Je tends le verre à Niamh après avoir été en chercher un et évidement elle me demande ce que je voulais lui dire. Je me pince la lèvre, pas ici. Je ne peux pas parler de ça ici. J'allais lui dire quand ce type est venu nous interrompre. Je le regarde et suis presque un peu jaloux par l'assurance qu'il dégage. Il me demande s'il peut m'emprunter Niamh, oui de toute manière ce n'est pas comme si je savais vraiment danser. Je les laisse donc tous les deux, ça me donne un peu de répit avant devoir lui expliquer ce qu'il se passe, mais je sais qu'elle finira par me reposer la question. Elle est comme ça Niamh, elle n'oublie rien.

Je me met à l'écart, non sans manquer des les observer tous les deux. Ils ont l'air tellement à l'aise ensemble et tellement sur d'eux. Je me demande vraiment ce que je fiche au milieu de toute cette cours, si je puis dire. Je me crispe quand je vois Victor arriver, au bras d'une demoiselle, qui doit sans doute être sa fiancée. Je me pince les lèvre. Je soupire je n'ai pas encore été m'excuser. Je devrais y aller, mais je ne veux pas l'embêter alors je reste planté là comme un idiot, me disant que c'est tellement ridicule de vouloir tout garder pour moi et de ne pas réussir à m'assumer, je perds des occasions, mais j'ai tellement peur de ce qu'on pourra en dire, rien que dis penser ça me met mal à l'aise. Je continue donc d'observer, attendant que la soirée se passe.

Spoiler:

Spoiler:

Je sursaute quand je vois un type de ma classe, Charley. Je suis surpris qu'il vienne à moi avec un verre, que je prends sans me faire prier. Ça m'aidera peut-être à parler à Niahm tout à l'heure, quand ils auront fini de flirter. Je ne sais pas pourquoi je suis un peu fâché, j'imagine que c'est parce qu'elle danse avec un autre et que je me retrouve un peu abandonné. Je vis toujours très mal les abandon, même ceux qui ont l'air anodin et puis ils sont tellement bien assortis. Je regarde Charley et hausse un sourcil. Je soupire, je ne sais pas si j'ai envie de parler de Vic, ou des De Launay en général, ça me rends un peu nerveux. Je bois une gorgée de mon verre et lui dis :

« Tu vois le gars là-bas, le petit blond. Victor Delaunay. Il paraît que c'est mon demi-frère. Je pensais que j'étais fils unique et que mon père c'était tiré parce qu'il était juste nul, mais réalité il avait déjà une famille. Il m'a juste oublié. »

Je bois une autre gorgée de mon verre. Finalement je suis encore en colère contre mon paternel et à chaque vois que je vois Victor, Grace ou Holly j'aurais ce sentiment d'injustice d'avoir été abandonné. On peut sentir toute l'amertume dans ma voix et la frustration aussi. La frustration d'être «le fils bâtard», celui qu'il n'a pas voulu.

« Je ne sais même pas pourquoi je te raconte ça. Tu t'en fiches non ? »

On ne s'est jamais beaucoup parlé lui et moi, ou du moins pas assez pour être amis, mais qui sait peut-être que ça peut changer ce soir. J'ai tendance à ne pas aller non plus vers les autres avec toutes mes bizarreries. Je fini mon verre d'une traite et je commence à jouer avec, c'est toujours ce que je fais quand j'ai quelque chose dans les mains et quand je suis stressé, je ne peux pas m'empêcher de jouer avec mes doigts et avec ce que j'ai dans les mains.

Spoiler:

Le mec qui vient d’emmerder Blackwell et sa copine a disparu de ton champ de vision. Merde. T’as même pas eu le temps de lui courir après pour lui casser la gueule demander quel était son problème à ce gros naze. Mais qu’importe ! Il ne perd rien pour attendre. Si tu recroises son chemin (à ce putain de guignol), tu te feras un plaisir de lui rappeler qu’il n’a pas intérêt à emmerder ta copine. Enfin, ton amie. Ou plutôt la meuf avec qui t’as couché quelques jours plus tôt … Bref, on s’en fou. Ça revient au même. S’il veut garder ses dents, il n’a pas intérêt à l’approcher à nouveau.

