- InvitéInvité
i've got questions haunting me ♦ Iain
Mer 27 Sep 2017 - 15:57
ghosts
iain & elena
Let the beat carry your tears baby, I was never yours, you were totally mine.
T’ouvrais la porte ; ça craquait, ça grinçait, tu frissonnais, c’était atroce. Lentement, tu esquissais quelques pas, à moitié dénudée, une chemise trop longue seule barrière de ton intimité. Pas un seul instant tu ne te laissais effleurer par l’idée ô combien dramatique que tu aurais soudainement pu faire face à un autre étudiant, ou pire, à un autre professeur. Mais le fait demeurait ; tu avais soif, Elena, si soif après cette séance d’ébats. Ç’avait été intense, tu ne dirais pas le contraire ; ça l’était toujours avec Iain. Il était porté sur la boisson, personne ne l’ignorait, surtout pas toi, mais vraisemblablement ça ne l’empêchait pas d’être un amant extraordinaire. Que dirait Elio s’il te voyait, tiens ? Tu chassais cette pensée d’un coup de main dans les airs ; ne jamais avoir cette folie de prendre conscience de ce que tu faisais. Tu te plaisais dans cette situation, cela suffisait amplement, n’est-ce pas ?
Les temps s’étaient considérablement rafraîchis, ces derniers temps. T’avais froid, tu ne cessais pas de baisser le tissu, qui avait la fâcheuse manie de remonter au-dessus de tes jambes. Campbell te l’aurait fait remarquer à coup sûr, avec en prime une remarque salace ; il avait un réel don pour celles-ci. Tu portais le verre d’eau à ta bouche ; dans ta gorge, la sécheresse s’apaisa. Tu inspirais.
Cela pouvait figurer être une séquence de ta vie assez étrange ; dénudée, les côtes et le cœur exposés, dans l’appartement d’un homme qui se voulait supérieur dans une hiérarchie supposée, et qui n’avait cependant tout simplement aucune autorité sur toi ; non, c’était ton quotidien. Tu aimais les profs d’Hungcalf, ils étaient tous si attirants, non ? Ce côté relation interdite savait éveiller tous tes sens, et Iain était fabuleux dans son rôle -bien qu’un peu collant ces derniers temps.
En immersion, plongée dans tes pensées si impures et si sages à la fois, redessinant son corps dans ta tête, te rappelant de chaque toucher, de chaque souffle, de chaque baiser, tu n’entendis pas même la porte s’ouvrir derrière toi ; et pourtant, elle était bien trop bruyante. Des mains vinrent se poser sur tes hanches ; sursautant de surprise, tu renversa le verre. Explosant par terre, des milliers de petits miroirs autour de vos pieds nus, tu soupira. « Putain, Iain... » Son prénom sonnait comme un bonbon dans ta bouche ; tu avais, malgré tes fréquentations, conserver un léger accent, qui se manifestait, comme une ombre, sur certaines syllabes. Iain, tu le prononçais « Ian », avec une jolie envolée lyrique au A. Il te taquinait beaucoup là-dessus, mais tu sais que c’est juste irrésistible.
« C’est malin… Tu m’as effrayé. » Dévoiler l’évidence, comme s’il n’avait pas compris. Un regard courroucé, pour peu tu ferais vraiment peur. Tu cherches dans tes poches ta baguette, avant de te rappeler qu’il n’y a pas de poches sur cette chemise d’homme un peu trop grande pour toi. Tu flottes dedans, de la même façon qu’il serait trop serré dans une de tes robes. Cette pensée t’arrache un sourire contrit. « Et je n’ai même pas ma baguette… Comment veux-tu que je répare ça ?! » Tu essaies de te frayer un chemin, poussant quelques morceaux de verres, plus loin. « Aïe ! » Un bout plus long que les autres t’a coupé. Ça saigne, et le liquide carmin rejoint les débris, au sol. « T’es vraiment un champion, mio vecchio principe di alcol... » Parfois l’italien revient ainsi dans tes paroles ; tu fais face alors à des visages hébétés, avant de te rendre compte de ton « erreur ». Mais Iain sait ce que cela veut dire, il sait qu’il est ton vieux prince de l’alcool, que c’est un surnom affectif et pas du tout moqueur.
Tu te retournes vers lui, sa chemise sur ton dos nu et pâle, et tu sais, tu vois, qu’il est bien trop proche de toi à cet instant. Mais -par la faute du verre ou par la grâce de tes pensées-, tu ne t’éloignes pas. Il a la peau chaude, c’est agréable et ça t’éloigne du froid qui frotte ta peau et te rend aigrie. Tu lèves les yeux vers les siens. « Et on fait quoi maintenant, gros malin ? »
Les temps s’étaient considérablement rafraîchis, ces derniers temps. T’avais froid, tu ne cessais pas de baisser le tissu, qui avait la fâcheuse manie de remonter au-dessus de tes jambes. Campbell te l’aurait fait remarquer à coup sûr, avec en prime une remarque salace ; il avait un réel don pour celles-ci. Tu portais le verre d’eau à ta bouche ; dans ta gorge, la sécheresse s’apaisa. Tu inspirais.
Cela pouvait figurer être une séquence de ta vie assez étrange ; dénudée, les côtes et le cœur exposés, dans l’appartement d’un homme qui se voulait supérieur dans une hiérarchie supposée, et qui n’avait cependant tout simplement aucune autorité sur toi ; non, c’était ton quotidien. Tu aimais les profs d’Hungcalf, ils étaient tous si attirants, non ? Ce côté relation interdite savait éveiller tous tes sens, et Iain était fabuleux dans son rôle -bien qu’un peu collant ces derniers temps.
En immersion, plongée dans tes pensées si impures et si sages à la fois, redessinant son corps dans ta tête, te rappelant de chaque toucher, de chaque souffle, de chaque baiser, tu n’entendis pas même la porte s’ouvrir derrière toi ; et pourtant, elle était bien trop bruyante. Des mains vinrent se poser sur tes hanches ; sursautant de surprise, tu renversa le verre. Explosant par terre, des milliers de petits miroirs autour de vos pieds nus, tu soupira. « Putain, Iain... » Son prénom sonnait comme un bonbon dans ta bouche ; tu avais, malgré tes fréquentations, conserver un léger accent, qui se manifestait, comme une ombre, sur certaines syllabes. Iain, tu le prononçais « Ian », avec une jolie envolée lyrique au A. Il te taquinait beaucoup là-dessus, mais tu sais que c’est juste irrésistible.
