sa joue. Jamais personne ne lui avait demandé ce que c’était. Elle avait toujours veillé à cacher les stigmates d’une éducation discutable. Toujours, et pourtant… Elle devrait mentir. Ça ne le regardait. Ne devrait pas. Il pourrait très bien feindre de la croire. Seulement… La canine pinça plus fort encore la muqueuse et elle inspira longuement, ses yeux sombres tournant à droite et à gauche dans la pénombre. Sa tête lui soufflait d’innombrables raisons pouvant justifier de lui mentir mais son cœur, lui, ne le supportait pas. Il était trop mou et trop fatigué.
Sa tête réapparut après un petit temps, ses bras repoussant la couette pour venir triturer plus aisément la couture de son débardeur. Qu’importe comment elle retournait l’histoire, elle se sentait fautive et non victime. Se faisant, elle craignait sa réaction et sa voix trahissait son émotion.
« Des cicatrices. » Elle racla sa gorge et humecta ses lèvres, ses orbes sombres fixant tout et n’importe quoi pour éviter de croiser son regard. « Dans ma famille, il arrive que ceux qui désobéissent se faire réprimander. J’ai… C’est valable pour nous tous. J’ai déçu ma famille et pour me punir, on m’a lancé un sort de contusion. Plusieurs, puisque je ne rentrais pas suffisamment vite dans le rang. On ne demande pas grand-chose au dernier pourtant. Encore moins à une dernière. » L’une de ses mains relâcha le tissu pour venir se glisser dans son dos. Même si elle ne le voyait pas, elle réussissait à suivre de la pulpe du doigt l’un des sillons dorés. Elle en ressentait encore la brûlure malgré le temps écoulé. « Ma famille a mis au point un baume pour guérir ce genre de… Correction. Plutôt que d’en faire disparaitre la trace, ça les met en avant. Une façon plutôt poétique de rendre la punition inoubliable. » Ses jambes se recroquevillèrent contre son ventre et elle se tourna face à lui. Comme ce fut le cas des mois plus tôt avec James, elle se referma sur elle-même et patienta. Elle était convaincue que ces stigmates le pousseraient à la rejeter. C’était ce que sa famille lui avait inculqué après tout.
« Merci. » Souffla-t-elle avant de jeter exagérément ses cheveux en arrière, quitte à s’en péter la nuque. C’était sa croix et le Chineur ferait bien de s’en rendre compte. Stop. Il était hors de question que son euphorie en pâtisse. Menée par celle-ci, elle en oublia tous les doutes qui la rongeait et l’engluaient au quotidien. Après avoir lancé un dernier regard supposément menaçant au sorcier, elle farfouilla dans ses affaires et en sortit un jogging trop large et un débardeur simple. L’idéal pour se sentir à l’aise, que ce soit pour poncer le parquet de la salle de danse ou chercher à retrouver Morphée. Gelée, elle troqua ses vêtements mouillés pour ceux-ci sans craindre les yeux du Moen. Elle avait confiance.
A son tour, il fit de même. Apsara respecta son espace et choisit de lui tourner le dos, doutant de pouvoir étouffer correctement sa curiosité. Outrepasser les limites au petit matin l’avait grisé et l’envie de recommencer lui chatouillait l’esprit. Elle était curieuse de savoir comment il aurait réagi cette fois-ci. Est-ce qu’il aurait tonné plus fort que l’orage ? Ce serait montré comme Dame Nature l’avait fait afin de la prendre à son propre jeu, encore une fois ? Ses lèvres se pincèrent et elle choisit d’enfoncer son visage dans le coussin pour une plus grande sécurité. En fin de compte, elle n’était plus tellement certaine que le risque en vaille la chandelle. Sous la couette, elle se pinça les pommettes.
Se retrouver allongé à côté du cracmol était étrange, mais pas inconfortable. A bien y réfléchir, cette journée -ce périple même- n’avait aucun sens. Epuisée par les différents rebondissements, elle était bien heureuse de pouvoir s’allonger sur un matelas au lieu d’avoir à se recroqueviller sur le siège. Elle se fit aussi la réflexion qu’avoir une personne à ses côtés n’était pas si mal. La dernière fois remontait à loin et la chaleur d’un corps-ami à ses côtés apportait un je-ne-sais-quoi de réconfortant. C’était sans doute à cause de ça qu’elle choisit de le remercier, priant toutes les divinités pour que l’orage recouvre sa voix hésitante. Echec.. Puisqu’il ne répondit pas immédiatement, elle crut qu’il s’était déjà endormi et soupirer de soulagement. Echec critique.