« Finn ! » Tu sens la main de Penelope se poser sur ton bras et tu tournes rapidement la tête vers elle. Elle semble surprise de te voir. À moins que son petit air ébahi ne soit le résultat de son altercation avec l’autre con ? Tu fronces les sourcils et la détailles un instant du regard. Ses traits sont tirés et elle semble chamboulée. Pourtant, elle t’affirme le contraire : « Oui ça va, t'en fais pas, c'était... C'était rien du tout. » Rien du tout ? Tu arques un sourcil et penches légèrement la tête de côté avant d’arborer un petit rictus. T’y crois pas une seule seconde, Jones. Car si ce n’était « rien du tout », comme elle le prétend, elle ne serait pas dans cet état-là ! Mais peut être que tu trompes ? Après tout, tu ne la connais pas assez pour savoir ce qu’elle peut ressentir (ou non) à cet instant …

« Mouais, si tu le dis. » Que tu répliques finalement alors qu’elle glisse sa main entre la tienne – pour mieux t’entraîner à l’écart. « Tu me fais danser ? » Qu’elle te demande, l’air déterminée. Quoi ? Danser ? Moi ? Elle ? Nous ? Tu manques de trébucher et lui lance un regard interdit alors que vous atteignez déjà la piste de danse. Bordel, on dirait bien que vous êtes partis pour … Tu déglutis avec difficulté et passe nerveusement un doigt entre ta gorge et ton col alors que la blonde passe un bras autour de ta taille. « Euh … J’sais pas très bien danser Blackwell. » Que tu lui avoues alors qu’elle t’entraîne déjà parmi les danseurs. « Alors tu m’excuses si je te marche sur les pieds, hein ? » Tu grimaces et affiches une mine désolée avant de glisser un bras autour de sa taille et de la diriger comme un putain de manche à balai.

Vous dansez une minute ou deux en silence, le temps pour toi de te concentrer un minimum sur ce que tu fais, quand les questions qui te brûlaient les lèvres (quelques minutes plus tôt) franchissent finalement ta bouche : « Le type qui t’a emmerdé tout à l’heure, c’était ton mec ou ton ex ? Vous aviez l’air de bien vous connaître tous les deux ». Tu plonges ton regard azur dans celui de ta cavalière et raffermis (inconsciemment) ta prise sur elle. Ca te regarde pas, Jones. En fait, c’est carrément pas tes affaires, et Penelope ne te doit aucune explication, mais tu veux savoir. C’est plus fort que toi. Pourquoi ? T’en sais trop rien, mais c’est comme ça. L’idée qu’un mec (son mec ?) puisse lui chercher des noises te mets hors de toi … « T’es pas obligée de répondre hein, j’sais que c’est pas ognons » Que t’ajoutes rapidement, l’air un peu con, avant de détourner le regard.

tenue de finnley :

Ma main dans celle de Finnley, je l’emmène vers la piste de danse sans même lui demander son avis. Je veux juste m’éloigner de cette ambiance bizarre qui s’est installée près du buffet après le passage d’Eustache. Le Summerbee est tombé à point pour me servir d’excuse. C’est tout ce à quoi je pense alors qu’on s’avance sur la piste et qu’on finit par se mêler aux danseurs. Il a l’air mal à l’aise, se passe un doigt dans le col comme s’il avait chaud, tandis que je noue mes doigts derrière sa nuque. « Euh … J’sais pas très bien danser Blackwell. Alors tu m’excuses si je te marche sur les pieds, hein ? » Un sourire amusé point sur mes lèvres, attendrie par son air peu assuré. Mais ça n’a pas d’importance, qu’il ne sache pas danser. « Ce n’est pas grave… Je ne sais pas danser non plus ! » Je lâche un petit rire, les yeux rivés sur nos pieds, tentant d’éviter qu’il me piétine, mais également de ne pas poser mes orteils sur les siens. Nos pas finissent pas s’accorder et on arrive à tournoyer quelques minutes sans accident majeur - et sans pour autant mériter le prix de la danse de la soirée.

