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Chasses aux Sorcières : passé et présent (CHAPEAU ET BINOCLES)
Mar 17 Jan 2017 - 13:31
#ChapeauEtBinocles
Chasses aux Sorcières :
passé et présent
Le portoloin se trouve devant vous, devant Séra et toi, posé banalement sur la table d'une des salles où vous vous réunissez souvent, toi et les autres membres de Chapeau et Binocles. Vous aimez bien bosser ensemble, vous vous entraidez, soutenez, vous vous apprenez des trucs l'un l'autre et honnêtement, tu les adores. Comme dirait Kael, vous vous adonnez à de véritables séances de masturbation intellectuelle. Mais bon, même s'il est loin de l'ambiance d'une cour de récréation, le club n'a pas été uniquement créé pour faire ses devoirs bien sagement enfermés dans le château, et lorsque vous avez appris qu'il y avait une exposition hyper intéressante à Londres, ta vice-présidente et toi vous avez fait pression auprès de McArthur, votre doyen, pour avoir le plus vite possible un portoloin ensorcelé par un membre du Ministère de la Magie. Pression ? Évidemment, car il arrive à McArthur d'être aussi lent qu'une chenille lorsqu'il doit faire face à de l'administration. Chose qu'il a faite, puisque vous vous retrouvez désormais toutes les deux devant une vieille couverture qui semble avoir fait la guerre et avoir été abandonnée depuis, car elle est recouverte de poussière.
- C'est bien parce que j'ai trop envie d'aller à Londres sinon, j'y toucherais même pas..., glisses-tu à Séra en plissant le nez d'un air dégoûté, avant de rire en échangeant un regard avec ton amie.
Il doit être dans les huit heures moins le quart, heure à laquelle vous avez donné rendez-vous aux garçons pour vous retrouver, puisque le portoloin s'activera pile poil lorsque l'horloge indiquera les huit heures. Certes, c'est tôt, mais le membre du Ministère qui a du vous faire le portoloin en quatrième vitesse ne semble pas avoir compris qu'il n'était pas nécessaire que vous vous leviez aussi tôt pour y aller. Ou bien il l'a fait exprès, pour vous faire payer le fait d'avoir dû vous caser dans son emploi du temps de ministre. Il fait encore tout noir et au dehors, tu vois encore des étoiles dans le ciel. Enfin, peut-être que vous pourrez faire un tour à Londres par la même occasion, avant de revenir. T'espères que les garçons arriveront à se lever, tu les vois bien se livrer à un tournoi avec leur réveil en l'implorant de leur laisser encore cinq minutes pour dormir.
Finalement, t'entends des pas dans le couloir et un organe de voix typiquement masculin. Ah, y en aura quand même un qui va vous accompagner ! Tu vois Kael débarquer dans la pièce, les cheveux un peu en bataille et de légères cernes sous les yeux. Est-ce qu'il a encore reçu une visite surprise d'une certaine blonde ? T'as envie de lui demander s'il a besoin d'un peu de crème pour son teint, mais tu retiens ta remarque dans le palais de ton imagination avec un sourire.
Tu le salues d'un air enjoué puis tous les trois, vous attendez les deux autres, Adrian et Léo. Dans ton sac se trouvent vos billets et le tract qui t'a donné envie d'organiser cette sortie. Intitulé "Chasses aux Sorcières : passé et présent", il s'agit d'une exposition qui retrace l'histoire de la chasse aux sorcières durant l'Inquisition, mais pas que. L'expo promet de nouvelles reliques de l'époque encore jamais révélées, et se penche sur le cas des chasses qui continuent encore, surtout en Afrique subsaharienne. Bref, un sujet bien triste mais qui promet de nouvelles connaissances.
