- InvitéInvité
Re: Appartement de Jessy
Mer 18 Aoû 2010 - 20:36
Mes longs doigts fins parcouraient les touches de mon clavier en laissant une douce musique mélodieuse en sortir de l'instrument. Le calme absolu dans mon appartement. Parfait c'est ce que je désirais depuis un bon moment. Seul moi et mon piano. Seulement quelque minute me suffisait. Je m'abandonnais complètement à la musique en fermant les paupières. Pouvoir rêver d'une vie meilleure seulement pour une fois me perdre dans mes rêveries d'enfance. Pouvoir m'envoler très haut et préférer regarde le monde de là haut plutôt que de la vivre. Tant de souffrance , mais je finirais par trouver ma place sur terre pourquoi je suis née ici comme tout le monde . Nous avons tous la chance de vivre je dois seulement trouver le goût de vivre et le bonheur qui ne semble pas venir à moi. Je planta mes yeux de couleurs ciel sur les feuilles qui étaient éparpillées sur mon instrument fétiche. Mouillée abîmer et l'écriture n'était même plus visible. La connerie de les avoir jeté par la fenêtre au temps de la pluie pour espérer de tout oublier. Je venais de perdre mes seuls souvenirs à part les photos. Je soupira par mes gestes complètement idiot et me releva pour contempler les papiers. J'apporta mes mains jusqu'à celle-ci et juste par le contact j'avais l'impression de tout revivre mon passé les souvenirs qui font de moi cette personne que je suis. Un mince sourire se dessina sur mes lèvres par la suite , est-ce que j'avais réussis à me libérer d'une façon ou d'une autre j'espérais seulement que le passé ne refasse pas surface. Les comptes de fée n'existent pas vraiment enfaîte pas pour tous.
Je regarda l'heure et me releva pour me diriger à la salle de bain pour prendre une bonne douche vigorante le temps que Leah arrive. J'avais invité cette dernière à venir passé en ma compagnie , quoi de faire quelque chose entre fille et de se remonter mutuellement elle en avait autant besoin que moi. J'ouvris l'eau et me regarda par la suite dans la glace. Mes cernes habituelles et mes yeux rougeâtres avaient disparus. Mon sourire s'étira de nouveau face à se visage serin. Après avoir pleuré et ne presque plus dormir j'avais retrouvé un visage normal et qui semblait être en santé. Je me retira sous l'eau chaude. Je ferma les paupières et chanta le bonheur et ce que j'avais sur le coeur. Une grande libération je ressentais à présent. Voir ma meilleure amie me ferait encore le plus du bien je sens que je serais capable de pouvoir lui afficher de jolies sourires qui lui autant manquer et j'espère qu'elle en fera autant pour moi.
Le cognement qui se fit entendre sur ma porte d'entrée.
JESSY :/ Zut !
Quoi de plus déplaisant que d'être dérangée sous la douche. J'enfila rapidement mes sous-vêtement et ma serviette autour de moi . Ça me fait penser que je devrais m'acheter une robe de chambre. Je m'avança rapidement à la porte et ouvris pratiquement pas la porte et découvrit mon invitée. Je souris. Mes cheveux mouillés , qui ruisselaient sur mes épaules , me couvraient de frisson.
JESSY :/ Ha c'est toi . Vient rentre je reviens.
Je lui ouvris la porte plus grande et couru dans la salle de bain en laissant par erreur la serviette sur mon passage. Elle n'aurait pas pu rester sur mon corps par chance j'avais quelque chose sur le corps. J'enfila des vêtements et ressortis rouge comme une tomate comme à mon habitude. Je ramassa un peu mon fouie sur mon piano et retourna vers Leah qui était assise confortablement dans le salon.
JESSY :/ Tu veux quelque chose à boire ?
