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Qui vole un balai...
Mar 5 Juin 2018 - 21:26
La nuit… Le moment rêvé pour commettre des crimes, voler de la nourriture, casser les jouets des enfants, raconter des histoires d’horreurs qui empêcheront les participants de dormir. Ils resteraient, les yeux bien ouverts entre deux murmures imaginaires. Un éclat de la Lune sur le recoin d’une fenêtre pouvait donner lieu à des interprétations, à des illusions. Un épouvantard y trouvera son compte : plus de peur à dévorer. Et pendant leurs craintes, leurs rêves, leurs amours et leurs soupirs, nous : nous vivions. Nous devenions nous-mêmes, les rois de la nuit, les maitres du monde. Les cruels et les bons selon notre bon vouloir ! Peu se rendaient compte des méfaits qui étaient réalisés pendant la nuit. Trois individus étaient très doués : nous. Car les crimes étaient notre art. Et nous avions une mission à réaliser…
De base, notre mission était simple. Piller les cuisines…. Entre deux airs joyeux, quelques mésaventures nous avaient suivies. Mais voilà, tout ne s’était pas passé comme prévu. Des elfes de maison sur les talons, nous avions fui entre les dédales des couloirs avant d’arriver non loin du bureau de Dragonologie. Sylvestre avait de l’œuf sur la tête, Elisa de la sauce béchamel entre deux poils, et moi de la sauce tomate sur les vêtements, Ouvrir la porte fut chose aisée. J’étais sous forme humaine : laissant ma demi-sœur et mon demi-frère choisir de leur forme avant d’entrer entre les quatre murs d’Even Helsing.
Un seul mot me vint à l’esprit quand ma vue se fut acclimatée : c’était le bordel ici. Mais vraiment, il était désorganisé ce professeur ou faire des piles désordonnées étaient son talent caché ? Il y avait de tout : les ombres dévoilaient ci et là le reflet d’une créature ailée. Peut-être même, parmi les feuilles un peu partout sur le bureau, se trouvaient les devoirs que Even Helsing n’avait pas encore corrigé. En prenant mon apparence de fennec, je pouvais être sûr de percevoir la présence d’insectes. Mais sous forme humaine, je résistais aux instincts de ma forme animale. Un truc par terre ressemblait à une tenue de quidditch sale : il en avait besoin pour quoi ? Préparer les dragons à reconnaitre son odeur ? Entre deux portes d’une sorte d’armoire -vu tout ce qu’il y avait dedans…- j’aperçus un balai de Quidditch. Cela me revenait… Il adorait ça monsieur Helsing…
Un sourire aux lèvres, une carotte à la main : une idée me vint. Echanger les deux, et laisser le prof dans la panade quelques temps. Pourquoi une telle mauvaise action envers Even Helsing ? Cela venait de plusieurs éléments contradictoires à prendre en compte.
Pourquoi contradictoires ? Et bien…
Premier élément : Even Helsing était un bon professeur. Il était du genre à être marrant, intéressant. Sympathique en soit… Et cela, c’était bien.
Deuxième élément : il avait lorgné sur Elisa. D’accord, on va me dire que je suis un peu trop protecteur… Mais croyez-moi : j’ai déjà vu un homme qui lorgne et un homme qui observe. Lui, il a lorgné. Il méritait une sanction.
Troisième élément : Even Helsing était un sang pur. Les sang-purs, c’est bien.
Quatrième élément : Il m’avait mis un E. Effort exceptionnel… A MOI ? Non mais je rêve ! Jamais je n’ai de E, j’ai toujours des O ! Je mérite un Optimal à mon devoir et lui, il mérite : une sanction !
Cinquième élément : avec les dragons-livres, j’avais failli bruler vif avant d’être accusé d’un plan à trois avec deux élèves… D’accord, j’avais rencontré le worm du coup. Mais le fait qu’il ne prévienne pas du danger faisait qu’il méritait une sanction. Quoi que, à la rigueur si cela avait pu cramer un sang-de-bourbe… Enfin bref : sanction.
Du coup, lui piquer son balai, là, tout de suite, cela me semblait une très bonne idée. Mettre une carotte à la place pour pas quand même qu’il n’ait rien, c’est bon les carottes… Je jetais un coup d’œil en arrière vers Elisa et Sylvestre, tendant la main vers le balai dans l’armoire… Car il serait.. notre... précieux...