- InvitéInvité
Re: Chasses aux Sorcières : passé et présent (CHAPEAU ET BINOCLES)
Mar 17 Jan 2017 - 18:24
21/01 ¤ Chasses aux sorcières: passé et présent
Ce club, tu t’y sens comme chez toi. Enfin… la plupart du temps. La vérité, c’est que depuis la fin de votre non histoire, à Adrian et toi, tu as du mal à le croiser sans avoir envie de fondre en larmes, sans avoir envie d’essayer de recoller les morceaux pour récupérer ce que vous aviez. Tu as même, hier soir, tenté d’aller le rejoindre dans son dortoir. Mais tu as été stoppée par Ophelia. Avec le recul, tu te dis que c’est même pour le mieux, que tu n’aies pas pu le rejoindre. Tu te serais, sans doute, ridiculisée et tu préfères que ce ne soit pas le cas. Pourtant, cette interrogation de que se serait-il passé si reste en suspens dans l’air devant toi. Tu chasses rapidement cette pensée cette pensée de ta tête. Ce n’est pas le moment de repenser à la veille au soir. Tu étouffes un bâillement. Tu n’as pas le temps d’être fatiguée. Tu aurais dû y penser hier soir avant de quitter ton dortoir.
« Tu penses que ça va bien se passer ? » demandes-tu à la jolie rouquine à tes côtés. De fait, tu es un peu stressée. Clairement, quand tu as vu le flyer sur cette sortie, tu t’es dit que c’était parfait pour votre groupe, que ça changerait des séances d’étude. Après tout, vous êtes plus que ça, tous. Certes, vous êtes sérieux, attentifs, absorbés par vos études, mais… Ca… Une tranche d’histoire de la vie des sorciers à travers les âges, ça ne se manque pas. Et Lucy a été tout autant enthousiasmée que toi. Il n’y a pas à dire, vous faites la paire, elle et toi. Elle, par contre, s’inquiète pour autre chose : votre portoloin. C’est vrai que, pour le coup, le doyen ne vous a pas gâtés. « Pareil… Limite, il faudrait mieux qu’on utilise nos baguettes pour transplaner jusque là bas. Mais bon. On va faire avec, hein… »
Tu regardes ta montre, quelque peu impatiente de voir les autres arriver. Tu étouffes un nouveau bâillement, tournant la tête vers la fenêtre qui te renvoie un ciel noir peuplé seulement d’étoiles. Une heure parfaite pour étudier les étoiles ou… Finir ta nuit. Le fait est, tu as plus envie de retourner te coucher qu’autre chose. D’autant que tu sais très bien qui tu vas voir toute la journée… Et tu n’es pas très pressée. Ca va être tellement difficile. Mais bon… Tu pousses un soupir, étouffé par les pas du premier membre du club qui vous rejoint, Lucy et toi. Kael, d’abord. Tu lui adresses un large sourire. Le pauvre, il a l’air aussi fatigué que toi. Au moins, tu ne seras pas la seule à être fatiguée. Tu te tournes alors vers Lucy, pour t’assurer que : « Tu as bien les billets sur toi, dis-moi ! » parce que toi, dans ton sac, tu as juste des téléphones moldus à cartes prépayées à distribuer à chacun des membres pour le cas où vous vous perdriez, avec les numéros des autres téléphones entrés à l’intérieur, et une peu d’argent moldu, pareil à distribuer entre vous. Parce que, certes, vous allez à une exposition sorcière, mais vous allez tout de même devoir vous rendre dans la partie moldue de Londres. Tu sors deux téléphones que tu tends à Kael et à Lucy. « Il y en aura un par personne. Et j’aurai aussi un peu d’argent à partager entre nous tous, à moins que vous ne préfériez que je garde tout. »
Et maintenant, il ne reste plus qu’à attendre les deux autres.
