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Never laugh at live dragons (abelforth)
Dim 11 Fév 2018 - 2:25
— Abelforth Ridgehorn
Je suis un professeur d'Hungcalf | personnage inventé
« C'est vrai que Lucien n'est peut-être pas un génie mais Amélie l'aime bien. Elle aime sa façon de saisir les endives comme si c'étaient des objets précieux qu'il devait manipuler avec respect. C'est sa manière à lui de manifester son amour du travail bien fait. »
WIZARD CARD INFORMATIONS | ©️ stolen paradise ◈ Jamie Dornan |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
— Oui, bien-sûr, s’il fait beau demain, annonça Mrs Ridgehorn, mais il faudra se lever aux aurores, avant de prendre le ferry
Mrs. Ridgehorn adressa un sourire à son fils, ravi d’apprendre que le week-end commencerait avec une visite à Ilfracombe. C’était un petit garçon aux cheveux ébouriffés et épais, qui formaient sur sa tête un amas de nœuds auburn, et dont le sourire s’étirait ce matin jusqu’aux oreilles. Assis à la table, au centre de la cuisine, il songea aux plages rocailleuses et aux maisons serrées du village du Devon, de l’autre côté du canal de Bristol. Magasins, bateaux et marchés de poissons l’attendraient avec toutes leurs odeurs et les foules locales qui s’y pressaient toujours. Le seul enfant des Ridgehorn, Abelforth, ne connaissait que l’ile Lundy et sa population anecdotique en termes de nombre, une vingtaine d’âmes tout au plus. Une poignée de moldus entretenaient et occupaient les anciennes bâtisses de pierre aussi grises que le rocher. Ils battaient la monnaie locale, le puffin, et produisait leur propre bière. Des touristes prenaient parfois le ferry pour visiter cette curiosité anglaise mais le mot d’ordre restait une communauté chaleureuse et simple à vivre.
— On ira voir le monument ? demanda Abelforth alors que deux larges tranches de bacon s’envolèrent d’une poêle pour atterrir dans son assiette, aux côtés d’un œuf au plat.
Mrs. Ridgehorn agita machinalement sa baguette magique en direction de l’évier où la vaisselle entassée commença à se laver toute seule. C’était une femme robuste, grande, aux joues roses et aux cheveux de cuivre coupé en un carré ondulé court. Elle inspirait la bonne humeur et passait pour être une formidable ménagère. Elle portait des robes à mi-jambes avec des motifs géométriques aux couleurs jaunes, brunes et noires. Bien qu’elle fût mère au foyer, elle était aussi une peintre de talent qui exposait ses toiles aux quatre coins du monde magique. La modestie néanmoins qu’elle attachait au travail d’artiste l’empêchait de s’en vanter.
— Nous pourrons nous y rendre, dit-elle en se mettant à table, mais il ne faudra pas oublier que nous recevons les Prewett à diner.
Le garçon lâcha un petit soupir d’approbation en attaquant à la fourchette son petit-déjeuner. Il songea au monument qui commémorait l’attaque d’un vert gallois sur un groupe de moldus. Les Prewett pourraient attendre le temps que les Ridgehorn contemple la statue représentant cet admirable montre facétieux qu’était le dragon d’Ilfracombe. A deux mains, il saisit le gobelet de jus de citrouille qui était presque plus grand que son visage et en bu une large gorgée en essayant de ne rien renverser. Il savait que demain serait une chouette journée.
Les Ridgehorn firent semblant de flâner entre les voies 9 et 10 de la gare de King’s Cross. Lorsqu’il n’y eu plus personne en vue, ils avancèrent droit sur la barrière et la traversèrent naturellement pour rejoindre la voie 9 ¾. Les moldus ne remarquaient jamais rien. La longue locomotive rouge crachait des panaches de fumée comme un dragon qui se languissait, prêt à rejoindre sa tanière des Highlands. Bouche-bée, Abelforth leva les yeux de son exemplaire de Fantastic beasts and where to find them et apprécia le tumulte. Il y avait de bruits de hiboux mécontents, enfermés dans leurs cages pour le voyage, des paroles rassurantes de parents qui quittaient pour la première fois leurs enfants, et les sons que produisait le train, comme impatient de faire le trajet jusqu’à Poudlard.