- InvitéInvité
Re: Appartement de Jessy
Ven 20 Aoû 2010 - 5:34
When your down and lost And you need a helping hand When your down and lost Along the way, Try a little harder Try your best to make it Through the day |
Le soulagement de la fin des classes. Celle ou nous savions que de longs mois de vacances nous attendaient. L’été dernier avait été si extraordinaire que nous souhaitions vivre encore des moments inoubliable, extraordinaire. Au programme, cents milles aventures, des tas de voyages, faire la fête toute les nuits et beaucoup de moments ou nous profitions de notre jeunesse passante. Des fêtes explosives, ils y en a eu plus d’une. Des voyages aussi. Si bien qu’une bonne partie de notre été, nous ne nous étions pas vu. Ce qui n’était pas une mauvaise chose. Notre vie à Hungcalf était si intense, un condensé d’émotions et de palpitation, que parfois il fallait s’éloigner. Partir et prendre l’air. Des moments inoubliables il y en a eu aussi. Des bons, de très très bon…. Comme de mauvais et douloureux. Malheureusement, c’était pour les douloureux que j’étais en route pour aller chez Jessy.
Même si l’été se terminait, je profitais des dernières vagues de chaleurs pour mettre mes plus belles robes. Celle qui montrait tant mes formes et que les garçon de notre bande passait inévitablement un commentaire. Parfois longue, parfois courte, ces robes me faisaient encore sentir désiré et belle, chose que maintenant je savais impossible. Mon cœur avait été arraché, broyé et rendu dans le plus piteux état qu’un cœur humain ne puisse procéder. J’étais devenu un simple bout de chaire qui tentait de vivre dans une mer d’émotions qui la dépassait. Plus rien ne m’affecterais autant que cette douleur qui me lacérait le cœur, j’en étais certaine. Et ces quelques bouts de tissu que je plaçais sur mon corps me permettaient d’oublier, le temps d’un regard immoral, que la vie était là pour nous détruire. Le désir et la luxure était devenu les seuls maitres de mes pensés depuis ces dernières semaines; un peu de chaleur humaine pour combler le vide qu’était devenue mon intérieur. Mais trêve d’égocentrisme. Ce soir, je n’étais pas venu pleurer la peine qui me dévorait l’intérieur, je l’avais bien assez fait. Non, ce soir, j’étais là pour écouter celle d’une autre. Celle de ma douce Jessy que j’avais abandonnée dans sa peine trop centré dans ma propre douleur.
Ce soir, j’allais consacrer ma soirée à elle, qu’à elle, que pour elle, que pour son sourire. C’était la mission que je m’étais donné et je tentai de me la rappeler tout en frappant à sa porte. L’état dans laquelle mon amie vint me répondre me fit sourire. Encore dégoulinante d’une douche que j’avais certainement interrompu, entouré d’une serviette, essoufflée et les joues rose. Je rigolais et la saluant.
« Ha c'est toi . Vient rentre je reviens. »
J’entrai dans l’appartement de mon ami et la vit courir aussi rapidement que si un détraqueur aurait été à ses trousses. Je regardai les traces que ses pieds encore mouillés laissaient sur leurs passages. Je levai les yeux pour voir sa serviette tomber et éclatai de rire en la voyant encore plus rapidement s’introduire dans la salle de bain. Par chance pour elle, elle avait des sous-vêtements. Jessy était bien des choses, mais elle n’était pas du tout à l’aise avec l’intimité et j’étais persuadé de la voir revenir aussi rouge que la bannière des Gryffondor. Alors que mon amie se changeait, je me déchaussai de mes talons aiguille et marchai tranquillement vers le comptoir pour y déposer mon remède contre sa peine d’amour : quatre litres de glace au chocolat, des bonbons, du popcorn, des revues à potins et des films de guerres sans aucune histoire d’amour langoureusement ennuyante. Certes, remède superficiel. Mais c’était ce genre de soirée sans complication et en toute stupidité qu’il nous fallait. Ce genre de soirée que nous faisions à Poudlard.
Jessy sortit finalement de la salle de bain alors que je m’étais assise dans le salon à lire des articles inutile mais oh combien plaisant sur la recette que le chanteur des Wizard Sister utilisait pour ses soirées romantiques. J’éclatai de rire en voyant mon amie ressortir toute rouge et se dépêcher à ramasser ses feuilles de piano qui étaient étalés dans le salon. Je n’osais pas m’imaginé ce qui s’était passé avant mon arrivé, mais ces bouts de papiers m’avaient certifié le bienfondé de ma présence ici.
«Relax Jess, j’ai déjà vu pire.»