« C’est malin… Tu m’as effrayé. » Dévoiler l’évidence, comme s’il n’avait pas compris. Un regard courroucé, pour peu tu ferais vraiment peur. Tu cherches dans tes poches ta baguette, avant de te rappeler qu’il n’y a pas de poches sur cette chemise d’homme un peu trop grande pour toi. Tu flottes dedans, de la même façon qu’il serait trop serré dans une de tes robes. Cette pensée t’arrache un sourire contrit. « Et je n’ai même pas ma baguette… Comment veux-tu que je répare ça ?! » Tu essaies de te frayer un chemin, poussant quelques morceaux de verres, plus loin. « Aïe ! » Un bout plus long que les autres t’a coupé. Ça saigne, et le liquide carmin rejoint les débris, au sol. « T’es vraiment un champion, mio vecchio principe di alcol... » Parfois l’italien revient ainsi dans tes paroles ; tu fais face alors à des visages hébétés, avant de te rendre compte de ton « erreur ». Mais Iain sait ce que cela veut dire, il sait qu’il est ton vieux prince de l’alcool, que c’est un surnom affectif et pas du tout moqueur.
Tu te retournes vers lui, sa chemise sur ton dos nu et pâle, et tu sais, tu vois, qu’il est bien trop proche de toi à cet instant. Mais -par la faute du verre ou par la grâce de tes pensées-, tu ne t’éloignes pas. Il a la peau chaude, c’est agréable et ça t’éloigne du froid qui frotte ta peau et te rend aigrie. Tu lèves les yeux vers les siens. « Et on fait quoi maintenant, gros malin ? »
(c) DΛNDELION
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Re: i've got questions haunting me ♦ Iain
Ven 29 Sep 2017 - 15:38
I'VE GOT QUESTIONS HAUNTING ME. ELIAIN |
Tu la regardes d'un œil à demi-ouvert, s'éloigner de la pièce, les jambes nues, à peine habillée. Tu esquisses un léger sourire en la voyant passer l'encadrement de la porte. À présent seul dans ce lit qui a vu passer plus de personnes que tu ne pourrais compter, tu t'étires dans les draps froissés. Tu repasses quelques-unes des dernières minutes avant qu'elle ne quitte le lit. Tes mains sur ses hanches, son dos cambré, ses cheveux qui tombent en cascade sur sa poitrine. Tu attrapes le paquet de cigarettes sur ta table de chevet et glisse l'une d'entre elles entre tes lèvres. La flamme du briquet allume le tabac et tu inspires profondément la fumée qui s'engouffre dans tes poumons. Rien de mieux que la nicotine après une séance comme celle-ci.
Tu te mouves dans les draps blancs avec une flemme assez incroyable, la clope toujours vissée à la bouche. Tu attrapes le jean qui traîne au pied du lit et l'enfile. Tu comptes rejoindre la belle dans la pièce d'à côté, ton bureau. C'est une situation comique quand tu y penses. La table, les chaises, les canapés dans lesquels tu reçois nombre de tes élèves. Tout ce mobilier a été témoin de nombres de vos galipettes. Et parfois, en rendez-vous, ça t'amuse de te dire que les personnes assises sur ce même fauteuil n'ont conscience de rien.
Tu passes l'encadrement de la porte. Elle est là, se servant un verre d'eau bien mérité. Tu ne peux t'empêcher de ta glisser derrière elle, de toucher encore une fois sa peau veloutée. Et étonnement, ça la surprend. Le verre se brisa en percutant le parquet. Tu ris, tu te moques un peu. "Je te fais tant d'effet que ça ?" La belle italienne te maudit quelque peu. Tout en restant dos à toi, elle essaye de passer entre les bouts de verre, mais sans grande réussite. Tu continues de caresser ses hanches, tout en te frayant un passage dans le cou de la demoiselle que tu parsèmes de baisers, ta cigarette se consumant peu à peu entre tes doigts, ajoutant de la cendre au sang et aux éclats de verre. Tu souris quand elle t'appelle par ce surnom qu'elle aime te donner. Un surnom qui te va comme un gant, et que tu apprécies entendre sortir de ses lèvres à elle.
Elle se retourne enfin vers toi. Tu peux admirer ces magnifiques perles bleues qui lui servent d'iris. Son visage encore si candide et pourtant, elle fait plus femmes que toutes tes étudiantes. Elle est ton petit secret, ton interdit. "Et on fait quoi maintenant, gros malin ?" Tu arbores une mine faussement soucieuse en tirant sur le peu de cigarette qu'il te reste. Tu souffles la fumée sur le côté. Tu écrases ton mégot sur le cendrier juste derrière la jeune fille avant de la soulever, plaçant tes bras sous ses cuisses. Tu évites consciencieusement les bouts de verres et vous sors de cette mosaïque aiguisée. Tu la déposes sur le canapé à côté du bureau, et te diriges vers le minibar, en face. Tu attrapes agilement la bouteille de whisky et tu verses un peu du contenu dans un verre. L'alcool brûle légèrement ton gosier quand tu l'avales, mais tu aimes cette sensation. Tu regardes la magnifique déesse sur le canapé en velours vert. Même avec ta vieille chemise sur le dos, elle est tout simplement sublime.
"T'as pas cours toi ?" Un sourire narquois étire tes lèvres, tout en portant le verre à ces dernières. Tu jettes un coup d'œil sur ton bureau, quelques copies en vrac que tu devrais corriger, des vieilles bouteilles vides que tu devrais jeter. En fait, tes appartements, c'est un vrai foutoir. Tu attrapes quelques copies, toujours adossé au minibar. Tu les regardes avec une attention presque sincère, tout en sirotant ton whisky. Des noms et des milliers de mots. Et mon dieu que tu as la flemme. Si tu pouvais rester toute la journée au lit avec cette fille qui te rend dingue. Tu lèves tes yeux des copies pour la regarder encore une fois. "En fait, t'es tellement folle de moi que tu veux même plus partir, c'est ça ?" Tu souris. C'est bizarre, mais avec elle, ces sourires, c'est sincère. Presque sincère. Tu ne sais pas vraiment. Cette fille te hante. Tu ne t'attaches pas Iain, ou rarement, mais elle, c'est presque différent. Loin de toi des idées de construction de famille ou de relation stable et saine hein, mais tu sais pas. L'idée qu'elle s'éloigne de toi de rend un petit peu malade. Et tu sais pourtant que c'est l'essence même d'Elena d'être libre comme elle est. Et c'est aussi comme ça que tu es fait. Alors pourquoi ton cœur s'attacherait presque à cette étudiante. Parce que l'interdit, le frisson. Elle te fait te sentir en vie quand tout va mal, quand l'alcool te ronge. Elle est là et tu respires à nouveau, tu sors un peu la tête de l'eau. Tu la regardes, le whisky imbibant tes lèvres, intense moment. Et puis tu souris à nouveau, mais cette fois, un poil plus ironiquement. "Va t'habiller ou c'est moi qui risque de plus pouvoir te laisser partir d'ici quelques secondes."
EXORDIUM.
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Re: i've got questions haunting me ♦ Iain
Ven 29 Sep 2017 - 18:19
ghosts
iain & elena
Let the beat carry your tears baby, I was never yours, you were totally mine.