— Mon garçon, voici le Poudlard Express, annonça fièrement Mr Ridgehorn en se frisant la moustache.
Il souleva la valise d’Abelforth du chariot. Il était bientôt onze heures et le temps était aux au revoir. Mr. Ridgehorn, un homme mince et élégant, décoiffa affectueusement les cheveux peignés de son fils. Ce dernier rigola doucement, à la fois amusé et complice, mais il ne pouvait s’empêcher de ressentir le poids de l’exitation dans son estomac. Comme dans toutes les familles de sorciers, personne n’avait vendu la mêche sur la cérémonie de répartition et les plus folles rumeurs parcouraient le quai, attisées par les élèves plus âgés qui s’amusaient de l’angoisse de leurs nouveaux camarades.
— Et si je ne finis pas à Poufsouffle ? demanda Abelforth après que sa mère l’eut embrassé sur le front
Mr. et Mrs Ridgehorn se regardèrent avec un sourire facétieux et convenu. La complicité de ses parents ne rassurait pas Abelforth. Toute sa famille était passé par la maison d’Helga Poufsouffle et il vivrait très mal d’être l’exception.
— Ce n’est pas bien grave Ab’, tonitrua gaiment son père, sois fidèle à ton cœur et le Choixpeau saura quelle maison t’ira le mieux. Et si d’aventures tu n’étais pas membre de la maison des Poufsouffle, nous nous amuserons aux prochaines vacances à décorer différemment ta chambre, qu’en dis-tu ?
— Je me suis toujours dit que cette maison manquait de rouge, de bleu et de vert, enchérit Mrs Ridgehorn avec fausse naïveté.
Le garçon du haut de ses onze ans repris confiance. Il acquiesça joyeusement et bondit, sa valise plus lourde que lui, dans le wagon qui l’emmènerait à l’école des sorciers. Onze heures sonnèrent. Dans son compartiment, il n’y avait encore aucun autre élève. Il se mit debout sur la banquette et passa son visage par la fenêtre du train. Avec de grands signes, il vit s’éloigner ses parents, puis le quai, et enfin la gare de King’s Cross s’évanouit à l’horizon. Abelforth faisait route vers Poudlard et revêtait déjà sa robe de sorcier flambant neuve.
— Il faudrait penser sérieusement à arrêter de vous battre, dit l’infirmière qui soignait d’un baume au dictame l’arcade ouverte de l’élève de Poufsouffle
— On voit que ce n’est pas vous qui les avez subis pendant sept ans, marmonna-t-il dans sa barbe, inaudible.
Du moment où il avait mis un pied dans le wagon du Poudlard Express, sa vie avait tourné au cauchemar. Abelforth Ridgehorn adorait Poudlard, son parc, sa forêt, ses cours où il était un élève excellent mais humble et travailleur. Aux balbutiements de sa scolarité, il avait le teint hâlé des gens qui vivent dehors mais le corps maigrichon des enfants qui ne mangent pas beaucoup pour retourner au plus vite jouer dans les vagues et le vent. Le Choixpeau l’avait confié à la grande famille des blaireaux, sans lui annoncer qu’il en deviendrait une cible de choix pour les brutes de Serpentard de sa promotion.