Et je parlais de sa tenue en sous-vêtement autant que du peu de bordel qu’elle essayait de camouflée dans un ménage rapide.
«Tu veux quelque chose à boire ?»
Unique réponse qui me fit comprendre sa gêne. J’aurais pu la taquiner et lui dire bien des vacheries. Mais ce n’était pas le moment de mettre mon amie dans une gêne encore plus grande. Si elle rougissait encore plus, tout son sang allait se retrouver dans son cerveau et je n’avais pas envie de finir à l’hôpital.
«T’inquiète je me suis déjà servie»
Je lui fis un clin d’œil en lui montrant le verre d’eua que j’avais osé me prendre sans permission. Je regardai mon ami qui déposait ses partitions sur son piano et je souris doucement : la soirée allait être étrange….
Même si l’été se terminait, je profitais des dernières vagues de chaleurs pour mettre mes plus belles robes. Celle qui montrait tant mes formes et que les garçon de notre bande passait inévitablement un commentaire. Parfois longue, parfois courte, ces robes me faisaient encore sentir désiré et belle, chose que maintenant je savais impossible. Mon cœur avait été arraché, broyé et rendu dans le plus piteux état qu’un cœur humain ne puisse procéder. J’étais devenu un simple bout de chaire qui tentait de vivre dans une mer d’émotions qui la dépassait. Plus rien ne m’affecterais autant que cette douleur qui me lacérait le cœur, j’en étais certaine. Et ces quelques bouts de tissu que je plaçais sur mon corps me permettaient d’oublier, le temps d’un regard immoral, que la vie était là pour nous détruire. Le désir et la luxure était devenu les seuls maitres de mes pensés depuis ces dernières semaines; un peu de chaleur humaine pour combler le vide qu’était devenue mon intérieur. Mais trêve d’égocentrisme. Ce soir, je n’étais pas venu pleurer la peine qui me dévorait l’intérieur, je l’avais bien assez fait. Non, ce soir, j’étais là pour écouter celle d’une autre. Celle de ma douce Jessy que j’avais abandonnée dans sa peine trop centré dans ma propre douleur.
Ce soir, j’allais consacrer ma soirée à elle, qu’à elle, que pour elle, que pour son sourire. C’était la mission que je m’étais donné et je tentai de me la rappeler tout en frappant à sa porte. L’état dans laquelle mon amie vint me répondre me fit sourire. Encore dégoulinante d’une douche que j’avais certainement interrompu, entouré d’une serviette, essoufflée et les joues rose. Je rigolais et la saluant.
« Ha c'est toi . Vient rentre je reviens. »
J’entrai dans l’appartement de mon ami et la vit courir aussi rapidement que si un détraqueur aurait été à ses trousses. Je regardai les traces que ses pieds encore mouillés laissaient sur leurs passages. Je levai les yeux pour voir sa serviette tomber et éclatai de rire en la voyant encore plus rapidement s’introduire dans la salle de bain. Par chance pour elle, elle avait des sous-vêtements. Jessy était bien des choses, mais elle n’était pas du tout à l’aise avec l’intimité et j’étais persuadé de la voir revenir aussi rouge que la bannière des Gryffondor. Alors que mon amie se changeait, je me déchaussai de mes talons aiguille et marchai tranquillement vers le comptoir pour y déposer mon remède contre sa peine d’amour : quatre litres de glace au chocolat, des bonbons, du popcorn, des revues à potins et des films de guerres sans aucune histoire d’amour langoureusement ennuyante. Certes, remède superficiel. Mais c’était ce genre de soirée sans complication et en toute stupidité qu’il nous fallait. Ce genre de soirée que nous faisions à Poudlard.
Jessy sortit finalement de la salle de bain alors que je m’étais assise dans le salon à lire des articles inutile mais oh combien plaisant sur la recette que le chanteur des Wizard Sister utilisait pour ses soirées romantiques. J’éclatai de rire en voyant mon amie ressortir toute rouge et se dépêcher à ramasser ses feuilles de piano qui étaient étalés dans le salon. Je n’osais pas m’imaginé ce qui s’était passé avant mon arrivé, mais ces bouts de papiers m’avaient certifié le bienfondé de ma présence ici.