« Tu n’as rien dit par rapport aux faux billets. Je prends note. » La sorcière tenta de faire rouler ses prunelles mais, visiblement, ça lui demanda trop d’effort. Glousser par contre se fit plus facilement. Frissonnant à cause de l’humidité présente en quantité et du tonnerre qui ne cessait de la faire sursauter, elle s’enfonça sous la couette jusqu’à hauteur de nez. Puis plus haut, une fois les mots du Moen prononcés. Cachée sous cette cabane de fortune, elle se mordit fort l’intérieur de sa joue. Jamais personne ne lui avait demandé ce que c’était. Elle avait toujours veillé à cacher les stigmates d’une éducation discutable. Toujours, et pourtant… Elle devrait mentir. Ça ne le regardait. Ne devrait pas. Il pourrait très bien feindre de la croire. Seulement… La canine pinça plus fort encore la muqueuse et elle inspira longuement, ses yeux sombres tournant à droite et à gauche dans la pénombre. Sa tête lui soufflait d’innombrables raisons pouvant justifier de lui mentir mais son cœur, lui, ne le supportait pas. Il était trop mou et trop fatigué.
Sa tête réapparut après un petit temps, ses bras repoussant la couette pour venir triturer plus aisément la couture de son débardeur. Qu’importe comment elle retournait l’histoire, elle se sentait fautive et non victime. Se faisant, elle craignait sa réaction et sa voix trahissait son émotion.
« Des cicatrices. » Elle racla sa gorge et humecta ses lèvres, ses orbes sombres fixant tout et n’importe quoi pour éviter de croiser son regard. « Dans ma famille, il arrive que ceux qui désobéissent se faire réprimander. J’ai… C’est valable pour nous tous. J’ai déçu ma famille et pour me punir, on m’a lancé un sort de contusion. Plusieurs, puisque je ne rentrais pas suffisamment vite dans le rang. On ne demande pas grand-chose au dernier pourtant. Encore moins à une dernière. » L’une de ses mains relâcha le tissu pour venir se glisser dans son dos. Même si elle ne le voyait pas, elle réussissait à suivre de la pulpe du doigt l’un des sillons dorés. Elle en ressentait encore la brûlure malgré le temps écoulé. « Ma famille a mis au point un baume pour guérir ce genre de… Correction. Plutôt que d’en faire disparaitre la trace, ça les met en avant. Une façon plutôt poétique de rendre la punition inoubliable. » Ses jambes se recroquevillèrent contre son ventre et elle se tourna face à lui. Comme ce fut le cas des mois plus tôt avec James, elle se referma sur elle-même et patienta. Elle était convaincue que ces stigmates le pousseraient à la rejeter. C’était ce que sa famille lui avait inculqué après tout.
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Re: Life is as wild as that pimple on your face (ft. Apsara)
Sam 23 Nov 2024 - 16:47
Habitué à dormir seul, Magnus trouva étrange de sentir une présence sur la couchette qui en monopolisait une bonne moitié. Impossible de faire l’étoile de mer ou de se retourner dans tous les sens ; pour chacun de ces mouvements, Apsara se trouvera sur le passage. Or, il n’a pas prévu de se rapprocher d’elle physique au risque de mettre en péril leur amitié. Qu’elle ait eu un aperçu de son intimité suffisait amplement !
Impossible pour lui de mener cette discussion avec sérieux. Il la décevait sûrement en ne lui accordant pas un ton plus raisonnable. Rien qui n’eut pu étonner Magnus. Il avait pour habitude de décevoir son entourage. Pourtant, Apsara à son tour fit preuve d’humour, lui donnant l’impression d’avoir emprunté le bon chemin pour une fois. De lui avoir donné la réponse qu’elle attendait. Rien de trop sérieux mais une preuve tangible qu’il l’avait entendue.
Elle disparut de son champ de vision à l’instant même où il laissa filer la question qui lui brûlait les lèvres depuis qu’il avait aperçu les stries dorées dans son dos le matin-même. Différents scénarii s’imposaient à Magnus depuis lors sans qu’aucun ne fusse criant de vérité. De toute évidence, seule Apsara et toute autre personne responsable la possédaient. Patiemment, le Moen attendit. Il ne savait même pas s’il espérait d’elle une quelconque explication sur laquelle il n’avait aucun droit. Apsara ne lui devait rien, surtout pas la révélation d’un terrible secret.
Cela étant, elle finit par se livrer d’elle-même, prouvant à Magnus qu’un peu de patience pouvait, parfois, être plus efficace que son habituelle insolence. Jamais elle ne le regarda en face. Contrairement à elle, il portait une attention particulière sur les mouvements de ses lèvres d’où sortait une histoire sordide qui le dégoûta profondément. Elle fit étrangement écho à un souvenir passé qu’il ne cherchait jamais à se rappeler.