@Even Helsing @Elisa Ligniville @Sylvestre Ligniville
De base, notre mission était simple. Piller les cuisines…. Entre deux airs joyeux, quelques mésaventures nous avaient suivies. Mais voilà, tout ne s’était pas passé comme prévu. Des elfes de maison sur les talons, nous avions fui entre les dédales des couloirs avant d’arriver non loin du bureau de Dragonologie. Sylvestre avait de l’œuf sur la tête, Elisa de la sauce béchamel entre deux poils, et moi de la sauce tomate sur les vêtements, Ouvrir la porte fut chose aisée. J’étais sous forme humaine : laissant ma demi-sœur et mon demi-frère choisir de leur forme avant d’entrer entre les quatre murs d’Even Helsing.
Un seul mot me vint à l’esprit quand ma vue se fut acclimatée : c’était le bordel ici. Mais vraiment, il était désorganisé ce professeur ou faire des piles désordonnées étaient son talent caché ? Il y avait de tout : les ombres dévoilaient ci et là le reflet d’une créature ailée. Peut-être même, parmi les feuilles un peu partout sur le bureau, se trouvaient les devoirs que Even Helsing n’avait pas encore corrigé. En prenant mon apparence de fennec, je pouvais être sûr de percevoir la présence d’insectes. Mais sous forme humaine, je résistais aux instincts de ma forme animale. Un truc par terre ressemblait à une tenue de quidditch sale : il en avait besoin pour quoi ? Préparer les dragons à reconnaitre son odeur ? Entre deux portes d’une sorte d’armoire -vu tout ce qu’il y avait dedans…- j’aperçus un balai de Quidditch. Cela me revenait… Il adorait ça monsieur Helsing…
Un sourire aux lèvres, une carotte à la main : une idée me vint. Echanger les deux, et laisser le prof dans la panade quelques temps. Pourquoi une telle mauvaise action envers Even Helsing ? Cela venait de plusieurs éléments contradictoires à prendre en compte.
Pourquoi contradictoires ? Et bien…
Premier élément : Even Helsing était un bon professeur. Il était du genre à être marrant, intéressant. Sympathique en soit… Et cela, c’était bien.
Deuxième élément : il avait lorgné sur Elisa. D’accord, on va me dire que je suis un peu trop protecteur… Mais croyez-moi : j’ai déjà vu un homme qui lorgne et un homme qui observe. Lui, il a lorgné. Il méritait une sanction.
Troisième élément : Even Helsing était un sang pur. Les sang-purs, c’est bien.
Quatrième élément : Il m’avait mis un E. Effort exceptionnel… A MOI ? Non mais je rêve ! Jamais je n’ai de E, j’ai toujours des O ! Je mérite un Optimal à mon devoir et lui, il mérite : une sanction !
Cinquième élément : avec les dragons-livres, j’avais failli bruler vif avant d’être accusé d’un plan à trois avec deux élèves… D’accord, j’avais rencontré le worm du coup. Mais le fait qu’il ne prévienne pas du danger faisait qu’il méritait une sanction. Quoi que, à la rigueur si cela avait pu cramer un sang-de-bourbe… Enfin bref : sanction.
Du coup, lui piquer son balai, là, tout de suite, cela me semblait une très bonne idée. Mettre une carotte à la place pour pas quand même qu’il n’ait rien, c’est bon les carottes… Je jetais un coup d’œil en arrière vers Elisa et Sylvestre, tendant la main vers le balai dans l’armoire… Car il serait.. notre... précieux...
@Even Helsing @Elisa Ligniville @Sylvestre Ligniville
- Spoiler:
- Si quelque chose ne va pas Even, n'hésite pas à me le signaler par mp !
- InvitéInvité
Re: Qui vole un balai...