Ton alcoolique d’amant fait une remarque, ton inconscient te dit de rire mais tu le regardes, air désespéré et maussade. Il vient de se manger un superbe vent, n’est-ce pas ? La fumée de sa cigarette vient se nicher au creux de tes narines, et soudain, tu ressens l’envie de fumer. Tu as un fervent désir de le gifler -tu n’avais même pas pensé à la cigarette en te relevant ! Il écrase son mégot dans un cendrier -il n’y a que ça dans cet appartement, t’ai-tu dis. Sans crier gare, tu sens tes pieds quitter le sol, les bras de Iain t’encercler. Sa peau te brûle tant elle est torride ; ta chemise remonte ostensiblement, tu la descends de quelques doigts.
Princesse, ton cavalier te dépose sur son canapé -de velours vert, une couleur que tu n’aimes pas beaucoup sur les meubles. Tu soupires… Puis ris. « Hahaha, Iain, tu t’ai pris pour Lancelot ? » T’as un rire cristallin, mais un peu gêné cette fois. Il a le don de te mettre à la fois mal à l’aise et tout à fait allègre. Il te sourit -le professeur est beau, tu ne trouves pas ? L’alcool a certes laissé quelques traces sur lui, mais il a l’énergie d’un vingtenaire, et ce n’est pas pour te déplaire. Lentement, tu allonges tes jambes, position sensuelle, tu n’es ni couchée ni assise. Un véritable croquis, et tu sais qu’il te croquera, tôt ou tard. Tu sais également que Iain a le don d’assouvir ses plus profonds desseins, et ça renforce l’affection -tu as vraiment pensé ça ?- que tu lui voues.
Il a cette manie de l’alcool, et même s’il n’est qu’onze heures du matin, ton chevalier te quitte, se dirigeant vers son minibar. Un verre de l’alcool et quelques mouvements aussi graciles que ceux d’un pachyderme, il s’assoit. Des copies face à lui, il semble se plonger dedans. « Hé, je suis là, hein… Tu pourras largement corriger tes copies plus tard. » Tu sais que tu l’agaces en disant ça, mais il ne réagit même pas, n’ayant probablement pas entendu. Tu secoues la tête dans le vide, encore. Soudainement, Lancelot lève les yeux sur toi, te contemplant quelques secondes. Sa bouche s’ouvre, et tu l’écoutes, à moitié intéressée. Une petite pique. Elle t’amuse. Tu choisis de ne pas répondre.
« En fait, t'es tellement folle de moi que tu veux même plus partir, c'est ça ? » Tu lui fais signe que oui. Tout ce qu’il y a de plus ironique. Tu choisis de profiter de cette perche tendue pour lui lancer, toi aussi, une pique. « Si, j’ai cours en plus… Sortilèges avec il torrido professore Westergraad. » Tu sais qu’il déteste la simple idée que tu ailles voir ailleurs, qu’il pense peut-être te suffire. Si seulement il savait que tu as vu plus de draps dans ta vie, qu’une prude lavandière n’en verra jamais. Tu te dis que tes mots seront un marteau, et tu en profites pour enfoncer le clou. « J’espère que lui aussi aura une chemise trop grande... » Tes mots font mouche, rangée de flèches qui se plantent une à une dans le cœur de ton adversaire. En revanche, ici, tu partageais il y a encore quelques minutes l’extase avec le professeur… Tu vois qu’il tique, tu le sens ; tu es heureuse de ça, non ? C’est précisément l’effet que tu recherchais, Elena ?
De l’ironie, encore. Tu soupires. « J’ai vraiment pas très envie d’aller m’habiller maintenant. Tu comprends, ça implique me lever et je viens de me réveiller d’une nuit plutôt remplie, alors j’ai bien besoin de me reposer encore un peu. » Tu prends le compliment que Iain t’a adressé, même s’il l’a bien caché ; tu es irrésistible, tentatrice, folle, impérieuse, féline, violente, ensorcelante, et encore tant d’autres termes. Nouveau clou, nouveau coup de marteau ; tu remontes lentement de quelques doigts le tissu de ta chemise, qui s’arrête maintenant à une dizaine de centimètres de tes hanches. Tu sais que Campbell est juste fou de chaque parcelle de ta peau, tu aimes en profiter. Goulûment, tu savoures chacun de tes mots. « Tu veux toujours que je parte ? » Minois innocent. Tu es le pire des démons en robe blanche, Elena, et tu adores en profiter. De ta main, tu lui envoies un baiser qui se perd dans les vapeurs de nicotine d’un bureau que tu ne connais que trop bien maintenant.
Princesse, ton cavalier te dépose sur son canapé -de velours vert, une couleur que tu n’aimes pas beaucoup sur les meubles. Tu soupires… Puis ris. « Hahaha, Iain, tu t’ai pris pour Lancelot ? » T’as un rire cristallin, mais un peu gêné cette fois. Il a le don de te mettre à la fois mal à l’aise et tout à fait allègre. Il te sourit -le professeur est beau, tu ne trouves pas ? L’alcool a certes laissé quelques traces sur lui, mais il a l’énergie d’un vingtenaire, et ce n’est pas pour te déplaire. Lentement, tu allonges tes jambes, position sensuelle, tu n’es ni couchée ni assise. Un véritable croquis, et tu sais qu’il te croquera, tôt ou tard. Tu sais également que Iain a le don d’assouvir ses plus profonds desseins, et ça renforce l’affection -tu as vraiment pensé ça ?- que tu lui voues.
Il a cette manie de l’alcool, et même s’il n’est qu’onze heures du matin, ton chevalier te quitte, se dirigeant vers son minibar. Un verre de l’alcool et quelques mouvements aussi graciles que ceux d’un pachyderme, il s’assoit. Des copies face à lui, il semble se plonger dedans. « Hé, je suis là, hein… Tu pourras largement corriger tes copies plus tard. » Tu sais que tu l’agaces en disant ça, mais il ne réagit même pas, n’ayant probablement pas entendu. Tu secoues la tête dans le vide, encore. Soudainement, Lancelot lève les yeux sur toi, te contemplant quelques secondes. Sa bouche s’ouvre, et tu l’écoutes, à moitié intéressée. Une petite pique. Elle t’amuse. Tu choisis de ne pas répondre.
« En fait, t'es tellement folle de moi que tu veux même plus partir, c'est ça ? » Tu lui fais signe que oui. Tout ce qu’il y a de plus ironique. Tu choisis de profiter de cette perche tendue pour lui lancer, toi aussi, une pique. « Si, j’ai cours en plus… Sortilèges avec il torrido professore Westergraad. » Tu sais qu’il déteste la simple idée que tu ailles voir ailleurs, qu’il pense peut-être te suffire. Si seulement il savait que tu as vu plus de draps dans ta vie, qu’une prude lavandière n’en verra jamais. Tu te dis que tes mots seront un marteau, et tu en profites pour enfoncer le clou. « J’espère que lui aussi aura une chemise trop grande... » Tes mots font mouche, rangée de flèches qui se plantent une à une dans le cœur de ton adversaire. En revanche, ici, tu partageais il y a encore quelques minutes l’extase avec le professeur… Tu vois qu’il tique, tu le sens ; tu es heureuse de ça, non ? C’est précisément l’effet que tu recherchais, Elena ?