- InvitéInvité
Re: Chasses aux Sorcières : passé et présent (CHAPEAU ET BINOCLES)
Mer 18 Jan 2017 - 7:38
CHASSES AUX SORCIÈRES PASSÉ & PRÉSENT |
« Putain d'réveil! » clairement, on ne peut pas dire que tu te lèves du bon pied. Tellement pas. T'as à peine fermé l'oeil de la nuit et quand tu arrives enfin à t'endormir, il faut que cet engin de malheur te réveille sans aucun scrupule. L'enfoiré. Bon, en réalité, il n'y est pour rien, c'est toi qui l'a programmé pour sonner aussi tôt, mais quand même. Aucun respect dans cette piaule. Tu te redresses et dégages le drap qui couvre tes jambes. Tu te demandes vraiment pourquoi tu n'as toujours pas annulé cette sortir. Ils pouvaient très bien y aller sans toi. Tu soupires et sort de ton lit, sans oublier de jeter ton oreiller à la face de Leopold qui dort beaucoup trop bien pour améliorer ton humeur. Tu n'es pas vraiment un lève-tôt, tu aimes rester dans la chaleur réconfortante de ton lit. Même si ces derniers temps, t'as plus l'impression d'y être étouffé que d'y être rassuré, mais ce n'est qu'un détail. Sauf que là, tu dois te lever tôt pour rejoindre les autres binocles. Quelle idée de prévoir une sortie aussi tôt. Le sommeil, ils connaissent ? Tu passes rapidement à la salle de bain et tu te prépares. Tu ne préfères même pas jeter un regard au miroir, de peur de voir les cernes qui assombrissent ton regard océan. Quand tu sors de la salle de bain, tu portes un magnifique t-shirt sur lequel on peut lire "Fuck you you fucking fuck", ce qui reflète plutôt bien ton humeur du jour.
Une fois au lieu de rendez-vous, tu ne trouves que Lucy et Seraphina. Tu soupires et passes une main sur ton visage avant de relever la tête vers Lucy « Toi la rousse, rappel-moi de quitter ce club la prochaine fois que tu te décides à m'lever aussi tôt, ok ? » tu le taquines, bien entendu, tu n'as pas l'intention de partir, t'aimes bien les binocles, même si le nom du club te fait penser à cette série moldu chapeau melon et bottes de cuir. Va savoir pourquoi. T'as quand même besoin de râler aujourd'hui, alors c'est ta rouquine préfère qui en fait les frais. Tu te tournes ensuite vers la brune. Tu lui adresses un vague signe de main pour dire bonjour. Tu jettes un oeil sur ce qu'elle te tend et les attrapes pour les ranger dans tes poches. « On pourra s'acheter une glace moldue » tu hausses les épaules. T'es tellement prince sans rire ce matin. Bon, ce n'est pas comme si ça ne t'arrivais jamais. T'es plutôt un adepte du sarcasme, mais là faut dire que tes nuits agitées t'empêchent de laisser la bonne humeur faire surface. Puis, il est trop tôt bordel. « Quand je suis parti, Leo ronflait toujours, vous êtes sûres qu'il vient ? » là encore, t'aimes charrier ton meilleur ami, même quand il n'est pas là. Ca te détend les nerfs.
Une fois au lieu de rendez-vous, tu ne trouves que Lucy et Seraphina. Tu soupires et passes une main sur ton visage avant de relever la tête vers Lucy « Toi la rousse, rappel-moi de quitter ce club la prochaine fois que tu te décides à m'lever aussi tôt, ok ? » tu le taquines, bien entendu, tu n'as pas l'intention de partir, t'aimes bien les binocles, même si le nom du club te fait penser à cette série moldu chapeau melon et bottes de cuir. Va savoir pourquoi. T'as quand même besoin de râler aujourd'hui, alors c'est ta rouquine préfère qui en fait les frais. Tu te tournes ensuite vers la brune. Tu lui adresses un vague signe de main pour dire bonjour. Tu jettes un oeil sur ce qu'elle te tend et les attrapes pour les ranger dans tes poches. « On pourra s'acheter une glace moldue » tu hausses les épaules. T'es tellement prince sans rire ce matin. Bon, ce n'est pas comme si ça ne t'arrivais jamais. T'es plutôt un adepte du sarcasme, mais là faut dire que tes nuits agitées t'empêchent de laisser la bonne humeur faire surface. Puis, il est trop tôt bordel. « Quand je suis parti, Leo ronflait toujours, vous êtes sûres qu'il vient ? » là encore, t'aimes charrier ton meilleur ami, même quand il n'est pas là. Ca te détend les nerfs.
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Chasses aux Sorcières : passé et présent (CHAPEAU ET BINOCLES)
Mer 18 Jan 2017 - 22:18
Chasses aux sorcières...