Mer 6 Juin 2018 - 14:36
Qui vole un balais
Even & Ligniville Crew
Ce qu'il y avait de génial avec la forme animagus d'Even, c'était qu'elle lui permettait de voler. C'était le rêve de gosse qu'il avait pu réaliser, car tout le monde rêvait de pouvoir voler. L'avion, c'était cool, mais c'était jamais assez. L'avantage d'avoir des ailes ouvrait de nombreuses opportunités et sensations, celle d'une liberté certaine en tête de liste. Evidemment, au début, c'était pas si simple. Malgré son apparence de faucon, de prédateur donc, il ne payait pas de mine: volant à basse altitude pour éviter un accident stupide. Certains le qualifiait de suicidaire, à raisons, mais il ne cherchait pas à mourir bêtement. Even, c'était le genre de mec à vouloir partir avec panache, donc se croûter la gueule sous forme animagus car il avait fait le con n'était pas au programme. En tous cas, depuis ses premiers essais, il s'était grandement amélioré, et voler au-dessus de la cime des plus grands arbres était devenu simple comme bonjour, ou, à son échelle, aussi simple que de jouer du Nirvana sur sa guitare électrique.
Le soir venu, il avait échangé sa chemise à carreaux verte pour un plumage blanc, faucon gerfaut oblige, et avait survolé pépouze le campus de l'université. D'ici, il apercevait les quelques étudiants qui ne respectaient aucunement le couvre-feu imposé par le règlement, ainsi que Thomas, effectuant sa ronde comme à son habitude. Le concierge semblait increvable. Even le croisait le jour comme la nuit - surtout la nuit - mais il avait l'air de péter la forme à chaque fois. L'américain avait fini par penser que son ami ingurgitait des litres et des litres de café, et le voir finir ses bouteilles de rhums quand ils se croisaient au détour d'un couloir l'étonnait toujours autant. Il faisait peut-être un régime liquide, ceci-dit. Au final, ce n'était pas ses affaires, il avait d'ailleurs plus important à faire que de s’interroger sur le menu inscrit sur la porte du frigo du concierge. Corriger des copies, par exemple. Ranger son bureau, également. Ce qui était dingue, c'est que le maniaque qu'il était avait survécu trois jours sans rien ranger dans ledit bureau. Mais, sorcier qu'il était, un petit coup de Failamalle, et ce bazar serait de l'histoire ancienne. Mettant fin à sa petite expédition nocturne, il prit la direction de la salle de dragonologie dont il avait laissé la fenêtre ouverte.
Il eut à peine le temps de se poser sur le perchoir de son corbeau que la porte s'ouvrit pour laisser entrer Joshua et Sylvestre Ligniville. Et grâce à ses sens de prédateur, il repéra également une petite hermine dans la foulée, qui les accompagnait. Surement un animal de compagnie. En parlant de ces derniers, le corbeau qu'il appelait Edgar se posa sur la surface du bureau, croassant au passage sur les intrus. Lutin d'bol d'air de merle, pensa-t-il, évitant les jurons, en voyant que les deux frères cherchaient quelque chose des yeux. Surement les copies qu'il n'avait toujours pas corrigées. Mais quand le regard de Joshua se posa sur sa vieille tenue de Quidditch aux couleurs des Thunderbirds et à son nom, puis ensuite sur son vieil éclair de feu, il s'imagina le pire. Il avait quand même pas prévu de faire ce qu'Even pensait qu'ils allaient faire si ? Les bruits de couloirs prêtaient à Even l'image d'un type cool et décontracté, mais peu savaient qu'il ne valait mieux pas chercher la petite bête. Son balais de Quidditch faisait partie de ses trésors persos, et quiconque posait la main dessus sans son autorisation tapait haut dans sa liste noire. Mais comme il était sous-couverture, il ne tenta pas la moindre chose. Il les avait pris la main dans le sac, restait plus qu'à savoir si Josh franchirait la ligne de trop.
Le soir venu, il avait échangé sa chemise à carreaux verte pour un plumage blanc, faucon gerfaut oblige, et avait survolé pépouze le campus de l'université. D'ici, il apercevait les quelques étudiants qui ne respectaient aucunement le couvre-feu imposé par le règlement, ainsi que Thomas, effectuant sa ronde comme à son habitude. Le concierge semblait increvable. Even le croisait le jour comme la nuit - surtout la nuit - mais il avait l'air de péter la forme à chaque fois. L'américain avait fini par penser que son ami ingurgitait des litres et des litres de café, et le voir finir ses bouteilles de rhums quand ils se croisaient au détour d'un couloir l'étonnait toujours autant. Il faisait peut-être un régime liquide, ceci-dit. Au final, ce n'était pas ses affaires, il avait d'ailleurs plus important à faire que de s’interroger sur le menu inscrit sur la porte du frigo du concierge. Corriger des copies, par exemple. Ranger son bureau, également. Ce qui était dingue, c'est que le maniaque qu'il était avait survécu trois jours sans rien ranger dans ledit bureau. Mais, sorcier qu'il était, un petit coup de Failamalle, et ce bazar serait de l'histoire ancienne. Mettant fin à sa petite expédition nocturne, il prit la direction de la salle de dragonologie dont il avait laissé la fenêtre ouverte.