De l’ironie, encore. Tu soupires. « J’ai vraiment pas très envie d’aller m’habiller maintenant. Tu comprends, ça implique me lever et je viens de me réveiller d’une nuit plutôt remplie, alors j’ai bien besoin de me reposer encore un peu. » Tu prends le compliment que Iain t’a adressé, même s’il l’a bien caché ; tu es irrésistible, tentatrice, folle, impérieuse, féline, violente, ensorcelante, et encore tant d’autres termes. Nouveau clou, nouveau coup de marteau ; tu remontes lentement de quelques doigts le tissu de ta chemise, qui s’arrête maintenant à une dizaine de centimètres de tes hanches. Tu sais que Campbell est juste fou de chaque parcelle de ta peau, tu aimes en profiter. Goulûment, tu savoures chacun de tes mots. « Tu veux toujours que je parte ? » Minois innocent. Tu es le pire des démons en robe blanche, Elena, et tu adores en profiter. De ta main, tu lui envoies un baiser qui se perd dans les vapeurs de nicotine d’un bureau que tu ne connais que trop bien maintenant.
(c) DΛNDELION
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Re: i've got questions haunting me ♦ Iain
Sam 7 Oct 2017 - 17:22
I'VE GOT QUESTIONS HAUNTING ME. ELIAIN |
"Si, j’ai cours en plus… Sortilèges avec il torrido professore Westergraad." Tes jointures se crispent sur le verre. Elle sait très bien la haine -oui on pourrait presque appeler ce sentiment qui te bouffe comme ça- que tu portes à ce m'as-tu-vu de professeur. Celui qui fait tomber toutes les filles dans ses draps. Et tu aimerais, qu'Elena, au moins elle, n'y succombe pas. Mais tu te voiles la face Campbell. S'il y a bien une personne qui se jetterait sans plus d'explications qu'un regard dans les draps de Westergraad, c'est elle. La sauvage Elena. Tu aimerais qu'elle t'appartienne, qu'elle ne regarde pas les autres. Mais c'est peine perdue. Tu ravales ta fierté avec amertume, la faisant glisser avec une autre gorgée de whisky. Mais tu sais très bien que c'est un sentiment qui va rester. Même avec tout l'alcool que tu ingères, t'auras toujours ces dents qui se serrent quand tu la verras au bras d'un autre homme, ou d'une autre femme. De n'importe qui. Possessif ? Tu l'as jamais été. Et pourtant ne serait-ce pas ce qui est en train d'arriver ?
Installée comme un modèle de dessin, aussi désirable qu'Aphrodite elle-même, tu rêves de passer ta journée avec elle, dans les draps chiffonnés, sur le bureau, dans ce canapé, accompagnés de tes deux autres amantes préférées : Alcool et Tabac. Tu résistes tant bien que mal pour ne pas succomber à sa peau parfaite et à ce regard si envoûtant. Mais ta fierté est trop vive, mal placée. Tu poses ton verre, ainsi que les copies sur le bureau, t'approches avec un air faussement intéressé par les charmes qu'elle te présente. Une de tes mains se pose sur sa hanche tandis que l'autre attrape son menton délicatement. Tu l'embrasses. Un baiser au goût de nicotine. Un baiser de l'interdit, de l'envie, de la passion. Un baiser amer. Tu te recules délicatement, ne laissant que quelques centimètres entre vos deux visages. Tu sens son souffle caresser tes joues. "Westergraad va t'attendre." Les lèvres étirées par un rictus, les paroles chuchotées, mais on sent dans ta voix, cette pique qui t'a atteint plus que ce que tu ne pensais. Tu plonges ton regard dans le sien, ta main glisse lentement plus haut sur sa hanche, remonte sur les côtes. L'intensité du moment, cette part de malaise qui te transcende. Une chaleur dans ton ventre, le désir. Oui, tu la désires plus que de raison. Et ça te dévore de l'intérieur. Elle te hante, t'obsède. Quand tu la vois dans les couloirs, tu rêves de choses que les plus prudes ne pourraient imaginer. Bien sûr que non, tu ne veux pas qu'elle quitte cette pièce, jamais ô grand jamais. Mais il ne faut pas laisser transparaître tes émotions. Tu savais dans quoi tu t'enfonçais en entretenant cette relation avec la sulfureuse Italienne. Tu le savais et tu y as plongé tête baissée en te disant que tout allait bien se passer. Tu t'es trompé.
Tu te détaches délicatement de son emprise, un sourire entendu sur les lèvres. "Je ne voudrais pas que tes notes baissent à cause de moi voyons." Ironie quand tu nous tiens. Certainement une de tes seules défenses face au monde qui t'en fait voir de toutes les couleurs. Tu attrapes une chemise noire qui traîne sur une chaise, vestige de vêtements brusquement arrachés dans le feu de l'action. Tu l'attaches doucement, délicatement, bouton par bouton, en essayant de ne pas regarder la déesse qui trône sur ton canapé. "Tu reviens ce soir, ou tu es déjà prise ?" Tu espères au fond de toi qu'elle ne l'est pas. Et si elle l'est, tu irais tout simplement noyer ta dignité, comme toujours. Comme d'habitude. Tu jettes un coup d'œil sur les bouts de verre étalés par terre. Tu devrais ramasser ça, mais tu n'as pas vraiment la foi. Ils resteront un petit moment avant que tu ne décides de nettoyer ce bazar. "C'est pas que tu vas me manquer, mais il va falloir que je me trouve une autre occupation." Ce rictus sarcastique qui te caractérise si bien. Ces petites piques qui se transforme en poignard. Et pourtant, tu n'auras pas d'autres occupations qu'elle. Prisonnier de ses charmes, esclave de ses envies, tu te complais dans ta dépendance, et dieu sait que ça te perdra.
Et puis tu tiques un peu. Un flash, un bref souvenir de sa filière. "Tu as Callie en cours, non ?" Tu sais très bien où ce sujet peut te mener. Hypothétique discorde. Mais tu veux savoir si ton amante libérée et celle qui te hais pour toutes tes erreurs se côtoient. Ce qu'Elena pense.
EXORDIUM.
- InvitéInvité
Re: i've got questions haunting me ♦ Iain
Sam 7 Oct 2017 - 17:52
ghosts
iain & elena
Let the beat carry your tears baby, I was never yours, you were totally mine.