« Poétique, si tu veux… »
Il trouvait cela abject mais comment s’insurger contre la famille d’Apsara devant elle ? Elle semblait parfaitement accepter cette situation - ces “punitions” - qu’il trouvait disproportionnée. Qu’avait-elle pu faire pour mériter un tel châtiment ? Quelle pratique nécessitait une punition par la douleur ? Il ne sut s’il était plus choqué par l’acte en lui-même ou par l’existence d’un tel baume.
« J’imagine que chaque famille a sa façon de dealer avec l’éducation. »
Il ne donna pas son avis tout de suite. Magnus ne craignait pas grand-chose au quotidien. Il avait la critique facile - presque trop parfois - et elle l’appelait férocement lorsqu’il s’agissait des Chankimha. Mais plus que de punir par la parole leurs actes passés, et sûrement encore présents, il mourrait d’envie de connaître le point de vue d’Apsara. À quel point était-elle engluée dans cet endoctrinement ? Y avait-il un seul espoir qu’elle puisse en sortir ? Qu’il puisse être d’une quelconque utilité en cela ? A peine se posa-t-il la question qu’il sut que non. Lui-même se trimballait une jolie valise de traumatismes plus ou moins violents qu’il s’amusait souvent à oublier dans un coin pour ne pas avoir à poser les yeux dessus et se rendre compte qu’en effet, il était plus cassé qu’il ne le clamait.
Il tourna son corps entier vers elle, sa tête en appuie sur sa main.
« J’ai envie de dire que ce sont des cons ignobles. Je pourrais le faire mais j’sais pas si ça te remontrait le moral. Ou si t’en as besoin. Ou, que Thor m’en garde, je peux te faire un câlin. »
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Impossible pour lui de mener cette discussion avec sérieux. Il la décevait sûrement en ne lui accordant pas un ton plus raisonnable. Rien qui n’eut pu étonner Magnus. Il avait pour habitude de décevoir son entourage. Pourtant, Apsara à son tour fit preuve d’humour, lui donnant l’impression d’avoir emprunté le bon chemin pour une fois. De lui avoir donné la réponse qu’elle attendait. Rien de trop sérieux mais une preuve tangible qu’il l’avait entendue.
Elle disparut de son champ de vision à l’instant même où il laissa filer la question qui lui brûlait les lèvres depuis qu’il avait aperçu les stries dorées dans son dos le matin-même. Différents scénarii s’imposaient à Magnus depuis lors sans qu’aucun ne fusse criant de vérité. De toute évidence, seule Apsara et toute autre personne responsable la possédaient. Patiemment, le Moen attendit. Il ne savait même pas s’il espérait d’elle une quelconque explication sur laquelle il n’avait aucun droit. Apsara ne lui devait rien, surtout pas la révélation d’un terrible secret.
Cela étant, elle finit par se livrer d’elle-même, prouvant à Magnus qu’un peu de patience pouvait, parfois, être plus efficace que son habituelle insolence. Jamais elle ne le regarda en face. Contrairement à elle, il portait une attention particulière sur les mouvements de ses lèvres d’où sortait une histoire sordide qui le dégoûta profondément. Elle fit étrangement écho à un souvenir passé qu’il ne cherchait jamais à se rappeler.
« Poétique, si tu veux… »
Il trouvait cela abject mais comment s’insurger contre la famille d’Apsara devant elle ? Elle semblait parfaitement accepter cette situation - ces “punitions” - qu’il trouvait disproportionnée. Qu’avait-elle pu faire pour mériter un tel châtiment ? Quelle pratique nécessitait une punition par la douleur ? Il ne sut s’il était plus choqué par l’acte en lui-même ou par l’existence d’un tel baume.
« J’imagine que chaque famille a sa façon de dealer avec l’éducation. »
Il ne donna pas son avis tout de suite. Magnus ne craignait pas grand-chose au quotidien. Il avait la critique facile - presque trop parfois - et elle l’appelait férocement lorsqu’il s’agissait des Chankimha. Mais plus que de punir par la parole leurs actes passés, et sûrement encore présents, il mourrait d’envie de connaître le point de vue d’Apsara. À quel point était-elle engluée dans cet endoctrinement ? Y avait-il un seul espoir qu’elle puisse en sortir ? Qu’il puisse être d’une quelconque utilité en cela ? A peine se posa-t-il la question qu’il sut que non. Lui-même se trimballait une jolie valise de traumatismes plus ou moins violents qu’il s’amusait souvent à oublier dans un coin pour ne pas avoir à poser les yeux dessus et se rendre compte qu’en effet, il était plus cassé qu’il ne le clamait.
Il tourna son corps entier vers elle, sa tête en appuie sur sa main.
« J’ai envie de dire que ce sont des cons ignobles. Je pourrais le faire mais j’sais pas si ça te remontrait le moral. Ou si t’en as besoin. Ou, que Thor m’en garde, je peux te faire un câlin. »
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