Il eut à peine le temps de se poser sur le perchoir de son corbeau que la porte s'ouvrit pour laisser entrer Joshua et Sylvestre Ligniville. Et grâce à ses sens de prédateur, il repéra également une petite hermine dans la foulée, qui les accompagnait. Surement un animal de compagnie. En parlant de ces derniers, le corbeau qu'il appelait Edgar se posa sur la surface du bureau, croassant au passage sur les intrus. Lutin d'bol d'air de merle, pensa-t-il, évitant les jurons, en voyant que les deux frères cherchaient quelque chose des yeux. Surement les copies qu'il n'avait toujours pas corrigées. Mais quand le regard de Joshua se posa sur sa vieille tenue de Quidditch aux couleurs des Thunderbirds et à son nom, puis ensuite sur son vieil éclair de feu, il s'imagina le pire. Il avait quand même pas prévu de faire ce qu'Even pensait qu'ils allaient faire si ? Les bruits de couloirs prêtaient à Even l'image d'un type cool et décontracté, mais peu savaient qu'il ne valait mieux pas chercher la petite bête. Son balais de Quidditch faisait partie de ses trésors persos, et quiconque posait la main dessus sans son autorisation tapait haut dans sa liste noire. Mais comme il était sous-couverture, il ne tenta pas la moindre chose. Il les avait pris la main dans le sac, restait plus qu'à savoir si Josh franchirait la ligne de trop.
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: Qui vole un balai...
Jeu 7 Juin 2018 - 14:25
Cela avait pris du temps. Du temps très sérieux et appliqué. Le résultat était présent: Sylvestre avait pu transmettre à ses compagnons des copies du plan qu'il portait lui-même dans sa poche: un plan de l'université, avec de jolis traits colorés dessus, légendés. Etaient indiquées les rondes des surveillants, les changements selon les heures, et même les identités desdits surveillants. Voilà, ainsi, si souci il y avait, ils avaient une aide précise et claire pour savoir prestement vers où s'orienter. L'aîné des Ligniville espérait juste que ses deux autres comparses avaient, comme lui, pris le temps de réviser un peu ledit plan. Surtout Joshua. Elisa le suivait plus facilement, mais le crâne de leur demi-frère était tellement... Spécifique.
Alors est-ce que le fennec l'avait surpris par sa prévenance, ou est-ce que ce dernier n'avait été guidé que par un instinct protecteur ? Difficile à dire. Ce fut néanmoins avec soulagement que Sylvestre le vit s'enfuir dans une direction correcte, alors que derrière eux pestait l'elfe de maison. La chauve-souris flapflappa un peu des ailes mais, sitôt qu'elle eut confiance en son cadet, se décida plutôt à s'accrocher au poil de l'hermine, pour lui faire sa toilette et se repaître de la sauce béchamel si durement acquise. Il n'eut pas l'occasion de continuer longtemps: visiblement, la dame n'aimait point que l'on s'approprie la nourriture qui la maculait. Pas prêteuse.
Perché à un chandelier, Sylvestre pencha la tête en voyant le refuge que leur avait choisi Joshua. Le bureau du prof de dragonologie, vraiment ? Eh bien, pourquoi pas. Ce n'était pas l'endroit le plus sécuritaire du monde, surtout au vu des quelques... Déboires, que Sylvestre avait pu avoir ici. Mais si personne il n'y avait à l'intérieur, alors ce serait un excellent plan. Le crime parfait, même ! Le sang-mêlé de la troupe aimait cet endroit. Il aimait que, partout où son regard se pose, il puisse voir des dragons, ou des allusions à ces créatures. Il aimait la quantité de livres rares qui se terrait ici. Pouvait-il s'en approprier quelques-uns ?