«Relax Jess, j’ai déjà vu pire.»
Et je parlais de sa tenue en sous-vêtement autant que du peu de bordel qu’elle essayait de camouflée dans un ménage rapide.
«Tu veux quelque chose à boire ?»
Unique réponse qui me fit comprendre sa gêne. J’aurais pu la taquiner et lui dire bien des vacheries. Mais ce n’était pas le moment de mettre mon amie dans une gêne encore plus grande. Si elle rougissait encore plus, tout son sang allait se retrouver dans son cerveau et je n’avais pas envie de finir à l’hôpital.
«T’inquiète je me suis déjà servie»
Je lui fis un clin d’œil en lui montrant le verre d’eua que j’avais osé me prendre sans permission. Je regardai mon ami qui déposait ses partitions sur son piano et je souris doucement : la soirée allait être étrange….
- InvitéInvité
Re: Appartement de Jessy
Lun 23 Aoû 2010 - 18:18
La situation qui était là en ce moment ne me rendait pas des plus à l'aise. D'ailleurs j'étais ressortis de la salle de bain rouge comme une tomate pleine de honte ou plutôt avec une grande gêne. J'avais remonter mes cheveux puisqu'ils étaient encore bien trempe et avais enfiler de vêtements simple et décontracter pour me setnir confortable. J'essayais le plus possible de dissimulé le fouie qui encombrait mon salon . Les rires de mon amie me fit rougir de plus belle. Je n'étais déjà pas asser rouge?. Je ne pouvais rien cachée à Leah d'ailleurs elle devinait parfois un peu trop ce que je ressentais facilement . Les paroles qu'elle venait de prononcer en me disant de relaxer montrait parfaitement qu'elle avait comprit que j'étais mal à l'aise. J'essaya de décompresser un peu en respirant longuement et en lui affichant un sourire au coin de mes lèvres lorsque qu'elle me dit qu'elle s'était déjà servie.Pour ma part je m'engouffra dans la cuisine pour aller me chercher un verre de jus d'orange. Je ria légèrement en voyant les pot de crèmes glacée et les friandises de toute sorte sur mon comptoir.
On est bien équiper à ce que je vois dit-je en prenant un pot de crème glacée dans ma main pour après le redéposer où il était auparavant.
Je sortis une cueillière et ouvris le pot et prit une bonne bouchée.Je savoura pendant un moment la crème glacée au chocolat dans ma bouche . Quoi de meilleur quand on a le coeur brisée. Clichée , mais vrai. J'avais engloutis beaucoup depuis quelque jour. Je ressortis de la pièce avec le pot à la main que je lança à Leah en m'assoyant à ses cotées.
Je crois qu'il n'aurait jamais asser de crème glacée pour réparer un coeur brisée.
Je soupira en me rendant compte à qu'elle point j'étais négative en ce moment. C'était vraiment une soirée avec ma meilleure amie qui me remontait le plus moral. J'avais toujours cachée mon chagrin dans la musique ou en écrivant. Une façon simple et parfaite pour évacuer ce que nous avons sur le coeur , mais à force ça ne fontionne presque plus pour moi. Et puis quoi qu'on fasse les souvenirs finissent par rester là il te colle à la peau et ne disparaisse jamais. C'est ce que essayer de faire en jettant mes chansons et mes textes par la fenêtre d'oublier , mais tout ce que ça réussis c'est que j'ai abîmer des choses aux qu'elle je tenais vraiment. Que se passe t'il vraiment de ma tête ? Un profond chagrin qui ne disparaîtra jamais . Je joua dans mes cheveux nerveusement et repoussa tout ça le plus possible et posa mon regard sur Leah avec un sourire presque faux.
Je trempa mon doigt dans le pot et m'approcha du visage de Leah avec un sourire enfantin et lui dessina un bonhome sourire sur sa joue douce. Je ria d'un rire cristallin. La soirée qui commençait s'annonçait bien. Enfin je l'espérais nous nous avions pas passer un des plus belle été qui soit je dois le dire. Problème et tristesse avait été bien présent , mais j'avais fait mon possible pour être là pour l'épauler puisque qu'elle en faisait autant pour moi et je tenais à elle. En ce moment je laissais paraître de la joie , mais je le savis que mon coeur lui se trouvait en mille morceaux et il est comme ça depuis que j'ai dix ans je dois dire.