Sniper dénudé en embuscade, tu restes lascive sur le velours bleuté. Le professeur s’est métamorphosé en quelqu’un de brusquement sinistre, sombre. Il t’impressionnerait presque, mais tu résistes, parce que personne ne t’a jamais fait peur. Il vient se lover à tes côtés, d’une de ses mains il saisit ton visage -t’as un peu mal, il y va fort, mais tu dis rien, tu veux qu’il comprenne que tu lui seras toujours supérieure- et il t’embrasse. Puis il interrompt votre baiser, te glisse ses mots à l’oreille, avec un ton assassin qui te traduit toute sa frustration, combien il a été blessé par tes mots. Tu te sentirais presque coupable dans l’instant, mais tu gardes cet air fier sur ton visage, ravagée par le dépit. « Tu as raison. Les coucheries n’attendent pas, je vais y aller. » Tu te lèves. Ses mains se baladent sur ton corps, t’arrêtent. Tu brûles d’envie de retourner dans son lit avec lui, de découvrir une autre souplesse, d’humer son odeur contre ton corps, de le sentir vibrer contre tes côtes. Ses mots sont durs, cependant, et il est froid. Tu écartes ses mains avec relâchement, tu plantes ton regard dans le sien en lui faisant comprendre qu’il regrettera de s’être comporté comme un crétin. Tu te lèves, traverses la pièce avec cette élégance qui t’est naturelle, et tu vas dans sa chambre. Là, tu récupères une des robes que tu avais laissée ici. Elle est courte, blanche, avec quelques étoiles dorées ici et là. Tu prends tes escarpins en velours blanc. Tu ouvres la porte à nouveau, prête à tirer de nouveau quelques balles en plein cœur.
« Et pour répondre à ta question, oui, j’ai Callie en cours. C’est une excellente prof, elle. Aucun doute qu’elle a une éthique parfaite et ne s’envoie pas en l’air en étant complètement bourrée tous les soirs. » Tu as fini. Tu te diriges vers la porte, en te disant qu’il n’a pas intérêt à t’arrêter, que tu es prête à exploser et que ça lui fera plus mal qu’autre chose, finalement.
Il n’a pas bougé, marmonnant quelques mots. Soudain, il se retourne, t’aperçoit, et te pose une question. T’as envie de le blesser, réellement, de lui faire bien mal. Tu sais aussi comment faire. « Je ne pense pas, non. T’as déjà l’air bien ivre, et non ho mai voluto les vieux plein d’alcool. Ne t’en fais pas pour mes notes, j’ai pas pris métamorphose pour éviter le con qui s’en occupe, donc je comprends plutôt bien les cours. » Tu prends ta montre de luxe -un cadeau d’Othello, tu t’en souviens encore-, l’enfile à ton bras, lui tournant le dos. Il te relance une pique, une nouvelle fois. Tu continues de faire face à l’opposé de la pièce, lui infligeant ainsi totalement le fait que tu te fiches de lui, qu’il n’est qu’un amant de plus. « Je t’aurais presque proposé de m’accompagner ce soir, mais je doute que tu apprécierais dîner avec Alan… Si ? Et si je devais annuler ce dîner, ce serait pour aller dans un bar, trouver quelqu’un qui me fera dignement apprécier une nuit... » Tu as la lame en main, tu sais que tu peux l’enfoncer plus loin, le transpercer littéralement une nouvelle fois, le faire souffrir. « Et si tu venais avec moi, on te prendrait pour mon père un peu déviant, alors je préfère éviter. Mon but est de repartir avec quelqu’un qui m’aimera le temps d’une nuit, pas avec un vieillard saoul qui me fera saigner le lendemain. » De fait, tu saignes ; les bouts de verre t’ont pas mal abîmé la cheville, et tes escarpins frottent contre la plaie. Toute trace de culpabilité s’est envolée, tu es prête à rugir, à lui exploser à la figure.
Tu sens que l’atmosphère est lourde, que son cœur saigne tout autant que ton pied, mais tu choisis d’appuyer une nouvelle fois, lui faire comprendre qu’on ne parle pas comme ça à une princesse italienne. « Si mon plan avec Alan est annulé et si je ne trouve personne d’autre, là, oui, je viendrais peut-être. » Headshot. Tu le plonges dans des abîmes qu’il ne pouvait même pas soupçonner.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: i've got questions haunting me ♦ Iain
Sam 7 Oct 2017 - 21:35
I'VE GOT QUESTIONS HAUNTING ME. ELIAIN |
Et la tigresse a attaqué. Abattant une à une tes défenses. Dévoilant des vérités qui te blessent, qui t'anéantissent. Elle sait comment te réduire à néant, elle sait te toucher là où ça fait mal. Tu perds à ce jeu Iain. Tu as voulu tenter le feu, tu aurais du ravaler ta fierté, et courber l'échine face à celle qui te domine, que tu le veuilles ou non. Tu n'es que la proie, pas la prédateur. Tu aimerais l'inverse, mais c'est elle qui tire les ficelles de votre relation, tu n'es qu'un pantin de plus. Tu la regarde se déchaîner sur toi, dans la plus grande dignité et sobriété. Tu encaisses les coups, avales les reproches. Et tu aimerais recracher ce venin que tu viens t'ingurgiter. Tu la regardes, s'éloigner de toi. L'ambiance est glaciale, lourde de reproches que tu ne saurais démentir. Ses talons claquent sur ton parquet, résonnent à tes oreilles comme le glas, mort de ta sanité.
Ses courbes féminines dans sa robe moulante te font chavirer, succomber. Tu ne peux pas la laisser partir, pas comme ça, pas sur ces mots. Elle est l'indomptable, mais tu relèves le challenge. Tu risques de t'y brûler, mais ce ne sera qu'une cicatrice de plus dans ton âme pitoyable. Ton coeur est à feu et à sang, comme si ses escarpins te transperçaient de l'intérieur. Elle se dirige vers la porte, passe devant toi, sans un regard. L'indifférence qui te tue, te rend fou. Et tu ne peux pas rester comme ça. Tu la stoppes, passant ton bras droit autour de sa taille, brusquement. Tu sens l'arrêt subit de son élan dans tout son corps qui tressaille sous ce geste. Tu passes tes lèvres sur ses épaules nues. Dos à toi, tu ne vois pas son visage. Tu risques gros avec elle, tu le sais, mais elle te rend fou. Tu perds toute notion d'éthique avec elle, tu ne fais plus la différence entre le bon et le mauvais de cette relation. Toxique, passionnel. Tu ne sais plus, la frontière est brouillée. Tes lèvres passent sur son oreille gauche, aussi délicatement que tu le peux. Et tu chuchotes. "Tu viendras ce soir." Tu perds la tête, tu croules sous tes pulsions, ton envie, ton désir. Ta main gauche s'emmêle dans ses boucles vénitiennes. Tu l'oppresses, lui montre qu'elle n'aura pas le dernier mot. "Tu n'es pas la seule qui saigne, tu sais." Un rictus railleur déforme tes traits. "Je sais que c'est dans ta nature, Elena." Tu savoures ces syllabes qu'elle porte si bien. E-le-na. Éclat du soleil de son étymologie. Ta main passe sur son cou, caresse sa peau nacrée et tu continues de lui chuchoter au creux de l'oreille. "Tu sais comment me faire mal. C'est ce que tu veux depuis le début." Tes lèvres se déplacent dans sa nuque pour atteindre langoureusement son autre oreille. "Tu as réussi." Ta main remonte vers son visage, tes doigts passent sur ses lèvres pulpeuses que tu meurs d'envie d'embrasser. "Mais garde ton venin pour tes autres conquêtes." Ta pression contre son corps se fait plus forte. "Je suis déjà à tes pieds, pas besoin de me tester." Tu la rapproches encore un peu plus de ton torse. Tu embrasses tendrement son cou, fait glisser tes mains sur sa robe immaculée.