Sylvestre usa de ses sens de chauve-souris pour passer rapidement la pièce en revue avant d'entrer. Ahlala. Joshua y était déjà, et sous forme humaine. Quelle tête-brûlée. Dire qu'après il se défilait quand on lui rappelait qu'il n'était pas le plus âgé de la fratrie ! Par chance, il n'y avait pas d'autres humains. Il y avait du bazar, ce qui était un peu surprenant, et une fenêtre ouverte. Se pouvait-il que des élèves aient produit des copies pitoyables au point où Sir Helsing se serait suicidé ? Oh ç'aurait été triste. Bon, la bonne nouvelle dans cette histoire de suicide, c'était que la fenêtre ouverte avait attiré plein d'insectes. Et les insectes, c'était bon:: croustillants, juteux, parfois gluants. Festiiin ! Quoi de mieux pour une bonne soirée qu'un festin suivi de bons bouquins de dragons ? Au final, ils n'avaient pas perdu leur temps. Enfin. Sylvestre n'avait pas perdu son temps, en tout cas. Les habitudes alimentaires des deux autres ne le regardaient pas.
La chauve-souris s'était jetée dans la pièce en battant des ailes. Très vite, son instinct s'activa, et Sylvestre déchanta. Oiseaux. Gros oiseaux. Rapaces. Prédateurs. Il ne pouvait rester sous cette forme. Le coeur battant, il reprit sa forme humaine, et jeta un regard mauvais aux oiseaux. Un festin de loupé par leur faute... Il les aurait volontiers chassés, mais n'était pas sûr que donner l'alerte soit une bonne idée. D'autant plus que si Helsing était bien désarticulé en bas de sa fenêtre, cela pouvait très vite mal finir pour eux. L'attitude sereine des oiseaux lui parut étrange, mais il ne s'y attarda pas tant. Les bêtes domestiquées avaient parfois des habitudes que les plus sauvages ne pouvaient comprendre.
Le regard de son demi-frère, il pouvait le sentir aussi précisément qu'un véritable toucher. L'habitude. Se tournant vers lui, il le vit, captivé par un balai. Ce qui se tramait dans son crâne était très clair pour qui le connaissait un peu. Sylvestre eut un mouvement d'épaules, d'un air de dire "peu me chaut". Là où il était, Helsing n'en avait plus besoin, de toutes façons. Son regard passa sur Elisa, pour qu'elle donne la dernière voix au vote. Lui, il lorgnait d'autres trophées, comme par exemple... La statue de dragon, là-bas ! Bon, ce ne serait pas discret. Mais qui, à part le prof et la folle-qui-aime-pas-être-crâmée, allait s'en plaindre ? Bon, ok, peut-être devait-il viser plus subtil. Il y avait ce livre, qu'il avait déjà repéré. Murmurant le sort, baguette en main, Sylvestre se l'appropria. Un traité vétérinaire, relativement moderne. Parfait.
Mais tant qu'à être là, ils devaient en profiter, non ? Le jeune homme se pencha sur le bureau du professeur. Ces copies... Oh, elles n'étaient pas si horribles, sincèrement. Bon, d'accord, cet élève-là avait confondu dragon et vaches à lait, maaaais ça arrivait même aux meilleurs. Tiens, n'était-ce pas un insecte qui passait par là ? Avec un regard provocateur au corbeau, Sylvestre s'en saisit, très naturellement, et le porta à sa bouche.
Maintenant, il n'avait qu'une envie: fouiller les tiroirs de ce bureau. Que pouvait cacher Helsing comme petits secrets ? Des photos d'étudiantes ? De dragonnes ? Du skooma ? Ils allaient vite le savoir !
Alors est-ce que le fennec l'avait surpris par sa prévenance, ou est-ce que ce dernier n'avait été guidé que par un instinct protecteur ? Difficile à dire. Ce fut néanmoins avec soulagement que Sylvestre le vit s'enfuir dans une direction correcte, alors que derrière eux pestait l'elfe de maison. La chauve-souris flapflappa un peu des ailes mais, sitôt qu'elle eut confiance en son cadet, se décida plutôt à s'accrocher au poil de l'hermine, pour lui faire sa toilette et se repaître de la sauce béchamel si durement acquise. Il n'eut pas l'occasion de continuer longtemps: visiblement, la dame n'aimait point que l'on s'approprie la nourriture qui la maculait. Pas prêteuse.