21.01.2017 • Cité de Londres • ft. chapeau && binocles
Je sais pas si c'était une bonne idée de se lancer dans ce plan juste avant la sortie chapeau && binocles. Je suis pas certain d'avoir bien joué niveau timing sur ce coup-là. Remarquez que je serai vite fixé, pour la peine. Je suis censé sortir avec Lucy, et Sera sera présente. On fera difficilement mieux pour voir sa réaction, mais j'ai un peu peur que ça gâche le plaisir de tout le monde, pour la peine.
Trop tard pour revenir en arrière, cela dit, et d'un côté, je me dis que c'est pas plus mal : les choses seront sans doute assez claires comme ça. Ca n'empêche que ce matin, j'ai pas vraiment eu besoin d'un réveil pour me tirer des bras de Morphée : il a pas vraiment beaucoup accepté ma présence cette nuit. Levé aux aurores, je suis parti courir histoire de me vider l'esprit avant de revenir prendre une douche brûlante et de déjeuner. Bon. Et maintenant, j'agis comment quand je rejoins les autres ?
Parce que c'est bien beau de "sortir avec Lucy pour de faux", mais pour la peine, c'est pas très évident à gérer, vu qu'on est pas vraiment ensemble en réalité. Je me suis arrêté derrière la porte de la salle en me demandant pendant un bon moment comment je devais la saluer, une fois que j'entrerai. Parce que clairement, on est partis pour jouer le jeu un minimum en permanence, histoire que ça reste crédible, mais je nous vois pas nous bécoter outre mesure non plus, je crois qu'on est tous les deux pas trop capables de ça. En tout cas, pour ce qui me concerne, l'idée n'est pas si plaisante qu'on pourrait l'imaginer.
Une inspiration profonde, comme pour me donner du courage - et à vrai dire, il en faut toujours un peu pour affronter l'attitude glaciale de la Lufkin à laquelle je pense à peu près en permanence - et j'ai rejoint mes petits camarades, un sourire aux lèvres plus ou moins sincère. Cette sortie, je l'attendais avec impatience à la base, un peu comme nous tous j'imagine, et si la situation n'est pas vraiment simple aujourd'hui, je suis quand même ravi de pouvoir participer à cette sortie, et terriblement curieux de ce que je vais pouvoir y découvrir. Un pull anthracite sur un t-shirt noir et une chemise à carreaux, les mains dans les poches d'un jean sombre, je traîne mes rangers jusqu'au point de rendez-vous, où Lucy, Sera et Kaelig sont déjà présents. Et je regrette de ne pas être arrivé plus tôt - avant la Lufkin, surtout - histoire de me mettre d'accord avec la Summerbee sur notre façon d'être aujourd'hui.
« Salut ! »
Je m'adresse à la cantonade, sans croiser le regard de Seraphina - et il vaut sans doute mieux pas - avant de m'approcher de ma prétendue petite-amie, sans pour autant passer le cap de trop de familiarités - comme quoi ça n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire.
« Bien dormi ? »
C'est à Lucy que je m'adresse finalement sur cette question, cherchant son regard - ce qui me permet aussi, et surtout, d'éviter les autres...
Trop tard pour revenir en arrière, cela dit, et d'un côté, je me dis que c'est pas plus mal : les choses seront sans doute assez claires comme ça. Ca n'empêche que ce matin, j'ai pas vraiment eu besoin d'un réveil pour me tirer des bras de Morphée : il a pas vraiment beaucoup accepté ma présence cette nuit. Levé aux aurores, je suis parti courir histoire de me vider l'esprit avant de revenir prendre une douche brûlante et de déjeuner. Bon. Et maintenant, j'agis comment quand je rejoins les autres ?
Parce que c'est bien beau de "sortir avec Lucy pour de faux", mais pour la peine, c'est pas très évident à gérer, vu qu'on est pas vraiment ensemble en réalité. Je me suis arrêté derrière la porte de la salle en me demandant pendant un bon moment comment je devais la saluer, une fois que j'entrerai. Parce que clairement, on est partis pour jouer le jeu un minimum en permanence, histoire que ça reste crédible, mais je nous vois pas nous bécoter outre mesure non plus, je crois qu'on est tous les deux pas trop capables de ça. En tout cas, pour ce qui me concerne, l'idée n'est pas si plaisante qu'on pourrait l'imaginer.