"Tu reviendras ce soir." Malgré tous tes vices, tes erreurs, tes maladresses, elle revient vers toi, souvent. Et tu ne comprends pas pourquoi. Mais tu apprécies cette passion singulière qui survit en vous. Un jeu du chat et de la souris. Je t'aime moi non plus. Et c'est ce qui se passe ici. L'impératrice et son amant. Ta respiration est de plus en plus saccadée, son charme t'envoûte un peu plus chaque jour. Alors tu recules de quelques pas. "Parce que tu es toujours revenu, Lena. Moi-même je ne me l'explique pas. Mais malgré mon penchant envahissant pour la bouteille, tu m'as souvent retrouvé dans ce lit." Tu n'es qu'a quelques centimètres d'elle. Tu lèves le bras et fait glisser ton index le long de sa cambrure. "Je ne te parle pas de sentiments, mais d'alchimie." Tu ris doucement. "Je suis pas prof de potions, mais babe, y a un truc entre nous. Alors tu reviendras ce soir." Tu baisses les yeux sur le parquet, toujours ton sourire ironique attaché aux lèvres. "Et je ne doute pas que Callie est une excellente prof. Ni que vous vous entendiez d'ailleurs..."
EXORDIUM.
- InvitéInvité
Re: i've got questions haunting me ♦ Iain
Dim 8 Oct 2017 - 14:32
ghosts
iain & elena
Let the beat carry your tears baby, I was never yours, you were totally mine.
Alors que comme un fou feu follet tu allais quitter la pièce en valsant, envoyant valser Iain et ses futilités dans ta tête, tu sens qu’on te retient, il y a une force qui te bloque, qui t’empêche de tourner la poignée et de tirer la porte, d’aller dans les couloirs, de faire claquer tes chaussures sur le parquet. Son bras droit te bloque à la taille, tu manques un battement de cœur tant cela te brûle. Sa bouche, ses baisers sur tes épaules. Lentement, l’ordre est intimée dans ton oreille, et va savoir pourquoi, tu aimes quand il fait ça, quand il devient lion féroce qui se dresse face à toi et déchire chacune de tes pulsions. Lui est une pulsion aussi mais il a tendance à l’oublier, te pensant définitivement acquise, le fou. Sa main dans tes cheveux te ferait presque perdre la tête. Tu te retournes, lui faisant face, vos corps collés, tu plonges ton regard dans le sien, et tu lui fais tout ressentir d’un coup ; la colère, la jalousie, parce que tu sais aussi que tu n’es pas la seule et qu’il n’est donc pas totalement à toi, la peur aussi, de le perdre peut-être. Sensuellement, vos corps commencent à se mêler, tu es contre son torse, vos lèvres dansent une chorégraphie que lui seul maîtrise. Ton regard se noie dans le sien, terriblement sombre. Ton remords tend à se montrer ; tu lui as fais horriblement mal cette fois, et de façon volontaire en plus.
« Je reviens car nos heures de plaisir sont quelque chose qui égaie drastiquement ma vie, qu’elles me sont indispensables et que plus le temps passe, plus ce bureau me plaît… Et son occupant bien entendu, aussi alcoolique et stupide soit-il. » Tu déposes un baiser sur ses lèvres, riant, souriante. Ces gestes, ces caresses, il sait que ça a le don de te calmer à chaque fois, de te rendre apaisée et totalement folle de ses lèvres. Tu ris à sa remarque sur le prof de potions. Un des rares que tu n’as pas encore connu de façon plus intime dans un lit. « Une alchimie ? Tu dis encore ça parce que l’alcool embrume ton esprit, mon vieux prince. » Lentement, tu te détaches de son emprise, et te dirige sur le canapé. « Je vais rester un peu si tu t’es calmé. » Ironique, cynique. « Tu me sers une limonade, s’il te plaît ? Et après viens t’asseoir près de moi, j’ai envie de me coucher un peu sur un coussin plus confortable que ceux-là. » Tu lui souris. Ce mec te rendra totalement folle, mais tu ne peux pas te résoudre à le laisser partir, même après tout ce que tu lui as dis. Tu t’enflammes vite, mais tu te refroidis tout aussi vite. Mais jamais, au grand jamais, tu ne t’excuseras ; c’est contre tes principes et tu refuses de laisser comprendre aux gens que tu t’ai laissé dominer par un sentiment aussi puéril et stupide que la colère. Surtout envers le professeur Campbell, qui somme toute, te laisse à peu près tout passer. C’est ton daddy, tu aimes l’appeler comme ça, ce mot résume bien votre situation… Si ton vrai père savait, tu es convaincue que tu ne serais plus à Hungcalf.
Vos respirations sont haletantes, tu perds tes mots, tu ne sais plus trop quoi répondre, car tu as peur de lui faire mal une nouvelle fois, tu as peur qu’il s’en aille et que tu perdes cette conquête-là, car elle est unique et, pleine de frustration tu peux l’avouer, vraiment très importante à tes yeux. Il a beau être un alcoolique complètement taré, il t’apporte une sorte d’équilibre, quelque chose qui fait de ta vie une belle histoire. Pour peu, tu l’aurais raconté à tes enfants -mais tu n’en as pas, et votre relation se base uniquement sur des choses d’adultes. Il y a quelques jours, bien que vous ne soyez pas en couple, tu pensais pouvoir commencer à t’afficher avec lui, dans les soirées, dans les couloirs du lycée ; Sullivan et l’autre, celui qui te servait d’ex, le faisaient bien, eux ! Pourquoi pas vous ? Vous ne formiez pas un vilain duo, au contraire, vous alliez à ravir ensemble, tu te l’étais déjà dis.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: i've got questions haunting me ♦ Iain
Mar 17 Oct 2017 - 0:51
I'VE GOT QUESTIONS HAUNTING ME. ELIAIN |
Vos deux corps qui se noient dans la passion. L'amère passion qui se voudrait amour, mais qui jamais ne sera. Tu t'enivres de son parfum, de cette peau si délicate. T'imprègnes de tout son être lorsqu'elle se retrouve face à toi, vos deux corps ne faisant qu'un. Le regard obsessionnel qui s'incruste dans les moindres pores de ta peau. Elle est ton obsession. Tu espères être la sienne. Tu espères être important à ses yeux. Et cette phrase qu'elle prononce te laisse sous-entendre que tu l'es. Que tu as une place auprès de son myocarde ardent. Le moment paraît durer une éternité, l'un contre l'autre, le baiser fumant de tension. Cette aura qui se dégage de votre unité. Tu crois qu'elle est à toi lors de ces instants, qu'elle t'appartient. Mais la réalité te brûle les doigts lorsqu'elle se détache du charme. Elle rebrousse chemin, semble calmée. Elle reprend sa place d'honneur sur le sofa. Comme la Reine des lieux qu'elle est. Elle "t'ordonne" la limonade, et tu es à ses pieds. Tu ne lui refuses rien, ou presque. Tu essayes de cacher cette facette faible qui s'émane de toi, mais elle le sait déjà, pourquoi tu t'efforces. Tes yeux la lâchent enfin, tu te diriges vers le minibar près de ton bureau. Un de tes meilleurs amis si l'on puis dire, en période de copies d'examens. Tu attrapes la bouteille du liquide gazeux, qui te verse délicatement dans un verre à champagne. Triste boisson dans un écrin de fête, seul récipient encore intact et propre de ton royaume de déchéance.