Perché à un chandelier, Sylvestre pencha la tête en voyant le refuge que leur avait choisi Joshua. Le bureau du prof de dragonologie, vraiment ? Eh bien, pourquoi pas. Ce n'était pas l'endroit le plus sécuritaire du monde, surtout au vu des quelques... Déboires, que Sylvestre avait pu avoir ici. Mais si personne il n'y avait à l'intérieur, alors ce serait un excellent plan. Le crime parfait, même ! Le sang-mêlé de la troupe aimait cet endroit. Il aimait que, partout où son regard se pose, il puisse voir des dragons, ou des allusions à ces créatures. Il aimait la quantité de livres rares qui se terrait ici. Pouvait-il s'en approprier quelques-uns ?
Sylvestre usa de ses sens de chauve-souris pour passer rapidement la pièce en revue avant d'entrer. Ahlala. Joshua y était déjà, et sous forme humaine. Quelle tête-brûlée. Dire qu'après il se défilait quand on lui rappelait qu'il n'était pas le plus âgé de la fratrie ! Par chance, il n'y avait pas d'autres humains. Il y avait du bazar, ce qui était un peu surprenant, et une fenêtre ouverte. Se pouvait-il que des élèves aient produit des copies pitoyables au point où Sir Helsing se serait suicidé ? Oh ç'aurait été triste. Bon, la bonne nouvelle dans cette histoire de suicide, c'était que la fenêtre ouverte avait attiré plein d'insectes. Et les insectes, c'était bon:: croustillants, juteux, parfois gluants. Festiiin ! Quoi de mieux pour une bonne soirée qu'un festin suivi de bons bouquins de dragons ? Au final, ils n'avaient pas perdu leur temps. Enfin. Sylvestre n'avait pas perdu son temps, en tout cas. Les habitudes alimentaires des deux autres ne le regardaient pas.
La chauve-souris s'était jetée dans la pièce en battant des ailes. Très vite, son instinct s'activa, et Sylvestre déchanta. Oiseaux. Gros oiseaux. Rapaces. Prédateurs. Il ne pouvait rester sous cette forme. Le coeur battant, il reprit sa forme humaine, et jeta un regard mauvais aux oiseaux. Un festin de loupé par leur faute... Il les aurait volontiers chassés, mais n'était pas sûr que donner l'alerte soit une bonne idée. D'autant plus que si Helsing était bien désarticulé en bas de sa fenêtre, cela pouvait très vite mal finir pour eux. L'attitude sereine des oiseaux lui parut étrange, mais il ne s'y attarda pas tant. Les bêtes domestiquées avaient parfois des habitudes que les plus sauvages ne pouvaient comprendre.
Le regard de son demi-frère, il pouvait le sentir aussi précisément qu'un véritable toucher. L'habitude. Se tournant vers lui, il le vit, captivé par un balai. Ce qui se tramait dans son crâne était très clair pour qui le connaissait un peu. Sylvestre eut un mouvement d'épaules, d'un air de dire "peu me chaut". Là où il était, Helsing n'en avait plus besoin, de toutes façons. Son regard passa sur Elisa, pour qu'elle donne la dernière voix au vote. Lui, il lorgnait d'autres trophées, comme par exemple... La statue de dragon, là-bas ! Bon, ce ne serait pas discret. Mais qui, à part le prof et la folle-qui-aime-pas-être-crâmée, allait s'en plaindre ? Bon, ok, peut-être devait-il viser plus subtil. Il y avait ce livre, qu'il avait déjà repéré. Murmurant le sort, baguette en main, Sylvestre se l'appropria. Un traité vétérinaire, relativement moderne. Parfait.
Mais tant qu'à être là, ils devaient en profiter, non ? Le jeune homme se pencha sur le bureau du professeur. Ces copies... Oh, elles n'étaient pas si horribles, sincèrement. Bon, d'accord, cet élève-là avait confondu dragon et vaches à lait, maaaais ça arrivait même aux meilleurs. Tiens, n'était-ce pas un insecte qui passait par là ? Avec un regard provocateur au corbeau, Sylvestre s'en saisit, très naturellement, et le porta à sa bouche.
Maintenant, il n'avait qu'une envie: fouiller les tiroirs de ce bureau. Que pouvait cacher Helsing comme petits secrets ? Des photos d'étudiantes ? De dragonnes ? Du skooma ? Ils allaient vite le savoir !
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: Qui vole un balai...
Mer 1 Aoû 2018 - 2:10
RP archivé suite à la suppression d'un participant
– the best –
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