— Je peux retourner en cours ? demanda-t-il sans grand espoir, la mine déprimée
Depuis qu’il osait se battre, il ne recevait plus de beuglante menaçante aux petites heures de la matinée. Abelforth remis en place ses bretelles sur sa chemise froissée et réajusta sa cravate nonchalamment. Il avait pris l’habitude d’utiliser cette méthode pour retenir son pantalon d’uniforme depuis sa deuxième année, lorsque les Serpentards avaient fait tomber son pantalon sur ses chevilles à l’aide d’un maléfice lors du repas de Noel. Malgré son sourire chaleureux et sa voix chaude, le Poufsouffle dut s’endurcir pour endurer les humiliations et les quolibets dont il avait souffert jusqu’aux BUSEs. Désormais, Abelforth rendait les coups malgré les avertissements du directeur de sa maison. Il avait aussi tout fait pour développer son corps et pour laisser derrière lui le garçon chétif qui tenait plus du botruc que du magyar à pointes. Il pouvait se permettre de se jeter dans la mêlée et de ne plus se laisser faire quand Calahan et Krible, de la maison des serpents, se risquaient à le coincer dans un couloir vide, comme « au bon vieux temps ».
— Vos blessures ne sont plus aussi importantes, et je suppose que je ne peux pas décemment vous empêcher d’assister au cours de soin aux créatures magiques
C’était inespéré. Il bondit hors du lit de l’infirmerie avec une étonnante souplesse. Abelforth détestait cet univers clos et aseptisé de l’infirmerie. Il tombait des cordes mais il aurait tout donné pour enfin pouvoir sortir dans le parc. Les escaliers ne furent pas un obstacle tant il les descendit rapidement, bousculant au passage quelques elfes de maison qui dépoussiéraient les tableaux du château. Enfin, il sentit l’air frais et humide en dévalant la pente douce du parc de Poudlard. Il ouvrait la bouche pour gouter à l’eau de pluie comme un animal qu’on libérait de captivité. Oui, Abelforth Ridgehorn vivait dans un monde à part que, parfois, les autres avaient du mal à comprendre. Il n’avait pas beaucoup d’amis, mais aimait les gens. Pourtant, son cœur, quant à lui, appartenait à sa passion de toujours : les créatures du monde magique.
— Vous savez que j’adore les œuvres de votre mère. Si vous me le permettez, elles ont gagné une profondeur hors norme depuis la disparition de Lancelot. Quel sorcier talentueux et enjoué… C’était une vraie perte pour nous tous.
Abelforth eut un sourire triste alors que le Doyen de Hungcalf lui tenait la porte. L’entretien était maintenant terminé et il avait décroché le métier de ses rêves : professeur de dragonologie. Il savait qu’Ezechiel McArthur avait inspecté sa candidature sans trop de conviction au départ. S’il n’était pas un homme d’une grande ouverture d’esprit, il n’aurait sans doute jamais donné suite. Après ses années exemplaires à Poudlard malgré quelques bagarres et plusieurs voyages à l’infirmerie, et un cursus satisfaisant à Hungcalf au sein de la grande famille des Summerbee, le professeur Ridgehorn fit le tour du monde pour aller observer au plus proche les dragons dans leur habitat naturel. On avait attendu de lui la prise de responsabilités au ministère et pourtant, il s’était muni d’un sac à dos pour partir affronter les sentiers de montagnes et la proximité terrible des dragons.
— Mon père vous appréciait beaucoup. Je n’étais pas présent aux obsèques mais mère m’a confié que votre oraison funèbre avait été le plus beau des hommages.
Ezechiel McArthur posa une main paternelle sur l’épaule d’Abelforth, la serra en signe de soutien et il relâcha l’étreinte en continuant la visite de l’université. Lui et Lancelot Ridgehorn avait été de proches collègues du temps où le doyen travaillait au ministère. Bien qu’il y eût été élève, ce moment privilégié avec le doyen était rare et les deux hommes se plurent à poursuivre l’entretien de manière informelle.
— Pourquoi avoir refusé la direction de la réserve de Roumanie ? demanda McArthur sur le ton de la conversation.