La Sulfureuse est servie, tu t'assois à côté d'elle. Tu sens ses boucles caresser ton épaule. Un frisson te parcourt, comme à chacun de tes contacts avec elle. Tu n'attends rien d'elle, pas un mot, pas une excuse sur ce qui vient de se passer. Tu ploies sous les coups de colère que tu provoques. Tu ne t'excuseras pas non plus. C'est votre mode de fonctionnement particulier. Votre passion est plus forte que tout ce qui vous constitue en dehors de cette pièce. Tu la regardes à nouveau, un sourire narquois sur le visage. Si vous étiez dans une romance, tu aurais dit à quel point elle compte pour toi. Mais votre histoire est tout sauf un conte à l'eau de rose. Tu n'es pas le prince, elle n'est pas la princesse. Vous êtes les démons qui hantent ces lieux de leurs vices. Tu attrapes une nouvelle cigarette qui traîne sur une des tables de chevet. La nicotine s'engouffre. "Sers-toi si tu en veux une." Le ton n'est ni trop sec ni trop mielleux. Normal, juste une proposition, sans signe de ce que vient de se passer. "Est-ce que tu penses à Elio des fois ?" Une autre question. "Pas que je me fasse du mouron pour lui, c'est juste pour savoir si... Je ne sais pas, il t'arrive de penser qu'un jour, tu passeras le restant de ta vie avec lui ?" Tu es sûr de toi, une voix calme et posée, sans tremblements, sans même arrière pensée malsaine de jalousie. Tu as vraiment envie de savoir ce que pense Elena. "Ou tu crois que toute ta vie, tu mèneras ce genre de vie ?" Tu lèves un doigt comme pour prévenir toute mauvaise interprétation de tes propos. "Attention, je ne juge pas. Tu vois très bien ce que je suis. Je n'ai pas mon mot à dire. Je suis juste curieux." Curieux et peut-être inquiet d'apprendre qu'un jour, tu devras laisser la belle à un autre homme, et cette fois, pour toujours.
Tu aspires une nouvelle bouffée de tabac à l'odeur âcre tout en passant et repassant tes mains dans ses mèches. "Je sais dans quoi je me suis engagé avec toi, et je n'ai aucun regret." Tu contrôles ta nervosité, plus ou moins, tu ne veux pas qu'elle se cabre une nouvelle fois et redevienne la furie d'il y a à peine quelques minutes. "Mais je t'avoue que des fois, c'est un peu frustrant." Le sourire ironique se redessine sur tes lèvres. "Tu comprends-" Tu attrapes son menton. "-me dire que je suis obligé de partager tout ça, des fois, c'est compliqué. Surtout avec de l'alcool dans le sang." Tu relâches ton emprise sur sa mâchoire avec un petit rire. "Mais tu es Elena Vafani, l'indomptable, et dans un sens ça me va. Tu as quand même choisi le professeur le plus haïssable de l'histoire d'Hungcalf pour être ton amant servant, alors je ne peux pas me plaindre." Ton rire est vrai. Mais ton cœur est légèrement piqué de jalousie. Mais ça. Tu ne voudrais pas qu'elle le sache. Que continue le cinéma qui se déroule entre vous deux, que tu y perdre le cœur ou la raison.
EXORDIUM.
- InvitéInvité
Re: i've got questions haunting me ♦ Iain
Mar 17 Oct 2017 - 19:20
Il a obtempéré, pauvre animal entièrement soumis à chacune de tes volontés. Tu pourrais lui ordonner la Lune, qu’il te la livrerait sur un plateau d’étoiles, le dos voûté ; tu soupçonnes que ses sentiments soient bien plus intenses qu’il ne voudrait le montrer. En fait, tu le sais, tu sais que le professeur Campbell ne se lassera jamais de toi, que tu es sa princesse, sa reine à lui, et qu’il t’est tout dévoué, serviteur qui se presse à chaque tintement de cloche. Mais tu n’as pas envie, étrangement, de faire de lui un simple cafard, un insecte comme les autres, que tu écraserais du bout de tes escarpins dorés en quelques secondes. Non. Iain te plaît encore après quelques mois que vous vous tournez autour, après plusieurs dizaines de jeux de jambes. C’est rare, et tu sais qu’il est une de tes précieuses perles, qu’il occupe une place précieuse dans ce collier brillant. A vrai dire, c’est dur pour toi de t’attacher à quelqu’un, tu n’arrives à accrocher qu’aux côtés superficiels des gens, sans jamais réellement chercher à creuser. Le professeur est pour une fois coincé ; il ne changera pas de forme cette fois, seul son cœur se métamorphose, passant sans cesse du cristal au diamant, puis de l’or au rubis, sans jamais le prévenir. Son amour pour toi, si tant est que ce mot puisse être approprié, est pur, simple, et pourtant il en est torturé, car il craint que tu ne le rejettes. Tu aimerais lui en parler un jour, mais tu n’as jamais eu le temps ou l’impulsion. Ça viendra.
Il te sert, flocon pétillant dans les mains ; limonade dans verre de champagne, quelle ironie. Iain prend place à tes côtés, tu te laisses aller au creux de son épaule, et trempe tes lèvres dans le verre. C’est tellement rafraîchissant, au milieu de toute la chaleur de tes émotions… Tu te sens si bien que tu laisses tes paupières se fermer, profitant de l’instant, du corps de Iain, de votre fusion si particulière, de la boisson que tu aimes tant, de la fumée de cigarette qui te rend folle. Il se saisit d’un bâton blanc, le porte à sa bouche, l’allume, tire une bouffée qui vient se réfugier dans tes narines, pourchassée par son haleine d’alcoolique. Il te montre le paquet, t’intime presque de te servir. Tu obtempères, car l’envie t’envahit, et tu portes une cigarette à ta bouche. Tu inspires quelques fois, ça te brûle les poumons mais, ce que c’est bon ! « Merci chéri. » Presque le ton ironique. Tu espères qu’il ne le verra pas, tu ne veux pas qu’il prenne la mouche et que ça reparte en pugilat dans les vapeurs blanches du bureau. Un court instant passe. Puis il te pose une question.