Mes yeux quittent finalement nos pas pour se relever sur le visage du brun. C’est seulement maintenant que je réalise ce qu’il s’est passé entre nous, il y a quelques jours de cela, et mes joues reprennent ce teint rosé en y repensant, tandis que mon regard croise le sien. Crap. C’est tellement awkward. Je n’y fais pourtant pas allusion, ça serait bizarre dans un moment pareil, non ? De toute façon, il prend la parole en premier, brisant le silence qui s’était installé entre nous. « Le type qui t’a emmerdé tout à l’heure, c’était ton mec ou ton ex ? Vous aviez l’air de bien vous connaître tous les deux » Je ne m’attendais pas à ce qu’il revienne sur cette histoire, maintenant qu’on l’avait laissé derrière nous, mais j’imagine qu’il doit effectivement se poser des questions. Je fuis son regard un instant en me mordant le coin de la lèvre. C’est que je ne parle jamais de cette histoire, ou de lui, en général. Je sens ses mains se raffermir sur ma taille et mon regard revient vers Finn. « Non, non, c’est pas mon copain », je commence d’abord par lui dire. Peut-être qu’il se demande si on sort ensemble et s’il a quelque chose à craindre en dansant avec moi ce soir. Voyant que je ne rajoute rien de plus, il reprend. « T’es pas obligée de répondre hein, j’sais que c’est pas mes oignons » Je soupire brièvement. Ca me coutera rien de lui dire… « Eustache et moi, on est sorti ensemble… Ca fait longtemps, maintenant. » C’était durant ma première année à Hungcalf, alors, oui, ça remonte. « Disons qu’on s’est pas quitté en très bon termes… » C’est le moins qu’on puisse dire. « Mais ça va. Il est pas… Il veut pas... » Quoi, Penny ? Arrête de toujours lui trouver des excuses, merde. « Il a pas un mauvais fond », je finis dans un murmure, sans savoir si j’essaye de convaincre le Summerbee ou bien moi-même. Je lui adresse un pauvre sourire pas convaincant. Pas un mauvais fond, c’est un euphémisme… Mais quelque part, je ne veux pas qu’il se prenne la tête sur le sujet de l’Ethelred comme il a l’air de le faire. « Il aime bien venir provoquer parfois, c'est tout. » J'affiche une moue boudeuse ; oui, provoquer, c'est le mot. Mais je n'ai pas envie de m'étaler encore sur le sujet. « Il me semble avoir entendu ta voix l'autre jour en écoutant Salut les Sorciers. » Je change le sujet, clairement, pourtant c'était vrai, que je l'avais entendu. « Tu es en arts journalistiques ? » Je m'étais alors posé la question et le moment est bien trouver pour le lui demander. C'est un peu bizarre de faire seulement connaissance maintenant, après ce qu'il s'est passé entre nous, mais bon. Je n'ai jamais été très douée en la matière.

@Finnley Jones

J'en fais parfois trop... bon d'accord, j'en fais toujours trop, je me lance trop souvent de fleurs et j'ai toujours la fâcheuse manie d'appuyer là où ça fait mal, ne me rendant pas compte que je suis allé trop loin, mais on ne me refait pas et c'est à peine si j'entends l'agacement dans la voix de Niamh quand elle me répond. Pourtant, la brièveté de sa réponse devrait me mettre sur la voix. Aurai-je touché un point sensible ? Après tout, comment pourrais-je me targuer de la connaître ? Elle est si secrète, un peu comme moi au final, montrant un visage au monde réel qui en réalité n'est qu'un masque aux bords dorés, à la face bien lisse, avec un caractère affirmé mais peut-être que cela cache comme chez moi une peur ? Je sais très bien pourquoi je me montre toujours aussi sanguin, pourquoi je prends mal les choses ou encore pourquoi je sais me montrer arrogant et je-m'en-foutiste sur certains points : j'ai une peur irrationnelle de m'attacher aux gens puis que ceux-ci me fassent souffrir, alors je préfère les tenir à une distance respectable. Une des rares fois où je me suis laissé attendrir c'était avec Sullivan, et désormais quand je le vois, comme ce soir, avec cette lueur de tristesse et de douleur dans les yeux, mon cœur ne peut s'empêcher de se serrer... Je ne veux pas recommencer une telle erreur... Elle et moi avons le même mécanisme de défense : l'attaque plutôt que la passivité. Et c'est ce qui nous stimule et nous empêche de nous ennuyer au final, car si nous n'aimions pas l'acidité de nos échanges, pourquoi serions-nous aussi proches l'un de l'autre sur la piste de danse aux yeux de tous ? Alors bien entendu, on se renvoie la balle, et désormais elle essaie de s'attaquer à la rumeur de mon côté plus bestial qu'intellectuel. Je rigole, franchement, avec délice. Beaucoup pensent que je ne suis bon qu'à draguer, qu'à mettre des filles ou des mecs dans mon lit, et que tout est débranché là-haut. Je ne m'en formalise pas, c'est une image que j'assume même si elle est fausse.