Une inspiration profonde, comme pour me donner du courage - et à vrai dire, il en faut toujours un peu pour affronter l'attitude glaciale de la Lufkin à laquelle je pense à peu près en permanence - et j'ai rejoint mes petits camarades, un sourire aux lèvres plus ou moins sincère. Cette sortie, je l'attendais avec impatience à la base, un peu comme nous tous j'imagine, et si la situation n'est pas vraiment simple aujourd'hui, je suis quand même ravi de pouvoir participer à cette sortie, et terriblement curieux de ce que je vais pouvoir y découvrir. Un pull anthracite sur un t-shirt noir et une chemise à carreaux, les mains dans les poches d'un jean sombre, je traîne mes rangers jusqu'au point de rendez-vous, où Lucy, Sera et Kaelig sont déjà présents. Et je regrette de ne pas être arrivé plus tôt - avant la Lufkin, surtout - histoire de me mettre d'accord avec la Summerbee sur notre façon d'être aujourd'hui.
« Salut ! »
Je m'adresse à la cantonade, sans croiser le regard de Seraphina - et il vaut sans doute mieux pas - avant de m'approcher de ma prétendue petite-amie, sans pour autant passer le cap de trop de familiarités - comme quoi ça n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire.
« Bien dormi ? »
C'est à Lucy que je m'adresse finalement sur cette question, cherchant son regard - ce qui me permet aussi, et surtout, d'éviter les autres...
– the best –
- InvitéInvité
Re: Chasses aux Sorcières : passé et présent (CHAPEAU ET BINOCLES)
Mer 8 Fév 2017 - 23:01
Cha Bi ...
Just like fire
Kael se lève mais Leo ne l’entend pas. Il répond aux nuages de ses rêves douillets, ronronne comme un chat dans sa couette, au chaud à l’abri d’une bulle de sommeil. Il s’était dit qu’un réveil ne servirait à rien, qu’il s’éveillerait en même temps que Kael. Echec !
Lorsque ses yeux s’ouvrent, il est seul dans la chambre. Il a la bouche pâteuse de ces nuits trop longues, de ces heures à somnoler qui fatiguent presque autant qu’elles permettent de récupérer. Il baille à s’en décrocher la mâchoire avant d’appeler son coloc. Silence en guise de réponse.
Deux secondes filent. La première lui permet de comprendre que Kael est déjà parti. La seconde, qu’il est en retard. La troisième, il remue toute sa chambre à la recherche d’un caleçon et son bordélisme légendaire ne l’aide en rien. Leo râle à voix haute, s’interroge sur pourquoi Kael est parti sans lui. Ah oui, ils n’ont jamais parlé de cette sortie. C’est Lucy, en le croisant dans les couloirs, qui l’a mis au courant de la venue de son meilleur ami. Manque de communication ? Oh, parlons plutôt d’oubli. Pour les choses importantes, ils savent délier leurs langues, ceux-là. Mais pour une sortie à Londres, ça ne les a pas trop perturbés, dirons-nous.
Habillé, il enfile son manteau, glisse des trucs dans un sac-à-dos qu’il envoie sur ses épaules. Un bonnet, pour cacher la tignasse mal coiffée qu’il a sur le crâne. Il passe devant le miroir, s’effraie lui-même, se mouille le visage pour rafraîchir sa bouille à peine sortie du monde de Morphée.
Il court, dans les couloirs. Il est seul, n’a à s’excuser auprès de personne. Il peut même déraper sur le sol quand il doit tourner à 90°. Un des fantômes du château lui lance un mot du fond d’un couloir, Leo ne cherche ni à comprendre ni à écouter. Les minutes défilent, il est bientôt l’heure. Le portoloin ne l’attendra pas ; ses collègues du club non plus. Alors, quand il ouvre la porte de la salle où ils se sont donnés rendez-vous, son bonnet mal ajusté sur sa tête, le souffle court, il est bienheureux de les voir.
-100% désolé, juste à temps.
Un regard insistant vers Kael, qui veut dire un truc du genre : « What ? mais Dude, t’as pas fait un bruit en te levant ! T’es sûr que t’avais un réveil au moins ? Ou que tu as dormi dans la chambre ? Cey trop la panique làààà. » Aussi long mais silencieux.