En quelques secondes, tout ton calme s’écroule. Elio. Le soleil de ta vie, ton petit Italien canon, l’homme que tu aimes, à qui tu es attachée… Enfin, il paraît. « Évidemment que je pense à lui, c’est mon petit ami, je l’aime. Mais question éthique, je préfère l’oublier quand je suis dans tes draps… Là c’est le canapé, donc je me laisse aller vers lui mentalement. » Et Iain termine son raisonnement. « Bien sûr que je vivrais avec lui un jour, et alors je ne connaîtrais plus qu’un seul drap, qu’on tâchera ensembles avec nos cigarettes, lui et moi. » Indirectement, un frisson te parcoure. Pas que tu crains cet avenir-là, non… Mais… Ça y est, on y est arrivés, on va parler des sentiments que le professeur éprouve pour toi, c’est ce que tu penses, et tu en es intimement convaincue.
Un sourire sur ses lèvres, il te confie sa frustration. Te voilà psychologue de comptoir et femme furie pour qui il brûlerait tout. « Je sais, Iain, mais on savait dans quoi on s’engageait. Il y a Elio, il y a toi et… Il y a les autres, mais tu le savais. Si tu ne veux plus de tout ça, il suffit de me le dire… On s’adaptera l’un sans l’autre, on pourra même peut-être arrêter de fumer pour l’occasion. » Et tu te cales toujours plus contre lui, lui embrassant le cou, jouant de tes doigts sur son torse, comme s’il était un piano, et toi la musicienne qui souhaiterait répéter cette douce mélopée. Il continue sur sa lancée, te parlant de toi, te détaillant un peu ce qu’il pense de vous deux, riant. « A vrai dire, je ne sais pas si je pourrais réellement dire que… Que je t’aime, mais tu m’es indispensable et je suis profondément attachée à toi, je ne dirais pas le contraire. C’est pour ça, je pense, qu’au lit ou même ici, c’est si électrique entre nous, chéri. »
La bombe est lancée. Tes mots ont tous été choisis avec soin, ça fait des mois que tu t’entraînais pour cette simple réplique. Tout risque de changer entre vous, c’est ta manière à toi de lui faire comprendre que dans ton coeur, il domine tout autant qu’Elio. Et que ça te rend folle, partagée, toujours sur le qui-vive dans la peur de perdre l’un d’entre eux, que tu souffres de cet attachement, que Iain est pour toi une véritable alternative si tu devais te séparer de ton Italien de copain. Mieux. Iain est ta seule alternative dans ces cas-là. Tu secoues la tête, te retournant sur lui. Ta bouche est contre son cou, que tu mordilles délicatement. Comme si tu criais que tu acceptais de faire cette déclaration si tu pouvais ensuite jouer un peu avec lui, comme un chat avec une souris.
(le code ne marche plus, désolé ://)
Il te sert, flocon pétillant dans les mains ; limonade dans verre de champagne, quelle ironie. Iain prend place à tes côtés, tu te laisses aller au creux de son épaule, et trempe tes lèvres dans le verre. C’est tellement rafraîchissant, au milieu de toute la chaleur de tes émotions… Tu te sens si bien que tu laisses tes paupières se fermer, profitant de l’instant, du corps de Iain, de votre fusion si particulière, de la boisson que tu aimes tant, de la fumée de cigarette qui te rend folle. Il se saisit d’un bâton blanc, le porte à sa bouche, l’allume, tire une bouffée qui vient se réfugier dans tes narines, pourchassée par son haleine d’alcoolique. Il te montre le paquet, t’intime presque de te servir. Tu obtempères, car l’envie t’envahit, et tu portes une cigarette à ta bouche. Tu inspires quelques fois, ça te brûle les poumons mais, ce que c’est bon ! « Merci chéri. » Presque le ton ironique. Tu espères qu’il ne le verra pas, tu ne veux pas qu’il prenne la mouche et que ça reparte en pugilat dans les vapeurs blanches du bureau. Un court instant passe. Puis il te pose une question.
En quelques secondes, tout ton calme s’écroule. Elio. Le soleil de ta vie, ton petit Italien canon, l’homme que tu aimes, à qui tu es attachée… Enfin, il paraît. « Évidemment que je pense à lui, c’est mon petit ami, je l’aime. Mais question éthique, je préfère l’oublier quand je suis dans tes draps… Là c’est le canapé, donc je me laisse aller vers lui mentalement. » Et Iain termine son raisonnement. « Bien sûr que je vivrais avec lui un jour, et alors je ne connaîtrais plus qu’un seul drap, qu’on tâchera ensembles avec nos cigarettes, lui et moi. » Indirectement, un frisson te parcoure. Pas que tu crains cet avenir-là, non… Mais… Ça y est, on y est arrivés, on va parler des sentiments que le professeur éprouve pour toi, c’est ce que tu penses, et tu en es intimement convaincue.
Un sourire sur ses lèvres, il te confie sa frustration. Te voilà psychologue de comptoir et femme furie pour qui il brûlerait tout. « Je sais, Iain, mais on savait dans quoi on s’engageait. Il y a Elio, il y a toi et… Il y a les autres, mais tu le savais. Si tu ne veux plus de tout ça, il suffit de me le dire… On s’adaptera l’un sans l’autre, on pourra même peut-être arrêter de fumer pour l’occasion. » Et tu te cales toujours plus contre lui, lui embrassant le cou, jouant de tes doigts sur son torse, comme s’il était un piano, et toi la musicienne qui souhaiterait répéter cette douce mélopée. Il continue sur sa lancée, te parlant de toi, te détaillant un peu ce qu’il pense de vous deux, riant. « A vrai dire, je ne sais pas si je pourrais réellement dire que… Que je t’aime, mais tu m’es indispensable et je suis profondément attachée à toi, je ne dirais pas le contraire. C’est pour ça, je pense, qu’au lit ou même ici, c’est si électrique entre nous, chéri. »
La bombe est lancée. Tes mots ont tous été choisis avec soin, ça fait des mois que tu t’entraînais pour cette simple réplique. Tout risque de changer entre vous, c’est ta manière à toi de lui faire comprendre que dans ton coeur, il domine tout autant qu’Elio. Et que ça te rend folle, partagée, toujours sur le qui-vive dans la peur de perdre l’un d’entre eux, que tu souffres de cet attachement, que Iain est pour toi une véritable alternative si tu devais te séparer de ton Italien de copain. Mieux. Iain est ta seule alternative dans ces cas-là. Tu secoues la tête, te retournant sur lui. Ta bouche est contre son cou, que tu mordilles délicatement. Comme si tu criais que tu acceptais de faire cette déclaration si tu pouvais ensuite jouer un peu avec lui, comme un chat avec une souris.
(le code ne marche plus, désolé ://)
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