Je me releva et me dirigea vers la fenêtre en regarda les belles étoiles et ferma les paupières.
La vie doit être plus facile là haut
- InvitéInvité
Re: Appartement de Jessy
Lun 23 Aoû 2010 - 21:49
«On est bien équiper à ce que je vois»
Je tournai la tête pour regarde mon amie qui attaquait le pot de crème glacée a grand coup de cuillère et je souris. Oui, il n’y avait rien de meilleur qu’une overdose de sucre qui allait s’incruster dans nos veines pour oublier que notre cœur avait toutes deux cessé de battre. Recevant ma boite de glace, je sourit et volai une cuillère a mon amie avant d’attaquer ce qui déjà me gelait le palais. J’allais engraisser mais je m’en contrefichais. Je voulais des calins et de l’amour, je voulais être heureuse, chose qui était impossible. Solution de rechange : manger ses émotions. Je prévoyais devenir obèse d’ici la fin du semestre.
«Bah c’est le meilleurs remède pour ce que tu vis en ce moment»
«Je crois qu'il n'aurait jamais assez de crème glacée pour réparer un cœur brisée»
Je soupirai et regardai mon amie avec tristesse. Ma bouche pleine de glace m’empêcha de parler mais je hochai la tete doucement. Une fois l’énorme bouchée déglutit je regardai mon amie avec une moue triste.
«Je n’avais pas trouvée de colle assez forte» Plaisantais-je, ce qui était
totalement ridicule vu la tristesse que je lisais dans les yeux de mon amie
J’avais une théorie sur le bonheur. Triste, certes, mais j’y croyais profondément puisque je la subissais depuis des bois et c’était encore pire depuis quelques semaine. Le bonheur, en fait, n’était pas un vrai sentiment. Ce n’était qu’éphémère, que passager. La tristesse et le chagrin, par contre, étaient de vrais sentiments puisque lors qu’ils nous atteignaient le cœur il s’y encraient et ils étaient difficile de s’en départir. On se croyait bien souvent heureux mais au fond, ce n’était qu’un oubli du malheur dans lequel nous vivions. Et rapidement, on revient au sentiment premier puisqu’il est vrai, qu’il est présent, qu’il est douloureux. Ni Jessy ni moi étions heureuse en se moment, pourtant nous rions en nous barbouillant de glaces fondantes. Ces temps-ci, je m’accrochais aux rares moments que l’éphémère bonheur m’offrait. Sans ceux-ci, il y aurait longtemps que j’aurais perdu la raison. Je riais présentement et m’essuyais la joue d’une main pour aller l’étamper sir le visage de mon amie, histoire de la salir. Je riais et c’était ce qui comptait. Peu importe la futilité du geste que j’étais en train de poser.
«Je les ai acheté pour manger, pas pour me tacher! Ne fait pas comme avec le Nutella. »
J’éclatai de rire. Mon cœur sursauta, il y avait longtemps que cela ne c’était pas produit. Je regardai mon amie se lever et regarder par la fenêtre. Mon cœur se serra, ayant eu peu d’avoir dit quelque chose qu’il ne fallait pas. Mais je compris que mon amie lunatique était partie dans une pensée qui ne me sera jamais partagée, je la regardai devant la fenêtre, inquiète qu’elle ne pense qu’a des trucs qui annulerait l’effet inutile de la crème glacée.
«La vie doit être plus facile là haut»
Je soupirai et regardai le plafond, imaginant un là-haut qui était imaginaire. J’étais dans cette triste branche de gens qui ne croyais pas à une après vie. Pour moi, quand on mourrait, on ne mourrait point. Pas de paradis et d’enfer. Pas d’au-delàs. Que du noir. Un vide que l’on n’avait pas conscience puisque notre cerveau n’était plus présent. La mort, c’était la fin point. Mais je n’avais pas envie de partir dans des songe philosophique et pour le moment, j’allais croire à la vie après la mort. Jessy avait besoin de réconfort ou du moins, elle n’avait pas besoin de mon point de vu drastique sur la mort.
«oui, probablement.»