AVENGEDINCHAINS
hj ; désolée pour l'attente, si j'ai écrit des trucs un peu incohérents ou quoi, ajustez comme ça arrange. du love.
- InvitéInvité
Re: Chasses aux Sorcières : passé et présent (CHAPEAU ET BINOCLES)
Ven 17 Fév 2017 - 15:23
#ChapeauEtBinocles
Chasses aux Sorcières :
passé et présent
Tu attends dorénavant les autres, accompagné des Lufkin. Kael te menace de ne plus venir assister aux retrouvailles du groupe, ronchon qu'il est d'avoir été tiré du lit aussi tôt. Bébé Kael est de mauvaise humeur, dis moi..., tu lui glisses sans te départir du sourire que tu as eu en voyant son t-shirt, puis tu lui tires une mèche de cheveux. Ça lui apprendre à dire qu'il va vous quitter !
Séra te demande ensuite si tu as bien pensé à prendre les billets. Cela te vexerait presque, si tu ne savais pas que ton amie aime s'assurer que tout se déroule selon les plans. Tu sors les billets de ton sac, comme pour lui montrer qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter.
- Je les ai, pas d'affolement ! Tu les distribues à Kael et Séra, alors que tu reçois un téléphone moldu en échange. Tu en as déjà un dont tu te sers uniquement quand tu es à Pompey, mais c'est vrai qu'en vous rendant à Londres, ils pourraient vous être utiles. Tu salues l'initiative de Séra d'un sourire, tandis qu'un quatrième membre vous rejoint. Il s'agit d'Adrian. Récemment, vous avez décidé de sortir ensemble. Toi, tu t'en fiches pas mal d'avec qui tu t'affiches, tu as déjà fait pire. Une sorte d'accord a été passé entre vous : vous sortez ensemble afin de mettre les nerfs à des personnes qui vous intéressent réellement. Tu doutes que ça fonctionne, pour ta part, mais tu te dis que ne pas tenter serait peut-être une bêtise. Il vous salue puis se rapproche de toi, te demandant si tu as bien dormi. Tu lui adresses un sourire en ajustant le col de son pull. Geste qui n'est certes pas habituel entre vous, et qui devrait mettre la puce à l'oreille des autres. Il faut bien que les ragots partent de quelque part, pour atteindre les personnes visées.
- Mieux que d'autres, tu lui réponds, tirant la langue à Kael. Tu lui remets ensuite son billet d'entrée, puis jette un coup d'oeil à ta montre. Plus que quelques minutes..., tu dis, un peu nerveuse, en voyant qu'une tête manque à l'appel. Je lui ai parlé de la visite et il avait l'air de dire qu'il viendrait, tu réponds à Kael, qui vous demande si vous êtes sûrs que Leo fera partie de l'excursion. Justement, celui-ci finit par débouler, le bonnet de travers et le torse en feu de par sa course. Ah ! Quand on parle du loup ! Tu accueilles le blond d'un grand sourire. Tu es contente, chacun a fait le déplacement, et les huit heures ne vont pas tarder à sonner. Tu lui remets son billet, et Séra un téléphone.
$ Vous êtes prêts ?, tu leur demandes alors, tandis que les secondes avancent. Chacun y va de son hochement de tête et lorsque l'heure résonne dans tout le château, vous avez déjà disparu dans un éclair de lumière.
Des bruits de trafic te parviennent aux oreilles et tu sens un vent nouveau balayer tes cheveux. Tu es tombée au milieu de buissons, la couverture non loin de toi, tes camarades également dispersés. Tu es un peu nauséeuse à cause du voyage, mais tu te reprends vite, te relevant pour distinguer où vous êtes. Russell Square. Un parc qui se trouve non loin du British Museum, où un passage vous permettra d'accéder à l'exposition sorcière. Tu t'époussettes un peu, sortant du couvert des arbres qui ont empêché aux moldus de vous voir débarquer. Tu vérifies que tout le monde va bien, puis vous vous mettez en route vers le musée.