— Comment v… ? Abelforth s’éclaircit la gorge, un peu décontenancé et se reprit rapidement. Je n’avais pas fini mes observations sur l’Opaloeil des Antipodes et sans ça, je n’aurais pas…
— …découvert les fabuleuses applications de ses écailles pour traiter les symptômes de l’éclabouille cérébrume.
Le visage d’Abelforth fut traversé par une grande fierté mais ce sentiment fugace fut balayé par la modestie dont il faisait toujours preuve. Le Doyen avait donc lu ses travaux de recherches avec attention. Il comprit alors que c’est cela qui l’avait décidé à lui confier la dangereuse charge de la dragonologie au sein de Hungcalf. Un peu gêné, le teint rosé à cause d’une bouffée de chaleur, le nouveau professeur releva ses manches, découvrant ses bras épais couverts de cicatrices et de brulures. Le doyen s’intéressa alors à ces traces physiques des aventures de l’ancien Summerbee. Il feignait de ne pas voir que la fierté rendait Abelforth mal à l’aise. Le dragonologue fut heureux de voir la visite se terminer, mais, par professionnalisme, il n’eut plus l’occasion d’avoir un moment aussi privilégié et informel en compagnie d’Ezechiel McArthur.
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>jamie dornan</b> ━ abelforth ridgehorn </bottin>
- InvitéInvité
Re: Never laugh at live dragons (abelforth)
Dim 11 Fév 2018 - 7:43
Bienvenuuuuuuuue.
Bon courage, pour la suite de la fiche.
Enjoy.
Bon courage, pour la suite de la fiche.
Enjoy.
- InvitéInvité
Re: Never laugh at live dragons (abelforth)
Dim 11 Fév 2018 - 8:16
Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche
- InvitéInvité
Re: Never laugh at live dragons (abelforth)
Dim 11 Fév 2018 - 10:06
Bienvenue Abel
Bonne chance pour ta fiche
Bonne chance pour ta fiche
- InvitéInvité
Re: Never laugh at live dragons (abelforth)
Dim 11 Fév 2018 - 13:40
Bienvenue !
Courage pour ta fiche !
Courage pour ta fiche !
- InvitéInvité
Re: Never laugh at live dragons (abelforth)
Dim 11 Fév 2018 - 15:00
bienvenue et bon courage pour ta fiche
- InvitéInvité
Re: Never laugh at live dragons (abelforth)
Dim 11 Fév 2018 - 17:29
Bienvenue à toi!
Courage pour le reste de ta fiche
Courage pour le reste de ta fiche
- InvitéInvité
Re: Never laugh at live dragons (abelforth)
Dim 11 Fév 2018 - 19:39
Merci à vous
Vous êtes tellement tous adorables
Vous êtes tellement tous adorables
- InvitéInvité
Re: Never laugh at live dragons (abelforth)
Dim 11 Fév 2018 - 22:14
bienvenue parmi nous, bon courage pour ta fiche!
- InvitéInvité
Re: Never laugh at live dragons (abelforth)
Dim 11 Fév 2018 - 23:15
bienvenue
dans ta nouvelle famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, lire quelques annexes ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
★ Si le quidditch est ta passion, n'hésite pas à agrandir les rangs de l'équipe de ta maison. Tu souhaites t'investir dans un club ou une association ? Alors viens donc en rejoindre un, c'est de ce côté. Tu peux également faire un tour du côté de notre marché aux liens pour te faire des amis ! *-*
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Have fun sur Hung !
PS: waouh quelle fiche tu as super bien construit ton personnage et puis cette plume quoi un vrai délice à lire, avec des passages qui m'ont bien fait marrer ! bienvenue dans nos rangs et amuse-toi bien sur hung
- InvitéInvité
Re: Never laugh at live dragons (abelforth)
Lun 12 Fév 2018 - 17:48
Bienvenue bienvenue !
- InvitéInvité
Re: Never laugh at live dragons (abelforth)
Lun 12 Fév 2018 - 18:31
Même pas vu débarquer, bienvenue à toi !
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