Non, car s’il y avait un là-haut, ca devait être pénible de nous voir nous tuer et nous entre-tuer. Souffrir de chagrin d’amour ou vivre de grande joie, sans jamais pouvoir intervenir.
Je tournai la tête pour regarde mon amie qui attaquait le pot de crème glacée a grand coup de cuillère et je souris. Oui, il n’y avait rien de meilleur qu’une overdose de sucre qui allait s’incruster dans nos veines pour oublier que notre cœur avait toutes deux cessé de battre. Recevant ma boite de glace, je sourit et volai une cuillère a mon amie avant d’attaquer ce qui déjà me gelait le palais. J’allais engraisser mais je m’en contrefichais. Je voulais des calins et de l’amour, je voulais être heureuse, chose qui était impossible. Solution de rechange : manger ses émotions. Je prévoyais devenir obèse d’ici la fin du semestre.
«Bah c’est le meilleurs remède pour ce que tu vis en ce moment»
«Je crois qu'il n'aurait jamais assez de crème glacée pour réparer un cœur brisée»
Je soupirai et regardai mon amie avec tristesse. Ma bouche pleine de glace m’empêcha de parler mais je hochai la tete doucement. Une fois l’énorme bouchée déglutit je regardai mon amie avec une moue triste.
«Je n’avais pas trouvée de colle assez forte» Plaisantais-je, ce qui était
totalement ridicule vu la tristesse que je lisais dans les yeux de mon amie
J’avais une théorie sur le bonheur. Triste, certes, mais j’y croyais profondément puisque je la subissais depuis des bois et c’était encore pire depuis quelques semaine. Le bonheur, en fait, n’était pas un vrai sentiment. Ce n’était qu’éphémère, que passager. La tristesse et le chagrin, par contre, étaient de vrais sentiments puisque lors qu’ils nous atteignaient le cœur il s’y encraient et ils étaient difficile de s’en départir. On se croyait bien souvent heureux mais au fond, ce n’était qu’un oubli du malheur dans lequel nous vivions. Et rapidement, on revient au sentiment premier puisqu’il est vrai, qu’il est présent, qu’il est douloureux. Ni Jessy ni moi étions heureuse en se moment, pourtant nous rions en nous barbouillant de glaces fondantes. Ces temps-ci, je m’accrochais aux rares moments que l’éphémère bonheur m’offrait. Sans ceux-ci, il y aurait longtemps que j’aurais perdu la raison. Je riais présentement et m’essuyais la joue d’une main pour aller l’étamper sir le visage de mon amie, histoire de la salir. Je riais et c’était ce qui comptait. Peu importe la futilité du geste que j’étais en train de poser.
«Je les ai acheté pour manger, pas pour me tacher! Ne fait pas comme avec le Nutella. »
J’éclatai de rire. Mon cœur sursauta, il y avait longtemps que cela ne c’était pas produit. Je regardai mon amie se lever et regarder par la fenêtre. Mon cœur se serra, ayant eu peu d’avoir dit quelque chose qu’il ne fallait pas. Mais je compris que mon amie lunatique était partie dans une pensée qui ne me sera jamais partagée, je la regardai devant la fenêtre, inquiète qu’elle ne pense qu’a des trucs qui annulerait l’effet inutile de la crème glacée.
«La vie doit être plus facile là haut»
Je soupirai et regardai le plafond, imaginant un là-haut qui était imaginaire. J’étais dans cette triste branche de gens qui ne croyais pas à une après vie. Pour moi, quand on mourrait, on ne mourrait point. Pas de paradis et d’enfer. Pas d’au-delàs. Que du noir. Un vide que l’on n’avait pas conscience puisque notre cerveau n’était plus présent. La mort, c’était la fin point. Mais je n’avais pas envie de partir dans des songe philosophique et pour le moment, j’allais croire à la vie après la mort. Jessy avait besoin de réconfort ou du moins, elle n’avait pas besoin de mon point de vu drastique sur la mort.
«oui, probablement.»
Non, car s’il y avait un là-haut, ca devait être pénible de nous voir nous tuer et nous entre-tuer. Souffrir de chagrin d’amour ou vivre de grande joie, sans jamais pouvoir intervenir.
|
|