- InvitéInvité
Re: Chasses aux Sorcières : passé et présent (CHAPEAU ET BINOCLES)
Mer 22 Fév 2017 - 9:31
21/01 ¤ Chasses aux sorcières: passé et présent
Tu as presque espéré qu’il ne viendrait pas. Presque Mais tu ne l’admettras jamais à voix haute. Surtout pas face à lui. Tu le regardes un instant, tandis qu’il entre dans l’endroit où vous aviez rendez-vous pour vous rendre à Londres. Mais lui, il ne te regarde pas. Il n’a d’yeux que pour Lucy dont il se rapproche. Quoi ? Tu écarquilles les yeux avant de détourner le regard pour leur laisser de l’intimité. C’est quoi ce bordel ? Et Alphonse ? Et… Et toi ? Pas plus tard que quoi… Une semaine plus tôt, Adrian te disait que c’était toi qu’il voulait, et maintenant, il flirtait avec Lucy ? Tu serres le poing qui tient l’argent moldu, te mordant l’intérieur de la lèvre alors que tu sens une envie de pleurer monter. Tu la ravales, cependant. Tu ne veux montrer à personne que tu es touchée par ces gestes qui, pour n’importe qui d’autre pourront sembler parfaitement innocents. Tu te demandes, l’espace d’un instant, comment aurait réagi ton frère devant cette même scène. S’il aurait cassé la gueule d’Adrian, ou laissé faire, avant de te dire que non… Après avoir couché avec Phaedra, il n’a pas son mot à dire. Lucy a raison d’aller voir ailleurs. Mais bon sang… Pourquoi… LUI ! De nouveau, l’émotion manque de se lire sur ton visage, mais tu t’efforces de revenir à l’essentiel, et à ta distribution de téléphones et d’argent moldus qui passe forcément par lui. « Tiens. » fais-tu un peu brusquement en lui fourrant les deux dans les mains sans essayer de le regarder dans les yeux. D’un seul coup, tu es très pressée que le dernier membre du groupe n’arrive. En attendant, tu te rapproches de ton ami bleu : Kael, laissant le nouveau petit couple à ses affaires. « J’aurais dû mettre le même sweet que toi… » lui glisses-tu en désignant l’inscription sur le sien. Parce que tu sens que tu risques fort de l’être toute la journée, d’autant que, bien malgré toi, ton regard se porte à nouveau sur ton amie et Adrian.
Enfin, Leopold arrive, mettant fin à ton supplice. Tu sais déjà que tu ne resteras pas avec Lucy pendant la visite, sauf si Adrian s’éloigne d’elle. Mais tu n’as pas envie de les voir marcher main dans la main. Ton pauvre cœur ne résisterait pas. Encore une fois, tu repenses à ta conversation avec Charlie, à ce que tu lui as dit, comme quoi tu ne ressentais rien pour lui. Que non, tu ne voulais pas sortir avec lui. Si la première affirmation était fausse, la deuxième n’en est que plus vraie maintenant. Et, si Ophé n’était pas du genre à nier ses sentiments pour Kael – parce que tu sais que oui, elle ressent quelque chose pour lui – tu t’agripperais au jeune homme en faisant mine de le séduire. Même si tu te demandes si tu ne vas pas finir par t’agripper à lui simplement pour ne pas tomber, en fait… En parlant d’Ophélia, tu repenses à ce qu’elle t’a sorti hier. Si elle pouvait sortir avec lui, et à la réponse que tu lui as faite : bien sûr, pas de soucis, je m’en fous… Ahem… Ouais. Mensonge. Le voir là avec Lucy en est la preuve.
Vous vous rapprochez du portoloin, toi entre Kael et Leopold – le plus loin possible des deux amoureux – que vous attrapez tous en même temps. Une distorsion de temps plus tard, vous vous retrouvez dans les bruits du trafic londoniens. Tu secoues tes épaules, détestant toujours autant ce mode de transport. Tu aurais largement préféré passer par une cheminée, même si cela voulait dire arriver couverte de suie, ou ne pas savoir exactement où vous arriveriez. Mais bon… Au moins, vous êtes en un seul morceau, c’est l’essentiel. Comme la Summerbee, tu t’époussettes en sortant des arbres avant de poser la question qui scellera le reste de ta journée : « On se sépare pour visiter le musée, ou on reste tous ensemble ? »