J'avais donc raison, tu entends bien des voix... Mais vois-tu Princesse, le haut est aussi bien irrigué que le bas, s'il y avait un quelconque déséquilibre, tu le sentirais aisément, je n'ai pas besoin de te faire un cours de biologie j'imagine ? Tu crois me connaître Princesse, mais défais toi de tes espoirs : je ne me livre pas si facilement. Mais si tout ce qui t'intéresse c'est mon cerveau inférieur, dis-le moi ça peut s'arranger.

Je suis acide, je suis taquin, je suis lourd et bourrin à la fois. Je ne fais pas dans la finesse, même si dans ce moment précis je veux juste rire, j'aime nos échanges, et je ne ferai pas preuve de faiblesse face à elle, car elle n'en fera pas face à moi. J'insiste toujours sur le surnom que je lui ai donné dès notre première rencontre : Princesse. Non pas que je la prenne pour une précieuse, même s'il faut avouer que j'ai toujours considéré les danseuses comme des femmes émotives et fragiles, non pas par machisme mais par méconnaissance complète de la danse. J'ai toujours trouvé cette discipline bien trop délicate … Un préjugé bien sûr mais j'en suis rempli, peut-être le seul héritage que je tiens de mes parents au final, cet attachement aux préjugés, bien que je lutte sans cesse contre. Je sais qu'elle déteste ce surnom alors je l'emploie. Le troll et la princesse, un beau duo n'est-ce pas ? Pourtant la pression redescend et elle ne rebondit qu'à peine quand je lui rétorque qu'elle a l'air de s'intéresser à ma langue. Pourtant, elle ne s'avoue pas complètement vaincue, car après m'être lancé des fleurs sur mon fessier, là voilà qu'elle y pose une main comme pour vérifier la véracité de mes affirmations. Et sa réponse m'offusque presque. Oui, bon j'ai peut-être un peu trop d'ego, il faudrait que je pense à dégonfler tout ça, mais je le prends vraiment mal. Raffermir mes fesses ? Et puis quoi encore ? Le quidditch et mes séances de sport de chambre suffisent bien assez, je n'ai pas besoin de son aide. Je lui réponds d'ailleurs un peu trop sèchement avec un mouvement de recul involontaire.

Je ne suis pas une vieille chouette à la fesse pendante merci bien ! A moins que ça ne soit un moyen détourné pour m'inviter dans ton lit !

Pourtant, même cette phrase n'empêche pas le rapprochement et le jeu dangereux dans lequel nous nous glissons tous les deux. Ma main aime sentir le contact du satin de sa robe, un tissu tellement doux et soyeux, presque aussi délicat que la peau sans la chaleur humaine qui l'habite. Mes doigts sont bien plus habitués à parcourir la peau de satin que le satin lui-même, mais pour le moment ils se contenteront de la robe, ce qui n'empêche pas Niamh de frissonner ce qui m'enjoint à continuer. La distance n'existe plus entre nous, sa joue frôle la mienne et elle m'enjoint à lui brûler les ailes. Une de mes mains remontent le long de son dos, les doigts jouant avec le satin avant d'explorer sa peau, pour remonter dans sa nuque et ils se mettent à flatter son visage et à caresser ses cheveux. Mon visage s'est un peu éloigné. L'embrasser serait trop facile et serait un abus de faiblesse, et puis nous ne faisons que jouer n'est-ce pas ? La ligne rouge était proche, bien trop proche, mais nous étions tous les deux tellement téméraires … Mon autre main continue de descendre, mes doigts abordant la naissance de ses courbes féminines. Je sens la chaleur de son corps, la tension est palpable, nos yeux ne se quittent pas. Elle s'éloigne quelque peu.

Alors brûlons nous …

Mon visage se rapproche de nouveau d'elle, et je dépose un léger baiser, dans son cou, sans trop de passion, sans fougue, juste avec gourmandise, juste pour la brûler. Et je reprends à mon tour une position plus conventionnelle pour continuer la danse. J'en profite pour la faire valser plus rapidement au rythme de la musique. Nos regards s'affrontent, nos corps sont tenus. Nous sommes comme un taureau et un matador, s'observant avec la bataille.

La musique touche bientôt à sa fin quel dommage Princesse...

Je ris. Qui aurait pu croire que notre relation en serait amené à ce point précis ? Nous étions comme chien et chat, toujours à se chamailler et à nous invectiver avec gentillesse mais personne n'aurait pu penser que l'on aurait fini ainsi, à danser collé serré à un bal, à se chercher, et à voir qui craquerait le premier ou la première. J'étais bien décidé à ne pas me laisser dominer, c'était dans mon caractère, mais je voyais bien qu'elle non plus ne lâcherait pas l'affaire. On se pensait si différent, mais finalement si cette électricité qu'il y avait entre nous montrait plus simplement nos ressemblances que nos différences ? Je n'y avais pensé, mais j'avais parfois cette impression d'être face à un copie féminine de ma personnalité, ce qui me déstabilisait. Après tout, toutes les remarques qu'elle me faisait j'aurai pu les faire également. Je continuais sur la même voie, comme si je m'attendais presque à ce qu'elle dirait.

Un lit ? Pourquoi tant de banalité, il y a d'autres lieux bien plus intéressant, mais je note l'invitation, tu auras peut-être une surprise un soir si tu as de la chance.

Bien entendu, je ne peux pas savoir que mes propos étaient trop vifs, trop acides, car à mes yeux ils ne l'étaient pas, mais je ne connaissais pas la vie personnelle de Niamh. Comment aurai-je pu savoir qu'elle avait été vctime d'une agression sexuelle peu de temps auparavant ? Au fond, peut-être valait-il mieux que je ne le sache pas d'ailleurs, je ne sais pas du tout comment j'aurai réagi. J'étais sûrement macho, egocentrique et vantard, mais je respectais les femmes... Et j'aurai sûrement plongé dans une colère noire en apprenant cela, et il valait mieux ne pas me voir en colère. Et l'infâme individu à l'origine d'une telle horreur aurait sûrement eu le droit à mes poings, voire à des sortilèges interdits..., Il me manquait encore le sens du contrôle, ma sanguinité serait ma plus grosse faiblesse dans mon futur métier d'auror.

Je n'avais pas pu m'empêcher de me raidir à sa remarque concernant mon fessier. Mon ego en prenait un coup, personne ne s'était jamais permis de remettre en question la fermeté de mes fesses, et j'avoue que ça me vexait beaucoup, d'où ce mouvement de recul et cette raideur. Mais cela n'allait pas m'empêcher de rester taquin.

Pour moi mais bien sûr oui, tu cherches juste une occasion pour me toucher les fesses plus souvent, tu es bien moins innocente que tu sembles l'être.

Chacun a été touché, elle sur son récent passé sans que je le sache, moi dans mon ego, et pourtant, nos regards restent aimantés, jusqu'à ce que cette électricité et cette proximité vienne à se rompre en même temps que les dernières notes de musique. Elle sous-entend que nous pourrions reprendre ce genre de jeu à d'autres bals, et il me semble qu'au fond moi j'ai presque envie de réitérer cette expérience, car je me suis bien amusé. C'était divertissant voilà. Elle fait une petite révérence, et en écho au thème de la soirée, je m'incline en lui faisant un baise-main avant de la laisser retrouver son cavalier. Quant à moi je me retourne et aperçois Esme en pleine discussion avec l'autre Lufkin dont j'ignore l'identité. Il se fait tard, et je ne vois pas ce qu'il me reste à faire ici, alors tranquillement, je prends le chemin de la sortie pour rejoindre mon appartement, pour une nuit revigorante, ce soir je rentrerai seul.